Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 36

  • Coût de l’immigration : Le débat continue

    Pierre Milloz répond à Jean-Paul Gourévitch

    Jean-Paul Gourévitch a publié une nouvelle étude sur le coût de l’immigration qu’il chiffre à 17 milliards par an. Précurseur des études sur le sujet (dès les années 1990), l’énarque et inspecteur général honoraire, Pierre Milloz, conteste ces résultats et la méthodologie suivie.

    Pierre Milloz reproche à Jean-Paul Gourévitch de ne prendre en compte que les surcoûts, considérant ainsi implicitement que les immigrés n’ont pas à participer aux charges générales ; Pierre Milloz reproche aussi à Jean-Paul Gourévitch de sortir des coûts les dépenses d’investissements.

    Nous publions ce texte pour engager le débat en ouvrant évidemment un droit de réponse à Jean-Paul Gourévitch. Nous publierons aussi prochainement une étude exhaustive d’André Posokhow sur le coût de l’immigration : un coût qu’il évalue à une hauteur fortement supérieure – 84 milliards – à celle de Jean-Paul Gourévitch. Polémia.

    I – La conception du « coût » de M. Gourévitch

     

    Jean-Paul Gourévitch n’impute de coûts à l’immigration que lorsqu’ils sont en relation directe avec un comportement ou des agissements statistiques relatifs aux immigrés : dans ce cas, en effet, il prend en compte les dépenses que les services publics exposent précisément en raison dudit comportement ou desdits agissements.

    En revanche, les immigrés n’ont, selon M. Gourévitch, aucune part dans les dépenses générales qui, consenties anonymement au bénéfice de tous les résidents, ne sont pas spécifiquement liées à leur propre activité. J’estime cette manière de raisonner indéfendable de tous points de vue et notamment du point de vue économique.

    Mais avant de la discuter sur le plan théorique, je tiens à mettre en lumière un exemple tiré du texte (monographie 27 de novembre 2012) de M. Gourévitch, pages 31 à 35.

    On y lit que le budget du ministère de l’Intérieur est de 24,03 milliards d’euros. Sur cette somme, 16,82 Mds sont consacrés à la mission sécurité, sur lesquels 14,62 Mds représentent des dépenses de personnel. S’attachant à ces 14,62, M. Gourévitch trouve qu’à hauteur de 2,70 Mds, ces fonds intéressent des missions qui n’ont aucun rapport (par exemple les contrôles routiers) ou n’ont qu’un « rapport ténu » avec l’immigration.

    Restent 11,92 Mds€ que l’auteur va imputer aux immigrés. Là il tiendra compte à juste titre du fait que ceux-ci prennent dans ce genre de dépenses une part plus que proportionnelle à leur pourcentage dans la population. Il arrive ainsi au chiffre de 4,440 milliards €.

    Indépendamment de ce qui peut être dit sur ces calculs (cf. ci-dessus), la question se pose de savoir ce qu’il est advenu du reste du budget du ministère : 24,03 – 11,92 = 12,11 Mds€. Je n’ai pas su en trouver trace dans le reste du document. Ce qui m’amène à la discussion théorique.

    Cette somme (12,11 Mds€, soit 50,4% du budget du ministère de l’Intérieur !!) échappe donc, selon M. Gourévitch, au calcul du coût de l’immigration, au motif qu’elle finance des activités administratives qui sont sans rapport avec l’immigration. Or cet argument conduit à poser la question du coût d’un résident moyen.

    Imaginons celui-ci n’ayant jamais affaire ni avec la police, ni avec le fisc ou la justice ; n’ayant rien à voir avec la prison ; ne se livrant à aucun travail illégal, contrefaçon, piratage ; ne tirant aucun profit de la prostitution, etc. : est-ce à dire qu’il ne coûte rien ?

    Pourtant il est légitimement appelé à payer des impôts. C’est en vérité qu’il consomme quotidiennement, comme chacun, les services que fournit l’immense structure de l’appareil d’État, ces services qui rendent possible la vie en société de tous les jours.

    Les résidents coûtent le prix de cette consommation. Lorsqu’une communauté de résidents se livre à une surconsommation facilement identifiable de l’un de ces services, alors on peut calculer  précisément ce qu’elle coûte (cas des dépenses de police évoquées ci-dessus). Mais dans le cas plus général l’on a affaire à des groupes de résidents moyens dont la consommation est anonyme et pas quantifiable.

    Alors on ne peut sûrement pas en conclure avec M. Gourévitch qu’il n’y a aucun coût. Il faut plutôt recourir à une convention très satisfaisante : imputer à ces groupes de résidents un coût proportionnel au pourcentage qu’ils représentent dans l’ensemble des résidents.

    Je voudrais ajouter que si le raisonnement ci-dessus est rejeté et si le système de pensée de M. Gourévitch est accepté, on peut aboutir à des étrangetés étonnantes. Prenons le groupe de résidents qui se définissent par leur qualité d’autochtones (c’est le vocabulaire de M. Gourévitch par opposition aux immigrés). Ce groupe représente, selon M. Gourévitch, 85% des résidents.

    Est-il spécifiquement concerné par les dépenses du ministère de l’Intérieur ? Pour les dépenses de police, la question se résoudrait aisément : il suffirait de soustraire du total des dépenses de police la part imputée aux immigrés. Mais pour les autres dépenses ? La réponse serait négative : de même que le coût des contrôles routiers (pour prendre cet exemple) n’est pas imputable aux immigrés parce que ces contrôles sont sans rapport avec l’immigration, de même ce coût ne sera pas davantage imputable aux autochtones, parce que ces contrôles sont sans rapport avec la qualité d’autochtone. En étendant le raisonnement, on montrera que les 12,11 Mds ne sont imputables à personne. Autant dire qu’ils n’ont pas été dépensés.

    Le système de M. Gourévitch pourrait conduire plus loin : on pourrait préconiser de réduire l’IRPP pesant sur les immigrés d’une fraction égale à la fraction que représentent dans le budget français les dépenses qui ne les concernent pas directement ; ou offrir aux étrangers résidents un avantage de même ordre en considérant qu’ils ne sont pas concernés par les crédits de Défense nationale, sans parler des Affaires étrangères, etc., etc.

    Mais trêve de plaisanterie. En la circonstance, M. Gourévitch aurait dû compter 15% (c’est la proportion qu’il attribue aux immigrés dans la population résidente) des 12,11 milliards ci-dessus, soit 1,82 Md€ pour l’ajouter au calcul de son coût de l’immigration.

    Bien entendu, il aurait dû faire la même opération pour l’ensemble des dépenses de l’Etat, ce qui de toute évidence aurait rapproché sa conclusion de la réalité…

    II – La notion d’investissement

    Les développements qui précèdent laissent entendre que M. Gourévitch impute aux immigrés les dépenses consenties par l’administration lorsqu’elles ont un rapport direct avec eux. Or ce n’est pas tout à fait exact : il ne le fait que si ces dépenses ne lui apparaissent pas comme des investissements.

    Il faut ici se référer à la définition qu’il donne de l’investissement (page 14) et dont découlera le calcul du coût. « Dans les dépenses de l’Etat on séparera les dépenses proprement dites et les investissements. Cette dichotomie recoupe en partie mais pas totalement la différence entre coûts d’immigration et coûts d’intégration (…) Quand un pays consacre une partie de son budget à la formation des migrants, à l’éducation de leurs enfants ou à l’amélioration de leurs conditions de vie, c’est qu’il attend une plus-value en matière de productivité pour la communauté nationale (…) on doit donc référer ce qui relève des dépenses de l’Etat aux recettes encaissées par lui (?) et ce qui relève des investissements de l’Etat à la rentabilité de ces investissements. »

    La conception de M. Gourévitch aboutit à des conclusions inattendues : les dépenses consenties par l’administration de l’Education nationale ne sont pas imputées aux immigrés au prorata de leur présence dans la population scolaire ; elles sont extraites de la rubrique « coûts » et renvoyées chez les « investissements ».

    Le lecteur, d’ailleurs, ne saisit pas pourquoi le même raisonnement n’est pas appliqué à bien d’autres dépenses et, par exemple, aux dépenses d’assurance maladie. M. Gourévitch en a fait son propre calcul et a trouvé qu’elles mettent à la charge de l’Etat une certaine somme. Ne s’agit-il pas d’un investissement par lequel la France non seulement s’attache à « l’amélioration des conditions de vie des migrants » mais encore attend d’une amélioration de leur santé « une plus-value en matière de productivité » ?

    Au surplus, l’investissement éducatif présenté par la brochure (pp. 82-83) se réduit à deux éléments : 1° « les dépenses spécifiques », notion que M. Gourévitch limite à la carte scolaire, les ZEP et le soutien scolaire et 2° l’augmentation des dépenses due à la présence de 20% de moins de 18 ans issus de l’immigration. Le calcul ne m’a pas paru très clair et je ne sais pas ce que c’est que « l’augmentation des dépenses due à la présence de 20% de mineurs issus de l’immigration ». S’agit-il de 20% des dépenses du ministère de l’Education ?

    En tout cas M. Gourévitch aboutit à ce qui me semble une sous-évaluation considérable : 1,893 Mds€ (rangés non pas en coût mais en investissement). J’avais évalué ce coût à 21,7 milliardsF, soit 3,3 Mds€ : c’était en 1995. Diplôme d’expertise comptable, André Posokhov, consulté par Polémia, a rejeté la conception de M. Gourévitch et a réintégré l’Education dans les dépenses conséquentes à l’immigration. Il aboutit à un chiffre plus proche du mien : 16 milliards.

    Autre bizarrerie : l’aide au développement des pays africains considérée comme un investissement à rentabilité nulle. Ne s’agit-il pas plutôt d’une affaire de politique étrangère ?

    Concluons sur cette question d’investissement. Leur montant tel qu’il est calculé par M. Gourévitch est ajouté par lui au coût net des dépenses. Il avait déjà évalué celles-ci à 8,760 Mds€. En leur ajoutant les investissements 8,652 Mds€, M. Gourévitch arrive au coût total de l’immigration : 17,412 Mds€.

    Mais il faut voir que cette notion curieuse d’investissement permet une présentation orientée du résultat final. En effet, nous dit en dernière analyse M. Gourévitch, il y a un coût primaire de l’immigration, qui résulte de la balance des recettes et des dépenses, et il est très modéré : moins de 9 milliards.

    Il veut bien y ajouter les investissements pour atteindre le chiffre de 17 milliards, mais c’est évidemment une opération hautement hétérodoxe (Qui a jamais additionné les dépenses et les investissements dans un calcul de coût ?) à laquelle personne n’est obligé de souscrire. Et on est d’autant moins tenté d’y souscrire que près des deux-tiers de ces investissements (62%) sont rentables, nous dit M. Gourévitch,  même si « cette rentabilité est difficilement mesurable ».

    Conclusion

    L’orientation générale de cette monographie est claire. M. Gourévitch, compte tenu de ce qu’il a déjà publié sur le sujet, ne pouvait pas déboucher sur un calcul montrant un coût nul de l’immigration. Mais divers facteurs montrent qu’il aboutit à penser plus correctement :

    – un pas en arrière de taille, puisqu’il divise par deux sa précédente évaluation ;

    – la conclusion de son avant-propos, où il manifeste un souci légitime pour l’aspect humain de l’immigration, mais sans mentionner le problème non économique que celle-ci pose à la France ;

    – l’apparition saugrenue de la notion d’investissement qui permet de diminuer artificiellement le coût primaire ;

    – la limitation du calcul du coût aux dépenses liées directement aux activités des immigrés, procédé qui permet d’exclure du calcul la majorité du budget de l’État ;

    – les multiples ou plutôt les innombrables rectifications de calcul auxquelles a dû procéder le consultant André Posokhov tout au long de la monographie (à paraître prochainement sur Polémia).

    J’ajoute que l’extrême précision du travail de M. Gourévitch qui prétend calculer les coûts au million près prête à sourire lorsqu’on se souvient que le sujet soulève des contestations non pas au milliard près mais aux dizaines de milliards près et lorsqu’on rappelle le sort qu’a réservé M. Gourévitch aux 12,11 Mds€ du ministère de l’Intérieur (sans parler des autres ministères…).

    Polémia

  • 60 bonnes raisons de virer François Hollande

    Illustration du site Ami "Minurne"
    Moi, Président... »... Voici les faits de l’année 2012… Pour 2013, ce sera pire !
    Le « Bréviaire anti-Hollande » : à lire absolument et à mettre entre toutes les mains !
     
    1
    Je jure que je prendrai le train, au lieu des couteux déplacements à la Sarkozy...
    Le soir de son élection, il prend un jet privé pour rejoindre Paris...
    2
    6 mai, il s’exprime à la Bastille ...
    Sans ciller devant une foule qui arbore plus de drapeaux algériens que Français...
    3
    9 mai, premier reniement !!!
    Il l’avait promis, il renonce à bloquer le prix de l’essence...
    4
    15 mai... Une investiture marquée par sa mesquinerie !!!
    Il refuse de raccompagner Sarkozy sur le perron de l’Élysée. Il rend hommage à tous les présidents de la République, sauf son prédécesseur
    Grossièreté et inélégance sont dévoilées comme trait de son caractère !!!
    5
    15 mai... « Je n’aurai pas autour de moi des gens condamnés par la justice »...
    Il nomme Ayrault premier Ministre (condamné à 6 mois de prison en 1997 pour octroi illégal de marché public)...
    6
    16 mai... L’imposture de la réduction des salaires des ministres...
    Il annonce une baisse de 30 % des salaires des ministres (réputée illégale ensuite), mais son gouvernement compte 14 membres de plus que celui de Sarkozy. Au final ce gouvernement pléthorique coûte beaucoup plus cher aux français  !!!
    7
    17 mai... Premier couac d’une longue série à venir !!!
    Peillon annonce sans concertation la semaine des 5 jours à l’école primaire, immédiatement désavoué par Ayrault !!!
    8
    20 mai... Retrait précipité d’Afghanistan...
    La France perd sa crédibilité internationale !!!
    9
    29 mai... L’épuration commence, la construction de l’État PS est en marche
    Aujourd’hui le nettoyage se poursuit...
    10
    4 juin... Un ministre refuse d’être auditionné par une commission parlementaire
    Marisol Touraine donne le La... cela n’était jamais arrivé sous la Vème République !!!
    11
    5 juin... Le gouvernement s’attaque au régime des « auto-entrepreneurs »...
    C’est le début d’une litanie d’attaque contre les catégories de français...
    12
    5 juin... Duflot veut dépénaliser le cannabis
    Elle se fait retoquer par Ayrault « le gouvernement n’ayant rien dit sur le sujet »...
    13
    12 juin... La tweeteuse Trierweiler devient Tweeterveiler...
    François l’embrouille avait pourtant affirmé « je respecte la vie privée du président de la République, mais je ne pense pas qu’il ait besoin de s’exhiber»... Tu parles d’une exhibition ridicule du « couple » présidentiel ... Internationale celle-là !!!
    14
    29 juin... François l’embrouille enterre sa 30ème proposition...
    Le récépissé pour les contrôles d’identité disparaît du paysage !!!
    15
    2 juillet... une décision irresponsable sur le retour à la retraite à 60 ans
    Décision financée par la hausse des cotisations de tous les salariés !!!
    16
    14 juillet... François l’embrouille s’en prend à la famille Peugeot...
    C’est le début de sa stratégie du « bouc émissaire » pour masquer son incapacité !!!
    17
    17 juillet... taxation des heures supplémentaires...
    Il s’attaque aux classes moyennes, 9 millions de salariés vont perdre en moyenne 500 EUR par an
    18
    17 juillet... Doublement de l’imposition salariale...
    La participation et l’intéressement voulus par le Gal de Gaulle pour favoriser la cohésion sociale sont battus en brèche... 9 millions de salariés vont perdre en moyenne 250 EUR par an
    19
    17 juillet... Suppression de la TVA anti délocalisation...
    Manière inconsciente de porter atteinte à nos entreprises et de pénaliser l’emploi... Et pour quoi, pour détricoter le sarkozysme ?
    20
    19 juillet... Rétablissement des droits de succession...
    Sarkozy avait exonéré 95 % des français de ces droits abusifs... Et pour quoi encore une fois, pour détricoter le sarkozysme ? Et les malins qui ont des sociétés civiles immobilières ???
    21
    20 juillet... Le PS rend gratuite l’AME (aide médicale d’État)
    Les clandestins profitent de soins gratuits pendant que les français paient plus cher ...
    22
    20 juillet... Suppression de la prise en charge des frais de scolarité pour les français établis hors de France
    Il fallait bien que François l’embrouille prenne dans la poche des uns pour soigner les autres (clandestins)...
    23
    3 août... Duflot distribue la Légion d’Honneur à ses amis
    15 amis verts, communistes ou socialistes profitent du népotisme de la ministre...
    24
    7 août... Taubira renie la promesse de campagne sur les centres éducatifs fermés
    François l’embrouille (proposition 52) avait promis d’en doubler le nombre !!!
    25
    17 août... Imbroglio sur la question des Roms
    Alors Que des camps sont démantelés, Duflot déclare « Stigmatiser une population, déjà discriminée et expulser, dans une absurde et coûteuse logique d’objectifs chiffrés – comme l’a fait le précédent gouvernement- est non seulement honteux, c’est aussi inefficace » !!! Valls appréciera !!!
    26
    24 août... Pataquès sur le retour de la publicité sur les chaînes publiques...
    Jérôme Cahuzac en veut, Aurèlie Filippetti  lui répond publiquement qu’elle, elle n’en veut pas... En voilà deux qui ne doivent pas souvent se rencontrer !!!
    27
    26 août... Après que François l’embrouille ait décidé la fermeture de Fessenheim, Montebourg déclare que le nucléaire est une filière d’avenir
    Et pourtant Fessenheim est une des plus sure et rentable centrale du parc français...
    28
    30 août...  Le gouvernement ouvre des salles de shoot...
    Payées et gérées par l’État...
    29
    31 août... Conflit d’intérêt... Moi président je ne...
    Montebourg et Moscovici choisissent le banquier Pigasse, patron de la compagne de Montebourg et proche du PS, comme conseiller pour la création de la banque publique d’investissement...
    30
    13 septembre... Hollande commande des sondages à l’Elysée
    « Moi... François l’embrouille ne commanderait pas de sondages à l’Élysée » avait t’il dit publiquement...
    31
    17 septembre... Les députés PS exigent le droit de vote des étrangers...
    Engagement n° 50... « ce qui est clair, c’est que l’engagement sera tenu » déclare François l’embrouille, qui depuis tergiverse...
    32
    18 septembre... La gauche veut abroger la loi sur le service minimum dans les transports...
    Hollande avait déclaré le 26 janvier 2012 « Je maintiendrai le service minimum... ». Sous la pression des syndicats, il envisage de revenir sur cette promesse...
    33
    27 septembre... Ayrault ment aux français en déclarant que 90% d’entre-eux seront épargnés par les hausses d’impôts...
    33 milliards d’impôts en plus, et 9 millions de travailleurs qui en feront les frais avec la taxation des heures supplémentaires. 16 millions de foyers en plus, avec la hausse de 23% de l’impôt sur le revenu... Une taxe spéciale de 0,30% sur les retraites et une hausse des cotisations de 1,3 milliards pour les indépendants...
    Sa langue a du fourché, il fallait comprendre 90% vont payer...
    34
    5 octobre... Les « Pigeons » font reculer Moscovici...
    Les créateurs de PME innovantes dénoncent le risque que prend la gauche de tuer l’esprit d’entreprendre en imposant à 60% les plus values de cession... Le gouvernement (ensemble de politiques qui n’ont jamais créé) recule...
    35
    9 octobre... François l’embrouille fait adopter le traité européen qu’il avait combattu du temps de Sarkozy...
    Le 17 mars 2012, il déclarait « ce traité est un risque... ». Proposition n°11, « je renégocierai ce traité... » Il supplie pourtant sa majorité de d’accepter mot pour mot le traité de Sarkozy... 12 verts, 13 PC dénoncent cette trahison de François l’embrouille...
    36
    12  octobre... Ayrault veut indemniser les descendants des traites négrières...
    Il veut indemniser... Hollande le désavoue déclarant qu’il n’en est pas question... Il vrai qu’ils sont logés par la République, très loin l’un de l’autre et ne se rencontrent pas souvent ...
    37
    12  octobre... Bartolone, président PS de l’Assemblée nationale juge « absurde » la règle de 3% de déficit public défendue par Hollande...
    Ayrault la qualifie le 16 octobre « d’objectif impératif » ! Qui croire... Puisque François l’embrouille n’arbitre pas !!!
    38
    12  octobre... Peillon demande un débat sur la dépénalisation du cannabis...
    C’est de la « morale » laïque selon lui...
    39
    16  octobre... Cahuzak est désavoué sur l’élargissement de la redevance télé aux résidences secondaires...
    Le 14 il déclare « le gouvernement est favorable à l’élargissement »... le 16 Ayrault affirme... « cette idée n’est pas la position du gouvernement »... Au final, la redevance a augmenté pour tous les français... Merci François l’embrouille !!!
    40
    16  octobre... Les députés PS adoptent un amendement qui exclut les œuvres d’art du calcul de l’ISF...
    Ayrault assure le même jour qu’il est opposé à cette disposition défendue par ses propres députés...
    41
    18  octobre... Valls brade la nationalité française...
    Valls supprime les critères objectifs de naturalisation (connaissance de la langue, de la culture...) ou d’avoir un emploi... la gauche remet en cause l’essence même de l’intégration républicaine... Electeurs, électeurs qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour toi !!!
    42
    18  octobre... Harlem Désir devient premier secrétaire du PS... Hollande, Ayrault, Aubry s’entendent à trois pour le désigner « démocratiquement »...
    François l’embrouille avait pourtant déclaré le 2 mai 2012 « moi même, président... Je ne serai pas le chef de la majorité »... il désigne pourtant le responsable de son parti.
    N’avait-il pas déclaré aussi... « Je n’aurai pas autour de moi des gens condamnés par la justice »... Il ne pouvait pas ne pas savoir que Désir a été condamné le 17 décembre 1998 à 18 mois de prison avec sursis pour recel d’abus de bien sociaux...
    43
    18  octobre... La gauche baisse de 50  le coût d’un visa pour obtenir un titre de séjour...
    Entrez, entrez, c’est moitié prix !!!
    44
    23  octobre... La porte-parole du gouvernement veut récrire les manuels scolaires en fonction de l’orientation sexuelle des personnages historiques !!!
    Quel est l’objet et l’intérêt de cette démarche.... Ets ce de la responsabilité d’un gouvernement et en particulier de Vallaud-Belkacem de récrire les manuel scolaires français, en indiquant l’orientation (LGBT... lesbienne, gays, bi, trans...) de ceux qui ont fait l’histoire de France ?
    45
    24  octobre... Ayrault court-circuite le Conseil Constitutionnel...
    Avant la délibération du Conseil Constitutionnel, il annonce la censure de la loi sur le logement social... Le constitutionnaliste Didier Maus estime cette affaire « grave, anormale et sans précédent dans l’histoire de la Vème République »...
    46
    30  octobre... Dans la même journée Ayrault se dit ouvert... Puis hostile à un débat sur les 35 h...
    Dans le Parisien Ayrault déclare « Pourquoi ne pas revenir aux 39 h payées 35 !!! Panique... Sapin désavoue, Fabius esquive en disant il l’a dit mais il n’y est pas favorable... Ayraut rectifie alors, déclarant « ce n’est pas la position du gouvernement... » La cacophonie gouvernementale atteint des sommets !!!
    47
    31 octobre... Rejet par le Sénat de gauche de la loi de programmation budgétaire...
    Par la suite, le projet de loi de Finances et de financement de la Sécurité Sociale seront aussi rejetés !!! Beau travail de préparation de loi de ce gouvernement !!!
    48
    6 novembre... La supercherie du crédit d’impôts pour les entreprises...
    Le gouvernement annonce un crédit d’impôts de 20 milliards, qui efface à peine les augmentations d’impôts votées en juin... Ce monstre bureaucratique est inapplicable...
    Le dispositif est financé par une hausse de TVA de 7 milliards... François l’embrouille jurait pourtant le 14 juillet « Je ne veux pas recourir à la TVA » et Ayrault le 27 septembre « il n’y aura pas de hausse de la TVA pendant le quinquennat...». Finalement, le Sénat majoritairement de gauche rejettera cette disposition !!!
    49
    7 novembre... La gauche baisse de 10% le budget de la Défense...
    Les verts veulent la fin de la dissuasion nucléaire... la gauche fragilise la France...
    50
    13 novembre... Face aux mauvais chiffres, Valls accuse la droite d’être responsable du retour au terrorisme...
    Sommé de s’expliquer sur l’augmentation de l’insécurité (+ 8%) Valls perd ses nerfs... Un dérapage inacceptable condamné du bout des lèvres par François l’embrouille...
    51
    19 novembre... La France perd son triple A
    Désaveu cinglant de la politique économique de François l’embrouille...
    52
    27 novembre... les chiffres du chômage sont catastrophiques...
    L’Insee annonce une progression de 1.5%, soit 40 000 chômeurs de plus par mois !!!
    La France compte 3.1 millions de chômeurs... Déclarés ou vraiment comptabilisés ???
    53
    29 novembre... Mascarade sur le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe...
    Les représentants des grandes religions de France n’ont que 4 minutes pour s’exprimer devant les députés PS à l’Assemblée... La gauche montre son vrai visage... Intolérant !!!
    54
    3 décembre... Duflot attaque l’Église catholique...
    Elle l’accuse de ne pas agir pour aider les plus démunis... Elle se trompe de cible, démontrant ses graves lacunes sur la question de l’aide au plus démunis (secours catholique, paroisses, Emmaüs...)...
    55
    7 décembre... Le fiasco de Floranges...
    François l’embrouille laisse Montebourg claironner une nationalisation partielle... Puis Ayrault récuse Montebourg, avant d’annoncer un accord avec Mittal... L’accord devient caduc à peine annoncé à la presse par Ayrault... Floranges devient le symbole de l’errance politique de la gauche !!!
    56
    8 décembre... Taubira veut détruire l’arsenal pénal contre la récidive...
    Elle envoie un signal désastreux de laxisme en annonçant la suppression des tribunaux correctionnels des mineurs récidivistes, des peines plancher  et de la rétention de sûreté...
    57
    10 décembre... Hollande soutient une plainte de sa compagne devant la justice...
    François l’embrouille et Valls au mépris de la séparation des pouvoirs écrivent chacun une lettre au TGI de Paris pour soutenir l’assignation déposée par Trierweiler... Il avait pourtant claironné « Moi, président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante... » Mais il avait dit cela le 2 mai 2012... C’est si loin !
    58
    29 décembre... Le conseil Constitutionnel censure la taxe de 75% de Hollande...
    Il retoque cette taxe confiscatoire qui fait partie de sa caisse à outils démagogique... Je ferai « suer les riches... » Ce qui les a fait fuir… Maintenant il fait retomber l’effort sur les classes moyennes. Mais ce n’est pas de sa faute, mais de celle des « riches » CQFD !!!
    59
    9 janvier... L’ancien directeur de cabinet de Jospin est nommé à la tête du CSA...
    François l’embrouille avait assuré « Moi, président de la République, je n’aurai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision publique... ». C’est une évidente reprise en main des chaînes de télé avec l’aide de son bras armé en la matière, une certaine Filipetti...
    60
    13 janvier... plus d’1 millions de personnes dans la rue, pour demander un référendum sur le projet de loi sur le mariage et l’adoption par les couples de même sexe...
    François l’embrouille oppose une fin de non-recevoir... Il n’y aura ni débat, ni référendum;       « Moi, président de la République, je mettrai des boules Quiès... »...

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Synthèse du mouvement révolutionnaire mondial

    Livernette.pngLe samedi 13 avril 2013 un dîner-débat fut organisé, à l’initiative de Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, sur un sujet très occulté par les médiats officiels. Dans une ambiance bon-enfant les invités étaient conviés à joindre les plaisirs de la bouche à ceux de l’esprit. Johan Livernette, jeune de 28 ans, a entretenu les convives sur l’origine, les tenants et les aboutissants de la franc-maçonnerie, secte luciférienne, où il nous apprend que le mot “secret” est le principe premier.
    Même entre eux les francs-maçons se mentent, se cachent tout. A chaque stade de leur initiation, pour atteindre le sommet de la piramide de satan, les initiés du stade inférieur n’ont pas les connaissances des initiés du stade supérieur. Tout y est secret.

    Johan Livernette livre les desseins de ces loges diaboliques : anéantir à tout prix nos sociétés nationales et chrétiennes. Johan Livernette présente également dans un opuscule de 50 pages un excellent résumé de l’histoire de la franc-maçonnerie.

    http://fr.altermedia.info

  • Doctrines philosophiques et systèmes politiques

    doctrines-philosophiques-et-systemes-politiques.jpg« Si les idées sont justes et vraies, elles conduisent vers ce que tous les humains recherchent et désirent ardemment : le bonheur ; mais si, comme il est de plus en plus fréquent, elles sont trompeuses, elles causent le malheur. Ce constat irrécusable, Louis Jugnet nous en donne la preuve par toute son œuvre : c’est seulement sur une philosophie vraie que peut être établie une bonne politique. (.) On peut dire que, pour notre philosophe, il ne peut y avoir qu’une seule “doctrine philosophique” vraie et saine dans ses conséquences : c’est le réalisme qui reconnaît et expose méthodiquement ce que sont les choses réelles (matérielles et spirituelles) » (Extrait de la postface de Louis Millet).
    « Nous pensons que les lecteurs trouveront dans cet ouvrage, non seulement des connaissances, mais aussi, – comme le désirait Louis Jugnet -, une ouverture destinée à éveiller l’esprit, l’obligeant à développer les notions sommaires qu’il peut avoir de la philosophie politique, et, par un effort personnel de recherche, à mieux connaître les grands doctrinaires politiques dont la pensée a toujours un soubassement philosophique. Car, derrière tout système politique, il y a une philosophie fondamentale et, comme l’écrivait Paul Valéry : “Toute politique implique quelque idée de l’homme et de l’esprit, et une représentation du monde” » (Jean Faure, préface de la précédente édition).
    (Ce livre) « concis et clair est toujours très accessible, très facile à lire. On peut, on doit le mettre entre les mains des étudiants, mais aussi de ceux qui ne sont plus étudiants. Le désarroi et la confusion des esprits n’ont jamais été si grands qu’aujourd’hui. Le cours de Louis Jugnet peut contribuer à y remédier » (Extrait de la préface de Jean de Viguerie).

    Achetez le en ligne ici

    http://fr.altermedia.info

  • Un excellent papier d'Anne-Marie Le Pourhiet sur le mariage gay

    Anne-Marie Le Pourhiet a publié dans Ouest-France, le vendredi 12 avril 2013, un excellent papier synthétique sur la question du mariage gay. Ou comment "la loi Taubira valide implicitement et encourage [...], par ses seules dispositions, des pratiques illicites contraires au principe de dignité de la personne."

     
  • Manifestation à l'Assemblée nationale [en direct]

     

    Henri Guaino est déjà sur place pour la manifestation de ce soir :

     

    G
    La police est également bien mobilisée :

     

    P
    La foule arrive :

     

    1Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Comment naissent les révolutions ? par Dominique Venner

    PARIS (via le site officiel de Dominique Venner) – C’est un sujet passionnant, très actuel et mal connu que la naissance des révolutions. Il avait été étudié par le sociologue Jules Monnerot (1908-1995) après les événements français de Mai 68 dans son livre Sociologie de la Révolution (Fayard, 1969). Travail précieux pour lequel son auteur a forgé une série de concepts applicables à toutes les situations.

     

    S’agissant d’une étude sociologique et non d’une histoire des idées, Monnerot use d’une seule appellation, sans ignorer bien entendu tout ce qui sépare et oppose les différentes révolutions du XXème siècle, bolchevisme, fascisme italien, national-socialisme allemand, révolution de 1944, ou celle de 1968. Il estime en effet que ces phénomènes de foule relèvent de la même analyse sociologique, tout en faisant une nette différence entre révolutions de type conservatrice et révolutions déconstructrices.

    Mais d’abord, Monnerot définit quelques concepts applicables à toute révolution. En premier lieu la « situation historique ». Elle est celle que l’on ne reverra jamais deux fois. C’est vrai pour 1789, 1917, 1922, 1933 ou 1968. Autre notion complémentaire : la « situation de détresse ». Elle se caractérise par des troubles non maîtrisés. La structure sociale se défait : les éléments ne sont plus à leur place.

    Quand une société est stable, on y distingue des éléments sociaux normaux (« homogènes ») et des marginaux (« hétérogènes »). Les éléments marginaux sont en marge parce qu’ils y sont maintenus par la pression des éléments « homogènes ». Lorsqu’un seuil critique de bouleversement est atteint, la partie homogène commence à se dissocier. On observe alors comme une contagion de chaos.

    Remarque intéressante qui s’applique aux révolutions conservatrices : « L’homogène, même en voie de dissociation, reste l’homogène ». Quand le bouleversement est radical, « du fond même de la société monte une demande de pouvoir ». Le fascisme, en 1922 ou 1933, fut par exemple une réponse à cette demande dans une société ayant un haut développement (industrie, sciences, culture). Dans une telle société, quand l’ordre s’est effondré, les éléments conservateurs (homogènes) deviennent provisoirement révolutionnaires par aspiration à l’ordre et demande de pouvoir.

    Comment aboutit-on à une « situation révolutionnaire » ? Réponse synthétique de Monnerot : par carence au sommet. Une crise de régime se caractérise par une « pluralité des conflits ». Tout échappe à l’autorité du pouvoir en place, le désordre devient endémique. La société entre en « effervescence ».

    L’effervescence n’est pas la révolution. Elle en est une phase, un moment, avec un début et une fin (un refroidissement) quand le milieu « n’est plus combustible ». Quand l’effervescence retombe, ce ne sont plus les mêmes qui sont aux commandes (Robespierre a été remplacé par Napoléon, Trotski par Staline, Balbo par Mussolini).

    Situation révolutionnaire et effervescence font intervenir les « masses ». Ce sont des coagulations momentanées, les troupes des révolutions. Pour diriger les masses, leur donner un système nerveux, les jacobins, puis Lénine (en beaucoup plus efficace) ont conçu l’instrument du parti.

    Ce que les léninistes appelaient « la radicalisation des masses », est une tendance à la politisation de catégories jusque-là conformistes et peu enclines à se passionner pour la chose publique (elles demandent surtout à l’État de faire son métier d’État). On entre alors dans une phase d’effervescence, « la société est parcourue en tous sens de réactions affectives intenses, comme les grains de limaille de fer par un courant magnétique ».

    Les situations de détresse font apparaître sur le devant de la scène des élites violentes : les « hétérogènes subversifs », des irréguliers et marginaux que les barrières habituelles n’arrêtent pas. Ils contribuent à donner au mouvement sa force de rupture.

    Dans une situation révolutionnaire, la carence et le besoin douloureux du pouvoir, peuvent jeter sur la voie de la révolution des éléments sociaux qui n’aspirent qu’à l’ordre. « Une heure vient où les Arditi, les jeunes lansquenets du Baltikum, les réprouvés qui le sont de moins en moins, n’apparaissent plus inquiétants, mais rassurants à la partie la plus homogène de la population. Ils semblent incarner à travers le malheur les valeurs de courage, de bravoure et de caractère sans quoi il n’est pas de grand pays… Même ceux qui ne sont pas leurs partisans pensent qu’il faut laisser faire l’expérience. » C’est un bon résumé des situations historiques d’exception. Mais, comme le précise Monnerot, la « situation historique » est celle que l’on ne revoit jamais deux fois.

    Dans la France de 2013, sommes-nous entrés dans une « situation historique » ? Pas encore, bien entendu. Mais des signes attestent que l’on peut se diriger vers une telle situation imprévue. Ira-t-elle jusqu’au bout de ses promesses ? Il est trop tôt pour se prononcer. Mais rien n’est impossible.

    Dominique Venner http://fr.novopress.info/

  • Mariage gay : la mobilisation des défenseurs de la famille ne faiblit pas !

    À Valbonne, les partisans de la famille et du mariage, les défenseurs des enfants contre le projet de loi mortifère.

    Nous ne lâcherons rien !

  • Jacques Bompard : "François Hollande ne dispose plus aujourd'hui d'aucune légitimité démocratique"

    Jacques Bompard proteste contre les arrestations de manifestants opposés à la dénaturation du mariage :

    Jacques-Bompard11" Les rafles systématiques et massives de manifestants pacifiques que l'on voit se multiplier depuis plusieurs jours sur ordre du gouvernement sont extrêmement inquiétantes. Elle le sont au regard du droit des personnes et du respect de la liberté de réunion et donc de la démocratie.

    Elles le sont également d'un point de vue politique. En effet, il est du devoir d'un gouvernement d'apaiser les esprits et non de les provoquer et de les exciter. Or, c'est ce que le gouvernement socialiste fait depuis des mois, avec une accélération brutale depuis une semaine. D'abord par un vote sénatorial de république bananière. Ensuite, en avançant d'un mois le vote de la loi Taubira à l'Assemblée nationale. Enfin, en arrêtant des centaines de manifestants, dont de nombreuses mères de familles, pour le seul crime d'être entré dans le jardin du Luxembourg ou d'avoir voulu camper aux abords de l'Assemblée, ce qui est accepté venant de la part d'autres manifestants.

    Tout dans les actes de ce gouvernement traduit l'affolement, l'amateurisme et le mépris des Français. Il est vrai que, pour la première fois dans notre république, nous avons à l'Elysée un président élu par une minorité d'électeurs, et qui bat en moins d'un an tous les records d'impopularité. François Hollande ne dispose plus aujourd'hui d'aucune légitimité démocratique. Contesté largement à gauche, ayant trahi les ouvriers de l'aciérie comme ceux de l'automobile, il lui reste pourtant – en théorie - plus de quatre années de mandat à accomplir. Sa responsabilité dans les évènements actuels comme dans ceux qui ne manqueront pas de venir est donc totale, entière, définitive. Il lui appartient d'en prendre conscience, de cesser de prendre en otage les forces de l'ordre face aux manifestations pacifiques, et de retirer le projet de loi Taubira. Echouant sur tous les fronts économiques et sociaux, que, du moins, il apporte l'apaisement dont le pays a besoin."

    Philippe Carhon   http://www.lesalonbeige.blogs.com/