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  • Le choc libérateur du salaire direct

     

    130704L'arrivée de Pierre Gattaz à la présidence du Medef est considérée comme une des rares bonnes nouvelles de cette séquence gouvernementale morose et opaque. On appréciera par exemple son propos : "Je ne veux pas être un observateur passif d’une France qui se casse la figure." (1)⇓

    Bon sang ne saurait mentir pensent tous ceux qui avaient aimé Yvon Gattaz, remarquable défenseur de la libre entreprise et industriel lui-même, face aux lamentables années Mitterrand.

    "Moins d'aides, moins de charges", réclamait alors le porte-parole du patronat français.

    À l'heure présente, deux familles de débats se présentent à notre pays et à ses entreprises. D'un autre côté, l'Europe entière se pose le problème de l'accès des jeunes au marché du travail ; dans chaque pays, affublé de sa propre réglementation sociale souveraine, peut et doit s'interroger sur les causes spécifiques du chômage qu'il enregistre.

    Un de mes correspondants amicaux habituels me pose la question : "De quelle mesure incitative serait accompagné selon vous l'abaissement des charges et des taxes afin que l'employeur embauche plutôt que de garder la différence en ne majorant point les salaires par ailleurs et en ne créant pas de postes ?"

    Ma réponse personnelle se situe en quelque sorte au-delà du propos d'il y a 30 ans : l'accord entre les entreprises et l'État doit se faire sur "Zéro aides zéro charges".

    Certes je ne suis évidemment pas le représentant de Pierre Gattaz. En tant qu'entrepreneur individuel moi-même depuis bientôt 40 ans je n'ai jamais éprouvé le sentiment d'avoir jamais été représenté par les instances "patronales" officielles, encore moins par l'Union patronale artisanale que par le Medef.

    La vraie libération sociale s'appelle le salaire direct. (2)⇓ Le Medef dispose d'une arme extraordinaire et il ne s'en est jamais servi jusqu'ici : les chefs d'entreprises doivent demander la révision des procédures qui les font percepteurs pour le compte des Urssaf. Ce système paternaliste remonte à la charte du Travail de 1941. Il n'a aucune raison de perdurer.

    Le tribut infligé au travail est ainsi occulté. Car toutes les cotisations, aussi bien "patronales" que "salariales" sont prélevées sur le coût économique du travail. Dans les années 1990, le multiplicateur de coût salarial (3)⇓ est passé de 1,53 au 1er janvier 1993, sous le gouvernement Bérégovoy, à 1,57 en février 1996 sous le gouvernement Juppé. Aujourd'hui ce multiplicateur est de l'ordre de 1,8.

    Le jour où les entreprises verseront directement l'intégralité du coût du travail à leurs employés, soit une augmentation de la fiche de paye de 80%, ceux-ci militeront nécessairement pour l'abrogation effective des monopoles sociaux qui nous ruinent tous.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. cf. Les Échos en ligne le 03/07 à 20:58.
    2. d'autres préfèrent l'exppression "salaire complet" : je la trouve moins parlante.
    3. je renvoie ici aux archives des chroniques sociales qui ont donné naissance à l'Insolent, et notamment celles du 28 février 2001 et du 31 janvier 1996.
  • (Clubs et Cercles) Les Maîtres de l'ombre

    Aussi sélects que des clubs de bridge, aussi fermés que des cercles de jeux, il existe en France toute une série de comités, clubs, cercles, fondations ou commissions dont la quantité des effectifs est inversement proportionnelle à l'influence intellectuelle ou économique qu'ils exercent. Les réseaux qu'ils constituent sont ceux du vrai pouvoir.

    Un pouvoir social-démocrate.

    Le cercle d'influence ne doit pas être confondu avec le club politique. Certes, quelques-uns de ces derniers comme le club Vauban de Simone et Antoine Veil - du nom du domicile parisien du couple, place Vauban - réunissent de manière informelle des personnalités du monde politique en dehors des clivages traditionnels. Le discours pro-cohabitationniste que tenait Simone Veil dès 1985, et qu'elle reprend aujourd'hui, est étoffé par les contacts permanents qu'elle entretient, en son salon, avec les figures politiques du centrisme de Jacques Barrot à Lionel Stoleru, d'Olivier Stirn à Didier Bariani. « Travailler ensemble », envisager de possibles « coalitions » transcourants - la coalition conçue comme l'institutionnalisation de la cohabitation -, autant de thèmes récurrents issus de discussions en petits comités qui ne doivent rien à l'expression de la volonté populaire.


    ✑ Le pouvoir des medias


    La Fondation Saint-Simon est au contraire l'exemple type de ces sociétés de pensée efficaces et discrètes - seules de (rares) indiscrétions permettent de prendre connaissance des participants. Alain Minc est l'un d'eux. Il brasse les chiffres et les mots. Il dirige d'importantes sociétés, et écrit des livres. Il manage, et il pense. Roi de l'OPA, il conceptualise à tour de bras la nécessaire social-démocratisation du capitalisme. Minc est ce qu'on appelle un auteur à succès, surtout télévisé. Ses livres, La Machine égalitaire, L'Avenir en face, La Vengeance des nations, sont autant de titres dont tout le monde a entendu parler et que quelques-uns ont feuilletés ; rares sont ceux qui en ont pris réellement connaissance. Peu importe : sa médiatisation à outrance suffit à faire passer ses idées. Une médiatisation qui doit plus à ses réseaux qu'à l'originalité de son propos.

    Dans sa copieuse notice du Who's Who, Minc ne mentionne pas son appartenance à la Fondation Saint-Simon. L'homme d'extrême centre y joue pourtant un rôle prépondérant.

    Qui y rencontre-t-il ? Roger Fauroux, le p.d.g. de Saint-Gobain, Georges Kiejman, le ministre ami de Mitterrand, Serge July, le directeur de Libération, ou encore Jean-Claude Casanova, conseiller de Raymond Barre. Ensemble, il refont le monde. Comme tout un chacun dans les conversations de bistrot ? Pas exactement.

    Quand, en 1984, la France « découvre la crise », télévision et journaux s'emparent du thème pour le retourner : cela donne Vive la Crise, un supplément de Libération et une émission de grande écoute avec Yves Montand destinés à expliquer aux Français que la crise que connaît le pays peut être tout à fait profitable en ce sens qu'elle est l'occasion d'une remise en question du système, et qu'avec de la volonté et de la solidarité, chacun en sortira plus fort et meilleur. Ce nouveau concept qui appelle à une sorte de rédemption et va relancer la machine capitaliste pour son plus grand profit est issu des

    réflexions saint-simoniennes, ainsi que du Siècle, club concurrent mais aux idées proches. Deux espèces de franc-maçonnerie sans rite initiatique, mais où les conditions d'admission sont liées au statut social (élevé : financiers, directeurs de journaux, sociologues) et au pouvoir médiatique dont ils bénéficient, ainsi qu'à de « fermes » convictions social-démocrates et malthusiennes.


    ✑ Les maîtres du monde


    Ces cercles cependant, par leur action uniquement hexagonale, ne peuvent prétendre à contrôler l'ensemble de la planète. Cette ambition démente et est celle de la commission Trilatérale, fondée en 1973 par David Rockfeller.

    « Une organisation de la sagesse au niveau international », dira Raymond Barre, membre dès sa création de cette organisation regroupant environ trois cents personnes : banquiers, hommes d'affaires, universitaires ou politiques d'Europe, des États-Unis et du Japon définis comme « les trois régions (sic) à économie de marché » qui ont pour projet commun... de devenir maîtres du monde. L'expression est-elle exagérée, pour une organisation qui prétend vouloir « harmoniser les relations politiques, économiques, sociales et culturelles entre [ces] trois régions » ? Et les exemples abondent de réussites fulgurantes et surprenantes.

    Le cas de Raymond Barre est le plus étonnant. En 1973, il adhère à la Commission. L'année suivante, il est l'une des cinq personnes qui, au niveau international, organisent le premier sommet des pays industrialisés, qui va devenir le fameux G7 grand ordonnateur de l'économie mondiale. Et en 1976, il est nommé à la stupéfaction générale Premier ministre de la France, tandis que Jimmy Carter, lui aussi « trilatéraliste », accède à la présidence des États-Unis. Comme le dit Barre lui-même : « Tous ses membres [de la Trilatérale] ont eu des responsabilités avant, pendant ou après leur participation. Ils en ont tous tiré un grand profit. »

    On pourrait encore citer le Bilderberg Group, organisation jumelle de la Trilatérale - Barre, Rocard, Stoleru, Attali ou Rothschild s'y côtoient -, ou le séminaire annuel de Davos, qui ont également pour fonction de réunir le top niveau de la politique et de la finance internationale, par-delà des frontières que la mondialisation de l'économie aurait rendues obsolètes, et loin du regard des peuples auxquels il n'est décidément pas possible de laisser le pouvoir de trancher des problèmes aussi complexes.

    « Je ne crois pas, expliquait Raymond Barre, que les grandes conférences apportent des solutions aux problèmes économiques de notre monde. A moins qu'elles n'aient été préparées de longue date, et qu'on n'ait déjà pris toutes les décisions. » C'est tellement mieux quand c'est expliqué clairement.

    ✍ Philippe Gurson Le Choc du Mois. Décembre 1992

  • Apparition des Celtes

    Un petit rappel :

    Âge de pierre récent :

    4000 à 2000 avant J.C (Néolithique)
    Âge du bronze ancien :

    2000 à 1200 avant J.C
    Âge du bronze récent :

    1200 à 700 avant J.C (final)
    Âge du fer :

    700 à 500 avant J.C (ère celtique)Période d'Hallstatt (du nom d'un village d'Autriche, premier âge du fer) : vers -800

    Période de la Tène (du nom d'un village de Suisse au bord du lac de Neuchâtel) : 500 à 400 avant J.C.

    Vers 3000 avant J.C, les agriculteurs et chasseurs de l'Âge de pierre furent menacés par une série de tribus de guerriers. Connus sous le nom de proto-celtes, ces guerriers indo-européens les dominèrent puis s'assimilèrent aux indigènes les moins agressifs qu'ils rencontrèrent. Durant le millénaire qui suivit vers 1800 avant J.C, les proto-celtes migrèrent vers l'ouest de l'Europe où ils se fondirent dans la population locale.

     

    Angus Konstam : Atlas historique du monde celte

    On peut admettre que dès le cinquième millénaire avant notre ère, une importante partie de l'Europe tempérée du sud de l'Allemagne à l'ouest de la France, ait été peuplée de communautés d'agriculteurs parlant une langue qui à la suite de processus historiques, donna naissance aux différents idiomes celtiques attestés au premier millénaire.

     

    Patrick Galliou : Le monde celtique

    Selon un point de vue extrême, les principaux groupes parlant des langues celtiques auraient occupé, dès 3000 ans avant J.C, les territoires où les placent les sources les plus tardives, alors que l'hypothèse la plus répandue veut que le celtique et l'italique se soient séparés puis développés entre 1300 et 800 avant J.C.

     

    Barry Cunliffe : Les Celtes, traduit de l'anglais par Patrick Galliou

    Contrairement à ce que beaucoup écrivent par ignorance ou facilité, les Celtes ne sont pas arrivés en Gaule aux alentours de 800 à 500 avant J.C ce qui leur laisse à peine le temps d'atteindre les Pyrénées et la Méditerranée, voire la Bretagne ou l'Irlande avant le IIIe siècle. Par contre les datations linguistiques laisseraient à penser que les Celtes étaient déjà présents en Europe à la fin du troisième millénaire avant notre ère.

    Christian-J Guyovarch et Françoise Le Roux : La civilisation celtique

  • Un “Stonehenge” celtique découvert en Allemagne

     

     

    Plan général de la sépulture par rapport aux constellations et à la Lune (crédits : Image courtesy of Römisch-Germanisches Zentralmuseum)
    ***
    Des chercheurs allemands ont découvert récemment, dans la Forêt Noire, en Allemagne, un site funéraire celte datant du 7e siècle avant J.-C. Celui-ci aurait été disposé en fonction de la position de la Lune et des constellations de l’hémisphère nord : un calendrier lunaire, en quelque sorte.
    Des archéologues du Römisch-Germanisches Zentralmuseum de Mayence ont découvert à Magdalenenberg, dans la Forêt Noire (Allemagne), un tertre funéraire celte de plus de 100 mètres de longueur. Mais sa grande particularité est que les tombes qu’ils contient sont disposées autour d’une sépulture royale de façon à reproduire la position des constellations célestes visibles de l’hémisphère nord entre le solstice d’hiver et le solstice d’été.
    Ainsi, contrairement au site anglais de Stonehenge, orienté vers le Soleil, celui de Magdalenenberg est orienté vers la Lune, lorsqu’elle occupe une certaine position : une configuration qui se reproduit tous les 18,6 années, et qui constitue la ‘pierre angulaire’ du calendrier celtique.
    Grâce à un programme informatique spécial, le Dr. Allard Mees, du Römisch-Germanischen Zentralmuseum, a pu reconstruire les constellations observables durant l’ancienne période celtique, et en déduire que ce calendrier représentait le ciel du solstice d’été de l’année 618 avant J.-C., ce qui fait de ce site l’exemple le plus ancien et le plus complet de calendrier celtique orienté vers la Lune.
    source :
    http://religionsdelaterre.wordpress.com/

  • Face au gender

    L'heure est grave, c'est le moment de redoubler de courage et de force : 

     

    "La diffusion de la théorie du genre par les responsables de l'État français doit nous appeler à la gravité, à la lucidité et à l'espérance.

    La situation est grave.

    L'atteinte du Gender est portée aux fondements mêmes de la cité. Elle est tout sauf anodine. Elle touche à ce qui est premier, fondateur, au coeur de l'homme, au plus intime, à ce qui le relie aux autres, à ceux qu'il côtoie, à ceux qui l'ont précédé et à ceux qui vont le suivre.

    Cette théorie remet en cause le premier verset de la Bible.

    Nous sommes au cœur de la civilisation. Il est vrai que le pouvoir politique actuel, qui aime souffler le chaud et froid, lui qui déniait le droit de parler de civilisation comme étant une résurgence d'une époque de barbarie, prétend aujourd'hui nous faire changer de civilisation…

    Le ministre de l'éducation nationale veut arracher nos enfants à tous les déterminismes, pour les rendre libre pour « produire des individus libres ». La déconstruction des stéréotypes du genre est présentée comme un moyen d'émancipation. En synthèse voici le discours qui pourrait être tenu à nos enfants :

    « Tu es né avec la morphologie d'un garçon ou d'une fille mais je vais te donner les moyens de t'affranchir de cette réalité qui te frustre pour que tu choisisses ton sexe social ! »

    Ulysse, Antigone, Jeanne d’Arc et bien d’autres se sont-ils interrogés sur leur sexe social ?

    Voilà « tout simplement » (…) ce dont il est question. Cette prétention est celle d'un totalitarisme déguisé, à visage humain, européen, transnational comme Gregor Puppinck le démontre avec beaucoup de clairvoyance. Il faut le combattre tel qu'il est, en fonction de sa nature.

    L'objectif est de dessiner le nouveau visage de l'humanité. Il s'agit donc d'un projet TOTALITAIRE.

    Or, nous avons trop tendance à relativiser les choses, à les dédramatiser. Ce n'est pas si grave que cela finalement… Tout cela ne concerne qu'une petite minorité.… Non, on va maintenant toucher à nos enfants !!!

    Ce pouvoir a l'ambition et la prétention de les structurer autrement, violant ainsi les prérogatives de leurs parents qui sont considérés comme faisant partie des déterminismes dont il faut les affranchir.

    D'où l'exigence de lucidité.

    Ce totalitarisme procède d'une triple erreur anthropologique, philosophique et spirituelle.

    Une erreur anthropologique tout d'abord.

    Erreur fondamentale ; il s'agit d'une fiction qui veut nier la réalité et essaie de faire croire, de faire admettre que cette réalité serait le fruit de déterminismes divers et variés.

    Il faut en revenir à des notions de base, simples, élémentaires. Ce qui est blanc est blanc. Ce qui est noir et noir. Ce qui est masculin est masculin. Ce qui est féminin est féminin. Un point c'est tout !

    Sylviane Agacinsky a parfaitement expliqué que l'on a créé le concept hétérosexuel de toutes pièces. On a donc provoqué l'opposition dialectique entre hétéro et homo de manière purement artificielle. La sexualité n'est pas l'un ou l'autre. Elle n'est ni l'un ni l'autre : Elle est une et indivisible. Cette théorie procède d'une erreur sur la nature humaine. Et c'est un comble qu'elle soit enseignée dans le cadre des cours sur les sciences et vies de la terre !

    Une erreur philosophique ensuite.

    Les choix philosophiques ne sont pas des options personnelles anodines et sans conséquence ! Ils sont déterminants par rapport au choix de société et aux options politiques. Et nous devons faire très attention car cette erreur est communément partagée par la plus grande majorité d'entre nous.

    C’est la philosophie des modernes qui est en cause à commencer par Descartes ! Le « cogito ergo sum… »…L'erreur de la théorie du genre est à la fois nominaliste et idéaliste, ces courants philosophiques qui ont méprisé la réalité afin de la dominer et de la transformer.

    Pour bien comprendre le contre-sens du genre, je vous propose d'utiliser un vieux concept imaginé par saint Thomas d'Aquin : la distinction entre l'essence première (la naissance) et l'essence seconde (éducation). Nous n'avons pas attendu les théoriciens du Gender pour distinguer ce qui est inhérent à la nature et ce qui résulte de l'éducation ! La seconde transforme, améliore, pervertit, bonifie, dénature la première. Cela est vieux comme le monde. Mais comment nier l'une au préjudice de l'autre ?" (suite).

    Lahire   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mahmoud Ahmadinejad rencontre l'élite intellectuelle russe

     

    Mahmoud Ahmadinejad  rencontre l'élite intellectuelle russe
    Une réunion de deux heures s'est tenue le 2 juillet 2013 à Moscou à l'Hôtel Président entre le Président Mahmoud Ahmadinejad et quelques "représentants de l'intelligentsia et de l'élite Russe" selon la formule de Mahmoud Ahmadinejad.

    Il y avait, entre autres, Alexandre Douguine, Mikhaïl Leontiev (journaliste à Pervyi Kanal), Alexandre Prokhanov de Zavtra, Igor Korotchenko directeur de la revue Défense nationale, Vyachestlav Nikonov et Serguei Babourine.

    Le débat a porté sur les relations Russie-Iran et sur la necessité pour les deux États de collaborer dans la sphére militaro-politique. Mahmoud Ahmadinejad a ainsi confirmé que le changement de direction politique en Iran ne mettrait pas fin à la coopération Russo-Iranienne contre le terrorisme dans le Caucase

    Alexandre Douguine a publié un article le 4 juillet sur cette rencontre dans lequel il évoque les convergences Russo-Iraniennes :

    1- Convergence des intérêts géopolitiques un peu partout dans le monde.
    2- Relations internationales et construction d'un monde multipolaire.
    3 - Le systéme politique Iranien n' a pas d'équivalent dans le monde et serait une esquisse de la 4éme théorie politique que la Russie doit adopter.
    4- Convergence économique dans la fin du diktat du dollar et de la finance mondiale.
    5- Convergence spirituelle. Le Chiisme est une "culture de l'attente" comme la Russe. Les cultures Russes et Iraniennes ne vivznt pas pour la satisfaction de l'instant présent mais pour le triomphe du bien sur le mal.
    Daniel Besson http://www.voxnr.com
  • « La répression pour tous ? » de François Billot de Lochner, avec une préface de Ludovine de La Rochère

    « La répression pour tous ? » de François Billot de Lochner, avec une préface de Ludovine de La Rochère

    Sous ce titre, François Billot de Lochner vient de publier, aux éditions  Lethielleux une analyse précise, doublée de nombreux témoignages, de la répression qui s’est abattue sur les adversaires de la loi Taubira, avec son cortège de violences et de gazages, d’arrestations arbitraires, de gardes à vue sans justification et, pour finir, la détention à Fleury-Mérogis d’un simple manifestant de 23 ans, Nicolas, coupable d’avoir refusé une arrestation arbitraire.

    Une bataille judiciaire est désormais engagée grâce notamment au Cercle des avocats contre la répression policière et idéologique (CARP). Les victimes sont soutenues financièrement par l’association Solidarité pour tous :
    http://solidaritepourtous.blogspot.fr/

    L’affaire a pris désormais un tour international avec la saisine du Comité de l’ONU sur les droits de l’homme et la condamnation de la France par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui a jugé l’usage de la force par la police de Manuel Valls excessive. Nos lecteurs trouveront ci-après, en PDF, une étude très précise réalisée par un collectif d’avocats pour le Centre européen pour le droit et la justice.
    Il importe de résister à la dictature politiquement correcte qui se met en place sous un gouvernement de secte.

    François  Billot de Lochner, « La répression pour tous ? », préface de Ludovine de La Rochère, Edition Lethielleux, 18 juin 2013
    Centre européen pour le droit et la justice : Pdf , Témoignages de victimes de répressions policières

    http://www.polemia.com

    Image : Manif Pour Tous: répression policière et acharnement judiciaire …

  • Dérapages à l’Elysée, lettre ouverte de Madeleine

    Extrait :

     

    "[...] Nous restons debout, en silence, mais les policiers commencent à charger. Certains Veilleurs se laissent faire, docilement ; d’autres choisissent de s’asseoir, mais tous se mettent à chanter L’Espérance. Soudain, une jeune fille crie de douleur : un policier la pousse tout en lui pinçant très violemment la colonne vertébrale. Les forces de l’ordre précipitent sur nous les veilleurs qui n’ont pas eu le temps de s’asseoir. Je suis piétinée et me recroqueville en me couvrant tant bien que mal le visage. Je finis par lever la tête et demande avec détresse au premier CRS que j’aperçois de venir me porter secours, car je suis écrasée dans la bousculade : il m’extrait de la cohue, tout en me faisant une clé de bras, alors que je ne demandais qu’à être retirée de cette poussée aveugle. Je comprime ma douleur et subis cette violence gratuite en silence. Seulement, une fois debout, je suis poussée par un autre policier qui m’administre au passage une grande claque dans le dos, me faisant voler sur plus d’un mètre. Un collègue, en l’apercevant, intervient et lui demande alors de se calmer : il faut dire que la vue d’un mastodonte cuirassé en train de frapper une jeune fille d’1m67 pour 48 kilos doit être difficilement supportable.

    Je contemple interdite les scènes semblables qui se multiplient autour de moi : des CRS administrent clés de bras et claques dans le dos, pincent les oreilles de certains, bien que nous n’opposions pas d’autre résistance que de nous tenir les uns aux autres. Certains CRS sont manifestement hors de contrôle. L’un d’eux jette brutalement une mère de famille à terre, au milieu d’autres Veilleurs debout : deux autres CRS l’attrapent alors par son gilet, et le retirent du lieu sans dire un mot. Les personnes encore assises sont traînées sur plusieurs mètres avant d’être lâchés brutalement, à quelques dizaines de centimètres du sol. Un CRS ne relâche l’un de ces jeunes qu’après s’être assuré d’avoir arraché tous les boutons de sa chemise. Un autre jeune, rouge et suffocant, est quant à lui tiré par le cou. Les personnes qui obtempèrent et ne demandent qu’à avancer sont projetées la face la première, qui contre les vitrines, qui contre les voitures. [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Delphine Batho accuse le gouvernement d'obéir à «certaines puissances économiques»

    Après son limogeage, Delphine Batho, ex-ministre de l’Écologie, ne s'est pas contentée de justifier sa critique du budget. Lors d'une conférence de presse à l'Assemblée Nationale, elle a contre-attaqué et pris pour cible Jean-Marc Ayrault.
    Delphine Batho ne veut pas passer pour une victime mais il y a quand même dans son discours des traces d'amertume. L'amertume d'avoir été sacrifiée par un Premier ministre qu'elle juge soumis aux pressions de certains industriels qui critiquaient son action au ministère de l'Écologie. Elle dénonce ainsi les « forces » liées au gaz de schiste et au nucléaire. D'ailleurs, elle cite nommément Philippe Crouzet, patron de l’entreprise Vallourec par ailleurs époux de la directrice de cabinet de François Hollande, qui l'avait depuis longtemps dans son viseur. Encore une belle collusion « Pouvoir-Fric-Lobby » pour un « président » qui dit ne pas aimer les riches !
    « Est-il normal que le patron de l’entreprise Vallourec, directement intéressé par l’exploitation des gaz de schiste, ait pu annoncer ma marginalisation des semaines à l’avance ? De quelles informations disposait-il ? », s'interroge l'ancienne ministre.
    Delphine Batho lâche ses coups et met aussi en cause le fonctionnement du gouvernement sous la houlette de Jean-Marc Ayrault : « Le Premier ministre, cette année, a décidé de changer de méthodes, en faisant les arbitrages sans discussion directe avec les ministres concernés. Mon éviction est aussi un message à mes ex-collègues pour leur dire que c’est fini, la collégialité au sein du gouvernement. »
    Elle attaque aussi les choix politiques de l'exécutif et affirme : « Ce que je n’accepte pas c’est le tournant de la rigueur qui ne dit pas son nom et qui prépare la marche au pouvoir de l’extrême droite dans notre pays. » Nous y voilà encore : ce n’est donc pas l’intérêt national qui la guide…
    Limogée, Delphine Batho a visiblement décidé d'entrer en résistance. D'ailleurs, elle a lancé un appel au sursaut de la gauche. Dans l’état où se trouve celle-ci, il ne peut en réalité que s’agir de soubresaut, voire de convulsion !
    Les réactions aux propos de la ministre limogée n'ont pas tardé. L'éviction du gouvernement de Delphine Batho est « uniquement liée à ses déclarations sur son budget qu'elle a jugé mauvais», a-t-on affirmé jeudi dans l'entourage du Premier ministre.

  • La France se tiers-mondise

    L’ex responsable  de SOS Racisme et désormais ancienne ministre Delphine Batho expliquait hier que le gouvernement Ayrault est totalement inféodé au monde de la finance. Le même jour,  Jean-François Copé réagissait au rejet par le Conseil constitutionnel du compte de campagne de Nicolas Sarkozy, entraînant une ardoise de 10 millions d’euros pour l’UMP. En réalité un incident de parcours bénin  ou presque au regard du pactole engrangé chaque année et de la fortune immobilière de ce parti.  Son  patron contesté  a aussitôt commis une vidéo sur son site internet. Il y appelle les Français, même ceux qui ne partagent pas les idées de sa formation,  à  mettre la main à la poche dans le cadre d’une grande souscription nationale. Il s’agit dit-il de ne pas laisser le champ libre au PS et  de faire barrage au FN, qualifié ici par lui de  « parti extrémiste. »

     Tout cela bien sûr  au nom de la démocratie et du pluralisme, sur lesquels l’Etat-major  l’UMP s’assoit régulièrement quand il est en situation  de le faire pour  museler l’opposition nationale.

     Nos compatriotes s’étonneront aussi  peut être  que les Fillon, Copé, NKM et consorts maintiennent leur confiance républicaine  et l’étiquette de leur parti au « sénateur milliardaire », directeur du Figaro   et ex maire omnipotent  de Corbeil-Essonnes, Serge Dassault.

     Le jour même de la levée de l’immunité de Marine Le Pen au parlement  européen, le bureau du Sénat rejetait le 3 juillet la demande de levée de celle de Serge Dassault …qui du haut de son carnet d’adresses et sa  très grande fortune  se fera certainement  un devoir de participer au renflouage de l’UMP (?).

     Cette demande de levée de l’immunité formulée à son encontre  indiquait Le Monde, « devait permettre l’audition de M. Dassault sous le régime de la garde à vue, dans le cadre d’une enquête sur une tentative d’assassinat dans le fief de l’ancien maire de Corbeil-Essonnes. »

    Deux procédures parallèles sont actuellement  menées par les parquets de Paris et d’Evry  « dans un contexte de manipulation électorale et de corruption à Corbeil-Essonnes. Une ville dirigée par M. Dassault de 1995 à 2009. »

    « A Evry, une instruction est menée sur deux tentatives d’homicides perpétrées à Corbeil début 2013 contre deux hommes, Rachid T. et Fatha O.. Le premier avait expliqué au Parisien que la tentative de meurtre était liée au système clientéliste existant dans la commune. A Paris, une information judiciaire a été ouverte en mars pour corruption, abus de biens sociaux, blanchiment et achat de votes présumé pour les élections municipales de 2008 à 2010. »

    Certes, les médias ont semblé plus ému par les propos de Jean-Marie Le Pen qui était à Nice  hier pour  présenter  la candidature de la vice-présidente du Front National, Marie-Christine Arnautu, aux municipales de 2014.

    « Je vais vous faire un pronostic a notamment déclaré le président d’honneur du FN: vous avez quelques soucis, paraît-il, avec quelques centaines de Roms qui ont dans la ville une présence urticante et disons… odorante. (…) Ceci n’est que le petit morceau de l’iceberg!», a-t-il prédit.

    «Je vous annonce que dans le courant de l’année 2014, il viendra à Nice 50 000 Roms au moins puisqu’à partir du 1er janvier, les 12 millions de Roms qui sont situés en Roumanie, en Bulgarie et en Hongrie auront la possibilité de s’établir dans tous les pays d’Europe», a-t-il poursuivi, estimant que la politique gouvernementale vis-à-vis de cette minorité avait «un effet de recrutement fantastique».

     Il faudra bien  que les gaulois fassent de la place et payent pour les accueillir constate Bruno Gollnisch, alors que le quotidien  L’Union l’ardennais le  29 juin  citait déjà le cas de ses  douze  jeunes français du Foyer jeunes travailleurs (FJT) de Clacy-et-ThierretLaon dans l’Aisne)  qui ont été sommés de faire leur carton  pour permettre à ce  foyer d’héberger la trentaine de demandeurs d’asile qui vont débarquer le 1er août.

    Si chaque société possède toujours un seuil incompressible de marginaux  vivant en dehors des règles communes,  nul n’ignore pourtant le nombre sans cesse croissant de Français précarisés basculant dans la misère, et dits Sans domicile fixe.

    selon une étude de l’Insee rendue publique mardi 2 juillet,  environ 141 500 personnes, dont 30 000 enfants, étaient sans domicile début 2012 en France, soit une progression de près de 50% depuis 2001!

     Sur les 81 000 adultes sans domicile recensés dans les agglomérations de plus de 20.000 habitants, 53% étaient d’origine étrangère, alors qu’ils n’étaient que 38% en 2001. Ce chiffre est en augmentation nous explique-t-on en raison de la hausse du nombre des demandeurs d’asile sans places en Cada.

    Un terrible indicateur, un parmi d’autres,  des effets des politiques euromondialiste, laxiste et immigrationniste des partis dit de gouvernement, qui tiers-mondisent la France et les Français.

    http://www.gollnisch.com