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  • Le mirage libéral de François Hollande

    LES ÉLECTIONS approchent, et avec elles leur lot de promesses et de belles paroles. Les vœux présidentiels n’ont pas fait exception aux tentatives hollandiennes de se sortir du gouffre dans lequel les sondages l’ont installé.

    Il fallait donc frapper un coup, ce qu’a cru faire François Hollande et que les médias se sont empressés de relayer comme un « virage libéral ». Mais de quoi parle-t-on au juste ? De baisses de charges pour les entreprises et de baisse d’impôt « à terme ». Il faudra commencer par nous expliquer ce qu’une baisse des charges salariales a de foncièrement libéral. Nos PME et TPE ont cruellement besoin de ces baisses de charges, et François Hollande l’a au moins compris. Le fera-t-il de ma- nière intelligente ? Rien n’est moins sûr, et nous en reparlerons assurément dans les prochains mois.

    Libéral de longue date

    Il faudra ensuite démontrer l’existence du prétendu virage, car si orientation libérale il y avait, il ne s’agirait pas d’un virage pour un homme que l’on sait libéral depuis longtemps– tout au plus d’un coming out. Après Mitterand en 1984 et Jospin en 2000, après l’allégeance du PS à l’UE et à tous ses traités, comment qualifier de virage libéral le discours du président ? Il faudra enfin et surtout arrêter de se moquer des Français. Car après avoir augmenté les impôts pour tous, après avoir pénalisé fiscalement les familles, il est un peu facile de nous dire que ça ira mieux. C’est la méthode hollandienne : je prends dix et je redonnedeux. Nous en saurons plus à l’issue de la conférence de presse du 15 janvier, mais nous avons déjà une certitude : la France n’a pas de marge de manœuvre budgétaire et elle est encore bien en deçà des contraintes fixées par l’UE, autre sujet de promesse des vœux du président (« don- ner plus de force à notre Union »).

    Sauf miracle, il faudra alors que le gouvernement aille chercher ailleurs ce qu’il aura ainsi distribué, ce qui fait à nouveau craindre le pireCette déclaration se révélera donc probablement un mi- rage plus qu’un virage : mirage pour ceux qui croient aux promesses de François Hollande ; mirage pour ceux qui pensent qu’une orientation encore plus libérale serait bénéfique pour notre économie.

    Pierre Marchand - L’AF 2878

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-mirage-liberal-de-Francois

  • L'avortement est redevenu un sujet dont on parle et c’est une bonne nouvelle

    De Jean-Pierre Maugendre :

    "Qu’il s’agisse d’une manœuvre politicienne pour faire oublier la progression continue du chômage et de l’insécurité, les galipettes du locataire de l’Élysée, la détérioration régulière de nos finances publiques ou la montée des « grognes » sectorielles, cela ne change rien à l’affaire : l’avortement est redevenu un sujet dont on parle et c’est une bonne nouvelle.

    La bataille sémantique n’a pas été gagnée par les désinformateurs. Si les élus socialistes, bien formatés, ne parlent que d’« IVG », beaucoup de journalistes et d’intervenants emploient le terme d’avortement qui correspond, lui, aux faits. En effet, le terme IVG est une manipulation de la réalité car une interruption (« nous vous prions de nous excuser pour cette interruption momentanée du son… ») n’est que momentanée alors que l’avortement est, lui, définitif.

    Le discours idéologique martèle que l’avortement est un droit des femmes, remis en cause par une minorité obscurantiste. Face à cela, le défenseur de la vie le plus sollicité par les médias, Jean-Marie Le Méné (président de la Fondation Jérôme-Lejeune) revient en permanence à la réalité de l’enfant qui existe déjà et il parvient généralement à faire admettre à son interlocuteur, ou le plus souvent interlocutrice, qu’il s’agit en fait pour la femme d’avoir la liberté de « garder ou non son enfant » (Axelle Lemaire, député socialiste sur BFM-TV le 20 janvier). Face à ce fait – l’existence de l’enfant – l’argument est alors souvent qu’il faut « s’adapter aux réalités de la société ». Dans ces conditions, il serait logique de légaliser les règlements de compte entre truands à Marseille ou les tournantes en banlieue. Quand le fait crée le droit c’est qu’il n’y a plus de droit.

    Un sujet demeure cependant très largement occulté dans ces débats : c’est la responsabilité du père dans la conception de l’enfant et, partant, son rôle ou plutôt son absence de rôle dans la prise de décision d’avorter ou non. Il a été abondamment glosé sur les femmes poussées à l’avortement par le conjoint, la famille, les amis… C’est une réalité qui en cache une autre, occultée celle-là : celle des pères qui auraient voulu garder leur enfant, car il s’agit aussi de leur enfant, et qui en ont été empêchés par la mère qui souhaitait avorter. Juridiquement, les pères n’ont aucun droit sur la vie ou la mort de leur enfant déjà conçu ! Peut-être un amendement sur ce sujet, au nom de l’égalité homme-femme, eut-il été opportun ?

    Le poids de la pensée unique s’avère terrifiant. Lorsque Jean-Marie Le Méné ose affirmer qu’il est pour l’avortement zéro dans tous les cas et toutes les circonstances, ses interlocuteurs affirment en rester sans voix, avant de se remettre à débiter leur discours idéologique. En effet, qui peut s’arroger le droit de décider de la vie ou de la mort d’un autre être humain, innocent, déjà existant ? Personne ! On doit cependant observer qu’aucun député, hormis Jacques Bompard, n’imagine de revenir sur la loi Veil qui semble intouchable. Nous ne sommes pas en Espagne où le gouvernement prévoit de faire voter une loi de progrès au service de la défense de la vie.

    Alors que toutes les campagnes de prévention routière usent et abusent d’une stratégie compassionnelle multipliant les témoignages de vies brisées par un accident de voiture, en ce qui concerne l’avortement il est interdit de mentionner le cœur de l’enfant qui bat à partir de quatre semaines, soit bien avant le terme du délai légal d’IVG, ou le sort des embryons détruits. C’est la diffusion de ce type d’informations que souhaite supprimer, par la loi, Najat Vallaud-Belkacem dans un déni de réalité typiquement orwellien. [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Histoire et providence

    Jeanne d’Arc a aujourd’hui moins de sceptiques qu’elle n’en trouva de son temps. Dès le jour où une force mystérieuse poussa cette jeune fille de dix-huit ans à quitter son père, sa mère et son village pour sauver la France, les objections ne manquèrent jamais. Jamais elles ne la découragèrent. Ceux qui crurent en elle, le peuple le premier, eurent raison contre les raisonneurs. Et ceux-là mêmes qui n’avaient pas la foi, mais qui voulaient le bien du royaume, se dirent qu’après tout les affaires étaient si bas qu’on ne risquait rien à essayer ce concours providentiel. La cause du dauphin ne pouvait plus compter que sur un miracle. Et ce miracle, la France l’attendait, car à peine Jeanne d’Arc fut-elle partie de Vaucouleurs pour se rendre auprès de Charles VII, que son nom vola de bouche en bouche et rendit courage aux assiégés d’Orléans.
    Jacques BAINVILLE
    * Jacques Bainville : Histoire de France, Tallandier, collection “Texto”, Paris, 2007, p. 122.
    Jacques Bainville est connu pour être un penseur à l’exceptionnelle lucidité employant son intelligence lumineuse à dégager des lois, les lois de l’Histoire. Ne se laissant pas submerger par la complexité et la confusion de la matière historique, ni par les facilités d’une affectivité de type romantique qui ravit autant qu’elle aveugle, il voit les principes et les conséquences. Certes il n’ira pas jusqu’à dire, comme Hegel, que « tout ce qui est réel est rationnel et que tout ce qui est rationnel est réel », mais c’est un fait qu’avec lui l’Histoire devient lisible et matière à enseignements.
    L’historiosophie bainvillienne
    Il y aurait quelque danger, cependant, à réduire la discipline historique au type d’investigation bainvillien, essentiellement politique, aussi utile, fécond et pertinent soit-il. Deux grands historiens de tradition d’Action française : Pierre Gaxotte, en intégrant les grands acquis de l’École des Annales, et surtout Philippe Ariès, beaucoup plus sensible aux modalités subtiles du “temps de l’Histoire” et au peu de compréhension et de maîtrise que le politique a souvent des événements, favorisèrent, à cet égard, des progrès notables. Mais il y aurait également de l’injustice à ignorer ce qu’il peut se trouver, chez Bainville, de sensibilité et d’attention à la part d’irrationnel et de hasard que présente(nt) le(s) devenir(s) historique(s), ainsi que la conscience qui est la sienne du caractère parfois non ou peu pensable des “faits”. À preuve, ce texte de l’Histoire de France, d’une particulière profondeur.
    Scepticisme et décision
    Plusieurs fils en forment la trame ; il y a d’abord la vérité politique qui constitue un de ces “enseignements” dont nous avons parlé, à savoir que c’est la légitimité du Charles VII (“le roi de Bourges”, notre roi de dérision) qui, seule, pouvait sauver la France. Là, rien de plus normal, si l’on peut dire. – Ou rien de moins propre à étonner les royalistes en tout cas. Mais s’y ajoute la dimension de la “force mystérieuse” et du “miracle” qu’on eût cru réservée à Michelet, et que Bainville, d’évidence, intègre comme une donnée historique – lui le réputé sceptique…
    Le scepticisme justement ! Comme pour renforcer le poids dudit possible miracle, Bainville insiste sur le manque de “foi” : le scepticisme triomphait beaucoup plus qu’”aujourd’hui”, où nous connaissons au moins la suite heureuse de l’histoire. Et la lucidité, sans nul doute, devait être du côté des “raisonneurs” – bref de ceux que l’on aurait volontiers qualifiés de “Bainville de l’époque’” ! Mais justement, Bainville ne se trouve peut-être pas là où on voudrait qu’il soit. D’abord il affirme cette vérité si importante – elle fait même presque toute notre espérance aujourd’hui… – que c’est le peuple qui eut, avec quelques rares membres de l’élite de l’époque, « raison contre les raisonneurs » (belle formule !). Et là, on se dit que Bainville, pour cause de son amour de la France – lequel amour ne saurait se réduire aux intérêts ou à la vision du monde d’une caste, étant englobant et désintéressé – est bien “du peuple”. (D’ailleurs nous sommes tous du peuple, disait Pascal.)
    Surgit, en second lieu, une autre hypothèse, qui augmente la complexité du texte, en ajoutant un nouveau fil à sa trame, à savoir que, oui, Bainville aurait bel et bien pu être un de ces “raisonneurs” froids et sceptiques, mais qui, voulant tout de même le « bien du Royaume », se laissèrent aller à tenter le coup de ce « concours providentiel » – peut-être fruit de l’illusion, comme leur scepticisme ne pouvait que le leur susurrer, mais tout de même bien réel par ses effets et diablement efficace.
    Qu’il faut croire raisonnablement en la Providence
    Il est difficile de savoir où se situe Bainville. Seul son amour de la France, dont Maurras avait achevé de lui apprendre combien il en était débiteur, est parfaitement sûr, comme l’est également la leçon qu’il semble nous transmettre ici. Elle est qu’en politique, il faut savoir compter sur la Providence… quant bien même on n’y croirait pas tout à fait intellectuellement, ou pas toujours. Et peut-être est-ce à ceci que se laisse reconnaître un autre aspect de la légendaire lucidité de notre auteur, qui est de s’ouvrir au “mystère” et de parier sur lui. – Une lucidité qui pourrait bien faire défaut aux purs rationalistes.
    Francis Venant L’Action Française 2000 du 2 août au 5 septembre 2007

  • Tous à Paris ou à Lyon dimanche 2 février !

    Pour défendre la famille et l'enfant !
    Après les manifestations nationales 2013 (13 janvier, 24 mars et 26 mai), La Manif Pour Tous invite tous les citoyens à revenir à Paris ou à Lyon, dimanche 2 février pour défendre les familles qui sont aujourd’hui attaquées dans de multiples domaines :
    Projet de loi Famille, fabrication d’enfant sans père (PMA pour couple de femmes), mères porteuses, diffusion de l’idéologie du genre à l’école, réduction du congé parental, etc.
    Alliance VITA, membre du collectif de La Manif Pour tous, soutient cette initiative et invite ses sympathisants à répondre présent à cet appel.
    Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA et porte parole de La Manif Pour Tous, insiste dans son message sur la défense des plus fragiles, des enfants, des sans-voix : « Ils sont notre avenir. C’est pour eux que nous devons tenir et durer. C’est en leur nom que nous descendrons à nouveau dans la rue le 2 février, pour deux manifestations capitales à Paris et à Lyon ! »
    Cette nouvelle journée de mobilisation ne sera pas seulement nationale, puisque d’autres citoyens européens manifesteront dans leur capitale en même temps : Bruxelles, Budapest, Luxembourg, Madrid, Riga, Rome, Varsovie (et même Buenos Aires, Taïwan…).
    Aucune voix ne doit manquer pour défendre les familles !
    Des cars et des trains spéciaux sont organisés depuis tous les départements
    Si vous n'avez pas déjà réservé votre place, rendez-vous sur www.lamanifpourtous.fr

  • supplique aux flics

     

    supplique aux flics
    "Un jour, faudra quand même tenter d'expliquer deux ou trois choses aux flics, un message très clair, franc, qu'il seront obligés de piger. Une sorte de dernière chance pour eux de dégager le passage avant que certains, suivis par d'autres, ne commencent à les tirer comme des lapins, comme en Corse.
    - Flic, tu es inutile. Tu ne sers strictement à rien. Et en plus tu coûte cher. Tu n'arrête pas les racailles qui nous emmerdent dans la rue, et quand tu les arrêtes, elles sont libérées par les mafieux que tu protèges au gouvernement. Les mafieux en costard-cravate, le gouvernement dont plus de 50% des membres a déjà été mis en cause ou condamné dans des affaires de pognon. Tu vois? Alors, cesse de chialer sur le manque de moyens ou la hiérarchie qui ne t'aide pas. Vu que tu protège cette hiérarchie bec et ongles chaque fois que nous, Français, tentons de la renverser. Au final, flic, avec ton année de formation ridicule, tu ne nous sers à rien, pire, tu es un nuisible, et pire, tu nous coûte cher.
    - Non, ne nous sors pas ton excuse de merde ""J'obéis aux ordres""", ou """c'est le boulot c'est comme ça""". Les criminels de guerre aussi obéissent aux ordres (1). Ceux qui te donnent les ordres sont la mafia. Cette mafia est déclarée. Si tu obéis à la mafia en connaissance de cause, tu es une merde, et tout est permis contre toi. Nous n'avons aucun devoir de gentillesse ou de respect envers toi. C'est toi qui devrait ramper devant nous, le Peuple, si la démocratie en était vraiment une.
    - Tu ne fais pas qu'obéir aux ordres. Tu fais du zèle. Et même des excès de zèle. Tout le monde à pu le voir, à la manif pour tous ou au Jour de Colère. ça ne sert à rien, avec ton ton paternaliste et conciliant, de tenter d'inspirer notre sympathie. """Oui, nous les flics, on est de votre côté...""". Si tu es de notre côté, retourne-toi contre ton collègue qui matraque une gamine de 17 ans à terre. Si tu es de notre côté, arrête la mafia qui est au pouvoir et combat là avec nous. Des actes !
    Mais non, à chaque fois que tu en as l'occasion, tu te conduis comme un cow-boy, tu frappes, tu sautes sur les manifestants tel un chien enragé. Quand un ministre hué ne veut plus voir de manifestants l'accueillir dans ses déplacements, tu es le premier à les disperser tel un chien de garde, tout fier de montrer à ton patron que tu lui obéis bien. Tu auras un susucre.
    ""obéissance à la loi, dispersez vous."""
    Non. On est chez nous. Les rues, la France nous appartiennent. On n'a pas à se disperser. La Loi, c'est Nous. La France, c'est Nous. Si la France veut aller à l'assemblée nationale, elle ira à l'assemblée nationale. Si la France veut occuper un endroit, la France l'occupera. Et si tu tentes d'empêcher la France de faire ce qu'elle veut, si tu disperses le Peuple ou que tu l'empêches de se rendre ou il veut, par la force, tu es donc contre le Peuple, tu es contre la France, et la France te traitera comme tu le mérites. Tôt ou tard.
    Nous n'avons pas à demander la permission pour nous rassembler chez nous, nous exprimer, et reprendre ce qui est à nous. Ton autorisation préfectorale de manifestation, tu pourra bientôt te le foutre au cul. Le peuple en a marre de payer par ses impôts le salaire de ce qui n'est, au final, que le gang dominant dans la rue, et l'instrument de son esclavage.
    Sans les flics, le Peuple aurait déjà écharpé la mafia. Les flics sont la dernière chose qui se dresse entre le Peuple et la mafia. Les flics n'ont aucune excuse. Ils ne méritent pas notre sympathie. Ils sont déjà complices de la mort de milliers de français, tués par ce système.
    Finis les """CRS avec nous!"""
    Finis les excuses pour les flics.
    Considérez le flic pour ce qu'il est: un ennemi, un mercenaire, un chien de garde des bandits qui nous oppriment.
    P.S. (Nous ne sommes pas gauchistes, et nous savons que toute société a besoin de police. Nous prônons une milice de proximité, respectée parce que respectable. En cas de rassemblement populaire ou politique, la logique voudrait que le rôle de la police se limite à assurer que la circulation ne soit pas empêchée, que les biens publics et privés ne soient pas dégradés, que les individus ne soient pas lynchés. Tout le reste n'est que dictature.)
    notes :
    (1)Jurisprudence Eichmann , suite au célèbre procès que l'on sait et que le Système vante tant: l'obéissance aux ordres n'est nullement une justification: devoir de désobéir.
  • L'IVG est un crime contre la Vie, par Éric MUTH

    Ils ont médicalisé le crime, tué le Créateur à travers sa Création. À Quoi ça leur sert de tuer ces enfants ? Deux amendements, qui viennent d'être votés, banalisent encore l'IVG.
    La suppression de la notion de « détresse de la Femme » qui tend à faire de l'avortement un acte banal et un « droit » au lieu d'une tolérance. Et le début d'entrave de l'IVG qui est étendu au domaine de l'information.
    Cela signifie qu'un site comme IVG.NET risque de subir des procédures judiciaires qui entraveront fortement son efficacité et son activité vers les femmes qui appellent et qu'on peut mettre en garde contre les dangers de l'IVG. Car ce site les aide et les encourage dans l'accueil de la Vie.
    ABUS DE POUVOIR SCANDALEUX
    Les ministres Marisol Touraine et Najat Vallaud-Belkacem viennent de présenter conjointement un site « officiel » du gouvernement (à proscrire) pour accentuer la promotion du « droit à l'IVG ». L'objectif affiché est de délivrer une fausse information sans aucune précaution ni mise en garde. On préfère nier les problèmes plutôt que de donner des contre-indications à un « droit ». Car il faut oser inciter les Femmes à réfléchir aux conséquences psychologiques de cet acte. Naturellement aucune voix politique ou médiatique ne se fait entendre pour protester contre cet abus de pouvoir scandaleux.
    Il y a quarante ans, Simone Weil, en faisant voter la loi sur l'IVG qui porte son nom, rappelait à la tribune de l'Assemblée qu'elle voulait que l'IVG soit une « possibilité » et non un droit.
    Elle voulait faire une « loi dissuasive ». Faire obligation au médecin « d'informer complètement la Femme des risques médicaux de l'IVG » et faire prendre conscience à la Femme qu'il ne s'agit pas d'un acte normal ou banal, mais d'une décision grave qui ne peut être prise sans avoir pesé les conséquences et qu'il convient d'éviter à tous prix. Et le recours à l'IVG a de nombreuses incidences sur la vie des Femmes.
    Les Femmes qui ont recours à l'IVG sont très souvent marquées, d'une façon ou d'une autre par cette expérience. Chaque jour, en consultation, de nombreuses femmes racontent leur souffrance psychologique et leur mal être parfois des années après. Une IVG peut marquer douloureusement une vie et la santé ne se réduit pas au corps mais concerne aussi la santé psychique qui échappe si souvent aux froides analyses statistiques. Il ne faut pas ignorer les difficultés psychiques des Femmes qui ont subi une IVG.
    FAIRE RECULER LES PRÉTENTIONS LIBERTICIDES DE NAJAT BELKACEM
    Les Femmes enceintes ont besoin de réfléchir avant d'accepter cet acte grave, défendons ce droit. Elles ont besoin de parler sur IVG.NET : « Bonjour, j'ai besoin de parler à quelqu'un, il y a trois semaines, j'ai tenté de m'ouvrir les veines, mes parents sont arrivés à temps, on m'a envoyé chez un psy, mais je n'arrive pas à lui dire que j'ai 26 ans et qu'il y a 4 ans, j'ai avorté à 10 semaines. Je pensais être remise de ça, malheureusement ce n'est pas le cas, j'ai fait une erreur, je me suis laissée convaincre, je n'aurais pas dû avorter, et j'ai beaucoup de mal à vivre avec ce que j'ai sur le cœur ».
    Mais parce-que IVG.NET donne de précieux conseils, cela dérange au plus haut point Mme Belkacem et ses amies qui veulent fermer ce site. Nous pouvons faire reculer les prétentions liberticides de cette ministre sans scrupules et de la sénatrice Rossignol qui ont fait voter au Sénat un amendement visant à sanctionner ceux qui tentent d'empêcher les Femmes de s'informer sur l'IVG. La vie des Femmes en dépend.
    Parce que l'IVG n'est pas un acte banal, que trop de personnes le prennent comme un moyen de contraception comme un autre, alors que ce n'est pas le cas. L'IVG est un crime contre la vie, ne l'oublions jamais.

  • Que s'est-il vraiment passé dimanche 26 janvier au Jour de Colère

     Partie 1

    Partie 2 :

  • Loi de programmation militaire et neutralité du réseau, vie privée et démocratie en danger ?

  • Avortement : à défaut de pouvoir supprimer cette loi, il faut éduquer

    A propos de la suppression de la détresse de la femme enceinte, le député Poisson déclare à Famille chrétienne :

    "Il y a en effet une espèce d’enfermement. Les promoteurs du droit à l’avortement sans conditions sont très mal à l’aise à devoir considérer qu’on est en train d’organiser le droit à quelque chose qui est un mal profond considéré comme un bien ! C’est un paradoxe insoluble. Ainsi, à défaut d’une majorité politique pour supprimer ce droit, je souhaite que tous les moyens soient pris pour informer, écouter et accompagner les femmes. Éduquer les hommes qui sont souvent les auteurs des pressions les plus insupportables pour les femmes qui se retrouvent dans cette situation. Tout cela fait partie d’une éducation qui est large, qui devrait pouvoir écarter les femmes du recours à l’avortement."

    Michel Janva

  • Cette guerre culturelle qui nous est faite

    L’inquiétant Vincent Peillon. Le ci-devant ministre de  la propagande progressiste, à la tête d’un ministère qui mérita à une époque déjà lointaine l’appellation d’«Education nationale» (« Instruction nationale » eut été un terme plus juste tant il est vrai que l’éducation relève non de l’Etat mais des familles…), assure en bon franc-maçon la main sur le cœur, que la polémique sur l’enseignement de la  théorie du genre dans les écoles n’a pas de raison d’être. A l’entendre,  cette aberration idéologique  née dans « les cerveaux malades » selon l’expression à la mode, de certaines figures de  la contre culture gauchiste californienne des années 60 , en l’espèce notamment Judith Butler (qui n’est pas sans  nous rappeler au physique comme au mental  la délicate Caroline Fourest), ne sera pas enseignée et/ou distillée aux enfants et adolescents  

     Vincent Peillon ment  et les exemples concrets de ses mensonges sont nombreux, nous l’avions déjà écrit sur ce blog et ils sont récapitulés sur de nombreux sites. Citons  la promotion faite par un important  syndicat d’enseignants de l’école primaire en faveur de l’utilisation en classe des livres non-genrés ( du style Papa porte une robe); la diffusion aux enfants de CE2, CM1, CM2  du film prosélyte «Tomboy»; la mise en place souhaitée par  Najat Vallaud-Belkacem de crèches neutres et «l’expérimentation du dispositif « ABCD égalité » sur le « modèle» suédois; l’éducation sexuelle enseignée dés l’âge de six ans par des militants associatifs; la circulaire de M.  Peillon adressée aux recteurs en ce début d’année, faisant la retape pour l’association « Ligne Azur», chargée de faire la propagande dans les  écoles et qui explique sur ses plaquettes que «l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti…».

     Si les mots ont un sens, il est donc très difficile de camoufler cette offensive là. Un nouveau développement de celle  plus générale visant à couper nos compatriotes de leurs racines civilisationnelles, du combat engagé  contre les valeurs helléno-chrétiennes. Un combat qui s’inscrit dans la guerre menée contre nos identités particulières par les idéologues du mondialisme et autres propagandistes d’une société hors sol, peuplée d’individus interchangeables, réduits à leur rôle de consommateurs.

     Cette guerre visant à saper les bases de  notre culture se poursuit aussi dans les coups  portés contre la langue française par ceux là même qui devraient la défendre, ce dont s’inquiète à juste titre l’‘Association de défense de la langue française,  (ADLF) qui demande solennellement  aux candidats aux élections  municipales de s’engager  à respecter et faire respecter la langue française. Ce qui  exige notamment, de faire appliquer le petit effort qui avait été fait en ce sens au travers   la loi Toubon de 1997 qui commandait  aux  élus (mais aussi aux auteurs des visuels des campagnes publicitaires…)  une traduction en français de tous les anglicismes.

     Hier, cela ne sera pas pour surprendre, les soutiens de la sœur jumelle de Nathalie Kosciusko-Morizet, Anne Hidalgo, organisaient ainsi en faveur de la candidate socialiste à la mairie de Paris une réunion pour tweeter et la supporter sur les réseaux sociaux an cours du  débat télévisé entre les cinq candidats sur LCI. Pour singer leur modèle américain et celui de la campagne de l’icône Barack Obama,  cette réunion de soutien a été baptisée « Support party ».

     Pour anecdotique que cela puisse paraître, la pseudo branchitude consistant à utiliser l’anglais en lieu et place du français est un autre signe de la démission coupables de nos élites soumises.

     Le phénomène n’est pas nouveau, la prépondérance de l’anglais est considéré  comme un fait acquis et cela fait belle lurette que notre Académie des sciences  publie ses comptes-rendus en Anglais. Dans son livre déjà ancien, « La guerre culturelle » (1979), Henri Gobard  notait que «cet acte de soumission linguistique nous indique ce qui nous attend : la rédaction de tous les travaux de recherche en anglais sous  prétexte de diffusion internationale. Et Le Monde, dans son édition du 30 avril 1974 constatait déjà que  le Français est considéré «comme une langue morte » ! Le  projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), défendu par le  ministre Geneviève Fioraso  -voir notre article en date du 7 mars 2013 -  illustre aussi  cette soumission.

     Or notait M. Gobard, « si l’anglais devait définitivement l’emporter, ce ne serait une victoire pour personne, ni pour le français ni pour les autres langues » et « c’est l’anglais lui même qui peu à peu ne serait plus qu’un charabia international, un basic english qui rendrait Shakespeare et Dickens totalement périmés ». Une évolution bien perceptible aujourd’hui, et pas seulement à l’écoute du sabir parlé par de nombreux Américains…

     Dans son livre « Le syndrome de l’ortolan » (1997), Arnaud-Aaron Upinsky (alias  Bertrand d’Entremont),  affirmait très justement  que « c’est la langue qui nous permet de nous représenter le monde qui nous entoure. C’est elle qui commande l’information (…). En nous réappropriant notre propre langue, nous sommes en position de contrer les Etats-Unis. Historiquement et intrinsèquement, le français est même le seul capable de contrer l’anglais. Seule la France peut contrer le modèle universel quantitatif des Etats-Unis en lui opposant son modèle universel qualitatif.

     «(…) Notre langue c’est ce que nous sommes, c’est notre plus grand bien, c’est notre vision. C’est en revenant à notre langue que nous gagnerons cette guerre inconnue que nous font  les Etats-Unis.»

     « Notre langue est porteuse de tout ce qui nous sommes, de notre civilisation, notre représentation du monde, notre manière de penser et de sentir, nos schémas de conceptualisation et de défense. Elle intègre 4000 ans d’histoire. La Fontaine reprend Esope. Notre langue est porteuse de l’intelligence grecque, du pragmatisme romain, de la base gauloise, de l’apport franc chrétien, de la réflexion de la spiritualité et de l’expérience nationale. Elle est la boussole de  notre esprit. C’est en elle que se trouvent et que nous trouverons toutes les ressources dont n nous avons besoin pour résoudre nos problèmes et  pour vaincre (…).»

     « L’esclave parle la langue du maître. Le fait que  l’Europe parle anglais est le signal fort qui désigne le maître » indiquait-il  encore dans ce livre, virulente  mise en garde contre   l’Europe bruxelloise,  création et  colonie américaine.  Une réflexion qui n’a pas pris une ride sur cette facette de la  « guerre à mort »  livrée  par Washington à la France selon les propres termes de François Mitterrand et dont il  fit la confession  dans ces derniers jours , comme   le rapporta Georges-Marc Benamou dans « Le dernier Mitterrand » (1997) ;

      Bruno Gollnisch ne peut que constater  que les Français ne peuvent compter sur  les supplétifs atlanto-bruxellois  de l’UMPS, les  amis de NKM ou de Mme Hidalgo pour mener ce combat vital de restauration nationale.

    http://gollnisch.com/2014/01/30/cette-guerre-culturelle-qui-nous-faite/