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Vous avez déjà perdu
Intervention des Hommen hier soir, place Dauphine :
"Alors si on fait les comptes:
*Vous faites adopter une loi qui viole les droits de la majorité et des plus vulnérables pour plaire à un lobby qui représente la minorité d'une minorité.
*Vous manipulez les sondages en dissociant les questions de mariage et d'adoption quand la loi porte sur les deux ensemble.
*Vous ignorez des centaines de milliers de personnes descendues pacifiquement dans la rue à plusieurs reprises et falsifiez les chiffres de leurs mobilisations.
*Vous foutez au panier une pétition historique de 700 000 signatures.
*Vous accélérez le calendrier législatif pour prendre de vitesse les opposants.
*Vous refusez d'organiser un référendum en invoquant le fait que l'article 11 ne prévoit qu'on y ait recours que pour les questions sociales et non sociétales; alors même que le terme "sociétal" est un néologisme qui n'existait pas en 58, et que la commission choisie pour examiner le texte à l'assemblée est précisément la commission des affaires SOCIALES.
*Vous laissez des racailles de flics en civil malmener des jeunes filles et tabasser des gamins de 14 ans.
*Vous refusez aux maires leur droit à l'objection de conscience en les menaçants de 7 ans de prison.
*Vous faites coffrer des promeneurs parce qu'ils portent un sweat de la Manif.
*Vous multipliez les détentions arbitraires et les procédures abusives.
Et maintenant vous foutez en taule un étudiant qui est allé chanter la Marseillaise sur les Champs Elysées...
Mais continuez M. Hollande! A ce train-là vous finirez par faire tirer sur la foule…
Continuez mesdames et messieurs les juges, ministres, chroniqueurs et autres bonnes consciences subventionnées! Bientôt vous réhabiliterez la gégène…
Continuez! Vous êtes en train de forger une génération de résistants.
Vous croyez n'avoir à faire qu'à des cathos réacs mus par leur sentiment religieux? Vous êtes mal! L'ordre naturel qu'ils défendent est universel et vos coups de tonfa ont trempé leur conscience politique. Ils ont compris que ce mariage homo était le fruit vénéneux d'un arbre pourri par le mépris du peuple, la propagande médiatique et la dictature des minorités. S'ils pointent encore le fruit, ils pensent désormais à couper l'arbre. Et demain ils rallieront à eux le pays réel qui ne supporte plus votre condescendance.
Continuez! Votre société utopique ne fait plus rêver. Notre génération en a soupé de votre progrès. Nous avons vu où mène votre libération des mœurs, votre marché-roi et votre relativisme déguisé en ouverture d'esprit. Nous sommes les enfants du divorce de masse, de la gay pride et de l'adultère en publicité dans le métro. Nous ne voulons pas de vos vies de merde de cocus compréhensifs et de working-girl dépressives.
Continuez! De toute façon vous avez déjà perdu... Déjà Cohn-Bendit est tombé, le monde dégueulasse qu'il incarnait le suit. Votre activisme n'y changera rien, c'est du bouche-à-bouche à un cadavre."
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Tout fout le camp!
Personnage symbolisant de manière assez caricaturale l’Europe mondialiste bruxelloise, José Manuel Barroso, piqué au vif que l’on puisse douter de l’intransigeance du combat qu’il mène contre les courants et les idées patriotiques, a répliqué à Arnaud Montebourg. Celui-ci -voir notre article publié hier- l’avait accusé d’être par ses propos et ses actions « le carburant du Front National ». Le président de la Commission européenne a donc affirmé que « Quand il s’agit de mondialisation, de réformes économiques, de l’Europe et ses institutions, certains souverainistes de gauche et d’extrême droite ont exactement le même discours. Il faudrait que certains responsables politiques français abandonnent l’ambiguïté vis-à-vis de l’Europe et la défendent davantage vis-à-vis du nationalisme, du populisme, voir du chauvinisme. »
Une gauche coupable aussi aux yeux de la droite européiste de ne pas savoir tenir son électorat traditionnel qui, bravant les oukases et les admonestations, oserait désormais voter Front National.Tout fout le camp!
A dire vrai, le phénomène n’est pas nouveau et le FN a su rallier à son panache blanc depuis les années 80, des électeurs venus aussi de la gauche de l’échiquier politique et tout autant demandeurs de protections nationales que le peuple de droite. La trahison des catégories populaires par la gauche ne date pas de mai 2012… Certes, après l’impasse Sarkozy-Fillon, les désillusions croissantes devant les échecs du gouvernement Ayrault accélèrent le phénomène alors que sur les douze derniers mois, François Hollande a vu sa cote de confiance passer de 52 % à 26 % selon le dernier sondage du JDD.
Mais les résultats de la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot apporte de l’eau au moulin à ceux qui rejettent catégoriquement toute idée d’alliance, même à la base, conjoncturelle et dans une configuration de plateforme municipale, de la « droite » avec le Mouvement national. Parmi ceux là, le politologue spécialiste du FN et professeur à Sciences-po Dominique Reynié. M. Reynié est à la tête du club de réflexion progressiste et européen Fondapol, très proche de l’UMP, qui prône de longue date la régularisation des clandestins, la poursuite de l’immigration, l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe, la légalisation de la GPA y compris pour les couples homosexuels…
Autant dire que s’il n’ignore pas les sondages récurrents indiquant qu’une nette majorité des sympathisants du FN et de l’UMP est favorable à des alliances électorales entre les deux formations, Dominique Reynié affirmait hier dans un entretien accordé au Parisien que la montée du FN sonne « la fin de cette tentation » des alliances.
« Ceux qui voulaient l’alliance avec le FN ne le savent peut-être pas encore mais ils sont en train de perdre. Les électeurs qui grossissent les rangs du FN viennent de la gauche. L’UMP s’adressera difficilement à ceux-là ». « Depuis juin 2012, poursuit-il, (le FN) il fait jeu égal avec le PS à 18-19% lors des premiers tours des cinq dernières partielles en métropole, alors que l’UMP progresse. Le FN vampirise, siphonne les voix du PS et il en sera ainsi jusqu’en 2017». Bref il s’agit pour M. Reynié, ici porte-parole de l’Etat-major de l’UMP, de légitimer au travers de ce constat le maintien du cordon sanitaire autour du FN.
Si les Français ont ras-le-bol de ces combinazione et accords tacites entre partis du Systéme pour les contraindre au silence, les Français, de gauche ou pas, ne se reconnaissent pas non plus dans le cortège haineux qui a défilé dans les rues de Paris samedi en «hommage à Clément Méric», « contre le fascisme », « le FN », « l’homophobie », à l’appel de la nébuleuse Antifa, du NPA, du Parti de Gauche, d’Attac, SOS homophobie, de l’Unef, de la CGT….et du Syndicat de la Magistrature.
Selon les images de la caméra de surveillance RATP, a-t-on d’ailleurs appris aujourd’hui sur RTL, Les images montrent Méric le jour fatal de son décès, « se précipiter vers Esteban Morillo, le meurtrier présumé, alors de dos, semble-t-il pour lui asséner un coup. (Esteban Morillo) se retourne alors et le frappe avec son poing en plein visage ». Cette vidéo démontre ainsi que le militant antifa était donc l’agresseur, n a pas été lynché une fois par terre et confirme qu’il s’agit bien d’une mort accidentelle à la suite d’un coup donné.
Cette manif antifasciste de ce samedi s’est soldée par une quinzaine d’interpellations suite aux saccages et aux dégradations opérés sur le mobilier urbain et des vitrines de commerce par les défenseurs de la démocratie…Bien sûr ils ont tous été relâchés (sauf un) , à l’instar des « jeunes » délinquants multirécidivistes qui ont droit à la mansuétude toute particulière de la justice (car issus de la diversité ?).
Une chance que n’a pas eu le Nicolas, étudiant brillant, opposant pacifique au mariage pour tous, appréhendé violemment par la police. Il a été condamné de manière scandaleuse le 19 juin par le Tribunal correctionnel de Paris à 4 mois de prison, dont deux fermes (!), avec mandat de dépôt, pour ne pas avoir accepté, comme cela se comprend, de se livrer à des prélèvements ADN. Bruno Gollnisch dénonce cette condamnation aux relents politiques, cette répression de la liberté d’expression et apporte son soutien aux initiatives qui ont vu le jour pour demander la libération de Nicolas.
Tous les Français de bonne foi constatent cette iniquité et apprécient modérément l’humour à géométrie variable d’un Stéphane Guillon qui a commis le jour même ce tweet d’une grande finesse : « L’opposant au mariage pour tous incarcéré ce soir à Fleury-Mérogis va peut être changer d’avis demain matin après sa première douche… » Si M. Guillon laisse entendre que la population très plurielle des prisons françaises est abonnée à ce type de pratique, il semble considérer ce viol qu’il appelle de ses vœux comme une punition bien méritée pour un opposant au mariage homosexuel.
C’est ce mépris de la caste bobo, les mensonges et la collusion du Systéme UMPS, la haine de ses chiens de garde antifrontistes, qui ne passent franchement plus chez les Français. De droite, de gauche ou d’ailleurs.
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De pareils monstres ont-ils le droit de vivre ? par Manuel Gomez
Tous les experts psychiatres s’accordent aujourd’hui pour affirmer que Mathieu M. est un psychotique, un pervers et d’une dangerosité majeure. Dans un langage « Rabelaisien » on dirait : « Quand on voit les c……. on dit que c’est un mâle ».Il a fallu qu’il viole, assassine de 17 coups de couteau et carbonise une jeune fille de 13 ans, Agnès, pour qu’ils en arrivent à cette conclusion. Est-il besoin d’être un expert pour parvenir à une telle évidence ?Après avoir déjà violé, sous menace d’un couteau, et traumatisé à vie une autre jeune fille, Julie, en son village de Noges-et-Solorgues (Gard) en août 2010, Mathieu est libéré après quatre mois de détention provisoire, en novembre 2010 (sous soi-disant contrôle judiciaire !) car considéré comme « non dangereux » par l’expert psychiatre le Dr Claude Aiguesvives.
Est-ce que ce médecin, est-ce que les juges, est-ce que tous les magistrats qui en avaient la responsabilité, ne se sentent pas complices des atrocités subies par Agnès ?Passons sur les détails qui ont conduit Mathieu M. à rejoindre l’établissement cévenol de Chambon-sur-Lignon (dissimulation du père, non présentation du dossier de suivi médical, etc.)Mathieu va probablement être condamné à une très lourde peine mais il est jeune et sortira un jour.Aura-t-il été soigné afin qu’il ne récidive pas ?Aura-t-il été castré chimiquement ?Aura-t-il été « lobotomisé », comme cela se pratiquait à l’époque, avant les années 50 ?Certainement pas… nous ne sommes pas des sauvages !Il ne faudrait pas que la fille, ou la petite fille, de l’un de ces experts, juges, magistrats, etc. tous complices de l’assassinat d’Agnès, croise le chemin de cet être malfaisant quand il sera libre de sévir de nouveau car leur analyse sera certainement différente !Un monstre pareil a-t-il le droit de vivre ? Éternelle question.Je ne sais pas si la peine de mort est dissuasive mais ce dont je suis certain c’est qu’elle nous débarrasserait de ce monstre à tout jamais.Mais ne sommes-nous pas des humains civilisés ? Alors laissons-leur le droit de vivre pour qu’ils puissent récidiver. -
Des images de video-surveillance accablent Clément Méric
Pas de chance pour « la justice » : la rixe dans laquelle Clément Méric a trouvé la mort a été filmée par une caméra de surveillance de la RATP, située côté rue, au niveau de la station Havre-Caumartin.
On y voit notamment Esteban, le patriote et « meurtrier » présumé, se battre seul avec deux extrémistes de gauche.
C’est alors que Clément Méric se précipite sur lui, par derrière, pour lui asséner un coup.
Esteban se retourne alors et riposte d’un coup de poing.Le militant d’extrême-gauche tombe immédiatement au sol, inconscient, et ça s’arrête là : pas de lynchage à terre contrairement à ce qu’affirmaient les gauchistes.
Il était déjà aberrant qu’Esteban soit incarcéré suite à cette agression d’extrême-gauche. Qu’il y reste porte le scandale à son comble.
Les médias ont été obligés de changer de langage, même si RTL – qui relate l’analyse de la séquence video – continue de parler d’« agression mortelle » pour évoquer le sort de cette petite racaille « antifa », qui n’avait pas le physique de ses ambitions haineuses et lâches.
On se rappelle que pendant toute une journée, les journalistes ont parlé d’un jeune étudiant assassiné par des skinheads, qui l’ont tabassé à mort, avec un poing américain.
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Le Venezuela en état d’alerte
Ce n’est pas d’aujourd’hui que le Venezuela est mis à l’épreuve des forces oligarchiques nationales et des politiques agressives de Washington. Depuis l’élection d’Hugo Chavez, en 1998, de l’adoption d’une nouvelle constitution , en 1999, d’une nouvelle élection présidentielle, conformément à la nouvelle constitution, en 2000, les anciens maîtres du Venezuela ne déragent plus. Oligarchies nationales, cupule ecclésiale et Washington serrent les rangs pour briser à sa racine ce nouveau régime.Dès 2002, une première tentative de coup d’État qui n’aura duré que quelques heures aura mis au grand jour les adversaires de la révolution bolivarienne. On se souviendra qu’avec l’aide de certains hauts gradés de l’armée, l’oligarchie nationale prit le contrôle des lieux décisionnels de l’État. Chavez fut transporté dans un lieu secret et les principaux acteurs de ce coup militaire (le patronat, la hiérarchie ecclésiale, les représentants oligarchiques et les médias meanstream célébrèrent cette victoire, le temps que le peuple et une partie de l’armée, restés fidèles à Chavez, interviennent et mettent fin à la fête. Chavez est aussitôt localisé, libéré et ramené au poste auquel le peuple l’avait élu, à savoir celui de Président.
En 2004, selon une procédure prévue par la constitution, les opposants de Chavez font campagne afin d’obtenir suffisamment de signatures pour demander sa destitution. Un référendum a lieu et Chavez en sort encore plus fort. Il peut compter sur la majorité du peuple. À la même époque, mai 2004, 126 Colombiens, paramilitaires en mission au Venezuela, sont capturés. Ils avaient pour mission d’assassiner Chavez et de déstabiliser le gouvernement par des actions de sabotages. À cette époque, la Colombie est sous la gouverne d’Alvaro Uribe.
Cette guerre souterraine contre Chavez et la nouvelle démocratie, celle du peuple pour le peuple, n’a jamais cessé. Les oligarchies et Washington avec la collaboration de la Colombie ne décolèrent toujours pas.
En mars 2013, le président Chavez meurt d’un cancer bien mystérieux. Cette mort donne un nouvel espoir à ses adversaires, celui de reprendre le contrôle du pays et des richesses pétrolières. À ces objectifs s’ajoute également le sabotage des organismes régionaux d’intégration et d’unification des pays de l’Amérique latine et des Caraïbes. Il faut penser à UNASUR, MERCOSUR, ALBA, CELAC. Dans aucun de ces organismes ne figurent les États-Unis et le Canada.
L’élection présidentielle du 14 avril dernier donna gagnant Nicolas Maduro, le candidat désigné par Chavez. Sa victoire a été bien en deçà de ce que les sondages disaient, mais il en est sorti gagnant.
Une élection qui s’est déroulée dans un climat de paix et sous l’œil vigilant de plus de 300 observateurs étrangers. Une victoire, reconnue par tous des pays de l’Amérique latine. Les États-Unis sont le seul pays qui ne reconnaît pas les résultats de cette élection. En cela, l’Administration Obama apporte tout son soutien à l’opposition vénézuélienne sous la direction du candidat perdant, Henrique Capriles. Il faut préciser que ce dernier avait refusé, tant avant que pendant l’élection, de reconnaître les résultats de l’élection. Ces derniers jours, le Conseil électoral national a rendu publiques les conclusions de la révision totale des résultats de la dernière élection. À 99.009 %, ces résultats confirment ceux du 14 avril 2013.
Le soir des élections, le candidat perdant, Henrique Capriles a invité ses partisans à aller manifester et à exprimer leur colère. Ce fut le début de nombreux saccages dans des lieux publics, dans des centres médicaux, dans des locaux du Coneil national électoral et ainsi que de nombreux blessés et de plusieurs morts. La nuit du 15 avril demeurera une page tragique de l’histoire vénézuélienne.
« Dès l´annonce de Capriles, des groupuscules néofascistes déferlent dans les rues du pays. Des symboles du chavisme sont détruits, des militants attaqués et assassinés, des petits commerces sont saccagés et brûlés. On dénombrera 7 morts et 61 blessés, par balle pour la plupart. Cinq sièges régionaux du Parti socialiste Uni du Venezuela (Psuv) sont dévastés par les flammes, tout comme douze cliniques populaires où officient des médecins cubains. »
Le 26 mai, Jos Biden arrive à Bogota pour une rencontre avec le président Santos. Il vient donner le signal d’une nouvelle offensive contre le Venezuela. En effet, à peine reparti de Bogota pour le Brésil, le président Santos reçoit officiellement Enrique Capriles, cet opposant qui n’a jamais voulu reconnaître les résultats de l’élection du 14 avril en dépit du fait que tous les pays de l’Amérique latine, y incluant la Colombie, les aient reconnus et que tous les observateurs internationaux en aient confirmé la pleine crédibilité. Capriles, c’est, également, celui qui a incité à la violence laquelle a fait plus de 63 blessés et 7 morts.
Le Venezuela est en colère. Les principes de bonne entende, établis en 2010 entre les deux gouvernements, viennent se heurter à un autre agenda qu’a la Colombie. Les médias meanstream trouvent la réaction du Venezuela exagérée et présentent l’événement comme quelque chose de normal et d’interne à la Colombie.
Pour le président Maduro, il ne s’agit pas d’un événement normal, relevant de la seule souveraineté de la Colombie. Cette colère vient du fait que le président Santos était bien au fait des crimes de Capriles et qu’il sait pertinemment que la dernière élection, sanctionnée par le Conseil électoral national, instance suprême de validation de toute élection, est la référence à prendre en considération. D’ailleurs, ce même président Santos avait participé avec tous les membres d’UNASUR pour discuter des élections au Venezuela et de la légitimité du président Nicolas Maduro. Tous, sans exception, y compris Santos, avaient alors reconnu la validité de l’élection et confirmé leur soutien au nouveau Président.
Imaginons un seul instant que le Président du Venezuela reçoive officiellement le chef des groupes armés qui veulent renverser le gouvernement colombien ! Que se passerait-il alors de la part des autorités colombiennes et de ses alliés ? Ce serait, à n’en pas douter un motif suffisant pour couper toutes les relations diplomatiques entre les deux pays.
Ce n’est pas tout. Deux jours à peine après cette rencontre explosive, le président Santos annonce son intention de demander l’intégration de la Colombie à l’OTAN. Une autre intervention qui vient semer la confusion dans les relations des pays de l’Amérique latine qui ont déjà décidé de faire de ce territoire une terre de paix.
Sur ce point précis de l’OTAN, je vous invite à lire cet excellent article d’Alberto Rabilotta.
Depuis, les évènements se succèdent.
D’abord deux groupes de paramilitaires colombiens ont été arrêtés, début juin, en sol vénézuélien. Leur mission devait les conduire jusqu’à Caracas pour y assassiner le Président et d’autres personnalités du gouvernement.
Vient par la suite cette information, transmise par le journaliste et ancien vice-président du Venezuela, Jose Vicente Rangel, à l’effet qu’une représentation de la opposition s’est rendue à San Antonio, Texas, pour y acheter 18 avions de guerre à être livrés sur une des bases militaire étasuniennes en Colombie.
Je termine ce survol d’évènements avec cette double information. La première porte sur l’audience privée que le pape François accordera au président Maduro, lundi, le 17 juin. Une rencontre à suivre de près.
La seconde est que trois représentants de l’opposition vénézuélienne seront reçus, deux jours plus tard, par le grand patron de la diplomatie vaticane. Il semblerait que ce soit pour réclamer la libération des soi-disant prisonniers politiques au Venezuela.
Ce dernier point met en relief les relations privilégiées qu’a cette opposition avec l’épiscopat et le nonce apostolique vénézuéliens. À ma connaissance, c’est la première fois qu’une telle requête est présentée par une opposition politique à un si haut niveau. En général, elle s’adresse à l’épiscopat national qui voit ou non la pertinence d’en saisir le Nonce apostolique et par la suite ce dernier décide de s’en faire ou pas l’avocat auprès des plus hautes autorités de l’Église. D’autant plus que le Venezuela n’a pas la réputation d’avoir des prisonniers politiques, à tout le moins, pas depuis l’arrivée de Chavez à la Présidence, en 1998.
On verra bien ce que la presse internationale va nous en dire de ces deux rencontres. Je vous promets que je vais y être attentif.
Il n’y a pas de doute que la presse internationale meanstream sera là pour recueillir les commentaires et observations de ces représentants de l’opposition. Sur la rencontre du Président avec le Pape, il faudra, sans doute, que des scribes de l’information alternative prennent la relève.
Bonne journée à vous tous et toutes qui avez eu le courage de me lire jusqu’à la fin.
Oscar Fortin http://chantaldupille.over-blog.com/
http://www.mondialisation.ca/le-venezuela-en-etat-dalerte/5339349.
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L’impossible racisme anti-blanc
Au tribunal, la LICRA n’a pas voulu aller au bout de sa logique
Logiquement, le tribunal correctionnel qui, vendredi à Paris, a condamné Arnaud Djender à trois ans de prison ferme pour une agression commise en septembre 2010 gare du Nord, n’a pas retenu contre lui la circonstance aggravante de racisme, en l’occurrence anti-blanc, requise par le procureur le 26 avril dernier.
Térence C., une vingtaine d’années, avait été violemment frappé par deux individus, dont Djender – le coauteur des coups, en fuite, n’a, lui, jamais pu être identifié. Selon des témoins, les auteurs de l’agression avaient proféré des insultes racistes, « sale Blanc » notamment, à l’endroit de la victime, ce que l’accusé, défendu par Me Grégoire Etrillard, avait nié.
La première condamnation en France pour racisme « anti-blanc » n’a donc pas été prononcée. Logiquement, car la LICRA (Ligue contre le racisme et l’antisémitisme), partie civile à l’audience du 26 avril, qui tenait à démontrer qu’un Blanc pouvait être victime de racisme, ne s’est pas donné les moyens d’étayer sa démonstration. Trop casse-gueule, sans doute. Comme si la LICRA avait fait sienne, en quelque sorte, la théorie des Indigènes de la République, selon laquelle il existe en France un « racisme structurel », procédant de la domination des « Blancs » sur les « Arabes », les « Noirs » et autres personnes de « couleur ». Chercher à démontrer, jusqu’au bout, que la victime avait été frappée parce que blanche aurait immanquablement conduit Me Mario-Pierre Stasi, l’avocat représentant la LICRA, à « ethniciser » sa plaidoirie contre le coauteur présumé des coups, par ailleurs tout à fait blanc de visage mais dont le patronyme, Djender, renvoie à une origine berbère. [...]
Antoine Menusier - La suite sur Causeur http://www.actionfrancaise.net
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La démocratie, un mythe ?
par Grégoire Arnould
L’Institut Coppet, présidé par Damien Theillier, est connu pour promouvoir l’école française d’économie politique. Aujourd’hui, il s’attaque à la forme moderne de la démocratie.
Say, Turgot, Bastiat. Ce sont les noms des penseurs les plus fameux de l’école française d’économie politique. Aujourd’hui méconnue en France, celle-ci connut un âge d’or au XIXe siècle, portée par une revue : Le journal des économistes.
C’est à l’étranger que les idées de l’école française d’économie politique se sont le plus propagées. En Autriche, où Ludwig Von Mises et Friedrich Von Hayek se sont appuyés sur ses travaux et aux Etats-Unis, chez les libertariens - à ne pas confondre avec liberal ou libertaire - qui s’enracinent dans cette tradition de pensée. [...]
La suite sur Politique Magazine
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Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen n°324
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Pierre Jovanovic - 12 Juin 2013