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  • Vient de paraître « L’Europe, pas le monde » de Georges FELTIN-TRACOL !

    GFT2-site-212x300.jpgEn trois quarts de siècle, le projet européen en partie formulé par les milieux non-conformistes de l’Entre-deux-guerres est devenu un cauchemar pour les peuples du Vieux Continent. Dans le cadre d’une mondialisation désormais illimitée, les sectateurs mondialistes de l’actuelle imposture européenne ne cachent même plus leur volonté d’intégrer au plus vite cet espace dans un ensemble planétaire global.

    Cette terrible désillusion favorise le souverainisme national et les revendications régionalistes. Faut-il pour autant rejeter toute idée européenne ? Non, affirme Georges Feltin-Tracol qui en appelle à une salutaire lucidité. Ancien animateur de la revue L’Esprit européen et collaborateur naguère à Éléments pour la civilisation européenne, ce Français d’Europe (ou Européen de France) considère que l’Europe n’est pas ouvert aux populations du monde entier, mais l’héritage des peuples boréens. Se détournant à la fois de l’État-nation dépassé, du mondialisme mortifère et d’un altermondialisme parodique, il envisage un autre défi continental, soucieux de la personnalité historique de ses cultures et susceptible d’assumer un destin de puissance géopolitique.

    Contribution révolutionnaire pro-européenne à la grande guerre des idées, ce recueil d’articles, d’entretiens, de conférences et de recensions démontre la persistance d’un authentique esprit européen, surtout si de nouvelles chevaleries militantes surgies des communautés populaires enracinées relèvent le nouvel enjeu civilisationnel du XXIe siècle : maintenir la spécificité albo-européenne. Pendant que se prolonge l’éclipse de l’Europe, c’est dans la pénombre que s’esquissent quelques jalons fondamentaux d’une nouvelle Europe polaire, fière et solsticiale.

    Né en 1970, collaborateur aux revues dissidentes Réfléchir & Agir et Synthèse nationale, rédacteur en chef et co-fondateur du site identitaire de langue française Europe Maxima, présent sur des sites Internet rebelles comme EuroLibertés, Georges Feltin-Tracol est aussi conférencier, chroniqueur radio et essayiste.

    Auteur, seul ou en collaboration, d’une dizaine d’ouvrages, il a publié en 2016 aux Éditions du Lore Éléments pour une pensée extrême.

    • Georges Feltin-Tracol, L’Europe, pas le monde. Un appel à la lucidité, Les Éditions du Lore, 2017, 224 p., 25 €.

    à commander sur:

    http://www.ladiffusiondulore.fr/home/669-l-europe-pas-le-monde-un-appel-a-la-lucidite.html

    http://www.europemaxima.com/vient-de-paraitre-leurope-pas-le-monde-de-georges-feltin-tracol/

  • Débat au sein du FN avec l’éviction de Florian Philippot. Vidéo

    Débat à Public-Sénat avec Bruno Gollnisch, Jean-Lin Lacapelle et Philippe Murer, tous cadres éminents du FN. Parmi eux, Philippe Murer a accompagné Philippot vers la sortie du parti.

    Jean-Lin Lacapelle, secrétaire national en charge des fédérations, et proche de Marine Le Pen, estime que la création de l’association de Florian Philippot « Les Patriotes », « a semé le trouble » dans les rangs des militants, des élus et des électeurs frontistes. « On s’est rendu compte que ce mouvement n’était pas une boîte à idées mais se transformait en parti politique ». 

    Une analyse que conteste Philippe Murer, ancien conseiller de Marine Le Pen pour les questions économiques et environnement, et aujourd’hui, lui aussi, démissionnaire du FN. Il reproche à la direction du parti « d’avoir décalé aux calendes grecques » le retour de la souveraineté monétaire, c’est-à-dire la sortie de l’euro. « Gilbert Collard a commencé à dire que la présidentielle était un référendum sur l’euro. Alors qu’aucun Français n’a remarqué ça » (…) « Beaucoup d’autres cadres ont repris ce thème ». « Les Patriotes, c’est un prétexte ». a-t-il déploré.

    Bruno Gollnisch a dit « regretter » le départ de Florian Philippot même « s’il venait de la gauche », « il avait tout à fait sa place ». Pour le député européen « Florian Philippot a beaucoup exagéré l’inimitié qu’il y avait (contre lui) au sein du mouvement.  Il a été très bien traité ». « C’est un débat de personnalités, un conflit de personnes » a complété Jean-Lin Lacapelle, réfutant l’argument d’une divergence de ligne politique entre Marine Le Pen et son ex-numéro 2.

    Sur les conséquences du départ de Florian Philippot, Bruno Gollnisch, et Jean-Lin Lacapelle chiffrent à « une dizaine de cadres » ceux qui vont suivre. Un nombre «sous-estimé », pour Philippe Murer. : « le fait que symboliquement Florian soit tué, ça veut dire que cette ligne (souverainiste) est en train de partir parce qu’il y a beaucoup de gens qui sont en train de partir » a-t-il considéré avant d’être interpellé, avec le sourire, par Jean-Lin Lacapelle. « Tu peux revenir sur ta décision » lui a-t-il proposé.  publicsenat.fr

    Il semble pourtant bien que Marine Le Pen qui a commencé par retirer à Sophie Montel (très proche de Philippot) la présidence du groupe FN à la région de Bourgogne, a bel et bien poussé Florian Philippot et ses affidés vers la sortie, car en privé de nombreux cadres estiment que son association « Les Patriotes » était destinée, non pas à promouvoir des idées, mais bien à noyauter le congrès qui se tiendra dans quelques mois pour la refondation du FN. Il ne semble pas possible, par ailleurs, que le FN abandonne pour autant les questions souverainistes, mais les questions identitaires devraient retrouver toute leur place.  Le discours officiel se garde d’évoquer les questions sociétales, très sensibles et apparentées à la dictature de la pensée unique, mais elles semblent bien être au cœur du conflit. Marion Maréchal-Le Pen dont les proches viennent de faire paraître une nouvelle revue: « l’ Incorrect« , n’a finalement pas réussi à digérer la pilule de l’avortement qu’avait réussi dans un premier temps, Philippot, à lui faire avaler, ainsi qu’à Marine. C’est probablement l’une des raisons qui l’ont fait quitter ses fonctions au sein du FN. Parmi les nombreux amis de la jeune conseillère régionale PACA beaucoup ont du mal à supporter les positions a-chrétiennes en matières sociétales et identitaires de Florian Philippot et de ses fidèles.

    Ce grand chambardement au sein du Front national annonce-t-il un retour de Marion dans l’arène ? La revue l’Incorrect lancée il y a quelques semaines par ses amis semblerait l’annoncer.

     

    http://www.medias-presse.info/debat-au-sein-du-fn-avec-leviction-de-florian-philippot-video/80426/

  • Têtes à Clash n°12 : Du FN à Macron en passant par la PMA

  • Crise au Front national : rien à voir avec la scission de 1998, par Bruno Mégret

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    La crise au Front national, qui pourrait conduire à une rupture entre Florian Philippot et Marine Le Pen, amène de nombreux commentateurs à faire le parallèle avec ce qu’ils appellent la scission mégrétiste. Ce faisant, ils commettent un certain nombre d’erreurs car ce n’est exact ni pour Florian Philippot, ni pour Bruno Mégret. Pour Florian Philippot : « Bruno Mégret est parti sur une offre politique plus radicale ». Pour Bruno Mégret : « Florian Philippot défend un souverainisme nostalgique et une politique sociale passéiste digne des années 1960. » : deux points de vue clairement opposés.

    Le conflit entre Marine Le Pen et Florian Phillipot est-il comparable à la scission du FN de 1998 ?

    Certainement pas. D’abord les causes de ce divorce n’ont rien de comparable. Florian Philippot et sa présidente partagent en effet les mêmes options politiques, notamment sur la stratégie et le programme.

    En 1998, il y avait en revanche une profonde divergence entre la stratégie que j’incarnais et celle de Jean-Marie Le Pen. Je voulais pour ma part que le Front national s’engage dans la conquête du pouvoir et pour cela il fallait que Le Pen cesse ses provocations verbales et abandonne ses références sulfureuses qui donnaient aux médias des arguments pour légitimer la diabolisation. Contrairement à ce dernier, je pensais également qu’il fallait proposer des alliances avec la droite classique et structurer le parti pour en faire une force capable un jour de gouverner. Jean-Marie Le Pen, de son côté, jugeait ces efforts inutiles car il ne voulait pas du pouvoir, se satisfaisant d’une attitude de protestation et de témoignage.

    Par ailleurs j’avais le soutien d’une large majorité des cadres et des militants puisque c’est près de soixante pour cent d’entre eux qui m’ont suivi lors de la scission. Philippot, de son côté, est loin d’avoir un tel appui. On peut même penser que, parmi les causes de la crise d’aujourd’hui, il y a l’opposition que lui porte une grande partie des militants.

    Quelle est alors la signification de la crise actuelle du Front national ?

    Pour comprendre ce qui se passe au FN, il faut savoir que Marine Le Pen a hérité de ce mouvement alors qu’elle n’en avait pas les idées. Après une première phase, au cours de laquelle elle a appliqué la stratégie qui était la mienne, elle a entrepris de changer le programme du Front national pour remplacer, dans ses priorités, la défense de notre identité par un souverainisme nostalgique et une politique sociale passéiste digne des années 1960. La situation actuelle résulte de ce double malentendu ou de cette double imposture.

    Au début, en effet, cette nouvelle ligne n’a pas été clairement perçue par les électeurs qui, exaspérés par les problèmes liés à l’immigration et rebutés par la classe politique, ont massivement voté pour un Front national qui était resté pour eux sur la ligne que nous avions forgée pendant des années. Mais, lors de la campagne présidentielle et législative du printemps dernier, les Français ont commencé à comprendre ce qu’était le Front national d’aujourd’hui et quelles étaient les insuffisances de Marine Le Pen. Dès lors, l’électorat a reflué et les scores n’ont plus été à la hauteur de ce que les cadres et les militants espéraient. D’où la fronde et la crise. D’où aussi la volonté de Marine Le Pen de stigmatiser Philippot, non parce qu’elle serait en désaccord avec lui, mais parce qu’elle veut l’utiliser comme bouc émissaire pour écarter d’elle la contestation qui gronde.

    Quel est dans ces conditions l’avenir d’une éventuelle scission ?

    Une aventure solitaire de Philippot a peu de chance de prospérer car il n’aurait qu’un faible soutien militant et sa ligne politique ne pourrait pas lui apporter beaucoup d’électeurs. En revanche, il aurait le soutien des médias. Et c’est une autre différence importante entre ma démarche et celle de Florian Philippot. Car ce dernier aurait la sympathie du Système qui se servirait de sa dissidence pour tenter de rediaboliser le FN, alors que mon initiative, parce qu’elle mettait nos idées sur la route du pouvoir, a été clairement combattue par lui. Ce n’est pas un hasard si, juste après la scission et avec une rapidité inhabituelle, les juges ont accordé à Le Pen le monopole du sigle et du logo FN et si le premier ministre d’alors, M. Jospin, a aussitôt versé la subvention d’Etat à Le Pen et cela juste avant les élections européennes de 1999. Malgré ce soutien et en dépit de la candidature Villiers/Pasqua qui a limité mécaniquement notre potentiel de voix, la liste que je conduisais n’est arrivée que deux points derrière celle de Le Pen.

    Que serait devenue la droite nationale si ce score avait été inversé ?

    A la lueur des erreurs désastreuses commises par Marine Le Pen et au vu de ce qui se passe aujourd’hui au Front national, je regrette en effet que ce score n’ait pas été inversé. Car, si le FN que j’incarnais l’avait emporté et si c’était lui qui avait été présent lors des dernières élections présidentielle et législatives, la droite nationale ne serait pas en crise.

    Sans doute ne l’aurait-elle pas emporté mais le score que nous aurions obtenu aurait donné à la droite nationale une crédibilité et un poids qui auraient changé la donne politique et permis tous les espoirs pour l’avenir.

    Bruno Mégret

    Texte repris du site de la fondation Polémia

    https://fr.novopress.info/

  • Dans Minute de cette semaine, la XIe Journée de Synthèse nationale est annoncée

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  • Loi travail : le moment où jamais - JT TVL du 22 septembre 2017

  • Complaisance du régime pour la violence d'extrême-gauche

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    Laurent Bouvet, professeur de Science politique à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, déclare au Figarovox : 

    "[...] On ne dispose pas de beaucoup d'éléments sur ceux qui sont en cause dans le procès actuel hors les enquêtes des journalistes, mais de manière plus générale, les études faites sur les groupes radicaux d'extrême-gauche ces dernières années montrent que ce sont surtout des jeunes issus de la petite bourgeoisie déclassée(i.e. dont le niveau d'études est supérieur aux emplois occupés) qui les alimentent en militants. On y trouve peu ou pas de jeunes issus des catégories populaires. La question qui se pose, et qui est malheureusement peu ou mal traitée par les sciences sociales, est celle de leur motivation idéologique, de la construction de leur vision du monde, de ce qui les conduit à s'engager ainsi dans des groupes prêts à la violence. La réduction par la sociologie contemporaine de toute explication des faits sociaux (et politiques…) à la question sociale rend opaque le processus à l'oeuvre chez ces militants. Car une fois que l'on a expliqué qu'ils se rebellent contre un système qui les rejette (parce qu'il ne leur «offre» pas l'emploi espéré ou souhaité notamment), on a du mal à comprendre pourquoi certains, très peu nombreux, choisissent cette voie militante en enrobant leur engagement d'un discours révolutionnaire ou anarchisant forgé à une autre époque - dont le moins que l'on puisse dire est qu'ils sont bien incapables de le renouveler ou même de l'actualiser. On est là devant une difficulté plus large: celle des sciences sociales, en particulier de la science politique, à saisir la réalité de ce qui est à l'œuvre dans notre société, du fait du refus ou du rejet dans cette discipline de certains outils d'analyse. C'est valable pour l'extrême-gauche comme pour l'islamisme par exemple.

    Geoffroy de Lagasnerie a publié dans Libération, un texte en défense des agresseurs. Cela signifie-t-il que l'idéologie de ces groupuscules se diffuse au-delà du petit cercle des militants? Que cela dit-il de la gauche aujourd'hui?

    Classiquement, à côté des militants actifs de cette extrême-gauche violente, on trouve un ensemble de gens qui les soutiennent ou du moins qui prétendent le faire, tranquillement installés derrière leur ordinateur. Je dis «classiquement» car ça a toujours été le cas. Le romantisme révolutionnaire, surtout lorsqu'il est assorti d'une violence dont ils sont strictement incapables, a toujours été très prisé chez certains intellectuels. Au-delà, on peut constater aussi que ces militants ont des soutiens, plus ou moins affirmés, dans la gauche politique, syndicale, associative, dans la presse aussi. C'est là le signe d'un délitement préoccupant à gauche, à la fois d'une grande paresse intellectuelle et d'un éloignement de la réalité. On peut paraphraser Lénine en disant cette inclination pour le gauchisme est la maladie infantile de la gauche. Pour ce qui est des intellectuels, celui que vous citez est emblématique. On peut même dire qu'il fait profession de gauchisme, en intervenant systématiquement dans ce sens depuis quelques années. Mais au-delà de ce cas exemplaire, il est indispensable de comprendre le mécanisme de fascination du gauchisme qui s'exerce sur une grande partie de la gauche. L'appel permanent à la «révolution», l'usage légitimé de la violence contre le «système», la dénonciation de toute pensée non conforme, la disqualification de tout adversaire politique accusé d'être d'extrême-droite, etc., tout cela est très répandu, bien au-delà des groupuscules dont il est ici question. Comme si, au sein de la gauche, existait un complexe vis-à-vis d'une avant-garde toujours plus à gauche, toujours plus proche d'une inaccessible vérité. On a à faire à une forme de platonisme.

    Un exemple frappant de cette inclination en forme de complaisance pour le gauchisme était observable in vivo au moment de Nuit Debout. Pendant des semaines, des chercheurs, des journalistes, des politiques… nous ont expliqué que ce rassemblement de quelques centaines de personnes place de la République représentait un phénomène politique exceptionnel, qu'au cœur de Paris s'inventait une «nouvelle politique», que la gauche allait se régénérer et que le paysage politique allait en être bouleversé. Il s'agissait d'ailleurs souvent des mêmes qui défendent aujourd'hui les accusés du procès de la voiture de police incendiée! Des heures d'antenne et des pages entières de journaux ont ainsi été consacrées à décortiquer le moindre aspect de ce «phénomène» politique. On a su ce qu'on mangeait à Nuit Debout, la manière dont on votait la moindre des propositions dans les «assemblées citoyennes» réunies sur la place, les vêtements que portaient les militants les plus déterminés, etc. On a tout su. Résultat, pas grand-chose de neuf ni de vraiment intéressant, de l'aveu même d'un certain nombre des acteurs de ces semaines de «mobilisation». Et pendant ce temps, rien ou presque sur la constitution très rapide des grands mouvements politiques qui joueront un rôle essentiel dans la présidentielle, tout spécialement sur celui qui fera élire le nouveau président de la République. Si un quart seulement de l'énergie politologique, sociologique et médiatique qui a été consacrée à Nuit Debout avait été consacrée à En Marche, on comprendrait sans doute mieux ce qu'est la France politique aujourd'hui. C'est ça le problème de cette complaisance très générale pour le gauchisme. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Quand Libé publie une tribune « en défense » des incendiaires d’une voiture de police parJean-Paul Brighelli

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    Sociologue et philosophe, cela vous pose un homme. Evidemment, Kant ou Hegel se contentaient d’être philosophes. Mais la sociologie ayant envahi le champ de l’immanence, nous n’avons plus besoin de penser la transcendance. Encore que « penser » soit un terme excessif.

    J’me présente, je m’appelle Geoffroy

    Enter Geoffroy de Lagasnerie. La « reproduction » au sens pur du terme, que ce soit en valeur économique ou simplement bourgeoise. Il n’a pas dû avoir trop de mal à intégrer l’ENS Cachan — à 22 ans quand même, le surdoué a pris son temps.

    Il a commis un certain nombre d’ouvrages que je ne commenterai pas (sur Foucault, nous avions certainement besoin d’un commentaire de plus sur le pape de la déconstruction, et sur Bourdieu, cela permet de faire oublier qu’on est un « héritier », quasi caricatural même), et a accumulé les prises de position « de gauche ». Sûr qu’avec ce garçon-là, la révolution a de beaux jours devant elle.

    Lire la suite sur Causeur

  • JAMAIS DEUX SANS TROIS ?

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    Le bloc notes de Jean-Claude Rolinat

    Après la scission de Bruno Mégret et de ses partisans en décembre 1998, le départ de Carl Lang et de ses amis en janvier 2011 au congrès de Tours du Front national, la fuite en fanfare de Florian Philippot, - attendue, espérée, redoutée ? -, est la troisième sortie d’un leader d’un certain poids. Même si, en interne, il était de plus en plus contesté par ses petits camarades. Lesquels, d’ailleurs, ont courageusement attendu qu’il soit à terre pour le piétiner sans vergogne.

    Marine Le Pen, en application du proverbe africain qui dit « qu’il ne peut y avoir deux crocodiles dans le même marigot », a tranché pour lui. Très affaiblie après sa pitoyable prestation télévisée d’entre les deux tours de l’élection présidentielle, elle ne pouvait plus couvrir les turpitudes politiques de son Vice-président qui pondait ses œufs dans le nid frontiste. Exit les Patriotes ! Gageons que, contrairement aux précédents départs de leaders de grande qualité comme Bruno Mégret et Carl Lang, celui de l’ex-numéro deux du FN n’entrainera pas les foules.

    Sa ligne, contrairement à celles du Mouvement national républicain (MNR), ou du Parti de la France (PDF), était illisible, une sorte de « macronisme » , ni gauche, ni droite, avec la mise en veilleuse des fondamentaux qui étaient jadis le cœur du nucléaire frontiste. Les choses seront-elles pour autant plus claires ?

    « Z’avez pas vu le Front ? »

    Ce parti descendait jadis dans la rue, pas seulement à l’occasion de la Sainte Jeanne d’Arc. Il y avait la fête des « Bleu-Blanc-Rouge » imaginée par Michel Collinot, une anti-fête de « l’Huma », populaire, joyeuse, fraternelle, nationale, idée magnifiquement reprise, dans un format plus modeste, par Roland Hélie avec sa réunion annuelle de Synthèse nationale. Il existait un hebdomadaire, « National-Hebdo » et un mensuel de qualité « Français d’Abord », qui véhiculaient les idées du parti. Jean-Yves Le Gallou avait imaginé et organisé à partir de notre base au Conseil régional d’Ile de France, de médiatiques actions d’agitprop. Où est tout cela ? Qu’avez-vous fait de votre héritage politique Madame Le Pen ? Où sont les militants dévoués ? Dans mon secteur du fin fond de la Seine et Marne, si les résultats électoraux sont tout de même au rendez-vous, ce n’est pas grâce au maillage du mouvement, ni à la présence de ses adhérents. Quant aux élus régionaux, cinq dans le 77, ils sont absents ! Ce Front national s’est progressivement transformé en parti de nantis, de notables qui siègent confortablement, à quelques exceptions près, dans les assemblées de la République, et au cirque bruxellois.

    La partitocratie, c’est fini !

    Jean-Marie Le Pen, toujours debout, a été la vigie, le guetteur, l’éveilleur de peuple comme auraient dit Jean Mabire ou Dominique Venner. Un formidable tribun capable de fédérer des énergies venues de tous les horizons de la droite nationale, sociale et populaire, des survivants de la deuxième guerre mondiale, comme des rescapés des combats pour l’Algérie française. D’autres, plus jeunes, sans passé idéologique ou militant, par pur patriotisme, sont venus rejoindre la cohorte de ceux qui se reconnaissent dans le slogan « la France et les Français d’abord ». Mais les temps changent et, parfois, le dicton qui dit  que « bon sang ne saurait mentir », peut-être infirmé ! Le signataire de ces lignes ne souhaite pas, quant à lui, servir une dynastie analogue à celle des Kim !

    Un péril suprême

    Les manières de faire de la politique changent. Les révolutions technologiques et celle d’Internet surtout, sont passées par là. Nous ne ferons pas triompher nos idées en restants isolés ou en nous cramponnant à quelques rêves irréalisables, ni en attendant bouche bée l’homme providentiel. Le péril suprême est connu : l’invasion, douce, sournoise ou violente, la colonisation et, à terme, le « grand remplacement », concept synthétisé par Renaud Camus. Les égos, les rivalités de personnes et les querelles subalternes, doivent s’effacer devant l’intérêt supérieur du peuple français et de ses frères européens. Demain, dans la tranchée, on ne se demandera pas si son camarade de combat croit au ciel ou pas, s’il est « souverainiste » ou « fédéraliste », s’il est « assimilationniste » ou « racialiste », s’il était pour Jean-Marie, Marine, Marion, Florian, Bruno ou Carl. Non, nous serons solidaires, côte à côte face au péril mortel qui menace de submerger des siècles de civilisation européenne. Des traditions emportées dans un maelstrom exotique, dans une soupe mondialiste indigeste. De Brest à l’Oural, sauver nos peuples, c’est la seule idée supérieure qui doit nous guider !

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  • LA SEULE VOIE D’AVENIR POUR L’EUROPE : UN AXE PARIS-BERLIN-MOSCOU

    Marc Rousset

    Notre ami Henri Temple, sur Boulevard Voltaire, vient se livrer à un véritable plaidoyer en faveur de l’Angleterre et nous conseille de nous éloigner de l’Allemagne. Il fait malheureusement fausse route ! La seule voie d’avenir possible pour la France, c’est bien au contraire un rapprochement avec l’Allemagne sans l’Angleterre pour constituer à l’Ouest, dans un premier temps, un bloc carolingien, qui devrait ensuite se rapprocher de la Russie, afin de constituer un axe Paris-Berlin-Moscou et la grande Europe de Brest à Vladivostok. En ce sens, le Brexit est un don et un cadeau du ciel pour la France !

    S’il est possible de critiquer de Gaulle pour la fin catastrophique de la guerre d’Algérie et pour ne pas avoir réussi à réconcilier les Français après 1945, ce que souhaitait à juste titre Saint-Exupéry, il faut reconnaître qu’en ce qui concerne l’Europe, il a vu juste ! De Gaulle avait fort bien compris la nécessité d’un rapprochement de la France avec l’Allemagne et la Russie lors de sa conférence de presse géniale et visionnaire, en pleine guerre froide, du 29 mars 1949 au palais d’Orsay : « Moi, je dis qu’il faut faire l’Europe avec pour base un accord entre Français et Allemands. Une fois l’Europe faite sur ces bases, alors on pourra essayer, une bonne fois pour toutes, de faire l’Europe tout entière avec la Russie aussi, dût-elle changer de régime. Voilà le programme de vrais Européens. Voilà le mien. »

    Le Brexit est une chance pour la France, ne serait-ce que pour la langue française et la possibilité de mettre fin à la domination de l’anglais à Bruxelles, problème que Pompidou avait perçu très clairement, avant même l’entrée de l’Angleterre dans le Marché commun. Pompidou avait exigé que les fonctionnaires britanniques à Bruxelles parlent français. La promesse fut tenue, puis, suite aux pressions de l’Amérique et à la lâcheté des élites françaises, elle fit place à l’unilinguisme anglo-américain.

    Henri Temple devrait relire Le Grand Échiquier de Zbigniew Brzeziński. Le rêve de l’Amérique et des néo-conservateurs américains, c’est de dominer le monde, par la force maritime, en s’appuyant sur les deux porte-avions que constituent le Japon et l’Angleterre et en faisant de l’Europe continentale le « Rimland », en réalité un protectorat grâce à l’OTAN, au « soft power » de l’anglo-américain, au droit-de-l’hommisme et à l’immigrationnisme qui nous font perdre notre identité européenne, nous noient dans le monde marchand anglo-saxon.
     
    Tous les grands projets européens, à ce jour, sont d’origine franco-allemande (Ariane, Airbus, CECA, Euratom, l’euro, etc.). Pas un seul n’est d’origine britannique. Churchill disait déjà qu’entre l’Europe et le grand large, il choisirait toujours le grand large. Les Britanniques, une fois à Bruxelles, ont tout fait pour torpiller l’Union européenne de l’intérieur, pour favoriser le libre-échange, pour procéder à l’élargissement suicidaire avant un approfondissement, pour faire entrer la Turquie, pour empêcher que l’Europe des armements n’avance. Réjouissons-nous, au contraire, que le fusil français soit fabriqué en Allemagne plutôt qu’en Chine et espérons que, demain, l’Allemagne nous achète des Rafale !

    Notre ami nous parle des trois derniers conflits entre la France et l’Allemagne ! Il oublie que, depuis la guerre de Cent Ans, l’Angleterre a été l’ennemi héréditaire de la France et a tout fait pour diviser le continent européen, pour que le Marché commun ne voie pas le jour. André Siegfried disait que l’Angleterre est une île entourée d’eau de toutes parts. N’oublions pas, enfin, l’Empire carolingien et sa disparition par le traité de Verdun en 843.

    L’avenir de l’Europe est à l’est, pas en Angleterre ! L’Europe doit se considérer comme l’Hinterland de la Russie face à la Chine pour garder le contrôle de la Sibérie, plus grande que les États-Unis ! En Sibérie, en Asie centrale, l’Européen, c’est le Russe ! Mais, sans un premier rapprochement indispensable entre la France et l’Allemagne, le monde européen se condamnerait à un suicide civilisationnel.

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