- Page 40
-
-
Printemps français : afin que chacun puisse ouvrir sa gueule
Alors que le texte sur le mariage pour tous sera de retour devant l’Assemblée nationale mercredi prochain, Béatrice Bourges, le porte-parole du « Printemps français », revient sur la genèse de son mouvement et ses futurs combats au sein de la société.
Elle en appelle aussi et surtout à l’unité en tendant la main à Frigide Barjot, qui lui a reproché ses actions coup-de-poing.
Comment présenter le « Printemps français » ?
C’est un mouvement spontané du peuple, de la France qui ne s’exprime pas, des gens qui sont indignés par ce qu’ils peuvent voir. Ils ont cet objectif commun de préserver la dignité humaine et de protéger l’Homme. À l’occasion de mes conférences et au gré des différentes rencontres que j’ai pu faire dans toutes les régions de France, j’ai senti comme une fracture entre le monde silencieux et le monde de ceux qui nous gouvernent. Ce peuple, longtemps méprisé, est enfin prêt à se lever et à s’élever contre des décisions qui l’humilient. C’est dans cet esprit de ras-le-bol généralisé et de résistance pacifique qu’est né le « Printemps français » ; afin que chacun puisse ouvrir sa gueule. Notre leitmotiv n’est pas de mettre à bas un régime mais de combattre une idéologie de terrorisme intellectuel en vertu de laquelle on ne peut rien dire sans se faire traiter de fasciste. On va dire que Robert Ménard est d’extrême droite, que je suis catholique intégriste et cela suffira pour nous enfermer dans un tiroir à triple tour et nous bâillonner ! Vous savez, les Français ne sont pas des imbéciles et se rendent bien compte qu’ils se font manipuler. Simplement, aujourd’hui, ils n’en peuvent plus et décident de sortir des clous pour se faire entendre. [...]
La suite sur Boulevard Voltaire
Voir également la vidéo de l’émission de Paul Amar où elle est face à un LGBT.
-
La radicalité contre la dictature des minorités -Tribune de Jean-Yves Le Gallou
Chaud, chaud, chaud ! Le printemps sera chaud. Car les majorités se révoltent contre la dictature des minorités. Dictature des minorités sexuelles, associatives subventionnées, ethniques et religieuses, financières, médiatiques, parlementaires.
Minorités sexuelles
Il y a, selon l’INSEE, 100.000 couples homosexuels en France, soit 0,3% de la population ; et 10.000 enfants – 0,003% de la population – vivent au domicile de ces couples homosexuels. Une minorité de ces minorités réclame qu’on change des règles multimillénaires pour les adapter à leur situation individuelle ou à leurs caprices. Il est normal que cela suscite une forte exaspération des majorités !
En vérité les homosexuels devraient être reconnaissants aux familles traditionnelles qui défilent contre la dénaturation du mariage : ce sont leurs enfants qui paieront leurs retraites…Minorités associatives subventionnées
Les associations LGBT, minorité agissante de la minorité revendicative des minorités sexuelles, veulent régenter le débat public. Au nom de la lutte contre une prétendue « homophobie », il s’agit d’interdire toute prise de position jugée politiquement incorrecte ; en fait, d’empêcher toute critique du mariage homosexualiste à l’image de ce qu’ont réussi les associations « antiracistes » censurant tout débat sur l’immigration. Le tout avec l’argent des contribuables. C’est insupportable au pays de Voltaire.
Minorités ethniques et religieuses
Elles cherchent à imposer dans l’espace public comme dans l’espace privé leurs exigences vestimentaires et leurs interdits alimentaires : refus du porc, abattage hallal pour tous – ce qui suscite la réaction des amis des bêtes et de la France profonde. C’est à Guéret, dans la Creuse, qu’on se mobilise contre la construction d’un abattoir hallal voulu au nom de médiocres intérêts commerciaux, quoique contraire à la loi européenne, aux traditions françaises et à la sécurité sanitaire.
Minorités financières
Elles imposent des réglementations conformes à leurs intérêts mais non à l’intérêt général. Quand les banques, les grandes entreprises et les hyper-riches échappent à l’impôt (tout en bénéficiant des infrastructures techniques, des services publics et des systèmes de protection sociale des Etats), ce sont les classes moyennes qui payent. Ces classes moyennes sont doublement victimes : des excès de l’Etat-providence qu’ils payent mais aussi de la finance-providence qui échappe à l’impôt.
Minorités médiatiques
Moins de 50.000 journalistes, qui informent de moins en moins et qui conditionnent de plus en plus ; qui ne cherchent pas à distinguer l’exact de l’inexact, ni le vrai du faux, mais qui prétendent dire où est le « bien », où le « mal », en louant les « gentils » et en dénonçant les « méchants ». Avec un grand sens de l’à-propos, les personnes manifestant le 28 mars devant France Télévision, protégée par les forces de l’ordre, criaient : « CRS, retourne-toi, la racaille est derrière toi ! » Sans commentaire.
Minorités parlementaires
Moins de 1.000 personnes prétendent avoir le monopole de la fabrication de la loi sans tenir compte du peuple. C’est, certes, la logique de la démocratie représentative mais celle-ci est, hélas, de moins en moins représentative :
- - En raison des lois et du calendrier électoral, une partie importante de l’opinion n’est pas représentée ; et les socialistes qui ont, à eux seuls, la majorité de l’Assemblée nationale n’ont recueilli que 16% des électeurs inscrits, lors du premier tour des élections législatives de juin 2012. Un peu court comme majorité pour transformer un homme en femme !
- - Le Sénat a voté le projet de loi Taubira à la sauvette. Une loi dont la garde des Sceaux a dit qu’elle portait un « changement de civilisation » mais dont, faute de scrutin public, on ne sait pas individuellement qui l’a votée et qui l’a refusée. Un formidable déni de démocratie voulu par tous les groupes politiques de la majorité comme de l’opposition. Une belle manœuvre qui permet de faire adopter la loi, qui autorise les sénateurs à se faire passer pour « progressistes » auprès des médias parisiens tout en leur permettant individuellement de dire à leurs électeurs d’outre-mer ou des campagnes françaises qu’ils n’ont pas approuvé le « mariage gay ». Belle manœuvre, vraiment, mais qui indigne à juste titre les adversaires de la loi Taubira et tous les démocrates sincères.
- - Plus généralement, les hommes politiques les plus en vue représentent de moins en moins leurs électeurs car ce sont des médiagogues, des hommes et des femmes qui cherchent à plaire aux médias plus qu’au peuple, à coups de surenchère politiquement correcte. Telle est la principale cause du discrédit de la démocratie représentative.
Or toutes ces minorités se tiennent et se soutiennent. C’est contre elles que la révolte gronde. Moins d’un an après l’élection de François Hollande la probabilité d’une crise politique majeure est devant nous : la dissolution de l’Assemblée nationale ou la démission du président de la République ne changeraient pas grand-chose. Ce qu’il faut c’est rendre la parole au peuple. Par le référendum d’initiative populaire national et local. A partir de la demande de 500.000 électeurs au plan national et ce sans censure prétendument constitutionnelle. A partir de 7,5% des électeurs au niveau local, sous la seule réserve qu’il s’agisse d’une délibération locale. Bien sûr, ceci devrait s’accompagner d’un rétablissement de la liberté d’expression, de l’arrêt des subventions aux grands lobbys politiquement corrects et du retour au pluralisme des médias.
Le printemps français doit trouver un débouché politique autour de thèmes forts : référendum et démocratie directe ; liberté d’expression et pluralisme des médias ; dénonciation de la dictature des minorités et respect de la majorité populaire. Quant aux manifestants ils ne doivent pas avoir peur de la radicalité car seule la radicalité s’attaque aux racines du mal et propose un ressourcement créateur.
Jean-Yves Le Gallou
14/04/2013Voir aussi :
Eloge de la radicalité (11/2013)Source : Polémia – 14/04/2014
Image : le Printemps français se radicalise, DR
-
Le vide attire la violence – par Le Crieur du Cœur
« La nature a horreur du vide ». Encore un bon vieux proverbe, qui s’applique aussi bien aux mauvaises herbes qu’aux vides politiques. Mais il explique aussi comment, sinon pourquoi, la pénurie de mots dans un cerveau primitif ou inculte, peut, la plupart du temps, inciter à une réponse violente lorsqu’ aucun mot ne parvient à extérioriser une frustration.L’idée anarchiste étant, dans la plupart des cas, incitatrice à éviter toute étude poussée (suspectée de véhiculer des idées d’oppressions diverses), elle ne peut qu’être retrouvée et souhaitée dans toutes les variantes de cette tendance simpliste et néfaste.Néfaste, le summum de l’aveuglement des anarchistes l’est d’autant plus qu’il prend des chemins et des slogans allègrement stupides, et d’autant plus énormément stupides qu’ils sont vomis par des esprits supposés « éclairés » mais gangrénés par la pratique réitérée de slogans irréfléchis. Mais l’erreur devient crime dès que les fauteurs de telle ineptie se posent en défenseurs de la justice et de l’intelligence. Mais lorsque ces fauteurs attaquent les structures sociales et sociétales, leur action prend les aspects d’une attaque contre la Patrie, soit presque la caractéristique de la trahison, d’autant plus haute qu’elle vient de haut !!!Comment peut-on croire qu’un immigré, quelle que soit son origine, arrive l’esprit et le cœur vides ? Jamais ! Donc, si l’on souhaite qu’il change son idéologie et ses mœurs, ce doit être pour prendre et se fondre dans d’autres valeurs. Exactement ce que l’anarchie est fondamentalement incapable de lui proposer. Lui proposer d’oublier toute référence historique, tout attachement à une patrie, pour remplacer sa culture par un vide informe, c’est non seulement idiot mais aussi inefficace et incitateur de mépris donc de rejet donc d’opposition culturelle donc d’inadaptation sociale donc de violence, et finalement d’un retour exacerbé aux mœurs de son pays et de sa culture d’origine. Et la conclusion de ce processus est le refus de toute obligation envers la morale du pays où il se trouve.Car l’anarchie, même habilement masquée par un discours au simplisme alambiqué, ne peut promouvoir qu’un désordre absolu donc éminemment dangereux, et mener en retour à une dictature d’autant plus violente qu’elle aura eu à supprimer – par les textes et par les actes – tous les débordements nés et développés par le laisser-aller moral et la désorganisation de la cité, maux renforcés par l’inondation du flot des contradictions très particulières, toutes présentées comme des « droits » à mépriser les droits sociaux.À long terme, le plus grand danger à terme est évidemment celui qui touche l’avenir, donc celui qui nie les droits naturels des enfants et de leurs enfants, qui n’ont jamais été sujets à marchandage – sauf dans les sociétés où régnait l’esclavage – ou dans les sociétés « progressistes » : les dictatures où la folie d’uniformisation faisait régner les tentatives démoniaques d’eugénisme, comme ce fut le cas sous Staline et sous Hitler...Mais quels repères psychologiques normaux pourra avoir un enfant conçu par « T », puis enfanté par « S », puis élevé par « X+Y », ensuite éduqué par « Z », et finalement embrigadé par le néant d’une foule informe aux relents de paresses, de gabegies diverses, d’égoïsmes développés et de stupre permanent ??? Mais le mor « repère » aura été lui aussi, ringardisé par les individualismes débridés - non : déchaînés !!! Veuillez m’excuser, je vous en prie : mais malgré un vocabulaire que j’ose prétendre étendu (mais pas encore « étendu pour le compte » !!!) je ne trouve qu’un seul mot pour définir le spectacle qu’offrira ce triste résidu de ce qui aura été une société civilisée : un immonde bordel !!!Et, n’en déplaise aux marchands et aux achetés de cet avenir que l’on nous construit sans restreinte, je reste, tant que je le pourrai, Le Crieur du Cœur. -
Syrie: 20.000 mercenaires financés par l'argent de la drogue afghane
Jusqu'à 20.000 mercenaires opérant en Syrie sont financés avec l'argent provenant du trafic de drogue afghane, a déclaré jeudi aux journalistes le directeur du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants (FSKN) Viktor Ivanov.
"Les groupements criminels transnationaux sont en mesure de financer avec l'argent de l'héroïne l'afflux d'un grand nombre de criminels et de mercenaires de différents pays vers n'importe quel point du monde. Entre 15.000 et 20.000 mercenaires [financés par ces moyens] sont déployés en Syrie, où ils déstabilisent le pays", a déclaré le responsable russe lors d'une rencontre avec une délégation de l'Université militaire pakistanaise chargée du développement de la coopération bilatérale dans le domaine de la lutte antidrogue. . -
Manuel Valls, Petit Père des travailleurs...
Discrètement, Manuel Valls a ordonné la mobilisation des services secrets et de la police pour mettre sous surveillance les travailleurs
Le gouvernement du Parti socialiste français du président François Hollande a ordonné la mobilisation des services secrets et de la police pour mettre sous surveillance les travailleurs qui se battent contre le chômage de masse et les fermetures d’usines.
Le ministre de l’Intérieur français, Manuel Valls, a révélé mardi dernier que sa police politique est pleinement mobilisée pour espionner la révolte grandissante des travailleurs des usines où sont prévus des licenciements ou bien qui seront fermées. Il a dit que ces mesures étaient nécessaires compte tenu du risque d’« implosions ou explosions sociales ».
Interviewé sur BFM TV, il a ajouté : « La colère sociale, avec les conséquences de la crise économique et financière, la précarité, le chômage, les plans de licenciements, elle est là, elle gronde depuis des années. »
Les services de renseignement de la police (SDIG) ont reçu le 30 janvier l’ordre de suivre « au plus près les entreprises en difficulté.... de suivre au plus près la situation des entreprises et filières fragilisées, ou susceptibles de le devenir » et d’anticiper « les mobilisations », ainsi que les « risques d’incidents » ou d’éventuelles « menaces sur l’outil de production en cas de radicalisation d’un conflit ».
Valls a donné des instructions à la police pour qu’elle surveille les entreprises où les travailleurs sont en lutte pour défendre leur emploi tels PSA Peugeot-Citroën, Renault, Goodyear, la raffinerie Petroplus et l’aciérie d’ArcelorMittal à Florange. Il a clairement reconnu la possibilité que de telles luttes échappent au contrôle de la bureaucratie syndicale qui s’est discréditée en trahissant systématiquement les luttes contre les programmes d’austérité du gouvernement. Valls a fait remarquer qu’il y avait moins de mobilisations organisées mais que le danger « d’explosions sociales » était plus important.
La police française ne se limite pas surveiller les protestations des travailleurs. Elle se montre aussi plus violente à leur égard. Mercredi dernier, 6 février, plus de 1.500 travailleurs des aciéries d’ArcelorMittal ont convergé sur le Parlement européen à Strasbourg pour protester contre les fermetures à Liège (Belgique), Schiffange (Luxembourg) et Florange (France). Leurs dirigeants syndicaux avaient rendez-vous avec le président du parlement, Martin Schulz.
L’arrivée des 23 cars belges a été strictement filtrée. Arrêtés sur une aire d’autoroute à neuf kilomètres de Strasbourg, complètement fouillés, tout comme leurs occupants, les véhicules ont dû attendre d’être escortés par les gendarmes pour se rendre au parlement, de sorte que leur arrivée a été étalée sur plus de deux heures. « On nous traite comme des bandits, » a commenté un Liégeois en descendant du car. Deux cars amenant des travailleurs de Florange ont subi le même traitement. Les fouilles ont été organisées sur réquisition du procureur de la République, au vu des violences intervenues en Belgique le 29 janvier dernier où cinq policiers ont été blessés
Quand la police a empêché les sidérurgistes d’approcher le Parlement européen, ils ont crié : « Pas de Français ici, on est tous métallos ! » Selon les reportages du journal belge Le Soir, les manifestants coincés entre quatre artères obstruées par des cordons de gendarmes mobiles, à trois cents mètres du Parlement, ne pouvaient pas plus former de cortège que faire entendre leur voix. Les plus remontés ont tenté de forcer le passage mais ont été repoussés à coup de gaz lacrymogènes. Ils ont riposté en se saisissant de tout ce qui leur passait par la main comme projectile. Des œufs, des bouteilles, des fumigènes...... des blocs de pierre. Un jeune sidérurgiste belge de 25 ans, John David a perdu un oeil. Il y a eu trois arrestations.
Les travailleurs de l’usine Renault Flins ont ressenti l’intensification du harcèlement policier ordonné par Valls. Ali Kaya, délégué CGT (Confédération générale du travail) a fait remarquer : « Il y a de plus en plus de présence policière autour de l’usine avec plusieurs voitures banalisées.... La police a contacté des délégués syndicaux ».
Bernard Thibault, Secrétaire général de la CGT, a dit que ce genre de présence policière sur le lieu des usines sensibles devrait être évité car il serait ressenti comme une « provocation ». Mickaël Wamen, représentant CGT de Goodyear à Amiens a décrit la présence de la police politique comme visant à « criminaliser notre action ».
Des protestations verbales aussi timorées de la part de la CGT ne valent rien, étant donné que le syndicat n’a pas soutenu les travailleurs en lutte attaqués par la police. Un exemple particulièrement honteux est la complicité de la CGT avec la police pour casser la grève des raffineries au moment critique du mouvement de défense des retraites en 2010.
Quatre cents travailleurs de l’usine PSA d’Aulnay près de Paris sont en grève depuis plus de 3 semaines et ont arrêté la production pour obliger l’entreprise à entrer dans des « négociations sérieuses » sur les indemnités et les reclassements après la fermeture du site. Les grévistes subissent l’intimidation de l’entreprise : quatre travailleurs risquent d’être renvoyés dont une mère de deux enfants en bas âge. L’entreprise a porté plainte contre huit travailleurs qu’elle accuse d’avoir physiquement attaqué un huissier à l’intérieur du site.
Une armée de vigiles privés est positionnée autour du site pour empêcher toute action solidaire. Il y a deux semaines, des centaine de police anti-émeute ont empêché les travailleurs d’Aulnay d’organiser un piquet de soutien aux collègues de l’usine PSA de Poissy.
Manuel Valls ne sera pas moins brutal avec les travailleurs français qu’il ne l’est pour réprimer les sans-papiers, dont 36.822 ont été expulsés en 2012 contre 32.912 en 2011 - un record dépassant de loin les chiffres de l’ex-président Sarkozy. Le gouvernement PS surpasse la politique réactionnaire du gouvernement Sarkozy dans tous les domaines.
Source : WSWS
http://www.actionfrancaise.net
-
La répression judiciaire est en marche
Communiqué d'Hervé de Lépinau :
"Deux pères de famille sont en garde à vue à la brigade de gendarmerie d'Orange depuis samedi après midi. Le procureur de la République d' Avignon semble leur reprocher pour l'un d'avoir exercé des violences sur des gendarmes et pour l'autre des faits de "rébellion" lors du rassemblement spontané qui a eu lieu jeudi 11 avril devant la mairie de Courthezon (Vaucluse) pour accueillir le sénateur UMP Alain Milon, lequel a voté pour l'article 1 de la loi Taubira et s' est pitoyablement abstenu lors du vote scandaleux au Sénat vendredi matin.
La réalité des faits n' est pas celle que veut imposer le ministère de la justice pour tenter de réprimer ce vaste mouvement d'expression populaire qui inquiète de plus en plus le gouvernement. Une centaine de personnes se sont réunies dans une ambiance bon enfant pour sensibiliser un sénateur UMP sur les conséquences de son vote, Alain Milon venant présider dans cette petite commune de Vaucluse un conseil communautaire.
5 ou 6 gendarmes de la brigade de Chateauneuf-du-Pape sont venus en renfort de la police municipale pour empêcher l'accès à la salle du conseil (ce qui est un comble puisque les délibérations d' un conseil communautaire doivent être prises en séance publique!). Certains de ces gendarmes étaient très tendus.
Alors qu'il n'y a pas eu de débordement, des personnes ayant participé au "comité d'accueil" ont été entendues le lendemain par des enquêteurs lesquels leur ont précisé que deux pères de famille étaient "activement recherchés" pour des faits de violence sur des personnes dépositaires de l'autorité publique! Or, une centaine de témoins peuvent déclarer qu'aucun des gendarmes du dispositif n' a présenté de signe de défaillance ou aurait quitté son poste blessé, et pour cause puisqu'il n'y a pas eu de confrontation, le rassemblement s'étant terminé vers 19h30 dans le calme.
Le pouvoir a manifestement décidé de faire "des exemples" puisque la mesure de garde à vue à été reconduite pour 24 heures avec très certainement une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel lundi matin, alors que rien ne justifie une telle sévérité de traitement. Sachant que chaque année en France, des milliers de procédures impliquant des voyous parfaitement identifiés sont classées sans suites ou subissent un traitement judiciaire allégé, que des centaines de manifestants pacifiques ont été victimes de violences policières totalement injustifiées le 24 mars à Paris, deux pères de famille qui n'ont fait qu'user de leur liberté d' expression, sont traités par le pouvoir comme des terroristes! On ne lâche rien!"
-
Manifestations et actions coup de poing des anti-mariage pour tous
Des opposants au mariage pour tous ont continué à manifester toute la journée de samedi, notamment à Nantes et à Bordeaux pour dénoncer le vote du projet de loi, la veille au Sénat, et l’annonce de l’accélération du calendrier – le texte reviendra dès mercredi à l’Assemblée, où il n’était pas attendu avant le 20 mai.
Samedi matin déjà, à Paris, le co-président du groupe EELV à l’Assemblée nationale, François de Rugy avait indiqué avoir été réveillé par des manifestants, comme la sénatrice UDI Chantal Jouanno quelques jours plus tôt.
Quelques heures plus tard, à Nantes, c’est la journaliste Caroline Fourest qui était prise pour cible alors qu’elle était venue participer à un débat dans le cadre des journées du Nouvel Observateur, une série de colloques organisés par l’hebdomadaire. Invitée, la ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud Belkacem avait décidé d’annuler sa visite pour raisons de sécurité.
Caroline Fourest a indiqué à l’AFP avoir été "traquée du matin jusqu’au soir". Dès son arrivée à la gare, elle a été accueillie par "une centaine de personnes", collées contre les vitres de sa voiture, "hurlant et vociférant", l’obligeant à quitter la gare en courant sous la protection d’un cordon policier, a-t-elle raconté.
En début d’après-midi, 450 militants se sont rassemblés devant la Cité des Congrès, où se tenaient les débats. Environ 70 d’entre eux, âgés de 20 à 25 ans, ont ensuite tenté de forcer le barrage de CRS afin d’entrer dans l’enceinte du bâtiment, a-t-on appris auprès de la police. Une dizaine sont finalement parvenus à entrer dans une salle de conférence où la journaliste où elle débattait avec l’écrivain Tahar Ben Jelloun et le député PS Jean Glavany autour du thème : "Vers un islam moderne ?". Ils l’ont sifflée dès qu’elle a pris la parole, avant d’être évacués par le service de sécurité au bout d’une dizaine de minutes.
A la fin du débat, le public et les intervenants ont été escortés par les forces de l’ordre et ont été hués par les manifestants, qui criaient également des slogans comme "Hollande nazi", "Hollande fasciste", a constaté une correspondante de l’AFP. Quelque 200 militants, selon la police, se sont ensuite rendus à la gare de Nantes où ils ont bloqué pendant 40 minutes, en s’allongeant sur le ballast, le TGV à destination de Paris où avaient pris place les intervenants aux Journées du Nouvel Observateur.
Une personne ayant jeté des pierres sur les forces de l’ordre a été interpellée et placée en garde à vue, a-t-on indiqué de source policière. A son arrivée, gare Montparnasse à Paris, la journaliste a été de nouveau accueillie par environ 200 manifestants, qui l’ont huée. Selon elle, les manifestants étaient des ultra-nationalistes et des intégristes qui avaient été appelés à cette journée d’action sur les réseaux sociaux. Elle a jugé cette action "délirante et hors de proportion. C’est au-delà du happening. Si j’avais été seule, je ne sais pas comment cela se serait terminé".
Pendant ce temps-là, entre 200 et 300 personnes manifestaient à Bordeaux, déambulant sans incident au centre-ville avant de venir protester devant le domicile de la ministre Michèle Delaunay. Les manifestants, mélange d’habitués des rassemblements contre le mariage gay et d’adeptes du mouvement "Printemps français", se sont rassemblés en fin de journée place Pey-Berland, derrière des drapeaux tricolores et une banderole du "Printemps", avec des slogans s’en prenant à la loi, mais aussi au président François Hollande, et à la Garde des Sceaux Christiane Taubira.
Le cortège, hétérogène, avec des familles, a ensuite progressé de manière assez improvisée dans le centre-ville, avant de se diriger vers le domicile de la ministre aux personnes âgées et à l’autonomie, Michèle Delaunay, réclamant sa démission, avant de se disperser.
A Toulouse, les opposants au mariage homosexuel avaient opté pour le défilé en voiture. Un cortège de 150 véhicules a perturbé le trafic dans les rues de la ville. "On veut montrer la détermination de la population à lutter contre le projet de loi sur le mariage homosexuel", a déclaré le responsable de "la Manif pour tous" de Haute-Garonne, Romain Traissac. "On veut combattre le déni de démocratie que constitue la volonté du gouvernement d’accélérer le mouvement", a-t-il ajouté.
-
Redoine Faid, une « chance pour la France »
« Parmi tous les commentaires sur l’évasion de Redoine Faïd (qui s’est échappé de prison ce samedi – NDCI), il y a un fait qu’on ne vous dira probablement pas. Ce gangster multirécidiviste, qui a commis un nombre incalculable de braquages et d’attaques de fourgons blindés, avec tirs à la kalachnikov sur les policiers, a été condamné au début des années 2000 à des peines qui auraient dû le maintenir en détention jusqu’en 2032. Mais il a été libéré en 2009.
Dès 2010, c’est Aurélie Fouquet, une jeune policière municipale, mère de famille, qui en a payé le prix. Car Redoine Faïd est accusé d’avoir planifié le braquage qui lui a coûté la vie. La Justice le soupçonne même d’être l’homme qui, dans l’équipe des braqueurs, a personnellement tiré sur la policière.
Autre fait capital : en 2005, Redoine Faïd avait été condamné à 3 ans de prison (supplémentaires !) pour avoir, depuis sa prison, planifié… un projet d’évasion ! Il avait notamment demandé, par téléphone, que ses complices achètent des armes et des explosifs.
Cette conduite, pour le moins peu exemplaire, n’a pas empêché Redoine Faïd d’être remis en liberté 4 ans plus tard, 20 ans avant la fin théorique de sa peine. Et cela ne l’a pas empêché, samedi dernier, de se procurer des explosifs en prison et de s’évader, lui que la police avait finalement réussi à interpeller en 2012, après des mois de cavale. »
Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, insécurité, lobby 0 commentaire -
[Tribune libre] Et si nous acceptions d’avoir de l’espoir, pour une fois ? Par Marie Vermande
Image ci-dessus : dans une des rues autour du Sénat le 12 avril 2013.
Dans nos milieux (je veux parler des gens de nature catholique et de droite convaincue), l’on a tendance à observer le monde qui nous entoure avec un regard noir, presque sinistre. On a tendance à prendre du recul face aux événements, à analyser plutôt que de se réjouir, à critiquer plutôt que de participer, et souvent nos discussions s’achèvent dans ce déplorable “C’était mieux avant “ ou quelque chose qui y ressemble.
Et voilà que c’est reparti ! Lorsque je discute avec des amis sur le parvis de l’église après la messe du dimanche (n’arrêtons pas les clichés), chacun y va de son commentaire, de son analyse apparemment objective de la situation, et j’ai un peu du mal à ne pas sortir de mes gonds. Selon l’un “La loi passera quoiqu’il arrive”, selon l’autre “le mouvement de contestation mourra dans l’œuf”, si l’on écoute quelqu’un d’autre encore “Je ne suis pas pour le référendum : le oui à la loi passerait sûrement”. Bien entendu, toutes ces affirmations sont fortement argumentées dans des grands discours un peu puristes nous expliquant que l’on ne peut pas compter sur la masse, qu’il faut attendre un chef charismatique, que Frigide Barjot n’est pas bien, qu’elle sert son intérêt personnel, et que du coup il ne faut pas s’allier avec elle.
D’accord. Mais dans ce cas, que fait-on ?
De mon côté, je veux bien croire que le combat n’est pas gagné d’avance. Que les Français ne vont pas se réveiller du jour au lendemain, se remettre à être fiers de leur histoire, et à vibrer comme avant pour les valeurs défendues par leurs ancêtres. Bien entendu que les Français d’aujourd’hui ne sont pas les guerriers d’autrefois, et que parfois leur résistance un peu naïve peut nous faire sourire. Mais comment rester de glace face à ce qu’il se passe actuellement en France ? Comment ne pas s’enthousiasmer ? La contestation des Français éclate de partout, et ceux-là qui hier encore se contentaient de commenter les événements assis dans leur canapé devant leur télé, ceux là sont dans la rue ! Ils manifestent en bleu et rose, certes, mais aux cris de “Taubira Démission !” et “Hollande, dictature !” Ils veulent demeurer pacifiques mais sont prêts à subir les gaz et les violences policières pour défendre leur cause. Ils sont encore happés par leur train-train quotidien, mais sont prêts à se rassembler en seulement quelques heures, suite à l’appel d’un simple sms !
Et peu à peu, le peuple de France va jusqu’à faire trembler le gouvernement, qui multiplie les atteintes à la justice, et qui ne fait qu’augmenter la colère et la détermination de ces citoyens que certains pessimistes croient endormis et soumis. Soumis ? Hier fut une belle preuve de l’insoumission de ce pays européen qui n’a pas encore dit son dernier mot, et qui a sans doute encore quelques belles pages d’histoire à écrire !
Hier à Paris, près de 10 000 manifestants se sont rassemblés autour du sénat. Ils se sont étalés, rue de Rennes, boulevard Saint-Germain, boulevard Saint Michel, rue Vaugirard, rue de Médicis, etc. Dans une ambiance pacifique mais déterminée, les manifestants sont allés jusqu’au Panthéon, pour crier leur colère. Certains même (environ 300), ont atteint l’Elysée qui affolé a essayé de se sécuriser en quatrième vitesse. Et comme de coutume, le gouvernement PS n’a pu répondre à cet appel populaire qu’en envoyant ses gaz.
Hier à Lyon, environ 500 personnes se sont également rassemblés suite à un sms. Et leur mobilisation est relancée pour le lendemain. Ailleurs en France des manifestants se sont rassemblés de façon spontanée, comme à Nantes, ou à Caen. Et la détermination sera reconduite pour tous les jours suivants : le gouvernement n’a pas fini d’avoir peur. Les Français ne lâcheront rien.
Alors, pitié, arrêtons le pessimisme, et acceptons d’avoir de l’espoir, pour une fois !
Marie Vermande pour Novopress
Rédactrice du webzine féminin Belle et RebelleCrédit image: copie d’écran d’une vidéo sur YouTube, DR.