“Nous sommes la Génération anti-racailles !” : vidéo officielle de la nouvelle campagne de Génération Identitaire.
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Pas de bilan de la nuit d’émeutes algériennes en France…
Source Line Press
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29 novembre : Bernard Antony à Lyon
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GPA : la circulaire Taubira attaquée en justice
Il se pourrait bien que le Conseil d'Etat l'invalide :
"Il a refusé au nom du Code civil de transcrire en droit français un certificat de naissance pour un nourrisson arrivant d'Inde et a diligenté une enquête auprès des services diplomatiques afin de savoir si cette requête ne masquait pas un cas déguisé de gestation pour autrui (GPA). Mal en a pris à ce greffier en chef de Toulouse de ne pas avoir appliqué strictement la circulaire de Christiane Taubira. En janvier dernier, celle-ci affirmait que le «seul soupçon» - de gestation pour autrui - «ne peut suffire à opposer un refus aux demandes de certificat de nationalité française dès lors que les actes de l'état civil local attestant du lien de filiation avec un Français sont probants». Un texte qui avait soulevé une très vive polémique en pleine discussion législative sur le mariage pour tous et avait d'ailleurs coûté son poste à Laurent Vallée, directeur des affaires civiles et du Sceau.
En l'espèce, un citoyen français bénéficiant d'un sauf-conduit pour faire entrer sur le territoire un bébé de 4 mois demandait l'obtention d'un certificat de nationalité en sachant que la mère - indienne - avait renoncé à ses droits parentaux. De quoi faire redouter à ce fonctionnaire de justice «un trafic d'enfant». Sa démarche a fait réagir les chefs de cour de Toulouse, qui lui ont vertement reproché d'avoir manqué à son devoir de réserve, et la Place Vendôme lui a demandé sur instruction d'établir le certificat en arguant d'une filiation établie. Petite particularité, ce dernier serait provisoire et revu à la majorité de l'enfant.
Ébranlé, et redoutant des poursuites disciplinaires, l'homme a préféré faire valoir ses droits à la retraite plutôt que de poursuivre le bras de fer. Mais, dans le même temps, une association, Juristes pour l'enfance, proche de la mouvance de la Manif pour tous, et un syndicat de magistrats, FO-magistrats, ont décidé de porter la question de la légalité de cette circulaire devant le Conseil d'État. Cette action suit celle qu'ont menée en février dernier plusieurs députés de l'UMP, arguant, eux, d'un «excès de pouvoir». Un excès de pouvoir qui obligerait les fonctionnaires de justice à ne pas respecter la loi qui interdit la GPA, en délivrant des certificats de naissance malgré leurs doutes, et empêcherait les parquets de faire leur travail de veille. (...)
Le 4 octobre dernier, la Chancellerie a plaidé «l'harmonisation de la pratique entre greffiers en chef». Cette réponse intervient après que la Cour de cassation a rendu un arrêt sans équivoque sur la question, le 13 septembre dernier, et dont la Place Vendôme ne semble pas vraiment tenir compte dans son mémoire. Dans cet arrêt, la plus haute juridiction martèle que «lorsque la naissance est l'aboutissement, en fraude à la loi française, d'un processus d'ensemble comportant une convention de gestation pour le compte d'autrui», la convention, «fût-elle licite à l'étranger», est nulle «d'une nullité d'ordre public». C'est-à-dire qu'aucune exception ne permet de «couvrir» une gestation pour autrui. Dans ce cadre extrêmement contraint par la Cour de cassation, le Conseil d'État risque d'avoir du mal à valider une circulaire aussi fortement contestée. Et il est fort possible que l'ex-greffier en chef de Toulouse ait eu raison trop tôt…"
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La population russe va-t-elle augmenter en 2013 ?
Au 1er septembre, la population russe était de 143,5 millions d’habitants et a augmenté depuis le début de l’année de 183.400 habitants.
Par « La Voix de la Russie » les lecteurs assidus de « La Voix de la Russie » savent que la démographie russe a été un thème essentiel des prévisionnistes pessimistes sur la Russie, qui prévoyaient avec l’effondrement démographique de la Russie l’effondrement corollaire inévitable du pays (A.L.).
Bien sûr, lors de l’effondrement de l’URSS, la démographie s’est écroulée avec l’effondrement moral, politique, sanitaire et politique du pays. Dès 1993, la perte naturelle de population (naissances – décès) s’est monté à plus de 700.000 habitants et à plus de 900.000 habitants a partir de 1999. Dans le même temps, la mortalité a considérablement augmenté mais dans les années 90, le pays a connu une forte immigration liée principalement au retour de Russes ethniques des ex-pays de l’Union Soviétique en Russie.
Depuis 2008, le nombre de femmes en âge de procréer, c’est-à-dire les femmes de la tranche d’âge de 18 à 29 ans (d’où sont issues actuellement 75% des naissances) est en baisse. Pour autant, depuis 2008 et contrairement à nombre de prévisions, le nombre de naissances a lui continué à augmenter, passant de 1.717.500 en 2008, 1.764.000 en 2009, 1.789.600 en 2010, 1.793.828 en 2011 et 1.896.263 en 2013. Dans le même temps, la mortalité a elle enfin commencé à diminuer, le nombre de décès annuel passant de 2.081.000 en 2008, 2.010.500 en 2009, 2.031.000 en 2010, 1.925.036 en 2011 et 1.898.836 en 2012.
La baisse naturelle de population est donc passée de -363.500 habitants en 2008 à -2.573 en 2012, la population globale en Russie augmentant depuis 2009 grâce à une immigration stabilisée aux alentours de 250.000 à 300.000 personnes par an.
Pour cette année 2013, il semble que la dynamique démographique soit très bonne et similaire à celle de l’exceptionnelle année 2012. En effet, les neuf premiers mois de l’année 2013 ont vu :
– 1.411.243 naissances contre 1.409.264 pour les neuf premiers mois de 2012, soit 1.979 naissances en plus soit une hausse de 0,1%.
– 1.406.134 décès contre 1.418.664 pour les neuf premiers mois de 2012, soit 12.530 décès en moins, c’est-à-dire une baisse de -0,9%.
Sur les neuf premiers mois de 2013, la population russe a donc augmenté de 5.109habitants contre une baisse de 9.400 habitants pour les neuf premiers mois de 2012.
Une situation bien éloignée des scénarios pessimistes de l’Onu, la CIA ou encore la HSE comme on peut le constater ici.
Au 1er septembre, la population russe était de 143,5 millions d’habitants et a augmenté depuis le début de l’année de 183.400 habitants.
Il est donc cette année plausible que la Russie connaisse une hausse naturelle de population, peut être de quelque centaines voire de milliers de personnes pour les scenarios les plus optimistes, selon les dynamiques de natalité et mortalité de cet hiver 2013.
Que devrait-il se passer ensuite ?
Le nombre de mariages continue lui à augmenter (949.510 mariages pour les neuf premiers mois de l’année 2013 contre 932.268 pour les neuf premiers mois de l’année 2012, soit une hausse de 1,8%), ce qui laisse imaginer malgré tout une forte vague de naissances dans les prochains mois. Le nombre d’avortements baisse lui aussi de façon considérable depuis une décennie, comme on peut le voir ici.
Pour autant, la baisse des naissances de la décennie 1995-2005 aura sans doute de difficiles conséquences dans les prochaines années, lorsque cette génération arrivera à l’âge de reproduction, soit entre 2025 et 2035. La Russie rentre actuellement dans cette période de tranche creuse et on peut donc imaginer que dès les années 2014-2015, le nombre de naissances pourrait stagner voir recommencer à très légèrement baisser, tout comme le nombre de décès.
Malgré tout, si l’immigration reste stable, la population russe ne devrait pas baisser à l’avenir mais au contraire augmenter et vieillir, sur le modèle des sociétés européennes. Par conséquent, les pronostics démographiques optimistes envisageant une population de 146 millions d’habitants en 2020 et de 150 millions en 2030 semblent tout à fait censés.
Rédaction en ligne, Alexandre Latsa, 15/11/2013http://french.ruvr.ru/2013_11_15/La-population-russe-va-t-elle-augmenter-en-2013-1784/
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« Les Titans et les dieux » de Friedrich Georg Jünger
« Les Titans sont les champions d’un ordre ancien aux murailles cyclopéennes et quasiment inaltérables »
Il y a 246 pages dans ce livre Les Titans et les dieux introduit par François Poncet et conclu par une bibliographie de Friedrich Georg Jünger par Alain de Benoist. Jacques Richan a également participé à sa publication.
Edité par Krisis en septembre 2013, le texte n’est pas d’un abord facile. Pourtant, intuitivement, on sent que l’effort nécessaire pour le lire sera récompensé. Chaos, Gaïa, Ouranos, Prométhée, Apollon, Pan, Dionysos, Héraclès et Achille, puis enfin Zeus, ont droit à une attention particulière se manifestant par un chapitre dédié. Accessoirement, on trouve les autres grandes figures de la mythologie grecque imbriquées dans le portrait de ces « vedettes ».
Comme il y a plusieurs manières d’aborder un livre, il y a plusieurs manières d’écrire. Le style de Friedrich Georg Jünger est essentiellement émotionnel, loin de celui de son frère Ernst, bien plus connu, factuel et clair. Si l’on n’y prend pas garde, on est vite perdu dans un verbiage psycho-intellectuel, en risquant la noyade à chaque ligne. Donc, pour les personnes aimant les idées claires, ce livre est un peu hermétique. L’auteur nous livre ses impressions, ses convictions, ses intuitions, mais aucun élément tangible ne participe à une quelconque démonstration de ses affirmations. Le premier sentiment de l’auteur de ces lignes était que ce livre était d’un abord difficile. J’allais l’abandonner et décliner la demande d’en faire une recension quand, toutefois intrigué, je décidai de pousser jusqu’à Prométhée.
Prométhée est une figure du monde écologiste. En bref, c’est lui qui vola le feu aux dieux pour le donner aux hommes. Cet acte est à l’origine de la civilisation industrielle techno-scientifique. Et donc de la crise écologique. Pour cela il fut puni car les dieux percevaient les conséquences de son acte. Mais votre serviteur n’en savait guère davantage sur lui. En lisant le chapitre le concernant, effectivement, Friedrich Georg Jünger souligne l’ambition « développiste » de ce Titan : « Le monde prométhéen est toujours monde de travail ; nulle part son titanisme n’est plus évident que là où il s’active dans l’invention permanente, dans l’ambiance d’une pensée d’ingénieur, dans la sphère des ateliers. Prométhée tire orgueil des œuvres de son esprit et de sa main, orgueil que l’on retrouve chez l’homme prométhéen jusqu’à la déformation, jusqu’à cette autosatisfaction du travail et du travailleur qui replace l’esprit de Sisyphe au cœur de notre existence (p. 57). »
Quelle est exactement la contribution de Jünger à ce portrait de Prométhée ? Les savants répondront.
Le chapitre sur Prométhée étant limpide, relecture. M’étant alors immergé dans le style de l’auteur, tout devint plus clair. Ce travail, publié en 1947, année où fut tourné le film Germania anno zero de Roberto Rossellini, s’inscrit clairement comme une tentative de lecture allégorique de l’histoire de l’Allemagne de la première moitié du XXe siècle.
Ce livre intéressera donc des lecteurs avides de mythologie grecque, mais aussi les personnes à la recherche de témoignages de l’esprit de cette époque. C’est une contribution importante. Sa signature est incontestable. Rappelons-nous pour cela la biographie de Friedrich Georg Jünger. Il naît en 1898. L’Allemagne, sous la tutelle de la Prusse et de la Maison de Hohenzollern, s’est imposée comme une sinon la puissance majeure de l’Europe. Puis c’est 1918. La défaite. Guillaume II abdique. S’ensuivent des révolutions urbaines, une guerre civile présentant de nombreuses similitudes avec la situation du grand voisin russe ; la montée des nationaux-socialistes et une nouvelle guerre mondiale, encore perdue en 1945. Fini le Gross Deutschland désormais partagé entre Russes et Américains. Dans ce bouillonnement politique, le bouillonnement intellectuel est de rigueur. Citons la physique quantique, la psychanalyse. D’autres courants traversent ce monde allemand, ou plutôt germanique, à la recherche de certitudes.
Nonobstant les engagements et les sensibilités des uns et des autres, beaucoup d’auteurs de langue allemande recherchent les composantes irréductibles de la nature humaine. On citera prudemment Alfred Rosenberg et son Mythe du XXe siècle (1930), succès de librairie inégalé alors. On évoquera plus ouvertement aussi l’œuvre de Carl G. Jung, pionnier de la psychologie de l’âme des peuples. Et d’autres. Friedrich Georg Jünger s’inscrit dans cette ambition. Il cherche dans la mythologie grecque les constantes fondamentales de la nature humaine. Se projetant dans la figure de Prométhée : « Il sent en lui des forces qui lui sont supérieures, qui l’amènent à croire qu’il peut la maîtriser de manière inédite. Ce n’est pas l’idée d’un monde créé, c’est l’idée de pouvoir créer un monde à lui seul qui le pousse en avant. C’est sans timidité qu’il contemple les grands archétypes de l’Être » (p. 62).
La question que nous pose Friedrich Georg Jünger est de déterminer si nous devons, en tant qu’Allemands, en tant qu’Européens, en tant qu’Hommes, être des dieux ou des Titans : « Mais Zeus retourne tout. L’homme doit maintenant se décider pour les Titans ou pour les dieux. Il doit, nous a-t-on dit, sublimer sa nature titanique en nature dionysiaque. Il doit passer par le pressoir pour parvenir à la maturité spirituelle. Le dieu le seconde en cela de sa démence cathartique. C’est une conception dans laquelle Dionysos fait l’office de dieu guérisseur. Celle même que nous retrouvons dans l’idée aristotélicienne de la tragédie, en place de celle du mythe » (p. 93). Relevons dans cette phrase que Friedrich Georg Jünger a fait son choix : il attribue une majuscule à « Titan » pour ne concéder qu’une minuscule à « dieux ».
Une lecture fine permettra au lecteur de nourrir une réflexion s’inscrivant dans la grande alternative d’aujourd’hui opposant la Modernité se réalisant par la Mondialisation marchande, à l’image du monde des dieux ou de Dieu, à une Post-Modernité dont on ne dessine pas encore les contours, mais dont on perçoit que l’esprit des Titans est l’instigateur.
Friedrich Georg Jünger souligne que : « La victoire des dieux olympiens ne se remporte pas sans mal. Réduits à leurs seules forces, les dieux ne sauraient faire pencher la balance. Pour terrasser les Titans, il faut des Titans. La lutte des dieux contre les Titans n’implique aucun dualisme. On ne peut en faire le conflit d’un principe lumineux et d’un principe de ténèbres » (p. 203).
Face à une Allemagne s’étant engagée dans un titanisme qui l’a détruite, confrontée à une alliance (USA-URSS) résolument déiste, Friedrich Georg Jünger est amer : « Les Titans sont les champions d’un ordre ancien aux murailles cyclopéennes et quasiment inaltérables puisqu’elles sont l’œuvre de la nécessité même. Mais le nécessaire n’a jamais soulevé personne d’admiration, et la peine des hommes n’est qu’un effort ininterrompu pour rompre ces chaînes pesantes, dont les chairs sont lésées » (p. 206). A bon entendeur, salut !…
Autrement, comme l’écrit sobrement Alain de Benoist, initiateur de cette publication, en réponse à une question de l’auteur de ces lignes : « Les motivations de Krisis pour cette publication ? (…) le plaisir de porter à la connaissance du public français l’un des grands livres d’un auteur trop méconnu de ce côté-ci du Rhin, le frère d’Ernst Jünger. »
Frédéric Malaval, 17/11/2013
Friedrich Georg Jünger, Les Titans et les dieux. Mythes grecs, Krisis, septembre 2013, 244 pages, Librairie Facta, 4 rue de Clichy Paris IXe, tel. 01 48 74 59 14
http://www.polemia.com/les-titans-et-les-dieux-de-friedrich-georg-junger/ -
Municipales à Marseille – C’est l’histoire d’un sondage presque inutile…
Communiqué de presse de Stéphane Ravier, conseiller régional, tête de liste FN-Marseille Bleu Marine à l’élection municipale de Marseille
Passons sur la méthodologie retenue par Le Parisien qui admet lui-même qu’elle est grossière.
Passons sur l’erreur factuelle du Parisien qui indique que Gaudin a effectué « deux mandats » alors qu’il termine le troisième.
Le Parisien ne peut affirmer que Mennucci gagnera car Le Parisien ne peut ignorer qu’en 1983 Gaudin a perdu en réalisant un score supérieur à celui de Defferre…
Le Parisien ne peut faire passer une estimation de second tour (en effet où sont les autres candidats ?) pour un sondage de premier tour.
A contrario, Le Parisien admet ce que nous ressentons chaque jour sur le terrain, au contact de nos compatriotes : une belle montée en puissance pour le Front National et son programme !
Nous affirmons donc que tout reste ouvert et que le Front National remportera une ou plusieurs mairies de secteur.
Et s’il y aura finalement bien un maire élu en mairie centrale, personne et pas plus Le Parisien que n’importe qui d’autre ne peut prévoir de qui il s’agira, excepté peut-être Eugène Caselli qui promettait que Mennucci ne serait « jamais maire de Marseille » !
A Marseille, ce sont les Marseillais qui auront le dernier mot, pas Le Parisien !
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Affaire Dekhar : Manuel Valls doit dissoudre l'extrême-gauche
Après la mort tragique de Clément Méric, Manuel Valls a dissous un groupuscule d'extrême-droite, plus pour l'exemple que pour une responsabilité portée par ce groupe dans la mort du militant d'extrême-gauche.
Abdelhakim Dekhar, le tireur présumé du quotidien Libération et placé en garde à vue, est une figure de l'ultra-gauche française des années 90, qu'il affirmait avoir eu pour mission d'infiltrer. Soupçonné d'être "le troisième homme" de l'affaire Rey-Maupin, une fusillade au cours de laquelle cinq personnes dont trois policiers ont été tuées en 1994, il avait été blanchi de l'accusation d'attaque à main armée mais condamné à 4 ans de prison pour "association de malfaiteurs". Cette peine correspondant exactement au temps passé en détention préventive, il avait été libéré immédiatement après le procès, en octobre 1998, alors qu'il était âgé de 33 ans. Sous le pseudonyme de Toumi, il était au début des années 90 un habitué des squatts et des appartements dans lesquels quelques centaines de jeunes gens de la gauche radicale se retrouvaient.
Suite à cette ultra-violence venue de l'extrême-gauche, Manuel Valls doit désormais dissoudre les groupuscules extrémistes de gauche.
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Modèles familiaux : si tout se vaut, rien ne vaut
Par Henri de SoosDepuis qu’elle est ministre de la Famille, Mme Bertinotti a fondé toute sa politique sur une conviction : la société a beaucoup évolué ; à côté des familles dites classiques, il existe maintenant des familles monoparentales, recomposées, homoparentales… Elle considère que les Français « choisissent leur modèle familial » (c’est son expression), et donc peu importe la façon de « faire famille » : l’Etat doit prendre en compte cette diversité et traiter de la même façon, au nom de l’égalité des droits, tous les « modèles familiaux ».
C’est cette vision de la société qu’elle n’a cessé de promouvoir pendant les mois de débat sur le mariage homosexuel et l’homoparentalité. C’est la même conviction qui l’habite pour préparer le projet de loi sur la famille prévu pour début 2014.
Bien sûr, il faut aider et protéger toutes les familles, quels que soient leur forme et les accidents de la vie à leur origine. Des mesures pour améliorer leur vie au quotidien sont toujours nécessaires. Mais est-ce légitime de considérer comme des « modèles » familiaux toutes les formes d’organisation de vie en famille, en les mettant sur le même plan, sans en valoriser aucune ?
Cela renvoie à une question-clé : qu’est-ce qu’un modèle ? N’est-ce pas ce qui est montré en exemple ? Un modèle possède des qualités supérieures qui en font une référence à imiter, un standard à reproduire, un idéal à atteindre. Le modèle, dans l’industrie comme dans les arts, l’économie ou la politique, c’est la forme la plus parfaite ou achevée d’une réalité donnée.
Le modèle pour vivre en famille, l’histoire et le bon sens en donnent la description : il est fondé sur la complémentarité des sexes, la filiation et l’éducation des enfants par leurs parents, et pour cela l’engagement stable et public de ces parents (mariage civil). Cette « recette » n’est pas une garantie de réussite, loin s’en faut, mais s’en éloigner multiplie les difficultés et les risques d’échec.
Croit-on vraiment que les Français érigent en modèle, en exemple à suivre, les organisations familiales qui visent à réparer ou compenser l’échec d’une union précédente ? Croit-on que beaucoup de personnes souhaitent à priori, comme « modèle choisi », vivre dans une famille monoparentale, recomposée ou homoparentale ? Il est clair que non, surtout si on se place du point de vue de l’enfant.Trois enfants sur quatre vivent avec leurs deux parents : n’est-ce pas la situation que l’on peut souhaiter pour tous ?
Aucun adulte n’aspire à se séparer de l’être qu’il aime, il suffit de voir les drames conjugaux, les violences et les suicides à longueur de faits divers. Quelle femme aspirerait à élever seule un enfant ? Elle sait trop bien la somme de difficultés quotidiennes, matérielles et éducatives, qu’elle va rencontrer. Et si l’on « recompose » une famille avec un beau-père ou une belle-mère, des demi-frères et des demi-sœurs, n’est-ce pas justement pour chercher à reconstituer le modèle « père-mère-enfants » ?
De même, aucun enfant n’aspire à voir ses parents se déchirer et se séparer : les dégâts psychologiques, éducatifs, scolaires chez nombre d’entre eux après un divorce sont désormais attestés (voir par exemple le livre d’Agathe Fourgnaud, Le jour où mes parents ont divorcé : des adultes témoignent). Tout enfant adoptable, quand on l’interroge, n’aspire-t-il pas à être confié à un père et une mère, et non pas à un couple composé de deux hommes ou deux femmes ?
En réalité, Mme Bertinotti fait une confusion dramatique entre les personnes d’une part, et les formes d’organisations familiales d’autre part. Toutes les personnes se valent, elles ont une égale dignité, et il n’y a pas de hiérarchie à établir entre elles. Il faut d’ailleurs saluer le mérite et le courage des parents – bien souvent des femmes seules – qui éduquent des enfants avec efficacité sans bénéficier de la structure idéale.
Par contre, toutes les organisations familiales ne sont pas équivalentes : elles ne favorisent pas toutes de la même manière l’épanouissement et le bonheur de ses membres. Si le « modèle classique » n’est pas une garantie de succès conjugal et de bonheur familial, les autres formes d’organisations familiales le sont encore moins.
Si tout se vaut, rien ne vaut. Si la société n’a plus de « modèle de vie en famille », si les lois de l’Etat mettent tout sur le même plan, ce sont les adultes et les enfants les plus faibles qui en subissent les conséquences ; car ce sont eux qui souffrent le plus du manque de stabilité, de filiation clairement établie, d’équilibre familial et éducatif.
Le seul problème, c’est qu’on ne le mesurera vraiment que dans plusieurs générations…
http://www.alliancevita.org/2013/11/modeles-familiaux-si-tout-se-vaut-rien-ne-vaut/
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Madame Taubira a la mémoire et l’indignation très sélectives…
Où était madame Taubira quand un attaché parlementaire socialiste traitait Marion Maréchal-Le Pen de "salope" et de "conne" ?
Madame Taubira, si prompte à se victimiser aujourd’hui en surfant sur une connerie parue dans un journal tirant à moins de 5.000 exemplaires (mais censé représenter la France ou son opinion dominante…), a la mémoire et l’indignation très sélectives, aidée en cela par des médias complaisants. Alors il est bon de rappeler que, en 2006, elle déclarait ceci sur RFI :
« Nous sommes à un tournant identitaire. Les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre. »
Tiens, tiens. On remplace « Guyanais » par « Français » et on se retrouve avec une déclaration que ne renierait pas madame Le Pen. Mais c’est Taubira, alors bien sûr, ce n’est pas du racisme. Indépendantiste proche de Élie Domota, qui voulait faire couler le sang des « blancs », là non plus la gêne ne l’étouffe pas. Bizarrement, personne n’est là pour lui rappeler tout cela…
Où était madame Taubira quand Charlie Hebdo l’a caricaturée en singe dans un de ses dessins ? Le choc des images est moins important que le poids des mots, ou est-ce parce que c’est un journal de gauche ?
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