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  • L’Amérique n’a pas de plan B pour l’Ukraine, si ce n’est plus de guerre

    Le week-end dernier, quelques dizaines d’anciens membres du cabinet, d’officiers supérieurs, d’universitaires et d’analystes de groupes de réflexion se sont réunis pour évaluer la situation militaire mondiale.

    Je peux vous dire que je n’ai pas ressenti une telle peur depuis l’automne 1983, lorsque j’étais chercheur contractuel junior et que je faisais des petits boulots pour Norman A. Bailey, alors assistant spécial du président, au Conseil de sécurité nationale. C’était l’apogée de la guerre froide et l’exercice militaire trop réaliste Able Archer 83 avait failli déclencher une guerre nucléaire.

    Aujourd’hui, l’establishment de la politique étrangère américaine a mis en jeu sa crédibilité en humiliant la Russie en repoussant les frontières de l’OTAN à quelques centaines de kilomètres de Moscou, tout en cherchant à écraser l’économie moscovite par des sanctions.

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  • Le temps est venu de ne plus craindre d’être « réac »

    Bonne nouvelle : ici et là, des Français se rebiffent. Ils deviennent réactionnaires. Un effet de masse est prévisible. Il suffit de constater l’affolement des censeurs, gardiens de la pensée immobile, pour s’en persuader. Partout, l’exaspération populaire se libère des interdits idéologiques qui empêchent de décrire les réalités et d’avancer dans les réformes. Certes, « réactionnaire » est un mot empli d’une poussière passéiste. Pour cette raison, il est récusé par les partis de droite, qui veulent pourtant rompre avec les « Trente calamiteuses ». C’est à peine si ces mouvements osent se définir conservateurs, et encore moins nostalgiques. Le terme mériterait pourtant d’être brandi, au sens où l’entendait Marc Fumaroli « Une aptitude à résister au conformisme du temps ». 

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  • Élections européennes : à défaut de Souverain, votons souverainiste !

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    Les élections européennes sont pour tous les Français soucieux de l’intérêt national une occasion, certes incomplète et imparfaite, d’infléchir le projet européen. Ce projet – la suppression des souverainetés nationales au profit d’une entité supranationale fondée sur les principes de libre circulation des biens, des personnes, des capitaux et des marchandises –, que nous dénonçons depuis son origine, est non seulement une aberration en soi, mais elle a, de plus, largement fait la preuve de son caractère inutile, voire néfaste, notamment en matière d’économie, d’agriculture ou d’immigration.

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  • Le Nouveau Passé-Présent : Le pouvoir au féminin

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    Dans toute l’Europe, du Moyen-Age à l’époque moderne, des femmes furent au pouvoir, à la tête de royaumes ou d’empires puissants. À l’exception certes du royaume de France, où empêchées par une loi salique, exhumée, non pour des raisons de misogynie, mais plutôt pour de basses raisons de politique politicienne, les femmes ne pouvaient accéder au trône. Pourtant, notre Histoire regorge aussi de femmes de pouvoir.  

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  • La propagande ukrainienne est reprise par nos médias

    Le site d’information en ligne Omerta reçoit Eric Denécé, le patron du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R) pour un état des lieux du conflit en Ukraine (30 minutes)

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  • Elon Musk défie l'organisme de surveillance en ligne de l'Australie concernant la suppression de contenus lié à l'attaque au couteau d'un évêque à Sydney-Ouest

    Elon Musk défie l'organisme de surveillance en ligne de l'Australie concernant la suppression de contenus lié à l'attaque au couteau d'un évêque à Sydney-Ouest

    Elon Musk et son réseau social X défient les ordres de l'organisme de surveillance en ligne de l'Australie visant à supprimer du contenu lié à l'attaque présumée d'un évêque lundi soir à Sydney-Ouest. La commissaire à la sécurité en ligne a en effet émis un avis exigeant le retrait de publications dépeignant "une violence gratuite ou offensante".

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  • Derrière la révolte paysanne, le réveil d’une nation ?

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    Par Gérard Leclerc

    La France vit au diapason de ses paysans en colère. Voilà peut-être longtemps qu’elle ne s’est pas trouvée unanime dans le soutien d’une cause, il est vrai, vitale. On parle de souveraineté alimentaire en péril à juste raison. Qu’est-ce qu’une nation qui n’assume plus sa propre subsistance et dont la paysannerie se trouve réduite à peau de chagrin, comme si elle n’était plus qu’un appendice résiduel d’un pays dominé par ses métropoles urbaines ? Eh bien, non ! La révolte unanime de nos campagnes est en train de réveiller une nation qui redécouvre qu’il n’est pas de pays sans paysans, ces gardiens de notre espace et de nos paysages.

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  • Attal « obsédé » par les musulmans : Cyrielle Chatelain et le refrain de l’islamophobie

    © Capture écran CNEWS
    © Capture écran CNEWS
    Cyrielle Chatelain, députée EELV de la 2e circonscription de l'Isère, est aussi la seule présidente du groupe de son parti à l'Assemblée, depuis la mise à l'écart de Julien Bayou - pour les raisons que l'on sait. Et visiblement, à l'heure où la NUPES tangue, tiraillée entre le canal Mélenchon et la ligne Glucksmann, elle tient à réaffirmer son allégeance à LFI. C'est, en tout cas, ce que laisse penser sa sortie ce dimanche, sur Radio J, contre le discours de Gabriel Attal sur l’« entrisme islamiste » à l’école, jeudi dernier. Le Premier ministre avait en particulier dénoncé ceux qui tentaient de faire pénétrer « les préceptes de la charia, notamment dans nos écoles ». Oui, les mots étaient forts, et assez étonnants de la part d'un ex-jeune socialiste, et on les aurait plutôt attendus dans la bouche d'un Bardella ou d'un Zemmour.

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  • Jean-Yves Camus à propos des manifs anti-Le Pen d’ avril 2002 : . «On n”a pas songé à l’époque à répondre à la montée du vote FN. On a seulement voulu crier au danger. F comme fasciste, N comme nazi… C’était le degré zéro de la réflexion politique !»

    Pour d’autres, c’est l’année 2015 qui constitue l’année charnière. Comme cette avocate rennaise à la retraite, qui préfère demeurer anonyme. Née dans une famille radicale-socialiste, elle a «bouffé du curé tous les dimanches» depuis son enfance et considère aujourd’hui encore que la laïcité est l’un des combats les plus importants à mener. Sa mère, très active au PS, l’initie à la vie citoyenne, l’emmène assister au dépouillement des votes. Le jour de l’élection de Mitterrand, mère et fille étaient allées à la mairie de Laval fêter la victoire… et ont vite rebroussé chemin, quand elles ont entendu chanter «L’Internationale» : c’était leur ligne rouge. En 2002, cette dame a voté Chevènement au premier tour. L’affiche du second tour lui fait un choc : «mes parents ont connu la Seconde Guerre mondiale, ça a réactivé cette idée dans notre esprit». Elle manifeste contre le FN, vote Chirac à contrecœur.

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