Cette question est sans doute la plus importante politiquement puisqu'il y va de notre destin. Notre être en tant que peuple sera-t-il renforcé dans un cadre institutionnel européen ou dilué ? Il ne faut pas caricaturer la position souverainiste puisque que ceux qui s'y réfèrent sont tous conscients d'un fond culturel commun à l'Europe et que tous les Européens ont mieux à faire que de s'entre-tuer. Pour eux l'Europe ne sera jamais aussi grande que lorsqu'elle s'appuiera à la fois sur son fond commun et sa diversité.
Dans son livre Critiques-théoriques Alain de Benoist aborde la question du souverainisme dans un article intitulé « Souverainistes et souveraineté ». Il faut rappeler ici que cet auteur a une position très européiste. Les arguments sont un peu forcés. Il extrémise les souverainistes qui selon lui ont toujours voulu écraser les régionalismes. Ce n'est pas si simple. De Gaulle que l'on ne peut soupçonner d'avoir souhaité la fin de l'indépendance de la France avait cherché à faire revivre les régions de France.(1) Du temps de la monarchie, les Bretons parlaient leur langue ainsi que les habitants des différentes provinces. Les hussards noirs éradicateurs des cultures locales sont apparus sous la République.
Il s'est trouvé qu'historiquement une langue a émergé parmi les autres langues et elle a été utilisée pour unifier le pays. Cela a eu des côtés positifs... et aussi négatifs. Le breton, vieille langue celte, plus proche des Gaulois aurait pu jouer ce rôle mais cela n'a pas été ainsi. L'attitude actuelle de certains souverainistes s'explique car Bruxelles oppose les régions contre la France.
La gauche a tellement voulu identifier la France et la république que l'on trouve parfois une réaction négative au fait français dans certains milieux politiques n'aimant guère la république. Les nazis allemands pensaient ainsi. Dans «Mein Kampf» la France est ainsi élevée au rang d'ennemi suprême.
Alain de Benoist rêve son Europe qui n'est sûrement pas celle qui se met en place c'est-à-dire ultra-libérale. Il reprend le thème dans le fond très français de l'Europe puissance comme un Giscard en additionnant les chiffres. Il pense aussi qu'elle seule peut préserver des méfaits face au mondialisme alors qu'elle a dans les faits accéléré la mondialisation et ses conséquences. En levant nos frontières à l'intérieur de l'Europe nous avons pris l'habitude de les lever pour tous les pays du monde. L'Europe de Bruxelles a été une machine à mondialiser plus vite. Les traités européens n'ont fait qu'appliquer un libéralisme mondialisé selon le consensus de Washington. Elle n'a jamais servi de protection selon de nombreux économistes ce que regrette amèrement d'ailleurs le prix Nobel d'économie Maurice Allais. (2)
La crise irakienne a servi de formidable révélateur sur les différends possibles de l'Europe. La déclaration des huit pays européens soutenant les États-Unis a mis l'Europe en miettes selon les mots de l'ultra-européiste François Bayrou. Il existe donc plusieurs conceptions de l'Europe celle anglaise et minimaliste, zone de libre échange avec un fort penchant pour les États-Unis, celle allemande : une Europe grosse Suisse, pacifique et grasse composée de vieux avec des immigrés pour les remplacer. Les termes de l'Américain Rumsfeld même s'ils vexent ne sont pas tout à fait faux. On a maintenant une nouvelle conception de l'Europe venant des nouveaux pays de l'Est, une vision cynique consistant à entrer dans le marché et à obtenir le maximum de subventions tout en ayant une position farouchement pro-américaine et vassale à l'égard de l'Amérique. Avec la probable entrée de la Turquie étant donnés les souhaits de Chirac et Schroder, l'Europe n'aura même plus de valeurs communes fortes qui unissent.
Elle peut évoluer vers une vague O.N.U. à échelle continentale.
L'idée d'Europe puissance n'existe que dans le cerveau de quelques français européistes ce qui est la conséquence d'une France qui a renoncé à elle-même et s'apercevra bientôt qu'elle n'a rien en compensation. La construction européenne a échappé à la France.
Que conclure de ce bilan face à une Europe qui part dans tous les sens. Elle est devenue dans sa logique propre un monstre qui a sans cesse grossi et qu'aucune nation ne contrôle, pas plus que le couple franco-allemand.(3) Elle évolue sous la pression de forces contradictoires. Sur le plan économique, l'Europe n'a pas été la solution pour combattre le chômage, puisqu'elle a amené une très faible croissance si ce n'est une quasi-récession avec toutes les contraintes qu'elle a imposées. Pourtant l'économie est devenue le critère absolu, toutes les autres visions ou idéaux devant s'aplatir face à ses exigences. Les nations dans ce magma européen doivent donc avant tout compter sur elles-mêmes. La France doit de nouveau mettre en place un cadre institutionnel qui préserve ses intérêts sur tous les plans. La crise irakienne a montré que l'inertie de l'Histoire est forte et de nombreuses nations vont continuer à agir de façon souveraine faisant fi des traités quand cela les dérangent. (4) À ce propos certains ont été surpris de la position de l'Espagne qui avait reçu beaucoup de subventions pour son développement. Elle ne s'est pas tu et agi de façon souveraine en dépit de l'argent reçu. Cela a paru invraisemblable pour les européistes pour qui l'argent achète ou doit entraîner la soumission.
En tout cas les souverainistes français qui défendent la France et sa pérennité ont raison de vouloir défendre sa souveraineté. Cela éviterait de voir ce spectacle insupportable à propos du problème corse, d'une France humiliée, représentée par une délégation emmenée par Nicolas Sarkozy, allant s'agenouiller à Bruxelles en quémandant de l'aide.
La souveraineté ne peut être que le seul garant des intérêts de la France et de la survie de son être.
PATRICE GROS-SUAUDEAU 2010
1) Maurras, nationaliste français par excellence était régionaliste.
2) Le thème de l'Europe protection a toujours été assez ridicule.
3) Sur la question irakienne, sans faire injure aux Belges, le couple franco-allemand n'a entraîné dans son sillage que lui même.
4) Lorsque Tony Blair, plutôt européiste, décide d'envoyer ses troupes en Irak, cela ne lui effleure même pas l'esprit de demander la permission à Bruxelles, ou même d'en faire part à Chirac ou Schroder.
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Allah, par NB
Le gros problème avec l'islam, c’est que le coran, cet infâme torchon, cette lamentable copie mal ficelée de la Thora et de la Bible n’est pas un manuel religieux. C’est un manuel de guerre à l’usage des tribus pillardes du désert.Mahomet était un caravanier saoudien, un petit bonhomme faisant commerce entre La Mecque et les pays limitrophes du nord. Pays beaucoup plus riches, fertiles, productifs et dotés de religions modernes pour l’époque et monothéistes, religions qui étaient un véritable ciment pour la société. Dans le désert il n’y a rien, absolument rien… même pas un arbre pour faire un manche d’outil ou une arme avec l’une de ses branches. Simplement quelques rares et maigres moutons et chèvres broutant jusqu’à ras du sol et en permanence quelques rares et maigres végétations. Bref, tout ce dont les gens du désert ont besoin se trouve ailleurs, chez l’autre.¢Mahomet, petit, rougeaud, trapu, coléreux, une vilaine excroissance de chair entre les deux épaules, lassé de vivre dans un pays minable, fou de jalousie et de rage à l’égard des pays du nord de l’Arabie, et plus encore à l’égard des pays encore plus au nord dont il avait entendu partout vanter les richesses… Mahomet donc, petit bonhomme aigri, frustré, jaloux, totalement immoral, rêvant de conquêtes et de pillages se mit en tête de fabriquer une religion sur mesure, monothéiste, qui puisse rivaliser avec les autres.Il se mit donc à communiquer avec Dieu, qui lui dit, évidemment, bien entendu, ça va de soi, ça coule de source, il fallait s’en douter, les mêmes choses qu’il avait dites à Zoroastre, puis à Moïse, puis à Jésus, avec cette différence de taille, c’est que Dieu lui dit ce qu’il n’avait pas dit aux autres : Dieu avait tout fait et tout fait faire POUR les musulmans. Dieu avait décidé que TOUT appartenait légitimement aux musulmans. Dieu exigeait que les musulmans prennent possession de ce qui leur était dû c'est-à-dire de TOUT, par tous les moyens et surtout la terreur… Dieu adorait terroriser et être craint.Bref, si on résume le Coran, Dieu autorise, encourage même, la torture, la terreur, l’esclavage, le crime, le pillage et le vol.Comme Mahomet était analphabète, c’est son cousin Ali qui écrivait sous sa dictée. En fait, pas toujours. Il y a pas mal de chose qui sont de l’Ali tout craché… soit dit en passant qu’Ali, sur le plan moral ne valait pas mieux que son cousin. Qui allait vérifier ce qu'écrivait Ali ? Dieu ?!Il était bien trop occupé à discuter avec Mahomet.Avec ce « divin » bouquin, ce divin torchon pourrait-on dire, pondu 600 ans après la Bible, Mahomet, lui qui adorait piller, tuer, violer, torturer à mort en public allait pouvoir s’en donner à cœur joie et partir à la conquête du monde, cet Éden fabuleux que Dieu avait créé tout spécialement pour lui et où tous les bas instincts sont étaient bénis, sacrés, glorifiés et encouragés du moment qu’ils étaient le fait de musulmans.En fait si on enlève Dieu du Coran qu’est-ce qu’il reste : tout simplement un manuel de guerre et de conquête à l’usage des tribus pillardes du désert… 150 ou 200 pages, très mal écrites, très mal agencées, ou les idées aussi naïves que cruelles et stupides se succèdent dans un désordre épouvantable, et dans lesquelles Dieu déclare que certains hommes, choisis par lui ont le droit de dérober TOUT aux autres hommes… et par tous les moyens, même et surtout les plus odieux.Le Coran… un gamin de 6 ou 7 ans, agressif, jaloux et complètement tordu aurait sûrement fait mieux.J’avais une vingtaine d’années quand mon père ramena un Coran d’un voyage au Maroc.
Curieux de tout, je me mis à le lire, sans à priori, pratiquement certain que j’allais y découvrir les fameuses « beautés » cachées dont les bobos et les philanthropes de salon avaient coutume de se gargariser. Dès les premières pages je faillis en tomber à la renverse… pardonnez-moi l’expression mais il n’y en a pas d’autres : une merde, c’était une merde.Quant à Allah, là aussi je ne vais pas y aller par 4 chemins… je n’ai jamais vu un Dieu aussi con.Allah souffre terriblement et maladivement de solitude. Il a besoin de se confier en permanence à Mahomet…Allah voudrait bien conquérir le monde, mais il ne peut le faire tout seul… il lui faut l’aide des Musulmans…Allah déteste les autres Dieux. Il ne peut absolument pas les supporter, il rêve de les éliminer, mais là aussi il n’a pas la force de les affronter seul… il lui faut l’aide des Musulmans.Allah a peur des femmes. Il faut constamment les cacher à sa vue et surtout ne pas oublier de les humilier chaque fois qu’on le peut pour leur faire baisser la tête.Allah a si peu d’autorité naturelle, qu’il demande aux musulmans de se semer partout la terreur en son nom.Allah veut qu’on le prie le visage tourné en direction de la Mecque… mais il a oublié qu’un jour, si l’un de ses fidèles se trouve quelque part dans l’Univers sur une autre planète, qui ne se trouve pas sur le même plan, qui ne tourne pas à la même vitesse et pas sur le même axe, comment va faire le pauvre bougre.Non, franchement et définitivement Allah est un con, un vrai con, un con plus con qu’un con qui est con comme dirait un de mes amis. Allah… le parfait crétin !Lamentable, vraiment lamentable. Dieu n’a jamais écrit de livre.Franchement vous voyez Dieu avec ses divins doigts prendre une plume et écrire ses divines pensées… ou bien vous le voyez en train de dicter sa divine parole : « Ô juifs, vous êtes le peuple élu… les autres ne sont rien… traitez-les comme des moins que rien, vous me ferez plaisir ! » Ou bien « Voyez, voyez, voyez... ils n'ont rien et ils sont prêts à tout donner... imitez-les : donnez-donnez-donnez-donnez donnez encore et toujours… vous me ferez tellement plaisir ! » Ou bien « Ô musulmans j’ai tout fait faire aux autres hommes pour vous et uniquement pour vous. Ce qu’ils ont n’est pas à eux mais à vous… prenez tout, absolument tout et châtiez-les s’ils se révoltent, vous me ferez tellement plaisir ! »Non franchement toutes les religions quelles qu’elles soient nous prennent pour des cons.
Ce ne sont que des instruments de pouvoir, de conquête ou d’accaparement des richesses.Les religions sont des « trucs », des « machins » plus ou moins biscornus pondu par des hommes plus ou moins moraux, plus ou moins civiques, plus ou moins droits, plus ou moins sains d’esprit… des trucs ou des machins destinés à faire marcher à quatre pattes l’humanité entière sous la sainte terreur de Dieu. Pratique, très pratique.Je crois très fort en Dieu, en une perfection, cette PERFECTION, physique, intellectuelle, morale, que l’on sent, que l’on pressent, qui existe bien sûr et après laquelle on court toute sa vie sans jamais l’atteindre.Mon Dieu n’est pas de ceux-là. Il est très cool, super-cool, hyper-super-méga-cool.
C’est l’AMI parfait. Rien à voir avec les dieux sanguinaires, autoritaires, exigeants, mégalos, cruels, vengeurs et châtieurs de la Thora, de la Bible ou du Coran.Comme il est responsable de tout, jamais il ne s’avise de faire un reproche quelconque à qui que ce soit. Chacun est ce qu’il est, comme il l’a fait, un point c’est tout. Et pour discuter avec lui pas besoin de se mettre à genoux ou de ramper. Nous DEVONS être fier de nous, chacun DOIT être fier de soi, c'est-à-dire de son œuvre et ne jamais s’aplatir devant rien ni personne. Devant lui, nous ne sommes même pas poussière… est-ce qu’une poussière s’agenouille ? S’aplatir devant lui, non seulement est du plus profond, lamentable et navrant ridicule mais il ne le veut pas.J’ai un sens de Dieu très fort, très-très fort mais je n’ai pas de religion, Dieu m’en garde !Quand à l'Islam que nos grands raisonneurs-raisonnants-raisonnailleurs-raisonnaillants devant l'Éternel voudraient « adapter »… c’est non, mille fois NON !L’Islam est une religion de voyou. On ne peut absolument pas l’adapter à une population saine.La plupart des hommes ont besoin de Dieu. Ce qui est terrible, c’est que beaucoup le découvre à travers cette religion.La grande majorité des musulmans ne sait pas où les conduisent les imams, mais les imams, eux le savent : musulman veut dire esclave, esclave de Dieu… en fait esclave du prêtre et de personne d’autre… mais ils y croient dur comme fer.L’Islam DOIT être interdit, et pas seulement en France... sur toute la planète. Il a fait assez de mal comme ça. -
La Guerre froide, histoire du monde moderne 45/69
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Syrie : Bachar al Assad optimiste sur la fin prochaine des hostilités
DAMAS (NOVOpress) – Bachar al Assad (à gauche sur la photo en compagnie de Bernard Kouchner en 2010) a déclaré lundi que seule une défaite militaire des insurgés permettrait de mettre fin à la guerre civile qui déchire la Syrie depuis plus de deux ans. Le président syrien a souligné que son armée était en mesure de vaincre les insurgés « d’ici quelques mois » à condition d’être soutenue par le peuple. Le camp gouvernemental a engrangé depuis plusieurs mois une série de victoires, aidées par les chiites libanais du Hezbollah. Elles ont notamment permis à l’armée loyaliste de chasser les rebelles de Damas et de gagner du terrain dans la province centrale de Homs.
« Le terrorisme et la politique sont diamétralement opposés », a souligné Bachar al Assad. « Il ne peut y avoir d’action politique et de progrès sur ce plan tant que le terrorisme frappera partout », a-t-il noté. Le remède ? « Aucune solution ne peut être trouvée face à la terreur, sauf en la frappant d’un poing de fer ». « Si en Syrie nous n’étions pas sûrs de la victoire, nous n’aurions pas eu la capacité de résister et nous n’aurions pas pu poursuivre (la bataille) », a ajouté le dirigeant syrien.
Crédit photo : francediplomatie , via Flickr, (cc). http://fr.novopress.info
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FMI : “Pas d’inversion de la courbe du chômage sous le mandat de François Hollande”
« Etant donné la relance toujours hésitante de l’économie, le gouvernement devrait assouplir le rythme de l’ajustement », a estimé le Fonds Monétaire International (FMI), à propos de la France, dans son rapport annuel sur la situation économique du pays. Il exhorte le gouvernement de François Hollande à ralentir le durcissement de la pression fiscale l’année prochaine pour éviter une rechute économique, alors que le président français avait indiqué que l’on constatait le retour de la croissance.
D’après le FMI, le taux de chômage (selon les critères du Bureau International du Travail) devrait dépasser 11,6% en 2014 et il ne devrait pas baisser en deçà de 10,6% pendant le mandat de François Hollande. « Si c’est ce sombre scénario qui se déploie, ce sera un véritable coup de massue politique pour M. Hollande. Il a demandé à la nation de le juger sur les résultats de ses efforts pour « inverser la courbe du chômage », estime Ambrose Evans-Pritchard dans le Daily Telegraph.
Le FMI invite le gouvernement français à réduire les dépenses publiques pour baisser le déficit, plutôt que de créer de nouvelles taxes, qui « sont parmi les plus élevées sur le plan international et ont un effet négatif sur l’investissement et la création d’emplois ».
En revanche, l’Organisation a félicité le président français pour ses réformes visant à réduire les cotisations sur les salaires et à donner plus de flexibilité aux entreprises pour adapter leur main d’œuvre et leur masse salariale, mais elle estime que ces changements ne permettront pas d’enrayer l’érosion de la compétitivité des entreprises. Depuis 1999, les salaires ont augmenté de 53% en France, alors qu’ils n’ont crû que de 35% en Allemagne. Cependant, l’Organisation indique que la nouveauté, c’est que la France est en train de perdre du terrain contre l’Italie et l’Espagne, et que cela pourrait entrainer des pertes de parts de marché. Les pays de l’Europe du sud, englués dans des crises très graves, ont entamé une « dévaluation interne » qui a conduit à une baisse des salaires induite par les taux de chômage dramatiques qu’ils connaissent, mais qui a favorisé leurs exportations, et ils constatent une amélioration du solde de leur balance commerciale.
« De janvier 1999 à Avril 2013, la production française a baissé de 11,4% alors que la production allemande a augmenté de 32%. Nous voyons une érosion régulière de la capacité de production française. La profitabilité est tellement faible qu’il n’y a pas d’incitation à investir. C’est très inquiétant », observe Eric Dor, de l’école de commerce de Lille, l’IESEG.
La dette publique française atteindra 95% du PIB l’année prochaine, mais elle pourrait grimper à près de 100% en cas d’absence de la reprise dans la zone euro, une hypothèse que le FMI juge très probable.
Dans un article du Point, l’essayiste libéral Nicolas Baverez, qui a été auditeur à la Cour des Comptes, surnomme Hollande « le Gamelin de la guerre économique », en référence au Général Gamelin, le général français qui commandait l’armée française pendant la Seconde Guerre Mondiale et qui est à l’origine de sa débâcle. « À l’égal de Maurice Gamelin, François Hollande fait partie des hommes qui font plus de mal à leur pays par leur incapacité que nombre d’ambitieux. Son inaptitude à l’action et à la décision dans le monde réel promet non seulement notre économie à la faillite mais menace la République qu’il place à la merci du Front national et l’euro qu’il met dans les mains des marchés financiers ».
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Le Conseil français du culte musulman : une influence grandissante sur les autorités françaises
Mohammed Moussaoui, président du CFCM, a présidé mardi 7 septembre 2010 un prestigieux dîner de clôture du jeûne du ramadan au Pavillon Dauphine : l’occasion d’un dialogue public avec le ministre de l’Intérieur ; un événement révélateur de la place grandissante des autorités musulmanes dans le paysage politique français.
Explications.
Ministres et « autorités morales » : un prestigieux dîner
Les ministres Brice Hortefeux, Eric Besson, Fadela Amara et Nadine Morano étaient là. Tout comme Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional d’Ile-de-France, et Claude Bartolone, président du Conseil général de Seine-Saint-Denis. Plusieurs préfets étaient aussi de la partie, dont le préfet de police de Paris, Michel Gaudin. Le vice-président du Conseil d’Etat, gardien des lois, avait aussi fait le déplacement.
Et aux premiers rangs des ecclésiastiques figuraient le cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris, président de la Conférence épiscopale, ainsi que le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France.
Tous les plus éminents représentants de la communauté juive étaient aussi présents : les Grands Rabbins de France et de Paris, les présidents des Consistoires central et de Paris, le président du Fonds social juif unifié et le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) – le CRIF dont, il est vrai, l’organisation et les méthodes servent de référence et de modèle pour le Conseil français du culte musulman (CFCM).
Le président du CFCM a déroulé les revendications de la communauté musulmane : cimetières musulmans et mosquées
Adoptant une posture victimaire – tout en s’en défendant – Mohammed Moussaoui a dénoncé « l’emballement médiatique et politique autour de la place de l’islam et de sa capacité à s’intégrer dans la société, les dérapages qui ont émaillé les débats sur l’identité nationale, le voile intégral, la votation suisse sur l’interdiction des minarets, le halal, etc., ont nourri une forme de crispation et menacé le vivre-ensemble ».
Mohammed Moussaoui a déploré que « des sondages réalisés au cours de ces débats annonçaient, entre autres, que 40% des Français jugeraient la pratique musulmane incompatible avec la vie en société. Ce résultat est le plus mauvais depuis vingt ans ». Il n’en a pas moins réclamé la multiplication des carrés musulmans dans les cimetières et le doublement de la superficie des mosquées. Il a remercié François Fillon pour sa présence à l’inauguration de la grande mosquée d’Argenteuil et Brice Hortefeux pour sa présence à Clermont-Ferrand dans des circonstances comparables.
Mohammed Moussaoui a aussi remercié Brice Hortefeux de la signature, le 17 juin dernier, d’une Convention-cadre entre le ministère de l’Intérieur et le CFCM, convention qui porte sur la mise en œuvre d’un suivi opérationnel et statistique des « actes antimusulmans » à l’instar de ce qui existe déjà pour les « actes antisémites ».
Pour l’alimentation halal, Mohammed Moussaoui a tenu à réaffirmer que « le soutien des pouvoirs publics et l’action concertée avec le Consistoire central (juif) nous ont permis, après de longues batailles, de défendre au niveau européen l’abattage rituel ».
Le ministre de l’Intérieur a montré tout son souci de satisfaire les revendications du CFCM et de défendre l’abattage halal
Tout en se démarquant de tout « communautarisme », Brice Hortefeux a tenu à affirmer : « Comme ministre de la République, je ne nie pas que les communautés existent. Bien au contraire, chacun d’entre nous a son histoire propre, honore ses ancêtres, se souvient de ses racines, se sent plus ou moins proche de telle ou telle communauté, se réjouit de la retrouver lors des fêtes, se réconforte à ses côtés dans les épreuves que réserve la vie. C’est normal et c’est très bien ainsi. » On imagine que le propos vaut aussi pour… la communauté catholique, la communauté bretonne, la communauté gauloise ou la communauté des Français de souche.
Brice Hortefeux a aussi félicité le CFCM pour son travail et a plaidé pour que l’islam prenne toute sa place en France « dans le cadre des lois républicaines ». Le ministre de l’Intérieur « a entendu le message (de son interlocuteur) relatif à la question des funérailles » et promis de faire avancer le dossier des carrés musulmans dans les cimetières.
Brice Hortefeux a été encore plus positif sur les repas halal en déclarant : « Nous avons également avancé ensemble sur la question de l’abattage rituel dont les conditions ont été consolidées en 2009 par un nouveau règlement communautaire de l’Union européenne. Je ne peux que me féliciter de la coopération établie en la matière entre les cultes israélite et musulman. En outre, je puis vous affirmer que nous restons vigilants, en particulier en ce moment où le sujet fait l’objet de nouvelles discussions devant le Parlement européen. » En fait, le gouvernement français s’est opposé à la norme halal autrichienne qui prévoit l’étourdissement de l’animal avant égorgement. On comprend la colère de Brigitte Bardot qui avait reçu des promesses de Nicolas Sarkozy sur la protection des bêtes d’abattoirs alors que l’égorgement sans étourdissement fait subir à l’animal une longue et douloureuse agonie ; et que « le référentiel halal français » en cours de préparation va interdire toute forme possible d’atténuation de la douleur animale.
Comme le CFCM, le ministre de l’Intérieur a aussi rejeté l’expression « islamisme radical » pour préconiser le terme « extrémisme ». « Cachez ce sein que je ne saurais voir ! » Tartuffe, pas mort !
Novlangue et dissimulation
Une fois de plus le mot de « République » a été largement utilisé et le « communautarisme » condamné ; et la « laïcité » a été invoquée dans le message de Nicolas Sarkozy. Mais qu’est-ce donc que des « carrés confessionnels » sinon une discrimination après la mort ? Qu’est-ce donc qu’une réglementation intégriste sur l’abattage rituel sinon l’incorporation dans le droit positif d’une norme religieuse ? Et que penser de l’inauguration répétée de bâtiments du culte par les plus hautes autorités de l’État ?
Pour pousser leurs avantages les autorités musulmanes habillent habilement leurs revendications avec la novlangue officielle. Et les ministres s’en servent pour se cacher les réalités et agir dans le sens contraire des principes qu’ils affichent !
Ne sommes-nous pas en plein « temps de confusion » ?
Guillaume Bénec’h
Polémia, 09/09/2010Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, immigration, lobby, religion 0 commentaire -
Madiran, un pourfendeur de la société technicienne et un prophétisme pragmatique hérité de Charles Maurras
L'hommage de Joël Prieur lu dans Minute :
"C'est cette radicalité de Jean Madiran (ce qui fait son génie propre) que je voudrais – en un ultime hommage à sa personne – tenter de définir ici : comment la fréquentation de son oeuvre peut-elle nous enraciner dans une vérité aperçue sur notre temps ?
La force de Jean Madiran tient d’abord au fait qu’il fut un maître d’attitudes, se tenant obstinément entre deux exigences de l’esprit : ni compromis ni compromission d’une part, et d’autre part jamais d’idéologie.
Il faut suivre les principes que l’on a mis au jour, mais pas anticiper sur leur application, en la rendant systématique et universelle ; ne pas avoir peur de la pensée et de ce qu’elle peut livrer comme jugement définitif, et en même temps garder la certitude que le réel est plus grand que toutes nos analyses et qu’il les corrige à chaque instant ; saisir l’idée lorsqu’elle se présente dans son évidence native, mais ne pas chercher à trop vérifier la théorie en la mettant partout.Un pourfendeur de la société technicienne
Jean Madiran a fait ses classes de maître penseur pendant et surtout après la Deuxième Guerre mondiale, période qui fut particulièrement difficile – entre autres pour la pensée, il faut le dire, y compris la sienne.
Dans un livre qu’il publia en 1947, sous le nom de Jean-Louis Lagor, Le Temps de l’imposture et du refus, il se présente déjà tel qu’en lui-même. Il ne s’agissait pas seulement pour lui de « dénoncer » l’imposture politique de la Libération, cette épuration véritablement révolutionnaire, mais de la « refuser ». De toutes ses fibres. En ne prenant aucune part à la chasse aux sorcières et aux lynchages collectifs qui fleurissaient en ce temps-là, quitte à paraître défendre certains collaborateurs.
Il me semble à cet égard que sa manière, à cette époque, de défendre Robert Brasillach (auquel il consacrera un ouvrage important) contre Maurras lui-même, participe de ce noble souci : devant le spectacle de la haine qui s’étalait partout chez les Gaulois à l’époque, ne pas céder un pouce de terrain à l’emballement collectif ; être capable de refuser toute compromission, même seulement apparente, avec « l’imposture », sans pour au tant partager l’idéologie collaborationniste – sa ferveur nationale et maurrassienne le tenait éloigné de telles extrémités.
Ce qui lui permet de tenir cette ligne de crête imprenable – sur laquelle ils devaient se compter et se trouver bien peu nombreux à l’époque –, c’est la gravité de la situation, qui ne tolère aucune lâcheté. Je cite son introduction au Temps de l’imposture, oeuvre de jeunesse. Notre auteur a 27 ans : « Notre gouvernement ose associer la France à la hideur de ce qui se fait dans le monde, il l’associe à l’oppression d’une partie de l’Europe par une domination de fer et de sang, mécanique exactement montée et fonctionnant exactement, qui supprime le Ciel et courbe les hommes sur leurs machines, sur leurs outils et sur leur misère comme jamais esclaves n’ont été courbés, leur enlevant tout espoir et toute indépendance, les anéantissant dans la masse et dans la matière – ignoble mécanique qui se gonfle comme une tumeur, progresse et se propage comme une suppuration mécanique infernale. »Dans son dernier livre, Dialogues du Pavillon bleu (2011), le diagnostic s’est affiné mais la pensée est la même et le même Jean Madiran, ayant dépassé les 90 ans, conclut ces Dialogues par ces mots : « Nous vivons quelque chose de beaucoup plus profond qu’une crise politique, intellectuelle ou morale ; de plus profond qu’une crise de civilisation. Nous vivons ce que Péguy voyait naître et qu’il nommait une “décréation“. Dans l’évolution actuelle du monde, on aperçoit la domination à de mi-souterraine d’une haine atroce et générale, une haine de la nation, une haine de la famille, une haine du mariage, une haine de l’homme racheté, une haine de la nature créée… »
Un prophétisme pragmatique hérité de Charles Maurras
http://www.lesalonbeige.blogs.com/
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La Russie fait respecter l’honneur de son drapeau
MOSCOU (NOVOpress) – Une enquête pour « profanation » d’un symbole de l’Etat a été ouverte en Russie contre le groupe de rock américain Bloodhound Gang. Mercredi dernier, le bassiste du groupe, Jared Hasselhoff, a glissé le drapeau russe dans son pantalon lors d’un concert à Odessa, en Ukraine, avant de le jeter dans le public en s’exclamant : « Ne dites rien à Poutine ! ».
« A l’issue d’une vérification des faits témoignant de l’attitude non respectueuse d’un musicien d’un groupe étranger envers le drapeau de la Fédération de Russie, une enquête criminelle pour profanation du drapeau russe a été ouverte », a annoncé lundi le ministère de l’Intérieur russe. Quant au comité d’enquête, il qualifie cet acte de « crime cynique », tout en soulignant vérifier les agissements de toutes les personnes impliquées, « des exécutants directs aux organisateurs ».
Plusieurs députés russes ont par ailleurs exigé que le groupe soit interdit d’entrée en Russie. Pour sa part, l’ambassadeur des Etats-Unis en Russie, Michael McFaul, a dénoncé en russe sur son compte Twitter, l’acte « écoeurant » de ce groupe de rock. Une détermination qui tranche avec celle de la République française. En 2010, une polémique avait éclaté au sujet d’une photographie, primée par la Fnac de Nice, montrant un homme s’essuyant le postérieur avec l’emblème français. Le dossier avait été classé sans suite par le procureur de Nice. Il avait argué que la photo était une… « œuvre de l’esprit ».
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La pauvreté française sur le modèle anglo-saxon ?
Selon la narration imposée par le mainstream médiatique et moral français, la pauvreté en banlieue serait telle que le désespoir pousserait cette énergique et dynamique jeunesse à exprimer sa rage et son désespoir dans de la violence à l’égard de l’Etat.
Pourtant, cette justification des violences urbaines que connaît la France depuis deux décennies tient de moins en moins la route face à la réalité des faits. La pauvreté en France ne se situe pourtant pas uniquement dans les banlieues dites défavorisées des grandes villes, mais au contraire de plus en plus dans les campagnes.
Une grande étude de 2009 avait en effet permis de découvrir que par exemple si dans le Nord du pays, la pauvreté se concentre d’abord dans les grandes agglomérations, les zones les plus concernées par la pauvreté sont le Cantal et la Creuse. En Aveyron, en Lozère ou dans le Gers, le taux de pauvreté varie de 8,3 à 9 %.
L’excellent Xavier Raufer affirmait d’ailleurs récemment que « l’escroquerie selon laquelle c’est la misère qui génère le crime est balayée par une étude sur la pauvreté publiée en 2009. Qui sont les vrais pauvres, où est la vraie misère dans ce pays ? Est-ce en Seine-Saint-Denis ? Non, elle est dans le Cantal et dans la Creuse. Les formes de pauvreté les plus graves, la pauvreté monétaire, se trouvent dans le Cantal et dans la Creuse. Maintenant on en a la preuve. Des voitures brûlent-elles dans la Creuse ou dans le Cantal ? Y a-t-il des gens lynchés ? Cette histoire comme quoi c’est la misère qui génère le crime, elle est fausse depuis Victor Hugo, maintenant on le sait ».
Cette évolution de la pauvreté nationale est une évolution que l’on peut qualifier d’évolution à l’américaine. Le Daily Mail relevait récemment que la pauvreté montre en Amérique un visage majoritairement blanc. En effet si 15% de la population américaine vit sous le seuil de pauvreté ce sont plus de 19 millions de Blancs qui sont eux en-dessous du seuil de pauvreté de 23 021$ (17 367 €) pour une famille de quatre, ce qui fait plus de 41% des déshérités de la nation, soit près du double du nombre que l’on obtient chez les Noirs.
Dans certaines zones où les taux de pauvreté avoisinent les 99%, plus de 60% des pauvres sont blancs, particulièrement dans tout le cœur de l’Amérique : le Mid-Ouest industriel, le Missouri, l’Arkansas ou encore l’Oklahoma et jusqu’aux Grandes Plaines. Pour la première fois depuis 1975, le nombre de foyers blancs gérés par des mères seules vivant dans la pauvreté et avec des enfants a surpassé ou égalé celui des foyers noirs durant la dernière décennie, pendant que le taux de pauvreté dans les classes actives blanches a augmenté plus vite que dans les classes actives non-blanches.
Autre élément surprenant et peu connu du grand public : pour la première fois, la part des enfants noirs dans les quartiers très pauvres a baissé de 43% à 37%. Une tendance similaire a celle que connaît l’Angleterre puisque le dernier rapport du Bureau de l’inspection de l’Education nationale britannique (Ofsted), intitulé "Enfants invisibles" vient de briser un tabou et de jeter à nouveau un pavé dans la mare en affirmant que contrairement aux années 80-90, les enfants pauvres des grandes villes, majoritairement issus des minorités ethniques, s’en tirent de mieux en mieux.
Aux alentours de 2030, près de 85% de toute la population en âge de travailler aux États-Unis vivra l’insécurité économique sous un aspect ou un autre. Est-ce là l’avenir que nous souhaitons pour la France et l’Europe ?Alexandre Latsa http://www.voxnr.com
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Le voile islamique à l'université cache bien davantage que les cheveux !
COMMUNIQUÉ de presse de Jacques MYARD, Député UMP, Président du Cercle Nation et République
En demandant l'interdiction des signes religieux à l’université, le Haut Conseil à l'intégration a la lucidité et le courage de dénoncer des dérives qui menacent la cohésion et la paix universitaire fondements mêmes de l'excellence des études supérieures.Il est en effet évident que le port du voile islamique suivi du refus de la mixité, justement pointés par les présidents d’université, constituent une démarche communautaire qui ne s'arrêtera pas à ces signes visibles et se poursuivra pour imposer des règles religieuses dans l'espace public contraires à la laïcité et à l'unité de la République.De deux choses l'une :soit on met fermement un terme à ces dérives communautaristes, véritable poison de la société,soit par laxisme et lâcheté on joue un prétendu apaisement et demain on fera face à des actions de prosélytisme bien plus conséquentes qui conduiront à de sérieux affrontements voire à la guerre civile !L'heure n'est pas à rendre « la laïcité aimable » comme l'affirment certains députés du PS en affirmant que la loi sur l'interdiction du voile intégral est inapplicable, SIC ! Elle n'est inapplicable que pour ceux qui ne veulent pas voir la réalité en face et fuient leurs responsabilités tel Ponce Pilate !
À ce titre, les premières réactions de l'Observatoire sur la laïcité laissent perplexes et la politique du « pas de vagues » que certains de ses membres semblent vouloir adopter n'est pas de nature à conforter la nécessaire fermeté pour maintenir la cohésion nationale et le vouloir vivre ensemble !¢Jacques MYARDLe 6 août 2013 http://www.francepresseinfos.com/
Député UMP
Président du Cercle Nation et République