Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 25

  • Nationalisme en Pologne : 100 000 manifestants dans la rue

    Comme l’année dernière, ce sont environ 100 000 personnes qui se sont retrouvées dans les rues de Varsovie le 11 novembre, jour de la fête de l’indépendance polonaise. La plus grande manifestation d’Europe. Il y avait une délégation française, du mouvement Renouveau français, dont nous reproduisons le compte rendu assez complet ci-dessous. Nous ajoutons ensuite quelques images ou videos des heurts qu’il y eut en marge du cortège.

    « Orphelins depuis la disparition de la « Ligue des familles polonaises », les patriotes de Pologne sont dotés depuis un an d’une nouvelle structure, Ruch Narodowy (« Mouvement national »), qui regroupe diverses organisations.
    Celle-ci organise désormais chaque 11 novembre la « marche de l’indépendance » à Varsovie.
    En 2012, 100 000 personnes avaient participé à ce défilé, en faisant la première manifestation nationaliste d’Europe.
    Cette année, les organisateurs avaient à nouveau invité le Renouveau français à y représenter notre pays, de même qu’une douzaine d’autres délégations européennes.

    Une dizaine de jeunes patriotes français s’est donc rendue à Varsovie, pour quelques jours qui s’avéreront mémorables.

    Récit :
    « Accueillis chaleureusement et toujours accompagnés de sympathiques guides, nous avons bien sûr visité en long et en large la capitale, dont malheureusement pas grand-chose n’a subsisté aux vicissitudes de la Seconde guerre mondiale. Ce qui frappe, surtout les Franciliens, c’est l’impression de changer de continent, et de se retrouver en Europe…
    Une ville propre par ailleurs, et d’allure bien moins décadente que Paris.
    Nous eûmes le plaisir de rencontrer ou de retrouver des camarades de nombreux pays : Italie, Hongrie, Espagne, Scandinavie, etc.
    Les occasions n’ont pas manqué de discuter ensemble et de festoyer, ce que les Polonais savent faire comme peu !

    Le dimanche, veille de la marche, Ruch Narodowy organisait un colloque scientifique et politique sur le thème du « réchauffement climatique » mondial. Ceci étant une réaction au sommet mondial, consacré au même sujet, réunissant quelques jours après 200 Etats dans un… climat mondialiste.

    Ce « contre-sommet » organisé par les patriotes fut de haute volée et attira de très nombreux journalistes. A l’issue, une déclaration commune fut signée, y compris par les délégations étrangères, demandant notamment plus de prudence et moins d’idéologie dans les interprétations des données climatiques.

    Dans la soirée, une réunion internationale fut l’occasion pour chaque délégation européenne de présenter son mouvement.
    La spécificité du RF et de la situation politique française fut donc précisée aux nombreux camarades présents, avant de laisser place à une soirée d’amitié, tandis que les cadres politiques polonais et invités se retrouvaient pour un dîner de gala et une soirée de charité.

    Le lendemain matin, lundi 11 novembre, on croisait partout à Varsovie des militants nationalistes. Et pour cause, cette année encore ce sont des dizaines de milliers de patriotes qui se retrouvèrent, en dépit des manipulations du gouvernement. L’après-midi, dans une chaude ambiance, une première série de discours – entrecoupée de chants et slogans patriotiques – eut lieu face à plus de cinquante mille personnes.

    Après l’intervention de l’Italien Roberto Fiore, président de Forza Nuova, notre directeur Thibaut de Chassey prit la parole pour – au nom des nationalistes français – saluer, féliciter et encourager les Polonais présents, et pour les mettre en garde afin qu’ils évitent à la Pologne de connaître le triste sort de la France, actuellement envahie et simple colonie de l’Union européenne.

    L’immense foule s’ébranla ensuite, très solidement encadrée par un dispositif policier lourdement équipé. Cela n’empêcha pas, au contraire, quelques échauffourées impliquant les éléments les plus turbulents : deux « squats » de gauchistes attaqués après que leurs occupants se soient montrés belliqueux envers les manifestants, des incidents devant l’ambassade de Russie, et, plus réjouissant, une structure géante recouverte de fleurs représentant un arc-en-ciel (en tant que symbole de l’homosexualité militante, et sise place… Saint-Sauveur) a été détruite dans les flammes par les manifestants !

    Lire la suite => http://www.contre-info.com/nationalisme-en-pologne-100-000-manifestants-dans-la-rue#more-30144

  • Les idéologues du gender veulent supprimer les liens entre les membres d’une famille

    Maria Hildigsson, Secrétaire générale de la Fafce (fédération des associations de familles catholiques en Europe), dénonce dans La Libre Belgique, l'idéologie du gender :

    "Si on prend le raisonnement des partisans du genre, et si on le mène jusqu’au bout, il s’agit bien de supprimer les liens entre les membres d’une famille. Ils veulent permettre à tous types de relations d’êtres considérées comme une famille. Et si on replace cela dans le débat qui a lieu dans plusieurs pays sur le mariage, c’est-à-dire l’ouverture d’un droit à se marier pour deux personnes du même sexe, on voit par exemple aux Pays-Bas certains promoteurs de l’homosexualité dire que la prochaine étape sera de permettre à trois personnes - ou plus - de se marier. On ouvre vraiment des portes vers des structures dont on ne voit plus la fin, supprimant ainsi les repères pour l’enfant."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Un acte de violence de "l'ultra-gauche" c'est tellement banal

    http://www.youtube.com/watch?v=gcUPnSb-P1k

  • Laurent Wetzel : « les politiciens de "gauche" et de "droite" réécrivent l'histoire au gré de leurs intérêts et de leurs préjugés »

    Normalien de la rue d'Ulm et agrégé d'histoire, Laurent Wetzel a enseigné l'histoire, la géographie et l'éducation civique avant de devenir inspecteur d'académie - inspecteur pédagogique régional d'histoire-géographie. Il a par ailleurs été maire de Sartrouville de 1989 à 1995 et conseiller général des Yvelines de 1985 à 1998. Il a publié en 2012 Ils ont tué l'histoire-géo aux éditions François Bourin.
    Monde et Vie : Laurent Wetzel, qu'est-ce qui différencie la droite et la gauche en France ? Ces notions sont-elles encore d'actualité ?
    Laurent Wetzel : Dans la vie politique française, la distinction entre la droite et la gauche remonte au 28 août 1789, lorsqu'au sein de l'Assemblée Nationale Constituante les partisans et les adversaires d'un veto royal absolu se regroupèrent respectivement à la droite et à la gauche du président de séance. Il y a bien longtemps que ce critère a perdu tout intérêt.
    Depuis la Seconde Guerre mondiale, la distinction droite-gauche a moins de sens que jamais.
    Il y eut beaucoup d'hommes dits de « gauche » dans la collaboration : Marcel Déat, Jacques Doriot, René Belin, Gaston Bergery, Claude Jamet, Robert Jospin (le père de Lionel), et tant d'autres passés par la SFIO, le PCF, la CGT et le parti radical-socialiste - le parti nazi n'était-il pas le Parti National Socialiste des Travailleurs Allemands ? Il y eut beaucoup d'hommes et de femmes dits de « droite » dans la Résistance : Honoré d'Estienne d'Orves, le colonel Rémy, Pierre de Bénouville, Marie-Madeleine Four-cade, le colonel de La Rocque, Henri Frenay, et tant d'autres, souvent de sympathie royaliste.
    Il y eut beaucoup d'hommes dits de « gauche » favorables jusqu'au bout à l'Algérie française : Robert Lacoste, Albert Bayet, Jacques Soustelle, Max Lejeune, Pascal Arrighi, etc. Il y eut beaucoup d'hommes dits de « droite » favorables à l'Algérie indépendante lorsqu'elle fut livrée au FLN : Georges Pompidou, Raymond Aron, Paul Reynaud, Roger Frey, Alain Peyrefitte, etc.
    Le parti communiste était-il à gauche ou à l'Est ?
    Il approuva le pacte germano-soviétique d'août 1939 qui favorisa l'agression hitlérienne contre la Pologne et la France. Il n'entra dans la Résistance qu'après l'invasion de l'URSS par l'Allemagne en juin 1941.
    Aujourd'hui, comme naguère, le politicien de « gauche » bâtit sa carrière en sollicitant les électeurs jaloux de ceux qui gagnent ou possèdent plus qu'eux, et le politicien de « droite » exerce le pouvoir avec pour seul souci de trahir les promesses qu'il a faites afin de le conquérir.
    En rappelant le rôle de Marcel Paul à Buchenwald, vous avez mis en cause l'attitude des communistes dans certains camps de concentration. D'où vient la faculté de la gauche de créer des mythes et d'utiliser l'histoire à des fins de propagande ?
    En 1985, le TGI de Versailles m'a en effet relaxé du grief de diffamation envers la mémoire de Marcel Paul, lui qui, selon un autre déporté communiste à Buchenwald, Paul Noirot, avait « à la veille de l'insurrection, laissé partir et massacrer les vieux, les juifs, les hommes jugés les moins précieux » (La mémoire ouverte, 1976, p. 53). J'avais aussi rapporté le témoignage de Margarete Buber-Neumann, déportée à Ravensbrück : « Les communistes travaillant à l'infirmerie ne demandaient pas aux malades : Souffres-tu ? ou bien : As-tu de la fièvre ? mais : Es-tu membre du parti communiste ? C'est ainsi qu'elles faisaient le tri entre individus précieux, c'est-à-dire camarades qu 'il fallait sauver, et les autres la grande masse de celles qui ne valaient rien et dont on ne se souciait pas. » (Milena, 1986, p. 229 et 230).
    La mauvaise foi le dispute à l'ignorance lorsque les politiciens de « gauche » comme de « droite » réécrivent l'histoire au gré des circonstances, de leurs intérêts et de leurs préjugés. C'est par exemple l'invention colportée par les gaullistes selon laquelle le général De Gaulle aurait préfiguré la décolonisation de l'Afrique noire d'après 1958 dans le discours qu'il a prononcé à Brazzaville le 30 janvier 1944, alors qu'il a, ce jour-là, demandé d'« étudier les conditions de l'intégration de nos colonies africaines dans la communauté française ».
    Vous avez publié en 2 012 Ils ont tué l'histoire-géo. Faut-il voir une victoire de la gauche dans cette fin de l'histoire, qui signe à terme la fin de l'identité nationale ? La droite en partage-t-elle la responsabilité ?
    J'étudie dans ce livre l'enseignement de l'histoire-géo ainsi qu'il a été conçu par Nicolas Sarkozy à l’Élysée, François Fillon à Matignon, et Xavier Darcos puis Luc Chatel au ministère de l'Education nationale, c'est-à-dire par des politiciens de « droite ».
    Ce sont eux qui ont décidé de supprimer l'histoire et la géographie comme disciplines obligatoires en terminale scientifique, si bien que les élèves de la série scientifique n'étudient plus au lycée ni l'histoire de la France depuis 1962, ni celle de la montée de l'islamisme depuis la fin des années 1970, ni la géographie des États-Unis, de la Chine et du Japon. Ce sont eux qui ont imaginé pour la classe de cinquième un programme d'histoire démesuré allant de Mahomet à Louis XIV en passant par le Monomotapa, si bien que le Roi Soleil n'est plus étudié que fin juin, c'est-à-dire jamais. Ce sont eux qui ont validé l'épreuve d'histoire médiévale de l'agrégation d'histoire en 2011, alors qu'elle consistait à commenter un texte de 1964 comme s'il était de 1415.
    Mais il n'y a guère mieux à attendre des politiciens de « gauche », même si Vincent Peillon a rétabli l'histoire-géo en terminale scientifique.
    Anne Hidalgo, qui fut Secrétaire général à la culture du parti socialiste, a affirmé sur i-Télé, le 24 septembre 2012, que « le Front National avait soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis ». Précisons qu'il existait bien un Front National durant la Seconde Guerre mondiale, mais qu'il s'agissait d'une organisation cryptocommuniste qui rêvait de transformer la France en une démocratie populaire...
    Propos recueillis par Eric Letty monde&vie novembre 2013

  • Racisme : la gauche abuse

    Selon Rachida Dati :

    "Évidemment que la gauche en fait trop, même si j'ai condamné, dès le début, les attaques racistes subies par Christiane Taubira. Mais la France n'est pas un pays raciste. Aujourd'hui, la gauche se sert et amplifie ce sujet pour échapper aux critiques sur les difficultés des Français et sur le déclin de la France : explosion des impôts, du chômage, de la délinquance. La gauche affaiblit notre pays, son identité, et détruit une à une nos valeurs. Je pense que les responsables politiques ne se rendent pas compte à quel point cette mobilisation du microcosme aggrave le fossé entre les Français et les élites qui ne les comprennent pas, qui ne les entendent pas! [...] Les Français ne supportent plus ces indignations sélectives et mondaines. J'ai été d'autant plus choquée que l'agression violente du député Bernard Reynès (maire de Châteaurenard, ndlr), le 11 novembre dernier, n'ait pas suscité autant de mobilisation et d'indignation! La gauche, comme depuis trop longtemps, sélectionne ses combats. Je pense à tous ces Français et en particulier à ces Françaises qui subissent de réelles discriminations à l'emploi par des horaires imposés, ou des harcèlements qu'elles ne peuvent dénoncer par crainte de perdre leur emploi. Il est là le vrai scandale. Alors, attention de ne pas donner l'impression d'être mobilisés ou indignés seulement lorsque l'élite est touchée, pour préserver son statut et ses privilèges. D'ailleurs, une partie de cette élite qui s'indigne aujourd'hui est la même qui mène des attaques violentes contre ceux qui ne pensent pas comme elle ou qui n'ont pas le même parcours que le sien."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Gabegie bruxelloise, Prix Sakharov, dédiabolisation... : les vérités de Gollnisch

  • Permanences géostratégiques

    L’un des auteurs classiques de la géopolitique, Halford J. Mackinder (1861-1947), un amiral britannique qui professa la géographie à Oxford, défendait  comme thèse centrale que les grandes dynamiques géopolitiques de la planète s’articulaient autour d’un cœur du monde (Heartland), l’Eurasie. Pivot  de  la  politique mondiale que la puissance maritime ne parvenait pas à atteindre,  l’Eurasie avait pour cœur intime la Russie, un Empire qui « occupait dans  l’ensemble du monde la  position stratégique centrale qu’occupe l’Allemagne  en Europe. »

    Mackinder2.jpgLa théorie de Halford J. Mackinder

    Autour de cet épicentre des secousses géopolitiques mondiales, protégé par une ceinture faite d’obstacles naturels (vide sibérien, Himalaya, désert de  Gobi, Tibet) que Mackinder appelle le croissant intérieur, s’étendent les  rivages  du  continent  eurasiatique : Europe de l’Ouest, Moyen-Orient, Asie du Sud et de  l’Est.

    Au-delà de ces rivages, par-delà les obstacles marins, deux systèmes insulaires viennent compléter l’encadrement du heartland : la Grande-Bretagne et le Japon, têtes de pont d’un croissant plus éloigné auquel les Etats-Unis appartiennent. Selon cette vision du monde, les puissances maritimes mondiales, les thalassocraties que défend Mackinder, doivent empêcher l’unité continentale eurasiatique. Elles doivent donc maintenir les divisions  Est/Ouest entre les principales puissances continentales capables de nouer des alliances (France / Allemagne, Allemagne / Russie, Russie / Chine) mais aussi contrôler les rivages du continent eurasiatique. Cette matrice anglo-saxonne, que l’on peut appliquer au cas de l’Empire britannique au XIXe  siècle, comme à celui de la thalassocratie américaine au XXe siècle, reste un outil pertinent pour comprendre la géopolitique d’aujourd’hui. La  théorie de Mackinder nous rappelle deux choses que les thalassocraties anglo-saxonnes  n’ont jamais oubliées : il n’y a pas de projet européen de puissance (d’Europe puissance) sans une Allemagne forte et indépendante (or l’Allemagne reste largement sous l’emprise américaine depuis 1945) ; il n’y a pas d’équilibre mondial face au mondialisme américain sans une Russie forte.

    Il n’y a pas d’équilibre mondial face au mondialisme américain sans une Russie forte

    L’Amérique veut l’Amérique-monde ; le but de sa politique étrangère, bien au-delà de la seule optimisation de ses intérêts stratégiques et économiques du pays, c’est la transformation du  monde à l’image de la société américaine. L’Amérique est messianique et là est le moteur intime de sa projection de puissance. En 1941, en signant la charte de l’Atlantique, Roosevelt et Churchill donnaient une feuille de route au rêve du gouvernement mondial visant à organiser une  mondialisation  libérale  et  démocratique. Jusqu’en 1947, l’Amérique aspira à la convergence avec l’URSS dans l’idée de former avec celle-ci un gouvernement mondial et ce malgré l’irréductibilité évidente des deux  mondialismes américain et soviétique. Deux ans après l’effondrement  européen de 1945, les Américains comprirent qu’ils ne parviendraient pas à entraîner les Soviétiques dans leur mondialisme libéral et ils se résignèrent à rétrécir géographiquement leur projet : l’atlantisme remplaça provisoirement le mondialisme. Puis, en 1989, lorsque l’URSS vacilla, le rêve mondialiste  redressa la tête et poussa l’Amérique à accélérer son déploiement mondial. Un nouvel ennemi global, sur le cadavre du communisme, fournissait un nouveau prétexte à la projection globale : le terrorisme islamiste. Durant la guerre froide, les Américains avaient fait croître cet ennemi, pour qu’il barre la route à des révolutions socialistes qui se seraient tournées vers la Russie soviétique. L’islamisme sunnite avait été l’allié des Américains contre la Russie soviétique en Afghanistan. Ce fut le premier creuset de formation de combattants islamistes sunnites, la matrice d’Al-Qaida comme celle des islamistes algériens… Puis il y eut la révolution fondamentaliste chiite et l’abandon  par  les Américains du shah d’Iran en 1979. Le calcul de Washington fut que l’Iran fondamentaliste chiite ne s’allierait pas à l’URSS, contrairement à une révolution marxiste, et qu’il offrirait un contrepoids aux fondamentalistes sunnites. Dans le monde arabe, ce furent les Frères musulmans qui, d’Egypte à la Syrie, furent encouragés. Washington poussa l’Irak contre l’Iran, et inversement, suivant le principe du « let them kill themselves » (« laissez-les s’entretuer ») déjà appliqué aux peuples russe et allemand, afin de détruire un nationalisme arabe en contradiction avec les intérêts d’Israël. L’alliance perdura après la chute de l’URSS. Elle fut à l’œuvre dans la démolition de l’édifice yougoslave et la création de deux Etats musulmans en Europe, la Bosnie-Herzégovine puis le Kosovo.

    Lire la suite sur Theatrum Belli

  • Ce n’est pas aider l’Afrique que de laisser entrer en Europe les immigrés clandestins africains

    Le magazine flamand Knack publie un entretien décapant avec le professeur d’économie Paul Collier qui enseigne à l’Université d’Oxford. Directeur du Centre d’étude des économies africaines, il est considéré comme l’un des plus intéressants intellectuels au monde par le Foreign Policy Magazine. Surprise ! Ce professeur explique que ce n’est pas aider l’Afrique que d’accueillir en Europe les jeunes immigrés clandestins africains. Et ses propos font parfois penser au « Camp des Saints », le célèbre roman de Jean Raspail…

    Professeur Collier : « De nombreux Européens s’imaginent que les gens qui naviguent vers Lampedusa sont les plus pauvres, mais ce n’est pas le cas. Ces réfugiés peuvent se permettre de traverser l’Afrique du Nord depuis l’Érythrée ou la Somalie ; ils sont capables de payer les organisations criminelles spécialisées en trafic humain. Ces gens sont prêts à prendre des risques, car nous leur offrons de nombreuses possibilités. Si en tant que réfugié vous réussissez à débarquer à Lampedusa, on vous submerge de droits de l’homme. Le procès juridique pour vous renvoyer est si compliqué que les autorités italiennes préfèrent vous laisser disparaître dans l’illégalité. Au nom des droits de l’homme, nous commettons un maximum d’injustices. Nous communiquons le message suivant : comme Africain vous n’avez aucune chance d’entrer en Europe, sauf si vous arrivez à débarquer sur l’une de nos plages, dans ce cas il ne vous arrivera rien. Je trouve cela absurde ».

    Knack : Il faut donc ériger un mur autour de l’Europe ?

    Professeur Collier : « En fait oui, car si nous ne le faisons pas, un pays comme l’Érythrée se videra tout à fait. Ceux qui souhaitent démolir les murs feraient bien d’instaurer un service de ferries entre l’Afrique du Nord et l’Europe pour que plus personne ne se noie. Je vous garantis que les ferries seront remplis à craquer. Des millions de personnes viendront. Une étude à grande échelle de Gallup révèle que 40 pour cent des habitants des pays pauvres de l’Afrique souhaitent se rendre en Europe. Il faut communiquer clairement : ceux qui osent faire la traversée vers Lampedusa seront renvoyés sans état d’âme. »

    Lire la suite