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  • Réformes : l'étau se resserre

     

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    Après un an, perdu pour les vraies réformes dont la France a besoin, gaspillé en loi Taubira et autres joyeusetés festives, le gouvernement se retrouve à pied d'œuvre et au pied du mur

    Ce 29 mai le conseil des ministres fait semblant d'aborder le projet Cuvillier d'une soi-disant réunification de la "famille ferroviaire". Il faudra certes attendre le texte [provisoirement] définitif du projet pour se prononcer vraiment. Cependant, sa description, par Le Monde, nous semble en elle-même significative de la confusion prévisible de ce chantier. Lisons :

    "Selon une source proche du dossier. Cette structure serait elle-même dotée d'un directoire composé des présidents de la SNCF, Guillaume Pepy, et de RFF, Jacques Rapoport, sans lien hiérarchique entre les deux. Elle disposerait d'un conseil de surveillance dont le président, nommé par l'État, jouerait le rôle de "juge de paix". Ce conseil serait composé de parlementaires, de salariés du secteur et de représentants des régions."  (1)⇓

    Qui fera quoi ? Qui décidera ? Qui payera ? Attendons encore.

    Au lendemain de la conférence de presse présidentielle du 17 mai, M. Henrik Unterwelde livrait, de ce point de vue, une analyse fort significative de la situation. Voici en effet ce que le responsable de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg déclarait :

    "En Allemagne, le décrochage économique de la France inquiète. On attendait une clarification de la part de François Hollande. Sa façon d’affirmer son autorité et de maintenir son cap me rassure, comme le fait, son refus de faire 'aucune défausse, ni pour le passé ni sur l’extérieur.'

    Son engagement à poursuivre les réformes, à commencer par celle des retraites, est un bon signe. Il a eu des mots justes pour rappeler la responsabilité commune de la France et de l’Allemagne face aux défis européens, et la nécessité de trouver des compromis.

    Son initiative européenne, surtout son appel à des emprunts européens, suscitera des critiques, mais constitue une base de discussion. Je forme un espoir : plus le président réussira à passer des réformes difficiles mais nécessaires pour revitaliser l’économie française, plus il maîtrise les dépenses publiques, plus l’Allemagne sera prête aux compromis européens.

    Maintenant, après les paroles rassurantes, place aux actes !" (2)⇓

    Place aux actes, donc, mais quels actes ?

    Le mot européen apparaît quatre fois dans ces quelques lignes. Soulignons en l'occurrence qu'il s'agit là de la seule réaction étrangère parmi la vingtaine recensée par "Les Échos".

    À cet égard, on doit envisager, sans les confondre, des concepts convergents : "rétablissement des comptes budgétaires de l'État", "diminution des dépenses publiques" et enfin "réformes structurelles".

    Remarquons aussi que les problèmes de la France de 2013 différent largement de ceux de l'Allemagne dix ans plus tôt. Au moment où le chancelier Schröder manifesta le courage de mettre en place son fameux Agenda 2010, remettant largement en cause l'État-Providence, on commentait encore de ce côté-ci du Rhin, depuis 20 ans, les difficultés de la réunification, etc.

    Les recommandations de réforme communiquées le 3 mai au gouvernement de Paris par la commission de Bruxelles laissent certes une latitude non négligeable quant aux voies de mise en œuvre.

    Les déclarations non équivoques du président Barroso du 15 mai ont explicitement souligné, à l'intention de François Hollande, la préoccupation des partenaires européens : nécessité de dispositions et de décisions urgentes et "crédibles" dans les domaines indiqués :
    - retraites, mais aussi
    - libéralisation des marchés de biens et services et<
    - droit du travail.

    Le deuxième point va d'ailleurs s'impacter de façon très significative en vue des prochaines échéances électorales de 2014 : municipales de mars, puis européennes en mai.

    On se demande dès lors combien de candidats et de listes incorporeront positivement dans leurs plateformes programmatiques certaines propositions concrètes allant dans le sens des réformes. Celles-ci devraient réaliser le tour de force de se révéler à la fois :
    - demandées par les instances communautaires
    - tout en diminuant la pression fiscale et l'intervention financière des collectivités locales
    - et, au crible des idées de l'opposition, comme celles des socialistes, il faudrait qu'elles paraissent profitables au bien-être des Français.

    On risque fort de ne trouver qu'un seul type de solutions : le développement d'une offre privée de services, concurrentielle et sans subventions.

    Un problème, en France très différent des pays voisins, tient au millefeuille administratif. Loin de se voir simplifié il a d'ailleurs été aggravé par l'intercommunalité. En même temps, système entièrement pervers, l'État central se décharge d'un certain nombre de missions sur les collectivités locales, à coûts grandissants.

    On rappellera au besoin que, depuis une évolution remontant à une loi funeste de janvier 1979, la moitié du financement des collectivités locale est alimentée par les dotations de fonctionnement versées par l'État central. L'article 38 de la loi de finances 2013, évalue à 55,6 milliards d'euros les prélèvements opérés sur les recettes de l'État au profit des collectivités territoriales, dont 41 milliards au titre de la DGF proprement dite.

    Cette usine à gaz comptable se révélera bientôt explosive : on se demande comment le président "Norma"l tranchera.

    Ce 28 mai le socialiste Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, intervenait devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale. Ce 29 mai il s'exprime devant les Sénateurs. Son regard sur l'action gouvernementale de ses amis peut se résumer à ceci : "pratiquement aucune mesure de réduction de déficit structurel n'a été réellement engagée".

    L'urgence frappe à la porte. Il serait bon que la gauche comprenne que la récréation est terminée.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. cf. Le Monde.fr avec AFP | 29.05.2013 à 05 h 09 .
    2. cf. Les Échos 17-18 mai 2013
  • Les Playmobils rejoignent les Veilleurs pour une résistance pacifique..

  • France : « Il faut baisser le SMIC de 300 euros ! »

    La semaine dernière, The Economist a consacré un papier au salaire minimum, se demandant s’il en fallait un et si oui, à quel niveau il fallait le mettre. Une plongée glaçante dans la pensée néolibérale.

    Les penseurs néolibéraux ont au moins un mérite. Ils osent tout. L’économie n’est qu’une science abstraite faite de chiffres, totalement désincarnée et déshumanisée. C’est bien ce qui ressort de ce papier de la bible des élites mondialisées sur le salaire minimal. The Economist cite Milton Friedman, pour qui il est « une forme de discrimination contre les travailleurs sans qualification ». Qualifier de « discrimination » le fait d’empêcher de payer un salaire de misère en dit déjà long…

    Mais l’hebdomadaire souligne que d’autres économistes affirment que quand les employeurs ont un fort pouvoir, ils peuvent fixer les salaires à un niveau trop faible, ce qui a poussé les gouvernements à instaurer un salaire minimal dans un nombre grandissant de pays.

    La Nouvelle-Zélande a été la première en 1894, suivie par les États-Unis de Roosevelt en 1938, la Grande-Bretagne patientant jusqu’en 1999. Le SMIC étasunien, très bas, a été relevé de 40% depuis 2007.

    Les économistes ont mené des études divergentes sur le niveau du salaire minimum aux États-Unis, du fait des différences entre États. Deux économistes ont démontré que les différences de niveau du salaire minimum n’ont pas d’impact sur le niveau de l’emploi dans la restauration entre 1990 et 2006 mais deux autres ont démontré l’inverse. En Grande-Bretagne, les études sont plutôt positives et soulignent un effet d’entraînement pour les salaires supérieurs au SMIC.

    L’oubli de l’homme

    Ce qu’il y a de terrifiant dans ce papier, c’est son aspect clinique, froid et finalement inhumain. Aucune question n’est posée sur le niveau du seuil de pauvreté, ou même de l’évolution du salaire médian (qui baisse), base contre laquelle il faudrait fixer le SMIC. Réfléchir à l’impact que tout cela a sur les travailleurs pauvres ne semble pas effleurer une seconde l’auteur du papier. La conclusion est glaçante : « Quels que soient leurs défauts, les salaires minimums vont persister ».

    Il est difficile de ne pas y voir un regret de la part de The Economist, comme s’il indiquait qu’il n’était malheureusement pas possible politiquement de les supprimer… Mais le pire est à venir au sujet du niveau souhaitable du SMIC. L’hebdomadaire néolibéral indique que pour l’OCDE et le FMI, « un salaire minimum modéré fait probablement plus de bien que de mal », avant de préciser que la définition d’un salaire minimum modéré signifie entre 30 et 40% du salaire médian.

    The Economist reconnaît que le cas britannique (à 46% du salaire médian) démontre que l’on peut aller un peu plus haut. Les États-Unis et le Japon restent sous le cap des 40% alors que la France se distingue avec le niveau le plus élevé de la sélection avec un SMIC à 60% du salaire médian.

    Bizarrement, pas d’information sur les pays scandinaves. En clair, pour The Economist, en France notre SMIC est trop élevé de 25 à 30% ! Cela veut dire qu’avec un SMIC à 1118 euros nets par mois, ils recommandent une baisse d’environ 300 euros. Voilà le fond de la pensée néolibérale…

    Voilà sans doute pourquoi Pierre Moscovici valorise la miniscule hausse du SMIC de juin, pourtant trois fois moins importante que celle de Jacques Chirac en 1995. On aimerait que les donneurs de leçon néolibéraux essaient de vivre ne serait-ce que quelques semaines avec le SMIC qu’ils recommandent…

    Marianne  http://fortune.fdesouche.com

  • Frigide Barjot persiste et signe

    Frigide Barjot a lancé aujourd'hui son nouveau mouvement l'avenir pour tous :

     

    "Devant une poignée de journalistes, l’humoriste a ainsi lancé le mouvement « l’Avenir pour tous » avec, entre autres, le soutien de Thierry Vidor, de Familles de France et Xavier Bongibault, de l’association Plus gay sans mariage – René Poujol, ancien directeur de la rédaction de Pèlerin était présent « à titre personnel »"

     

    A cette occasion, elle a déclaré à propos du simulacre de mariage de Montpellier :

     

    "Je souhaite aux deux mariés tous mes voeux d'engagement, de bonheur et de fidélité (...)

     

    "Le combat continue, mais il a changé de nature (...) Les couples homosexuels doivent être protégés par la loi dans leur spécificité, afin qu'ils aient accès à l'engagement et au secours mutualisés et qu'ils bénéficient des droits patrimoniaux et fiscaux égaux à tous les couples qui décident de s'engager à construire leur existence ensemble. Ils contribueront ainsi à stabiliser la société dans une vie commune prolifique, d'où l'éducation des enfants ne saurait être exclue, mais sans remettre en cause la filiation humaine" 

     

    Tout ça, pour ça ? Il faudra bien qu'un jour les personnes de bonne volonté, et les catholiques en particulier, s'interrogent sur la pertinence du poids excessif donné à la communication médiatique dans ce combat pour la défense de la famille au détriment de la Vérité.

    Philippe Carhon  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Syrie : l’UE autorise la livraison d’armes aux rebelles

     

    Syrie : l’UE autorise la livraison d’armes aux rebelles

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) - Au terme d’une journée de négociations marathon, les vingt-sept pays de l’Union européenne ont réussi in extremis à trouver un compromis quant au renouvellement des sanctions imposées à la Syrie.

     

     

    Qu’a‑t‑il été décidé ?

     

    Le Royaume‑Uni et la France militaient pour une levée de l’embargo sur les armes afin de pouvoir armer la rébellion, pourtant de plus en plus composée de djihadistes internationaux. En face, l’Allemagne, les Pays‑Bas, l’Autriche, la Tchéquie ou encore la Roumanie souhaitaient un renouvellement des sanctions pour tout le monde. Finalement, l’accord maintient toutes les sanctions économiques et financières, mais soustrait de cette réglementation européenne la possibilité de livrer des armes à la rébellion islamiste.

     

    Mais que se passe‑t‑il sur le terrain ?

     

    L’armée arabe syrienne, l’armée gouvernementale, a enregistré des succès notables ces dernières semaines en reprenant des bases militaires occupées par les rebelles, ou des postes‑frontières. Peut‑être le retour sur le devant de la scène des fameuses armes chimiques n’est‑il pas anodin. Deux journalistes du Monde ont ainsi ramassé des échantillons qu’ils auraient trouvés par terre. Ces échantillons vont être étudiés par la police afin de tenter de prouver la présence d’armes de destruction massive en Syrie.

     

    Cela peut‑il apaiser la situation ?

     

    Certes non, car en représailles la Russie a livré des missiles sol‑air S300 au gouvernement syrien afin de lui permettre de répondre aux attaques étrangères, comme par exemple celle faite par Israël contre un dépôt d’armes sans aucune somation. Moscou et les puissances occidentales proposent désormais l’organisation d’une conférence Genève 2 pour réunir autour de la table les différents protagonistes.

     

    Crédit image : DR.http://fr.novopress.info

  • Où le mépris n’a plus de limite

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    De toutes les attitudes possibles face à la contestation populaire, l’exécutif a choisi la pire : le mépris.

    Qu’il nous suffise de regarder ces derniers jours pour nous en rendre compte.

    Dimanche d’abord avec l’annonce du chiffre de la Préfecture de Police de Paris concernant la participation à la manifestation monstre contre le mariage gay, tellement minoré qu’une simple recherche de photos sur internet dément cette estimation. C’est tellement irréel, en tel décalage avec la véritable mobilisation, que l’on ne peut pas douter que le but recherché n’est pas la désinformation. Si c’était une simple manœuvre de travestissement de la réalité, le pouvoir aurait donné un chiffre moins conséquent que le nombre de manifestant, certes, mais pas aussi ridiculement bas que personne ne peut y croire.

    Non, le seul but de cette annonce est le mépris. C’est un crachat à la gueule des Français, c’est une façon de leur dire qu’ils ne représentent tellement rien au yeux des dirigeants que ce n’est pas la peine de faire semblant de paraître crédible. C’est une confirmation de ce que nous savions déjà : nous ne sommes plus que des sous-citoyens sur notre propre sol, la preuve ultime étant qu’il faut sept d’entre nous pour faire le chiffre un.

    Lundi, le Président de la République en remet une couche lors d’un déplacement à Paris, au cas où nous n’aurions pas compris. Dans un même mouvement, il fait arrêter près d’une centaine de contestataires venus lui demander des comptes, puis interdit l’usage du français hors de cadres bien définis, et dévoile enfin le fond de sa pensée. Passons sur le premier épisode, qui répond aux arrestations arbitraires de dimanche, lorsque 96 personnes ont été interpellées préventivement, leur seul tord étant d’être des militants nationaux reconnus.

    Ensuite, François de nous expliquer, sans rire, que l’on n’a pas le droit d’utiliser les termes de résistance ni de dictature, le premier ne pouvant être employé que pour parler de la lutte contre le nazisme, le second ne concernant que le régime hitlérien. Car non, jamais aucun peuple n’a résisté à quoi que ce soit ni à qui que ce soit en dehors d’une période allant de 1933 à 1945. De là à ce que cette affirmation débile, absurde, ne donne lieu à une nouvelle loi mémorielle… J’imagine déjà les nouveaux manuels d’histoire :

    “Pourquoi ne peut-on pas dire que Vercingétorix a résisté aux Romains ? Parce que Jules César n’était pas nazi.

    Comment doit-on qualifier la bataille de Poitier ? D’acte profondément xénophobe de Charles Martel, car Abd al-Rahmân n’avait pas juré fidélité au führer.”

    Puis, François Hollande, non content de seulement réinterpréter quelques mots de la langue Française, de lâcher : «Les mots ont toujours un sens. Il faut leur donner leur signification. La Résistance, c’était par rapport au nazisme, à l’Occupation. La collaboration, c’était des Français qui étaient avec l’occupant. Et le fascisme, le nazisme, la dictature, c’était une époque qui heureusement est révolue. Donc nul n’a le droit d’utiliser ces mots pour défendre des idées – si on peut appeler ça des idées – d’aujourd’hui. »

    “Si on peut appeler ça des idées…” Pourquoi, tu as un autre nom à proposer ? (oui, au passage, et devant tant de mépris, je n’arrive plus à vouvoyer ce triste personnage)

    Car là est le fond réel de la pensée de la caste dirigeante : Ils sont les seuls dépositaires des idées. Eux seuls en ont. Les autres, ceux qui pensent différemment, le Pays Réel aurait-on écrit à une époque, n’ont pas d’idée. C’est limpide et si rassurant :

    “Ouf, ils n’ont pas d’idées !

    Et ils ont quoi alors ?

    On sait pas. De toute façon on s’en fout, ce sont des salauds…”

    Merci président.

    Si lorsque nous parlons, nous n’exprimons pas des idées, si lorsque nous défilons, nous n’existons pas, alors, que nous reste-t-il ?

    Une petite idée françois ?

    Luc Pécharman  http://fr.altermedia.info

  • Alain Prost : la France est “dans un état catastrophique”

    Fatigué d’être pointé du doigt comme un évadé fiscal, il n’est “pas certain que le gouvernement ni même François Hollande tiennent jusqu’en 2017″.

     Alain Prost, qui réside depuis trente ans en Suisse, s’insurge toujours quand on le cite en tête de liste des évadés fiscaux français et

    porte un regard extrêmement critique sur “l’état catastrophique de la France“.

    “Ça me fait bondir. Je suis parti de France pour des raisons qui n’étaient absolument pas fiscales. J’ai toujours voulu habiter ailleurs qu’en France parce que j’étais incompris et pas respecté”, affirme le quadruple champion du monde de F1 dans un entretien avec le magazine économique suisse Bilan.

     

    “Je suis arrivé ici avec l’équivalent de 40 000 euros sur mon compte en banque. Par la suite j’ai vécu ici dix ans dans ce pays sans forfait (fiscal) avant que mon avocat ne me parle de cette option”, ajoute Alain Prost, précisant qu’il avait d’abord pensé s’installer en Grande-Bretagne ou en Italie avant de choisir la Suisse. Le forfait fiscal, une formule proposée aux riches étrangers résidant en Suisse, établit un impôt à un taux favorable sur la dépense, notamment pour le logement, et non sur le revenu. Il concerne plus de 5 000 étrangers.

    “Je n’aime pas rouler vite”

    Alain Prost évoque aussi ses conversations avec les sportifs ou artistes français installés dans la région de Genève et avec qui il joue au tennis.

    “Nous parlons souvent de l’état catastrophique de la France et de l’image caricaturale des Français qui quittent le pays, considérés, la plupart, comme des lâches ou des escrocs.”

    Parlant “d’hérésie” à propos du taux de 75 % d’impôts pour les hauts revenus”, il “tire son chapeau aux patrons de PME qui vivent encore en France. Les 75 %, c’est la goutte d’eau (…) Ce qui est grave c’est de ne jamais prendre de mesure positive. Le système politique basé sur l’assistance n’arrive pas à être réformé alors que la France est un pays qui a tout pour fonctionner : la compétitivité, les richesses, les industries, le tourisme”.

    “Je ne vois pas comment on peut sortir du gouffre actuel. Je ne suis pas certain que le gouvernement ni même François Hollande tiennent jusqu’en 2017″,

    la prochaine échéance présidentielle, poursuit le champion, aujourd’hui ambassadeur pour Renault et consultant pour la télévision Canal+, moyennant des “revenus minimes”. Le pilote se déplace aujourd’hui en scooter à Genève et il a une Renault et une vieille Mustang. “Je n’apprécie pas du tout les voitures de sport et je n’aime pas rouler vite. Je privilégie, dit-il, la sécurité et les voitures confortables avec un grand coffre qui peut contenir un sac de golf ou un vélo.”

    lepoint.fr   http://fortune.fdesouche.com

  • Photos des exactions commises sur l’ordre de Manuel Valls et communiqué de l’Action française

    Et le lendemain, Hollande célébrait la Résistance aux côtés de Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin... en ordonnant des interpellations arbitraires !

    Après la matraque, les rafles.

    Chaque année l’Action française rend hommage aux étudiants patriotes qui ont bravé l’interdit de l’occupant allemand, le 11 novembre 1940. C’est toujours avec une certaine émotion que nous imaginons ces étudiants et lycéens, mains nues devant l’envahisseur nazi. Bon nombre d’entre eux étaient d’Action française, et nous avons encore des aînés chez nous pour témoigner de ce premier acte historique de résistance à l’occupant.

    Tir de Flashball

    Dimanche soir, le 26 mai, c’était aussi et surtout des étudiants et lycéens qui faisaient face aux forces du régime. On est libre de ne pas me croire, mais j’affirme qu’il y a eu plus de blessés le 26 mai 2013 que le 11 novembre 1940.

    Valls a lâché les chiens (policiers) sur les Français, comme jadis le gouverneur teuton du « Groß Paris ».

    Arrestation d’un manifestant

    L’Action française toujours consciente des risques que faisaient courir aux manifestants les grossières provocations policières, a ciblé (avec quelque succès) dans les échauffourées des Invalides, les policiers en civil qui tantôt faisaient mine d’agresser les CRS et tantôt mettaient prestement leurs brassards en sortant les matraques télescopiques pour exfiltrer avec une rare violence des manifestants un peu isolés.

    Bilan : 17 interpellations et mises en garde à vue dans les seuls rangs de l’Action française et plusieurs blessés notamment par « flash ball » dont deux grièvement, poignets cassés et côtes fêlées, encore hospitalisés à l’heure où j’écris.

    Cela continue, hier, lundi 27 mai 2013, à Buffon des manifestants qui voulaient pacifiquement interpeller Hollande ...venu célébrer la Résistance, un comble !, se sont fait embarquer manu militari par des CRS au seul motif qu’ils portaient sur eux le polo de La Manif Pour Tous. Parmi eux, beaucoup de mères de famille.

    Les Kapos de la « Reich-publique » s’affolent, frappent, traquent, raflent.

    Le pouvoir rend fou, et, avec leur police, ses détenteurs se croient tout permis. Nos enfants dans les crèches et dans les écoles sont réellement en danger de viol idéologique, demandez à Bertinoti, Vallaud-Belkacem et Peillon, ce qu’ils en disent.

    A la violence aveugle d’un pouvoir sectaire aux abois, nous répondrons avec la force tranquille d’un peuple en marche, sûr de la victoire finale.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action Française

    Pour couvrir les frais de justices nombreux, vous pouvez dès à présent envoyer vos dons via Paypal ou par chèque au CRAF, 10, rue Croix-des-Petits-Champs, 75001 Paris.

    http://www.actionfrancaise.net/

  • Des liens étroits entre les conséquences du mariage homosexuel et la recherche sur l'embryon

    Communiqué de Laissez-les-Vivre :

    " Moi, président de la République, je conduis la France vers " Le Meilleur des Mondes " !

    Première étape : sous couvert d'égalité absolue des citoyens, légaliser le mariage homosexuel et, ce, grâce à la complaisance des principaux corps de l'Etat : refus du "Conseil Economique Social et Environnemental" de prendre en compte les 700.000 signatures de la pétition d'origine citoyenne, suivi du refus par le Conseil Constitutionnel non seulement d'invalider la loi TAUBIRA et même d'émettre quelque réserve d'inconstitutionnalité que ce soit à son encontre.

    Seconde étape : faciliter la recherche sur l'embryon, véritable vivisection humaine, sous le prétexte fallacieux de combler le prétendu retard scientifique de la France en passant de l'interdiction assortie de dérogations (telle que prévue par la loi bioéthique du 7 juillet 2011, à l'autorisation encadrée et, ce, en dépit des preuves scientifiques de l'inutilité des dites recherches attestées par l'attribution le 8 octobre 2012 du Prix Nobel de Médecine au chercheur britannique John B. GURDON et à son confrère japonais Sinhya YAMANAKA en raison de leur découverte concernant la possibilité pour les cellules adultes matures d'être reprogrammées pour devenir pluripotentes. Le député socialiste Catherine LEMORTHON ne déplorait -elle pas le 3 mars 2013 devant l'Assemblée nationale : "L'embryon, ce pan de matière qui échappe à la recherche". Bien qu'une loi ait été votée en 2011 après un long débat, le gouvernement, sous pression des lobbys, veut impérativement imposer une nouvelle législation.

    Troisième étape : bouleverser les règles de la filiation et admettre cette fois sous couvert de droit à la vérité, des formes de multiparentalité qui seront officielles par les nouvelles sortes de livret de famille telles que les revendique notamment la sociologue Irène THERY, qui déclarait à Télérama le 21 décembre 2011 : "Le problème, c'est ce fameux modèle un seul père, une seule mère" et ce par le biais d'une nouvelle loi sur la famille (toujours en préparation bien que reportée) qui va redéfinir les règles de la PMA (Procréation Médicale Assistée) et vraisemblablement instituer la GPA (Gestation Pour Autrui) actuellement interdite. Jean Yves NAU, (ancien rédacteur de la rubrique médicale du "Monde") ne proposait-il pas sur "slate.fr" le 31 décembre 2012 de "fournir les couples homosexuels en embryons surnuméraires dépourvus de projet parental". La sénatrice socialiste Virginie KLEE n' annonçait-elle pas aux "états généraux de la bioéthique" le 11 décembre 2011 : " Les grossesses du futur seront assurées par la fécondation in vitro" (lu dans "L'ultime transgression" du Dr DICKES).

    On perçoit ainsi avec effroi les prémisses de la société du "Meilleur des Mondes" que ce gouvernement nous prépare. Le 4 décembre 2012, le Sénat votait une proposition de loi "visant à autoriser sous certaines conditions la recherche sur l'embryon". Puis dans la nuit du 28 au 29 mars 2013,une guérilla d'amendements appuyée par une très forte mobilisation parvient à faire ajourner la proposition. Mais cette dernière va revenir devant le Parlement pour y être à nouveau discutée, le souhait du gouvernement (M. AYRAULT est toujours chef du gouvernement à ce jour) s'en est plusieurs fois targué, étant que les dispositions puissent être opération dès septembre 2013. Pour s'opposer aux nouvelles folies de l'Etat français, il ne nous restera probablement, comme toujours que la rue ! Mais, il est sage de nous préparer à la mobilisation."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/