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  • L’antiracisme outil de domination

    L’antiracisme est un cache-sexe : celui d’une France officielle qui n’a d’autres moyens pour cacher ses reniements que le rideau de fumée. Entendons-nous bien : dénoncer le dogme de l’antiracisme, ce n’est pas – à quelque degré que ce soit – vouloir habiliter le racisme, qui restera toujours une aberration.

    Mais sortir du manichéisme, c’est si compliqué pour un socialiste…

    La « semaine de la haine » est terminée. Le déferlement s’est tari… jusqu’aux prochains mots d’ordre. Toujours la mê­me « ferveur mimétique de no­tre presse pluraliste. On rivalise dans la colère grave » (Elisabeth Lévy, Les Maîtres censeurs). D’autant que je mettrais ma banane à couper (enfin, façon de parler…) que pas un de ces gueulards n’a lu l’article de « Minute ». Tous ont suivi la meute des cris et des lamenta­tions, qui s’auto-alimente de son pro­pre bruit. « Mimétisme médiatique et hyperémotion », résume Ignacio Ramonet.

    Quelle rigolade pourtant ! Car cet­te gamine, avec sa peau de banane à Angers, méritait une bonne fessée et peut-être ses parents aussi. Pas ce brouhaha de cœur de vierges effarouchées toujours prompt à rejouer l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Parce que, franchement, qui croit vraiment à une « résurgence » du racisme ? De l’antisémitisme, oui, mais de façon circonstanciée, et à cause de certaines franges radicales de l’islam. Mais sinon ? [...]

    La suite sur Minute

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-antiracisme-outil-de-domination

     
  • La soumission par le crédit...

    L’ensemble du système politique ainsi que l’intégralité du personnel qu’il emploie, d’un bout à l’autre de l’échiquier « idéologique », n’ont d’autre finalité que la défense et la prorogation du règne de la marchandise. Il ne s’agit nullement là d’une affirmation polémique mais d’un froid constat qu’il faut être aveugle et sourd pour encore contester. L’évidence de ce fait est d’ailleurs démontrée par la position centrale occupée par le dogme de la croissance dans la totalité des programmes proposés par les différentes composantes du spectre politique français et, plus largement, occidental. Vous pouvez chercher, parmi les groupements politiques « officiels », c’est-à-dire ayant accès à l’espace public et aux instances de représentation via les médias, il n’y a pas la moindre exception. Même les prétendus « radicaux » gauchistes et anti-capitalistes – dont on peut mesurer le degré de subversion à l’aune du nombre de leurs invitations télévisées et autres dimanches après-midi passés en compagnie du très transgressif Michel Drucker – ne parlent que de « réappropriation », de « meilleure distribution » et de « répartition plus juste » des fruits de la croissance, sans jamais remettre en cause le principe même de celle-ci..
    Bref, au-delà de divergences cosmétiques à visées électoralistes, tout le monde est d’accord pour communier dans la vénération de la même Loi : point de salut, de bonheur ni d’avenir sans croissance, c’est à dire sans augmentation infinie de la production annuelle de biens et de services. Ce bel unanimisme se révèle d’ailleurs de manière particulièrement flagrante lorsqu’il s’agit de moquer ou de conspuer avec toute la morgue qui sied aux prétendus « réalistes » les tenants de la « décroissance », théorie « fumeuse » voir « fascisante » qui a l’improbable audace d’évoquer les limites physiques et écologiques de notre environnement et ose suggérer que l’accomplissement humain ne se réalise peut-être pas exclusivement au travers de l’entassement d’objets et de la fuite en avant techno-scientiste. Contre ces olibrius et leurs blasphèmes envers les divinités mercantiles, c’est la mobilisation générale, des Verts à l’Ump en passant par le PCF et le les « centristes ».
    «  Der Kauf macht frei ! » Fermez le ban.
    Pour garantir l’immuabilité de cette domination, le système politico-marchand (pléonasme) a trouvé un moyen autrement plus sûr et efficace que l’antique knout ou la police spéciale : le crédit.
    Après avoir mis un terme définitif à la lutte des classes en transformant tous les travailleurs en apprentis bourgeois aux « potentialités » consommatrices infinies, le crédit a en effet progressivement métamorphosé l’ensemble de la population en un vaste conglomérat d’ilotes captifs et dépendants, terrorisés par les banques, les fins de mois, les échéances, les huissiers…
    Le chômage est évidemment toujours une situation délicate et difficile, mais pour l’homme endetté, bardé de crédits, c’est une perspective absolument dramatique et terrifiante qui peut le mener rapidement à la plus extrême précarité. De ce fait il est généralement prêt, pour conserver son emploi synonyme de possibilité de remboursement, à toutes les acceptations, toutes les résignations, voire toutes les reptations et toutes les compromissions. L’homme du crédit est un homme soumis, un homme vaincu, enfermé dans la cage de fer des traites et des taux d’intérêts, un homme qui ne bougera jamais le petit doigt pour remettre en cause un système qui peut l’écraser en un instant.
    En 2008, les ménages français avaient un taux d’endettement approchant les 90% de leurs revenus annuels disponibles (135% de ces mêmes revenus pour les ménages américains). Plus d’un quart de cet endettement est destiné à la consommation de biens et services « non vitaux » tels que du matériel hifi, vidéo ou des séjours de vacances.
    Parallèlement, la spéculation ayant fait exploser les prix de l’immobilier, l’accession à la propriété de son domicile devient de plus en plus délicate, exigeant des emprunts aux montants toujours plus considérables et à la durée exponentielle pouvant atteindre les 40 voir 45 ans (50 ans même en Espagne et au Portugal).
    Cette double tendance aboutit à la pathétique situation d’hommes et de femmes couverts de gadgets mais ne possédant pas même un toit, un foyer qui est pourtant la première étape de l’autonomie, l’élément constitutif à la fois de la liberté et d’un possible engagement dans la cité. Car contrairement à ce que continuent à professer certains groupement anticapitalistes d’extrême gauche, souvent au nom d’une lecture un peu hâtive et simpliste de Proudhon, la propriété privée individuelle, spécialement de son domicile, n’est ni « le vol », ni la première étape de l’embourgeoisement capitaliste. Bien au contraire, la propriété de son habitat est un socle et une protection pour l’individu face à la perpétuelle fluidité et instabilité des marchandises et des capitaux. C’est le camp de base protégeant les humbles contre cette précarité, cette « angoisse du terme » - si parfaitement décrite par Céline-, cette permanente épée de Damoclès dont use le capital marchand pour s’assurer de la docilité et de l’apathie des peuples. Des cohortes de SDF accrocs à la carte de crédit et aux loisirs virtuels, voilà le matériel « humain » idéal dont rêve le système marchand et qu’il est malheureusement bel en bien en train d’obtenir.

    Source: Zentropa

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Hollande : little big man

    « Mais en France », François Hollande a manifestement de moins en moins de supporters et de plus en plus de sifflets.
    En mai 1968, alors que la « chienlit » s’installe dans le pays, le général De Gaulle s’envole mystérieusement pour Baden-Baden. Pour prendre du champ face aux événements ? Pour s’assurer du soutien de l’armée ? Nul ne sait car les principaux acteurs de ce déplacement ont emporté son secret dans l’au-delà. Toujours est-il que le chef de l’Etat en reviendra plus déterminé et qu’il mettra rapidement un terme aux événements, en dissolvant l’Assemblée nationale. Le voyage à Baden-Baden est une Fuite de Varennes qui a réussi.
    Le cauchemar du CRIF
    Il se trouve que M. Cukierman, président du CRIF, publiait le même jour une tribune dans Le Monde où il nous faisait part de son pire cauchemar pour 2017 : voir « notre pays sombrer dans un régime où le populisme refuse les opinions minoritaires, rejette ce qui s’écarte de ses normes, redéfinit à sa sauce les droits et libertés » et de conclure, des fois qu’on n’aurait pas bien compris : « Face au FN réveillons-nous ! » Certes, il ne nous dit pas qu’il faut voter PS, mais le cœur y est.
    Et puis, comme le hasard fait bien les choses, voilà que « la France » décide de s’opposer à l’accord international qui se dessine autour du nucléaire iranien. Au point que John Kerry crie « Vive le Frouance ! » – avec l’accent –, ce qui doit sans doute nous rassurer pleinement sur le bien-fondé de cette posture.
    François Hollande s’est même fendu d’une déclaration en hébreu à son arrivée à Tel Aviv : « Je resterai toujours l’ami d’Israël », des fois que ses hôtes n’auraient pas bien compris le message.
    En tout cas, Benjamin Netanyahu, premier ministre d’Israël, déclare que « François Hollande est un ami, un ami d’Israël et nous le recevrons en tant que tel, en déroulant le tapis rouge » (Les Echos du 5 novembre 2013).
    Beaucoup d’amis mais de moins en moins d’électeurs
    Notre président normal a donc beaucoup d’amis, mais à l’étranger seulement. Car, comme sous la IVe République, la France n’a jamais autant d’amis que quand elle se couche et quand elle s’aligne. Voilà même l’ONU qui trouve que le « racisme » monterait dans notre pays et qui vient fort à propos supporter la campagne que tente de lancer, avec ses gros godillots, un Parti socialiste tétanisé par la débâcle électorale qui s’annonce.
    Mais en France, François Hollande a manifestement de moins en moins de supporters et de plus en plus de sifflets.
    Le petit télégraphiste
    Croit-il qu’en jouant le petit télégraphiste d’intérêts qui ne sont pas les nôtres il gagnera un sursis politique ? Espère-t-il, par exemple, un soutien du Mossad ou un tir de drones US qui permettraient de se débarrasser de ses adversaires politiques ? Pense-t-il, comme Louis XVI fuyant sur la route de Varennes, que les étrangers sauveront sa couronne ? Le pire n’est jamais sûr.
    Mais nous ne sommes plus en 1968 : François Hollande n’a pas la stature de Charles De Gaulle et B. Netanyahu n’est pas le général Massu. Il est douteux que les chars Merkava israéliens franchissent la Méditerranée pour protéger un locataire du Faubourg-Saint-Honoré assiégé par les Bonnets rouges. Comme il est douteux  que le 7e de cavalerie US arrive à temps pour sauver notre little big man national.
     Michel Geoffroy, 19/11/2013
    http://www.polemia.com/hollande-little-big-man/

  • Va-t-on laisser euthanasier les enfants ?

    Communiqué de Civitas :

    "En Belgique comme en France, les parlementaires préparent de nouveaux textes de loi à propos de l’euthanasie. Comparer la situation de ces deux pays n’est pas sans intérêt car la Belgique a le triste privilège d’avoir toujours sur la France une « longueur d’avance » en matière d’effondrement moral et éthique.

    La Belgique a déjà légalisé l’euthanasie des adultes. Elle envisage maintenant d’autoriser l’euthanasie des mineurs. Il est probable qu’un vote en commission du Sénat se déroule la semaine prochaine, validant ainsi la présentation d’un texte de loi aux deux assemblées parlementaires belges.

    Depuis quelques mois, les principaux médias ont participé au conditionnement des esprits. Télévisions, radios et presse écrite ont abondamment diffusé les témoignages de quelques mamans, toujours les mêmes, affirmant que le regard de leur enfant gravement malade traduisait leur souhait d’en finir avec la vie. Il n’est bien sûr pas question de stigmatiser le désarroi de mamans devant la souffrance prolongée de leur enfant. Mais entendre une maman prétendre qu’un enfant de cinq ans a la maturité suffisante pour comprendre ce que signifie l’euthanasie et décider seul de son sort laisse pantois. Il n’est pas besoin d’être un grand spécialiste de l’enfance pour savoir qu’un enfant de cet âge n’a pas conscience des conséquences de la plupart de ses actes, notamment en ce qui concerne le danger. Mettre en garde un enfant en lui disant « Attention, c’est chaud, ça brûle ! » ne sera souvent suivi d’effet qu’après que l’enfant ce sera confronté à cette source de chaleur dont il ne comprend pas encore la conséquence douloureuse. Autant dire que la mort est pour l’enfant une notion encore bien plus mystérieuse. Et ce d’autant plus que l’enfant est de plus en plus confronté à des jeux où la mort d’un personnage signifie simplement la fin de la partie et le fait de pouvoir en recommencer aussitôt une autre.

    Le débat qui agite les parlementaires belges ne se situe déjà plus, sauf très rare exception, entre partisans et opposants de l’euthanasie des mineurs. Les différends essentiels parmi les députés et sénateurs se limitent à deux. Le premier porte sur le fait que le texte de loi ne prendrait en compte que la souffrance physique pour permettre l’euthanasie des mineurs alors que certains voudraient étendre les motifs à la souffrance psychologique. Le second concerne l’accord ou non des parents alors que le projet initial prévoit l’accord nécessaire des parents pour euthanasier les enfants et non pour les adolescents sans que la limite entre l’enfance et l’adolescence ne soit clairement établie. [...]"

  • Critique de l’individualisme

    Si l’’idée de société semble encore une abstraction de notre intelligence, c’’est surtout en vertu de l’’ancien régime philosophique ; car, à vrai dire, c’’est à l’’idée d’’individu qu’’appartient un tel caractère, du moins chez notre espèce. L’’ensemble de la nouvelle philosophie tendra toujours à faire ressortir, aussi bien dans la vie active que dans la vie spéculative, la liaison de chacun à tous, sous une foule d’’aspects divers, de manière à rendre involontairement familier le sentiment intime de la solidarité sociale, convenablement étendue à tous les temps et à tous les lieux. Non seulement l’’active recherche du bien public sera sans cesse représentée comme le mode le plus propre à assurer communément le bonheur privé : mais, par une influence à la fois plus directe et plus pure, finalement plus efficace, le plus complet exercice possible des penchants généreux deviendra la principale source de fait de la félicité personnelle, quand même il ne devrait procurer exceptionnellement d’’autre récompense qu’’une inévitable satisfaction intérieure.
    Auguste COMTE, Discours sur l’’esprit positif (1844)
    Auguste Comte aura été l’’un des grands inspirateurs de Charles Maurras et d’’autres penseurs de l’’Action française au premier rang desquels on trouve Léon de Montesquiou. Le premier lui a consacré un long et beau et portrait (1) ; le second, plusieurs ouvrages (2) reprenant des conférences données à l’’Institut d’’Action française. Le texte ici introduit permettra d’’expliquer une des raisons majeures de l’’influence qu’’aura exercée le fondateur du positivisme sur la pensée nationale : sa critique de l’’individualisme. Mais on s’’interrogera aussi pour savoir si l’’ample projet comtien, qui affleure dans ce même texte, ne dépasse pas les visées, sans doute plus modestes et mesurées, de l’’Action française.
    Le christianisme individualiste ?
    Commençons par quelques précisions de vocabulaire et de doctrine, l’’un et l’’autre très précis chez Comte. “ « L’’ancien régime philosophique »” désigne soit l’”’état théologique”, propre au Moyen-Âge, soit l’” « ’état métaphysique »” dont les penseurs des Lumières furent l’’acmé –- qui en constitua la dissolution “mentale” et “sociale”. Sachons que Comte valorise toujours fortement le premier par rapport au second (3), considéré comme anarchique et destructeur de la société organique. Cependant, il n’’en affirme pas moins qu’’en dernière instance, la pensée théologique est “essentiellement individuelle, et jamais directement collective”.
    En effet, ajoute-t-il dans le même Discours : « Aux yeux de la foi, surtout monothéïque (sic), la vie sociale n’’existe pas, à défaut d’’un but qui lui soit propre ; la société humaine ne peut alors offrir immédiatement qu’’une simple agglomération d’’individus, dont la réunion est presque aussi fortuite que passagère et qui, occupés chacun de son seul salut, ne conçoivent la participation à celui d’’autrui que comme un puissant moyen de mieux mériter le leur, en obéissant aux prescriptions suprêmes qui en ont imposé l’’obligation. »
    La critique de Comte est pour le moins excessive et trouve son origine probable dans son absence totale de foi personnelle et d’’expérience proprement ecclésiale ; or, l’’Église – l’’ekklesia – n’’est-elle pas, par nature, une communauté et n’’en acquiert-elle pas dès lors et le sens (sensus societatis) et, si l’’on peut dire, la logique ? Le Royaume de Dieu” n’’est-il pas lui-même une société céleste ? Il reste cependant que, pour l’’Église, chacun homme a bien une âme (à sauver) et que, sous ce rapport, tout individu existe concrètement et est détenteur d’une valeur insigne.
    Favoriser la sociabilité
    Pour autant, Comte a raison d’’affirmer que, d’un point de vue proprement politique, ce dernier serait plutôt une abstraction par rapport à la “société”. Maurras reprochera de même à l’’individualisme libéral, non pas tant finalement de valoriser l’’individu (les dirigeants d’’Action française n’’étaient-ils pas de belles et fortes personnalités, libres et créatrices !) que d’’ignorer le fait que ce “sujet autonome” et souvent plein d’’enflure est un héritier ; que son efflorescence a pour condition le capital d’’une civilisation qui, par nature, présente un caractère collectif ; et qu’’il est dès lors interdit à ce même individu qui voudrait se faire la mesure de tout de se privilégier absolument – tant pour son propre intérêt bien compris que pour des raisons d’’ordre moral.
    Mais revenons à Comte : sa “nouvelle philosophie” politique consistera, mieux que le catholicisme pense-t-il, à favoriser ce qu’’il appelle ailleurs les « sentiments sympathiques » et ici les “ « penchants généreux »”. Comment ? En montrant de façon “systématique à quel point les hommes sont liés” aussi bien dans “tous les lieux” (c’’est-à-dire dans les différents groupes humains) que dans le “temps”, c’’est-à-dire à travers l’’Histoire. D’’où son concept majeur d’”’Humanité” (ou “Grand Être") qui, loin d’’être celui, abstrait, d’’une essence (cf. Aristote) ou de "droits" postulés ou reconnus dans tous les individus humains, affirme le grand fait “social”, aussi essentiel que méconnu à ses yeux, d’une liaison organique et prolongée entre les générations successives, dont les inévitables progrès mentaux ou sociaux sont communs et affectent tous les “individus” : des individus que l’’on peut, mais dans un second temps seulement, abstraire en son sein.
    Ceci étant compris et popularisé, Comte pense et espère que chacun trouvera effectivement son bonheur privé” dans la « “recherche du bien public »” et sa “félicité personnelle” dans l’”’exercice des penchants généreux”.
    Pour une religion de l’’Humanité ?
    Admirable vision ! Noble projet ! Nous avons dit combien nos maîtres y ont été sensibles. Leur intelligence nationale y a trouvé de nouvelles ou d’’autres raisons d’”’apprécier” (au sens comtien du terme) un patrimoine commun, de dépasser la fausse évidence libérale du primat absolu de l’’individu, et de chercher les moyens de garantir le premier en lui donnant le régime propre à le conserver et à l’’accroître d’avantage. Et leur cœœur a été ému de la belle âme d’’Auguste Comte. Mais il reste que les moyens trouvés par l’”’empirisme organisateur” n’’étaient pas ceux de ce dernier : nulle “ « nouvelle philosophie »”, prétendument “finale”, n’’était proposée -– tout juste une nouvelle manière de considérer organiquement la “société” et les lois de sa prospérité, d’’une part, et une fidélité maintenue à l’”’Église de l’’ordre” et à sa doctrine sociale, d’’autre part.
    De même, le royalisme d’’Action française ne cherche-t-il pas à promouvoir d’’emblée une “ « régénération »”, laquelle doit plutôt résulter d’’un régime enfin remis à l’’endroit et d’’institutions adéquates que du magistère d’’un nouveau principe spirituel dont Comte lui-même serait le “Grand Prêtre”...
    Francis Venant L’’Action Française 2000– du 18 au 31 janvier 2007
    (1) Paru dans la seconde partie de L’’avenir de l’’intelligence ; repris dans L’’allée des philosophes (Œœuvres capitales, 1954, vol. III, pp. 459-504).
    (2) Notamment : Le système politique d’’Auguste Comte (Paris, 1910) dont nous avons fait état dans le Trésor de l’’Action française, Paris, 2006, pp.113-115 ; Auguste Comte : Quelques principes de conservation sociale (Paris, 1911) ; Les consécrations positivistes de la vie humaine (Paris, 1913).
    (3) Pour autant, Comte estimait que l’’état théologique, historiquement nécessaire mais actuellement dépassé devait disparaître. La Révolution accomplit cette bonne œœuvre dans une première phase ; depuis, elle prolonge un état critique abusif, incapable de rien fonder, et “inorganique”. Sous ce rapport, la société du Moyen-Âge est un meilleur modèle pour la société future.

  • Black-blanc-beur ?

    Un des résultats des menées tortueuses du couple Hollande-Fabius contre la  Syrie, du soutien apporté aux djihadistes pour faire tomber le régime laïc en place, est de contribuer à déstabiliser le Liban. Un  pays cher au cœur de Bruno Gollnisch, des  Français, notamment au travers sa communauté chrétienne et francophile, menacée  dans son existence même par la montée en puissance du fondamentalisme et les profonds bouleversements démographiques que l’on sait. Hier, le double attentat-suicide commis contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth a fait officiellement  23 morts  et 146 blessés. L’attentat a été  revendiqué par les  Brigades Abdallah Azzam, du nom du fondateur d’Al-Qaïda, financées par notre « allié » saoudien en pointe lui aussi  dans le soutien au terrorisme sanglant  qui ravage la Syrie. L’Arabie Saoudite n’hésite pas à répandre le sang d’innocents pour empêcher tout rapprochement entre  Téhéran  et l’Occident,  en plein débat sur le nucléaire iranien. Une recherche d’une solution diplomatique qui a capoté la semaine dernière à Genève « grâce » à l’opposition de Laurent Fabius…

    Le président de la République libanais,  Michel Sleiman,  a dénoncé les forces obscures qui veulent importer le terrorisme dans son pays et y régler leurs comptes.  Le Liban ne permettra pas  aux parties étrangères de régler leurs comptes sur son sol a-t-il dit.

    Les joies du multiculturalisme, nos compatriotes ont pu les apprécier hier soir avec la qualification de l’équipe de football d’Algérie sur celle du Burkina Faso.

    Le site du magazine Jeune Afrique a d’ailleurs  signalé à ses lecteurs que le racisme le plus détestable, le plus  bas de plafond n’a pas été absent de cette confrontation lors du match aller avec « l’aigreur  de supporteurs algériens très critiques à l’égard de l’arbitrage du Zambien Janny Sikazhue (qui)  a viré au lynchage raciste. »

    « Le réseau Twitter s’est fait le réceptacle du fiel de ces hooligans du verbe »,  l’article de Jeune Afrique citant  un « florilège » de twittos algériens  : « Burkinabè, peuple de soumis, Inch’Allah, j’irai fouetter un par un vos ancêtres, bande de gros macaques, J’espère que l’Algérie va bouffer ces nègres  ou encore L’entraîneur du Burkina, il leur à promis du poulet à ces singes, c’est sûr. Le match retour s’annoncerait comme le feu  pour cette bande de primates »…

    Cette victoire de l’équipe des Fennecs a été bruyamment fêtée dans de nombreuses villes de France et de Navarre,  pavoisées aux couleurs du drapeau algérien : jets de pétard, chants patriotiques,  convois sirènes hurlantes, bloquant la circulation, arrêtant  les bus et les métros   (comme  à la station Barbès).

    Des policiers en ont fait les frais de cette liesse, notamment  sur le Vieux-Port à Marseille, où ils ont été  pris à partie, encerclés et caillassés  par « une centaine d’individus » a rapporté le quotidien  La Provence,  contraints de se retrancher « dans le marché de Noël » ; tout un symbole…

     Certes, tout le monde n’était pas devant son poste de télévision au moment du match.  Hier soir dans le quartier pluriel des Tarterêts à Corbeil (Essonne),  des policiers ont été également victimes d’un guet-apens tendu par plusieurs groupes de « jeunes ». Ces derniers ont aussi totalement détruit par le feu  trois engins de chantier  utilisés dans le cadre d’un coûteux chantier de rénovation qui a donc été suspendu. Pas grave, les cochons de contribuables paieront…

     La victoire du onze tricolore contre l’Ukraine hier soir au stade de France,  a donné lieu pour le coup  à une joie bien légitime de beaucoup de nos  compatriotes. Français  qui se sont sentis légitimement humiliés par l’image désastreuse donnée ces dernières années par les mercenaires et autres enfants gâtés composant notre équipe nationale,  donnant l’impression (?) de mépriser le maillot qu’ils avaient l’honneur de porter.

    Mais il fallait aussi s’y attendre,  cette victoire contre l’Ukraine  est aussi le prétexte de célébrer, pour les figures du Système et  au nom  de sombres arrière-pensées, les bienfaits de l’immigration. La preuve en serait apportée  par   une équipe black-blanc-beur qui serait l’image fidèle de la France contemporaine et plus encore de la France souhaitable de demain.  « La France sauvée par Mamadou et Karim » s’est empressé de tweeter   le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis. Plus démago tu meurs…

    Même son de cloche dans l’émission Bourdin & Co sur RMC ce matin, du  très antifrontiste Hervé Gattegno, ex du Monde d’Edwy Plenel , et qui vient de quitter Le Point  pour rallier  la rédaction de Vanity Fair.

    Il  a pareillement  résumé  de ce qui est  l’élément de langage dominant du microcosme ces dernières heures. Chacun a-t-il  dit, reprenant l’antienne qui fut celle de la victoire au Mondial de 1998, est   « obligé de saluer la bravoure de cette équipe multicolore, multiethnique et multiconfessionnelle ». Avant d’ajouter :  « Ça  doit faire certainement grimacer les supporters étriqués de la France recroquevillée » (sic).

    France recroquevillée, relents populistes  qu’Hervé Gattegno dénonçaient aussi en confessant il y a quelques mois le « malaise » qui le saisissait envers ceux qui faisaient état   des accusations  (fondées) portées contre le   ministre socialiste  Jérôme Cahuzac, vantant sa grande « habilité », sa  « grande maîtrise de ses dossiers et de ses nerfs »…

    France recroquevillée que M. Gattegno combat notons-le, avec une certaine logique (celle du Système),  notamment  lorsqu’il se félicitait  en janvier 2012 que nous ayons « une Assemblée qui ne ressemble pas vraiment à la France » ;  en ce sens que toutes les familles politiques n’y sont pas représentées en fonction de leur poids véritable.

    L’ex député UMP Christian Vanneste et Président du RPF,  le rappelait sur son blog,  le thème du « métissage » agité au lendemain de la victoire de 98, fut « assaisonné à toutes les sauces pour favoriser un communautarisme profondément antirépublicain ».

    « Le football est une invention française qui nous est revenue d’outre-Manche avec un nom anglais. Les cultures des immigrés n’y sont pour rien. C’est plutôt un outil d’assimilation efficace si on s’abstient d’un discours idiot sur le métissage culturel qui n’a rien à y voir. Si, vade retro satanas, on fait allusion à la pigmentation de la peau des joueurs, ce qui est la base même du racisme, c’est encore plus faux. »

    « Chacun sait ajoute-t-il,  que les différences physiologiques ou sociologiques vont favoriser les uns ou les autres dans telle ou telle discipline sportive. Le football est un sport populaire qui recrute des joueurs jeunes, résistants et puissants. Les qualités psychologiques personnelles y sont essentielles. L’appartenance à telle ou telle famille humaine y est secondaire. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas voir chez un sportif ou dans une équipe une quelconque représentation de la nation. Cela varie d’un sport à un autre. »

    Bref, constate Bruno Gollnisch,  les Français ne sont pas dupes de la  propagande, des mensonges qui sont réactivées aujourd’hui pour célébrer une équipe de France black-blanc-beur, alors que celle-ci n’est pas plus  représentative de la réalité du   peuple français que ne l’est l’Assemblée dite  nationale.

    http://www.gollnisch.com/2013/11/20/black-blanc-beur/

  • Pitoyable : Dominique de Villepin se dit prêt à soutenir un retour de Nicolas Sarkozy

    Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour redevenir (Premier ?) ministre !

    Pour l’ancien premier ministre, le président sortant a « une véritable opportunité » de revenir en politique en profitant du besoin des Français « d’attendre un sauveur ».

    La hache de guerre est-elle enterrée entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy ? Dans une interview lundi à la Radio Télévision Suisse (RTS), l’ex-premier ministre de Jacques Chirac avance qu’il pourrait « peut-être » soutenir son ennemi de toujours si celui-ci décidait de revenir en 2017. À la condition toutefois que ce dernier porte un « projet de rassemblement innovant et à la mesure des enjeux français ». Si la sortie peut surprendre après des années d’un duel acharné entre les deux hommes, pour le villepiniste Jean-Pierre Grand, l’ancien chef du gouvernement ne fait qu’agir en « homme d’État ». « Ces derniers sont peu nombreux aujourd’hui, mais ils privilégient toujours l’intérêt de la France. C’est ce que fait Dominique de Villepin. Il fait passer l’intérêt du pays avant tout », assure au Figaro le maire UMP de Castelnau-le-Lez.

    Pour Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy bénéficie aujourd’hui d’une « véritable opportunité » de revenir sur le devant de la scène politique, les Français étant dans l’attente d’« un sauveur » dans un contexte de « fronde sociale ». « Est-ce qu’il a envie de revenir en politique ? s’interroge-t-il. Lui seul peut le dire. Mais je pense qu’il a envie. » « Je crois qu’il est attendu sur un chemin politique original, différent, inventif, créatif. Je crois que c’est le secret espoir des Français, qu’à un moment donné quelqu’un va bousculer le jeu, changer la donne », poursuit-il.

    Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pitoyable-Dominique-de-Villepin-se

  • Ministères : brasser du vent coûte de l'argent

    Lu ici :

    "84,7 millions d'euros, c'est le montant des rémunérations connues dans les 38 cabinets ministériels du gouvernement Ayrault en 2013. Cela représente environ 1,30 euro par Français. Ce chiffre prend en compte, d'une part, le traitement que perçoivent les ministres et ministres délégués et, d'autre part, la rémunération de leurs collaborateurs (fonctionnaires détachés, personnels recrutés sur contrat et personnels mis à disposition par d'autres ministères) ainsi que les primes auxquelles ces derniers peuvent prétendre. En 2013, celles-ci atteignent 20,5 millions d'euros pour les seules équipes des ministres de plein exercice, un montant en hausse de 3% par rapport à 2012."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Marche pour la vie : tous à Lyon le 30 novembre à 14h00!

    Et pour ceux qui hésitent ou ne savent pas : 10 bonnes raisons de venir et de nous rejoindre!

    Gml

    Lahire