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  • "Pour lutter contre l'homophobie, il faut dissoudre Act Up"

    Les jours se suivent et ne se ressemblent pas au Nouvel Obs. Excellente tribune de Pascal Bories dont voici la conclusion :

    "Act Up, en revanche, est connue depuis longtemps pour ses opérations coup de poing portant souvent atteinte à l’ordre public et aux individus, qu’elle préfère toujours attaquer personnellement.

     Problème : comme le groupuscule prétend agir au nom de la communauté LGBT, c’est à celle-ci qu’elle fait le plus de mal, en la rendant toute entière coupable de ses propres dérapages aux yeux de l’opinion. Une opinion, en l’occurrence, déjà échaudée par le passage d’une loi après un long processus législatif et plusieurs manifestations. Sans compter que la majorité des Français était opposée à l'adoption d'enfants par les couples homosexuels

    La capacité de nuisance de certains au sein des mouvements LGBT ne doit pas être sous-estimée, alors même que le sentiment homophobe ne cesse de diminuer dans notre pays. Comme l’égalitarisme – avec un grand "isme" – met au jour de plus en plus d’inégalités, les groupuscules LGBT radicaux exacerbent le ressentiment et la haine à l’égard des lesbiennes, gays, bi et trans. Et pour cause : il s’agit de leur principal fond de commerce, sans lequel ils risqueraient de ne plus pouvoir justifier les subventions publiques dont ils bénéficient.

    De la part du président et du gouvernement ou de personnalités de gauche comme Pierre Bergé, qui soutiennent plus ou moins explicitement ces groupes aux méthodes volontairement illégales, le calcul est limpide : plus une certaine droite traditionnelle et catholique se sentira agressée, plus elle est susceptible de se radicaliser, et donc de rallier l’extrême-droite.

     La gauche a retenu la leçon du 21 avril 2002, lorsque le PS avait été mis en échec par le FN, et compte tout simplement faire subir la même humiliation à ses adversaires de l’UMP en 2017. Quitte à instrumentaliser la communauté LGBT pour parvenir à ses fins.

     Si tel n’était pas le cas, le fait de vandaliser la façade d’une organisation reconnue d’utilité publique suffirait à déclencher les foudres de nos ministres, au premier rang desquels M. Valls.

     On se souvient de la manière dont un collage d’affiches du Printemps français sur le bâtiment accueillant le Printemps des associations LGBT avait été condamné comme un crime odieux. Par la suite, le ministre de l’intérieur avait menacé de dissolution le réseau de Béatrice Bourges. Espérons donc, s'il souhaite aussi lutter contre l'homophobie, qu'il en fasse autant au sujet de l'association Act Up".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Le Capital » de Marx, une analyse toujours plus actuelle ! par Pierre LE VIGAN

    Le Capital n’est pas une « révélation » écrivent  Ben Fine et Alfredo Saad-Filho, les auteurs de Capital ! Introduction à l’économie politique de Marx. Mais l’opus magnum de Marx reste un livre essentiel. Sa lecture n’est pas aisée compte tenu de ce qu’il s’appuie sur un contexte historique qui n’est plus le nôtre. Il est constitué de trois livres, auquel on ajoute parfois – ce que ne font pas les auteurs – les théories sur la plus-value qui constitueraient un livre IV. Des trois premiers livres du Capital, seul le premier est paru du vivant de Marx, les deux suivants sont des notes rassemblées par Engels. Dans ces trois livres, Marx s’attache successivement aux questions de la production, de la circulation, et de la reproduction de la valeur – concept central chez Marx (la valeur en économie a comme seule source le travail, vivant ou cristallisé dans les machines).

     

     

    « Toute théorie sociale, y compris la théorie marxiste, devient une parodie d’elle-même et perd sa validité si elle est poussée au-delà du champ historique dans lequel elle s’applique » notent les auteurs. C’est pourquoi il était important de déterminer dans quelle mesure la situation actuelle peut être comprise – ou non – en s’appuyant sur la méthode créée par Marx il y a près de 150 ans.

    C’est le grand intérêt de ce livre à la fois clair et approfondi. Production, répartition et finance relèvent d’une même logique, tout comme niveau national et international sont issus du même processus de recherche de valorisation du capital. Les auteurs ne manquent pas de souligner le rôle de la financiarisation ou « capital porteur d’intérêt » dans l’étape actuelle du capitalisme. « Le capital porteur d’intérêt a activement promu l’accumulation du capital financier (fictif) aux dépens des actifs productifs. » C’est parce que Marx analyse un processus et ne se contente pas de décrire une réalité économique et sociologique que Le Capital est plus actuel que jamais.

     

    Pierre Le Vigan http://www.europemaxima.com/

     

    • Ben Fine et Alfredo Saad-Filho, Capital ! Introduction à l’économie politique de Marx, Raisons d’agir, 266 p., 10 €

    • D’abord mis en ligne dans une version simplifiée sur Métamag, le 4 juin 2013.

  • Minute N°2627: C’est quoi, être français ? Le sale procès fait à Bruno Gollnisch

     

    minute.aout.2013Parce qu’il a traité un député socialiste naturalisé de « Français de relativement fraîche date », Bruno Gollnisch se fait une fois de plus lyncher. Ses propos montreraient que le FN n’est pas un parti « républicain ». Il serait « xénophobe ». Désolé, les censeurs, mais Bruno Gollnisch a ouvert un vrai débat. Et il est le seul.

    Dans une vidéo publiée le 1er août sur son site internet, Bruno Gollnisch est no­tamment revenu sur l’af­faire Méric (1), commentant un débat télévisé récemment rediffusé. De ce débat, il a surtout retenu la prestation – caricaturale – du dé­puté de Seine-et-Marne et porte-parole du PS, Eduardo Rihan Cy­pel. A ce dernier, Bruno Gollnisch a jugé nécessaire de rappeler que « Français de relativement fraîche da­te », il serait assez bien avisé de distribuer avec parcimonie ses avis et con­seils. Et le député européen du FN d’en remettre une louche, déclarant qu’Eduardo Rihan Cypel lui fait « penser à ces gens que vous invitez chez vous et qui, une fois qu’ils y ont pris pied, veulent y faire venir un petit peu tout le monde ». Puis, s’adressant directement au socialiste : « Ne vous croyez pas autorisé à stigmatiser ceux qui trouvent quand même qu’il y a un peu trop de nomades qui viennent en France. »

    (…)

    Retrouvez l’article qui paraîtra dans l’édition papier de demain, mais déjà disponible sur le site internet de l’hebdomadaire MINUTE

    http://www.gollnisch.com

  • Proche Orient: l'Occident, comme "un éléphant dans un magasin de porcelaine" Medvedev

    En s'ingérant dans les affaires intérieures de certaines régions, notamment au Proche-Orient, l'Occident se comporte comme "un éléphant dans un magasin de porcelaine", a déclaré le premier ministre russe Dmitri Medvedev dans une interview à la chaîne de télévision Russia Today.

    "Nos partenaires occidentaux se comportent souvent comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Ils interviennent, détruisent tout à l'intérieur et puis ne savent pas qu'en faire. Je suis parfois étonné par leurs analystes et par le manque de cohérence de leurs projets", a souligné le chef du gouvernement russe.

    "Le printemps arabe, qu'est-ce qu'il a apporté de bien? La Liberté? Partiellement. Dans la plupart des pays, [il a eu pour conséquence] des affrontements sanglants, des changements de régimes et des troubles perpétuels", a poursuivi M.Medvedev avant d'ajouter que souvent l'Occident basculait des peuples entiers vers le point du non-retour.

    Sous prétexte d'une lutte pour les intérêts nationaux et pour les droits de l'homme, ils ont procédé à une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de plusieurs pays et ont conduit au pouvoir des régimes politiques favorables à leurs intérêts, a expliqué le premier ministre russe.

    "L'Irak est en proie à des tensions. Des dizaines de personnes y perdent la vie quotidiennement. (…) La Libye déchirée par cette guerre reste à ce jour morcelée, sans parler du sort horrible de [l'ex-dirigeant du pays Mouammar] Kadhafi. (…) La Syrie, elle aussi est au seuil d'un conflit armé. Ce pays est secoué par une guerre civile, ce qui est lamentable", a dit M.Medvedev avant de conclure que l'ingérence étrangère dans les affaires de ce pays, risquait d'engendrer encore un Etat de l'instabilité permanente.

    http://fr.rian.ru/

  • Attila Le Hun

  • Violences d'Act-Up : la Fondation Lejeune porte plainte à son tour

    Communiqué de presse : 

    "L’attaque par Act Up de sa consultation médicale n’intimide pas la Fondation Jérôme Lejeune mais choque le monde du handicap

    Après l’agression violente d’Act up dont elle a été victime, la Fondation Jérôme Lejeune a immédiatement porté plainte contre l’association militante extrémiste.

    Ce matin, en arrivant, les médecins et les patients devaient passer devant des affiches injurieuses et marcher parmi des préservatifs et poches remplis de peinture rouge sang lancés contre les murs portes et fenêtres. Le Pr. Marie-Odile Réthoré, directrice de la consultation médicale, présente sur les lieux à 7h30, a considéré que ce spectacle était de nature à choquer les enfants et les familles en consultation aujourd’hui.

    Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation : « Je dénonce cet acte d’intimidation d’autant plus scandaleux qu’il porte sur un espace médical accueillant des personnes atteintes de déficience intellectuelle et leur famille. Il est toujours plus facile de s’attaquer aux plus faibles et de les prendre comme bouc émissaire

    La Fondation souligne également sa totale solidarité avec sa salariée Ludovine de la Rochère par ailleurs présidente de La Manif pour tous. Elle note la confusion du message véhiculé par l’agression d’Act Up qui n’apporte aucun élément en mesure de faire comprendre cette violence gratuite.

    La Fondation attend des responsables de l’ordre public une réaction officielle contre ce terrorisme d’Act Up : 

    Ø  dont la violence porte en germe des éléments de stigmatisation et d’handiphobie qui se développent depuis 20 ans en France, particulièrement à l’encontre des personnes trisomiques,

    Ø  qui porte atteinte à l’image d’une fondation reconnue d’utilité publique qui assure une mission capitale en matière de recherche et de soins au profit des plus déshérités.

    Elle remercie les nombreux sympathisants qui lui témoignent depuis hier leur soutien et les assure de son intention de continuer l’ensemble de ses engagements, notamment ceux consistant à participer au débat sur les enjeux bioéthiques".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • HONNEUR de notre famille politique, par le Pasteur BLANCHARD

    Il y a de cela quelques décennies, le jour où elle a fait la connaissance de Jean-Marie Le Pen, elle est entrée au Front National comme on entre en religion. L'admiration qu'elle voue à son mentor, le roc de La Trinité-sur-mer, n'a pas, depuis cette époque lointaine, varié d'un iota.
    Et, c'est par adhésion politique mais aussi presque naturellement que cette fidélité s'est aujourd'hui portée sur Marine Le Pen, la nouvelle présidente du Front National.
    Marie-Christine Arnautu est une femme de fort tempérament, une personnalité d'exception dont la  droiture et la franchise restent proverbiales. Ce qui est plutôt rare dans les milieux politiques où la langue de bois est, bien souvent, la règle.
    À cette détermination s'ajoutent des qualités de cœur, une réelle empathie envers ceux qui souffrent. Une révolte contre toute forme d'injustice… qui peut mettre ses nerfs à fleur de peau. Mais, elle n'a pas de carrière à défendre. Elle ne cherche pas les honneurs. Tout le sens de son engagement est dans la défense de ce qu’elle croit.
    C’est là qu'elle trouve sa récompense.Elle préfère les petits et les humbles aux "people" qu'elle connaît, pourtant, si bien et chez qui elle a ses entrées.
    C’est pour cela que Catherine et moi-même sommes heureux de l'avoir pour amie.
    Pasteur  Blanchard
    Action Sociale et Populaire
  • Vers un nouveau militantisme (Partie 4)

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    LE MILITANTISME INTEGRAL :

    Chaque militant qui lit ce texte doit avoir conscience que c’est de lui que partira la constitution d’une force révolutionnaire. Il doit donc devenir, s’il le peut, un militant intégral et autonome. Le militant intégral n’est pas seul, il travaillera idéalement avec des cadres, avec ses égaux, et avec des sympathisants ou des contacts divers.

    Un militant intégral n’est pas un mec qui prend une carte et attend des ordres, mais un soldat formé (ou autoformé) visant à devenir un cadre en puissance ou, au moins, capable d’agir seul quand il est isolé. C’est ce qu’on appelle une croissance en tâche d’huile. (Chaque combattant, và recruter ou convaincre en moyenne un nouveau camarade ou rendre une personne de son entourage sympathisante.)
    Quand le militant intégral reçoit des directives, elles sont le plus souvent justifiées collectivement auparavant, dans sa cellule. Ou elles émanent dans l’urgence d’un chef qu’il reconnait sans ambiguïté.
    Quand le militant n’a pas d’ordres, il doit savoir quoi faire.
    On peut se représenter une hiérarchie non-formelle et souple: D’abord le cadre (évolution du militant), le militant intégral (se destinant à être cadre), le militant (discipliné, recruteur potentiel) et le sympathisant (ignorant la cellule mais travaillant au contact d’un militant dans un domaine précis, association, etc). Rapellons que tout se fait par collégialité. Rien sur papier, pas de grade ni de rite de passage. Minimalisme et professionnalisme.
    Un certains nombres de réflexes militants à adopter (en vrac):

    -Se parler par pseudos

    -Supprimer systématiquement les textos et mails, ne rien garder par écrit ou au minimum.
    -Considérez Facebook et Internet en général, comme visible et public aux flics. Utilisez ces ressources, parlez sur skype ou sur tchat, mais connaissez les limites.
    -Ne jamais parler de choses illégales, autrement qu’en visu, ou au pire par allusions.
    -Ne pas confondre la vie privée (les «trips » personnels) et l’action politique. Ne jamais mélanger les deux !!! Sur ce modèle, il est mieux de s’habiller de manière passe-partout ou utile pour militer par exemple. S’adapter selon l’occasion. Pas de tribalisme.

    -La droite et la gauche, çà n’existe plus.

    -On le répète, tonton Lénine : « liberté complète dans la discussion, discipline complète dans l’action ».
    -Juger les gens sur le réel et non sur les impressions
    . A-t-il la tête sur les épaules ? Est il fiable ? Est il capable de discipline ? Quelles sont ses compétences et ses défauts ? Comment peut-on les utiliser ? Un communiste discipliné et volontaire est plus précieux qu’un nationaliste braillard et individualiste.

    -Ne rien garder sur papier, ou alors le strict minimum.
    -On répond au téléphone ou on rappelle.
    -On est à l’heure aux réunions.
    -Une réunion de cellule par mois minimum, deux si possible, une par semaine dans l’idéal.
    -Une réunion n’est pas une discussion de comptoir. Ordre du jour, tour de table, vote à main levé, répartition des tâches, conclusion. Une heure et demi au grand maximum.
    -Pas de place pour l’émotion, juste du concret. « Untel je ne l’aime pas, il est bizarre ». Si tu n’as rien de concret à lui reprocher, tu ferme ta gueule ou tu te casses.

    -Dans le cadre d’une action violente (black block ou autre, investissant une manifestation dont les organisateurs ne sont pas des révolutionnaires, comme la « manif pour tous » ou une manif massive de gauche contre l’UE par exemple) ;
    . -Tout penser en termes d’objectifs, de gains, ou de perte. Aller casser des gueules c’est bien. Savoir pourquoi, c’est mieux. Savoir comment, etc,

    -En cas d’émeute, ne s’en prendre qu’aux plus stricts symboles du régime (bâtiments administratifs, flics, etc). Si un con casse des bagnoles ou des abribus, pétez lui la gueule. Les émeutiers sont les ennemis des révolutionnaires. Faîtes le ménage quand nécessaire.
    -Protéger les manifestants des flics ou des divers agents du régime si possible. La protection du peuple est le premier devoir du révolutionnaire.
    -Le vrai danger, ce sont les flics en civil. Pas les CRS.
    -Soyez mobiles et conscients de ce qui vous entoure.
    -« Restez Groupir ». Si possible, entraînez-vous à ce genre d’affrontement.
    -Soyez habillés « casual », discret et utile. En cas de manif réellement violente, prenez exemple sur les black blocks. Sinon, soyez monsieur tout-le monde.
    « Un révolutionnaire doit être parmi la population comme un poisson dans l’eau ».
    Dans tous les cas, quand çà chauffe :

    -Etre présent partout ou s’exprime la colère populaire Dans une manifestation, qu’elle soit marquée à gauche ou à droite, on occupe la rue, on noue des contacts, on rencontre des gens, et on peut même la détourner si elle est trop molle. Ce sont les organisateurs qui payent la casse pas nous. Pour autant, elles ne doivent pas être un défouloir, il faut savoir ce qu’on recherche avant d’y aller
    Etre socialiste révolutionnaire, populiste, solidariste, national-communiste ou national-socialiste, c’est être avant tout utile à son peuple.
    -Un militant bien intégré dans son immeuble, dans son quartier, est plus utile qu’un paria asocial qui déteste tout le monde.
    -Se syndiquer. Au moins au niveau local, c’est une bonne école (et çà vous oblige à apprendre la discretion).

    LA FORMATION ET LA DIFFUSION :

    Si cet article s’adresse à des gens « avertis », le problème auquel il faudra pallier le plus rapidement sera la formation des militants révolutionnaires mais aussi la diffusion efficace de nos idéaux dans les masses sympathisantes.
    Non pas en tentant de faire ingurgiter à un public hétéroclite des centaines de pages de Barrès, de Trotsky ou de Maurras, mais plutôt:
    -des définitions claires et factuelles (« les faits sont têtus ») expliquant pourquoi l’Etat est l’ennemi, le peuple et la nation notre maison, et la révolution la solution.. Partir du concret. « Si tu as été licencié par Peugeot, c’est parcequ’à cause de notre gouvernement soumis aux américains, on ne peut plus vendre de bagnoles à l’Iran. Point ». Toutes les responsabilités des problèmes que vivent les gens reviennent à la fin au gouvernement et à ceux qui le défendent. C’est comme cela que s’instaure le réflexe révolutionnaire.
    -Des méthodes utiles et terre-à-terre sur des actions précises : comment écrit-on un tract ? Comment se déplace-t-on lors d’un tractage ? Des choses élémentaires, basiques.

    La pensée politique, dans l’idéal, serait diffusée par un samizdat ou une lettre anonyme (mail ou papier), 2 pages maximum par semaine, prenant très clairement position sur l’actualité et la course générale à suivre. « Sur tel fait d’actualité, il faut penser ceci et cela. ». Dans un langage que n’importe qui peut comprendre reprendre et répéter lors de ses conversations.

    La seule couleur politique précise doit être celle de la révolution du peuple contre le régime, pour instaurer un Etat-Nation socialiste (ou ce qui conviendra à votre interlocuteur).
    (Le vocabulaire quotidien est important dans la diffusion large d’une pensée-réflexe révolutionnaire: la République peut être désignée comme « le Régime », le peuple comme « les travailleurs » ou « les français », les ennemis comme des « collaborateurs » ou des « contre-révolutionnaires ». Pas besoin de parler du « complot judéo-maçonniquo-sodomite subversif allié aux hordes simiesques du désert. » ).

    Guillaume Lenormand http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

    Source et annexes: Rouge & Noir

  • La Pensée de Heidegger

    Après Platon, Aristote, Descartes, Kant, Hegel et Husserl, Heidegger est le septième géant de la philosophie. Il fut un créateur de la philosophie. Ses néologismes font partie maintenant de la culture philosophique. Il fut avant tout un philosophe de l'être. Sa distinction essentielle fut celle de la différence entre « être » et « étant » (l'ontologique et l'ontique). Le contexte philosophique et historique qui a vu naître Heidegger était celui du néo-kantisme et de la phénoménologie de Husserl. Le néo-kantisme considérait la physique et les mathématiques comme modèle pour la connaissance. Husserl dans sa déconstruction de la Science fondée sur les mathématiques verra dans l'intuition des essences l'acte cognitif en revenant aux choses mêmes et au monde de la vie. Heidegger reprendra la phénoménologie de Husserl. Il est comme le dira Jean Greisch entré en phénoménologie. Les deux autres philosophes qui influencèrent l'auteur de « Être et Temps » (Sein und Zeit) furent aussi Dilthey et Kierkegaard. Dilthey fut l'initiateur du concept d'historicité. Quant à Kierkegaard il a « explicitement saisi et approfondi de manière pénétrante le problème de l'existence comme problème existentiel ». Le contexte de l'époque de Heidegger fut aussi celui du nihilisme, de l'irrationalisme et de la publication du livre de Spengler : « Le déclin de l'Occident ». Il ne faut pas bien sûr oublier le traumatisme et l'humiliation pour l'Allemagne de la défaite de la première guerre mondiale et la montée du nazisme qui a suivi.
    Être et Temps (Sein und Zeit)
    Ce livre fut le grand livre du philosophe et l'a fait connaître. Heidegger analyse ce qu'est l'être de l'homme. « L'essence de l'homme est l'existence ». Le philosophe dans l'analytique existentiale décrit les « existentiaux ». L'être de l'homme s'appelle Dasein (être-là).
    Les « existentiaux » sont les modes d'existence du dasein. Cette analyse selon Heidegger permettra de connaître l'être puisque seul l'homme peut penser à ce que signifie l'être. « Le penser et l'être sont le même » (Parménide)
    Être - au - monde (in - der - welt - sein)
    Le monde fait partie de l'être du Dasein. Le Dasein n'est donc pas isolé comme dans l'ego cartésien. L'être à... est l'expression existentiale formelle que désigne l'être du Dasein en tant que celui-ci possède pour constitution essentielle l'être-au-monde ». L'être du Dasein est préoccupé. « C'est parce que l'être-au-monde appartient essentiellement au Dasein que son être vis à vis du monde est essentiellement préoccupation ». Cette vision s'oppose à la vision scientifique du monde et sa soi-disante neutralité. Les choses du monde sont instrumentalisées pour le Dasein. Elles ont une signification pour nous. On a là une critique de l'objectivité. Les choses se manifestent à travers le langage et les signes. « Le signe est ontiquement un instrument qui en tant qu'outil déterminé, fonctionne en même temps comme quelque chose qui manifeste la structure ontologique de l'instrumentalité (Zuhandenheit) de la totalité des renvois et de la mondanéité ».
    L’être-jeté
    Le dasein se trouve toujours dans une « situation affective ». L'être-dans-le-monde n'est pas corne pour Descartes ou le kantisme un sujet pur. Le monde apparaît avec une certaine disposition : joie, peur, ennui...Il n'y a donc pas de sujet transcendantal. « Ce caractère d'être de l'être-là, caché dans sa provenance et sa destination mais d'autant plus radicalement ouvert en tant que tel, ce « qu'il est » nous l'appelons être-jeté (Geworfenheit) de cet étant dans son là... L'expression être-jeté doit exprimer la facticité de l'être-assigné ». À la différence de Kant et son sujet pur le Dasein est historiquement situé.
    L'être - avec - autrui (Mit - sein)
    Le Dasein est avec d'autres dasein (Mit-Dasein). Les autres font partie de l'être-là. « Le monde auquel je suis est toujours un monde que je partage avec d'autres, parce que l'être-au-monde est un être-au-monde-avec... Le monde du Dasein est un monde commun. Le Dasein est un être avec autrui. L'être-en-soi intramondain d'autrui est être-avec », « être seul est un mode déficient de l'être-avec ».
    Cet être-avec peut se perdre dans la dictature du « on ». Le Dasein n'a plus d'identité propre. Il devient personne. « « On » est un mode d'être de la dépendance et de l'inauthenticité ». Avant de devenir authentique le Dasein est inauthentique immergé dans « on ». « De prime abord, je ne suis pas moi au sens de l'ipséité authentique mais je suis les autres sur le mode du « on ». De prime abord le dasein est On, et le plus souvent il demeure tel... ».
    Sentiment de la situation (Befindlichkeit)
    La « befindlichkeit » est un existential. La peur en est un par exemple comme la joie. Le Dasein est toujours dans un état affectif.
    Un autre existential est le « Verstehen », le comprendre. Le Dasein peut se comprendre. « Le comprendre en tant qu'existential, ce n'est pas « quelque chose », c'est l'être même comme exister ». Le « sens » est aussi un existential. Il fait le discours. « Le discours est existentialement co-originaire avec et le sentiment de situation et le comprendre ».
    La déchéance du Dasein
    Le Dasein chute dans le bavardage et la curiosité. Il tombe aussi dans l'inauthenticité, l'équivoque et l'ambiguïté : »On » ne fait que répéter ce que tout le monde dit. « Le dasein qui s'en tient au bavardage est en tant qu'être-au-monde coupé de ses rapports ontologiques fondamentaux originels et authentiques avec le monde... ». La «curiosité» n'est pas le comprendre. La déchéance n'a pas une connotation morale puisque c'est un existential.
    Heidegger fait des analyses très fines sur le souci et l'angoisse, thèmes kierkegaardiens. « Le souci est l'être du Dasein ».
    « La perfection de l'homme, c'est à dire sa capacité de devenir ce qu'il peut être en raison de sa liberté pour ses possibilités inaliénables (de son projet) est l'œuvre du souci ». Le souci constitue donc l'être du Dasein. Quant à l'angoisse elle révèle au Dasein sa solitude. « L'angoisse isole et révèle le Dasein comme solus ipse ».
    La Vérité
    La conception classique de la vérité est l'adéquation de la proposition et de la chose. Mais cela suppose que l'on connaisse déjà « qu'est » la chose. Cette définition n'est donc pas satisfaisante. Heidegger définit la vérité comme étant un dévoilement. Ce qui implique que le philosophe donne un sens à l'idée de vérité liée à l'être et qu'il ne le définit pas comme une construction. Pour Nietzsche il n'y avait pas de vérité mais une volonté de vérité. Heidegger en reliant être et vérité présuppose un être originaire. S'ouvrir à la chose pour le philosophe est un acte libre. La liberté dispose de l'homme et non pas l'inverse. « L'homme ne possède pas la liberté comme une propriété, c'est plutôt l'inverse qui est vrai : la liberté, l'être-là ek-sistant et dévoilant possède l'homme, et cela si originairement qu'elle seule permet à une humanité d'entrer en rapport avec un étant comme tel dans sa totalité, rapport qui fonde et dessine toute histoire ».
    L'être - pour - la - mort
    La mort est insurmontable. Elle est « la possibilité de la pure et simple impossibilité de l'être-là ». La mort construit le dasein. Dans notre quotidienneté c'est-à-dire dans la médiocrité et l'inauthenticité, elle nous rend authentique. L'anticipation de la mort fait sortir le dasein du On et fait exister authentiquement l'être-là.
    L'être - en - faute
    Il y a là une vision de la philosophie morale. La conscience et la culpabilité sont des existentiaux qui fondent l'authenticité et la liberté. L'éthique et la morale présupposent la culpabilité. La culpabilité semble première vis à vis de la morale. Pour Heidegger l'homme est tout d'abord existentialement un être-en-faute et renverse donc la vision de la culpabilité première. « Tout ceci revient à dire : l'être-en-faute ne résulte pas d'une faute commise, c'est au contraire celle-ci qui ne devient possible que sur la base d'un être-en-faute originaire ». Une faute commise fait prendre conscience au dasein de son être-en-faute.
    L'art
    Heidegger a écrit sur l'art dans la conférence sur l'Origine de l'œuvre d'art. Après avoir critiqué la vision esthétique de l'art, il voit dans l'œuvre d'art la mise en œuvre de la vérité. Un peuple accède à l'histoire par l'art « en tant qu'instauration, l'art est essentiellement historial. Ceci ne signifie pas seulement qu'il a une histoire au sens purement extérieur où, puisqu'il se manifeste au cours des âges à côté de maints autres phénomènes. Il se voit lui aussi sujet à des transformations pour finalement disparaître, offrant ainsi à la science historique des aspects changeants. L'art est histoire en ce sens essentiel qu'il fonde l'histoire ». L'œuvre d'art fait advenir la vérité. L'art fait éclore l'être. La vision heideggérienne sur l'art est proche de celle de Hegel : « Art, religion et philosophie ont ceci de commun que l'esprit fini s'exerce sur un objet absolu, qui est la vérité absolue » (Esthétique, Hegel). À la différence de Platon, Heidegger mettra la poésie au même niveau que la philosophie. Le poète est touché par la grâce de l'être. La poésie fonde l'être par la parole. La poésie est même « le langage primitif d'un peuple historial ». Heidegger sera « embarrassé » par l'art moderne qui n'est plus l'expression d'un peuple. La poésie est le langage par excellence « le langage est la maison de l'être ».
    Le temps
    Pour Heidegger la vision du temps n'a pas varié depuis Aristote. Quant au temps physique depuis Galilée, il n'a guère changé et sert à mesurer. Pour le philosophe, il y a « coappartenance intime de l'être et du temps ». L'être n'est pas dans le temps mais conçu à partir du temps. « Ma question du temps a été déterminée à partir de la question de l'être ». Heidegger veut aller plus lion que Husserl qui voit dans le temps quelque chose d'intérieur au sujet. Il faut pour Heidegger penser le « sujet » comme temps. La grande nouveauté du philosophe sera non de poser la question : qu'est ce le temps ? mais qui est le temps ? Nous sommes le temps. Le Dasein est le temps. L'être humain n'est pas dans le temps, il est temps. Le temps des physiciens ou objectif est appelé vulgaire. Comme chez Husserl, il y a une unité ekstatique : par le présentifier qui retient et est tendu-vers.
    L'Histoire
    Pour Heidegger, le fondement de l'histoire c'est la vision existentiale du dasein (être-là) qui possède un sort et un destin. Le Dasein appartient à une communauté (Gemeinschaft). Pourquoi les hommes s'intéressent au passé ? Heidegger utilise le concept d'historialité. Le Dasein est un être-dans-un-monde qui lui donne son historialité. Pour fonder l'historialité, Heidegger utilise trois termes : « héritage », « sort », et « destin ». Il y a « héritage » puisque l'homme est un être-jeté et la compréhension du passé permet la compréhension de nous-mêmes. Le « sort » est la conscience de nos possibilités limitées. Par exemple, le « aléa jacta est » (le sort en est jeté) de Jules César traversant le Rubicon. C'est la résolution des hommes au milieu de leurs possibilités qui les rend capables d'avoir un sort. L'engagement politique d'un individu le relie plus fortement à sa communauté. Le « destin » est lié aux peuples et aux nations. Le destin est le sort d'une nation. L'homme est un être avec d'autres et un être-au-monde-ensemble. Le Dasein se choisit aussi son héros (Held). Il n'existe pas de sujet isolé ou de fait isolé. Il faut un arrière-plan de signification qu'on appelle « monde ». Un fait est historique lorsqu'il a une signification pour l'existence humaine. L'histoire n'existe qu'en ayant une portée existentiale. On ne peut passer sous silence l'engagement politique de Heidegger qui prend un sens dans sa vision de l'histoire. Il y a un pathos de l'historialité qui existe chez tous les philosophes de la tradition conservatrice. Heidegger s'opposait à tous les universaux (humanité, internationale, catholicité...).
    Nietzsche
    Heidegger fut obsédé par l'œuvre de Nietzsche. Cette obsession est liée au nihilisme. Pour les auteurs traditionnels, le nihilisme venait de la perte des idéaux de la raison, la foi, la moralité. Pour Nietzsche ces valeurs étaient intrinsèquement nihilistes dès leur départ. Heidegger vu en Nietzsche le dernier grand métaphysicien qui a renversé le platonisme. La « réalité sensible », la « vie » et I' «illusion esthétique » remplacent le monde des idées ou l'arrière-monde chrétien. Nietzsche ne distingue donc pas l'être de l'étant. Le dernier nom de l'histoire de la métaphysique n'est pas Kant ou Hegel mais Nietzsche. Il faut souligner que la confrontation intellectuelle du philosophe avec Nietzsche s'est faite essentiellement en pleine période nazie. L'interprétation heideggérienne de l'auteur de « Ainsi parlait Zarathoustra » a influencé Bataille, Foucault, Derrida...
    L'œuvre de Heidegger appartient totalement à la philosophie occidentale. Toute personne ayant la fibre philosophique ne peut ignorer les points de vue heideggériens sur les principaux thèmes de la philosophie. Avoir voulu le censurer en raison de son engagement politique nazi (passager ou non) est un non-sens prôné par quelques obscurs de la pensée vis à vis de celui qui était avant tout un grand technicien de la philosophie. Il a eu une influence considérable sur des auteurs comme Sartre, Lacan, Derrida, Levinas, Foucault...
    Ses néologismes appartiennent de nos jours au vocabulaire philosophique. Il aura été plus loin que Husserl dans la déconstruction de la Science, ce dernier ayant encore été prisonnier du projet cartésien et du néo-kantisme.
    PATRICE GROS-SUAUDEAU

  • L’inquiétante islamisation des facs françaises

    PARIS (NOVOpress) – Le Haut Conseil à l’intégration (HCI) vient de transmettre un rapport à l’Observatoire de la laïcité. Il note que les directeurs de l’enseignement supérieur sont confrontés à de « nombreux contentieux (liés aux religions) intervenus dans tous les secteurs de la vie universitaire ». Le cœur du problème : l’islamisation des facs devient alarmante. De plus en plus d’universités « font face à des demandes de dérogation pour justifier une absence, au port de signes d’appartenance religieuse, à des actes de prosélytisme, à la récusation de la mixité tant au niveau des étudiants que des enseignants, à la contestation du contenu des enseignements, à l’exigence de respect des interdits alimentaires, à l’octroi de lieux de culte ou de locaux de réunion à usage communautaire… », peut-on lire.

     

    « Les problèmes n’ont pas disparu, ne se sont pas raréfiés mais se sont banalisés ». Des « actions souterraines (associations cultuelles masquées, conférences à contenu politico-religieux, etc.) », sont révélées dans le rapport et des professeurs se plaignent de « la difficulté qu’ils éprouvent parfois à organiser des binômes d’étudiants des deux sexes ». Le Haut Conseil à l’intégration milite pour l’adoption d’une loi interdisant « dans les salles de cours, lieux et situations d’enseignement et de recherche des établissements publics d’enseignement supérieur, les signes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse ». Cette mesure vise directement le port du voile islamique. Mais elle semble dérisoire tant cette revendication musulmane a colonisé le quotidien des Français, grâce au laxisme des gouvernants. En revanche, stopper l’immigration de masse permettrait de lutter efficacement contre la propagation islamique en France.

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