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  • Égypte : Morsi et des Frères musulmans jugés pour incitation au meurtre

    L'ancien président égyptien Mohamed Morsi, destitué et arrêté par l'armée le 3 juillet, sera jugé avec 14 autres responsables et membres des Frères musulmans pour "incitation au meurtre", a annoncé le Parquet dans un communiqué sans donner de date pour ce procès.
    Le président islamiste déchu devra répondre de la mort d'au moins sept manifestants le 5 décembre 2012 lors de grands rassemblements l'accusant de vouloir islamiser la législation du plus peuplé des pays arabes après la publication d'un décret constitutionnel.
    Des heurts avaient éclaté entre partisans et opposants de M. Morsi, aujourd'hui accusé d’ « incitation au meurtre et à la violence ».
    Parmi les 14 co-accusés de M. Morsi figurent Essam al-Ariane, numéro 2 du parti de la Liberté et de la justice (PLJ), bras politique des Frères musulmans, et Mohamed Beltagi, ancien parlementaire et l'un des derniers leaders de la confrérie de M. Morsi arrêtés par les autorités jeudi.
    Depuis la destitution de M. Morsi puis la dispersion dans un bain de sang de ses partisans le 14 août au Caire, plus d'un millier de personnes, en majorité des pro-Morsi, ont été tuées et plus de 2.000 Frères musulmans ont été arrêtés, dont les principaux dirigeants.
    Maintenu au secret depuis sa destitution, M. Morsi était déjà en détention pour une affaire concernant son évasion de prison à la faveur de la révolte populaire qui avait renversé son prédécesseur Hosni Moubarak début 2011.
    Dans cette première affaire, les charges portent en particulier sur l'aide que lui aurait apportée le Hamas pour s'évader d'une prison où le régime Moubarak l'avait incarcéré début 2011, peu avant d'être chassé du pouvoir.
    Les plus hauts dirigeants des Frères musulmans, dont leur Guide suprême Mohamed Badie, doivent également répondre de la mort de plusieurs manifestants anti-Morsi, cette fois lors des rassemblements monstres du 30 juin sur lesquels l'armée s'est appuyée pour destituer le président.
    Leur procès, brièvement ouvert le 25 août, doit reprendre le 29 octobre.
    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/2013/09/egypte-morsi-et-des-freres-musulmans.html

  • Manifestation parisienne contre le projet d’intervention militaire en Syrie – 31 août

  • Des rebelles syriens ont admis qu’ils étaient responsables de l’attaque chimique du 21 août

    Réseau International / avicennesy.wordpress.com: L’incident du 21 août dernier où des armes chimiques ont fait entre 355 et 1300 morts dans la banlieue Est de Damas aurait été produit par des rebelles syriens selon le très crédible journaliste Dale Gavlak, correspondant au Moyen-Orient pour l’Associated Press depuis deux décennies.

     

    Les puissances occidentales ont blâmé les forces de Bachar al-Assad, mais selon les témoignages recueillis par Gavlak, cette attaque serait en fait le résultat d’une mauvaise manipulation d’armes chimiques fournies par l’Arabie Saoudite!

    Selon le journaliste de l’Associated Press [probablement pour peu de temps encore], de nombreux médecins, résidents de Ghouta, des combattants rebelles et leurs familles, prétendent que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l’intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, et que ce sont ces armes qui sont responsables de l’attentat chimique mortel.

     

    Les rebelles ont dit à Gavlak qu’ils n’ont pas été correctement formés sur la façon de manipuler les armes chimiques, qu’ils ne savaient pas de quoi il s’agissait. Il semble que les armes devaient initialement être données à Al Qaïda et au groupe Front al-Nosra [un groupe djihadiste de rebelles armés].

     

    Suite sur le site du Réseau International.

    http://fr.altermedia.info/guerre/des-rebelles-syriens-ont-admis-quils-etaient-responsables-de-lattaque-chimique-du-21-aout_50705.html

  • Grand rassemblement des Veilleurs à Paris samedi contre la légalisation des unions contre-nature

    Plusieurs milliers de personnes ont participé à la marche des veilleurs, de la Défense jusqu’à la place de la Concorde, puis à la veillée sur la place de la Concorde à Paris.
    La police du système est intervenue à plusieurs reprises pour tenter de faire arrêter la protestation pacifique. Plusieurs rues ont été fermées, la place de la Concorde a été vidée ; les mesures répressives du liberticide Valls n’ont pas empêché les Français de se réunir.
    Certains médiats ont évoqué « plusieurs dizaines » de personnes.

    Source : Jeune Nation

  • Syrie : Hollande patauge mais se croit chef de guerre

    Lors d’un récent sondage effectué par l’institut BVA, 64% des Français se sont déclarés résolument hostiles à une intervention militaire en Syrie qui ferait basculer le pays dans un régime islamiste.
    Hollande vu d'Allemagne
    De son côté, dans la droite ligne d’un entêtement pathologique qu’il doit considérer comme une preuve de caractère, Hollande s’est lancé cette semaine dans des déclarations « va-t-en-guerre » absurdes et totalement étrangères à l’intérêt national.
    En effet, à quoi rimerait une intervention en faveur de rebelles eux-mêmes soutenus par des organisations terroristes parmi lesquelles Al Qaïda que nos Troupes doivent combattre sur d’autres théâtres d’opérations ?
    Mais se sentant vraisemblablement flattés par les médias qui le qualifient pompeusement de « chef de guerre », le Tartarin élyséen a dû finir par le croire et s’est ainsi mis à pérorer avec des accents qui se veulent martiaux.
    Problème : au moment de faire sonner la charge, le « chef de guerre » s’est retrouvé tout seul après la défection britannique et l’atermoiement américain. Maintenant, il patauge et la France devient la risée du monde.
    Manque de caractère, manque de charisme, manque d’influence, manque de sérieux… Quand on ne tient pas la route, il ne faut pas prétendre conduire.
    Bayrou accuse Hollande de livrer la Syrie aux fondamentalistes
    Le président du MoDem François Bayrou reproche à François Hollande de se préparer à intervenir militairement en Syrie pour la « donner à des forces fondamentalistes engagées dans une entreprise globale d’instauration de l’islamisme politique », dans une « Lettre ouverte au président de la République » publiée par le JDD.
    « Vous annoncez que vous ne voulez pas renverser Assad et peser sur l’issue du conflit !? C’est une déclaration diplomatiquement hypocrite et qui n’a pas de crédibilité », écrit l'ancien candidat à l'Élysée et ancien député.
    Selon François Bayrou, « il ne s’agit pas d’un avertissement: il s’agit d’une intervention faite pour mettre à genoux le régime actuel et donner la victoire à ses adversaires. Qui sont ces adversaires ? À qui s’apprête-t-on à donner la Syrie et de larges pans de la région ? À des forces fondamentalistes engagées dans une entreprise globale d’instauration de l’islamisme politique ».
    Le responsable centriste reproche aussi à François Hollande de « créer un précédent : vous allez intervenir sans mandat des Nations unies, sans nos alliés européens, sans l’Otan, dans une action bilatérale avec les États-Unis ». « Ce que la France reprochait en 2003 à Berlusconi, à Blair, à Aznar, elle va l’accomplir aujourd’hui. Comment interdire à d’autres demain des interventions unilatérales ? », demande-t-il.
    M. Bayrou estime aussi, concernant les armes chimiques en Syrie, que « les preuves indiscutables de la responsabilité de leur utilisation n’ont pas été apportées, comme l’a reconnu David Cameron », le Premier ministre britannique.
    Selon lui, "les victimes" d'une intervention franco-américaine « seront les communautés minoritaires en Syrie, les différentes communautés chiites, les communautés chrétiennes d’Orient qui adressent une supplique unanime pour qu’on renonce à cette attaque ; enfin le Liban, dans l’existence et l'équilibre duquel nous avons une responsabilité historique et où des forces françaises sont engagées et exposées dans le cadre de la Finul ».
    « Il est une gamme de rétorsions, de poursuites et de sanctions, conduisant les coupables jusqu’au Tribunal pénal international, qui auraient le même effet dissuasif sans exposer aux mêmes risques » que des frappes occidentales en Syrie, poursuit-il.
    M. Bayrou juge enfin "impensable" que le Parlement ne soit "pas consulté" à propos d'une riposte militaire française en Syrie, un tel cas de figure ne pouvant se justifier que "quand il y a urgence", comme au Mali en janvier dernier.
    « Vous engagez la France dans une voie périlleuse », affirme encore l'ancien député à l'adresse du président français, défendant « une certaine idée de la France qui ne s’aligne pas ».
    Jacob (UMP) réclame un vote de confiance de l’Assemblée
    Christian Jacob, chef de file des députés UMP, a souhaité samedi, comme Jean-Louis Borloo (UDI), que l'Assemblée nationale puisse voter sur la participation de la France à une action militaire contre la Syrie, réclamant même un vote de confiance dans lequel le gouvernement engagerait sa responsabilité.
    Dans une déclaration à l'AFP, le député de Seine-et-Marne, proche de Jean-François Copé, a estimé que « François Hollande prendrait une lourde responsabilité en engageant la France dans le conflit syrien, en dehors du cadre des Nations Unies ».
    « La France a toujours veillé à faire prévaloir le droit sur la force. Jacques Chirac en 2003 au moment de la guerre en Irak y avait veillé tout particulièrement », a-t-il dit.
    Pour lui, "une telle décision, si elle était prise, serait en rupture profonde avec notre politique étrangère constante, conduite par tous les présidents de la Vème République. Si François Hollande la prenait, son gouvernement devrait engager sa responsabilité devant l'Assemblée nationale".
    En début de soirée, immédiatement après la déclaration de Barack Obama annonçant sa décision de consulter le Congrès américain à propos de frappes sur des objectifs militaires syriens, M. Borloo, président de l'UDI, avait demandé que François Hollande fasse de même avec le Parlement français, dans la foulée du débat prévu mercredi prochain dans les deux Chambres sur la crise syrienne.
    « Comme le président des États-Unis, qui a décidé de consulter le Congrès américain au titre des principes démocratiques, le président français doit faire de même et organiser après le débat, un vote formel au Parlement », a écrit le responsable centriste et député du Nord dans un communiqué.
    Vote du Congrès américain sur la Syrie : une issue très incertaine
    Barack Obama a surpris samedi en demandant au Congrès américain son autorisation pour frapper le régime du président syrien Bachar al-Assad, mais l'issue du débat est incertaine, de nombreux parlementaires restant à convaincre, y compris au sein du parti démocrate.
    Plus de 170 parlementaires républicains et démocrates avaient réclamé avec insistance d'être consultés par le président avant toute décision, mais leurs positions respectives, sur le bien-fondé ou non des frappes, étaient plus difficiles à cerner samedi, les élus étant éparpillés dans tout le pays à la faveur des congés estivaux.
    Nul doute que de nombreux républicains rechigneront à soutenir politiquement Barack Obama, alors que d'autres dossiers brûlants sont à l'ordre du jour de la rentrée parlementaire : dette, budget, immigration.
    Certains faucons comme les sénateurs républicains John McCain et Lindsey Graham ont d'ores et déjà averti qu'ils voteraient contre toute résolution trop timorée, qui ne viserait pas à ébranler le pouvoir de Bachar al-Assad.
    Jamais tendre pour Barack Obama, le chef des républicains du Sénat, Mitch McConnell, a estimé que « le rôle du président en tant que commandant en chef était toujours renforcé quand il s'appuyait sur le soutien exprimé du Congrès ». Mais, prudent, il ne s'est pas avancé pas sur ses intentions de vote, à l'image de la quasi-totalité de ses collègues.
    Quoi qu’il en soit, le vote du Congrès n’interviendra pas avant le 9 septembre, date de la rentrée du Sénat.
    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/2013/09/syrie-hollande-patauge-mais-se-croit.html

  • Retraites : Quatre mesures dilatoires pour éviter la réforme

    La non-réforme des socialistes ne fait en somme que des perdants…,
    La vraie réforme des retraites  n’aura pas lieu… ou plus tard, car les réalités sont têtues et il faudra bien y venir si l’on veut éviter la faillite. Pour l’instant, le gouvernement préfère sacrifier les retraités pour sauver le système.
    Les quatre mesures annoncées par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, se résument à :
    1 – Un défaut partiel de paiement, avec le report de la revalorisation des pensions du 1er avril au 1er octobre. Ce type d’ajournement des dépenses est caractéristique des entreprises en faillite ! Pour mémoire, le régime de base des salariés du privé (Cnav) avait déjà eu recours au même expédient en reportant la revalorisation des pensions du 1er janvier au 1er avril. Cette fois, le décalage concerne aussi bien les retraites de base que les complémentaires. Le gouvernement en escompte une “économie” de 1,4 milliard d’euros, qui sera réalisée sur le dos des retraités…
    2- Une baisse des revenus des retraités par le biais de la fiscalisation intégrale de la majoration de pension (10 %) dont bénéficient les retraités qui ont élevé trois enfants ou plus et qui sera désormais soumise à l’impôt sur le revenu. La mesure est d’autant plus absurde et injuste que les familles nombreuses contribuent plus que les autres au fonctionnement du sacro-saint système par répartition…
    3- Une baisse des salaires, sous l’effet d’une augmentation de l’augmentation des cotisations. La nouvelle hausse, de 0,6 %, vient en effet s’ajouter à la précédente, décidée en 2012 et qui s’étale jusqu’en 2017. Comme dans un système “Madoff”, les actifs sont de plus en plus pressurés pour financer les retraites, avec la promesse de profiter eux aussi du système quand viendra leur tour… mais sans aucune garantie. Les bernés, comptez-vous !
    4- Plus de travail pour gagner moins : la durée de cotisation est allongée de 41 ans aujourd’hui jusqu’à 43 ans en 2035… ce qui n’a rien à voir, paraît-il, avec un allongement de la durée du travail ! Décote oblige, les Français devront pourtant travailler plus longtemps s’ils veulent partir avec une pension non diminuée.
    En dépit de ces mesures, le compte n’y est pas. Les rentrées escomptées (7 milliards d’euros) ne couvriront que le tiers des 20 milliards de déficit en 2020 annoncés par le Conseil d’Orientation des retraites (encore ce chiffre a-t-il été sous-estimé par le COR pour répondre aux vœux des politiques). Nous aurons donc droit à une nouvelle réforme des retraites d’ici peu de temps… ou bien le système fera faillite en entraînant dans son naufrage la masse des retraités.
    La non-réforme des socialistes ne fait en somme que des perdants…, ou presque : les fonctionnaires, eux, conservent intouchés leurs privilèges, ce dont se félicitent leurs syndicats.
    Marie-Laure Dufrêne, Déléguée Générale Sauvegarde Retraites, 28/08/2013

  • Faites vos jeux, rien ne va plus...

    Faites vos jeux, rien ne va plus...On fera preuve de mansuétude et de compréhension au sujet du camp patriote qui a les yeux rivés sur l’actualité nationale. Cependant, il est un fait, une évidence, qu’il nous faut rappeler : la plupart des problèmes auxquels la France et les Français sont confrontés ne sont nullement endogènes. Des violences ou émeutes dans les cités au chômage, de la perte des valeurs qui ont présidé à la création de notre civilisation à l’immigration qui nous fait aussi perdre nos racines, les problèmes ici viennent d’ailleurs et existent aussi dans la plupart des pays occidentaux.
    Voilà pourquoi j’entame la rentrée en ce premier jour du mois de septembre qui sera probablement mouvementé (1) par un éditorial consacré à la politique que l’on qualifie donc bien à tort d’étrangère. Aujourd’hui même, on peut considérer que la tentative de déstabilisation de la Syrie qui n’est pas fait récent a échoué. Assad a tenu bon malgré depuis longtemps la présence probable de soldats anglais, français et bien sur américains, envoyés incognito, sur le sol syrien dont l’objectif est de former le camp de rebelles aux techniques guerrières. L’aide apportée par l’occident à l’islamisme en Syrie comme ailleurs, nous montre bien que ce dernier ne leur apparaît pas comme le danger majeur (2). Bien sur, protégés qu’ils sont par l’océan atlantique, les Etats-Unis n’ont nullement à craindre un panislamisme qui embraserait aussi bien le proche orient que l’afrique du nord. Tel n’est pas notre cas, nous Français d’Europe, continent situé au voisinage de la zone des grands périls. Voilà qui nous confirme, une fois de plus que les intérêts des américains ne sont nullement les nôtres. D’ailleurs, au sujet des problèmes qui frappent la France d’aujourd’hui, force est de constater qu’ils sont d’importation américaine (gay world, chômage capitaliste, écrasement des classes moyennes sous les taxes, communautarisme ethnique, immigration, hyperviolence, baisse générale du niveau,…).
    Il ne faudrait pas croire que la logique des blocs ne soit plus aujourd’hui au seul motif que le rideau de fer depuis une vingtaine d’années s’est levé. Il existe toujours un bloc occidental et un autre qui s’y oppose. Les convergences d’intérêt entre Russie, Iran, Syrie et Chine sont flagrantes. L’agresseur n’est plus l’union soviétique aujourd’hui défunte mais le camp occidental ; ceux d’en face tentent de freiner l’impérialisme. Les rapports aujourd’hui sont tout aussi caricaturaux et idéologiques qu’il y a trente ans. L’erreur que commettent beaucoup de nos contemporains, c’est de croire, au motif que nous vivons dans une démocratie libérale, que la vérité y est reine. La propagande y joue un rôle majeur et la désinformation sévit. Il n’y a pas plus d’utilisation d’armes chimiques par le gouvernement syrien que d’armes de destruction massives en Irak du temps de Saddam. La paix mondiale n’est pas menacée par la Syrie mais bien par les occidentaux qui sèment le désastre et jouent aux apprentis sorciers en utilisant la carte de l’islamisme.
    C’est donc de façon cohérente que les occidentaux, parce qu’ils ont échoué dans le renversement d’Assad en utilisant des méthodes subversives, qu’ils ont maintenant décidé d’agir à visage découvert. D’où les déclarations va-t-en guerre aussi bien d’Obama que de Hollande. On peut gager qu’en France, comme d’habitude, l’assemblée ne sera pas même consultée. L’occident continue sa fuite en avant parce qu’il est désormais en situation d’échec. Ce n’est pas un hasard si les Etats-Unis viennent de relever le plafond de la dette : sans la démarche, ils seraient en situation de banqueroute. C’est ainsi que le désastre intérieur est tel que l’occident ne peut s’en sortir que par cette fuite en avant puisque ses jours sont probablement comptés. Même l’Ocde prévoit la catastrophe à venir pour Européens et américains. Il est donc probable que le sommet de la courbe soit atteint et que désormais la chute ait déjà commencé (3).
    Aussi bien Vladimir Poutine que Jean-Pierre Chevènement ont mis en garde ; le premier pour contester l’usage de l’arme chimique par le gouvernement syrien, le second pour faire un constat lucide :
    « Quand on fait le bilan de toutes les ingérences, ce n’est pas très brillant : au Kosovo, nous avons récolté un Etat mafieux ; en Irak, où il n’y a plus d’Etat, il y a eu 1 000 morts en juillet dans des attentats ; en Libye, les milices islamistes sont maîtresses du terrain… Que se passera-t-il demain après Bachar al-Assad? Nous savons très bien qu’il y a des groupes jihadistes importants, armés de l’extérieur. Moi, je serais prudent. Il faut absolument privilégier les voies de la paix. »
    Les occidentaux se leurrent. Ils ne parviendront, même en cas de victoire, à pacifier la Syrie tout comme ils ont échoué en Irak ou en Afghanistan. Ces pays resteront donc pour les occidentaux des abcès purulents, un peu comme le fut la guerre d’Espagne pour Napoléon. A force de créer des ilôts de résistance surs de leur bon droit, les occidentaux creusent leur tombe. Ni les Russes, ni les Chinois n’accepteront une autre intervention. En admettant qu’ils ne montrent pas les dents dès maintenant, y compris pour mordre …

    Alain Rebours http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFZlpkVkuppsXVkyJf.shtml

    notes :

    (1) L’été sera chaud : http://www.voxnr.com/cc/politique/EFZFFukkAytyEKtdIw.shtml

    (2) Les forces radicales dans l’islam servent les intérêts des Américains : http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFZyVFklkkIbIscPJK.shtml

    (3) Au niveau international, ça bouge et c'est tant mieux :
    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFZpuAkpEAsdtmjCCo.shtml

  • Quand les stars lancent une nouvelle mode : la GPA

    Lettre ouverte d'Alexandra de la Révolution des Jonquilles :

    "Il fut un temps où le mode de vie des acteurs n’était que toléré par la société. Tenus pour dépravés, les comédiens étaient discrédités à cause de leur capacité à feindre les émotions et à mentir en déguisant leur pensée. Contraire au bien commun, mentir était mal. Aujourd’hui, adulés et rétribués à l’excès, les comédiens véhiculent la réussite, sont un exemple pour les jeunes de toutes les stars académies et tous nous parlent d’amour. Sur ce thème, à la pointe du progrès, les artistes véhiculent une nouvelle mode : celle du surrogate baby. Eh oui, Sarah Jessika Parker, Nicole Kidman, Ricky Martin ou encore Elton John ont fait appel à des mères porteuses pour avoir un ou plusieurs bébés.

    Pour Sarah Jessika Parker, c’était en 2009, l’héroïne de Sex in the City avait alors 44 ans, un fils de 6 ans, et avouait dans les tabloïds ne pas arriver à mener une grossesse à son terme. Sarah Jessika Parker reçut des jumelles. Selon Daily Mail, la mère porteuse s’appelait Michelle Ross, avait 26 ans et s’était tatouée un triangle bleu et rose sur son poignet pour marquer sa bisexualité. Elle aurait reçue environ 30 000 euros pour ses prestations et l’agence californienne Growing Generations, spécialisée dans le commerce de mères porteuses aurait touché une commission de près de 80 000 euros.

    En 2011, c’est Nicole Kidman qui fait appel à une mère porteuse, elle a alors 43 ans. Ce sera son quatrième enfant, elle avait déjà une fille de deux ans et deux adolescents adoptés avec Tom Cruise qui ne lui parlent plus. Selon le Herald Sun, environ 110 000 euros ont changé de main, 20 % auraient été remis à la mère porteuse. Karen Synesiou du Centre for Surrogate Parenting organisme en charge de la prestation, avait alors indiqué qu’il n’y avait pas de bonus en liquide pour les mères porteuses qui donnaient naissance à des enfants de stars.

    Le jour de Noël 2010, Elton John, 63 ans, et son partenaire David Furnish, 48 ans, ont programmé la naissance de « leur » fils Zachary. Elton John avait alors précisé qu’il ne savait pas qui était le père, car les deux hommes avaient fourni leur semence pour qu’elle soit mélangée à des ovules anonymes. Deux ans plus tard, de la même mère porteuse naissait « leur » second fils, Elijah.

    Ricky Martin a révélé son homosexualité en 2010. En 2008, à 36 ans, il a fait appel à une mère porteuse qui a mis au monde deux garçons fabriqués avec son sperme et l’ovule d’une donneuse anonyme, à l’époque Ricky Martin était célibataire. A Oprah Winfrey, le chanteur déclarait qu’il pensait déjà ce qu’il dirait aux garçons sur leur mère biologique : « je vous voulais si fort dans ma vie, qu’avec l’aide de Dieu, tout a été possible. Je pense qu’une famille est basée sur l’amour. Je vous aime et vous m’aimez et c’est la chose la plus importante. » Depuis, il a rencontré un ami et celui-ci accepterait très bien ses enfants.

    Outre atlantique, la pratique se banalise et la liste des stars du showbiz ayant fait appel à des mères porteuses s’allonge chaque jour : Elisabeth Banks, Chris Daughtry, Neil Patrick Harris, etc. Bien sûr, toutes ces stars se déclarent ravies et tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes car on s’aime, mais quelle sorte d’amour filial pourra développer la fille de Robert De Niro, née d’une mère porteuse il y a deux ans, alors que l’acteur vient de fêter ses 70 printemps ? [Lire la suite]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Usa-Gb : La fin des Anglo-saxons ? – La Syrie a rompu une alliance historique

     

    Usa-Gb : La fin des Anglo-saxons ? – La Syrie a rompu une alliance historique

    Ci-dessus : la Une du New York Daily News.

    Les USA, après s’être crées en révolte contre la Grande-Bretagne ont pris la succession de l’empire britannique dans une volonté de dominer le monde par le contrôle des mers. Une vision commune du monde partagée avec un fond ethnique et religieux a créé depuis la première guerre mondiale au moins ce qu’on appelle les Anglo-saxons. Ce sont ces derniers qui imposent une vision très atlantiste à l’Europe continentale et qui, en fait, orientent les choix de la « communauté internationale ».

     

    L’idée que la Grande-Bretagne conserve un rôle mondial grâce aux Usa est une évidence. En fait, c’est Churchill qui a mis fin à l’empire et au rôle mondial de Londres malgré sa victoire sur l’Allemagne. Depuis la Grande-Bretagne est à la remorque des Usa et plus près d’ailleurs de Washington que de Bruxelles.

    Il y eut cependant une révolte de la fierté impériale : ce fut l’opération de suez en 1956 avec les français. Cela s’est soldé par la fin de la puissance des empires coloniaux et la confirmation de la domination des américains et des soviétiques. Depuis la Grande-Bretagne est le plus fidèle allié et le plus inféodé du nouvel « empire ». On ironisait sur le bulldog britannique devenu caniche américain.

    Est-ce aujourd’hui un nouveau tournant historique avec la fin de l’axe anglo-saxon ? Assurément par rapport à l’Afghanistan, l’Irak et même la Lybie, il y a rupture. Le caniche a rompu la laisse. Une rupture imposée au gouvernement par les élus et l’opinion publique. C’est le camouflet politique le plus cinglant de l’époque actuelle ! La dernière fois que la Chambre des Communes a dit “non” à une intervention militaire proposée par un Premier ministre, cela remonte à 1782. A l’époque, le Parlement britannique avait refusé d’envoyer des troupes supplémentaires en Amérique pour la guerre d’indépendance, contre la volonté du chef du gouvernement, Lord North. Il a été contraint de démissionner un mois plus tard. Dans les deux cas, un Premier ministre conservateur va-t’en-guerre a été répudié par ses propres fidèles.

    L’opinion publique britannique ne soutient plus ce genre d’interventions depuis l’échec libyen : nos attaques aériennes n’ont pas servi à grand-chose. La torture, l’instabilité politique et les actes terroristes sont toujours le lot quotidien de la Libye. La Grande-Bretagne n’est pas une nation neutre ou pacifique. Mais ces ingérences dans les pays musulmans produisent des effets néfastes et contradictoires estime un politologue.

    La Pologne, habituellement l’allié le plus loyal des Etats-Unis en Europe, a rejeté toute participation à un assaut militaire en Syrie. L’Allemagne se languit de l’époque où elle n’avait aucune décision à prendre sur l’utilisation ou non de ses soldats. Angela Meckel et son adversaire social-démocrate Peer Steinbrück seront ravis que la démocratie parlementaire britannique ait décidé de s’opposer à une attaque militaire en Syrie, ce qui retire la question du débat électoral allemand.

    Aujourd’hui, la France est la seule à sembler vouloir récupérer et mettre le badge d’adjoint du shérif que la Chambre des communes a arraché de la poitrine de David Cameron. En mars 2003, c’était le président Jacques Chirac qui déclarait que la France allait former un axe Paris-Moscou-Pékin pour opposer un veto à la résolution des Nations unies qui aurait forcé le dictateur irakien à se soumettre aux volontés de l’Onu ou risquer une action militaire.

    « Our oldest ally, France »… « Notre plus vieille alliée, la France », a souligné John Kerry, le secrétaire d’Etat américain. La formule n’est certes pas nouvelle : elle fait partie des classiques amabilités franco-américaines. Mais depuis quand ne l’avait-on pas prononcée à Washington avec insistance et conviction ? Sa sortie de la routine diplomatique marque un sacré retournement de situation. Cela fait grincer les dents des anglais. Quand aux français n’en déplaise à François Hollande ils n’en demandaient certes pas tant.

    L’étrange chemin de Damas de François Hollande n’est certes pas une promenade de santé politique, diplomatique et militaire. La France a toujours eu des problèmes avec le levant et la Syrie face notamment aux Anglo-saxons… quand il y avait des Anglo- saxons. Ironie de l’histoire certes, mais dont on aurait sans douter tort de se réjouir.

    Jean Bonnevey 

    Source : Metamag.

    http://fr.novopress.info/141110/usa-gb-la-fin-des-anglo-saxons-la-syrie-a-rompu-une-alliance-historique/#more-141110