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Contre le mariage homosexuel !
La mobilisation continue.
Nous devons être plus de 4, 5 millions à signer cette demande, pour obtenir un vrai RÉFÉRENDUM !
Le gouvernement annonce que la loi permettant aux personnes de même sexe de se marier, sera votée début 2013.
> > Certains sont contre, d'autres pour. Mais combien exactement ?
> > Le gouvernement affirme que "l'opinion y est majoritairement favorable" mais ne s'appuie sur aucune étude, aucun sondage. Comment savoir si comme le gouvernement, vous pensez que l'opinion est effectivement favorable, alors pourquoi pas un référendum ?
> > Si au contraire, vous ne voulez pas de cette loi, alors le référendum est l'unique chance de faire entendre votre voix, l'unique chance de faire barrage à la proposition de loi.
> Dans tous les cas, donc, signez la demande de référendum populaire, prévu par l'article 11 de la constitution, en cliquant sur :http://www.referendum-officiel.fr/
> > 10% du corps électoral (soit 4,5 millions de personnes) doivent signer cette demande. Ce sera difficile, mais on peut y arriver si nous nous mobilisons tous en signant la demande et en faisant suivre ce mail...
Merci de penser à envoyer à vos contacts en utilisant le champ Cci -
Pire qu'une “FEMEN” ! Une militante anti-avortement arrêtée aux Etats-Unis
Une agression d'une rare violence a abouti, le 9 janvier à Huntsville, Alabama, à l'arrestation d'une femme qui prétendait exercer des pressions morales et psychologiques sur des femmes qui allaient pacifiquement utiliser les services de la clinique d'avortements de la ville. On peine à imaginer les conséquences graves de son geste sur la santé physique et mentale des clientes de la cliniques si elles avaient été directement victimes de cette attaque ; en l'occurrence, elle a frappé une manifestante pour le droit à l'avortement.Joyce Fecteau, 75 ans, s'était postée devant la clinique pour prier le 22 décembre dernier, en compagnie d'autres activistes. Non seulement elle était entièrement habillée, mais elle avait en outre la tête couverte et elle avait même omis d'expliquer son geste en criant des slogans, préférant un silence nécessairement coupable et méprisant et la récitation de prières. Dans un débordement de haine l'activiste a répandu de l'eau bénite sur le trottoir.
(C'est dire l'agressivité de son geste, que l'on comparera à son détriment avec la manifestation « rigolote » des FEMEN à Paris contre une cortège anti-mariage gay. Les FEMEN, elles, avaient choisi de venir ensemble, témoignant d'un mouvement citoyen partagé, la poitrine dénudée pour marquer leur vulnérabilité, des inscriptions sur le corps pour rendre leur geste intelligible et des extincteurs à la main dont elles avaient aspergé de nombreuses personnes, y compris des enfants en poussette, en hurlant leur mal-être et leur désapprobation.)Par la suite Lisa Cox, qui à ce moment-là participait à une manifestation pro-avortement devant la clinique, a indiqué que Fecteau lui avait envoyé une « substance inconnue » dans la figure. « Cela aurait pu être de l'ammoniaque ou de la javel », a-t-elle déclaré en déposant plainte. C'était pire. C'était de l'eau bénite.Le 9 janvier, la police est venue identifier Joyce Fecteau qui était une nouvelle fois en train de prier, et elle a été promptement embarquée pour être dans la foulée inculpée du délit d'« harcèlement ». On peut voir comment elle a résisté aux forces de l'ordre vers la minute 5 de la vidéo mise en ligne notamment ici.
Elle devait expliquer son geste par la suite en indiquant qu'elle avait été incommodée par l'odeur des substances brûlées par les manifestantes pro-avortement et que son médecin lui avait recommandé d'éviter d'inspirer les fumées dégagées, car elles la rendent malade. C'est pourquoi elle était venue armée d'un brumisateur permettant de répandre un peu d'eau – bénite en l'occurrence – pour protéger son visage. « Je ne peux pas dire si un peu de cette eau a été portée par le vent sur le visage de cette dame », a-t-elle déclaré à la presse.
L'organisatrice de la manifestation pro-avortement, Pamela Watters, a indiqué qu'elle pensait l'agression sur Mme Cox délibérée. Ce que son groupe faisait brûler, a-t-elle précisé, c'était un fagot de sauge et d'autres herbes séchées volontiers utilisés dans les rituels New Age, païens ou chamanes. Tout autre chose que les gouttes d'eau de Fecteau, témoins de l'obscurantisme et de la superstition de cette dernière.
Joyce Fecteau n'en est pas à son premier méfait. Cette mère de sept enfants, catholique bien entendu, a passé sa vie à apporter de l'aide matérielle et un soutien de compassion aux femmes tentées d'avorter pour les aider à choisir la vie. Kelly Manley, de Huntsville Right to Life, est même prêt à témoigner qu'elle a contribué à sauver des centaines de bébés et autant de femmes de la douleur de l'avortement, et qu'il n'est pas rare de voir l'une des femmes qu'elle a ainsi aidées venir la remercier avec émotion en la retrouvant lors d'une de ses fréquentes stations devant la clinique d'avortement.
Une telle obstination mérite certainement la mobilisation accrue des forces de l'ordre.
Cela dit, si vous n'êtes pas d'accord, sachez qu'une manifestation de soutien à Mme Fecteau se tiendra lors de son passage devant le juge, le 21 février prochain. Ai-je besoin de préciser qu'elle sera pacifique ? Alors si vous passez par là… -
La bonne Mémoire de Marion
Le Front National prend l’Histoire de France dans son entier, ses pages sombres comme ses pages lumineuses. Jean-Marie Le Pen, Marine, Bruno Gollnisch, ses dirigeants l’ont expliqué et répété à de nombreuses reprises. Au discours de Valmy prononcé en 2007 par l’actuel président d’honneur du FN et célébrant cette bataille symbole de la Révolution en arme, faisait écho quelques mois auparavant l’hommage rendu par le Menhir aux Vendéens « victimes du génocide révolutionnaire, aux hautes figures de la chouannerie, les Charette, La Rochejaquelein ou Lescure », « aux étendards éternels de la vieille France catholique et royale… »
Une Révolution française qui fut aussi un drame pour notre pays avec sa fureur destructrice entraînant la perte de joyaux inestimables de notre patrimoine, les meurtres, les exécutions de masse de 90 000 Français dont des milliers de prêtres, une immense majorité d’ouvriers et d’artisans qui ont été guillotinés.
Sans oublier bien sûr les 200 000 victimes civiles de l’épuration ethnique des Colonnes infernales républicaines, paysans vendéens et bretons , hommes, femmes et enfants exterminés. Comme le proclamait fièrement à l’époque le bourreau du peuple vendéen, le général Westerman : « il n’y a plus de Vendée, elle est morte sous notre sabre, libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer ».
Bruno Gollnisch se félicite donc que Marion Maréchal-Le Pen, qui fait de nouveau pleinement honneur au mandat que lui ont confié ses électeurs, et au nom d’un Devoir de Mémoire bien légitime, même s’il est hélas trop souvent mis à toutes les (mauvaises) sauces, ait déposé une proposition de loi demandant « la reconnaissance du génocide vendéen de 1793-1794 ». Celle-ci a été enregistrée à la présidence de l’Assemblée nationale mercredi.
Il est heureux que plusieurs députés aient cosigné ce texte. Non seulement Véronique Besse et Yannick Moreau, députés « non-inscrits » de droite, élus du département de Vendée, mais aussi les UMP Dominique Tian, Alain Leboeuf , Philippe Vitel, le chef de file de la Droite populaire Lionnel Luca et l’ancien secrétaire d’Etat aux Anciens combattants puis à l’Intérieur et aux Collectivités territoriales, Alain Marleix.
En février 2008, Marguerite Lussaud, candidate FN dans le canton de Bourgneuf dans le pays de Retz, avait souhaité que « la mémoire des enfants victimes du génocide vendéen de 1793-1794 soit honorée de la même manière dans les écoles des territoires concernés ». « La République doit désormais reconnaître ses crimes, elle qui n’est jamais en retrait pour reconnaître ceux des autres (shoah, génocide arménien, etc.) ». Les victimes de cette terrible guerre civile doivent être « réhabilitées, réintégrées dans la mémoire nationale » affirmait-elle.
Son vœu fut alors méprisé par les élus et les exécutifs de « droite ». Bruno Gollnisch le relevait lors d’un colloque de l’AEMN au Japon en 2010, les indignations des défenseurs des droits de l’homme et autres humanistes républicains sont souvent à géométrie variable : « Il y a les bons et les mauvais criminels de guerre».
« Les bons criminels de guerre, ceux-là qui sont pardonnés, sont les vainqueurs. C’est ceux qui ont bombardé et fait éclater sous des chaleurs de trois mille degrés les femmes, les vieillards, les enfants, de Hiroshima, de Nagasaki, de Dresde ou d’ailleurs. Ca, ce sont les bons. Et puis il y a les mauvais, qui sont dans le camp des vaincus. »
Le Front National lui, se situe résolument dans le camp de la liberté et de la vérité. Dans tous les domaines.
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Mali-Algérie : point de situation et éléments de réflexion
Analyse de Bernard Lugan - 17 janvier 2012
L’intervention française au Mali conduit à quatre grandes réflexions :
1) Compte tenu des réalités frontalières, l’action de la France ne peut réussir que si l’Algérie la soutient.
Or, la prise d’otages d’In Amenas, site stratégique hautement protégé, montre soit qu’Alger ne contrôle pas son territoire, soit que les islamistes ont des complicités au plus haut niveau de l’appareil sécuritaire d’Etat. Dans les deux cas, les conséquences pour l’opération Serval sont de la plus haute importance.
2) Nous payons aujourd’hui au prix fort la politique de désengagement initiée sous Jacques Chirac puis amplifiée sous Nicolas Sarkozy à savoir, fermeture de bases et abandon de ces irremplaçables implantations qui étaient nos yeux et nos oreilles.
3) La place laissée libre par la France fut prise par les Etats-Unis qui investirent de gros moyens, notamment au Mali. Ignorant la tectonique ethno-raciale sahélienne, ils y formèrent des cadres qui désertèrent au mois de janvier 2012 et contre lesquels nos soldats sont aujourd’hui engagés.
4) Ceux qui ont lancé la guerre contre le colonel Kadhafi étaient des irresponsables et je n’ai cessé de le dire depuis le premier jour. Outre qu’ils ont provoqué une réaction déstabilisatrice en chaîne, ils ont armé les jihadistes. Il faut en effet savoir que certaines des armes aujourd’hui utilisées contre nos soldats proviennent de nos propres arsenaux et qu’elles furent généreusement parachutées aux « démocrates » libyens chers à BHL.
Ceci étant, quelle est la réalité de la situation ?
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Argentine : Ces vieux démons qui hantent le pays
Décembre 2001. Buenos Aires se déclare en faillite sur près de 100 milliards de dollars. Onze ans après, l’Argentine continue d’en payer le prix. Banni des marchés financiers mondiaux, harcelé devant les tribunaux, le pays est de plus en plus isolé sur la scène internationale.
Par Isabelle Couet |
Lorsque le « Libertad » pénètre dans les eaux ghanéennes en ce jour d’octobre 2012, son destin est scellé. Le majestueux trois-mâts argentin, avec à son bord 300 marins, a renoncé à accoster au Nigeria par crainte des pirates. Mais dans le port de Tema c’est un autre adversaire qui l’attend :
Elliott, le fonds d’investissement du milliardaire américain Paul Singer. On lui prête le nom de fonds « vautour » car, tel un charognard attiré par l’odeur du sang, il rôde autour des États et des entreprises au bord de la faillite.
L’ennemi juré de Buenos Aires a suivi la frégate et obtenu l’accord d’un tribunal du Ghana pour la saisir. Coutumier de ces opérations musclées, Elliott a déjà tenté de s’emparer des avoirs de la Banque centrale d’Argentine aux États-Unis, et se bat devant les tribunaux français pour mettre la main sur les redevances pétrolières de la filiale de Total opérant en Terre de feu et dans le bassin du Neuquén. Son but ? Imposer son chantage à l’État argentin, qui refuse de le rembourser, à la suite de la retentissante faillite de 2001, la plus importante de l’histoire jusqu’à celle de la Grèce en début d’année.
Dimanche, le Tribunal international du droit de la mer a ordonné la restitution du navire. L’affaire suit son cours mais l’incident du Ghana vient rappeler à l’Argentine que, en dehors de ses frontières, le danger est partout.
Pas vraiment une nouveauté pour un pays qui ne s’aventure plus sur les marchés de capitaux internationaux depuis onze ans, par peur d’une saisie sur ses titres de créance.
Depuis la crise de 2001, plus de 800 poursuites ont été engagées à l’étranger et d’innombrables procès instruits sur le sol argentin. Cette année, les événements ont pris une tournure funeste.
Le 26 octobre, l’impensable s’est en effet produit.
La cour d’appel des États-Unis a sommé Buenos Aires de rembourser Elliott et Aurelius, un autre fonds spéculatif qui achète des actifs dont la valeur de marché a fondu. Ces deux impitoyables créanciers détiennent des emprunts argentins en droit de New York, qui ont été émis avant les opérations de restructuration de dette de 2005 et 2010, auxquelles ils n’ont pas participé.
La justice américaine exige qu’ils soient remboursés pleinement, chaque fois que Buenos Aires honore ses paiements à l’égard des prêteurs qui ont, eux, accepté de faire des sacrifices. La somme en jeu s’élève à 1,33 milliard de dollars. Un montant trop faible pour mettre le pays à genou, mais qui a pourtant failli provoquer un défaut de paiement le 15 décembre, si l’Argentine n’avait finalement bénéficié d’un sursis. Car, pour respecter le principe d’égalité entre ses créanciers, Buenos Aires risquait tout simplement de stopper tous ses remboursements. Une menace prise au sérieux par les agences de notation. L’intrépide Cristina Kirchner n’a-t-elle pas juré qu’elle ne verserait jamais rien aux fonds « vautours » ?
« Aussi longtemps que je serai présidente, ils pourront garder la frégate mais personne ne portera atteinte à la liberté, à la souveraineté et à la dignité de ce pays »,
a déclaré avec emphase la veuve de l’ancien président Nestor Kirchner. Les plus radicaux qualifient de « crimes contre l’humanité » les agissements des fonds. Dans le camp adverse, on invoque plus prosaïquement le respect des contrats. Argument qu’a retenu la justice américaine. Le défaut n’a pas eu lieu, mais la bataille continue. Dans ce combat homérique, l’ancien élève modèle de l’Amérique latine s’est choisi un puissant allié : le cabinet américain Cleary Gottlieb, qui s’est forgé une noble réputation en prenant la défense des États en délicatesse avec leurs créanciers.
Ses brillants avocats, qui ont aussi œuvré à la restructuration de la dette grecque, ont influencé le droit de la dette souveraine des dernières décennies. Le cabinet épaule l’Argentine depuis le début, ce qui lui assure une confortable rente de plusieurs dizaines de millions de dollars par an, estiment des spécialistes. Mais la cuisante défaite du 26 octobre a fissuré l’idylle. Des députés argentins militent pour répudier tous les contrats avec Cleary Gottlieb.
Malmené par les tribunaux américains, cible de plaintes devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi) – l’Argentine est citée dans 14 % des affaires en cours, impliquant entre autres EDF, Suez, Vivendi et Total – le pays est aussi de plus en plus isolé sur le plan diplomatique. La nationalisation de YPF, la filiale de la compagnie pétrolière espagnole Repsol, en mai dernier, a choqué le monde entier. Ce n’est pas un hasard si, peu de temps après, l’Union européenne a saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) au sujet des restrictions imposées par Buenos Aires sur les importations.
La crispation est telle que récemment, l’Espagne, les États-Unis mais aussi l’Allemagne ont voté contre l’octroi d’un prêt de 60 millions de dollars de la Banque interaméricaine de développement en faveur de l’Argentine. Le prêt a quand même pu être accordé, mais la fronde a blessé l’ardente « Reina ». « Ils s’obstinent à nous punir parce que nous sommes le mauvais exemple d’un pays qui se construit et se lève sans la tutelle de quiconque », a réagi la présidente. Plus grave, le Trésor américain menace désormais de s’opposer à l’extension des crédits de la Banque mondiale, considérant que l’Argentine ne fait pas « son devoir vis-à-vis des créanciers et ne collabore pas avec les institutions internationales ».
La France, elle, brille par son silence. La présence de plusieurs fleurons tricolores en Argentine, comme Renault, Total, Carrefour, ou Saint-Gobain, explique sans doute la réticence de Paris à hausser le ton, en dépit des promesses non tenues, comme le projet de TGV d’Alstom. A y regarder de plus près, l’attitude de la France est néanmoins ambiguë. Plusieurs groupes hexagonaux, à l’instar de BNP Paribas, se sont dressés contre Buenos Aires à la suite de la faillite de 2001 et n’ont rendu les armes qu’en 2010, lors de la deuxième opération d’effacement de dette.
Quant au Club de Paris, cette association des pays créanciers les plus riches, présidée par le directeur du Trésor français, il n’a toujours pas renoncé à se faire rembourser son prêt d’environ 8 milliards d’euros. Les annonces de renégociation se succèdent depuis des années, mais les statuts du Club de Paris l’empêchent de procéder à un abandon de créances sans une intervention du Fonds monétaire international (FMI). Ce que Buenos Aires refuse catégoriquement. Car, entre le FMI et son ancien favori, les relations sont glaciales. La rupture remonte à 2001, mais les motifs de querelle sont sans fin. Dernier en date : les statistiques officielles.
Le FMI a tapé du poing pour obtenir des chiffres d’inflation réalistes. « [L'Argentine] a un carton jaune et a trois mois pour éviter le carton rouge », a asséné Christine Lagarde, la directrice du Fonds, en septembre. Piquée au vif, la présidente argentine a eu ce trait mordant : « Nous ne sommes pas une équipe de football. Nous sommes une nation souveraine. Et la crise économique n’est pas un jeu[…]. Quant à parler de sport, il est clair que le président de la Fifa conduit sa mission de bien meilleure manière que les principaux dirigeants du FMI. » Le pays, dont l’orgueil a toujours irrité ses voisins, a-t-il les moyens de faire le vide autour de lui ? L’Argentine, qui a sombré dans la crise à la suite de deux chocs successifs à la fin des années 1990 – la crise russe et la dévaluation du réal brésilien -, avait un temps réussi à redresser la barre.
Mais cette époque est révolue. Le modèle de croissance qui prévalait jusqu’en 2005-2007 s’est essoufflé. Plus de marges budgétaires, une banque centrale pillée par l’État, une inflation qui s’envole au-dessus de 20 % (contre 10 % selon les données officielles), érodant la compétitivité du pays et étouffant le peuple, encore traumatisé par le « corralito » (le gel des retraits bancaires)… « L’économie a fortement décéléré en 2012 en raison de l’interventionnisme de l’État […]. Les récentes manifestations montrent que la population est mécontente à plusieurs titres : l’inflation élevée, les contrôles des changes très durs, des infrastructures qui se délitent et la corruption », pointe Fitch. Dans ce contexte, les entreprises souffrent d’un accès difficile aux capitaux. « L’Argentine a de grandes ambitions dans le secteur de l’énergie, mais elle ne peut pas s’autofinancer ; il faut qu’elle change d’attitude pour attirer des flux d’investissement », tranche un observateur.
Onze ans après sa faillite, l’option que proposait l’Argentine, en s’émancipant du joug du FMI, ne fait plus rêver. La Grèce, dont les Européens redoutaient qu’elle ne suive l’exemple argentin, a choisi une autre voie. Athènes n’avait de toute façon pas les atouts du pays d’Amérique latine, notamment ses richesses naturelles. Une dévaluation consécutive à une sortie de l’euro – comparable à la fin du régime de taux de change fixe entre le peso argentin et le billet vert – aurait été une catastrophe pour son économie, même en établissant des contrôles de capitaux.
Quant à l’effacement de dette, il a été savamment pensé pour éviter les écueils argentins. Les avocats-conseils ont cette fois étroitement serré les mailles du filet afin que des hordes de créanciers n’échappent pas à la restructuration. « Le cas argentin illustre comment tout faire de travers. Une décennie plus tard, le pays n’a toujours pas pu revenir sur les marchés internationaux et est plongé dans le pire imbroglio juridique qu’un Etat ait connu, confie Mitu Gulati, éminent spécialiste de la dette souveraine. Par contraste, la Grèce a sans doute procédé à la restructuration de dette la plus brutale de l’histoire et s’en est sortie relativement indemne. »
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[Paris] Hommage à Louis XVI en présence de Mgr le Comte de Paris
PARIS – Lundi 21 janvier, 12 h 15, église Saint-Germain-l’Auxerrois, messe célébrée à la demande de l’Œillet Blanc par le révérendissime père-abbé de Kergonan, Dom Piron, en présence de Mgr le comte de Paris, duc de France, et des princes de la maison de France.
o ALPES-MARITIMES – Nice, 27 janvier, 10 heures, chapelle de la l’archiconfrérie de la Très-Sainte-Trinité, 1 rue du Saint-Suaire.
o ARIÈGE – Saint-Paul-de-Jarrat, lundi 21 janvier, 18 heures, église paroissiale.
o BAS-RHIN – Strasbourg, samedi 19 janvier, 16 h 30, cathédrale Notre-Dame.
o BOUCHES-DU RHÔNE – Marseille, lundi 21 janvier, 18 h 30, église Saint-Pie X, 44 rue Tapis Vert, 1er
o BOUCHES-DU RHÔNE – Marseille, lundi 21 janvier, 19 heures, basilique du Sacré-Cœur, 81 avenue du Prado, 8e, messe célébrée par Mgr Jean-Pierre Ellul, avec chants grégoriens, orgues et chorale.
o CALVADOS – Caen, lundi 21 janvier, 18 h 30, chapelle Saint-Pie X.
o CHARENTE – Roullet-Saint-Estèphe, lundi 21 janvier, 18 h 30, église de Roullet.
o CORRÈZE - Brive, dimanche 20 janvier, 10 h 30, église du Christ-Roi, rue d’Espagnac.
o CÔTE-D’OR – Fontaines-les-Dijon, samedi 19 janvier, 11 heures, basilique Saint-Bernard, rite extraordinaire,
o DORDOGNE – Périgueux, dimanche 20 janvier, 16 heures, église Notre-Dame-de-Toutes-Grâces, 19 rue du 34e Régiment d’Artillerie.
o EURE - Le Planquay, 19 janvier, 11 heures, église du Planquay.
o GARD – Nîmes, samedi 26 janvier, 11 heures, église Sainte-Perpétue, messe suivie d’un déjeuner à 12 heures à la brasserie Le Place, sur l’Esplanade (angle rue Régale), à l’issue duquel François-Marin Fleutot évoquera « Clovis et les origines de la monarchie » (20 euros, inscription au 06 83 71 67 70).
o GIRONDE – Bordeaux, lundi 21 janvier, 19 heures, église Saint-Bruno (tramway ligne A).
o HAUT-RHIN – Mulhouse, lundi 21 janvier, 19 h 30, église Saint-Étienne.
o HAUTE-LOIRE – Ceyssac, 21 janvier, 18 h 30, église paroissiale.
o HAUTE-VIENNE – Limoges, lundi 21 janvier, 11 h 15, église Saint-Michel-des-Lions, messe suivie d’un déjeuner (inscription auprès d’Hervé Riou au 05 55 34 57 64).
o HÉRAULT – Béziers, lundi 21 janvier, 18 heures, église des Pénitents, rue du 4 Septembre.
o HÉRAULT – Montpellier, lundi 21 janvier, 18 heures, chapelle des Pénitents bleus, rue des Étuves.
o HÉRAULT – Fabrègues, lundi 21 janvier, 18 h 30, prieuré Saint-François de Sales, 1 rue Neuve des Horts.
o ISÈRE - Grenoble, 21 janvier, 18 heures, collégiale Saint-André.
o LOIRE – Saint-Étienne, lundi 21 janvier, 19 heures, chapelle Saint-Bernard.
o LOIRE-ATLANTIQUE – Nantes, dimanche 20 janvier, 12 h 30, dépôt de gerbe en hommage à Louis XVI et aux victimes de la Révolution ; 13 h 15, déjeuner à la Taverne du Château, 23 allée du commandant Charcot (23 euros, inscription par courriel à urbvm@hotmail.fr) ; 15 heures, conférence de Gérard Bedel, « Louis XVI ou la tragédie de la vertu » (2 euros pour ceux qui ne déjeunent pas sur place).
o MAINE-ET-LOIRE – Chemillé, 27 janvier, 10 h 30, chapelle Saint-Joseph, 14 rue du Presbytère.
o MEURTHE-ET-MOSELLE – Nancy, dimanche 20 janvier, 9 h 25, église Saint-Pierre, avenue du maréchal de Lattre de Tassigny, messe suivie d’un déjeuner à 12 heures conclu par la galette traditionnelle, restaurant Chez Maître Marcel, au coin des rues Raymond Poincaré et de l’Armée Patton, (inscription au 06 19 19 10 69).
o NORD – Lille, lundi 21 janvier, 19 heures, chapelle Notre-Dame-de-la-Treille, 26 rue d’Angleterre.
o OISE – Belloy, dimanche 20 janvier, 11 heures, église paroissiale.
o PARIS – Dimanche 20 janvier, marche aux flambeaux, départ à 18 heures (voir p. 15).
o PARIS – Paris, lundi 21 janvier, 18 heures, église Saint-Nicolas du Chardonnet.
o PYRÉNÉES-ATLANTIQUES - Bayonne, mardi 22 janvier, 18 h 30, cathédrale de Bayonne, messe célébrée par Mgr Aillet, évêque de Bayonne, suivie d’un dîner à 19 h 45 au restaurant Le Cheval Blanc, 68 rue Bourgneuf, en présence de Mgr Aillet (25 euros).
o PYRÉNÉES-ORIENTALES – Perpignan, lundi 21 janvier, 18 h 30, prieuré du Christ-Roi, 113 avenue du maréchal Joffre.
o RHONE - Lyon, lundi 21 janvier, 18 h 30, église Saint-Denis de la Croix-Rousse, messe suivie d’une galette des rois (voir p. 15).
o SARTHE – Louailles, samedi 19 janvier, 11 heures, église paroissiale, messe suivie d’un déjeuner-débat à 12 h 30, salle polyvalente de Vion, animé par Christian Franchet d’Espèrey, sur « Louis XV, une politique étrangère française, une leçon pour le temps présent ».
o SEINE-ET-MARNE - Fontainebleau, lundi 21 janvier, 18 h 45, église du Carmel, 6 bis boulevard du général Leclerc (Fraternité Saint-Pierre).
o SEINE-MARITIME – Dieppe, lundi 21 janvier, 9 h 30, église Saint Jacques.
o SEINE-SAINT-DENIS - Saint-Denis, lundi 21 janvier, 12 heures, basilique Saint-Denis ;
o SOMME – Amiens, dimanche 20 janvier, 10 h 30, chapelle, 195 rue Léon Dupontreué.
o VAR – Toulon, lundi 21 janvier, 18 h 30, église Saint-François de Paule, messe célébrée par Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon.
o VAR – Toulon, 18 h 30, église Sainte-Philomene, 125 boulevard Grignan, Le Mourillon.
o VENDÉE - La Gaubretière, lundi 21 janvier 10 h 30, chapelle de Ramberge.
o BELGIQUE – Rixensart, lundi 21 janvier, 11 heures, château.
o BELGIQUE – Bruxelles, lundi 21 janvier, 19 heures, église conventuelle du couvent Sainte-Anne, avenue Léopold Wiener, 26 B.
Merci pour La Faute à Rousseau pour la recension des messes pour Louix XVI
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Dérisoire lavage de cerveaux
L’intensité du lavage de cerveau sur les ondes traduit toujours le degré de panique des « élites » médiatiques. Sur le « mariage pour tous », rien ne nous aura été épargné : sur Europe 1 vendredi à 7 heures un conseiller municipal parisien vociférant contre Frigide Barjot dont la réponse, inaudible, se perdait dans le brouhaha, puis un prêtre catholique, interviewé pendant dix minutes pour expliquer son engagement en faveur de la réforme. Le soir au 20 heures de TF1, en guise d’illustration du contexte de la manifestation de dimanche, un reportage de dix minutes consacré à la détresse d’adolescents victimes de l’homophobie et de l’intolérance de leurs parents. Samedi soir, l’égérie du mouvement jetée seule dans l’arène de « On n’est pas couché », lynchée par trois contradicteurs furieux et un public bruyamment hostile. Le compte rendu de la manifestation parisienne sur FR3 régional, était de la même veine: reportage centré sur les quelques extrémistes présents, longue interview d’une passante ulcérée. Dans l’ensemble pourtant, le bilan d’un mouvement avant rassemblé 800000 personne semble avoir imposé un net changement de ton aux journaux de 20 heures de dimanche sur TF1 et France 2 qui ne pouvaient que prendre acte du succès des organisateurs.
Une précision quand même : l’argument du Garde des Sceaux selon lequel la question du mariage homosexuel ne se prête pas juridiquement au référendum semble contestable : l’article 11 prévoit bien la possibilité d’organiser un référendum relatif à une question « sociale » et on ne voit pas ce qui s’opposerait à un choix du chef de l’Etat d’organiser une consultation nationale sur un tel sujet qui concerne la vie quotidienne de tous les Français. Alors, pourquoi cette solution, somme toute logique, est-elle écartée par le gouvernement ? La vérité, c’est que le spectre obsédant du référendum de mai 2005 sur la Constitution européenne, gagné par le non avec 54% des voix, domine les esprits: dans les mois qui avaient précédé le scrutin, plus le couvercle de la pensée unique se rabattait sur la presse, les radios et les télévisions, plus le « non » montait dans les sondages. Un phénomène analogue est en cours, notamment sur la question du droit à l’adoption et à la PMA, si l’on en juge par la courbe des enquêtes d’opinion. La pensée unique, quand elle atteint un tel niveau dans la manipulation, devient inopérante, contre-productive. Le sentiment d’être manipulés pousse les citoyens à rejeter le message qu’on veut leur imposer. Ils n’écoutent plus les ondes « officielles » et s’en remettent à tous les autres canaux d’information ou de réflexion en particulier Internet et leurs réseaux personnels. C’est ce que les élites médiatiques, qui pensent et répètent uniformément la même chose sur tous les sujets possibles, ne comprendront jamais. La mobilisation de la société civile autour « du droit de l’enfant à un père et une mère« , qui s’est cristallisée dans la manifestation du 13 janvier, a un caractère massif, venu des entrailles du pays. Imaginons un instant qu’un référendum associant mariage pour tous, droit à l’adoption et à la PMA ait lieu dans les 45 jours: le non l’emporterait probablement avec 54% des voix. Cela fait peu de doute au vu de l’évolution de la courbe des sondages. Telle est la vraie raison du refus de recourir au référendum.
Maxime TANDONNET http://maximetandonnet.wordpress.com
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Grand Orient de France : secte stalinienne
La religion de la République vient au secours des LGBT
Dans une position publiée sur son site (actuellement inaccessible), le Grand Orient de France s’indigne de la Manif pour Tous :
"Depuis la mise en œuvre concrète de cette promesse de campagne présidentielle, un vaste mouvement de contestation a été lancé par les religions monothéistes confondant à dessein le contrat de mariage régi par le Code civil, issu de lois votées par le Parlement de la République française, et l’organisation du mariage religieux au gré des croyances des pratiquants de tout culte. Cette situation française est étonnante quand on constate que ce même droit au mariage pour tous a été reconnu par de nombreux pays où l’Eglise catholique est influente, comme en Espagne ou au Portugal et où l’Eglise anglicane ne conteste pas la décision du Premier Ministre britannique de proposer la même évolution en Grande Bretagne. Devant la violence du débat qui s’instaure, le GODF en appelle à la sérénité et au respect des règles démocratiques dans le fonctionnement des services publics. Ainsi, aux responsables religieux qui s’érigent en conscience morale, il pourrait être rappelé quelques entorses à la légalité :
l’utilisation, à des fins de propagande, des émissions religieuses diffusées par le service public France Télévisions le dimanche matin et financées sur fonds publics, pour dénigrer en décembre 2012 le projet de loi déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale ;
le non respect de l’interdiction de propagande politique dans les lieux de culte affectataires au titre de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat (article 35) : sermons, remises de tracts appelant à des manifestations, diffusion de lettres ouvertes aux politiques... qui constituent autant de « discours prononcé » constituant un « provocation directe à résister à l’exécution des lois ou actes légaux de l’autorité publique » ou tendant à « soulever ou à armer une partie des citoyens contre les autres »
la violation de la loi Debré du 31 décembre 1959 sur les établissements sous contrat, par une utilisation abusive du « caractère propre » des établissements, dont les enseignants sont payés sur fonds publics. [...]"Le Grand Orient protège ses petits. Il est en effet de notoriété que cette loi a été conçue dans ses convents.
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Encore un scandale du côté de l’Union européenne : elle finance des mosquées turques, hors de son territoire !
Le député européen du Vlaams Belang Philip Claeys a découvert que l’Union européenne va donner de l’argent pour des mosquées turques située dans le Nord de Chypre, occupé par la Turquie.
En 1974, l’armée turque a envahi Chypre et occupé le Nord de l’île. Les Grecs en ont été chassés, des milliers d’entre eux ont été assassinés. Des centaines d’églises grecques orthodoxes et de monastères ont été détruits par les Turcs, pillés, brûlés et depuis lors négligés.
Depuis 2004, Chypre est membre de l’Union européenne, mais la Turquie poursuit l’occupation de la partie située au Nord. Les Turcs refusent d’entretenir les restes des églises orthodoxes situées dans leur zone.
Après une longue opposition des Turcs, la Commission européenne a maintenant décidé d’établir une liste de 11 monuments prioritaires au sein des deux communautés qui doivent recevoir de l’argent. Les Turcs ont placé, en tant que provocation, quatre mosquées sur la liste. Pas de problème pour l’Union européenne : elle s’engage à verser 4 millions d’euros et encore plus d’argent suivra.
Pour Philip Claeys, « l’Union européenne va donc payer aux occupants au profit de bâtiments qui sont le symbole de l’occupation. Pas étonnant que l’Union européenne ne soit prise au sérieux nulle part dans le monde. »
Source : Lionel Baland