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  • Bolivie : les indiens refusent le calumet de La Paz

     

    Bolivie : les indiens refusent le calumet de La Paz

    04/07/2013 – 16h00
    LA PAZ (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Le combat contre la dénaturation du mariage a pu focaliser notre regard sur la politique intérieure ; mais grâce à l’ancien agent de la CIA Snowden, on découvre qu’à l’extérieur aussi, notre gouvernement patauge.

    En effet, alors que Snowden nous a donné les preuves de l’espionnage américain de nos antennes diplomatiques, le gouvernement n’a rien trouvé de plus intelligent que d’empêcher le survol de notre territoire par l’avion transportant le président de Bolivie, Evo Morales, sous prétexte d’une rumeur infondée disant que Snowden s’y trouvait.

     

    Le résultat ne s’est pas fait attendre : les dirigeants d’Amérique latine se réunissent en urgence, la Bolivie porte plainte devant l’ONU. Pour l’ambassadeur de la Bolivie auprès de l’ONU il s’agit d’un cas de «violation des règles du droit international». Notre ambassade à La Paz fait l’objet de jets de pierres. Pire même, notre drapeau a été brûlé sans la moindre réaction de notre part.

    Les pays d’Amérique latine sont indignés. Pour le ministre vénézuélien des Affaires étrangères le déroutement en plein vol de l’avion vers Vienne (Autriche) – où il a du attendre 13 heures – a mis en danger la vie du président Bolivien : «C’est un attentat contre la vie du président Morales» a-t-il déclaré. L’alignement de la France sur les intérêts américains a également été dénoncé.

    La France subit une humiliation diplomatique en étant obligée de s’excuser platement.

    En attendant, Hollande explique benoîtement depuis Bruxelles que même si nous sommes une passoire pour les grandes oreilles US, il faut continuer à négocier le traité de commerce UE‑USA, sans mots dires.

    http://fr.novopress.info

  • Un article de J.-F. Mattéi sur le mariage gay

    Un article de J.-F. Mattéi sur le mariage gay

    Dans Le Figaro du 1er juillet 2013...

    Quand les hommes de loi font triompher la théorie du genre

    Après la décision de la Cour suprême américaine sur le mariage gay, le philosophe* analyse le glissement progressif qui a conduit à reconnaître la primauté du genre « neutre ».

    La Cour suprême des États-Unis vient d’invalider la loi qui limitait le mariage à l’union d’un homme et d’une femme. Cette loi a été jugée anticonstitutionnelle car elle privait « l’accès à la liberté des personnes », protégé par le 5e amendement de la Constitution. Les couples homosexuels mariés auront donc les mêmes droits que les couples hétérosexuels et, selon le président Obama, il n’y aura plus de « discrimination inscrite dans la loi ».

    Cette décision semble accroître les libertés, sous couvert d’une égalité de traitement entre les hétérosexuels et les homosexuels. Mais on peut y voir, en restant sur le plan juridique, une entorse au premier alinéa de l’article 16 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « à partir de l’âge nubile, l’homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. » Le même alinéa précise que l’homme et la femme ont « des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution. » Il n’est pas tait mention d’une égalité qui concernerait les personnes de même sexe. Et l’alinéa 3 relie de façon stricte le mariage et l’engendrement des enfants : « La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’Etat. » L’ONU devra- t- elle réécrire cet article de la Déclaration universelle et le soumettre à la Russie, aux pays musulmans et au monde asiatique ? La rapidité avec laquelle nombre de pays légifèrent sur le mariage homosexuel souligne le processus de décomposition des principes les plus stables des sociétés occidentales. Tout se passe comme s’il y avait péril en la demeure et comme si les revendications minoritaires des LGBT devaient s’imposer à la société tout entière.

    C’est l’idée d’une nonne universelle, issue de la nature, qui fait l’objet d’une contestation susceptible d’effacer les différences sexuelles jugées discriminatoires. Le sociologue Éric Fassin écrivait ainsi dans Homme, femme, quelle différence ? (Salvator, 2011) « Ce qui est en cause, c’est l’hétérosexualité en tant que nonne. Il nous faut essayer de penser un monde où l’hétérosexualité ne serait pas normale. » La messe est dite. Il ne s’agit pas de penser un monde où l’homosexualité serait « normale », mais un monde où l’hétérosexualité, fondée en nature selon la Déclaration de 1948, serait « anormale ». C’est la nature elle-même qui perd sa normalité à une époque où chacun, les militants écologistes en tète, se réclame d’elle. Or, le déni d’hétérosexualité, devenu déni de nature. dissimule en dernier ressort un déni de réalité. Dans Simulacres et dissimulation, en 1981, Jean Baudrillard faisait remarquer que le monde contemporain était emporté dans une spirale irrésistible de simulation. « L’ère de la simulation s’ouvre donc sur une liquidation de tous les référentiels. »

    Et quel est le plus universel de tous les référentiels sinon celui de la conjugalité de l’homme et de la femme qui, seule, permet à l’humanité de se reproduire ? Dans un monde désormais voué aux simulacres, l’apparition, non d’une union homosexuelle, laquelle ne fait pas problème, mais d’un mariage homosexuel, qui désormais fait institution, souligne à quel point nous vivons dans un monde virtuel. La puissance du virtuel tient à ce qu’il ne nie pas le réel, mais se substitue à lui sous la forme d’un excès de réalité. Nous sommes conviés à « la réhabilitation fantomatique et parodique », selon Baudrillard, « de tous les référentiels perdus ». On se souvient du mariage parodique de Coluche, « la mariée », et de Thierry lie Luron, « le marié » , en 1985, mariage virtuel qui était déjà la parodie du mariage réel d’Yves Mourousi avec une femme alors qu’il était gay, Il anticipait la légalisation du mariage homosexuel qui est une simulation du mariage hétérosexuel puisqu’il ne peut fonder une famille sans l’apport d’enfants issus d’un mâle et d’une femelle. Dans cette course à l’abîme du virtuel, tout devient simulacre, aussi bien le mariage que la famille.

    Que le droit positif suive l’évolution des mœurs quand il à perdu son ancrage dans le droit naturel ne doit pas étonner. Toute pratique peut être justifiée dès lors qu’une minorité exige du droit qu’Il légalise ses fantasmes pour éviter la discrimination. Baudrillard voyait dans ce « nihilisme », où rien n’a de sens, un effet de la neutralisation des oppositions traditionnelles. « La précession du neutre ». écrivait-il, c’est-à-dire le fait que la neutralité précède les opposés, conduit certains pays, comme l’Australie, et certaines institutions, comme l’école, à refuser la distinction du masculin et du féminin au profit du genre « neutre » : en anglais, on ne dira plus he ou she mais it. Quand l’humanité n’est plus homme et femme, mais ni l’un ni l’autre, il faut changer son nom et parler de la neutralité de la chose. Il est temps de rédiger la Déclaration universelle des droits du neutre.

    • Dernier livre paru : La Puissance du simu­lacre, F. Bourin).

    http://www.actionfrancaise.net

  • 5 juillet 1962 : le massacre d’Oran, avec la complicité de De Gaulle

    Ce 5 juillet à Oran, alors que le prétendu « cessez-le-feu » était en vigueur depuis 3 mois, suite à la trahison gaulliste, se déroule une chasse aux Blancs visant les malheureux qui n’avaient pas encore eu le temps de quitter les lieux.

    « On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait.
    On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépecer des vivants avec les dents. »

    Bilan : 3 000 morts et disparus.

    Le pire, dans cette histoire, est que 18 000 soldats français étaient stationnés à Oran. Ils reçurent l’ordre de l’infâme général Katz de rester cantonnés dans leurs casernes, sans intervenir.
    Katz téléphona à De Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’Etat répondit « ne bougez pas ».

    « C’est le seul exemple dans l’histoire d’un massacre perpétré sur une communauté sans défense, en présence d’une armée qui laisse assassiner ses ressortissants sans intervenir.

    La tuerie dura près de six heures. Lorsque à 17 heures les gendarmes français sortirent de leur trou à rats, le calme revint aussitôt.

    Les cadavres jonchaient la ville, on en trouva pendus aux crochets des bouchers, dans des poubelles…

    Dans la chaleur de juillet, la puanteur était horrible.

    Les soldats français et algériens déversèrent par camions les cadavres dans le Petit Lac et les couvrirent de chaux vive. Nul ne sait le bilan exact de cette Saint-Barthélemy.

    On parlait dans les semaines qui suivirent de 3.000 morts et disparus.

    C’est le chiffre que donna le sinistre De Broglie et que reprit le ministre André Santini.

    Ce qui est sûr, c’est que le massacre était prémédité car les tueries commencèrent à la même heure aux quatre coins de la ville qui était vaste.

    On peut presque dire que les morts eurent de la chance, car le sort des disparus qui furent signalés par des témoins dans les mines de l’Algérie, dans des prisons sordides, dans des maisons closes et des bars à soldats, traités en esclaves ou torturés fut sans nul doute pire encore. » (témoignage de Geneviève de Ternant)

    A lire, un dossier sur l’affaire « Katz – massacre d’Oran » ici.

    http://www.contre-info.com

  • La DGSE espionne tout le monde illégalement

    Pour nos lecteurs habituels, ce n’est pas un scoop, mais l’affaire Snowden et l’énormité de l’espionnage français contraignent les gros médias à en parler.

    Ainsi le Monde qui affirme aujourd’hui que Les services secrets extérieurs français, la DGSE, espionnent les communications en France et à l’étranger, en soulignant que ce système est totalement illégal.

    « La Direction générale de la sécurité extérieure collecte systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France, tout comme les flux entre les Français et l’étranger: la totalité de nos communications sont espionnées », écrit le quotidien.

    « L’ensemble des mails, des SMS, des relevés d’appels téléphoniques, des accès à Facebook, Twitter, sont ensuite stockés pendant des années », poursuit-il.

    Le Monde précise que les sept autres services de renseignement, dont la DCRI, les douanes ou Tracfin y ont accès « en toute discrétion, en marge de la légalité et hors de tout contrôle sérieux ».

    Évidemment les services du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité et la délégation parlementaire au renseignement « contestent tous les conclusions de l’enquête ».

    http://www.contre-info.com/

  • La délation sur internet pour tous

    Lu ici :

    "Najat Vallaud-Belkacem, la ministre des Droits des femmes, a présenté hier son projet de loi pour l’égalité entre femmes et hommes. Une disposition courte, mais importante, va impacter les nouvelles technologies : elle augmente la responsabilité des intermédiaires techniques, FAI et hébergeurs, à l’encontre des discours haineux fondés notamment sur le sexe, l’orientation ou l’identité sexuelle. Pour ces propos appelant à la discrimination, les acteurs du Net devront mettre en place un signal d’alarme et dénoncer aux autorités les contenus rapportés.

    [...] Tout se joue à l’article 17 du projet de loi, une disposition qui n’est pas des plus limpides : « Au troisième alinéa du 7° du I de l’article 6 de la Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la Confiance dans l'Économie Numérique, les mots : "et huitième" sont remplacés par les mots : ", huitième et neuvième" ». [...] Le projet de loi sur l’égalité propose d’étendre ces obligations à de nombreuses formes d’incitations à la haine. C’est l’effet du « neuvième alinéa » (de l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881) qui vise spécialement les propos sexistes, homophobes et handiphobes. Les effets ne sont pas minces : si dans un forum ou sur un réseau social, un internaute se lance dans ce genre de discours sexistes avec quelques propos fleuris appelant à la discrimination, l’hébergeur devra impérativement dénoncer ces contenus aux autorités dès lors que ceux-ci lui auront été signalés par un individu. [...]"

    Quelque chose me dit que certains propos haineux, comme ceux de Pierre Bergé, ne seront pas impactés.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Che Guevara vaincu par la foi identitaire des Boliviens

    LA PAZ (NOVOpress) – Ciro Bustos vient de publier ses mémoires de révolutionnaire communiste en Amérique du sud durant les années 1960. En avril 1967, ce lieutenant de Che Guevara avait été arrêté par l’armée bolivienne. Six mois plus tard, son idole était capturée et tuée par les Boliviens. Fin de l’aventure du fidèle compagnon de Fidel Castro qui avait tenté d’exporter la révolution castriste en Bolivie.

     

    Dans sa rubrique « Chasse aux mythes », la dernière édition du magazine « Guerres & Histoire » remet les pendules à l’heure au sujet de cette icône de la « Révolution mondiale ». Thierry Noël casse le mythe présentant « l’être humain le plus complet de notre époque » (dixit Jean-Paul Sartre) comme une victime d’un dictateur soutenu par la CIA. Pour « Guerres & Histoire », l’échec de la guérilla communiste en Bolivie réside dans la résistance des petits paysans voyant « d’un mauvais œil l’importation sur leurs terres d’un conflit armé mené par des étrangers pour la plupart venus de Cuba ».

    La population ne montre ainsi « aucun intérêt pour la cause de la révolution internationale communiste que les hommes du Che tentent de leur insuffler à travers d’interminables harangues », écrit Thierry Noël. Cette résistance identitaire se double d’un soutien actif au régime populiste du général Barrientos qui « jouit de la confiance et du soutien des paysans et indigènes prêts à le défendre armes à la main ». Les faits sont têtus : la propagande diffusée sur Che Guevara par les gauchistes et soixante-huitards attardés ne résiste pas à la réalité historique.

    http://fr.novopress.info

  • Réflexions sur la bulle immobilière chinoise

    On ne comprend pas le monde contemporain tant qu'on aura pas constaté, puis admis, que celui-ci repose essentiellement sur l'économie.

    Bien des sympathisants de la mouvance focalisent sur la délinquance ou l'immigration alors que l'une comme l'autre ne sont que des conséquences de l'économisme. Durant les années 70, la mouvance insistait déjà, et à juste titre, sur le flux migratoire par trop important, qui depuis s'est bien accéléré. Ce n'est nullement par humanisme que le gouvernement Chirac sous Giscard a décidé que les familles des travailleurs étrangers devaient ici s'installer, ce malgré d'émouvantes déclarations à l'époque. La mouvance ne se trompait pas lorsqu'elle affirmait que les travailleurs étrangers envoyaient la grande majorité de leur salaire au pays. Rien de surprenant puisque la France, en terme de salaires, leur apparaissait comme un eldorado. Bien sur, ce travailleur étranger, et il faut le comprendre, est venu dans notre pays pour des raisons économiques, afin d'en faire bénéficier sa famille. Il en est de même pour la délinquance qui, elle aussi, a pour principal but, l'argent aussi. Nous imaginons très bien que si toutes les prestations et allocations aujourd'hui venaient à être limitées aux seuls Français, il y aurait bien des départs et presque plus d'arrivées. Quant au gouvernement Chirac sous Giscard, il a en effet constaté que si les familles des travailleurs étrangers venaient s'installer ici, fatalement la totalité des salaires perçus seraient ici dépensés. On n'oubliera pas qu'il est aussi de l'intérêt du patronat d'avoir beaucoup plus de demandeurs d'emplois que de postes à offrir: cela tire les salaires des uns et des autres vers le bas, d'où, encore une fois l'argent, l'intérêt du patronat. Il n'est qu'à voir les violences gouvernementales dès lors où c'est d'économie dont il s'agit. C'est ainsi que le referendum, consultation majeure dans le cadre de notre constitution, consacré au traité de Lisbonne que les Français ont justement rejeté, fut annulé par les députés. Le mariage homosexuel, la délinquance devenue priorité majeure pour tant ou l'immigration sont pain béni pour le Système, ravi de ne pas voir le problème majeur qui est celui de l'argent. On peut aussi se demander le pourquoi du vote de nombreux français, continuant à voter à droite ou à gauche, alors que conscients de l'équivalence des politiques menées. Ainsi que je le faisais remarquer de manière imagée à un ami, dès lors où on prend le train Paris/Lyon, on finira, parti de Paris, par arriver à Lyon, et ce quel que soit le conducteur. Or, force est de constater que beaucoup de Français, à chaque élection, changent de conducteur et sont surpris quelque temps après de se retrouver à … Lyon. Pas difficile de comprendre que si l'on veut arriver ailleurs, ce n'est pas le conducteur qu'il faut changer, mais le train. Dieu merci, les récents résultats de l'élection de dimanche à Villeneuve-sur-Lot nous indiquent que de plus en plus de Français ont décidé de prendre le grand air.

    De façon plus générale en matière d'économie et sachant que l'argent constitue le souverain bien aujourd'hui, à quoi bon le travail puisque les revenus du Capital sont plus importants ? Et d'enchaîner sur le financialisme ambiant, que certains ont bien tort de considérer comme une mauvaise dérive du capitalisme: dès lors où où cette structuration économique met l'argent sur un piédestal, fatalement l'objectif de chacun est d'en faire, quel que soit le moyen. D'où l'intérêt, qui n'est certes pas récent, pour la bourse et l'agiotage.

    On a évoqué les deux crises économique et financière de 2009 comme des catastrophes. Or les chiffres sont parlants et seuls les premier et dernier décile français ont eu à en souffrir. On pourrait sans difficultés imaginer une crise majeure qui, elle, frapperait non plus 20, mais 80% des Français. Les conséquences seraient alors toutes autres...

    Si les Etats-Unis constituent la figure de proue de l'imbécilité qu'ils peuvent se permettre en raison du statut bien particulier du dollar notamment - et encore jusque quand ? - en matière d'économie, les autres pays occidentaux à l'exception par exemple de l'Australie ou du Canada, ne sont pas en reste. On sait très bien ce que fut le jeudi noir en 1929 et son pourquoi, et pourtant on continue. Il ne faudrait pas croire que seuls les pays occidentaux soient concernés: je souhaiterais évoquer le cas de la Chine, dont seuls les abrutis considèrent encore que c'est un pays communiste.

    J'invite mon lecteur à fréquenter tous les jours au moins un site consacré à l'économie, bien souvent version internétique d'un journal papier: on y apprend bien souvent des informations qui par la suite occasionneront des mesures qui ne seront annoncées par les politiques que quelques mois plus tard. S'intéresser de près à l'économie, c'est prendre une longueur d'avance et connaître... l'adversaire majeur. Les sites en ligne ont évoqué l'existence d'une bulle immobilière en Chine qui bien évidemment nous concerne puisque nous vivons dans le cadre d'économies corrélées. Tel le jeu de dominos où si l'un d'eux tombe, il sera à l'origine du renversement de tous les autres. Il eut d'ailleurs fallu que nos dirigeants quittent l'orbite américaine dont l'économie vérolée va nous faire chuter, pour créer un partenariat privilégié avec la Russie, certes pas parfaite, mais moins contaminée que le camp occidental.

    La Chine est donc en train de connaître un problème majeur en matière d'immobilier. Les Chinois, parce qu'humains, ont perçu que les prix de l'immobilier local, augmentaient plus vite que l'inflation. Fatalement donc, ils ont investi, croyant faire des bonnes affaires. Cet attrait fut tel que bien des Chinois n'ont pas hésité à acheter plusieurs appartements en espérant ainsi s'enrichir. Bien sur, ces achats ne furent effectués que par l'intermédiaire d'importants crédits, au point que certains d'entre eux, s'étendaient sur trois générations. C'est ainsi, théâtre de l'absurde, que l'on trouve dans certaines zones de Chine, des villes inhabitées : les appartements y ont été achetés simplement afin de faire une plus-value et donc, sans volonté de les habiter. On comprend donc mon leitmotiv, maintes fois répété, qui n'est autre que la célébration de l'Etat régulateur. Fatalement, un particulier ne pense que lui là où l'Etat agit – ou devrait agir – dans l'intérêt général. Par exemple, dans le cas d'une nationalisation – je n'évoque pas l'étatisation – et les particuliers et le pays se voient récompensés. Encore faudrait-il que les gouvernements réfléchissent et ce ne fut pas le cas en Chine; aidés à l'accession à la propriété par trop, les Chinois se sont rués sur ce qu'ils pensaient être une aubaine, d'où l'achat d'appartements en nombre. Sachant que bien sur, la réaction était prévisible, il eut fallu anticiper et limiter le financement étatique à un seul appartement.

    Le fait est connu puisque Jean-Luc Buchalet et Pierre Sabatier ont été les coauteurs d'un livre intitulé «La Chine, une bombe à retardement ». Pourtant tous les experts s'accordent sur le fait que le développement économique chinois ces dernières années est le plus important de l'histoire de l'économie. Imaginez une croissance soutenue à hauteur de 10%, là où nous Européens, stagnons. La Chine qui commercialement vient pour la première fois de dépasser les Etats-Unis d'un point de vue commercial et dont la part du commerce mondial est aujourd'hui de 11%. On comprendra mes réserves quant à passer trop de temps sur le loubard situé au coin de la rue, tant il apparaît insignifiant par rapport au séisme qui vient. Peut être est-ce le moment d'un grand basculement: l'Europe – les Etats-Unis n'en sont qu'un mauvais fruit, « une caricature de l'Europe » écrivait Burroughs – remplacée par l'Asie et l'Atlantique sans doute par l'océan indien...

    Pourtant, la Chine souffre des choix qu'elle a effectués, notamment bancaires. Par peur de l'impact de la crise de 2009 qui a durement frappé aussi bien le Japon que l'Allemagne, le gouvernement chinois a par trop fait appel aux banques qui ont octroyé des crédits gigantesques à faible taux. Réaction logique, les Chinois se sont précipités sur la manne, s'endettant de façon irrationnelle. C'est ainsi que le poids de l'immobilier chinois représente à lui seul 15% du Pib. La réaction du gouvernement chinois, conscient de la faute, consiste à stimuler le marché intérieur, là où il s'était ouvert à l'étranger dans les années précédentes. Le problème est que si l'on additionne le poids de l'énergie et de l'alimentaire, cela représente environ 40% des dépenses d'un foyer chinois. On imagine donc la faiblesse de la marge de manœuvre quant à la stimulation du marché intérieur... Les banques, représentatives de l'esprit capitaliste, prêtent majoritairement aux entreprises publiques en raison de leur stabilité et dédaignent de financer le secteur privé, par trop risqué à leurs yeux. Secteur privé qui n'est pas à la fête au motif de fortes augmentations de salaires accordés, conformément au désir du gouvernement soucieux d'acheter la paix sociale...

    Dans de telles circonstances, on comprend très bien que les investisseurs à l'échelle mondiale, soucieux de leurs simples intérêts particuliers et pratiquant le culte du veau d'or, commencent à se détourner progressivement de la Chine devenue à leurs yeux suspectes, au profit des pays émergents. L'autre idée gouvernementale chinoise serait de développer le parc automobile chinois qui est très en retard: s'il tel s'avérait être le cas, on imagine les conséquences énergétiques à l'échelle mondiale. La source pétrolière se tarit et on imagine bien que si chaque foyer chinois venait à disposer d'une voiture, sachant le nombre de Chinois, les conséquences seraient terribles, notamment en matière d'augmentation du coût de l'énergie pour tous les terriens.

    On constate donc qu'en matière d'économie, tout comme en philosophie d'ailleurs, la vérité ne se trouve qu'exceptionnellement aux extrêmes. Trop libéraliser ou trop étatiser se traduisent par des catastrophes que tous ont à payer. Si en matière de géopolitique l'idée tercériste ne peut plus être au motif que les deux blocs ne sont plus équivalents comme naguère, ce qui nous oblige à choisir l'un des deux camps, force est de constater qu'en matière d'économie, comme dans bien d'autres domaines, c'est du côté de la troisième voie qu'il nous faut chercher.

    Philippe Delbauvre http://www.voxnr.com/

  • La philosophie orientale

    Le terme pour certains philosophes occidentaux est une usurpation. Pour Hegel elle n'a représenté que les balbutiements de la philosophie qui ne s'est pleinement épanouie qu'en Occident. Chez Husserl la philosophie n'était qu'européenne, certes non au sens géographique du terme. Quant à Heidegger, pour lui la philosophie orientale n'existe pas. Cela n'a pas empêché certains philosophes comme Schelling (pour l'hindouisme) ou Schopenhauer (pour le bouddhisme) de s'en inspirer.
    Cette critique de la philosophie orientale vient essentiellement de son syncrétisme de mythologie, de religiosité et de sagesses... La philosophie occidentale a voulu se couper des mythes et de la religion. Quant aux réflexions sur la sagesse mis à part les Stoïciens et les Épicuriens, ces thèmes seront quasiment absents ou considérés comme « légers » dans la plupart des œuvres philosophiques occidentales postérieures.
    L'Orient pour Herder correspondait à la petite enfance, idée que reprendra Hegel.
    De par sa diversité et son immensité la philosophie orientale est un gouffre dans lequel les occidentaux peuvent se dissoudre. Elle suscite tous les fantasmes de ceux qui sont en mal d'identité et qui vont s'y noyer comme les jeunes d'Occident dans les années soixante faisant le pèlerinage de Katmandou en confondant la spiritualité indienne et la fumette.
    Plus sérieusement il existe des spécialistes de cette pensée comme François Jullien, Roger Pol Droit, Michel Hulin, Augustin Berque...
    Le bouddhisme
    Cette religion n’est pas la plus ancienne en Asie mais elle est née en Inde pour se répandre dans toute l'Asie avec des variantes. Le bouddhisme a même fait une percée en Occident au XXème siècle. Le bouddhisme est la quatrième religion du monde. Dans cette religion-philosophie le concept de Dieu (ou dieu) n'existe pas. Il n'y a pas non plus de révélation. Le nirvana est un état de sérénité. Il faut anéantir le désir source de souffrance. Le Moi est nié ; il n'est qu'une agrégation de phénomènes conditionnés. La notion de personne n'existe pas. Le bouddhisme enseigne l'impermanence. Tout change, il n'y a rien de permanent. On retrouve chez les Grecs la pensée d'Heraclite. Citons les quatre Nobles Vérités du Bouddhisme :
    1- Toute vie est douleur
    2- Cette douleur est le produit d'un désir insatisfait
    3- Il est possible de mettre fin à la douleur et atteindre le nirvana
    4- Il faut suivre la « noble Vérité de l'Octuple Sentier » qui comprend huit chemins. Celui de la pensée juste, du parler juste, de l'action juste, de la compréhension juste, des moyens d'existence justes, de la concentration juste, de l'effort juste, de l'attention juste.
    Le bouddhisme est donc aussi une morale.
    L'hindouisme
    L'indouisme, plus vieille religion du monde, se vit par ses règles. Nous n'allons pas décrire tous les rituels avec notre vision occidentale. L'hindouisme comporte 330 millions de dieux. Les trois divinités principales sont Brahma, le créateur, Shiva le destructeur et Vishnou le conservateur. Une caractéristique de cette religion est la croyance en la réincarnation (la métempsychose).
    La «philosophie-religion» hindoue est imprégnée par la tradition et la hiérarchie ; Cette dernière sociologiquement s'exprime par l'existence de castes : les brahmanes, les prêtres, les ksatriyas, les guerriers, les vaisya, les artisans ou commerçants, castes considérées comme pures. Après nous avons les shuda (impurs), les serviteurs. Les intouchables sont hors castes tant ils sont impurs.
    La « philosophie » hindoue se trouve dans les Upanishad textes en prose ou en vers (Vllème siècle avant J.C) Les Upanishad dépassent le rite pour une connaissance. Pour un Occidental ces textes ressemblent à de la poésie et/ou une suite d'aphorismes :

    « Qui fait confiance au Non-savoir
    entre dans la ténèbre aveugle
    et dans la ténèbre épaisse
    celui-là qui fait confiance au savoir »

    Confucius
    Mao haïssait Confucius sans doute trop conservateur et parfait représentant de l'ordre ancien. Le confucianisme prône le recours à la tradition pour établir l'harmonie.
    Il faut donc le respect du fils à son père, du sujet envers le maître, bref respecter l'ordre établi.
    Dans le confucianisme existe une morale traditionnelle « l'honnête homme est exigeant envers soi, l'homme vulgaire est exigeant envers autrui ».
    Le corps social dans le confucianisme est hiérarchisé. Il faut avoir une obéissance absolue aux devoirs familiaux quitte à violer la loi générale. Dans le Confucianisme, la réussite sociale exprime la récompense d'une conduite vertueuse. Comme dans le protestantisme le confucianisme ne s'oppose pas au capitalisme.
    Mao avait donc de bonnes raisons de le haïr. « L’homme est la mesure de l'homme » selon Confucius. On retrouve Protagoras : « L'homme est la mesure de toute chose »
    L'idéal chez le philosophe chinois du juste milieu rejoint celui d'Aristote. Les anciens Grecs sont bien sur postérieurs à Confucius.
    Qu'est ce qu'un occidental peut retirer dans la philosophie orientale une fois dépassé l'attrait de l'exotisme ? La lire comme de la poésie emprunte de religiosité. La philosophie orientale est peu spéculative et peu conceptuelle comparée à la philosophie occidentale. Le respect de la parole du maître est omniprésent. C'est l'acceptation de l'ordre existant jusqu'au fatalisme qu'il soit celui de la nature ou de la société. Les sagesses de la Grèce antique comme celles de Stoïciens ou Épicuriens semblables à celles de l'Orient ne sont pas un summum de la philosophie occidentale. Elles peuvent toujours être étudiées par des érudits pour qui c'est le métier de valoriser leur sujet d'étude.
    La pensée orientale, donc très liée aux religions, a été un rempart puissant mais pas totalement hermétique aux religions venues d'ailleurs comme le christianisme et surtout l'Islam qui s'est implanté en Inde et même en Chine (Les Ouïgours). L'Occident s'est surtout exporté avec son commerce, sa science, sa technique et même ses philosophes a-religieux (Nietzsche a eu du succès en Chine). Les Occidentaux en mal de spiritualité ne font que chercher des réponses dans un Orient fantasmé et construit par eux.
    PATRICE GROS-SUAUDEAU

  • L'UMP va devoir trouver quelques millions d'Euros

    Nicolas Sarkozy avait saisi le Conseil constitutionnel d'une requête tendant à l'annulation de la décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) en date du 19 décembre 2012 relative à son compte de campagne pour l'élection du Président de la République. Le compte de campagne comportait un montant de dépenses de 21 339 664 euros et un montant de recettes de 21 459 931 euros. La CNCCFP a réformé ce compte, en arrêtant le total des dépenses à 22 872 615 euros et le total des recettes à 22 896 007 euros. Elle a constaté le dépassement du plafond des dépenses électorales, qui était fixé à 22 509 000 euros. Elle a rejeté le compte, ce qui implique que les dépenses électorales de M. Sarkozy ne soient pas remboursées forfaitairement et impose la restitution de l'avance forfaitaire de 153 000 euros dont il avait bénéficié en tant que candidat. La Commission a fixé à 363 615 euros la somme, égale au montant du dépassement du plafond des dépenses électorales qu'elle avait constaté, que M. Sarkozy est tenu de verser au Trésor public.

    M. Sarkozy a demandé au Conseil constitutionnel la réformation de cette décision. Le Conseil constitutionnel, réunissant ses neuf membres nommés, s'est prononcé sur cette requête le 4 juillet 2013. Le Conseil constitutionnel a réintégré dans les comptes de campagne des dépenses qui n'y étaient pas inscrites :

    • des dépenses afférentes à des réunions électorales tenues par M. Guaino et au tirage exceptionnel d'un numéro spécial du « magazine de l'Union » destiné aux adhérents de l'Union pour un mouvement populaire (UMP). 17 752 euros et 71 957 euros.
    • trois tracts diffusés par l'UMP. 28 475 euros. 
    • les prestations du cabinet Giacometti-Péron. 128 360 euros. 
    • la réunion publique tenue à Villepinte le 11 mars 2012 pour une dépense de 3 042 355 euros. Le candidat avait inscrit à son compte de campagne une somme de 1 538 037 euros, correspondant à 50,4 % du montant total des dépenses, en invoquant la tenue, dans la matinée, d'un « conseil national extraordinaire » de l'UMP. Le Conseil a relevé que, si un conseil national extraordinaire de l'UMP s'est effectivement tenu, sa durée n'a pas excédé une heure et qu'il a réuni, au maximum, 5 000 personnes, alors que la réunion ouverte au public qui l'a suivi a rassemblé au moins 50 000 personnes. Ni le candidat ni l'UMP n'ont produit de document relatif à ce conseil établissant que les thèmes abordés avaient concerné les élections législatives et non l'élection présidentielle. Le Conseil a jugé que c'est à bon droit que la CNCCFP avait procédé à la réintégration contestée de 1 063 865 euros. 
    • le site internet du candidat d'un montant de 1 050 088 euros. 20 % seulement de la dépense avaient été inscrits au compte de campagne au motif que le site devait être utilisé, après l'élection présidentielle, par l'UMP. La CNCCFP a porté ce coefficient à 50 % de la dépense et réintégré en conséquence la somme de 175 453 euros. 
    • Le Conseil constitutionnel a estimé que sept des huit manifestations auxquelles M. Sarkozy a participé antérieurement à sa déclaration de candidature, peuvent être regardées comme se rapportant à l'exercice du mandat présidentiel. En revanche, il a jugé qu'il n'en allait pas de même de la réunion publique organisée à Toulon le 1er décembre 2011. Du fait du caractère électoral de cette réunion publique à Toulon, il y a lieu de réintégrer au compte de campagne les dépenses afférentes à cette réunion d'un montant de 155 715 euros.

    Le Conseil constitutionnel a jugé qu'il résulte de tous ces éléments que c'est à bon droit que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a rejeté le compte de campagne de M. Sarkozy. En application des dispositions précitées de la loi du 6 novembre 1962, dès lors que le compte est rejeté, celui-ci n'a pas droit au remboursement forfaitaire prévu à l'article L. 52-11-1 du code électoral et doit en conséquence restituer au Trésor public l'avance forfaitaire qui lui a été versée.

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  • Quand Taubira rêve d’imposer le délit de blasphème…

    Sans surprise, nos vaillants députés européens ont donc levé l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Celle-ci, comme tant d’autres avant elle (Michel Houellebecq, Brigitte Bardot, Éric Zemmour, plus modestement Pascal Hilout et moi-même), bientôt Ivan Rioufol, devra donc s’expliquer devant la 17e chambre correctionnelle de Paris.

    Sans surprise, nos vaillants députés européens ont donc levé l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Celle-ci, comme tant d’autres avant elle (Michel Houellebecq, Brigitte Bardot, Éric Zemmour, plus modestement Pascal Hilout et moi-même), bientôt Ivan Rioufol, devra donc s’expliquer devant la 17e chambre correctionnelle de Paris.

    Il n’est pas inutile de rappeler le mécanisme qui a permis cette décision partisane, qui fait de plus en plus ressembler le Parlement de Bruxelles au Politburo à l’époque du stalinisme triomphant.

    Ce sont d’abord les cerbères de l’antiracisme, MRAP et LDH en tête, qui ont déposé plainte contre la présidente du Front national, qui avait osé protester contre les prières musulmanes illégales dans les rues, en évoquant une « occupation ».

    Ce fut ensuite le Collectif contre l’Islamophobie en France (CCIF) qui a relayé cette plainte.

    Pierre Cassen - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net