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  • Iniquités fiscales...

    La rentrée est le moment douloureux de la découverte des diverses feuilles d’impôts qui encombrent la boîte aux lettres, et cette année n’a pas été très différente des autres selon le rituel fiscal. Ce qui est nouveau, c’est, au-delà du regroupement de plusieurs impôts sur la même feuille au nom de la simplification administrative (ce qui n’est pas une idée stupide, d’ailleurs), l’impression d’un « choc fiscal » mais aussi d’une certaine « exagération » de la République de Bercy qui exaspère jusqu’aux plus conciliants… 

    Car, en définitive, ce sont les classes moyennes mais aussi les classes populaires et les petits entrepreneurs qui sont les principaux pourvoyeurs de fonds de l’actuelle République : les plus aisés, eux, semblent en partie épargnés, comme le montrent les « aménagements » destinés aux clubs de balle-au-pied pour leur permettre de poursuivre leurs embauches à coups de millions d’euros de joueurs venus, non pour la passion d’une équipe et d’un maillot, mais pour faire « le spectacle » à grands frais et sans payer trop d’impôts à l’Etat qui les accueille ! Sans oublier ces grandes entreprises, parfois françaises (Renault ou Total par exemple, dont l’Etat est pourtant actionnaire…), qui délocalisent une part de leurs activités ou de leur trésorerie pour éviter de remplir leurs devoirs à l’égard du fisc français mais en continuant à verser d’abondants dividendes à quelques gros actionnaires, qu’ils soient hexagonaux ou étrangers… La diatribe du candidat Hollande contre la Finance prédatrice n’était donc qu’un discours destiné à abuser des électeurs français soucieux de remettre l’Argent à sa place qui n’est pas la première, qui ne doit pas être la première si l’on veut faire respecter la nécessaire justice sociale.

    M. Hollande a menti, et les contribuables en font les frais, y compris les moins aisés… L’un de mes voisins de Saint-Briac me confiait, à titre d’exemple, son propre cas, édifiant et révélateur : ayant commencé à travailler comme ouvrier à 14 ans, touchant une petite retraite et n’ayant jamais payé jusque là l’impôt sur le revenu (car ne gagnant pas assez d’argent pour cela…), voici que, pour ses 80 ans, le fisc lui demande de régler, au titre de cet impôt dont il était jusque là préservé, la somme de 416 euros ! Le cas n’est pas isolé et d’autres exemples de ce genre de situation m’ont été rapportés par quelques collègues du lycée, eux aussi indignés de ces « surprises fiscales » qui, parfois, mettent ces retraités souvent très âgés dans des conditions de précarité difficiles à surmonter. N’oublions pas que ces personnes ne sont pas exemptes d’autres impôts et taxes !

    Pendant ce temps-là, l’Etat continue à s’endetter, refusant obstinément de faire les réformes et les économies qui s’imposent, et maintenant une inégalité désormais choquante entre salariés du privé et fonctionnaires, en particulier sur le calcul des retraites…

    Bien sûr, la critique est facile, m’objectera-t-on : mais cela n’enlève rien à sa nécessité, au nom de la justice sociale, cette dernière formule étant d’ailleurs étrangement absente désormais du langage gouvernemental… La critique, néanmoins, ne suffit pas, et elle serait même vaine, voire dangereuse, si elle ne s’accompagnait pas de propositions : certaines, ici même, au travers de nombreuses notes, ont déjà été avancées, et il me faudra les reprendre, les compléter, parfois les amender, en tout cas les préciser. Cela constituera une bonne partie de mon travail politique de cette année qui s’annonce politiquement riche…

    Propositions fiscales, suggestions économiques, réflexions institutionnelles, etc. dans le cadre d’un royalisme raisonné et constructif…

    http://jpchauvin.typepad.fr/

  • Julius Evola : "Les droits supérieurs"

    Le militarisme est, comme on le sait, une des bêtes noires des démocraties modernes, et la lutte contre le militarisme un de leurs mots d’ordre préférés, qui va de paire avec un pacifisme hypocrite et la prétention de légitimer la « guerre juste » sous la seule forme d’une nécessaire opération internationale de police contre un « agresseur ». Durant la période qui englobe la Première et la Seconde Guerre mondiale, le « militarisme prussien » est apparu aux démocraties comme le prototype du phénomène à conjurer. Nous constatons ici une antithèse caractéristique, qui concerne moins les relations entre groupes de nations rivales, que deux conceptions générales de la vie et de l’État, et même deux formes de civilisation et de société distinctes et irréconciliables. D’un point de vue historique et concret, il s’agit, d’une part, de la conception qui s’affirma surtout en Europe Centrale et notamment dans le cadre de la tradition germano-prussienne, d’autre part de celle qui s’affirma d’abord en Angleterre, pour passer ensuite en Amérique, et, d’une façon générale, chez les nations démocratiques, en étroite relation avec la primauté accordée aux valeurs économiques et mercantiles, et avec leur développement marqué dans le sens du capitalisme. Quant au prussianisme, nous avons déjà rappelé qu’il tire son origine d’une organisation ascétique et guerrière, celle de l’ancien Ordre des Chevaliers Teutoniques.

    Essentiellement, l’antithèse réside dans la conception du rapport qui doit exister entre l’élément militaire et l’élément bourgeois, et donc la signification et la fonction qu’on leur reconnaît respectivement dans l’ensemble de la société et de l’État. Pour les démocraties modernes – selon une conception qui, nous l’avons vu, s’est d’abord imposée en Angleterre, mère-patrie du mercantilisme -, l’élément primordial de la société est représenté par le bourgeois et la vie bourgeoise du temps de paix, dominé par des préoccupations de sécurité physique, de bien-être et de prospérité matérielle, le « développement des lettres et des arts » servant de cadre ornemental. Selon cette conception, c’est en principe l’élément « civil » ou, si l’on préfère, « bourgeois » qui doit gouverner l’État. Ses représentants président à la politique et – selon l’expression bien connue de Clausewitz – ce n’est que lorsque la politique, sur le plan international, doit être poursuivie par d’autres moyens, que l’on a recours aux forces armées. Dans ces conditions, l’élément militaire et, en général, guerrier, est réduit au rôle secondaire de simple instrument et ne doit ni s’intégrer ni exercer une influence quelconque dans la vie collective. Même si l’on reconnaît aux « militaires » une éthique propre, on ne juge pas souhaitable de la voir s’appliquer à la vie normale de la nation. Cette conception se relie étroitement, en effet, à la conviction humanitariste et libérale que la civilisation vraie n’a rien à voir avec cette triste nécessité et cette « inutile boucherie » qu’est la guerre ; qu’elle a pour fondement non les vertus guerrières mais les vertus « civiles » et sociales liées aux « immortels principes » ; que la « culture » et la « spiritualité » s’expriment dans le monde de la « pensée », des sciences et des arts, alors que tout ce qui relève de la guerre et du domaine militaire se réduit à la simple force, à quelque chose de matérialiste, dépourvu d’esprit.

     

    Dans cette perspective, plutôt que d’un élément guerrier et militaire, c’est de « soldats » que l’on devrait parler, car le mot « soldat » très proche par le sens de celui de « mercenaire », désignait à l’origine celui qui exerçait le métier des armes pour recevoir une solde. Il s’appliquait aux troupes à gages qu’une cité enrôlait et entretenait pour se défendre ou pour attaquer, puisque les citoyens proprement dits ne faisaient pas la guerre mais vaquaient, en tant que bourgeois, à leurs affaires privées. Aux « soldats » compris dans ce sens s’opposait le guerrier, membre de l’aristocratie féodale qui constituait le noyau central d’une organisation sociale correspondante et n’était pas au service d’une classe bourgeoise ; c’est le bourgeois, au contraire, qui lui était soumis, sa protection impliquant dépendance, et non suprématie par rapport à celui qui avait droit aux armes.

     

    Malgré la conscription obligatoire et la création des armées permanentes, le rôle reconnu au militaire dans les démocraties modernes demeure plus ou moins celui du « soldat ». Pour elles, répétons-le, les vertus militaires sont une chose, les vertus civiles une autre ; on met l’accent sur les secondes, ce sont elles auxquelles on se réfère, essentiellement, pour modeler l’existence. Selon la formulation la plus récente de l’idéologie qui nous occupe, les armées n’auraient d’autre rôle que celui d’une police internationale destinée à défendre la « paix », c’est-à-dire, dans le meilleur des cas, la vie paisible des nations les plus riches. Dans les autres cas, on voit se répéter, derrière la façade, ce qui se passa déjà pour la Compagnie des Indes et des entreprises analogues : les forces armées servent à imposer et à maintenir une hégémonie économique, à s’assurer des marchés et des matières premières et à créer des débouchés aux capitaux en quête de placements et de profits. On ne parle plus de mercenaires, on prononce de belles et nobles paroles, qui font appel aux idées de patrie, de civilisation et de progrès, mais, en fait, la situation n’a guère changé : on retrouve toujours le « soldat » au service du « bourgeois » dans sa fonction spécifique de « marchand », le « marchand », pris dans son acception la plus vaste, étant le type social, la caste qui trône au premier rang de la civilisation capitaliste.

     

    En particulier, la conception démocratique n’admet pas que la classe politique ait un caractère et une structure militaires ; ce serait, à ses yeux, le pire des maux : une manifestation de « militarisme ». Ce sont des bourgeois qui doivent, en tant que politiciens et représentants d’une majorité, gouverner la chose publique, et chacun sait combien souvent cette classe dirigeante, à son tour, se trouve pratiquement au service des intérêts et des groupes économiques, financiers, syndicaux ou industriels.

     

    À tout cela s’oppose la vérité de ceux qui reconnaissent les droits supérieurs d’une conception guerrière de la vie, avec la spiritualité, les valeurs et l’éthique qui lui sont propres. Cette conception s’exprime en particulier, dans tout ce qui concerne la guerre et le métier des armes, mais ne se limite pas à ce cadre ; elle est susceptible de se manifester aussi sous d’autres formes et dans d’autres domaines, au point de donner le ton à un type sui generis d’organisation politico-sociale. Ici les valeurs « militaires » se rapprochent des valeurs proprement guerrières ; on estime souhaitable qu’elle s’unissent aux valeurs éthiques et politiques pour constituer la base solide de l’État. La conception bourgeoise, antipolitique, de l’ « esprit » est ici repoussée, ainsi que l’idéal humanitaire et bourgeois de la « culture » et du « progrès ». On veut au contraire fixer une limite à la bourgeoisie et à l’esprit bourgeois dans les hiérarchies et l’ordre général de l’État. Cela ne signifie pas, bien entendu, que les militaires proprement dits doivent diriger la chose publique – en dehors de cas exceptionnels, un « régime de généraux » serait, dans les conditions actuelles, fâcheux – mais qu’on reconnaît aux vertus, aux exigences et aux sentiments militaires, une dignité supérieure. Il ne s’agit pas non plus d’un « idéal de caserne », d’une « casernisation » de l’existence (ce qui est une des caractéristiques du totalitarisme), synonyme de raideur et de discipline mécanique et sans âme. Le goût de la hiérarchie, des rapports de commandement et d’obéissance, le courage, les sentiments d’honneur et de fidélité, certaines formes d’impersonnalité active pouvant aller jusqu’au sacrifice anonyme, des relations claires et ouvertes d’homme à homme, de camarade à camarade, de chef à subordonné, telles sont les valeurs caractéristiques vivantes de ce que nous avons appelé la « société d’hommes ». Ce qui appartient au seul domaine de l’armée et de la guerre, ne représente, répétons-le, qu’un aspect particulier de ce système de valeurs.

     

    Julius Evola,

     

    Chapitre IX de "Les hommes au milieu des ruines"

     

    Source

    http://la-dissidence.org/2013/09/23/julius-evola-les-droits-superieurs/

  • DANSE DU SCALP AUTOUR D’UNE PAGE DE COUVERTURE

    La page de couverture qui fâche

    La dernière page de couverture de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles a suscité de vives réactions confinant à l’hystérie dans les milieux pro immigrationnistes. Des réactions qui visent tout simplement à interdire tout débat autour de l’immigration et à priver la presse du droit d’informer sur une réalité à laquelle les français se disent de plus en plus sensibles. Le titre « Naturalisés, l’invasion qu’on cache », illustré par une photo montrant Marianne, le visage recouvert d’un voile islamique, se voulait sans doute trop explicite à propos d’une réalité dont les évolutions passaient de moins en moins inaperçues aux yeux de nos compatriotes. On a donc vu à peine l’encre séchée de cette « une » les associations les plus en pointe en faveur de l’immigration monter au créneau pour en dénoncer le caractère néfaste. L’UEJF (L’Union des Etudiants Juifs de France) a aussitôt porté plainte contre la publication. Valeurs Actuelles, par la voix de son directeur, Yves de Kerdrel, a répliqué en décidant à son tour de porter plainte avec constitution de partie civile contre l’UEJF pour dénonciation calomnieuse, diffamation et atteinte à la liberté d’expression. Le MRAP qui n’a pas tardé à entrer dans la danse, a cru voir dans la couverture de VA qualifiée de « Une haineuse », « une injure raciste à l’égard des musulmans de France ». S.O.S Racisme comme il fallait s’y attendre n’a pas manqué de mêler sa voix à celle du MRAP et de l’UEJF en stigmatisant des idées prétendument d’extrême droite véhiculées par valeurs Actuelles. Après une première vague d’indignations suscitée en Août dernier par sa page de couverture titrant « ROMS L’OVERDOSE », Valeurs Actuelles relance la polémique autour de l’immigration d’origine musulmane, un sujet qui s’il déplait aux lobbies anti racistes qu’on en parle, n’en demeure pas moins un sujet d’inquiétude pour nos compatriotes, qui partant méritent d’être informés, à moins d’être déjà considérés par certains comme des citoyens de seconde zone.

    Michel Dantan http://www.national-hebdo.net/DANSE-DU-SCALP-AUTOUR-D-UNE-PAGE

  • Un œil sur le "hollandisme révolutionnaire"

     

    1er octobre 2013, par la rédaction d’E&R

     

    « Au bout d’un an ou deux, Hollande devra opérer le tournant radical rendu inévitable par l’approfondissement de la crise. Je m’en tiens à ce parallèle inversé : nous sommes encore dans la phase conformiste de l’hollandisme. Et je discerne quand même déjà des aspects positifs, dont certains constituent l’amorce d’une révolution morale et sociale… »

    Emmanuel Todd, octobre 2012

    Flâneries carcérales

    Entre 80 000 et 100 000 personnes condamnées à de la prison ferme sont en attente de leur incarcération. Afin de lutter contre la surpopulation dans les prisons, certains parquets « ont pris des mesures particulières pour différer ponctuellement la mise à exécution de certaines peines d’emprisonnement ferme ».

    Ainsi, certains d’entre eux ont opté pour « le rendez-vous pénitentiaire » : incarcération différée consistant à remettre à la personne condamnée une convocation à date fixe, l’invitant à se rendre en prison pour y exécuter sa peine. Des invitations dont on peut douter qu’elles soient honorées...

    Rappelons enfin qu’au 1er septembre, le taux d’occupation des prisons françaises était de 116 %, soit 67 088 détenus pour 57 473 places (avec des pointes à 200 % pour certains établissements) et qu’aucun projet de création de nouvelles places de prison n’est prévu.

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    Encore mieux que de vider les prisons : ne pas les remplir !

    Le bug qui fait baisser le chômage !

    « En matière de lutte contre le chômage, on a tout essayé... », déclarait François Mitterrand en 1993. Mais c’était avant l’apparition des téléphones portables !

    Afin de permettre aux chômeurs de ne pas « oublier » d’actualiser leur situation (il peut paraître surprenant qu’on puisse oublier de faire cet « effort » quand on sait que la conséquence de cette omission entraîne alors une radiation, et donc une suppression des allocations chômage), ceux-ci sont prévenus 5 jours avant la date butoir.

    Malencontreusement, une partie de ces messages de relance (par appel ou envoi de SMS) du mois d’août n’a pas abouti. Ainsi, cette grave défaillance de l’opérateur SFR a entraîné une radiation massive de chômeurs en août.

    Le communiqué de presse du Pôle emploi annonce :

    « On peut estimer que l’impact à la baisse de ce dysfonctionnement sur le nombre d’inscrits en catégories ABC est compris dans une fourchette de 32 000 à 41 000, dont 21 000 à 28 000 en catégorie A. Ainsi, en l’absence de ce dysfonctionnement, on peut estimer que le nombre de demandeurs d’emploi en catégories ABC aurait connu en août 2013 une diminution comprise entre 22 000 et 31 000 (soit entre -0,4 % et -0,6 %) ; pour la catégorie A, la diminution aurait été comprise entre 22 000 et 29 000 (soit entre -0,7 % et -0,9 %). »

    Avec des milliers d’emplois subventionnés par l’État et quelques « bugs » téléphoniques ou informatiques, Hollande devrait pouvoir tenir son pari « d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin 2013 », sur le fil, probablement avant le réveillon de Noël...

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    Baisse du chômage : le trio gagnant PS, SFR et Pôle emploi

    Des éléphants aux vaches maigres ?

    Après l’UMP, qui a connu une quasi-banqueroute (11 millions d’euros demandés aux militants pour rembourser les frais de campagne de Nicolas Sarkozy, invalidés après une décision du Conseil constitutionnel), c’est au tour du parti socialiste de craindre pour sa trésorerie.

    Le parti au pouvoir (60 millions d’euros de recettes en 2013), qui anticipe de futures raclées électorales aux élections municipales (23 et 30 mars 2014), européennes (22 et le 25 mai 2014) et départementales (anciennement « élections cantonales » et reportées en 2015), cherche à faire 15 millions d’euros d’économie.

    La marée de vieux crabes et de jeunes bulots, qui parasitent chaque strate du pouvoir dans l’Hexagone, constitue les principaux contributeurs, via les cotisations, à la trésorerie du parti socialiste.

    La diminution de leur nombre pléthorique engendrera automatiquement une baisse des finances du parti. 

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    Le parti d’Harlem Désir enverra-t-il ses militants demander la charité au « peuple de gauche » ?

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Un-oeil-sur-lehollandisme-revolutionnaire-20468.html

  • A nos frères Chrétiens d'Orient :

    Pensons à nos frères chrétiens d'orient dans la souffrance... Qu'ils sachent que les chrétiens d'Occident ne les ont pas oubliés. Qu'ils sachent que nous attendons et luttons pour notre libération d'une république laïque qui tue notre identité chrétienne et francophone. Que nous marchons vers le royaume de la Geste des francs, de l'entente et de la compréhension entre croyants face au matérialisme destructeur. Nous retrouverons alors ce qui fut l'élévation d'un peuple tourné vers la lumière, de ce qui fut le monde médiéval cher à Péguy. Que seul un Roi redonnera au peuple de France ce souffle, cette voie concrétisant les promesses de son baptême, de la libération...

  • La bibliothèque d’Anne Brassié (arch 1987)

    Professeur de lettres, puis attachée de presse dans l’édition. Aujourd’hui lectrice chez un éditeur de livres de poche et journaliste littéraire à la radio. Auteur de la biographie Robert Brasillach, ou encore un instant de bonheur (Éd Laffont)
    Ouvrir sa bibliothèque à un ami, c'est lui raconter toute sa vie. Qui vous invite à lire ? Vos parents, vos maîtres en classe et, plus tard dans la vie professionnelle, vos amis. Très petite fille, je me nourrissais de contes et légendes du monde entier. Je m'évadais ainsi et voyageais jusqu'en Chine, sans déranger personne. Mes premières découvertes s'imposèrent : habillés différemment, les mêmes mythes se retrouvaient aux deux extrémités de la terre, les mêmes souffrances humaines, les mêmes rêves de pouvoir et de richesse et les mêmes chemins vers la sagesse. Ne riez donc plus des petites filles en nattes plongées dans leurs contes ! Elles y apprennent la vie.
    Dans le bureau de mon père, un magnifique buste de Dante regardait une immense bibliothèque. Sur ses rayons, tous les Balzac recouverts de cuir rouge et de lettres d'or et tous les livres qu'il avait aimés pendant ses études, Gide et Giraudoux, Anouilh et Selma Lagerlöf, Berling. Je me souviens aussi d'un grand livre de photos sur les temples grecs en Sicile qui faisait revivre pour moi toute la Grèce antique.
    Un trésor : Victor Hugo
    Puis j'eus la chance de rencontrer de merveilleux professeurs de français qui jouaient plus qu'ils ne lisaient chaque scène de Corneille ou de Racine. Je pleurais avec Chimène et Esther, je hurlais avec Camille. Et je restais impressionnée à jamais par ces aspirations vers le devoir patriotique ou la sainteté. J'admirais ces princes idéals comme Auguste dans Cinna qui a tout appris des complots fomentés contre lui, mais veut tout pardonner. Et j'apprenais ce qu’était l'homme avec Montesquieu, ses Persans, et sa théorie de la relativité : « Vérité dans un temps, erreur dans un autre ». L'Iliade et l'Odyssée firent de la Méditerranée un lieu mythique qui le restera pour moi. Les textes latins me donnent en exemple la vertu civique romaine et ses accrocs et me montrent évolutions d'une République vers l'Empire. L'Anglais me donne Shakespeare. Et nous récitions avec ferveur Péguy, Nerval et Baudelaire.
    Passionnée de littérature, je décidai de continuer à vivre avec les écrivains et d'enseigner. Je vivrai pauvre, mais intensément. La faculté de lettres de Nanterre ne remplit pas son office. Dans cet endroit démesuré, sale et haineux ( c’était en 66, 67 et 68), je ne trouvai qu'un seul trésor, Victor Hugo ; heureusement, il était de taille, avec Les Travailleurs de la mer ! Et un seul professeur animé par la passion des lettres et acceptant de diriger un travail sur le style de Robert Brasillach dans « Comme le temps passe ». Un ami m'avait donné ce livre, j'en avais bu chaque ligne avec bonheur et je voulais faire durer ce bonheur.
    En enseignant, je retransmis les richesses que l'on m'avait données en en ajoutant d'autres avec mes élèves en France et en Afrique. Je goûtais là-bas une autre écriture et une autre poésie, profonde et envoûtante.
    Quittant l'enseignement pour l'édition, je plongeai dans la littérature contemporaine française et étrangère. Et je découvre d'immenses auteurs, le Japonais Kawabata, l'Albanais Kadaré, le juif Singer, le Suédois Knut Hansum, l'Américain John Irving. Ma bibliothèque se remplit de livres d'auteurs vivants. Je fais de la place sur mes rayons pour la belle et profonde écriture d'Yves Navarre, l'étrange Bernard Da Costa, Julien Green, Pierre Jean Rémy. Des romancières aussi ressuscitant le passé en de magnifiques fresques historiques, Janine Montupet et Sylvie Dervin.
    De bienheureuses circonstances m'introduisirent dans le Saint des saints de la littérature : Le Livre de Poche, le premier de tous, celui de notre enfance. Et là, je travaillais - mais était-ce un travail ? sur les œuvres complètes de Balzac, de Zola, de Stendhal, de tous ces grands monstres par la grandeur et le pouvoir de leur œuvre. Je dévore les merveilleuses lettres de Diderot à Sophie Volland, un Tolstoï peu connu, Résurrection, un Jules Vallès, révolté, avec quelques raisons de l'être, un Restif de la Bretonne, une George Sand non plus seulement l'auteur de romans champêtres mais aussi l'éducatrice féministe dans ce merveilleux livre, Mauprat, l'idéaliste politique et la femme de théâtre. Une Virginia Woolf gaie et fantaisiste dans Orlando, une Colette acide et amoureuse, un Montherlant, colosse aux pieds d'argile, une Yourcenar savante et raffinée. Un Chateaubriand immense dans les Mémoires d'Outre-Tombe, qui a connu tous les régimes politiques et toutes les fortunes, de l'exil aux postes les plus élevés.
    Brasillach enfin a considérablement enrichi ma bibliothèque. Quand Pierre Sipriot, avec son sens infaillible des trésors littéraires, choisit le poète écrivain dans sa collection de biographies, entre Montherlant, Claudel et Alain, quand il me choisit pour l'écrire, j'entrai plus avant dans l'ancien monde, celui des siècles passés et découvris le nouveau, celui du 20e siècle. Une chambre à moi, comme disait Virginia Woolf, devint nécessaire pour accueillir tous ces auteurs. Brasillach m'a rendu proche des amis lointains : Virgile et Corneille, en racontant intimement leurs conflits et leurs détresses. Il me donna un autre visage de Péguy et de Bernanos. Je les connaissais priant et les retrouvais tonnant, eux aussi, contre toutes les injustices et tous les conformismes, à la recherche d'une mystique de la politique au-dessus de toute classe ou de parti. Brasillach m'entraîna dans son admiration pour Bainville, cet esprit si lucide qui prévit si tôt les conséquences du Traité de Versailles et le danger hitlérien. Brassillach me fit comprendre les fureurs et les désespoirs d'un Céline dans le Voyage au bout de la nuit ou ses pamphlets et d'un Rebatet dans les Décombres. L'horreur des tranchées de Verdun marquera au fer rouge toutes les générations de cette première moitié du siècle et sera responsable de bien des comportements vingt ans plus tard. Et les générations d'après-guerre ne comprendront jamais rien si, n'ayant jamais souffert de la guerre ou de sa menace, elles ne font pas l'effort de l'imaginer, en s'abstenant de juger.
    Brasillach m'a fait aimer Mauriac
    Brasillach me fera aimer certaines œuvres de Mauriac, Un adolescent d'autrefois et son journal et celles de Drieu La Rochelle. Il me rappellera que Maurois écrivit de belles biographies, celle de Shelley et celle de George Sand. Je lirais et relirais la correspondance d'Alain Fournier et de Jacques Rivière tant je m'y retrouverais. Brasillach me fera ouvrir les livres de Maurice Bardèche et y découvrir des portraits fascinants d'intelligence, de style et d'humour de Balzac, Flaubert, Stendhal, Proust et Céline et des réflexions irréfutables aujourd'hui sur la guerre et l'après-guerre dans La lettre à François Mauriac, aussi irréfutables que La lettre aux directeurs de la Résistance de Jean Paulhan.
    National Hebdo du 12 au 18 novembre 1987

  • La répression continue !

    Face aux manifestations de masse du premier semestre 2013, le gouvernement socialiste a pris peur et a répondu par la violence. Tabassages de manifestants, privations de liberté et détentions arbitraires, les moyens n’ont pas manqué pour faire pression. Plus d’un millier de jeunes ont été victimes d’arrestations arbitraires.

    Trois jeunes gardés à vue, qui étaient parmi les fameux 67 1, ont alors lancé Solidarité pour tous afin d’aider toutes les personnes victimes de persécutions policières et judiciaires. En trois mois, Solidarité pour tous a rendu service à près de 70 personnes en leur permettant de payer les honoraires de leurs avocats, les frais de justice et tout ou partie des frais engendrés par les procès.

    Anne-Laure Blanc - La suite sur Boulevard Voltaire

  • GPA : Christiane Taubira ne veut pas retirer sa circulaire frauduleuse

    Le député UMP Philippe Houillon a posé une question aujourd'hui à l'Assemblée à propos de la circulaire relative aux enfants de Français, nés à l’étranger d’une PMA ou GPA :

    H"Le 25 janvier dernier, madame la garde des sceaux, vous adressiez aux parquets et aux greffiers de métropole et d’outre-mer une circulaire enjoignant la délivrance de certificats de nationalité française aux enfants nés à l’étranger de Français, lorsqu’il apparaît – je reprends vos termes – « avec suffisamment de vraisemblance, qu’il a été fait recours à une convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d’autrui », reconnaissant donc de fait une pratique interdite en France. Nous avions appelé votre attention sur le fait que votre circulaire ne pouvait rendre légal ce qui était proscrit par un texte de loi. Mais vous aviez évidemment méprisé cette observation.

    [...] Or la Cour de cassation a rendu, le 13 septembre dernier, deux arrêts en matière d’état civil, aux termes desquels elle refuse de donner effet à une convention de gestation pour autrui conclue à l’étranger par un Français, convention qui, rappelle-t-elle, est nulle d’une nullité d’ordre public fût-elle licite à l’étranger. Dans son avis préalable l’avocat général, visant expressément votre circulaire, reprend ce principe selon lequel une circulaire, émanation du pouvoir exécutif, ne peut pas dans une démocratie, encourager les fraudes à la loi, quand celle-ci est d’ordre public et la priver de son effectivité sans empiéter sur le pouvoir législatif. « Fraude à la loi », « processus frauduleux » : ces termes employés par la Cour de cassation sont clairs et nous amènent forcément à vous poser la question de l’abrogation immédiate de votre circulaire… [...] …dont il n’est plus besoin de démontrer qu’elle prend appui sur une infraction et qu’elle détourne un principe d’ordre public."

    Le ministre délégué chargé de la famille, Dominique Bertinotti, a répondu à côté de la plaque.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/