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  • Belgique, je me marre..., par Michel Drac

    Novembre 2007. La Belgique a 177 ans, ce qui est beaucoup pour un Etat sans nation. On raconte qu’elle va enfin officialiser sa disparition. Ce qui est la moindre des choses, pour un pays qui n’a de toute manière jamais existé. La seule vraie question, c’est : que va-t-on faire de la dette, l’énorme dette belge ? La Belgique risque donc de se survivre encore quelques temps, mais comme une simple structure de liquidation judiciaire.

    Il y a des leçons à tirer de l’affaire belge.

    La première leçon, c’est qu’un Etat, ça ne fait pas forcément une nation. L’Etat belge a existé 177 ans. Mais la nation belge n’est jamais née. Et partis comme ils sont, Wallons et Flamands pourraient de toute évidence coexister encore mille ans, qu’ils ne formeraient toujours pas une nation.

    Pourquoi la Belgique a-t-elle échoué, là où la France, l’Allemagne ou la Suisse ont réussi ?

    Première raison : parce qu’il n’y avait pas de majorité. En France, il y a eu historiquement, depuis très longtemps, un centre fort, beaucoup plus fort que ses périphéries. En Belgique, ni les Flamands ni les Wallons ne sont assez faibles pour capituler comme les Bretons ou les Provençaux durent s’y résoudre devant les Français d’oïl.

    Deuxième raison : parce qu’il n’y a pas d’âme belge. La Belgique, historiquement, n’est qu’une tentative pour incarner la bourgeoisie. C’est bien pour ça que Baudelaire, l’aristocrate, s’est tellement moqué d’elle. La Belgique est née au Théâtre de la Monnaie – déjà, ça commençait bien. Un soir de 1830, on joue je ne sais plus quel opéra, à Bruxelles. Les bourgeois du coin profitent de l’air du ténor pour fomenter une émeute. C’est ainsi qu’en France, dans la bataille d’Hernani, on avait forgé la république des lettres. En Belgique, on s’imagina que cela permettait de créer une nation. Erreur fatale : en cette année 1830, la bourgeoisie belge, surtout francophone et totalement catholique, proclamait son indépendance d’avec la bourgeoisie calviniste hollandaise. On en déduisit que la nation belge était née : c’était idiot. La bourgeoisie belge pouvait bien mimer les révolutionnaires de 1789, il n’en sortirait aucune nation. La Belgique des bourgeois n’eut aucune âme à confisquer pour s’en remplir, ce ne fut jamais qu’une baudruche – un club de rentiers déguisé en pays. La Belgique, c’est ce que la France des thermidoriens eût été, si elle n’avait eu, pour se donner une substance, un millénaire d’idéal français. C'est-à-dire, très exactement : rien.

    Troisième raison : parce qu’il n’y a pas d’identité belge, pas de substrat ethnique. On aura beau dire, on aura beau faire, aucun corps politique ne perdure, s’il n’est pas habité par une identité, qui rend ses membres plus proches entre eux, d’une manière ou d’une autre, qu’ils ne peuvent l’être des étrangers. C’est ce qui explique la sympathie paradoxale des identitaires français pour les identitaires flamands. Les Flamands ne comprennent pas pourquoi ils devraient former une nation avec des gens qui ne parlent pas la même langue qu’eux, qui n’ont pas la même conscience historique longue qu’eux, et qui n’ont pas les mêmes coutumes qu’eux. Ça tombe bien : les identitaires français pensent exactement la même chose des immigrés extra-européens qu’on leur donne maintenant comme compatriotes. Le principe identitaire est en train de défaire le principe national – ou du moins il conteste que le principe national puisse exister indépendamment de lui. C’est vrai à Anvers, et c’est vrai aussi à Dreux, à Nice ou à Strasbourg.

    Quatrième raison : parce que la classe politique belge est corrompue. De la sordide affaire Dutroux aux errements du parti socialiste « wallon » (je mets des guillemets, on comprendra pourquoi en étudiant la composition ethnique dudit parti), le moins qu’on puisse dire, c’est que la politicaillerie belge ne sent pas la rose. La déconsidération des milieux politiciens, en Wallonie en particulier, a atteint outre Quiévrain des niveaux inédits sous nos latitudes européennes. C’est assez difficile à croire, mais en comparaison des Belges, nous sommes bien lotis sur ce plan.

    La leçon à tirer de tout ceci, c’est décidément qu’un Etat, une superstructure juridique d’arbitrage socio-économique, le Léviathan de Hobbes en somme, eh bien ça ne peut pas fabriquer un pays. On peut à la rigueur se passer d’identité ethnique, comme en France, si l’on a une âme, un idéal, une identité spirituelle et culturelle en somme. On peut aussi se passer de communauté spirituelle, quand on possède un substrat ethnique – comme en Allemagne. Et l’on peut faire fonctionner un pays sans unité linguistique, comme en Suisse – à condition d’avoir une âme et un substrat ethnique. Mais quand on n’a ni unité linguistique, ni substrat ethnique, ni âme, c’est perdu d’avance. Ça se termine comme ça va se terminer en Belgique : quand le club de rentiers n’a plus personne pour le réunir, à part le syndic de faillite.

    Mais, mais…

    Dîtes-moi…

    Une superstructure juridique inventée par la coalition des bourgeoisies.

    Pas de majorité, mais une addition de minorités.

    Pas d’unité linguistique.

    Pas de substrat ethnique.

    Pas d’âme.

    C’est l’Europe de Bruxelles que nous décrivons, là, non ?

    Michel Drac 

    Source: Scriptoblog

  • NRH #67: Rome, ville éternelle

     Rome, ville éternelle...

    NRH 67.jpg

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 67, juillet - août 2013). A la suite de la mort de Dominique Venner, c'est Philippe Conrad qui reprend le flambeau et assure la direction de la revue.

    Le numéro s'ouvre, bien évidemment, par l'hommage que rendent à Dominique Venner de nombreux écrivains, historiens et journalistes.

    Le dossier central est consacré à Rome. On peut y lire, notamment,  des articles de Philippe Conrad ("Aux origines de l'Urbs, de la légende à l'histoire"), de Jean-Louis Voisin ("L'héritage de Rome"), de Dominique Venner ("Comment l'Empire est devenu chrétien"), de Bernard Fontaine ("La papauté romaine au Moyen Âge"), de Jean-Joël Brégeon ("La Rome de la Renaissance", "1527 : le sac de Rome"), de Martin Benoist ("La papauté face au défi de l'unité italienne"), de Michel Ostenc ("La Rome de Mussolini") et de Philippe d'Hugues ("De Rome à Cinecitta") ainsi que des entretiens avec Yann Le Bohec ("Le miracle romain") et Jean Delumeau ("La seconde gloire de Rome").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec la sinologue Anne Cheng ("La Chine d'hier et d'aujourd'hui") ainsi que des articles de Dominique Venner ("De la gauche au capitalisme absolu"), de Jean-Jacques Langendorf ("Jomini l'incompris") ou de Francis Bergeron ("Henri Béraud, l'épuré qui n'avait pas collaboré ") et la chronique de Péroncel-Hugoz.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • La faillite sans fiction

    La publication du roman de Gaspard Koenig (1)⇓ "La Nuit de la Faillite" constitue en elle-même une étape. Elle marque une avancée dans la prise de conscience de la situation du pays. Personne ne semble encore y croire de façon précise dans le grand public, et certainement pas dans les secteurs dominants de l'opinion. Rappelons à cet égard la ritournelle classique de la CGT : "de l'argent, il y en a". Tant qu'il y aura des cégétistes, on l'entendra.

    Jusqu'ici le débat semblait réservé à quelques initiés et esprits non conformistes. Nous avons essayé ici, depuis, trois ans de lever un coin du voile (2)⇓.

    La classe politique cherche à étouffer cette perspective. Tout ce qui lui donne une visibilité et une crédibilité est donc bienvenu.

    Hâtons-nous de souligner cependant, malgré toute la sympathie que méritent le courage et le non-conformisme de l'auteur, que tout le monde ne partage pas nécessairement, même parmi ceux qui retiennent ses hypothèses, les solutions qu'il préconise techniquement.

    Certes il déclare que la France, ou plus précisément son gouvernement, s'est reconnu huit fois dans l'Histoire en situation de cessation de paiement, ce qu'on appelle aujourd'hui "défaut". Le pays a survécu.

    En réalité une crise de ce type s'est reproduite plusieurs fois, et dans un nombre considérable de pays. Et comme le souligne Gaspard Koenig (3)⇓, certains pays sortent du défaut de paiement dans la catastrophe. Et il cite le cas de l'Argentine. D'autres mieux mais il suggère de suivre plus ou moins l'exemple de la Grèce, tout en conseillant de décider souverainement d'arrêter de payer pour la dette.

    On lui objectera d'abord que l'Argentine fut pendant plusieurs années présentée comme une faillite heureuse : on sait aujourd'hui qu'il n'en est rien.

    D'autre part, pour le cas de la Grèce, on attendra la fin de la séquence actuelle pour chanter les louanges de cette "faillite heureuse" qui a produit des centaines de milliers de chômeurs. Certes la situation est devenue bien préférable sous Antonis Samaras par rapport aux méfaits de la dynastie Papandréou. Mais comme pour toutes les situations comparables dans l'Histoire, le prix à payer est très dur dans le cadre de la "monnaie unique".

    Il existe donc un débat, d'ailleurs passionnant, sur le terrain de la théorie économique (4)⇓.

    Il existe une autre réalité, d'ordre politique celle-là. Quel que soit le degré d'avancement de la dégringolade, il reste toujours à un peuple la faculté de se ressaisir, de choisir la solution de plus de liberté et de responsabilité, moins d'impôts (5)⇓, moins d'étatisme, moins d'assistanat.

    Faudra-t-il attendre que la situation de faillite devienne évidente aux yeux de tous pour que la France choisisse enfin la voie de la liberté ?

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. aux Éditions Grasset.
    2. On se reportera au besoin à notre entretien du 29 décembre 2010 avec Philippe Herlin, auteur du livre "France la Faillite" -- ou à notre chronique du 10 janvier 2011. Renvoyons aussi aux travaux et calculs, à la même époque, de Charles Gave.
    3. cf. son entretien du 1er juillet sur Radio Classique
    4. Le 25 mai "Contrepoints" publiait "Faut-il restructurer la dette publique ? Réponse de Charles Gave à Gaspard Koenig ;et le 26 mai une Réponse à Charles Gave.
    5. À cet égard je maintiens mon point de vue de 2012, celui de la Libération fiscale", car j'affirme que c'est en diminuant les charges et les taxes que l'on permettra aux entreprises de créer des emplois.
  • François Fillon a tout lâché

    Lu dans Minute :

    M"En novembre dernier, lorsque Jean-François Copé l’a emporté dans un mouchoir de poche face à Fillon, le psychodrame qui s’est joué à l’UMP et, surtout, devant les caméras de télévision, laissait entrevoir le pire. Or Fillon a tout lâché. Tout. Il avait fait savoir qu’il n’accepterait jamais le résultat du scrutin; il l’a accepté. Il avait juré qu’il était prêt à aller devant les tribunaux pour qu’il soit cassé; il a reculé devant le ridicule (et la menace de voir étalées les magouilles de certains de ses soutiens). Il avait obtenu que les adhérents de l’UMP revotent au printemps pour élire un nouveau président; il s’est résolu à ce qu’ils votent pour décider qu’il n’y avait pas à revoter! Et lui qui avait exigé que, lors du scrutin de novembre, il n’y ait pas de vote électronique (il n’avait pas confiance), s’est rangé à la tenue d’un vote uniquement par voie électronique! Sans parler de l’éphémère groupe parlementaire qu’il avait créé et qu’il a dissous [...].

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Hollande fait preuve d'autorité au sein du gouvernement ! Il sort Batho et ouvre une crise

    L’ex-ministre de l’Écologie est limogée pour avoir dénoncé les baisses des crédits de son ministère.

    François Hollande et Jean-Marc Ayrault avaient mis en garde les ministres. Pour la première fois, ils sont passés à l’acte.

    La ministre de l’Écologie, Delphine Batho, a été démise de ses fonctions mardi, en fin d’après-midi. Elle avait été convoquée à Matignon quelques heures après avoir qualifié de « mauvais » le budget de 2014. Les services du premier ministre avait même choisi d’en faire la publicité, allant jusqu’à annoncer cette convocation via le compte Twitter de Matignon. Du jamais-vu ! Reçue à 16 h 30, Batho est ressortie de la Rue de Varennes peu après 17 heures. Ayrault voulait qu’elle retire ses propos ou qu’elle annonce sa démission elle-même. Elle a refusé. Le couple exécutif n’avait plus d’autre choix que de mettre un terme à ses fonctions. Le premier ministre voulait aussi poser un acte d’autorité et faire un exemple. Dans l’entourage de la ministre, on se dit surpris et on explique qu’elle était loin d’avoir franchi la limite. « Elle n’a pas dit que Ayrault faisait chier avec son aéroport », dit-on en référence à un propos tenu par Arnaud Montebourg en décembre.

    Mardi matin, la ministre avait critiqué sur RTL la diminution de 7 % de ses crédits en 2014. Elle plaidait pour « la fiscalité environnementale » et « des investissements d’avenir ». Mais, en lançant cet appel, elle a sérieusement égratigné ce fameux « cap » sur lequel Hollande assure tenir bon. Alors que le président avait affirmé en septembre vouloir faire de la France « la nation de l’excellence environnementale », la ministre se demandait si l’écologie était « bien une priorité ». « Est-ce qu’on a la capacité de passer du discours aux actes ? », interrogeait-elle. Allant plus loin encore, elle faisait état d’« une déception (des Français) à l’égard du gouvernement » et d’« un doute sur notre volonté de changement ».

    La colère de l’exécutif a été immédiate. Au téléphone, mardi matin, François Hollande a fait part de « son incompréhension » à sa ministre. Le chef de l’État et elle se sont ensuite parlé une nouvelle fois en début d’après-midi sans parvenir à trouver une solution politique à leur désaccord de fond. Au sein de l’exécutif, on conteste l’analyse de la ministre. « Son budget n’était pas en baisse de 7 % mais seulement de 3,5 %», commente un connaisseur du dossier, en expliquant qu’une partie des baisses de crédits aurait été compensée par la future « écotaxe sur les poids lourds ». « Elle le sait, la preuve, c’est qu’elle n’avait pas demandé d’arbitrage de Matignon », ajoute-t-on. « Elle a eu envie de se placer en victime… » [...]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net

  • Marine Le Pen poursuivie : le retour du délit d’opinion…

    Étrange pays que le nôtre. Où il est permis de tout faire, mais dans lequel on ne peut plus rien dire.

    Tout faire ? Oui, ou presque. Détrousser les passagers d’un train de banlieue. Vendre de la drogue sous le nez de la maréchaussée. Casser la gueule de ses professeurs. Caillasser des bus emplis de travailleurs. Exposer une effigie du Christ dans un pot de chambre ou un homard gonflable au château de Versailles. Inséminer une femme pour ensuite se partager l’enfant entre oncle et tante. Brûler des voitures dans la rue et même bloquer la circulation de cette dernière par des musulmans priant en masse.

    Tout dire ? C’est une autre affaire. Marine Le Pen en sait quelque chose, dont l’immunité parlementaire vient d’être levée au Parlement européen. Son seul crime, rappelons-le, consiste précisément à avoir dénoncé, en 2010, l’occupation de ces rues du XVIIIe arrondissement parisien. Motif du délit, avoir seulement dit ceci : « Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’Occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça, c’est une occupation du territoire. […] Certes, il n’y a pas de blindés, il n’y a pas de soldats, mais c’est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants. »

    À lire ici http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/marine-le-pen-poursuivie-le-retour-du-delit-dopinion,28898

  • « Bruxelles », Soros, Mrap, CCIF… : cette curieuse alliance contre le FN

    Le 20  juin nous faisions état sur ce blog du  vote de la  commission des Affaires juridiques du Parlement européen (onze voix pour, une contre et quatre abstentions)  ayant débouché sur l’adoption du rapport de  l’élue  immigrationniste   Cecilia Wikström, membre du  Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe,  qui  recommandait  la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Comme cela avait été déjà le cas dans le passé à l’encontre de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Gollnisch,  Marine avait prévenu de l’inéluctabilité de celle-ci,  au regard de la lâcheté, du conformisme et du combat   antinational  mené par les instances bruxelloises et ses relais. Bruno a beaucoup bataillé ces derniers mois, nous le disions, contre le scandale que représente la levée proprement ahurissante de cette immunité de la présidente du FN, effective depuis hier,  coupable de dire tout haut ce qu’une majorité de Français pense (de moins en moins) tout bas.

     Mardi, le député européen frontiste est intervenu brièvement  dans l’hémicycle, se saisissant d’une parole qui lui était refusée sur ce sujet : «  Je voudrai faire observer, avant que ne soit voté le rapport sur l’immunité parlementaire de Marine le Pen, que l’intéressée n’a pas pu obtenir que cette question soit débattue en séance plénière ».« Elle n’a pas la possibilité a ajouté Bruno Gollnisch ,  de s’exprimer sur ce sujet devant l’ensemble de nos  collègues, il  n’a pas été possible d’obtenir sur ce sujet, pour que chacun prenne ses responsabilités,  un vote nominal. En d’autres termes,  cette procédure s’apparente plus  à celle du soviet suprême de l’ex Union soviétique qu’à celle d’un parlement respectueux du droit de ses membres ! »

    Sûre de son bon droit et convaincue que le tribunal lui donnera raison, Marine dans un communiqué publié hier,  a noté que «cette décision », qui «permettra cependant de remettre sur le devant de la scène le sujet de la laïcité et de ses violations qui sont quotidiennes en France», «  exprime la crainte croissante de l’oligarchie face à l’irrésistible montée en puissance d’un mouvement patriote qui porte haut et fort la parole du peuple et propose de réelles solutions aux problèmes des Français. »

    Nos compatriotes certes, ne s’y trompent pas et au-delà même du résultat des dernières élections partielles,  il est révélateur que le dernier  baromètre Ifop Paris Match du mois de juin indique que la présidente du FN bat son record de popularité avec 40% de bonnes opinions. Autre signe parmi d’autres, la  pétition de soutien en ligne sur le site du Front  a déjà recueilli en à peine  quelques heures plus de 12 000 signatures et a entraîné près de 1200 nouvelles adhésions !

    Alors que  la justice française souhaite entendre Marine dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Lyon pour incitation à la haine raciale, (depuis quand l’islam est il une race ?!), rappelons qu’elle  est poursuivie pour avoir évoqué, lors de son passage à Lyon le 10 décembre 2010,  l’occupation illégale de l’espace public pour des prières de rue par des militants  mahométans .

    « Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la seconde guerre mondiale avait-elle déclaré, s’il s’agit de parler d’occupation, on pourrait en parler pour le coup. C’est une occupation de pans de territoire. Certes, il n’y a pas de blindés, il n’y a pas de soldats, mais elle pèse sur les habitants. »

    S’il est bon de rappeler aussi comme l’a fait maint fois Bruno Gollnisch que le FN ne combat pas la religion musulmane, mais le processus d’immigration de peuplement qui génère communautarisme, prosélytisme agressif  et la dissolution de l’identité française, c’est une  officine extrémiste comme le MRAP , qui aime beaucoup parler de la seconde guerre mondiale,  qui est citée par les médias comme à l’origine de cette plainte.

    Les faiseurs d’opinions sont moins diserts sur le fait que le  Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF),  présidé par le fantomatique Samy Debah et incarné par son porte-parole  Marwan Muhamad,  a déclenché l’ouverture d’une  information judiciaire en déposant  plainte ( le 31 janvier 2011) contre les propos de la présidente du FN,  pour « provocation à la discrimination, à la violence et à la haine envers un groupe de personnes en raison de leur religion ».

    Or, si le MRAP  qui comme chacun le sait est extrêmement proche du parti communiste, dispose de relais médiatiques importants  et reste  auréolé de son progressisme laïcard et de son combat historique contre le courant national, le CCIF est un allié de revers plus encombrant pour le Système du fait de sa radicalité religieuse et communautaire clairement affichée.

    Nous l’évoquions en décembre dernier, Marwan Muhamad était aussi au  nombre des signataires de la pétition en faveur du rappeur Saïdou et du sociologue Saïd Bouamama, auteurs de la chanson « Nique la France », alors  mis en examen suite à une action en justice de l‘Agrif de Bernard Antony.

    Une pétition signée également, cela prend tout son sens nous allons le voir,   par Rokhaya Diallo,  présidente des Indivisibles , récente bénéficiaire d’un séjour tout frais payé offert par l’ambassade américaine, au nom de sa politique d’ingérence dans nos banlieues, visant à repérer (recruter) les talents pluriels de demain.

    Au moment ou les Français s’interrogent sur les manœuvres de l’Oncle Sam contre la France et l’Europe, il s’agit de rappeler que la campagne contre l’islamophobie lancée par  CCIF en octobre 2012,   avait  été financée à hauteur de 35 000 euros par l’Open Society Institute.

    Nous relevions à l’occasion du récent voyage de Bruno Gollnisch en Russie que cet  Open Society Institute est  un des « outils » du milliardaire mondialiste George Soros, très impliqué dans la défense des Roms, mais aussi partisan de la poursuite d’une politique d’immigration soutenue des pays du Sud vers l’Europe. L’Open society  est intervenue à de nombreuses reprises en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place de dirigeants ayant l’aval de Washington.La  Fondation Soros  joua également un rôle de tout premier plan dans la déstabilisation des ex-républiques yougoslaves et de la Russie, par le biais du soutien apporté à certaines révolutions « colorées » (Ukraine, Géorgie …).

    Bref, à l’heure ou les nationaux,  par la voix de Marine  Le Pen, demande à la France d’accorder l’asile politique à Edward Snowden, ou Bruno Gollnisch demande la fin des persécutions contre   Julian Assange,  est-il étonnant de retrouver de structures liées à un nouvel  ordre mondial , bien décidé   à nous faire taire et  à  éradiquer nos souverainetés et identités nationales,  à  la manœuvre contre le FN ?

    http://www.gollnisch.com

  • Réflexions sur les identitaires

    Les sociologues français considèrent aujourd'hui que la société française a davantage changé durant les trente dernières années que lors des deux derniers siècles. Je ne crois pas que les Français soient conscients de cette révolution. Cette ignorance peut s'expliquer de multiples façons. Ainsi, le fait que le sang n'ait pas été versé. Ainsi, le fait que nos institutions sont à peu près les mêmes, ce depuis plus d'une cinquantaine d'années. Ainsi aussi, et pour citer un dernier exemple puisqu'il en est d'autres, le fait qu'il faut bien avoir connu l'état d'esprit en France d'il y a trente ans, ce qui présuppose un certain âge, pour pouvoir constater l'involution.
    La postmodernité qui chronologiquement suit, et le monde de la tradition, et celui de la modernité, peut donc être considérée comme la troisième phase dans le processus général d'involution. Si certains l'ont perçue comme simple transition, ce constat n'est nullement consensuel. Je crois qu'il s'agit plutôt d'une tendance lourde, lame de fond qui a balayé les structures préexistantes issues des mondes de la tradition et de la modernité. De par les discussions et échanges que j'ai pu avoir depuis bien longtemps, je sais que cette phase historique, que nous vivons au quotidien, est méconnue dans la mouvance. Rien de surprenant puisque à l'époque de la France campagnarde ou industrielle, les Français eux non plus, ne songeaient à cette France campagnarde ou industrielle puisque, sachant qu'ils y vivaient, cela allait de soi.
    Si le XIX ème siècle avait ses propres caractéristiques, celui qui suivit fut souvent appelé ère des masses (1) (2). A témoin, fascisme et communisme, même si dans le premier cas il fut de courte durée, jouèrent un rôle majeur dans l'histoire du XX ème siècle. Ces deux idéologies furent massiques et les grands rassemblements de Pékin, Moscou et Nuremberg reposaient sur les mêmes principes totalisants. En ce sens, le XXème siècle consacra la victoire d'Hegel, idéaliste absolu et adepte des grandes synthèses explicatives s'appliquant à tous. Et ce n'est pas le fait du hasard si nous assistons depuis quelques années à un retour à Kant. Ce dernier, contrairement à Hegel, se préoccupe du sujet seul et autonome, qu'il analyse en détail. Pas de grande synthèse chez ce philosophe, ni la volonté de tout expliciter grâce à un système. Il s'adresse à l'homme isolé et responsable, nullement aux peuples comme le faisait si souvent Hegel.
    On comprend donc alors bien, sachant ce qu'est la société contemporaine, le retour de Kant au premier plan.
    De la France des campagnes (la tradition et la communauté/Tönnies (3)), on est passé à la France industrielle (modernité et société), avant de parvenir à la postmodernité marquée par l'émergence des tribus. Ils sont nombreux, ceux qui commettent l'erreur de qualifier encore, la France d'aujourd'hui, d'individualiste. Ce qualificatif n'est plus valide depuis plus de vingt ans. La fin des années 80 a vu la France passer de l'individualisme au tribalisme. Cela signifie que si à l'époque, on avait expliqué ce qu'allait être facebook – structure caractéristique du tribalisme - dans son mode général de fonctionnement à un sociologue, il en eut prévu le succès.
    Croire que l'on puisse donc réduire le fait identitaire au Bloc de Fabrice Robert constitue donc une très grande erreur. Les structures identitaires sont aujourd'hui très nombreuses et les exemples ne manquent pas.
    Les homosexuels, tout comme les identitaires du Bloc, se sont regroupés en lobby et désormais s'expriment via leur structure identitaire. Ce n'était pas le cas voilà vingt-cinq ans: on constate bien par l'intermédiaire de cet exemple ce qu'est le passage de l'individualisme au tribalisme. Ce que sont les homosexuels, en tant qu'identitaires, les transsexuels le sont aussi.
    Il est absolument impossible de réaliser une liste exhaustive de l'ensemble des tribus tant elles sont nombreuses.
    Lorsque l'on fait des études à bon niveau en sciences des religions, on y apprend bien sur beaucoup. C'est ainsi que les étudiants en sciences des religions savent très bien ce qu'est l'identitarisme en matière de religion. Depuis l'arrivée de l'hypermodernité, on a vu de plus en plus de personnes se réclamer, non sans ostentation, de leur religion. Cela concerne tous les monothéismes mais aussi d'autres fratries religieuses. Les sociologues, soucieux d'en savoir plus sur les uns et les autres, se sont rendu sur le terrain et ont interrogé: Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils constatèrent que les uns et les autres n'avaient qu'une connaissance très sommaire de leur religion, ce malgré leur ostentation.
    Il existe donc le plus souvent, un décalage flagrant entre l'appartenance à une tribu avec l'ostentation qu'elle présuppose, et la connaissance réelle des principes constituant ladite tribu. Après tout, et je demande au lecteur de se souvenir, des arabes vivant en France et habillés en djellaba voici une trentaine d'années, il n'y en avait presque pas: c'est là encore d'une autre tribu dont il s'agit dont les ressorts sont les mêmes que pour les adhérents du Bloc identitaire. On sait que la plupart des arabes vivant en France ne s'expriment pas en arabe mais par l'intermédiaire d'un patois grossier constitué d'une simple juxtaposition de mots. On pourrait croire que c'est surprenant pour des individus se réclamant de l'arabisme alors que ce n'est pas du tout le cas. Au fait, pourcentage des identitaires bretons du Bloc parlant le Breton ? Et pour les Alsaciens ? Etc...
    Les études psychologiques ont montré que dans la formulation « je suis X », X pouvant prendre toutes les valeurs tribales (breton, arabe, juif, bouddhiste, ..), le mot le plus important des trois n'est pas le troisième mais le premier, c'est à dire le « je ». En tant que tel, le tribalisme n'est autre que l'extrapolation de l'individualisme qui caractérise tellement le monde de l'après guerre.
    Croire qu'au motif que face à l'immigration constituée en tribus, il faille se regrouper en tribus identitaires locales est une double erreur: 1/ En se fractionnant en groupes locaux avec ses propres spécificités et donc ses intérêts exclusifs, on perd en terme de cohérence massique. 2/ On répond à l'émergence des tribus en créant de façon contradictoire d'autres tribus, acceptant de facto l'une des caractéristiques propre du Système qui se pose justement comme empilement de tribus. Il va de soi que la structure dominante a tout intérêt à voir proliférer ces tribus plutôt que d'avoir à se confronter à une opposition massique. Une tribu, parce qu'elle n'est constituée que d'un nombre relativement faible d'individus, est beaucoup moins dangereuse. Il y a aussi le fait qu'il est assez facile pour le pouvoir de faciliter l'opposition entre deux tribus, les deux alors se neutralisant. On comprend dès lors le pourquoi de l'intérêt du gouvernement pour le mariage homosexuel, écran de fumée s'il en est, permettant de faire s'affronter deux tribus. On sait très bien d'ailleurs ce qu'est l'état d'esprit homosexuel, bien peu enclin au mariage, sachant de plus que là où en Europe il a été légalisé, il n'a eu que très peu d'adeptes: l'objectif gouvernemental n'était donc pas dénué d'intérêts politiciens.
    De la même façon, parce que le Système est viscéralement européen au sens où il l'entend, il joue les antagonismes locaux. Est-on bien certain que les identitaires locaux du Bloc, qu'ils soient bretons, alsaciens ou nordistes, ont les mêmes intérêts, sachant telle ou telle proposition émanant de la structure européenne ? Il me semble plutôt que les uns ou les autres pourraient avoir vocation à accepter la proposition émanant de Bruxelles, selon les circonstances et leurs intérêts propres.
    On comprend mieux dès lors la position intelligente du Front National et ce n'est pas le fait du hasard si ce mouvement a rechigné à rentrer dans la danse factice de l'opposition au mariage homosexuel. Ce n'est pas là, bien entendu, une célébration du mariage homosexuel mais plutôt, la prise de conscience du fait que le pouvoir, en célébrant l'opposition entre deux tribus, détournait le peuple global, de ce qui devait constituer ses justes préoccupations. Ce n'est pas non plus un hasard si Marine le Pen se réfère si souvent à la laïcité, court-circuitant de facto tous les identitarismes religieux. Idem pour la prise de position du Front au sujet de l'Europe où il se garde bien d'aller s'opposer à tel ou tel pays européen, préférant faire bloc face à Bruxelles, en ne se référant pas à la France des tribus, mais à l'intégralité du peuple français.
    Philippe Delbauvre http://www.voxnr.com
    notes :
    (1) Henri De Man, 1885-1953, L'ère des masses et le déclin de la civilisation.
    (2) Jean-Pierre Rioux/Jean-François Sirinelli, Le temps des masses.
    (3) Ferdinand Tönnies, Communauté et société.

  • Mariage homosexuel : les maires continuent à résister à l’Etat socialiste

    Mariage homosexuel : les maires continuent à résister à l’Etat socialiste

    PARIS (NOVOpress) – Le Collectif des maires pour l’enfance, représentant quelque 20.000 maires et adjoints au maire dans l’Hexagone, vient de déposer au Conseil d’État une requête pour annulation « par excès de pouvoir » de la circulaire de Manuel Valls. Adressée aux préfets le 13 juin, cette missive du ministre de l’Intérieur rappelait que les édiles qui refuseraient d’appliquer la loi en faveur du mariage homosexuel, promulguée le 17 mai, s’exposeraient à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende, ainsi qu’à des sanctions disciplinaires.

    Pour le Collectif des maires pour l’enfance, la liberté de conscience des maires n’est pas respectée. Elle est pourtant reconnue à tous par le préambule de la Constitution de 1946 et la Déclaration des droits de l’homme de 1789. Surtout que c’est François Hollande lui-même qui avait évoqué cette liberté de conscience au dernier Congrès des maires de France… avant de revenir précipitamment sur ses propos, après une rencontre avec le groupuscule de l’Inter-LGBT (lesbiennes, gay, bi et trans) en novembre 2012. Depuis, l’Etat socialiste a démontré comment il considérait la liberté de conscience : en brutalisant et en emprisonnant les opposants à ses délires idéologiques.

    Crédit photo : Mon_Tours via Flickr (cc). http://fr.novopress.info

  • Socialistes: « Comediante ! Tragediante ! »

    Elles sont bien factices et non dénuées d'intérêt les bisbilles au sein du parti socialiste et de ses alliés.

    Par exemple, au sujet du prochain projet de loi de finances, les deux courants du parti socialiste "Maintenant la gauche" et "Un monde d'avance, mais aussi les clubs parlementaires de la "Gauche durable" et de la "Gauche populaire", ont décidé de présenter une "contribution commune" en date du mardi 2 juillet à l'Assemblée nationale, dont l'objet serait d'établir un ancrage à gauche, en opposition à un gouvernement jugé trop droitier.

    Il y aurait donc, si l'on prend en considération la manœuvre, deux têtes au sommet de la majorité dont l'une serait réellement de gauche – depuis combien de temps n'existe t-il plus de gauche au parti socialiste ? - se livrant un combat dantesque pour l'exercice du pouvoir. Rappelons que les écologistes, eux aussi, nous jouent la même mélodie perfide . Quant à Delphine Batho, sachant qu'elle est la ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, elle n'est pas la mieux placée au motif de son poste, pour jouer les opposants mais pourtant feint de s'insurger contre le budget 2014:

    "C'est un mauvais budget", "dans les jours qui viennent, nous puissions faire la démonstration que la volonté de faire de la France la nation de l'excellence environnementale, la transition énergétique, ne sont pas des variables d'ajustement". « Nous sommes dans un moment où les Français doutent, où (....) il y a une déception à l'égard du gouvernement, il y a un doute sur notre volonté de changement".

    Qu'attendent-ils donc tous, au motif d'une éventuelle trahison du gouvernement de l'esprit de gauche, pour en bloc démissionner ? Qu'attendent-ils donc tous pour rejoindre le peuple écoeuré afin de lui venir en aide ? Jean-Pierre Chevènement avait bien résumé le problème naguère en déclarant qu'un « ministre devait fermer sa gueule ou démissionner », ce que lui, n'a pas manqué de faire, contrairement à ses pâles successeurs.

    Ceux qui sont abonnés à une revue économique savent pertinemment que les milieux financiers ont été ravis d'apprendre que François Hollande serait le candidat du parti socialiste lors des élections présidentielles de 2012. C'est toute leur confiance qu'ils lui accordaient, contrairement à une personnalité comme celle de Martine Aubry, jugée par trop forte tête. En ce sens, personne à gauche ne peut être déçu du gouvernement Ayrault, si ce n'est ceux qui naïvement le considéraient, par manque d'information sans doute, comme de gauche. Dès lors où se voit acceptée la structure économique en place, il n'existe qu'une seule politique économique possible, celle justement pratiquée, aussi bien par les gouvernements Ayrault et Fillon: alourdir la pression fiscale sur les particuliers – de combien de taxes Nicolas Sarkozy a t-il la paternité ? - et désengager de plus en plus l'Etat. Comme si la tendance, dite de gauche, l'ignorait.

    Le pourquoi de cette pseudo fronde s'explique par la volonté du parti socialiste de montrer qu'il existe plusieurs courants en son sein et que par voie de conséquence paradoxalement, une autre politique, issue des rangs mêmes du parti socialiste est possible. Celui qui n'a pas oublié les résultats du dernier scrutin au sein même du parti socialiste, est bien conscient que de loin, c'est la tendance droitière qui l'a emporté, l'aile dite de gauche, très minoritaire, étant comme ces soldats de Napoléon, grognards mais toujours suiveurs.

    Et pour les personnalités de gauche qui fulminent, la raison d'être de cette râlerie est fort bien explicitée par l'une d'entre elles, Philippe Doucet:

    "La technostructure de Bercy nous explique qu'une autre politique fiscale n'est pas possible, mais ce n'est pas elle qui devra rendre des comptes aux Français en 2017, c'est nous".

    Autrement exprimé, la peur de ne pas être réélu, avec la perte que cela représente, tout simplement.

    Alain Rebours http://www.voxnr.com/