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  • Tout pour les « quartiers », rien pour la France pauvre

    La France va concentrer ses efforts sur 1.200 quartiers défavorisés au lieu de 2.400 actuellement, a déclaré vendredi la porte-parole du gouvernement. L’État va y investir 5 milliards d’euros.

    « Il s’agit de mettre fin à un certain saupoudrage et de se concentrer sur les territoires qui en ont le plus besoin », a déclaré Najat Vallaud-Belkacem, précisant : « Ces nouveaux quartiers prioritaires seront définis sur la base d’un critère unique et global de revenu des habitants – pour le dire autrement : de la pauvreté des habitants. »

    Question : pourquoi les quartiers et pas les départements les plus défavorisés ?

    On nous dit que seul le revenu des habitants doit être pris en compte, mais alors il faut privilégier le Cantal, l’Ariège et l’Aude, les trois départements les plus pauvres. D’après une étude du Secours catholique, corroborée par les autres associations caritatives, dans ces départements 80 % des personnes aidées par ces organisations sont de nationalité française. Est-ce pour cela que l’on n’en parle jamais ?

    86,1 % des demandes exprimées portent essentiellement sur l’alimentation, mais le plus bouleversant est le besoin d’écoute des gens faisant l’objet d’une séparation, d’un divorce, d’un abandon ou encore souffrant d’isolement. Ils sont ainsi 67,4 % à attendre un peu de chaleur humaine. Ils sont loin d’être retraités : 41,5 % des personnes les plus touchées sont âgées de 25 à 40 ans ; leur dénuement est souvent la conséquence du chômage, lui-même essentiellement provoqué par une maladie de longue durée ou un accident. Il faut savoir que dans ces coins de l’Hexagone, 30 % des habitants ne touchent aucun revenu, et même lorsqu’ils bénéficient du RSA (50 % d’entre eux), leurs problèmes sont souvent insurmontables.

    Cette situation est elle tolérable ? Est il tolérable, par exemple, que Lyliane, retraitée de 62 ans, sans argent et sans domicile, ait dormi en juin dans un cimetière de Vineuil-Saint-Firmin, dans l’Oise, après avoir erré dans la région ? Est il tolérable qu’elle ne vive plus chez elle depuis 2006, victime de fraudes bancaires l’ayant laissée sans ressources ?

    Abandon ou désintérêt, cela fait longtemps que nos gouvernements successifs ont laissé tomber les Français de régions perdues. Comment tolérer de voir une partie de la France au bord de la mendicité alors que des sommes considérables sont déversées dans les cités de la petite couronne, et de Seine-Saint-Denis notamment ? Comment tolérer que les voitures brûlées, les trafics de drogues ou d’armes prospèrent dans ces mêmes quartiers « défavorisés » quand les ruraux des villages, malgré leur misère, paient leurs impôts et leur loyer ? Comment tolérer que le Qatar aide en priorité, dans notre pays, ces mêmes zones souvent de « non-droit » au détriment de départements totalement sinistrés ?

    Madame Vallaud-Belkacem, on attend avec intérêt la rentrée pour connaître le nom de vos quartiers et combien se situeront dans les départements les plus pauvres. Hélas, on se fait peu d’illusions !

    J.-P. Fabre Bernadac dans Boulevard-voltaire

    http://fr.altermedia.info/

  • "Ni droite, ni gauche" et ... "surtout pas la gauche" pensent-ils.

    « Vous faîtes allusion à l'extrême droite. Laissez-moi vous dire que vous avez tort de lui prêter attention. Cela fait un siècle au moins qu'elle n'a plus rien à dire. Aujourd'hui, elle en est encore à croire que la France est dirigée par des socialistes, ce qui montre qu'elle n'a vraiment pas les yeux en face des trous (et subsidiairement, qu'elle n'a pas la moindre idée de ce qu'est le socialisme.) ». Alain de Benoist.
    On sait le discrédit qui frappe l'exécutif aujourd'hui, alors que l'élection de François Hollande à la présidence de la république est assez récente. Le pourquoi de ce désenchantement rapide a déjà été explicité ici même par l'intermédiaire d'un article rédigé par notre éditorialiste voici environ six mois (1). Le constat est simple et il est aujourd'hui flagrant au vu des enquêtes d'opinion que le désamour se perçoit aussi bien à droite qu'à gauche. Deux syndromes peuvent affecter sur le long terme François Hollande; celui qu'on peut appeler «Jospin» au motif de la politique droitisante, principalement en économie, de l'actuel locataire de l'Elysée, et qui se traduirait par l'éviction de François Hollande du second tour de l'élection de 2017. L'autre façon de nommer le comportement de l'ancien secrétaire général du parti socialiste serait «Schröder». Au même titre que l'ancien chancelier allemand, lui aussi estampillé «socialiste», François Hollande pourrait justifier sa politique économique au motif de l'intérêt général et l'assumer.
    Un point est certain aujourd'hui, c'est que l'opposition, d'où qu'elle soit, s'en donne à cœur joie. Et notamment la mouvance. Aussi loin que je remonte dans le temps, mes souvenirs m'indiquent justement que la mouvance semble beaucoup plus à l'aise lorsque le pouvoir est exercé par la «gôche».
    En cela, on peut en déduire que la mouvance dans ce qu'elle a de plus radical, est beaucoup plus de droite extrême que d'extrême droite. Si l'on peut comprendre ceux de la mouvance qui ont vécu mai 1981, dont certains ont été à cette époque traumatisés – quand bien même, en politique, il est nécessaire de réactualiser l'analyse fréquemment – on ne fera pas preuve de tolérance vis à vis des plus jeunes qui de la «gôche», n'ont connue que les caviardises. Dès 1988, et pourtant réélu grâce à son positionnement « ni, ni » (ni nationalisation, ni privatisation), François Mitterrand signe malgré son engagement des ordonnances de privatisation. Qu'il était loin le temps des nationalisations des grands groupes français à hauteur de 100% !
    Ainsi que le faisait remarquer le général de Gaulle, lucide, « je n'aime pas les socialistes parce qu'ils ne sont pas socialistes. Mais pourquoi donc sont-ils si nombreux dans la mouvance à qualifier l'actuel gouvernement de «socialiste» ? L'erreur, ou plus exactement la faute, est ici triple.
    1) D'une part, l'actuel gouvernement n'a rien de « socialiste » et soutenir le contraire, c'est mentir.
    2) Qualifier l'actuel gouvernement de «socialiste», c'est aussi le soutenir dans sa démarche, puisque c'est ainsi qu'il se qualifie lui même, malgré les évidences.
    Evoquer le socialisme des gouvernements ne peut que rendre pérenne le référentiel «gauche, droite», référentiel que nous voulons justement voir abattu.
    Réciproquement,
    On ne lit que très rarement, si ça n'est pas presque jamais, dans les écrits de la mouvance, le terme de « droite » afin de qualifier un gouvernement qui s'auto-définit comme de droite. Pas plus que «libéral»...
    Tout semble donc être fait pour que le terme de « droite » ne soit pas sali, comme s'il était sacré. Alors que bien sur la droite, est partie prenante dans la décomposition progressive de notre pays, elle qui durant la cinquième république, a beaucoup plus exercé le pouvoir que la gauche.
    Bien beau que d'énoncer le slogan «ni droite, ni gauche», mais encore faudrait-il ne pas faire, consciemment ou non, le jeu de l'une d'entre elles.

    Childéric Fonteney  http://www.voxnr.com

    notes
    (1) Le pourquoi de la chute célère de François Hollande - Alain Rebours -
    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFypkkVyFViEsSEQfP.shtml

  • 6 août 1870 : la « charge de Reichshoffen »

    C’est sous ce nom qu’est rentré dans le mythe français cet épisode tragique de la guerre franco-prussienne.
    Ce jour-là, en Alsace, la bataille fait rage, principalement sur les territoires des communes de Woerth, de Frœschwiller et de Morsbronn.
    Le nom de Reichshoffen est passé à la postérité car l’état major de Mac-Mahon s’y trouvait ainsi que plusieurs escadrons de cuirassiers (cavalerie lourde) qui y étaient basés et qui s’illustrèrent dramatiquement pendant la bataille.
    Courageusement, les Français se battirent à un contre quatre et les fameux « cuirassiers de Reichshoffen » (de la brigade Michel) se sacrifièrent héroïquement lors de grandes charges contre les Prussiens qui les piégèrent et qui les abattirent quasiment à bout portant ; comme ce fut notamment le cas à Morsbronn, où les cuirassiers chargèrent contre le village et s’engouffrèrent dans les rues étroites, s’offrant ainsi à l’ennemi embusqué dans les maisons.
    La défaite des troupes françaises entraina la perte de la province, mais le sacrifice des cuirassiers permit la retraite de l’armée de Mac-Mahon, en bon ordre, au lieu du désastre initialement redouté.
    Ci-dessous le récit épique de cet épisode, tiré du livre de Jules Mazé, L’Année terrible. Les étapes héroïques.

    L’escadron de tête du 9e cuirassiers fonce sur Morsbronn, les chevaux se cabrent, se renversent, glissent ; l’on entend un grand cri, puis l’escadron disparaît comme si le sol s’était ouvert devant lui. Les malheureux cavaliers, entraînés par la force acquise, viennent de tomber sur une route placée en contre-bas et formant ravin, et s’y écrasent dans un pêle-mêle affreux.
    A la voix du colonel Guiot de la Rochère et du lieutenant-colonel Lardeur, les autres escadrons exécutent un à droite et contournent le village par le nord.

     

    Le village de Morsbronn se compose d‘une longue rue étroite et légèrement tortueuse, qui est un morceau de route, et de ruelles qui sont des morceaux de sentiers. A droite et à gauche de la route, plantées un peu au hasard, des maisons profilent leurs sombres silhouettes, des maisons très basses, crevassées et rapiécées, vieilles et proprettes, aux escaliers boiteux, aux fenêtres toutes petites pareilles à des yeux sans vie, aux toits débordants ; on dirait de très vieilles personnes, des aïeules ridées, voûtées, cassées, que la mort aurait oubliés ou dédaignées.
    Vers l’ouest, à travers le rayon lumineux qui glisse entre les toits, l’on aperçoit, comme par le petit bout d’une lorgnette, les vergers et les vignes de Gunstett.
    En somme, Morsbronn est un boyau.
    Dans ce boyau s’engouffre un escadron du 8e cuirassiers. On dirait une trombe roulant dans une gorge profonde, – mais la gorge a des murailles de feu ; la trombe balaye tout, elle assomme, elle broie, mais les vieilles maisons basses expectorent des balles par toutes leurs ouvertures.
    Farouches, les dents serrées, les yeux agrandis, les cuirassiers excitent sans cesse leurs montures. Encore un instant, et l’escadron pourra sortir du boyau ; encore quelques bonds des grands chevaux, et les sabres s’offriront de nouveau au poème du soleil.
    Mais la gorge tient en réserve une trahison.

     

    Au moment où l’escadron, sans ralentir son allure de cyclone, fourbe sa ligne dans le dernier coude de la route étroite ses premières files se heurtent à une barricade faite de charrettes pesantes ; un arrêt brusque se produit en tête, et les files qui suivent s’abattent les unes sur les autres, se pressent, se renversent, pendant que les Prussiens, embusqués derrière les murailles grises, tirent de si près sur ce chaos sans nom, que les tuniques des hommes atteints brûlent comme de l’amadou autour des blessures.
    Alors, fous de rage, – Dons Quichottes sublimes de l’héroïsme et de la gloire, – les cuirassiers chargent contre les maisons basses, brisent leurs lattes sur ces murs qui sont comme les boucliers de la mort, et tombent l’un après l’autre en criant : « Vive la France ! » Mais aux rugissements de ces lions furieux de grands cris ont répondu, d’autres escadrons accourent, éventrent la barricade, massacrent ses défenseurs, chargent partout, fouillent de leurs longues lattes l’ombre des vieilles maisons et chassent les Prussiens de Morsbronn.
    Ayant accompli cette rude besogne, les escadrons-squelettes se réunissent au sud du village, sous le déluge de fer des batteries, ou les attend un fourmillement noir.

     

    « Chargez ! –chargez ! »

     

    L’ héroïque folie de ces géants dépasse la limite des choses humaines, il semble que pas un ne veuille survivre à ceux qui dorment sur le flanc de la colline dans un linceul de soleil.
    On voit la colonne creuser des sillons dans les champs de lin, ouvrir des tranchées dans les houblonnières. Ce n’est plus une trombe, c’est un bolide effrayant devant lequel tout fuit et qui passe, en hurlant, sous un nuage de mitraille.
    Enfin les cuirassiers s’arrêtent, ayant rempli jusqu’au bout leur fabuleuse mission ; pour la première fois ils regardent en arrière, et leurs yeux brillants de fièvre semblent chercher quelque chose.
    Ces héros cherchent leur régiment.
    Hélas ! ils sont là cinquante, qui restent pour porter le deuil du 8e cuirassiers.
    Mais si ces hommes admirables ont rempli la mission qui avait été confiée au régiment, ils n’ont pas atteint encore le terme du calvaire de souffrance.
    Guidés par leur colonel, qui fut toujours en avant, ils cherchent des chemins détournés pour rejoindre les troupes françaises et s’engagent bientôt dans un vallon minuscule dont nul massacre ne troubla la paix, où frissonne sous l‘herbe et la mousse un ruisselet tranquille vers lequel les grands chevaux tendent leurs langues altérées.

     

    Tout à coup ils perçoivent un bruit sourd, un grondement pareil à la rumeur lointaine d’une mer roulant sur les galets d’une plage ; puis derrière eux, à quelques centaines de mètres, ils voient apparaître un régiment de cavalerie prussienne, des hussards dont les uniformes bleu sombre zébrés de tresse et de fourragères blanches s’enlèvent sur la verdure avec une netteté singulière.
    De leur côté, les Prussiens ont aperçu cette poignée de cavaliers déguenillés, et, bénissant le destin qui paraît leur offrir un triomphe facile, ils pointent vers les cinquante français cinq cents sabres étincelants qui forment au –dessus du sol un voile de clair métal, où les temps d’un galop furieux mettent des ondes lumineuses.
    Les cuirassiers ne peuvent demander un nouvel effort à leurs montures épuisées. Officiers et soldats, pistolet ou revolver dans la main droite, sabre dans la main gauche, se sont rangés sur une seule ligne, coude à coude, – cœur à cœur, – et attendent de pied ferme le choc de tout un régiment ; c’est comme une mince barrière qui serait dressée devant un train lancé à toute vapeur.
    Les Prussiens arrivent à quinze mètres de la ligne.
    « Feu ! »
    La fière attitude des soldats de Morsbronn, bien plus que le bruit des inoffensifs pistolets d’arçon, surprend les houzards bleus, les trouble, les arrête.
    « En avant !»
    Le colonel » de la Rochère s’élance, entraînant non ses cuirassiers, on n’entraîne pas de tels hommes, mais les chevaux épuisés. L’escadron de tête de la colonne ennemie recule, mais est ramenée aussitôt par la poussée des autres escadrons, et trois fois le régiment tout entier vient briser son élan contre la mince barrière des poitrines françaises. Alors découragés, meurtris, les houzards bleus font demi-tour et disparaissent, se fondent dans les teintes dégradées de la symphonie des verts.

     

    Cette fois, la route était libre devant les cinquante héros du 8e cuirassiers. A la nuit, ils arrivèrent à Saverne, où la renommée, déjà, avait chanté leur gloire.

     

    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

     

    Le 8e cuirassiers, après s’être séparé du, 9e – son frère en héroïsme, – devant le centre de Morsbronn, exécuta vers l’ouest une marche dangereuse pendant laquelle le régiment s’offrit tout entier, cible étincelante, aux terribles batteries de Gundstett, dont la fumée promenait des ombres sur la verdure frissonnante.
    Au moment où, à l’est, le 8e s’engouffrait dans le village, le 9e, a l’ouest, tombait sur la route qui traverse Morsbronn, et, décrivant un arc de cercle, se trouvait face à l’extrémité du boyau formé par les vieilles maisons grises, dont cinq cent mètres de route blanche le séparait.

     

    « Chargez ! »
    Derrière les Cuirassiers, les canons prussiens vomissent du fer avec des hoquets effrayants ; devant eux crépitent les fusils d’une nuée de tirailleurs ; sur leur gauche, une compagnie de pionniers des rangs entiers.
    Ne pouvant rien contre les canons, dédaignant les tirailleurs, le régiment fonce sur les pionniers comme un sanglier blessé, sanglier aux trois cents boutoirs d’acier, digne des légendes merveilleuses de la vieille Ardenne.
    Devant cette masse, les pionniers ont formé bloc, sans cesser de tirer, et courageusement ils attendent le choc des escadrons.

     

    « Chargez ! chargez ! »

     

     

    Les balles font tinter les cuirasses, les fourreaux martèlent les étriers, les trompettes piquent leurs notes grêles et rageuses sur le fracas des canons, des hommes et des chevaux s’abattent avec le bruit sinistre de murailles qui s’effondrent ; bientôt l’on entend des cris, des hurlements de fauves en fureur, on voit les cuirassiers tourbillonner autour du bloc, les sabres se lèvent et s’abaissent, les chevaux se cabrent, ruent et mordent ; enfin, sous les coups des boutoirs d’acier, le bloc finit par se briser, par s’émietter, et la charge se termine par une chasse infernale dans les houblonnières, où se sont réfugiés les pionniers.
    Ayant ainsi débarrassé son flanc gauche, le régiment se reforme et se rue, à travers vignes et vergers, vers le village sombre que le 8e cuirassiers vient de quitter pour descendre dans la vallée.
    S
    oudain des voix étranges palpitent dans le grondement de l’avalanche, des voix blanches de rêve qui paraissent sortir du sol :

     

    « Vengez-nous ! Vive la France ! » disent les voix.

     

    Les cuirassiers se penchent, regardent, et, chose affreuse, ils aperçoivent sous les sabots de leurs chevaux des blessés du 8e étendus dans l’herbe sanglante.
    Le destin, qui menait à l’abîme les soldats du 9e cuirassiers, les condamnait en outre à écraser leurs frères.
    L
    a guerre, c’est la guerre !
    Les cuirassiers passent, emportant la vision terrible de ces martyrs, et criant :
    « Vengeons-les ! vengeons nos frères !»
    Devant eux, les rayons du soleil se jouent sur des toits moussus, et la voix du vieux clocher de Morsbronn ouvre ses bras sous l’azur comme pour bénir ; c’est une vision de paix succédant à la vision de sang. Mais la mort veille derrière les murailles grises ; goule insatiable, elle attend les escadrons superbes que va lui livrer le destin.
    Dans le village en effet des ombres glissent, elles emplissent les maisons basses, elles débordent dans les ruelles, comblent tous les vides, s’allongent derrière des barricades élevées à la hâte et sans bruit, grouillent partout ; on dirait une mer reprenant possession de son lit à l’heure du flux.
    « Chargez ! chargez ! »
    Soudés à leurs chevaux, sabres en avant, casqués de soleil, les cuirassiers visent l’entrée du boyau, fondent sur Morsbronn en criant toujours :
    « Vengeons nos frères ! »
    Et plus loin, là-bas, des blessés tournent vers le village maudit leurs regards de fièvre, et répètent dans leur agonie :
    « Vengez-nous ! Vive la France ! »
    Soudain il semble que la masse des escadrons s’effondre, qu’une folie subite jette tous ces hommes, tous ces chevaux l’un sur l’autre : cette force en mouvement vient de se heurter à de l’inerte ; quelques charrettes renversées, quelques planches ont suffi pour briser l’élan du torrent d’héroïsme.

     

     

    Alors les ombres se montrent, des canons de fusil trouent les yeux mornes des vieilles maisons, hérissent la barricade, et les balles, par essaims, pleuvent sur les cuirassiers, qui s’entassent devant l’entrée du boyau.

     

    C’est un carnage, une boucherie. La mort taille sans relâche dans le troupeau mugissant, troupeau de lions, qui s’obstine contre l’impossible ; les hommes et les chevaux tombent comme des épis mûrs sous une averse de grêle, et pourtant pas un cuirassier du 9e ne songe à tourner bride, les balles ne frappent que des poitrines ; dans l’épouvantable tourmente pas une conscience ne faiblit.

     

    Enfin la barrière s’entrouvre, des hommes démontés ont réussi à faire une brèche dans la barricade, et, spectacle sublime, l’ont voit ceux des géants qui sont encore en selle s’engager l’un après l’autre dans cette brèche ouverte sur un enfer, sur une tombe.
    Aveuglés par les éclairs des fusils, par la fumée, par les balles ils chargent aussitôt dans toutes les directions, tombent, se relèvent tombent encore. Bientôt le 9e cuirassier aura vécu.
    Le colonel Waternaud a le premier utilisé la brèche, et dans le boyau sillonné par les balles, sa haute silhouette se dresse, immobile, telle la statue d’un dieu dans le clair-obscur d’un temple.

     

    Tout à coup la statue s’anime.
    Voyant tomber sans profit ses cuirassiers, estimant que le régiment a noblement rempli son devoir envers l’armée, envers la France, le colonel réunit autour de lui tout ce qu’il peut trouver d’officiers et de soldats et se met à leur tête ; puis la petite troupe charge plusieurs fois aux cris de « Vive le colonel ! » essayant de sortir du village, de gagner la route libre sous un ciel libre.

     

    Mais les chevaux n’ont plus la vigueur nécessaire pour culbuter les lignes prussiennes ; les pauvres bêtes vacillent, de longs frissons les secouent, leurs bouches mâchonnent une bave sanglante.
    C’est fini.Il n’y a plus rien à espérer, pas même à mourir, car les fusils sont devenus muets ; il n’y a plus rien à tenter, car des milliers de Prussiens entourent la poignée de héros, contemplant avec un étonnement mêlé d’admiration ces soldats magnifiques que leur livre une trahison du sort, ces prisonniers qui portent la gloire immortelle de tout un régiment.
    Vers le soir, une troupe française rencontra quelques cavaliers, qui erraient sous les étoiles naissantes et paraissaient brisés de fatigue.
    Un officier cria :
    « Qui vive ? »

     

    Une voix faible répondit :
    « 9e cuirassiers. »

     

    Puis les cavaliers approchèrent, ils étaient dix-sept, dont deux officiers.
    L’un des officiers étendit le bras dans l’ombre et dit tristement :
    « Les autres sont là-bas, morts, … blessés, … prisonniers…»

     

    Alors le commandant de la troupe fit présenter les armes.

     

    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

     

    Les deux escadrons du 6e lanciers, commandés par les capitaines Lefèvre et Pouet, ont suivi jusqu’au bout le 9e cuirassiers dans la marche à l’abîme ; ils ont chargé avec lui sur Morsbronn, et leurs morts dorment avec les siens dans les sillons de la terre d’Alsace.
    Ils furent associés aux cuirassiers dans le danger, ils doivent donc l’être aussi dans la gloire.
    En jetant les mille sabres de la brigade Michel dans la balance de la fortune, le général de Lartigue avait sauvé sa division et, avec elle, l’armée française tout entière.

    Les escadrons superbes lancés soudain sur les pentes fleuries dans la coulée d’or du soleil arrêtèrent pendant un instant la marche méthodique de l’écrasement, immobilisèrent la branche la plus menaçante de la tenaille, et permirent ainsi à notre aile droite, trop engagée, d’échapper à une étreinte qui eût été mortelle.

    Avant la charge, l’armée de Mac-Mahon pouvait craindre un désastre ; après la charge, elle put envisager la possibilité d’une retraite honorable.
    Cette retraite commença bientôt ; elle fut protégée au début par les quatre régiments de cuirassiers de la division de Bonnemains, qui se sacrifièrent comme s’étaient sacrifié les régiments de la brigade Michel, qui couronnèrent l’œuvre admirable des cuirassiers de Morsbronn.
    A tous ces fiers cavaliers, à ceux de la division de Bonnemains comme à ceux de la brigade Michel, l’histoire assure l’immortalité.
    Mais la légende, qui émane de l’âme des peuples, a réservé ses faveurs pour les héros de Morsbronn, – dont elle a fait les cuirassiers de Reichshoffen, – et a semé autour de leur immortalité ses fleurs d’idéal et de poésie.

    http://www.contre-info.com

  • Un homme d’honneur : Roger HOLEINDRE

    CNC2-300x225.jpg« Certains attendent que le temps change, d’autres le saisissent avec force et agissent.» (Dante)

    Roger Holeindre est né en Corse en 1929 dans une famille paysanne et ouvrière. Durant la guerre 39/45, pensionnaire à la Pension Clerbois à Rosny-sous-Bois, il est alors membre d’une troupe scoute clandestine et effectue de nombreuses missions de nuit pour la résistance. À la libération, quittant la pension sans autorisation, il enlève, seul, deux mitrailleuses jumelées aux Allemands à la gare de triage de Noisy-le –Sec, devenant ainsi un des plus jeunes résistants de France. À 17 ans, falsifiant ses papiers, il s’engage dans la Marine et part volontaire pour l’Indochine où il sert à la 1ère division Navale d’Assaut. De retour en France, il se rengage aux Commandos Parachutistes Coloniaux et participe à tous les gros combats du Tonkin où il est blessé. Rapatrié sanitaire en métropole, il se porte aussitôt volontaire pour sauter sur Diên Biên Phu dès qu’il apprend le drame qui s’y noue, là-bas.
    Arrivé en Indochine, on lui annonce la chute du camp retranché… C’est l’anéantissement. Incorporé dans un bataillon de parachutistes, il participe aux derniers et terribles combats sur les hauts plateaux où le GM100 est anéanti.
    Puis, c’est l’Algérie, où il se fait remarquer au sein du 8ème Régiment de Parachutistes Coloniaux en effectuant avec un effectif restreint au plus près de la population musulmane, des opérations commandos en « tenue rebelle » dans les Aurès Nementcha et jusqu’en Tunisie. Grièvement blessé dans un combat au corps à corps et hospitalisé à Philippeville, il réalise alors que l’armée française va gagner la guerre militairement, mais que De Gaulle la lui fera perdre politiquement. La mort dans l’âme, il quitte l’Armée et s’installe à Tébessa où il crée une maison des jeunes fréquentée majoritairement par des Musulmans. Cette activité sociale lui vaudra d’être cité en tant que civil à l’ordre de l’armée.
    Les événements prenant la tournure qu’il avait pressentie, il participe alors au combat clandestin de l’Algérie française dans les rangs de l’OAS. Arrêté, emprisonné à la prison de Bône, il organise une évasion rocambolesque entraînant dans sa fuite ses camarades de détention. Reprenant aussitôt le combat, il forme le deuxième maquis Bonaparte. Encerclé par deux régiments d’appelés hostiles à l’Algérie française qui avaient arrêté leurs officiers, il se refuse à ouvrir le feu sur eux et n’accepte de se rendre qu’au Général Ducourneau qu’il a connu en Indochine. Lourdement condamné puis amnistié, il mène dès sa libération une carrière d’écrivain et de journaliste, devenant grand reporter à Paris Match.
    En 1972, Roger Holeindre participe à la fondation du Front National. Elu sous cette étiquette, député de la Seine-Saint-Denis (1986-1988) et Conseiller régional d’Île-de-France (1992-1998), il quitte ce parti le 15 janvier 2011. Parallèlement, il crée en 1985 le Cercle National des Combattants qu’il préside depuis lors.
    Taillé dans le roc, guerrier hors pair, infatigable baroudeur, patriote dans l’âme, Roger Holeindre dont le personnage s’apparente très exactement à celui d’André Gide qui n’avait de cesse de répéter : « Quant je cesserai de m’indigner, j’aurai commencé ma vieillesse », demeure à la pointe du combat prêchant sans fin la réconciliation et l’union nationale afin de combattre au mieux l’immigration invasion, le danger que représente l’intégrisme islamique et pour que la France, fille aînée de l’Église, reste à jamais une terre chrétienne.
    José CASTANO
    e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

    Dimanche 6 Octobre 2013 – Fête du Cercle National des Combattants
    sur le thème « Hommage à l’Armée française d’hier et d’Aujourd’hui »

    Au Château de LA CHAPELLE D’ANGILLON
    Route Jacques Cœur – 18380 LA CHAPELLE D’ANGILLON

    Voir le site du chateau d’Angillon

    Entrée 5€ – Parking gratuit

    Transport : Un autocar est prévu. Départ 06h45, Porte Maillot (PARIS) devant l’entrée principale du Palais des Congrès – 30€ par personne aller-retour – Inscription au 01.40.59.07.66

    Nombreux stands variés – Programme de cette journée auprès du CNC – Tel : 01.40.59.07.66 (Repas sur inscription) – Buvette – stand casse-croûte.
    e-mail : cerclenationalcombattants@orange.fr
    Lien : cncombattants.org/22

    - A cette occasion, le film de Robert SAUCOURT, président de l’Association pour la Mémoire de l’Empire Français : « Tu te souviens ? C’était Alger… », sera projeté.

    Dans le cadre de cette manifestation, une conférence sera donnée à 15h précise par José CASTANO sur le thème :

    « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

    - De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat
    - L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

    « De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, «soldats pour mourir», constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : «Vive la Légion !»
    … Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

    «La mémoire n’est pas seulement un devoir, c’est aussi une quête» (Commandant Hélie de Saint-Marc – 1er REP – ” Les champs de braises “)

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  • Les charognards, par NB

     

    L’Univers est quelque chose qui dépasse l’entendement. Ses dimensions sont hors de portée de notre esprit. Le seul fait même d’essayer d’en prendre conscience peut faire perdre la raison. On ne peut que le « conceptiser », l’évaluer mathématiquement.

     

     

    L'Univers est infini. S'il était fini, il serait dans quelque chose, et ce quelque chose dans quelque chose, et ainsi de suite... comment prendre conscience de l'infini… c’est impossible !

     

    Que la vie existe ailleurs, sur d’autres planètes… c’est évident.
    Il serait terriblement prétentieux de croire que nous sommes les seuls dans l’Univers, follement prétentieux, stupide même. La vie fait partie intégrante de l’Univers.
    Elle en est sa propre conscience. Sans conscience des choses… rien n’existe… RIEN ! C’est le non-sens total, l’absurdité absolue.¢

     

     
    LA VIE EST LA CONSCIENCE DE L’UNIVERS. 

     

     

    Elle est sûrement un peu partout. Quelquefois très loin sans doute, mais elle est un peu partout… c’est évident. Qu’il existe sur d’autres planètes des êtres plus civilisés, moins sauvages, moins préhistoriques, moins égoïstes… plus fins,  plus moraux, plus civiques, plus savants… c’est évident aussi.

     

     

    Face à l’univers et à la vie, que savent nos savants… peu de choses ou pas grand-chose. Bref, les savants savent, mais pas tout, et heureusement mon Dieu, heureusement ! En fait, ils ne sont rien d’autres que des gens qui en savent plus que ceux qui en savent moins.

     

     

    Quant à Dieu, oui, il existe, c'est sûr, car LA PERFECTION existe. Cette perfection, physique, intellectuelle, morale que chaque être pressent et cherche à atteindre tout au long de son existence, en vain… en fait c’est Dieu.

     

     

    Quels sont les desseins de Dieu ?... c’est un pur mystère… comme d’ailleurs est un pur mystère sa création la plus extraordinaire : LA VIE !

     

     

    Que dire devant une chenille qui se transforme en papillon, une graine en fleur, un bourgeon en fruit, que dire quand les feuilles renaissent sur l’arbre, quand un nuage voile un instant le soleil, quand un arc-en-ciel clignote dans le vent, quand le givre éclaire de mille feux un buisson décharné, quand une jeune fille rosit sous le regard d’un jeune homme ou quand un enfant vient au monde et tant d’autres choses encore… que dire ?… Rien. Il suffit de regarder et de voir.

     

     

    Le fonctionnement de la vie est tout à fait mystérieux et pourtant, il est d’une logique absolue, une logique qui nous dépasse totalement mais qui est là, toujours là, incontournable, phénoménale, implacable.

     

     

    La vie est belle, très belle, merveilleusement belle, mais à la fois dure, très dure, cruelle, impitoyable. La vie n’est faite que de proies, de prédateurs et de charognards, et son fonctionnement est incroyablement sain, logique et équilibré. Un maître-mot régit tout, de la naissance à la mort : l’HARMONIE.

     

     

    Proie, prédateurs, charognards se côtoient, s’interpénètrent, se combattent ou se fuient, dans un perpétuel ballet où le nombre des uns et des autres ne cessent de se contrebalancer, de s’équilibrer et de s’harmoniser...

     

     

    Les plantes sont la proie des herbivores, les herbivores des carnivores, carnivores qui eux-mêmes retournent un jour à la terre pour contribuer à la fertiliser. Quant aux charognards, ils ont un rôle beaucoup plus important qu’on ne le croit. Un rôle de nettoyeur. Ils existent pratiquement dans toutes les espèces.

     

     

    C’est une race à part, très semblable, mais qui, trop faible pour capturer elle-même ses proies, se contente des restes des grands prédateurs. Elle évolue donc en permanence soit à la périphérie du territoire des prédateurs, soit carrément à l’intérieur, à l’affût de carcasses encore fraîches ou de tout animal faible ou affaibli : nouveau-nés, vieillards, femelles en couche, etc...

     

     

    Ils sont d’une grande agressivité, se mettant sans arrêt à plusieurs pour blesser tout animal qui passe, puis après l’avoir harcelé et suivi partout à la trace  ils l’achèvent dans un chaos indescriptible en s’entredéchirant.

     

     

    Quand proies, prédateurs ou charognards deviennent trop nombreux, Dame Nature ou le bon Dieu, comme on veut, n’y va pas par 4 chemins : elle rétablit systématiquement le juste équilibre en éliminant les individus indésirables.

     

     

    L’histoire des koudous, une variété d’antilope d’Afrique du sud est symptomatique.
    Ces antilopes, protégées, n’ayant plus de prédateurs, se sont mises à proliférer tant et plus… jusqu’au jour où elles commencèrent à mourir comme des mouches.

     

     

    Le professeur Van Hoven de l’université de Pretoria fut envoyé sur place. Après avoir autopsié plusieurs koudous, il découvrit une chose toute simple et tout à fait étonnante : les koudous morts, avaient été empoisonnés par des morceaux d’écorce d’acacia dont ils raffolent. Ces écorces contenaient 3 à 4 fois la quantité de tanin normale, c'est-à-dire une dose mortelle.

     

     

    En fait, les acacias, sur-agressés, victimes d’une surpopulation de koudous, s’étaient mis à produire suffisamment de tanin pour les éliminer.

     

     

    Fabuleux, non !

     

     

    De même quand les grands fauves se trouvent être trop nombreux et qu’il n’y a plus alors assez de proies, ils finissent par s’entretuer ou mourir de faim, et l’équilibre naturel se rétablit tout doucement.

     

     

    Idem pour les charognards.

     

     

    Quand les hyènes deviennent trop nombreuses, elles finissent par investir le territoire des lions et par les en chasser… au bout d’un certain temps, elles crèvent inéluctablement de faim.

     

     

    Chapeau Dame Nature ! Quelle classe ! Impitoyable mais juste.

     

     

    Une chose aussi est particulièrement remarquable… c’est cette incroyable aptitude de chaque être à préjuger d’un danger ou d’un non-danger.

     

     

    Souriez à un bébé, il va vous sourire, froncez les sourcils, il va pleurer… c’est comme ça, c’est spontané, instinctif, ça ne s’explique pas… c’est un mystère !

     

     

    Pourquoi a-t-on envie de caresser une biche ou de prendre un moineau dans sa main ou de la tendre pour que s’y pose un papillon ? Pourquoi ? Mystère ! Pourquoi n’a-t-on pas du tout envie de caresser une araignée, un serpent ou un crocodile ? Mystère ! Pourquoi un lion ou un aigle nous impressionne fortement alors qu’une hyène ou un vautour ne fait que nous répugner ? Sans même le savoir, à leur seule apparence, on comprend aussitôt que ces derniers sont des charognards.

     

     

    Tout est simple, très simple, si simple…

     

     

    Pour en prendre conscience il suffit de ne pas raisonner… il suffit de regarder et de… VOIR ! Quand vous vous trouvez devant le plus beau coucher de soleil du monde, si vous raisonnez… vous ne le voyez pas. Quand vous vous trouvez devant la plus belle femme du monde, si vous raisonnez… vous ne la voyez pas. Quand vous vous trouvez devant le plus grand danger du monde, si vous raisonnez… vous ne le voyez pas.

     

     

    Je ne remercierai jamais assez Dame Nature, ou Dieu, je ne sais pas trop, de m’avoir doté de cette précieuse faculté de m’abstenir de temps à autres de tout raisonnement et de… simplement regarder et VOIR.

     

     

    J’ai pu ainsi voir que le Maghreb est le Maghreb parce qu’au Maghreb il y a des maghrébins, l’Afrique parce qu’en Afrique il y a des Africains, l’Europe parce qu’en Europe il y a des Européens.

     

     

    J’ai aussi vu qu’une biche a une tête de biche parce que c’est une biche, qu’un lion a une tête de lion parce que c’est un lion, un singe une tête de singe parce que c’est un singe, un noir une tête de noir parce que c’est un noir, un vautour une tête de vautour parce que c’est un vautour, un arabe une tête d’arabe parce que c’est un arabe.

     

     

    Et surtout, surtout, ce qui ne m’a pas échappé, ce qui est d’une simplicité époustouflante, d’une évidence monumentale, d’une flagrance basique, c’est que chaque espèce a sa race de charognards… même l’espèce humaine.

     

     

    Bien sûr, il y a toujours ici ou là quelques prédateurs qui peuvent se comporter en charognards et quelques charognards en prédateurs… cela arrive… mais ce sont des exceptions, et l’exception n’est pas la règle.

     

     

    Actuellement nous sommes infestés de charognards.

     

     

    Ils arrivent même avec leur religion et tentent de nous pousser hors de notre territoire.
    Dame Nature réduira-t-elle leur nombre en nous laissant mourir, ce qui entrainerait inévitablement leur disparition, mais aussi la disparition de toute l’espèce ou évitera-t-elle ce cataclysme en nous faisant réagir sainement ?
  • Le déraillement du RER de Brétigny expliqué par Michel Chevalet : le sabotage est une évidence

  • Benoist Apparu (UMP) a demandé à rencontrer les Veilleurs et a cru pouvoir leur vendre du rêve

    Bien sûr, ça ne prend pas : il serait temps de comprendre qui est cette génération de mai 2013.

    Communiqué :

    "Questions au député UMP Benoit Apparu sur son vote POUR le mariage pour tous

    Le député UMP Benoist Apparu a rencontré les veilleurs de Châlons-en-Champagne le 29 juillet 2013.

    M. Apparu est l’un des deux députés UMP à avoir voté POUR la loi Taubira, pour le mariage et l’adoption pour tous.

    A quelques mois des municipales pour lesquelles il vient d’annoncer sa candidature à Châlons-en-Champagne, Benoist Apparu a demandé à rencontrer les responsables des veilleurs de Châlons. 

    Sa position : il est POUR le mariage et l’adoption pour les personnes de même sexe. Il pense qu’il y a une barrière qui n’est pas prête d’être franchie en faveur de la GPA-PMA pour les couples homosexuels, puisque ces droits ne sont pas ouverts aux couples hétérosexuels. Il assure qu’un président normalement « vertébré » (je cite) ne fera pas passer cette réforme avant la fin de son mandat en 2017. Réforme qui d’après M. Apparu prendra 10 ou 20 ans car pour lui, un changement de civilisation se réalise sur un temps qui se compte en décennies. Il relie les lobbies de la théorie du genre à la chute du communisme pour dire que leur influence est décroissante depuis une vingtaine d’années. 

    Notre avis : Nous aimerions partager son optimisme mais nous ne le pouvons pas. Que fait-il de la proposition de loi déposé le 19 Juillet dernier par 5 sénateurs socialistes pour « ouvrir l’assistance médicale à la procréation à tous les couples infertiles, qu’il s’agisse d’une infertilité médicale ou ‘sociale’ ». On voit bien là que la « barrière » qu’il pense ne pas pouvoir être franchie vole en éclats ! Encore une fois, l’influence de LGBT n’est pas loin puisque le dépôt de cette proposition intervient au lendemain de la rencontre, le 18 juillet, entre l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) et Dominique Bertinotti. La ministre déléguée chargée de la famille affirmait alors que « la PMA ne sera pas renvoyée aux oubliettes ».

    Inutile de se voiler la face : le gouvernement avance vers la PMA et la GPA pour tous. On ne lâche rien !

    Notre demande à M. Apparu : M. Apparu, allez-vous reconnaître que le mariage pour tous entraîne la PMA et la GPA ? Allez-vous reconnaître votre erreur d’avoir voté ce texte qui marque un changement de civilisation ? Allez-vous vous opposer publiquement à la PMA pour tous et à la diffusion subreptice de la théorie du genre, notamment à l’école ? Nous l’espérons".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Une quasi-relaxe pour “les 19 de Solferino” – Le verre à moitié vide ou à moitié plein

    Une quasi-relaxe pour “les 19 de Solferino” – Le verre à moitié vide ou à moitié plein

    C’est le verre à moitié vide ou à moitié plein selon la façon dont on le regarde. Génération Identitaire considère que les peines financières sont lourdes (voir son article) et c’est vrai que les amendes et les frais le sont pour des jeunes garçons et filles qui sont montés très temporairement sur un toit (mais quel toit ! ) sans violence et sans dégâts. A l’opposé certains avocats pensent qu’il s’agit d’une quasi-relaxe face à un procureur sous l’autorité du ministre de la justice, qui demandait de la prison ferme, et face à des hommes politiques socialistes qui réclamaient rien de moins que la dissolution de Génération Identitaire.

    Le gouvernement, Manuel Valls, et le Parti Socialiste, eux ne seront condamnés qu’au ridicule pour leur incompétence : au  moment où des centaines de milliers de manifestants hostiles à la politique socialiste étaient réunis à Paris, où des milliers de policiers, de CRS, de gendarmes étaient mobilisés, ne pas avoir fait garder le siège national du PS par deux policiers, il faut le faire! Remercions ces jeunes gens de nous avoir bien fait rire aux dépens du pouvoir et d’avoir continué lors du procès.
    Novopress

    ———————————————-

    Le dimanche 26 mai, en marge de la dernière grande « Manif Pour Tous », 19 jeunes militants de Génération identitaire étaient montés sur la terrasse du siège du Parti socialiste, rue de Solferino, pour déployer une immense banderole « Hollande démission ». Délogés par les CRS, ils avaient ensuite passé 54 heures en garde à vue avant de se voir placés sous contrôle judiciaire, ce qui semblait déjà un brin disproportionné pour une action menée sans aucune violence ni casse, les jeunes gens étant montés à l’aide d’une grande échelle. Les policiers avaient eux-mêmes signalé le bon comportement des interpellés dans leurs procès-verbaux.

    Appel à la dissolution de Génération identitaire

    Les déclarations des responsables socialistes, elles, avaient nettement manqué de proportion. Le compte Twitter officiel du PS évoquait une « atteinte inacceptable envers la démocratie », propos auxquels faisait écho Harlem Désir en ajoutant : « Attaquer un parti politique, c’est s’attaquer à la démocratie. » Rien que ça ! Le leader des jeunes socialistes Thierry Marchal-Beck et le porte-parole du PS Eduardo Rihan Cypel en avaient même appelé à la dissolution de Génération identitaire.

    Le 25 juillet, les 19 jeunes rebelles ont donc été jugés par la 12e cham bre du tribunal correctionnel de Paris. Après des débats parfois drôles (les identitaires affirmant être montés sur ce toit par hasard après s’être perdus dans Paris – certains déclarant même qu’ils pensaient participer à une journée de découverte du patrimoine ! –, manifestement dans l’optique de protéger leur organisation des délires de Valls, ce qui a fait sourire le président du tribunal mais moins le procureur de la République), quinze militants ont été condamnés à des peines d’amende avec sursis, et quatre autres à des amendes allant de 500 à 900 euros. Tous devront payer 190 euros au titre des frais de justice du PS.

    Les peines sont bien en deçà de celles réclamées par le procureur qui n’a pas hésité à requérir de la prison ferme et s’est vautré dans les poncifs en évoquant « les heures les plus sombres de notre histoire ».

    Le PS, finalement, n’avait demandé qu’un euro symbolique, se rappelant peut-être juste à temps, comme l’ont signalé plusieurs avocats de la défense, que lorsque des clandestins avaient occupé ses locaux en janvier, aucune plainte n’avait été déposée…

    Ces condamnations légères s’apparenteraient presque, selon certains avocats, à une relaxe. On comprend bien qu’une relaxe pure et simple, en ces temps de “grande popularité” du pouvoir socialiste, aurait pu être perçue comme une invitation à la réitération par certaines jeunes activistes. Faut-il voir dans ce jugement une preuve d’indépendance de la magistrature ou bien de la volonté du régime de ne pas offrir à l’opposition de nouveaux symboles après la faute qu’a constituée l’incarcération du jeune Nicolas ?

    L. H.

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 31 juillet 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    Pour soutenir Génération Identitaire, c’est ici.

    Une quasi-relaxe pour "les 19 de Solferino" - Le verre à moitié vide ou à moitié pleinhttp://fr.novopress.info/

  • Bachar al-Assad : "La crise ne sera résolue que sur les champs de bataille"

    Bachar al-Assad : Le président syrien Bachar el-Assad a exprimé dimanche soir sa détermination à écraser d’une "main de fer" la rébellion islamiste qui depuis plus de deux ans tente de le renverser, quelques jours après avoir affiché l’image d’un régime sûr de la victoire.
    "Aucune solution ne peut être trouvée avec le terrorisme, excepté en le réprimant avec une main de fer", a déclaré le président Assad au cours d’une allocution retransmise à la télévision publique. Dans ce discours d’une durée de 45 minutes, le président a encouragé les forces armées à continuer à combattre les rebelles, qualifiés de terroristes. "La crise ne sera résolue que sur les champs de bataille", a-t-il lancé.
    Fort de deux importants succès militaires, le président Bachar el-Assad avait déjà adressé jeudi un message aux militaires à l’occasion de la fête de l’armée. "Si en Syrie nous n’étions pas sûrs de la victoire, nous n’aurions pas eu la capacité de résister et nous n’aurions pas pu poursuivre [la bataille]" après plus de deux ans de guerre, avait-il souligné.
    Il avait aussi effectué un déplacement hors de Damas dans un ex-bastion rebelle et les autorités avaient diffusé des images de lui saluant des soldats. Au cours de son discours prononcé dimanche lors d’un iftar - repas de rupture du jeûne, au coucher de soleil, pendant le mois de ramadan -, Bachar el-Assad a par ailleurs estimé que la Coalition nationale syrienne (opposition) avait échoué et qu’elle n’a aucun rôle à jouer dans la recherche d’une solution pour mettre fin au conflit qui ensanglante le pays depuis 28 mois. Selon lui, elle "n’est pas fiable" et est "à la solde de plus d’un pays du Golfe".
    En présence de personnalités politiques et religieuses et de membres de la société civile, il a aussi souligné les "réalisations héroïques de l’armée syrienne dans la défense du pays" et a salué le peuple syrien "pour s’être rangé du côté des forces armées, afin de défendre la Syrie et ses ressources".
    Sur le plan diplomatique, le nouveau président iranien Hassan Rohani a affirmé dimanche que rien ne pouvait affecter les relations de l’Iran avec la Syrie, en recevant à Téhéran le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi, selon l’agence officielle Sana.

  • CAMP MAXIME REAL DEL SARTE 2013 et GRANDE RÉUNION PUBLIQUE DU SAMEDI 31 AOÛT À LYON

    CAMP MAXIME REAL DEL SARTE 2013 : DEMANDEZ LE PROGRAMME ET INSCRIVEZ-VOUS : IL EST ENCORE TEMPS !

    Avec :

    Bernard LUGAN, Philippe MESNARD, François MARCILHAC, Sylvain ROUSSILLON, Michel MICHEL, François DAVIN.

    Le samedi 31 août, l’université se clôturera par une réunion publique, dans le centre de Lyon, organisée par le Cercle Anthinéa, qui aura lieu de 14 à 18h. Le thème ?

    "DU PRINTEMPS FRANÇAIS À LA PRISE DU POUVOIR".

    avec :
    - Béatrice Bourges (Le Printemps Français)
    - Frédéric Pichon (Collectif des Avocats contre la Répression Policière)
    - Isabelle Fradot (Les Enfants des Terreaux)
    - Frédéric Rouvillois (Constitutionnaliste)
    - Stéphane Blanchonnet (Action Française)
    - Olivier Perceval (Centre Royaliste d’Action Française)

    Un banquet de l’AF Lyon suivra (avec la participation des intervenants de la réunion publique). Le prix est de 25 €.

    Réservations et inscriptions obligatoire pour la réunion et le banquet : lyon@actionfrancaise.net

    Inscrivez-vous, faites inscrire vos proches, amis et familles.

    http://www.actionfrancaise.net