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  • Pétition «irrecevable» contre le mariage gay déposée au CESE : Démission de Jean-François Bernardin

    Addendum 26/02 : Jean-François Bernardin démissionne du CESE

    L’ancien patron de l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie (ACFCI), Jean-François Bernardin, a annoncé, mardi 26 février, sa démission du Conseil économique, social et environnemental (Cese), après la décision de ce dernier de rendre irrecevable sur le fond la pétition des opposants au « mariage pour tous ».

    Il dénonce «un choix purement politique » du Conseil, alors qu’il s’agit de la «première pétition qui rassemble autant de monde dans notre pays».

    « On se ridiculise et on insulte les 700 000 pétitionnaires que l’on balaie d’un trait de plume, alors que l’on aurait pu au moins recevoir les représentants en séance plénière. Au-delà des opinions de chacun, il s’agit de la première pétition qui rassemble autant de monde dans notre pays », affirme-t-il.

    Au sein du Conseil économique et social, «il y avait autant de pour que de contre. Cela méritait un débat, estime Jean-François Bernardin. Le Cese est une excellente idée, mais son mode de fonctionnement est totalement dépassé. Avec de telles décisions, il se déconsidère. C’est pourquoi je préfère partir

    La Croix (Merci à Camulogenos)

    Addendum 22/02 : Jean-Paul Delevoye, président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), répondait aux questions de Romain Mazenod (RCF), Louis Daufresne (Radio Notre-Dame) et Mathieu Castagnet ( La Croix ).

    Les pétitionnaires nous ont apporté plus de 690 000 signatures. Il y a là un fait politique évident. […]Les arguments avancés disant que le Cese a un pouvoir suspensif sont faux. Aucun pouvoir n’est suspensif pour arrêter un processus parlementaire. […]La pétition demande que le Cese se prononce pour ou contre la loi. Constitutionnellement, c’est impossible. C’est donc irrecevable sur le fond. […]

    Nous ne pouvons pas intervenir sur le processus de la loi. Mais il y a aujourd’hui un sujet, au-delà même de la pétition, qui est celui des évolutions dans la société française de la configuration familiale, des modes de vie. Le 26 février, le bureau du Cese va donc analyser les conditions de recevabilité de la pétition, mais aussi des alternatives qu’il pourrait proposer pour intégrer cette expression politique qui nous a interpellés et à laquelle nous ne pouvons pas être insensibles.

    La Croix

    Demain, vendredi 15 février, 694 428 pétitions seront déposées, de manière officielle et solennelle, pour la saisine du Conseil économique, social et environnemental. Un huissier a validé l’ensemble des caisses au départ. 173 cartons contenant 40 liasses de 100 pétitions. Un dernier carton numéroté 174 avec 2428 pétitions …

    philippebrillault.fr

    Pétition pour le CESE

    Addendum 12/02 : A ce jour, mardi 12 février 2013, plus de 640 000 pétitions sont arrivées au Chesnay ! Depuis dix jours, 200 volontaires sont mobilisés pour ouvrir les enveloppes et faire le tri par région.

    « Nous avons décidé aujourd’hui de maintenir la pression en allant jusqu’au million de pétitions pour le 28 février. Nous ne lâcherons rien : #Objectif 1Million »

    philippebrillault.fr

    Addendum 11/02. Philippe Brillault, le maire du Chesnay, annonce que 552 000 pétitions ont été récoltées. Il en espère 600 000. La date de clôture des envois est fixée au 12 février. Le rendez-vous avec le CESE est pris pour vendredi 15 février à 9h00

    lamanifpourtous (Merci à Resistant)

    Signer cette pétition

    Depuis une loi constitutionnelle de 2008, les citoyens français ont la possibilité de saisir le Conseil Économique et Social et Environnemental (CESE), au Palais d’Iéna à Paris, qui est la troisième assemblée constitutionnelle de notre république et, aux dires mêmes de son président, M. J.-P. Delevoye, « le lieu peut-être unique où la culture du dialogue permet de n’exclure personne. »

    Saisi par 500 000 citoyens, le CESE, après avoir jugé la requête recevable, serait dans l’obligation constitutionelle de débattre en son sein sur ce projet de loi relative au mariage et à l’adoption par les personne de même sexe, afin de rendre un avis autorisé au Gouvernement et aux deux assemblées représentatives de notre pays. Il s’agit donc, tandis que nos institutions exécutives et représentatives sont tenues par une majorité favorable à l’imposition de ce projet, du dernier recours pour la vox populi et qui pourrait conduire à un référendum…

    Au terme d’une semaine, nous avons collecté plus de 200 000 pétitions, c’est bien, mais pas encore suffisant ! Il faut poursuivre la mobilisation ! Une chaine est en train de se constituer dans toute la France.

    C’est la raison pour laquelle, la date de clôture des envois fixée initialement au 5 février est prolongée jusqu’au 12 février.

    NOUS DEVONS NOUS MOBILISER MASSIVEMENT POUR RÉUSSIR CETTE OPÉRATION, EN RESPECTANT LES CONSIGNES SUIVANTES :
    Remplir scrupuleusement la pétition en mentionnant le nom, le prénom, la date de naissance et l’adresse complète
    Être français
    Mentionner le lieu de signature, date de signature et signature
    Avoir 18 ans et plus (…)

    Compte rendu complet du Salon Beige

    http://www.fdesouche.com

  • Vive les négationnistes… du réchauffement climatique !

    Un peu d’humour dans cet océan de bêtise climatique, mondial et tout particulièrement européen…

    Comme vous le savez, un redoutable virus, le delirium carbonum, a frappé les neurones d’un nombre impressionnant de personnes (en respectant toutefois la parité H-F), tout particulièrement à l’ONU, l’UNEP (Programme des Nations unies pour l’environnement), l’OMM (Organisation météorologique mondiale), l’UE, ainsi que les politiques, les médias et les écologistes radicaux. Seuls quelques irréductibles Gaulois (accompagnés de Belges, de Suisses et de Canadiens…) teigneux, gavés de potion magique, résistent encore et toujours à ce virus envahisseur.

    Ce virus génère des bouffées délirantes, dont la plus symptomatique est le mythe de la Planète Mère (Terra Mater) qu’il faut sauver des méchants humains (« Sauvons la Planète »).

    D’autres symptômes assez sérieux ont été relevés :
    – la conviction que le terrifiant CO2 anthropique a une action réchauffante non maîtrisable et que nous allons tous griller ou nous noyer sous l’eau des océans qui auront tout submergé (l’enchaînement de ces effets est encore en discussion dans les cénacles GIECquiens (1)) ;
    – la croyance aveugle dans les projections des modèles numériques du GIEC ;
    – la confiance totale accordée à cette étrange structure politico-scientifique (plus politique que scientifique) qu’est le GIEC ;
    – la perte totale de sens critique, qui fait croire que des hypothèses, répétées sans cesse par une propagande lyssenkiste, deviennent, comme par magie, des vérités gravées dans le marbre ;
    – les accusations de négationnisme pour les impies qui osent soulever des objections, fussent-elles pertinentes ;
    – le refus de prendre en compte les données d’observation qui ne sont pas conformes aux prévisions des modèles numérique (non mais alors, cette Nature, de quel droit ne se rallie-t-elle pas à nos modèles qui sont par essence parfaits ? Il va falloir la mettre au pas!).

    Ce virus fait fleurir, comme pâquerettes au printemps, une nuée de normes et de règlements contraignants, génère l’apologie et le développement d’un Renouvelable pourtant fort onéreux et intermittent (donc, selon la loi de Murphy(2), en plein match de rugby, au moment le plus palpitant, les caprices du vent vont couper notre alimentation en énergie électrique ?), tout cela aux frais du contribuable qui en subit, résigné, les conséquences pécuniaires.

    Il serait temps que soit enfin lancée une vaste campagne mondiale pour traiter et supprimer cette redoutable pandémie ! La source du virus, le GIEC, devrait être définitivement supprimée, et ses géniteurs, à savoir l’ONU, l’UNEP et l’OMM, devraient faire l’objet d’audits sévères afin de leur rendre — après mise à l’écart des Grand-Prêtres du Dogme du RCA (Réchauffement Climatique Anthropique), désintoxication et débureaucratisation — une virginité au-dessus de tout soupçon…

    Jean-Pierre Bardinet dans Boulevard Voltaire

    1.Le GIEC est le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. ↩
    2.La loi de Murphy fonctionne aussi pour le hockey, le football, le tennis, et même (God save the Queen !) le cricket, sport incompréhensible pour les continentaux, ainsi que le base-ball (tout aussi incompréhensible pour les Européens…). ↩

    http://fr.altermedia.info

  • 220 ans du Génocide Vendéen : Commémoration dimanche 3 mars à Bouffémont (Val d’Oise)

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    Plus d’info sur le site de France Action Jeunesse

     

  • Retraites : la réforme à reculons

    Le dernier rapport du Conseil d'Orientation des Retraites, publié en janvier, laisse craindre que la réforme systémique, programmée en 2013 par la loi Woerth, ne soit pas mise en train avant longtemps.
    Le dernier rapport du Conseil d'Orientation des Retraites (COR), publié le 22 janvier, laisse à penser que l'article 16 de la loi Woerth du 9 novembre 2010 portant sur la réforme des retraites restera lettre morte.
    Cet article prévoit notamment qu' « À compter du premier semestre 2013, le Comité de pilotage des régimes de retraite organise une réflexion nationale sur les objectifs et les caractéristiques d'une réforme systémique de la prise en charge collective du risque vieillesse. »
    En d'autres termes, la loi Woerth, qui nous avait été présentée par Nicolas Sarkozy et son gouvernement comme une réforme de grande ampleur, loin d'assurer le financement des retraites, a surtout reporté jusqu'après l'élection présidentielle de 2012 la réforme en profondeur du système. L'article 16 en précisait néanmoins les pistes de travail, en recherchant : premièrement, « les conditions d'une plus grande équité entre les régimes de retraite légalement obligatoires ». La loi prend donc acte des injustices flagrantes qui prévalent au sein du système français, notamment entre les régimes spéciaux (fonctions publiques, RATP, SNCF, industries électriques et gazières...) et les autres.
    Deuxièmement, « les conditions de mise en place d'un régime universel par points ou en comptes notionnels, dans le respect du principe de répartition au cœur du pacte social qui unit les générations » : une vaste blague, puisque les jeunes générations sont d'ores et déjà sacrifiées sur l'autel de la répartition.
    Troisièmement, « les moyens de faciliter le libre choix par les assurés du moment des conditions de leur cessation d'activité ». C'est l'idée de la retraite à la carte, qui n'est pas absurde à condition que le montant de la pension dépende des cotisations effectivement versée.
    La loi précise qu'en s'appuyant sur un rapport préparé par le Conseil d'Orientation des Retraites, le Comité de pilotage des régimes de retraite (Copilor) soumettra au Parlement et au gouvernement le fruit de ses cogitations, dans le respect, entre autres, des principes de « pérennité financière », « d'équité intergénérationnelle » et de « solidarité intragénérationnelle ». C'est beau comme un rêve.
    Des partenaires sociaux campés sur la conservation du système
    Le rapport du COR publié le 22 janvier doit donc servir de base de réflexion au Copilor. Précisons d'emblée que le COR est un outil servi par des experts placés sous la houlette des « partenaires sociaux » (syndicats et patronat) et des représentants de l’État. Quant au Copilor, créé par la loi Woerth pour surveiller la situation financière des régimes et les conditions dans lesquelles est supposé s'effectuer le retour à l'équilibre, il est aussi entre les mains des mêmes « partenaires sociaux » et représentants de l’État. Lesdits partenaires sociaux vivant largement sur la bête, on peut douter que la réforme « systémique » soit très audacieuse.
    C'est d'ailleurs ce qui apparaît à la lecture du rapport du COR, dont le principal intérêt est de souligner l'impasse financière dans laquelle est engagé le système de retraite français : « En 2011, les besoins de financement du système de retraite s'élèvent à 14 milliards d'euros. » Le chiffre est considérable, mais le plus inquiétant tient à une situation générale où se cumulent les effets de la crise économique et les déficits structurels liés à l'arrivée à l'âge de la retraite des générations du « baby boom » et à l'allongement continu de l'espérance de vie. Autrement dit, les retraités sont plus nombreux et vivent plus longtemps à la retraite, alors que les actifs, dont les cotisations alimentent les caisses de retraites, sont moins nombreux et subissent les effets de la crise.
    Notons au passage que les générations qui arrivent à la retraite sont celles qui avaient 20 ans dans les années qui ont suivi 68 et qui n'ont pas fait d'enfants. L'espérance de vie progressant, les jeunes actifs sont invités, au nom de l’« équité intergénérationnelle » et de la répartition, à financer leur « deuxième vie », autrement dit à payer de grandes vacances à ces sexagénaires en pleine forme, tandis que la dépendance, qui est la vraie vieillesse, n'est toujours pas financée...
    Quant à la « solidarité intragénérationnelle », quelques chiffres tirés du rapport du COR en disent plus qu'un long discours : le déficit du régime général (CNAV) s'élève en 2011 à 6 milliards d'euros, celui des complémentaires du privé (Agric-Arrco) à 3,7 milliards d'euros, tandis que celui des régimes spéciaux ne dépasse pas 0,2 million d'euros.
    Or le financement de la CNAV repose à 63 % sur les cotisations sociales (à 10 % sur les impôts et taxes et 25 % sur des transferts), tandis que « de nombreux régimes spéciaux, dont celui de la fonction publique d'Etat (FPE) sont équilibrés in une par des subventions d'équilibre et des contributions d'équilibre des employeurs. » En réalité, dans le cas de la fonction publique d’État, les retraites sont en réalité financées par les contribuables, les « cotisations » se résumant à des jeux d'écritures.
    Pourtant, on cherche en vain, dans le chapitre du rapport du COR consacré aux « Différentes dimensions de l'équité du système de retraite au sein d'une génération », un axe de réforme concernant cette différence de traitement flagrante entre la masse des salariés et retraités dépendant du régime général et ceux qui bénéficient des régimes spéciaux. Tout au plus le COR note-t-il que « l'existence de règles différentes contribue à un sentiment, justifié ou non, d'inégalité de traitement voire d'absence d'équité, ce qui est préjudiciable à la confiance dans le système de retraite et à la capacité à accepter des réformes des droits à-retraite. »
    Ce silence laisse à penser que les politiques et « partenaires sociaux » qui président aux destinées du COR n'ont pas souhaité que le sujet soit abordé et restent campés sur la défense et la conservation du système actuel, dont ils tirent leur subsistance. Autant dire que la grande réforme n'est sans doute pas pour demain.
    Jean-Pierre Nomen Monde&Vie

  • Les Chinois dans la pierre

     

     

     

     
    SAFE est le nom de l'institution chinoise d'administration des réserves de change de l'Empire du Milieu (3310 milliards de dollars). Royal-Artillerie a présenté ce léviathan financier dans un billet resté fameux, Picsou l'a rêvé, Ts'ai-chen l'a fait, paru aussi dans l'AF2000 le 20 janvier 2011. C'est à Londres qu'on reparle du monstre.

    1 Angel Square
    La SAFE avait garé 2,5 milliards de dollars en 2008 chez un fonds collectif d'investissement américain, Texas Pacific Group (ce fonds détient 42% de notre TDF) qui avait lui-même misé sur la Washington Mutual Investment Holding Corp. de Seattle (WIMH). Cette banque multi-marchés, un des plus gros acteurs des Etats Unis, a fondu les plombs le 25 septembre 2008 dans l'ouragan de feu des subprimes et SAFE n'a jamais rien dit de la lourde perte encourue. Mais n'en a pensé pas moins. Choisir une grosse institution - too big to fail - était décidément une connerie malgré les cours dispensés à l'université. TPG est le seul échec connu de la politique d'investissement de la SAFE, mais il y en eut probablement d'autres. C'est ce qui a redirigé ses crânes d'oeuf vers le placement de père de famille, un vieux truc chinois finalement. C'est Londres (et l'Angleterre) la première cible, la mauvaise santé de l'économie britannique ne perturbant pas les analystes de Pékin ou Singapour. Ils visent simplement l'immobilier et les infrastructures... comme le ferait le Qatar ! Le Qatar certes, mais tous les fonds souverains d'aujourd'hui, Norvège, Azerbaïdjan, Malaisie, Brunei..., échaudés par la créativité financière que seuls les créateurs arrivent à comprendre.

    Le bras investisseur chinois en vue est le fonds singapourien Gingko Tree Investment Ltd immatriculé à Londres (comme par hasard) et détenu à 100% par la SAFE qui a décidé de sauter par dessus la cascade d'acteurs spécialisés, fonds investisseurs classiques et banques, pour mettre ses sous directement sur la cible ultime. Selon Dealogic, il est sorti du bois l'an dernier. En janvier il a racheté à la Barclays pour 550 millions de livres 40% de la United Pulp & Paper Company Ltd. qui travaille dans l'écologie du recyclage et traitement de déchets, l'énergie de récupération. Gingko a placé immédiatement deux administrateurs au conseil. Gingko avait pris en juillet 10% dans le consortium qui a racheté le réseau d'eau Veolia Water Central pour 1236M£. Il a ramassé aussi un immeuble de bureau à Manchester (49% de One Angel Square) en décembre, après avoir payé en mai 438M$ pour l'immeuble de bureaux Drapers Gardens de Londres, selon Real Capital Analytics (NYC). Ce ne sont que des exemples émergés.

    Winchester House
    Excédés par les faibles taux d'intérêt des bonds du trésor et le yoyo spéculatif des actions en bourse déconnecté des réalités, la SAFE gare les avoirs de l'empire dans la pierre, ce qui est une innovation, mais oblige à désinvestir du papier. Jusque là, le défaut de confiance dans les entreprises qu'elles ne dirigent pas obligeait les autorités chinoises à se garder "liquides" le plus possible, quitte à jouer sur les changes. Mais la montagne de bons amassés les étouffe. Ils auront mis deux décennies au moins à comprendre du haut de leur incommensurable orgueil qu'ils ont acheté de la m... La Washington Mutual leur a ouvert les yeux.
    De son côté, la CIC, fonds souverain chinois China Investment Corp. qui gère 410 milliards de dollars d'actifs, a racheté la prestigieuse Winchester House pour 401M$, pour la louer à la Deutsche Bank qui en a fait son siège anglais. La CIC a aussi des parts dans l'aéroport d'Heathrow et dans le réseau d'eau Thames Water. C'est clair !

    Sont-ils au courant que nous avons des usines super-productives et que personne n'y met un kopek ! C'est vrai qu'un syndicat communiste dans l'affaire est rédhibitoire pour un Chinois responsable, même si M. Mélenchon est un "ami utile" !
  • Changer le genre de Dieu (par Mgr. di Falco) bien vu !

    Quelques bons mots de Mgr di Falco règlant ses comptes à la théorie du genre.

    http://www.actionfrancaise.net

  • Aymeric Chauprade : les grandes tendances géopolitiques du moment, la place de la France (1/2)

    Première partie. Aymeric Chauprade revient sur les grandes tendances géopolitiques du moment et se penche sur la place de la France dans le monde. Entretien réalisé avec Xavier Moreau pour Realpolitik, le 13 février 2013.


    Aymeric Chauprade : les grandes tendances... par realpolitiktv

    http://www.actionfrancaise.net

  • Crise identitaire à l’UMP : vers une stratégie de l’échec ?

    PARIS (NOVOpress) — La campagne électorale en vue des élections municipales de mars 2014 est l’occasion de s’interroger sur l’état de santé de l’ex Union pour la majorité présidentielle. Deux constats s’imposent : d’un côté, une base qui a soutenu la ligne “identitaire” impulsée par Patrick Buisson lors de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2012 puis la ligne de “droite décomplexée” conduite par Jean-François Copé. La même base militante s’est clairement prononcée en faveur d’alliances locales avec le Front National, et aura fourni le gros des troupes de la Manif pour tous contre l’adoption d’enfants par les homosexuels. D’un autre côté, des prises de position de responsables UMP aux antipodes de ce virage “droitier”. Sans prédire une explosion en plein vol, il y a de quoi s’interroger sur le devenir de cette formation politique, alors que FN et Bloc Identitaire appellent à des unions sacrées à droite.

    Des cadres formatés au politiquement correct

    Nous relations il y a peu la véritable armée mexicaine dont Jean-François Copé s’est doté, avec la création de plus de 50 postes de conseillers politiques, parmi lesquels certains peuvent surprendre.

    Il en est ainsi d’Aurore Bergé. Chargée de mission auprès de Valérie Pecresse, Aurore Bergé, en couple avec le député PS Nicolas Bays, s’est illustrée dernièrement en faveur du “mariage” pour tous ; elle a par ailleurs vivement dénoncé l’aide que Génération Solidaire (émanation des identitaires) apporte aux SDF. Plus récemment encore, elle a fait l’apologie de Daniel Cohn Bendit. Aurore Bergé a toutes les chances d’obtenir la tête de liste UMP dans la commune de Magny-Les-Hameaux (Yvelines).

    Cela ne s’arrange pas lorsque l’on monte dans l’échelle des responsabilités au sein du parti.

    C’est le cas de responsables départementaux comme Stéphane Beaudet, maire de Courcouronnes et Secrétaire départemental adjoint de l’UMP dans l’Essonne, qui déclarait sur son blog dans un article intitulé « Mal à ma droite » le 8 octobre 2012 s’être : « senti bien des fois mal à l’aise au cours de la dernière campagne présidentielle et plus particulièrement dans l’entre-deux tours ».

    D’anciens ministres, comme Benoist Apparu, se sont par ailleurs inquiétés de voir le centre de gravité de l’UMP « bouger vers la droite ».

    Valérie Pecresse, nommée Secrétaire Générale déléguée à l’UMP par Jean-François Copé, a déclaré récemment qu’il « valait mieux perdre une ville que son âme » en refusant toute alliance, même locale, avec le FN. La même Valérie Pécresse s’était illustrée pendant la campagne interne dans un article où elle s’inquiétait des positions “à droite” de Jean-François Copé, qui risquaient selon elle de provoquer clivages et divisions…

    La palme revient sans doute à Nathalie Kosciusko-Morizet, députée-maire de Longjumeau (Essonne) et apprentie parachutiste, puisqu’elle est désormais candidate UMP pour la Mairie de Paris. Rappelons qu’elle ne pourra pas voter aux primaires car elle n’est même pas inscrite sur les listes parisiennes. Il faut également rappeler que NKM avait déclaré un mois avant le premier tour de l’élection présidentielle, alors qu’elle était porte parole de la campagne de Nicolas Sarkozy, qu’en cas de duel PS-FN, elle voterait pour le candidat socialiste.

    Après la défaite de l’UMP aux présidentielles, puis aux législatives, elle a même enfoncé le clou encore un peu plus en déclarant : « Le principal reproche que je fais à Patrick Buisson c’est que son objectif, à mon avis, n’était pas de faire gagner Nicolas Sarkozy, il était de faire gagner Charles Maurras ». Référence subtile mais ô combien maladroite au théoricien du nationalisme français. Comme cela ne suffisait pas, elle a trouvé bon de s’abstenir, tout comme Bruno Le Maire, lors du vote sur le mariage homosexuel à l’Assemblée.

    Il en va de même du député-maire de Nice, le fervent fillonniste (après avoir hésité à soutenir Jean-François Copé, et tout en se plaçant en bonne position dans l’association des amis de Nicolas Sarkozy) Christian Estrosi. Après avoir commencé sa carrière comme conseiller municipal du très droitier Jacques Médecin, Christian Estrosi n’en finit plus de dériver vers sa gauche. Fervent opposant au PACS lors de son adoption, il le célèbre aujourd’hui dans la salle des mariages de la mairie et finance sur les deniers municipaux un centre LGBT. Dans une ville où le FN réalise toujours de gros scores malgré sa faiblesse structurelle, et où les identitaires sont très bien implantés et pèsent 5 à 10% des électeurs, Christian Estrosi passe plus de temps à combattre les patriotes que les fondamentalistes musulmans de l’UOIF avec qui il collabore pour l’ouverture et la gestion de nouvelles mosquées.

    Jean-François Copé aurait-il décidé d’alléger le pain au chocolat en nommant des personnes qui mèneront l’UMP vers une succession de défaites ? Alors que François Bayrou (MoDem), un temps présenté comme troisième homme potentiel, s’est déclaré prêt à voter une seconde fois pour François Hollande, l’alternative reste mince pour les militants et électeurs qui ne se reconnaissent pas dans ces prises de position.

    Que l’on évoque l’échelle locale (à l’approche des municipales de 2014, mais aussi des régionales de 2015) ou nationale, seule l’émergence d’un “pôle populaire” à vocation majoritaire, axe “des droites” allant des identitaires à l’aile buissonnière de l’UMP en passant – bien entendu – par un FN cessant de lorgner vers une gauche souverainiste sans existence réelle (qu’il s’agisse des urnes ou de l’opinion), sera à même de reprendre le pouvoir à la gauche sociétale… pour le rendre au peuple.

    http://fr.novopress.info

  • Le lobby contre l’Église : presque une guerre de religion

    Le discours à contre-courant que tient l’Église sur la famille ou sur la sexualité n'a pas l'heur de plaire au lobby homosexuel, auquel l'hédonisme tient lieu de religion.
    « une Vierge + un Saint-Esprit + une opération = la première PMA » ; « Célibat des prêtres, pédophilie dans l’Église, Immaculée conception, c'est contre nature »; « Marie 1re mère porteuse »; « Benoît tu te trompes de Fallope » ; « Benedict XVI, queen of homophobia » ; et bien sûr, le classique « Le cléricalisme, voilà l'ennemi » : voilà quelques-une des inscriptions que l'on pouvait lire sur les banderoles et panonceaux brandis par les manifestants favorables au « mariage » inverti et à l'adoption par les homosexuels, le 27 janvier. Pourquoi tant de haine ? D'abord, parce que les participants à ce cortège n'ignoraient pas la part prise par l’Église de France et par les paroisses catholiques au succès de la manif monstre organisée deux semaines auparavant par les adversaires du projet de loi. Mais aussi et peut-être surtout parce que l’Église catholique représente un obstacle considérable à la volonté du lobby de « normaliser » les pratiques homosexuelles en les mettant sur un pied d'égalité avec « l'hétérosexualité ». Il suffit de se souvenir de la polémique qui avaient suivi la déclaration du député Christian Vanneste, aux yeux duquel l'homosexualité était « inférieure à l'hétérosexualité » (puisqu'elle n'est pas féconde), pour comprendre l'exécration que vouent ces militants à une Église qui enseigne que la pratique homosexuelle est un péché.
    Le Catéchisme de l’Église catholique rappelle en effet que « S'appuyant sur la Sainte Ecriture, qui les présente comme des dépravations graves, la Tradition a toujours déclaré que "les actes d'homosexualité sont intrinsèquement désordonnés" (...) Ils ne sauraient recevoir d'approbation en aucun cas. »
    Quant aux personnes homosexuelles, le Catéchisme souligne qu'« un nombre non négligeable d'hommes et de femmes présentent des tendances homosexuelles foncières. Ils ne choisissent pas leur condition homosexuelle ; elle constitue pour la plupart d'entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. (...) Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la Croix du Seigneur les difficultés qu 'elles peuvent rencontrer du fait de leur condition. » Reste qu'elles « sont appelées à la chasteté » et que le chemin vers la sainteté auquel les convie l’Église est d'autant moins facile à emprunter qu'il rompt radicalement avec l'hédonisme triomphant de notre société.
    C'est ce qui explique les procès à répétition que le lobby dresse à l’Église à propos du préservatif, qui a acquis une dimension symbolique depuis l'apparition du sida puisqu'il permet de conserver un mode de vie hédoniste. C'est ici que se noue la lutte entre deux systèmes de valeurs que tout oppose, et c'est en définitive une guerre de religion qui ne dit pas son nom.
    C'est sur ce thème du préservatif que l'association Act-up, par exemple, se montre la plus offensive. C'est aussi l'un des chevaux de bataille préféré du réseau Voltaire, que dirige dans les années quatre-vingt-dix Thierry Meyssan, un ancien du mouvement charismatique revendiquant son homosexualité et devenu violemment anticatholique. Le réseau Voltaire, porté sur des fonts tout sauf baptismaux par Act-up, l'association homosexuelle Ornicar, le journal « gay » Illico et le lobby du minitel rose, est alors financé par Michel Sitbon, un magnat du minitel rose qui lancera un éphémère mensuel d'extrême-gauche, Maintenant, très anticlérical. Faisait alors partie du bureau du Réseau Voltaire un certain Christian Terras, patron du journal « catholique » Golias, spécialisé dans la dénonciation « interne » à l'Eglise de tout ce qui n'était pas estampillé progressiste. À la pointe du combat contre la venue en France du pape Jean Paul II pour le 15e centenaire du baptême de Clovis, Meyssan se discrédita au début des années 2000 en adoptant une position « révisionniste » à propos des attentats du 11 septembre. Hors l’Église, il est des péchés qui ne se pardonnent pas...
    L'anticléricalisme du lobby homosexuel n'en est pas désarmé pour autant. Act-up relaie le Réseau Voltaire, avec encore plus de violence. Le 5 juin, une vingtaine de militants de ce groupuscule, au nombre desquels se compte le président d'Act-up Paris, pénètre dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, moleste son recteur, le père Patrick Jacquin et « célèbre » une parodie de mariage entre deux lesbiennes. En 2006, c'est encore Act-up, qui, avec l'appui de militants « écologistes », perturbe l'inauguration par Bertrand Delanoë du parvis Jean Paul II, devant Notre-Dame.
    Benoît XVI est encore plus mal traité que son prédécesseur, en particulier lors de sa visite en Afrique, en mars 2009, au cours de laquelle il déclare que les distributions de préservatifs ne régleront pas le problème du Sida dans ce continent. Le magazine homosexuel Têtu l'attaque - pas plus violemment, il est vrai, que la plupart des magazines français - et les politiques s'en donnent à cœur joie, à l'image de Jean-Luc Roméro, homosexuel déclaré et président de l'association Elus locaux contre le sida, qui parle d' « un message de mort adressé aux Africains » et qualifie le discours du Saint-Père d'« inacceptable et irresponsable ». Ses propos ne passent pas non plus en violence ceux de Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé de Nicolas Sarkozy, ou d'Alain Juppé.
    L'anticatholicisme est donc loin d'avoir désarmé au sein du petit lobby homosexuel. En témoignait encore, le 18 décembre 2012, l'agression perpétrée par le groupe des Femen contre la manifestation organisée par Civitas, avec l'active complicité de Caroline Fourest, lesbienne et anticatholique notoire. Les assaillantes presque nues avaient la tête couverte d'un voile de religieuse catholique et portaient, peintes sur le torse, des inscriptions qui se voulaient blasphématoires. Depuis 2000 ans, l’Église en a vu d'autres.  
    Hervé Bizien monde & vie 5 février 2013