Le P. Jean-Pierre de Caussade (1675-1751), jésuite de la grande époque, est célèbre pour un livre qu’il n’a pas écrit : L’Abandon à la Providence divine. Plus exactement, ce traité, publié au XIXe siècle par son confrère le P. Ramière, a été réalisé à partir de différentes sources, composé de manière arbitraire et doté d’un titre qui n’est pas de Caussade.
Caussade n’a publié, de son vivant, qu’un ouvrage, les Instructions spirituelles en forme de dialogues sur les divers états d’oraison. L’Abandon à la Providence divine a pourtant été composé à partir de textes authentiques : soit des lettres adressées à des dirigées, soit des conférences données à des religieuses.
Les Editions du Carmel proposent une édition intégrale et annotée des principaux recueils qui sont à l’origine de l’édition du P. Ramière. L’un, le « manuscrit Cailhau, est connu depuis le XIXe siècle, mais le second, le « recueil de Langres », n’a été découvert qu’en 1988.
Cette publication de deux recueils inédits ne bouleverse pas la connaissance que l’on pouvait avoir de la spiritualité de Caussade, mais elle nous en donne un exposé plus authentique parce que plus immédiat.
De manière hâtive et très abusive, certains auteurs ont relié la doctrine de « l’esprit d’abandon », qui est au centre des écrits de Caussade, au quiétisme et aux écrits de Mme Guyon et de Fénelon. Comme l’avait souligné il y a longtemps déjà le P. Olphe-Gaillard, « le P. de Caussade n’innove pas. L’histoire de la doctrine de l’abandon commence bien avant lui. Son mérite est d’avoir vécu cette doctrine, d’avoir compris qu’elle offrait un centre à toute une synthèse spirituelle profondément cohérente et souple, d’en avoir dégagé les applications essentielles ».
Si l’on veut chercher les sources du P. de Caussade, on les trouvera chez Ignace de Loyola et chez saint François de Sales (ce qui se comprend facilement : Caussade a longtemps été confesseur et directeur spirituel des Visitandines de Nancy).
Un combat « avec douceur »
L’éditeur actuel des recueils caussadiens, Marie-Paule Brunet-Jailly, avertit d’éviter un contre-sens sur la notion d’ « abandon », qui n’est en rien, chez Caussade, une passivité : il « accepte d’avoir à mettre résolument en œuvre les conseils qu’il adresse aux autres : lutte contre les désordres de l’imagination, défiance à l’égard des ruses de l’amour de soi, acceptation du prochain. Une fausse légende de douceur s’est attachée à son nom avec le titre de la première édition à succès, au XIXe siècle, d’une œuvre qu’on lui attribuait, L’Abandon à la providence divine. En réalité, loin de proposer une voie de facilité, il se tient toujours, dans ses lettres, là où se déclare le combat spirituel. […] on l’entend redire sans se lasser l’infinie bienveillance de Dieu, sa Providence, et, pour tout homme, l’élan du cœur toujours possible vers Dieu et vers les autres. Avec une imperturbable conviction, il rappelle à temps et à contretemps les efforts sur soi et les dispositions pratiques qu’exige tout progrès. »
L’esprit d’abandon à Dieu n’est pas seulement une disposition intérieure, mais doit être une conduite, se traduire par des comportements. C’est un double mouvement : « sans négliger vos soins pour le spirituel, écrit Caussade, laissez-en tout le succès à Dieu, n’espérant rien que de lui ».
Au lieu de se décourager et d’être triste à cause de ses insuffisances, imperfections et médiocrités, Caussade conseille : « supportez-vous vous-même avec douceur, reprenez-vous avec douceur, revenez à Dieu avec douceur, repentez-vous avec douceur, faites tout avec douceur, sans empressement ni précipitation extérieure ou intérieure ».
On n’avance pas dans les « affaires de l’intérieur » (c’est-à-dire la vie spirituelle) aussi rapidement que dans les affaires temporelles. A une dirigée, le P. de Caussade écrivait : « tant que vous sentirez une bonne volonté d’être à Dieu, un goût, une estime pour ce qui vous conduit, quelque peu de courage pour vous relever après vos petites chutes, vous êtes en bon état devant Dieu ; prenez patience, tranquillisez-vous, apprenez à supporter vos faiblesses et misères avec douceur, comme il faut supporter celles du prochain, contentez-vous de vous en humilier tout doucement devant Dieu et n’espérez votre avancement que de lui seul et de sa sainte opération qui se fait le plus souvent au fond de l’âme sans qu’on en sente rien ».
Yves Chiron http://yveschiron.blogspot.fr/
Jean-Pierre de Caussade, Lectures caussadiennes, Editions du Carmel (33 avenue Jean Rieux, 31500 Toulouse), 325 pages.
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Et si nous lisions les classiques cet été ?
Au début du siècle dernier, l’université américaine a été touchée par le mouvement des Grands Livres. De quoi s’agissait-il ? Dans une perspective interdisciplinaire, ce programme invitait les étudiants à lire les grands textes de la tradition occidentale afin d’acquérir une base culturelle indispensable mais aussi de puiser dans l’expérience morale des siècles passés. Pour le professeur Mortimer Adler de l’université Colombia, un grand livre se caractérisait par le fait qu’il offrait des éléments de réflexion par rapport aux problèmes contemporains, que sa lecture pouvait être sans cesse reprise sans que l’intérêt s’épuise et, enfin, qu’il reflétait les grandes questions qui avaient toujours agité l’humanité. Une liste (forcément discutable) avait été mise au point, proposant aussi bien Platon, Aristote, Homère ou Virgile (photo) que Shakespeare, Voltaire, Corneille ou Chaucer. On y trouvait aussi des œuvres de saint Augustin, de saint Thomas d’Aquin ou de Martin Luther. Dans un essai paru aux États-Unis, puis traduit en français, Jacques Maritain avait salué l’effort du mouvement des Grands Livres dans lequel il voyait « le moyen d’éducation primordial ».
Dans les années soixante-dix, le professeur John Senior, ancien élève de Columbia, alors enseignant à l'université de Kansas, a dressé le constat de l’échec de cet effort. Non, parce que l’idée était mauvaise en soi, mais parce que proposée aux étudiants, elle arrivait trop tard. L’imagination encombrée, l’intelligence déviée dès le plus jeune âge, les étudiants n’arrivaient pas à en tirer un réel profit. D’une certaine manière, la situation est pire aujourd’hui et explique aussi bien les erreurs anthropologiques de nos contemporains que leur capacité à se laisser mouvoir par la propagande.
C’est pourquoi, sans lui donner l’ampleur de l’époque de Colombia, ne serait-il pas malgré tout utile de reprendre chacun pour soi-même quelques idées de ce mouvement ? Entre le dernier Marc Lévy et un dialogue de Platon ou un texte de Virgile, choisissons l'un de ces derniers cet été. Il faudra faire un effort au début mais la récompense sera au rendez-vous. Entre le dernier livre de spiritualité à la mode et nos grands auteurs spirituels, saint François de Sales ou sainte Catherine de Sienne par exemple, n’hésitons pas non plus. Nous y gagnerons personnellement et nous favoriserons autour de nous le terrain de la reconquête spirituelle et culturelle.
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Nicolas Bernard-Buss, symbole de la dictature socialiste
Du 16 juin au 9 juillet, un prisonnier politique est resté détenu dans les prisons de François Hollande et de Christiane Taubira. Nicolas Bernard-Buss restera un symbole de la résistance à la dictature socialiste.
Jupiter rend fou ceux qu'il veut perdre, dit-on, mais les dirigeants socialistes n'ont même pas besoin du vieux dieu des Romains pour s'aveugler eux-mêmes : leurs œillères idéologiques y suffisent, comme les Français ont pu le vérifier une nouvelle fois avec l'emprisonnement de Nicolas Bernard-Buss.
Le dimanche 16 juin, alors que François Hollande est invité sur le plateau de l'émission Capital, sur M6, environ 1500 opposants à la dénaturation du mariage décident d'aller le saluer à leur façon, avec drapeaux et sifflets, devant les locaux de la chaîne télévisée. La manifestation est autorisée par la préfecture de police et l'ordre de dispersion est donné à 22 heures. Une centaine de manifestants se dirigent alors, à pieds, vers les Champs-Élysées, ce qui, pour les forces du désordre de Manouel Gaz, habituées à « embarquer » même les « veilleurs », constitue une véritable provocation.
Une trentaine de jeunes sont donc interpellés, au nombre desquels se trouve Nicolas, étudiant âgé de 23 ans et adversaire déterminé de la loi Taubira. Il prend la fuite et, poursuivi par les gaziers de Manouel, cherche refuge dans une pizzeria où les pandores le suivent et l'arrêtent sans ménagement.
Placé en garde à vue, il comparaît le 19 juin devant la 16e chambre correctionnelle, qui a ordinairement à juger des affaires de stupéfiant. Le magistrat le condamne à quatre mois de prison dont deux ferme avec mandat de dépôt immédiat, assortis d'une amende de 1000 euros, pour avoir donné une identité imaginaire et refusé les tests ADN pendant sa garde à vue, ainsi que pour une supposée rébellion.
« Je suis ahuri par cette décision politique, et je pèse mes mots », déclare au lendemain de la condamnation son avocat, Me Benoît Gruau. « Elle est totalement infondée et à mille lieux des condamnations habituelles infligées dans ce domaine. Je rappelle que mon client ne commettait aucune infraction quand il a été interpellé, c 'est le premier scandale. Par ailleurs, il ne s'est pas rebellé, c'est le second scandale. »
Ce scandale, les magistrats du parquet, obéissant aux ordres de leur ministre Christiane Taubira, n'ont eu de cesse de le créer, en cherchant par tous les moyens à obtenir de lourdes peines et en tentant de sur-qualifier les faits : ainsi le magistrat du parquet qui a requis contre le jeune « hommen » qui, lors de la finale de Roland-Garros, a traversé le terrain de tennis en brandissant un fumigène, avait tenté d'obtenir une condamnation pour port d'armes ! Malheureusement, Nicolas, lui, a été jugé par une femme connue pour sa rigidité et décidée à sévir.
Christiane Taubira ne croit pas à l'efficacité de la prison pour dissuader les délinquants et les criminels, mais il n'en va apparemment pas de même lorsqu'il s'agit d'opposants politiques. En réprimant aussi brutalement ses contradicteurs, le pouvoir socialiste, qui pensait que le mouvement s'essoufflerait après le vote de la loi, montre surtout son désarroi.
Mais il commet de grosses fautes politiques. Si François Hollande imaginait effrayer les opposants à sa loi scélérate, c'est raté : l'emprisonnement de Nicolas Bernard-Buss, dans des conditions sévères et indignes, a au contraire eu pour effet de mobiliser les énergies. Dès le surlendemain et le dimanche suivant, des manifestations de soutien au jeune homme étaient organisées. Des élus ont protesté, comme Jean-Frédéric Poisson, Hervé Mariton, Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Myard, Marion Maréchal Le Pen ou Christine Boutin, qui dénonçait un « État totalitaire », tandis que Mgr Aillet, évêque de Bayonne, fustigeait « une forme politique de répression policière et judiciaire qui marque un tournant dans le traitement arbitraire des opposants aux mariage et à l'adoption par des couples de même sexe ».
Pas de quoi déranger le gouvernement, pour qui ses adversaires politiques comptent pour rien. Mais certaines voix à gauche, tranchant avec l'imbécillité tarée d'un Stéphane Guillon ironisant sur un possible viol du jeune prisonnier en prison, ou d'une Ségolène Royal, se sont émues de l'injustice commise - comme l'historien Guiseppe Di Bella sur le site du Nouvel Observateur, ou Nicolas Domenach, qui, pour une fois d'accord avec Eric Zemmour, estimait que le pouvoir avait commis une « faute politique ».
Rejugé en appel, Nicolas Bernard-Buss a vu sa peine réduite à 3000 euros d'amende, dont 1500 avec sursis, et a été libéré le 9 juillet. Peut-être Hollande, s'il avait montré davantage de justice plus tôt, aurait-il été moins sifflé cinq jours plus tard, sur les Champs-Elysées.
Jean-Pierre Nomen monde & vie 30 juillet 2013 -
Frakass - Volonté de puissance
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Festival Interceltique de Lorient : la culture celte à l’honneur jusqu’au 11 août
LORIENT (NOVOpress) – Lorient (Morbihan) vit depuis le week-end dernier au rythme du Festival Interceltique (photo). Dimanche, des dizaines de milliers de spectateurs ont assisté à la grande parade des nations celtes : 3 500 artistes en costumes traditionnels, danseurs, musiciens, bagadoù, cercles, groupes de danzas et bandas de gaita, venus de tous les pays celtes, ont défilé dans les rues de la cité bretonne, du stade du Moustoir au port de pêche. Cette parade a débuté par un hommage aux victimes de l’accident ferroviaire en Galice.
Ce grand spectacle identitaire, qui continuera jusqu’au 11 août, propose aussi des animations quotidiennes : ateliers de danses de Bretagne et des Pays celtes, ateliers de broderie, cours de breton, exposition de costumes au Palais des congrès, ateliers de musique et de danse traditionnelles irlandaises, embarquement sur des voiliers traditionnels au port de plaisance, jeux traditionnels bretons… Toute la programmation en cliquant ici.
Crédit photo : Erminig Gwenn , via Flickr, (cc).http://fr.novopress.info/
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Répression en Vendée : témoignage
Reçu d'un lecteur : le texte est long et relate ce qui est visible dans les vidéos en bas de ce post.
"Je suis encore choqué et fatigué mais il faut témoigner.
Hier lundi, nous apprenions que Hollande passerait demain en Vendée. Cette info de dernière minute est tout à fait anormale et traduit un président et qui ne peut plus prendre le risque de s’annoncer quelque part sans courir le risque d’être conspué, car les français en ont marre.
Pourtant, rien n’y fait : les contestataires sont partout alors à moins de venir avec des figurants pour l’applaudir, il ne peut plus aller nulle part sans que, même en moins de 24 heures, des centaines de français se bougent pour venir protester.
A 9h30 un rassemblement de tout âge, calme et pacifique devant le Pôle Emploi où Hollande allait venir dans la matinée pour se féliciter de la signature de trois emplois chez KFC… Une chaîne de restauration au poulet : il sera en effet beaucoup question de poulet par la suite !
Je n’étais pas dans le groupe mais en dehors, dans l’intention d’observer et de prendre des photos (de la presse, des officiels, de la police, de la brigade de déminage présent sur place…).
Subitement un CRS me prend brutalement le bras et me pousse tout aussi brutalement dans le groupe, d’une centaine de personnes.
Sans comprendre la situation, immédiatement après cette bousculade, trois hommes, en civil, se jettent sur un jeune et le violentent en le poussant. Je n’ai pas été témoin du motif, du démarrage de cette violence et ne suis pas sûr du tout qu’il y ait eu un événement déclencheur. Tout se passe vite. Comme n’importe quel honnête homme, plusieurs viennent spontanément à son secours. Je ramasse la chaussure du jeune homme, qui se retrouve torse nu le polo arraché. Je me fais subitement à mon tour, sans aucun motif, brutalement pousser par une femme, toujours en civil, tandis qu’un autre homme toujours en civil me pousse en me faisant un croc-en-jambe qui heureusement ne me fait pas chuter. Les trois premiers hommes repoussent brutalement le jeune homme qui semble souffrir (clefs de bras) à l’écart entre deux voitures. les téléphones sortent pour filmer la scène et ces hommes. L’un d’entre eux notamment tourne totalement le dos ou baisse la tête pour fuir l’objectif et ne pas paraître à visage sur le film. Quelqu’un remarque que ces hommes ont des pistolets à la ceinture. On leur demande : « si vous êtes de la police dîtes-le. Qui êtes-vous ? Etes-vous de la police ? » Les brutalités continuent mais aucune réponse. La maltraitance continue. Il y a un moment de désordre où il semble que les CRS ont repoussé tous les manifestants.
Tout le groupe se trouve repoussé loin du Pôle Emploi. Des CRS sont là goguenards, certes pas tous, mais un nombre important. Je ne peux pas écrire ici tout ce que j’ai vu et entendu de leur part : « vous êtes des soumis, vous n’avez pas de couilles vous vivez avec celles d’un autre, cassez-vous, dégagez, nous on est de la police on a tous les droits , on fait ce qu’on veut. » En clair, des termes de voyous, de délinquants revêtus d’un uniforme.
Lisez bien la suite : un commandant qui a donné les ordres durant tout ce dispositif lamentable, qui n’est pas en tenue d’intervention mais en uniforme (chemise blanche) est venu lui-même dans le groupe escorté par des CRS pour prendre un grand drapeau LMPT monté sur une haute hampe (genre canne à pêche) et le DETRUIRE, malgré les véhémentes protestations des manifestants solidement encadrés qui n’en pouvaient mais. Plus tard, lorsqu’une personne le filmant lui demande, suivant un conseil juridique, de nous dire pourquoi nous sommes parqués depuis des heures, en plein soleil, privés de notre liberté de circulation (Hollande étant parti depuis longtemps), ce même commandant fait mine de ne pas entendre et fait semblant d’être au téléphone et s’éloigne. Apparemment ce commandant a dit à une femme qu’en 1945 elle aurait été du côté des collabos ! Il a osé !
Un autre commandant, en tenue d’intervention celui-là, se comportera de manière ironique avec une ironie vicieuse durant toute cette matinée. Ce commandant qui avait la direction opérationnelle des hommes a répondu de manière narquoise à des personnes qui lui demandaient pourquoi il agissait ainsi « Pourquoi ? Mais pour 4000 euros par mois Monsieur ! Je suis très heureux de repousser des familles et des enfants. Je ne vais jamais en banlieue, non, c’est beaucoup trop dangereux. En revanche, je ne suis mobilisé que pour les manifs anti-mariage gay. Ca c’est pas dangereux, c’est sympa ».
Un manifestant d’un certain âge, persuadé que les CRS sont des serviteurs respectables, est amené devant ce commandant afin qu’il puisse entendre de ses oreilles et là, toujours aussi narquois et goguenard, faussement compatissant, le commandant déclare « ah vous savez Monsieur, je suis de votre bord. C’est pas juste ce que vous fait la police ». Ce pauvre manifestant n’aura pas pu voir ni comprendre que certains de ces CRS ne sont pas des gens respectables, contrairement à ce qu’il veut croire. Certes il faut respecter les personnes, et ne pas vouloir la « mort du pêcheur », mais cela ne doit pas nous empêcher de voir la réalité et ce juger comme ignoble et méprisables les actes ignobles et méprisables. On entendu une jeune femme « les pauvres policiers, ils ont chaud avec leur harnachement. » Mais mademoiselle, pas de syndrome de Stockhom svp. Eux, ils sont libres de déposer leur équipement et de rentrer à l’ombre s’ils le veulent. Vous, comme nous, nous sommes contraints de rester parqués manu militari en plein soleil pour ne pas qu’on vous voie, pas qu’on vous entende et ce en raison, non pas d’un désordre, mais de vos opinions. Alors de grâce, ayons pitié des familles et des enfants mais pas de ces soldats qui deviennent, de gré ou de force, des exécutants de pure police politique.
Les manifestants ont été parqués en plein soleil au milieu de la rue jusqu’à 13h30, soit 4 heures après et bien longtemps après le départ de Hollande. Pourquoi ? Pour ne pas que cette population soit libre d’entrer en centre-ville où Hollande prenait un bain de foule.
J’ai remarqué que lorsque on s’éloigne d’une ligne de CRS où se trouve beaucoup de monde, et donc risquent potentiellement d’être enregistrés, plusieurs se lâchent de manière grossière et ignoble, déshonorant leur statut de policier. On pense alors vraiment aux barbouzes et on se dit qu’il ne ferait pas bon être arrêté par ces types dont il est permis de penser qu’ils seraient des voyous s’ils n’étaient pas dans la police. La honte repose surtout sur les officiers qui les commande, qui donnent le mauvais exemple et même attise leur méchanceté. Alors qu’on ne dise plus « ah les pauvres policiers, ils font leur métier, ce n’est pas de leur faute, ils obéissent ». il faut progresser dans sa tête et cesser ces rengaines qui sont fausses : ils ne font pas leur métier mais ils sont dans l’abus, et personne n’est moralement obligé d’accomplir des ordres injustes et qui ne se justifient par rien d’autres que des mesures de diktat.
Plusieurs personnes ont soi réussi à partir en catimini, soit en passant par-dessus un haut grillage (un jeune ouvrier à qui son employeur a dit par téléphone que s’il avait avec une heure de retard à son poste, il serait viré… Il n’a rien commis de mal, mais il a dû fuir la police pour conserver son emploi…)
Quelle est la réaction des rares témoins de cette zone industrielle ? Je demande à une femme si elle a bien vu et pourra témoigner autour d’elle : « ah non, mais moi je n’ai rien à voir. Je ne veux pas me mouiller. Et puis ils ne devraient pas venir avec des enfants ». Je n’ai pas eu le temps de lui répondre, car elle a fermé sa porte « ah bon on n’a plus le droit de sortir pacifiquement avec ses enfants ! Vous trouvez cela normal qu’il ne faille plus sortir avec ses enfants pour ne pas qu’ils soient choqués par la police, et condamnés à rester en plein soleil pendant des heures par la police ? ». Je m’adresse à un passant avec sa voiture (trentaine d’années) qui me répond (accrochez vos ceintures) : « c’est bien fait pour vous. Vous êtes des homophobes. Ce sont les hétéros qui viennent frapper les enfants des homos. On l’a vu à la télé. » Je reste alors sans voix…
Plus tard, un photographe indépendant et professionnel vient dans le groupe. Au début, il est outré car il ne comprend pas pourquoi on est parqué : il croit qu’on est un groupe de soutiens à Hollande, pro-mariage homo. On le détrompe. « Ah bon ? Ben pourquoi ils vous parquent là, Hollande est parti depuis longtemps, il est en ville » « Monsieur le photographe professionnel, on est parqué ici pour que ces hommes de presse tels que vous ne puissiez pas prendre de photos de citoyens contestants le président Normal durant son bain de foule en ville. On est parqué ici afin qu’en ville vous ne puissiez prendre que de belles photos avec des figurants acclamant le président et que les médias ne relayent pas le pays réel ». « ah bon… »
Vers 12h30, un père de famille arrive en parlant discrètement avec un policier qui a une tête plus avenante et à l’air plus humain que les autres, à sortir discrètement du dispositif pour revenir avec de l’eau. Merci à lui pour ce geste d’humanité : il n’y a presque pas d’ombre. Il fait une chaleur à crever et plusieurs dizaines de personnes de 7 à 75 ans sont parqués en plein soleil. Des citoyens qui ne pouvaient pas se douter de cet incroyable abus !
Vers 13h, un avocat est arrivé sur place, et puis aussi un huissier. L’huissier a pu constater de manière professionnelle les faits.
A 13h30, les CRS ouvrent le dispositif et laissent sortir le groupe dix par dix. Le commandant en tenue nargue alors un manifestant, qui ne lui parlait et ne le regardait même pas « alors, à bientôt, on se reverra », sur un ton ironique et de dérision.
Il n’a pas tort : on ressort, AVEC COLERE MAIS SANS PEUR ET SANS HAINE, renforcé de ces injustices flagrantes.
Les conséquences de cette manifestation : des retombées dans la presse (l’information à notamment été reprise sur France Info), une plainte collective qui sera déposée.
Les conclusions qui me semblent devoir être tirées pour l’acte II de la LMPT :
Tout filmer, et prévoir de diffuser rapidement et de faire des copies (entendu sur place des CRS demandant par talkie « demande autorisation d’interpeller car il nous a filmé »).
Venir en ayant prévu un avocat et un huissier, et ce si possible dès le début du rassemblement car c’est au début du rassemblement que la police politique tente de faire dégénérer le rassemblement familial et pacifique.
Prévoir un moyen de contacter un responsable (qu’ils communiquent une adresse électronique par exemple) pour une action juridique collective. Ce moyen parait plus sûr que de recueillir sur place l’adresse de tous les gens, car il suffit qu’un barbouze vous vole la liste après et vous vous retrouvez chocolat et eux avec toute une lise pour la police…
Enfin, pour conclure par une note d’humour, toujours se montrer souriant et irréprochables car il y avait un policier en tenue qui est constamment resté sur place pour filmer les manifestants !"
Les images qui accompagnent ces paroles :
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« L’art français de la guerre » de Alexis Jenni (Prix Goncourt 2011)
Sous un titre énigmatique, Alexis Jenni a écrit avec grand talent un roman ambigu qui s’immerge dans l’histoire française de notre temps. Tout commence en 1944 et se prolonge jusqu’à ce jour. L’intrigue couvre une période brûlante, celle de toutes nos guerres perdues, en attendant une sorte de guerre ethnique que le narrateur voit se profiler à l’horizon. Pour un premier roman, c’est du grand art !
L’auteur fait se croiser deux récits, celui de la vie du personnage prétexte, ancien officier des paras coloniaux, le capitaine Victorien Salagnon, un reître au cœur noble. Sa vie commence dans les maquis de 1944, se poursuit en Indochine, puis en Algérie jusqu’à la défaite politique de 1962 et l’exode affreux des Européens abandonnés. Sur cet épisode, on a rarement écrit dans un roman des pages aussi saisissantes.
L’autre récit, habilement entrecroisé, est formé des réflexions du narrateur (qui n’est pas l’auteur). Précisons qu’à la ville, Alexis Jenni est professeur de biologie, alors que le narrateur inventé par ses soins est une sorte de chômeur professionnel dans le genre « indignez-vous ! », qui passe beaucoup de temps à caresser les jambes des filles. Surviennent bien d’autres personnages, notamment un deuxième officier béret rouge, un méchant, celui-là, pour qui Victorien Salagnon a cependant toutes les indulgences. Il faut dire que l’autre l’a sauvé de la mort, en Indochine, dans des circonstances qui rappellent un peu ce qu’a vécu le commandant Faulques à Cao-Bang.
Intervient ensuite une description artificielle et outrée de la Bataille d’Alger (1957), avec tortures et autres gracieusetés qui chargent la barque à l’excès. Bien que les options « antiracistes » et « antifascistes » du narrateur soient longuement développées (sur le mode romanesque bien entendu), ce curieux et foisonnant roman n’est pas manichéen. Surgit toujours en effet un contrepoint aux options véhémentes des uns et des autres. L’un des épisodes les plus intenses évoque les massacres d’Européens à Sétif et Guelma, le 8 mais 1945. Le souvenir atroce en est rapporté par un ancien médecin militaire d’origine juive, père d’une des deux femmes qui comptent dans ce roman. On en reste saisi.
Dominique Venner http://www.polemia.com/
Octobre 2011
La Nouvelle Revue d’Histoire n° 57 (novembre-décembre 2011)
Alexis Jenni, L’art français de la guerre, éditions Gallimart, collection : Blanche, août 2011, 633 pages – Prix Goncourt 2011. -
À Trappes, chronique ordinaire de la violence... policière, bien sûr
Un banal contrôle de police à Trappes, dans les Yvelines, qui dégénère, sur plusieurs jours, en émeute. Banal, puisque conforme à la loi : les policiers ont voulu contrôler une femme entièrement voilée d'un niqab noir ne laissant voir que ses yeux. Qui dégénère, parce qu'il s'agit d'un quartier à très forte concentration immigrée, notamment islamique, où, c'est Le Monde qui l'affirme en citant un « penseur de Trappes » : « On en a marre que les politiques ici veuillent "blanchiser" la ville. »
La femme interrogée se refuse, en termes rien moins qu'aimables - « Allah est grand, il va te réduire en poussière, fils de pute » - au contrôle des représentants de la loi. Son compagnon, un converti à l'islam, ne s'arrête pas en si bon chemin. Selon le rapport de police, il saute au cou d'un des policiers, et tente de « l'étrangler par l'arrière ».
Placé en garde à vue au commissariat de Trappes, Michael K a au moins la satisfaction de voir sa compagne, qui doit s'occuper d'un jeune bébé, relâchée. Et celle, plus violente, de voir presque immédiatement quelques 300 « jeunes » marcher sur le commissariat pour exiger sa libération.
Jusqu'à 4 heures du matin, la cité des Merisiers où se trouve le commissariat va être saccagée. Feu de poubelles, d'abribus, de voitures, tirs de mortiers, cocktail-molotov envoyés sur les forces de l'ordre, qui interpelleront... six casseurs, dont cinq seront écroués.
Emmené au commissariat de Versailles, Michael K est en définitive relâché le samedi. Placé sous contrôle judiciaire - il lui est interdit de se rendre à Trappes -, il sera jugé en septembre.
Pour autant, le calme ne va pas revenir, malgré cette libération et le dispositif policier mis en place. Les nuits suivantes, les violences se poursuivent. Nouveaux incendies de voitures, nouvelles agressions des représentants des forces de l'ordre.
Le ministre de l'Intérieur a, bien sûr, appelé au calme. C'est tout... Manuel Valls, si prompt à faire condamner des jeunes gens pacifiques qui défilent sans violence pour dénoncer, dans le pseudo mariage pour tous, une « réforme de civilisation », n'a pas un mot contre l'extrémisme islamique qui s'exprime à Trappes. Et ailleurs...
La faute à la Manif pour tous ?
Trois raisons pour que rien ne change. La première, c'est que les policiers eux-mêmes tempèrent, en un tendancieux amalgame, l'agression dont ont été victimes les leurs. Le principal syndicat des gardiens de la paix, Unité SGP Police FO, prend ainsi des gants : « Contestation de la loi sur le voile, contestation de la loi sur le mariage pour tous. Autant d'actions plus ou moins violentes auxquelles nos collègues doivent faire face depuis plusieurs mois, avec à chaque fois des volontés de s'opposer à la loi au nom de convictions religieuses. Notre organisation syndicale ne peut tolérer que les policiers soient les boucs émissaires et les victimes d'activistes religieux de tous bord. » On ne saurait faire plus « couché » que cette honteuse comparaison entre des manifestants pacifiques et des voyous violents et haineux !
Pourquoi, dès lors, se gêneraient-ils ? D'autant que le collectif contre l'islamophobie en France, celui-là même qui poursuit Marine Le Pen dans l'affaire des prières de rue islamiques, dénonce des « provocations policières ». Constituées non pas tant par le contrôle des policiers, que par leur simple présence dans un quartier qu'ils considèrent comme leur. Et qui, de fait, l'est !
Seconde raison, pour les voyous, de continuer : le Défenseur des droits Dominique Baudis a annoncé qu' « il allait enquêter sur le déroulement des opérations de maintien de l'ordre à Trappes ». Pas sur l'agression subie par les policiers. Non ! Sur la façon dont ils font leur travail !
Enfin, troisième raison, les cinq voyous (sur plusieurs centaines) interpellés et écroués, jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Versailles pour « rébellion et jets de projectiles sur des policiers », ont dénoncé, pour trois d'entre eux, « une erreur sur la personne ». Ils étaient simples spectateurs, voire simples passants... Deux ont été purement et simplement relaxés. Un a été condamné avec sursis. Deux, tout de même, ont été condamnés à des peines de quelques mois de prison ferme. Moins, bien moins que ce que demandait le Ministère public, qui a décidé de faire appel.
Trois jours plus tard, les violences ayant continué, Manuel Valls a fini par venir voir ce qui se passait. Pour s'assurer que le calme était revenu. À une jeune musulmane qui dénonçait l'appareil policier, le ministre a rétorqué : « Il n'y a aucune excuse aux fauteurs de troubles. » Pas démontée pour si peu, elle a rétorqué : « Il n'y a aucune excuse quand les forces de l'ordre interpellent les gens sans raison. »
La violence est nationaliste
Et, en définitive, Manuel Valls lui aura donné raison. En Conseil des ministres, c'est à la dissolution de deux « mouvement d'extrême droite » : l'Œuvre française et les Jeunesses nationalistes, qu'il procédera au lendemain des événements de Trappes.
« Il n'y a pas de place dans notre pays pour la haine, la xénophobie, l'antisémitisme ou des actes antimusulmans », a-t-il déclaré, fier de son action. Les rodomontades du coq contre des groupes qui ne représentent aucun danger, comme le gazage de militants pacifiques, Manuel Valls connaît.
Mais poursuivre les voyous de Trappes ou les hooligans du Trocadéro, là, c'est autre chose. Pour quoi faire d'ailleurs ? Tout est rentré dans l'ordre... Puisqu'on vous le dit !
Olivier Figueras monde & vie 30 juillet 2013 -
Chronique de livre: Dominique Venner, Un samouraï d’Occident, Le Bréviaire d’un insoumis
Dominique Venner, Un samouraï d’Occident, Le Bréviaire d’un insoumis, Edition Pierre-Guillaume de Roux, 2013
Dominique Venner fut un personnage d’exception qui œuvra toute sa vie au réveil des Européens. Il fut pour moi un maître dont les idées prolongeaient brillamment certaines de mes intuitions. Son décès fut un choc terrible. J’ai donc acquis cet ouvrage en prenant bien en compte la dimension et l’importance qu’il pouvait avoir. Plonger dans un tel livre, quelques semaines après la mort rituelle de son auteur, est une sorte de parcours initiatique. Rares sont les livres qui ont un tel poids que celui-ci. Les mots choisis par le maître prennent tout leur sens et leur portée doit être bien mesurée.
Ainsi je me refuse dans cette chronique de détailler les idées principales de l’ouvrage comme je le fais habituellement, je me contenterai de quelques remarques sur le contenu de l’ouvrage. Je considère que ce livre doit être lu pour au moins trois raisons.
Pour ceux qui ont découvert Dominique Venner le 21 mai 2013, il sera un excellent moyen d’entrer en contact avec le parcours et la pensée de l’auteur. Pour ceux qui connaissent l’auteur, il me semble que consacrer quelques heures de sa vie à lire un livre est la moindre des choses quand celui qui l’a écrit a consacré une vie complète à son combat et s’est donné la mort pour ses idées. Pour ceux qui cherchent une boîte à outil militante, Dominique Venner donne quelques pistes.
Dominique Venner apporte son regard historique et philosophique, celui d’un Européen terriblement meurtri par la déliquescence de son continent et de son peuple mais un regard plein d‘espoir. Le regard porté est sans compromis comme le fut la vie de l’auteur qui refusa les mondanités et les compromissions. L’Eglise catholique est souvent égratignée, tout comme la morale chrétienne et Augustin d’Hippone, l'auteur de La Cité de Dieu. L’auteur ne fait aucun mystère sur son « paganisme »* et puise ses racines dans deux traditions de l’Antiquité, les mythes de l’Iliade et l’Odyssée et le stoïcisme de Marc-Auréle ou Caton d’Utique. Le premier combat que nous devons mener est d’abord un combat contre nous-même, ou plutôt, un combat sur nous-même. C’est surement l'un des enseignements les plus importants de l’ouvrage et j’y reviendrai dans un article.
Pour certains, il réservera quelques « surprises ». Je songe par exemples aux quelques considérations sur le néo-capitalisme. Le jour de son décès, Dominique Venner avait publié un ultime article qui faisait la part belle à l’islamisation, ce qui a été souvent mal compris. Le bréviaire lève le voile, si je puis dire, sur cette question. Dominique Venner ne vise pas l’islam pour l’islam, mais l’islam comme la manifestation la plus visible de l’immigration de masse qui atteint l’Europe. Phénomène très explicitement relié dans l’ouvrage au capitalisme. Il n’est donc pas à classer dans la case des « islamophobes » pathétiques et pathologiques qui pullulent à l’extrême-droite. Il était un homme clairvoyant préoccupé tout autant par l’américanisation que par l’immigration de masse et son corollaire islamique.
L’autre grande force de l’ouvrage consiste au dialogue établit avec le monde extrême-oriental et particulièrement le Japon. Dialogue qui donne tout son sens au titre de l’ouvrage. Le Japon féodal et la culture japonaise y sont analysés. Je ne perçois pas dans ce dialogue la volonté d’imposer le Japon comme un modèle pour les Européens. Les Européens ont leur propre histoire, leur propre philosophie, mais il permet de comprendre le fonctionnement d’une autre civilisation et d’en saisir à la fois les points communs avec la nôtre (essentiellement fondée sur l’héritage grec ancien) mais aussi les différences, comme le rôle moindre joué par la Raison.
Les lecteurs de la Nouvelle Revue d’Histoire et de Dominique Venner retrouveront beaucoup de réflexions dont ils sont déjà familiers. Ce Bréviaire est une lecture indispensable pour réfléchir sur le monde, sur nous-même et pour envisager le combat sur le long terme. Il est remarquablement bien écrit et certaines phrases fusent comme des balles. Le livre est ponctué de quelques conseils pratiques. Je ne trahirais aucun secret en rappelant que Dominique Venner n’a jamais caché qu’il trouvait un certain nombre de limites au militantisme dans des structures politiques et qu’il faut peut-être, pour certains, envisager d’agir autrement. C’est surement à la fois l’enjeu de sa mort et de son livre, quel est le message que nous devons recevoir, intérioriser et transmettre ? Le livre donne quelques éléments de réponse.
* plutôt que paganisme, nous pourrions dire que Dominique Venner est fidèle à la tradition originelle de l’Europe.
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