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  • Selon la presse étrangère, c'est fini pour Hollande

    Revue de presse étrangère – Pendant que nos petits journalistes aux ordres tentent de minimiser le mandat catastrophique de Hollande et la multiplication des scandales, la presse étrangère, elle, ne se gêne pas et prévoit très vite la fin de cet individu.

    Quelques exemples
    En Espagne, El Pais considère que François Hollande « se trouve en première ligne des critiques, accusé d’ingénuité excessive dans le meilleur des cas, et de complicité dans les mensonges de son ministre, au pire ».
    En Allemagne, le Frankfurter Allgemeine Zeitung parle d’une « odeur de fin de règne [qui] plane au-dessus de François Hollande avant même qu’il n’ait achevé la première année de son mandat ».
    En Allemagne toujours, « Jusqu’à quel point la France est-elle pourrie ? » s’interroge également le Süddeutsche Zeitung, qui estime que « la plupart des Français ne croient plus que le président socialiste François Hollande arrivé au pouvoir il y a moins d’un an puisse stopper le déclin ».
    En Irlande, le Irish Times considère que le scandale est « au moins aussi dommageable pour le socialisme français » que pour le président de la République.

    En Angleterre, le Financial Times estime que ce genre d’affaires,« en France ont trop souvent été accueillies avec un haussement d’épaule fatigué (…). La tolérance publique est en train de s’épuiser ».

    En Belgique, même les belges nous prennent pour des pigeons et prennent Hollande pour un incompétent. « Economie en berne, manque de leadership, cote de popularité au plus bas auxquels viennent s’ajouter un scandale de corruption et de mensonge devant l’Assemblée nationale, la France est en pleine crise du pouvoir », s’indigne ainsi Le Soir, tandis que La Libre Belgique titre « Cahuzac ébranle Hollande ».
    Aux Etats-Unis, les observateurs sont scandalisés par la gouvernance socialiste française. « Même dans un pays qui a une longue histoire de débauche à haut niveau, l’impact politique (des retentissantes confessions de l’ancien ministre du budget) est dévastateur », souligne le Times.
    Heureusement que Hollande nous jure qu’il met en place une République moralement irréprochable. On n’ose imaginer ce que ça aurait donné sinon…
  • En route vers la 3ème Guerre Mondiale

    Ce qui suit est une vidéo tout à fait instructive sur la perspective d'une Troisième Guerre Mondiale et les forces qui sont à l’œuvre dans l'ombre. Cette vidéo est tellement riche qu'il semblait nécessaire d'en réaliser la transcription et de sourcer au maximum les affirmations qui y sont mentionnées. C'est entre autre l'objet de cet article qui espérons-le permettra d'éveiller le plus de consciences possibles...

    http://www.youtube.com/watch?v=BKLJHHIi9N4&feature=player_embedded

    Pourquoi les États-Unis ont-ils attaqué la Libye [1], l'Irak [2], l'Afghanistan [3] et le Yémen [4] ?

    Pourquoi les agents américains participent-ils à la déstabilisation de la Syrie [5] ?

    Et pourquoi le gouvernement américain cherche-t-il tant à détruire l'Iran, en dépit du fait que l'Iran n'a attaqué aucun pays depuis 1798 [6] ?

    Qui sera le prochain ? Vers quoi allons-nous ?

    Quand vous regardez la trajectoire vers laquelle nous nous dirigeons, cela est incompréhensible si vous vous basez sur ce que l'on vous a enseigné à l'école. Et cela n'a absolument aucun sens si vous fondez votre vision du monde sur la propagande que les médias dominants tentent de faire passer pour de l'information. Mais c'est parfaitement sensé une fois que vous connaissez les réelles motivations des pouvoirs en place. Pour comprendre ces motivations, nous devons d'abord regarder l'Histoire.

    En 1945, l'accord de Bretton Woods a fait du dollar la monnaie de la Réserve Mondiale [7], ce qui revenait à libeller en dollars les produits internationaux. Cet accord, qui donne aux Etats-Unis un avantage financier, a été établi à condition que l'argent puisse être convertible en or, au taux constant de 35$ l'once. Les États-Unis ont promis de ne pas imprimer beaucoup d'argent, mais il ne s'agissait que d'un accord verbal, puisque la FED a refusé de permettre toute vérification ou surveillance de son processus d'impression.

    Au cours des années ayant précédé les années 70, les dépenses de la guerre du Vietnam [8] ont fait prendre conscience à de nombreux pays que les États-Unis ont imprimé beaucoup plus d'argent qu'ils n'en avaient en or. Ils ont donc commencé à réclamer de l'or en retour. Évidemment, cela a déclenché une baisse rapide de la valeur du dollar.

    http://www.youtube.com/watch?v=xmpkkDGTGKw&feature=player_embedded

    La situation a atteint son paroxysme en 1971, lorsque la France a tenté de retirer ce qu'elle possédait en or, et que Nixon a refusé [9].

    Le 15 août 1971, il prononça le discours suivant : "J'ai chargé le Secrétaire au Trésor de prendre les mesures nécessaires pour défendre le dollar contre les spéculateurs. J'ai chargé le Secrétaire Connally de suspendre temporairement la convertibilité du dollar en or ou les autres actifs en réserve, sauf pour des sommes et conditions jugées dans l'intérêt de la stabilité monétaire ainsi que pour les meilleurs intérêts des États-Unis."

    http://www.youtube.com/watch?v=mAMnyWl2GCY&feature=player_embedded

    Ce n'était évidemment pas une suspension temporaire comme il le prétendait, mais un changement permanent, et pour le reste du monde qui avait confié aux États-Unis son or, il s'agissait purement et simplement d'un vol.

    En 1973, le Président Nixon demanda au roi Faysal d'Arabie Saoudite de n'accepter les paiements pour le pétrole qu'en dollar et d'investir les profits dans les bons du Trésor et les billets américains [10]. En échange, Nixon garantissait une protection militaire des champs de pétrole saoudiens. L'offre a été étendue à l'ensemble des pays clefs producteurs de pétrole dans le monde, et en 1975, tous les membres de l'OPEP ont accepté de ne vendre leur pétrole qu'en dollars américains [11].

    Le mouvement consistant à détacher le dollar de sa parité-or en le rattachant au pétrole étranger, ce qui a instantanément forcé tous les pays importateurs de pétrole du monde à maintenir un approvisionnement constant de billets de la Réserve Fédérale. Et pour avoir ce papier vert, ils doivent envoyer des biens physiques à l'Amérique. Voici comment les pétrodollars sont nés.

    Les billets s'en allaient et tout ce dont les États-Unis avaient besoin arrivait. C'est ainsi que les États-Unis sont devenus très très riches. Ce fût la plus grande escroquerie financière de l'Histoire.

    La course à l'armement de la Guerre Froide était un jeu de Poker. Les dépenses militaires étaient les jetons et les États-Unis avaient un approvisionnement en jetons infini.

    Avec les pétrodollars à leur actif, ils ont réussi à faire monter les enchères de plus en plus haut, et dépenser plus que tous les autres pays du monde, jusqu'à ce que finalement les dépenses militaires américaines dépassent celles de toutes les nations du monde réunies [12].

    L'Union Soviétique, n'a jamais eu la moindre chance. L'effondrement du bloc communiste en 1991 [13] a éliminé le dernier adversaire de taille face à la puissance militaire américaine. Les États-Unis étaient désormais une superpuissance incontestée, sans rival.

    Beaucoup espéraient que cela marquerait le début d'une nouvelle ère de paix et de stabilité. Malheureusement, ceux au sommet avaient d'autres idées. La même année, les États-Unis ont envahi l'Irak, lors de la première guerre du Golfe [14].

    Et après avoir anéanti l'armée irakienne et détruit leurs infrastructures, dont des stations d'épuration et des hôpitaux, des sanctions paralysantes ont été imposées, lesquelles empêchaient aux infrastructures d'être reconstruites. Ces sanctions qui ont été initiées par Bush père et soutenues tout au long par l'administration Clinton, ont duré plus d'une décennie. Et on estime qu'elles ont tué plus de 500 000 enfants. L'administration Clinton était parfaitement au courant de ces chiffres [15].

    [Journaliste à Madeleine Albright] : Nous avons entendu dire qu'un demi-million d'enfants sont morts... c'est plus que les enfants morts à Hiroshima. Cela en valait-il le prix ?

    [Madeleine Albright] : Je pense que c'était un choix très difficile, mais nous pensons que cela en valait la peine.

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=lbLCY4iHDRE

    Mme Albright, qu'est-ce qui vaut la peine de tuer 500 000 enfants ?

    En novembre 2000, l'Irak a commencé à vendre son pétrole exclusivement en euros [16]. Il s'agissait d'une attaque directe contre le dollar et envers la domination financière américaine, et cela n'allait pas être toléré.

    En réponse, le gouvernement américain avec l'aide des médias dominants, a commencé à mettre en place une campagne de propagande massive affirmant que l'Irak possédait des armes de destruction massive et qu'elle avait l'intention de les utiliser [17].

    En 2003, les États-Unis ont envahi l'Irak, et une fois qu'ils eurent pris le contrôle du pays, les ventes de pétrole ont été de nouveau adossées au dollar [18]. Ceci est particulièrement remarquable car revenir au dollar entraînait une perte de 15 à 20% sur les revenus en raison de la valeur élevée de l'euro. Cela n'a aucun sens, sauf si vous prenez en compte les pétrodollars.

    [General Wesley Clark] : Alors je suis revenu le voir quelques semaines plus tard, et à ce moment-là, nous bombardions l'Afghanistan. J'ai demandé : "Prévoyons-nous toujours d'aller en guerre contre l'Irak ?". Il a dit : "Oh, c'est pire que ça." Il s'est baissé et a pris un document rangé au bas de son bureau, et il a dit : "Je viens de récupérer ça d'en haut" ; l'équivalent aujourd'hui du bureau du Secrétaire à la Défense. "Il s'agit d'un mémo qui décrit comment nous allons détruire 7 pays en 5 ans, en commençant par l'Irak, puis la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan, et en finissant avec l'Iran."

    http://www.youtube.com/watch?v=vE4DgsCqP8U&feature=player_embedded

    Jetons un coup d’œil sur les événements de la dernière décennie et voyons si nous pouvons en tirer un modèle. En Libye, Khadafi était en plein processus d'organisation d'un bloc de pays africains visant à créer une monnaie basée sur l'or appelée le Dinar [19], qu'ils souhaitaient utiliser pour remplacer le Dollar dans cette région.

    Les forces américaines et l'OTAN ont déstabilisé puis renversé le gouvernement libyen en 2011, et après avoir pris le contrôle de la région, les États-Unis ont armé les rebelles, exécuté Khadafi, et immédiatement mis en place la Banque Centrale Libyenne [20].

    L’Iran mène depuis un certain temps une campagne active visant à mettre fin aux ventes de pétrole en dollar [21]. Et l'Iran a récemment passé des accords afin de commencer à vendre son pétrole contre de l'or [22].

    En réponse, le gouvernement américain avec l'aide des médias dominants a tenté de créer un soutien international pour encourager des attaques militaires sous le prétexte d'empêcher l'Iran de construire une arme nucléaire [23]. En attendant, ils ont mis en place des sanctions visant à provoquer un effondrement économique de l'Iran [24].

    La Syrie est le plus proche allié de l'Iran et ils sont liés par des accords de défense mutuelle [25]. Le pays est actuellement en train d'être déstabilisé avec l'aide secrète de l'OTAN [26]. Et si la Russie et la Chine ont mis en garde les États-Unis de ne pas se lancer dans cette aventure [27], la Maison Blanche à quant à elle fait des déclarations au cours des derniers mois indiquant qu'elle envisage une intervention militaire [28].

    Il est évident que l'on ne réalise pas ce qu'une intervention militaire en Syrie et en Iran signifie. La conclusion de tout ceci est évidente, tout comme pour l'Irak et la Libye. Les États-Unis travaillent activement pour créer le contexte qui leur donnera la couverture diplomatique pour faire ce qu'ils ont déjà prévu de faire.

    Le motif de ces invasions et actions clandestines devient clair lorsqu'on les regarde dans leur contexte global. Ceux qui contrôlent les États-Unis comprennent que si quelques pays commencent à vendre leur pétrole dans une autre monnaie, cela déclenchera un effet domino, et le dollar s'effondrera. Ils ont conscience du fait qu'il n'y a absolument rien d'autre qui maintienne la valeur du dollar en ce moment, et le reste du monde aussi.

    Mais plutôt que d'accepter le fait que le dollar se rapproche de la fin, les pouvoirs en place ont mis en œuvre une manœuvre bien réfléchie. Ils ont décidé d'utiliser la force brute de l'Armée US pour écraser toute résistance au Moyen-Orient et en Afrique.

    Le dinar à lui seul serait suffisamment nuisible, mais ce que vous devez comprendre, c'est que cela ne va pas se terminer avec l'Iran. La Chine et la Russie ont déclaré publiquement dans des termes sans équivoques, qu'ils ne toléreront pas une attaque contre l'Iran ou la Syrie. L'Iran est l'un de leurs principaux alliés et l'un des derniers producteurs de pétrole indépendants dans la région.

    Et ils ont conscience que si l'Iran s'effondre, alors ils n'auront aucun autre moyen d'échapper à la valeur du dollar que de mener la guerre. Et pourtant, les États-Unis poussent à cela en dépit des mises en garde.

    Ce que nous voyons ici, c'est une trajectoire qui mène tout droit à l'impensable. C'est une trajectoire qui a été cartographiée il y a des années en ayant conscience des conséquences humaines que cela implique.

    Mais qui sont ceux qui nous mènent dans le mur ?

    Quel genre de psychopathe est prêt à déclencher un conflit mondial qui entraînerait des millions de morts juste pour protéger la valeur d'une monnaie papier ?

    Évidemment, ce n'est pas le Président. La décision d'envahir la Libye, la Syrie ou l'Iran, a été prise des années avant qu'Obama soit sous le feu des projecteurs. Et pourtant, il ne fait qu'exercer ses fonctions tout comme l'on fait les marionnettes qui l'ont précédé.

    Alors, qui tire les ficelles ?

    Bien souvent, la meilleure réponse se trouve dans une autre question : "Cui bono ?" [A qui cela profite ?]

    Bien sûr, ceux qui ont le pouvoir d'imprimer le dollar à partir de rien ont le plus à perdre si le dollar s'effondre. Depuis 1913, ce pouvoir est détenu par la Réserve Fédérale. La FED est une entité privée détenue par un conglomérat des banques les plus puissantes au monde [29] et les hommes qui contrôlent ces banques sont ceux qui tirent les ficelles. Pour eux, c'est juste un jeu.

    Votre vie ainsi que celle de ceux que vous aimez ne sont que des pions sur leur échiquier.

    Et tel un enfant gâté de 4 ans qui jetterait l'échiquier au sol dès qu'il commence à perdre, les pouvoirs en place sont prêts à déclencher une 3ème guerre mondiale pour garder le contrôle sur le système financier mondial.

    Rappelez-vous en lorsque les guerres s'étendront et s'accélèreront. Rappelez-vous en lorsque votre fils ou celui du voisin rentrera dans un cercueil couvert d'un drapeau. Rappelez-vous en lorsqu'ils pointeront du doigt le nouveau Ben Laden. Parce que ces aliénés qui dirigent ce spectacle iront aussi loin que vous le leur permettrez.

    Alors, combien de temps nous reste-t-il ? J'entends ça constamment, mais c'est la mauvaise question. Demander combien de temps il nous reste est une posture passive. C'est l'attitude d'un prisonnier qui attend qu'on le sorte d'un fossé et qu'on lui tire une balle dans la tête.

    Quelles sont nos chances ? Peut-on changer le cours des choses ? Mauvaise question encore ! Les chances n'ont plus d'importance. Si vous comprenez ce à quoi nous sommes confrontés, alors vous avez une responsabilité morale de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour changer le cours des choses, sans regarder quelles sont nos chances. C'est seulement lorsque vous arrêtez de baser votre participation sur les chances de réussite que la réussite devient réellement possible.

    Pour éradiquer la force maladive de ce projet financier et traîner ces cartels criminels en justice, nous n'avons pas d'autre choix qu'une révolution.

    Le gouvernement ne va pas vous sauver car il est complètement infiltré et corrompu jusqu'à l'os. Compter sur lui pour trouver une solution est à ce stade totalement naïf.

    Il y a 3 étapes pour mener une révolution, et celles-ci se suivent.

    La phase 1 est déjà en cours. C'est la résistance idéologique. A ce stade, nous devons travailler activement pour réveiller le maximum de personnes possible, à propos de ce qui est en train de se passer, et ce vers quoi nous nous dirigeons. Toutes les révolutions débutent par des bouleversements dans les mentalités, et aucune autre résistance significative n'est possible sans cela.

    Le succès à cette étape du "jeu" peut être mesuré par la contagion des idées. Lorsqu'une idée atteint une masse critique, elle se répand d'elle-même dans toute la société. Pour parvenir à cette contagion, nous avons besoin de plus de gens dans ce combat. Nous avons besoin de plus de personnes qui s'expriment, font des vidéos, des articles, propagent ces informations, à l'échelle nationale et internationale. Et nous avons surtout besoin d'atteindre la Police et l'Armée.

    La phase 2 est la désobéissance civile plus connue sous le nom de résistance non-violente. A ce stade, vous déposez votre argent là où se trouve votre intérêt, ou plus précisément, vous retirez votre argent ainsi que votre obéissance envers le gouvernement, et vous faites tout ce qui est possible pour mettre l'Etat à l'arrêt. Pratiquée massivement, cette méthode à elle seule est souvent suffisante pour mettre un régime à genoux.

    Si vous échouez à ce stade, alors la phase 3 est inévitable.

    La phase 3, c'est la résistance physique directe. Elle est le dernier recours, et doit être écartée et retardée aussi longtemps que possible, et ne devra être invoquée qu'après que toutes les options auront été épuisées.

    Il y a ceux qui parlent virilement et qui affirment qu'ils résisteront le moment venu, mais il y a ceux qui ne réalisent pas que si vous êtes inactifs pendant les 2 premières étapes et économisez vos efforts pour la dernière phase de résistance, alors vous échouerez.

    Lorsqu'en Allemagne, les nationaux-socialistes allaient de porte en porte, traînant les gens hors de leur maison, c'était à ce moment là qu'il fallait se battre physiquement. Mais en raison d'un manque de résistance idéologique et de désobéissance civile avant cela, même un soulèvement armé aurait probablement échoué à ce moment là.

    Un soulèvement armé ne peut réussir que si les gens ont une attitude de résistance active. Et la résistance active n'est possible qu'après que leurs esprits se soient libérés de la propagande dominante. Si vous voulez vous battre, c'est maintenant ou jamais. Vous n'aurez pas d'autre chance plus tard. Les enjeux sont beaucoup plus importants qu'ils ne l'étaient durant l'Allemagne national-socialiste.

    Si vous souhaitez vous impliquer, rédiger des articles, produire des vidéos, ou faire des interviews sur ces sujets ou si vous êtes un militant ayant besoin d'un site web allez sur www.naturalrightsfoundation.org

    Source : www.NaturalRightsFoundation.org
    Traduction et sous-titrage : www.lejournaldusiecle.com
    Annotations : Kairos & Logos

    [1] Guerre en Libye : la chronologie des événements (Le Monde)

    [2] Guerre d'Irak : comment tout a commencé il y a dix ans (Le Figaro)

    [3] Chronologie des événements en Afghanistan depuis 2001 (La Croix)

    [4] Obama déclare la guerre à Al-Qaïda au Yémen (LCI)

    [5] Pacte USA-Al Qaeda sur la Syrie, 5 000 djihadistes devraient participer au renversement d’al-Assad (Réseau Voltaire)

    [6] The Wars of Iran

    [7] Accords de Bretton Woods (Wikipédia)

    [8] "Le coût direct de la guerre s'élève à 140 milliards de dollars et les coûts indirects sont évalués à 900 milliards." : guerre du Viêt-nam (L’Encyclopédie Canadienne)

    [9] De Gaulle, l’or et le Dollar (Geopolintel)

    [10] Petrodollar pumping US policy on Iran, backfire looms (Russia Today)

    [11] A New American Century? Iraq and the hidden euro-dollar wars (Centre de recherche sur la mondialisation)

    [12] Liste des pays par dépenses militaires (Wikipedia)

    [13] La fin de l'URSS en décembre 1991: des jours qui ébranlèrent le monde (Le Point)

    [14] Chronologie de la Guerre du Golfe 1990 - 1991 (Guerre du Golfe)

    [15] Iraq Sanctions Kill Children, U.N. Reports (New-York Times)

    [16] L'Irak va vendre son pétrole en euros (Le Parisien)

    [17] Colin Powell : comment la CIA m'a trompé (Le Nouvel Observateur)

    [18] Iraq returns to international oil market (Financial Times)

    [19] The mystery of Gaddafi’s gold (Voice of Russia)

    [20] Military Monetary Policy: Rebels Set Up Central Bank (CNBC)

    [21] L'Iran et la Russie suppriment le dollar de leurs échanges commerciaux (Radio Francophone Iranienne)

    [22] L'Iran vendra son pétrole contre de l'or, des monnaies locales et même par le troc (La Tribune)

    [23] Four scenarios on Iran nuclear program (CNN)

    [24] ‘Crippling’ U.S. Sanctions Aim to Topple Iran Regime, Mehr Says (Bloomberg)

    [25] Iran and Syria confront US with defence pact (Guardian)

    [26] Syrie : Regroupement de combattants étrangers aux frontières turque et jordanienne (Réseau Voltaire)

    [27] La Chine et la Russie font rempart autour de la Syrie et l'Iran (Libération)

    [28] Syrie: Obama évoque possible intervention militaire (Huffington Post)

    [29] Les Secrets de la Réserve Fédérale de Eustace Mullins

    SOURCE / http://kairoslogos.blogspot.fr/2013/04/en-route-vers-la-3eme-guerre-mondiale.html

  • Des innocents gazés dans le métro parisien !

    Cette fois, les CRS ont gazé des innocents en plein métro parisien, station des Invalides. Lorsque l’exercice du pouvoir est détourné du bien commun et confisqué, il suscite un vent de révolte et ne dispose plus les citoyens à l’obéissance. Pour se faire respecter, il compense alors sa perte de légitimité par la violence de la force armée, dernier argument pour s’imposer. C’est exactement le processus qui se met en place depuis quelques temps en France :

    http://www.contre-info.com/

  • Provocations policières dans la manifestation de Versailles

    Témoignage d’un manifestant :

    “Étant présent a la manifestation a Versailles hier, ce qui s’est passé est hallucinant. Partie place d’armes pour un bref parcours avant d’arriver devant la Prefecture, la manifestation était bon enfant avec beaucoup de jeunes. Le dispositif policier était très important dont beaucoup de policiers en civil dans la manif. Arrivée devant la préfecture action des HOMMEN ! Pétards et fumigènes créant une ambiance plus tendue mais contrôlée, printemps français et manif pour tous main dans la main !

    A cet instant, des policiers en civil portant drapeaux de la manif et sans brassards ont volontairement donné des coups a 2 jeunes créant un mouvement de foule. N’ayant aucun signe distinctif, les manifestants ont pris a parti les policiers pour défendre ces 2 jeunes. La manifestation est partie en confrontation et les policiers ont continué leur provocation par des arrestations sans signe distinctif et sans raison. Les policiers ont chauffé la foule par des slogans et des attitudes hostiles aux forces de l’ordre, voulant faire dégénérer la manif pour faire des interpellations, objectifs de leur soirée.

    Le calme est revenu vers 22h. 5 gardes a vue en cours. De nombreuses plaintes ont déjà été déposées pour violence policière. A priori les organisateurs ne veulent pas en rester la et vont exiger des comptes a la Préfecture. Une prochaine manif devrait être organisée sur Versailles.”

    source Le Salon Beige

  • Occupation de la place Tahrir, version française !

    tahrir

    Un punching-ball fatigué à la tête de la République.
    Un hologramme bientôt désactivé à ses côtés.
    Un ministre du Budget luttant contre la fraude fiscale pris le doigt dans le pot de confiture.
    Un ministre de l’Intérieur qui fait semblant de combattre l’insécurité par des déclarations télévisuelles.
    Un ministre du Redressement productif, piégé par le droit européen, qui révèle son impuissance à lutter contre la désindustrialisation.
    Des racailles de plus en plus hostiles à la société, de plus en plus nombreuses et de plus en plus violentes.
    Une immigration de plus en plus pénible à supporter pour le peuple (cf. pickpockets islandais).
    Une tension ethnico-sociale de plus en plus lourde.
    L’opinion catholique bafouée, humiliée et radicalisée par le mariage gay.
    Un chômage grimpant inéluctablement, désindustrialisation et persécution fiscale des PME oblige.
    Des impôts toujours plus pénalisants afin de payer les intérêts de la dette à l’oligarchie financière et la paix sociale en banlieue.
    Des communautarismes de part et d’autres exacerbés.
    Une gauche officielle qui démontre l’absence de différence entre sa politique et celle de Nicolas Sarkozy.
    Une droite officielle qui s’évapore entre magouilles et médiocrité.
    Une extrême gauche émasculée par son soutien à l’élection de Flanby Ier.
    Un Mélenchon qui croit se trouver une virilité politique par une surenchère verbale qui ne vise jamais le vrai pouvoir.
    Un Bayrou à côté de la plaque, comme à son habitude (cf. sa critique du passage à l’heure d’été).
    Une panique diffuse suite au braquage à la chypriote.
    Un marché transatlantique qui s’annonce être de la nitroglycérine pour notre sécurité et nos conditions de vie.
    Un Code du travail dont la gogoche, sur ordre du MEDEF, et sans faire trop de bruit, entreprend le détricotage.
    Une jeunesse étranglée par le chômage, la précarité et la difficulté de se loger.
    Les coupes budgétaires à venir au titre du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance.
    Des retraités dont la paupérisation va aller crescendo avec la réforme des retraites complémentaires.
    Une classe journaliste perdue dans la quatrième dimension.
    Une troïka qui ne recule devant aucun racket et aucune souffrance pour assurer la rente des dettes souveraines à l’oligarchie financière.

    Tout ça sent mauvais. Seuls les plus naïfs croiront que le cours des événements durera ainsi pendant encore quatre années. La lobotomisation par Secret Story et autres PSG-Barcelone va montrer ses limites.

    Logiquement, cette situation de pourrissement devrait profiter au Front national qui, malgré son silence assourdissant et une politique encore peu claire sur l’UE, progresse dans les enquêtes d’opinion.

    Mais il est difficile, très difficile de croire que le peuple français attendra quatre ans pour ébranler le statu quo bobo-mondialiste. Contre-mai 68 ? Guerre civile entre « souchiens » et « chances pour la France » ? Occupation de la place Tahrir, version française ? Un peuple qui se soulève façon 1848 (non, là nous plaisantons) ? Ou finalement rien du tout ?

    L’histoire tranchera… sans demander son avis à l’UMPS, dont l’éviction définitive de la vie politique sera la base du redressement français.

    Adrien Abauzit Boulevard Voltaire

    http://fr.altermedia.info/

  • Le conseil de l’Europe appelle la Grèce à agir face à l’extrême droite et même à l’interdire au besoin…

    Interdire l’extrême droite, n’est-ce pas ce qui a également été tenté à la commission européenne avec le Front National? On pourrait même penser que toute idée de nationalisme commence à leur faire peur…

    Ilias Kassidiaris, élu et porte-parole du parti néonazi grec Aube Dorée le 7 mars 2013 à Athènes
    Ilias Kassidiaris, élu et porte-parole du parti néonazi grec Aube Dorée le 7 mars 2013 à Athènes (Photo Louisa Gouliamaki. AFP)

    Le conseil de l’Europe a appelé mardi Athènes à prendre d’urgence des mesures face à «l’impunité» des crimes racistes en Grèce et à interdire «si nécessaire» le parti néonazi Aube Dorée, une proposition accueillie avec scepticisme par les autorités grecques.

    «Il y a besoin d’actions urgentes» face à l’augmentation des crimes racistes et à la recrudescence de discours de haine en Grèce qui «visent en premier lieu les migrants et représentent une menace sérieuse pour l’Etat de droit et la démocratie», selon ce rapport du commissaire aux droits de l’Homme du conseil de l’Europe, Nils Muiznieks.

    Il estime qu’en Grèce les lois anti-racisme nationales et internationales ont été utilisées de manière «inadéquate, voire pas du tout» pour sanctionner les individus ou organisations incitant à la haine.

    Pour M. Muiznieks, Athènes doit imposer des «sanctions dissuasives» à ceux qui font l’apologie, ou sont impliqués dans de tels crimes.

    «Cela vaut aussi pour des organisations politiques, y compris le parti néonazi Aube Dorée, contre lequel il devrait être possible de prononcer des sanctions efficaces ou une interdiction, si nécessaire», ajoute-t-il.

    Une proposition accueillie avec scepticisme par Athènes qui estime, dans ses réponses au rapport, que l’attitude à adopter face à Aube Dorée est «complexe». Réagir au problème par des «réponses émotionnelles pourrait avoir l’effet inverse ou apporter davantage de résultats indésirables», souligne le gouvernement grec.

    Athènes ajoute que le succès électoral remporté par l’organisation extrémiste, entrée pour la première fois au parlement grec lors des législatives en 2012 avec 7% des voix, est l’expression d’une «déception populaire» dans un contexte de récession économique et que le racisme reste un «phénomène marginal».

    Tout en reconnaissant quelques avancées dans la lutte contre les violences racistes, le commissaire Muiznieks regrette que le monde politique grec a «largement recours à une rhétorique stigmatisant les immigrés, et que des mesures de contrôle de l’immigration ont conduit à encore davantage stigmatiser les migrants».

    Quand un ministre a parlé «d’invasion» ou de «bombe» à propos de l’arrivée de centaines de milliers de clandestins, «cela ne devrait être considéré que comme une dramatisation de la réalité du pays», répond Athènes. De même, lorsque le Premier ministre Antonis Samaras a parlé de «reprendre» les centre-villes aux immigrés clandestins, il ne faisait «simplement» qu’affirmer «la volonté d’y faire respecter l’Etat de droit», se défend le gouvernement grec.

    Athènes dit néanmoins partager l’inquiétude du commissaire aux droits de l’Homme quant à la récente augmentation des attaques racistes, et assure que les propositions du rapport seront «attentivement» examinées par les autorités compétentes.

    Pour M. Muiznieks, les autorités grecques doivent encore redoubler d’efforts pour «combattre par tous les moyens disponibles toutes formes de discours de haine et de crimes de haine, et mettre un terme à l’impunité pour ces crimes».

    Article complet sur Liberation.fr

    Mais il faut reconnaître que justement, l’extrême droite quel que soit le pays, irait à l’encontre de ce qui suit :

    Le tabou de l’immigration économique bientôt levé en France

    Faut-il ouvrir les portes à l’immigration économique ? Cette question, qui doit faire l’objet d’un débat parlementaire en France, se pose aussi dans d’autres pays, dont les Etats-Unis où un projet de loi prévoit une libéralisation massive de l’immigration.

    En France, comme dans beaucoup d’autres démocraties, l’immigration est devenue un enjeu tellement sensible sur le plan politique que le débat sur sa nécessité économique a été littéralement empêché ces dernières années. Quand le chômage est aussi massif, recourir à de la main d’oeuvre étrangère semble aux yeux des citoyens totalement déplacé.

    Pourtant, il y a et il y aura des emplois qui sont ou seront pourvus par le recours à l’immigration. C’est évident pour les emplois sous-qualifiés, et bien souvent sous-payés qui sont délaissés par les nationaux. Ils sont occupés par les sans-papiers en France comme en Espagne ou aux Etats-Unis. La question de la régularisation des illégaux revient toujours à la surface.

    Les deux grands partis américains s’apprêtent d’ailleurs à proposer un projet de loi très libéral prévoyant des régularisations massives. D’après un institut de recherche américain, il serait plus utile d’organiser cette immigration puisqu’elle correspond à un besoin réel des économies développées.

    Et puis il existe un autre type d’emploi plus qualifié que les employeurs aimeraient voir ouvrir plus largement à l’immigration. En France, 1 titre de séjour sur 10 seulement est accordé pour des motifs professionnels. C’est le double, 2 sur 10, en Espagne, en Italie ou au Royaume Uni. Un écart qui s’explique par une différence d’approche conceptuelle. Ces pays ont une vraie politique d’immigration économique, qui est passée également par des vagues de régularisation pour les pays du sud tandis que la France a limité sa politique d’immigration au regroupement familial.

    Le président Sarkozy avait commencé à évoquer le besoin d’une immigration choisie

    Et son successeur, le président François Hollande, marche dans ses pas puisqu’il a l’intention de présenter un projet de loi d’ici l’été sur les moyens de faciliter l’immigration professionnelle. Elle est compliquée en France, par le maquis de la procédure administrative mais aussi par une disposition alambiquée qui stipule qu’un emploi ne peut être pourvu par un étranger que s’il y a une pénurie sur ce métier, une question dont la réponse est bien souvent très fluctuante.

    Libérer l’immigration est une demande pressante des patrons français. Le Cercle d’outre-Manche, un rassemblement de dirigeants d’entreprise français installés à Londres, souhaite que Paris s’inspire du modèle britannique. A la City par exemple 2 emplois sur 10 sont pourvus par des étrangers. Aux Etats-Unis le PDG de Facebook, Marck Zuckerberg, a annoncé la semaine dernière le lancement d’un groupe de pression pour une réforme du système américain d’immigration, un groupe qui fédère les grands noms de l’industrie technologique.

    Mais cette volonté d’ouverture se heurte entre autre aux inquiétudes des salariés. Les syndicats américains sont vent debout contre ce projet d’ouverture qui mènerait d’après eux à une baisse des salaires. En Grande Bretagne une étude démontre que l’immigration peut à partir d’un certain seuil générer du chômage, c’est pourquoi David Cameron est en train de fermer les vannes, au grand désespoir des patrons britanniques et des éventuels candidats.

    Y a-t-il des pays totalement ouverts ?

    Il y en a un au moins en Europe : la Suède. C’est le seul Etat qui ne met aucune barrière aux migrants non communautaires. Et puis il y a aussi des pays qui ont une politique active pour attirer des hommes et des femmes qu’ils estiment nécessaires à leur développement. C’est le cas du Canada. Il a lancé ce mois ci le visa start-up. Son objectif : recruter dans le monde entier des entrepreneurs pour soutenir la croissance économique. L’Australie a aussi un programme qui facilite l’octroi des visas renouvelables. En France comme aux Etats-Unis, où le projet qui sera dévoilé dans les prochains jours pourrait régulariser de fait 11 millions de travailleurs, la question divise profondément, la balle est dans le camp du législateur.

    Source: rfi.fr

    Rajoutons quand même deux ou trois petites choses : si l’extrême droite est généralement diabolisée et même bloquée dans ses mouvements, son opposé l’extrême gauche a généralement une très bonne presse alors que si on regarde bien, la majorité des attentats de l’histoire sont l’oeuvre de mouvements d’extrême gauche. Autre point que j’ai toujours défendu personnellement, un amalgame a toujours été fait entre nationalisme et racisme, et les deux sont généralement assimilés à l’extrême droite, mais le nationalisme n’est pas synonyme de racisme, chose qu’il ne faut pas oublier !

    http://lesmoutonsenrages.fr

  • Les institutions de la France sous la monarchie absolue 1598-1789”

    Les institutions de la France d’Ancien régime ont été fort bien étudiées au cours des dernières décennies. On ne saurait que vivement recommander aux étudiants, comme aux personnes voulant compléter leur culture générale, ou glaner des renseignements, les deux volumes de format commode, de M. Philippe Sueur, intitulés Histoire du droit public français XVe-XVIIIe siècle (1). Ils sont bien informés, bien écrits. Ils comportent des index commodes et de substantielles bibliographies.
    Cependant, la réédition de l’ouvrage de Roland Mousnier, illustre professeur de Sorbonne disparu en 1993, Les institutions de la France sous la Monarchie absolue 1598-1789 (2) permet de pénétrer plus profondément dans le passé de notre pays. Ce livre compte, certes, plus de 1.500 pages, mais son intérêt ne faiblit pas. Car Mousnier fait revivre non seulement des institutions mais aussi et surtout des hommes. Il ne s’en tient pas, comme le font souvent ses collègues des facultés de droit, à une conception de l’institution comme « idée directrice, c’est-à-dire l’idée d’une fin déterminée de bien public à atteindre par des procédures prévues et imposées selon un comportement obligatoire » (p. 5). Mousnier estime qui « en simplifiant et en forçant les termes, l’on pouvait presque dire qu’une institution, c’est un groupe d’hommes », « qu’il n’y a institution que si l’idée et les procédures se sont incarnées dans des hommes qui les mettent en œuvre, qui leur donnent force contraignante et imposent ainsi des actions à d’autres hommes. Ce groupe institutionnel est donc en même temps un groupe social. »
    Ainsi, Roland Mousnier ne considère les institutions proprement dites - telles que les conçoivent les juristes - que comme un squelette. Ayant consacré une thèse d’État à La vénalité des offices sous Henri IV et Louis XIII, il avait opéré de grands dépouillements dans les archives de Normandie, et, à Paris, au Palais-Soubise. Il avait ensuite dirigé de nombreuses recherches. Ainsi disposait-il d’une immense documentation. Il la mit en œuvre notamment dans ce gros volume qui contient autant - sinon davantage - d’histoire sociale que d’histoire des institutions proprement dites.
    Officiers et commissaires
    Sa première partie présente d’une part la société française d’Ancien régime, avec sa classification en ordres, d’autre part, l’État, les moyens dont il dispose, qui vont s’accroissant avec le temps. La seconde partie étudie les institutions et leur fonctionnement, mais sans les séparer de la vie de leurs titulaires ; ce qui rend ces pages étonnamment vivantes. En particulier, celles qui ont trait au "procès des trois cents ans", c’est-à-dire à l’opposition et à la lutte qui opposèrent les officiers royaux - propriétaires de leurs offices, donc inamovibles, indépendants à l’égard du pouvoir - et les commissaires - nommés par le Roi, par une "commission" temporaire et révocable, pour un temps et une mission donnés - dont le type même est l’intendant, ancêtre du préfet. Les pages les plus brillantes du livre sont sans doute celles qui évoquent la Fronde et son échec, ainsi que la poursuite de l’affrontement des officiers et des commissaires tout au long du XVIIIe siècle. On voit alors apparaître les fonctionnaires, avec des études du corps des Ponts et Chaussées et du corps des ingénieurs des fortifications...
    Ce livre constitue un monument d’érudition dominée. Il nous charme. Mais, soyons objectif. En dépit de son volume, des lacunes apparaissent : aucun développement substantiel n’est consacré à l’armée, à la marine, à la police, qui furent d’indéniables - et admirables - instruments du développement de la puissance royale ; à un moindre degré, la lacune porte sur les services d’assistance et d’enseignement, dont les ministres ont commencé à se soucier. Mais quittons cette pente où nous entraîne notre esprit critique toujours en éveil. Et profitons de cet admirable travail.
    René PILLORGET L’’Action Française 2000 du 28 juillet au 24 août 2005
    (1) Philippe Sueur : Histoire du droit public français XVe-XVIIIe (col. Thémis droit ; Presses Universitaires, 1982, 2 vol.).
    (2) Roland Mousnier : Les institutions de la France sous la monarchie absolue 1598-1789. Collection Quadrige/Manuels, Paris.

  • Manifestation contre le mariage unisexe à Lyon

    Manifestation contre le mariage unisexe à Lyon

    LYON (NOVOpress) — 3000 personnes selon la police, 5000 selon les organisateurs : tel est le bilan de la Manif Pour Tous qui s’est tenue le dimanche 14 avril 2013 sur la place Bellecour au cœur de Lyon.

    Un très beau succès pour une mobilisation effectuée en moins de deux jours afin de répondre au récent coup de force du gouvernement. Plusieurs orateurs au nombre desquels des médecins, des psychologues et des philosophes, ont rappelé les dangers de cette expérience d’ingénierie sociale que la gauche cherche à mettre en place. Parmi les intervenants, le député Hervé Mariton (UMP Drôme) a vigoureusement dénoncé ce “coup d’État législatif” préparé par le vote à la sauvette et à main levée du 12 avril au Sénat. A cette occasion, M. Mariton s’est également engagé à exiger l’abrogation de ce texte dés que l’actuelle majorité aura été remplacée.

    Le public, représentant toutes les classes d’âges de manière équilibrée, a manifesté sa détermination et son refus de plier devant l’épreuve de force que veut engager le gouvernement. Plusieurs initiatives ont été annoncées. Aux nouvelles manifestations prévues un peu partout en France s’ajoutent désormais des comités d’électeurs qui ont commencé à s’organiser sur la région lyonnaise dans le but de maintenir la pression sur les élus. Ce dernier point mérite en effet une attention toute particulière quand on constate que le vote du vendredi 12 avril au Sénat n’a été acquis qu’à une très courte majorité, grâce en particulier à la collaboration d’élus UDI comme Chantal Jouanneau ou d’élus UMP comme Fabienne Keller, Christian Cointat et Jacqueline Farreyrol.

    La dispersion s’est effectuée dans le calme.

    Crédit photo : Novopress (cc) http://fr.novopress.info