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  • « Les familles ont besoin de courage, pas d’une loi sur l’euthanasie »

     

    Un signe du Printemps Belge devant le Parlement…

    Une cinquantaine de citoyens ont déposé des fleurs samedi après-midi devant le Parlement fédéral, à Bruxelles, pour protester contre l’élargissement de la loi sur l’euthanasie aux mineurs. Ils se sont ensuite rendus en fin d’après-midi à Evere pour fleurir la villa Indigo, une institution qui accueille des enfants malades nécessitant une prise en charge.
    parlement

    La Chambre a approuvé jeudi le projet de loi qui étend aux mineurs la loi de 2002 sur l’euthanasie. « Nous sommes extrêmement tristes que cette solution ait été retenue, alors qu’il n’y a pas de demande », exprime Bernard, l’un des participants à l’action. « Les jeunes enfants n’ont pas la capacité de décider. »
    ni fleurs ni couronnes

    Après avoir fleuri le Parlement en signe de deuil, les manifestants se sont rendus à Evere pour féliciter le travail d’accompagnement qui est réalisé à la villa Indigo. « Nous voulons mettre en avant les solutions alternatives », poursuit Bernard. « Les familles n’ont pas besoin d’une loi pour pouvoir euthanasier leurs enfants. Elles ont besoin de courage. Il faut leur montrer notre solidarité, développer les solutions d’accompagnement, et éliminer la douleur en soignant le malade, et non euthanasier le malade pour se débarrasser de la douleur. »

    garde à vue pour les couronnes

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/les-familles-ont-besoin-de-courage-pas-dune-loi-sur-leuthanasie_100142.html#more-100142

  • La mouvance et les libertés: la nouvelle donne ...

    Sur ce que sont les « fachos », bien des idées circulent, à commencer par celles qui sont erronées. Il y a la croyance au sein du Peuple que les fachos sont nécessairement psycho-rigides et très "jugulaire-jugulaire". Dans les faits, le plus souvent, c'est faux. C'est ainsi que l'individualisme est le plus souvent la règle chez eux et le fait n'est nullement nouveau.
    Voici quelques décennies, le groupe « Socialisme et barbarie » avait cru bon d'étudier les profils psychologiques des uns et des autres. Il s'est alors avérer que les vrais « fachos » n'étaient autres que les militants communistes, fascinés qu'ils étaient par l'ordre, l'obéissance et le fait qu'il ne devait émerger qu'une seule tête...
    Depuis, la postmodernité a fait les ravages que l'on sait, au point que les catholiques n'obéissent plus au Pape, que les républicains ont adhéré à la démocratie libérale, et que les communistes sont désormais imprégnés de subjectivisme. Notre mouvance n'est nullement épargnée par le fait et il n'est par exemple qu'à considérer l'utilisation bien peu prosélyte de facebook : bien peu de documents mis en ligne sont « partagés » alors que beaucoup sont « aimés ». Là encore, le subjectivisme est la règle, malgré la nécessité de diffuser l'information dont nous privent les media conventionnels.
    Autre fait emblématique, le peu d'intérêt aujourd'hui chez nous pour l'armée, structure pourtant d'ordre et hiérarchique, qui faisait chez nous presque l'unanimité voici encore une trentaine d'années.
    J'ai depuis une dizaine d'années une relation avec un palestinien, rebelle à l'acceptation du nouvel ordre mondial, depuis devenu un ami. Voici six ou sept ans, cet homme plus âgé que moi d'une décennie, donc disposant d'une plus grande expérience, me fit remarquer que paradoxalement la mouvance, finirait, malgré ses origines, par défendre les libertés.

    Nous y sommes.

    Le texte que j'ai lu récemment m'apparaît si important que je vous le livre en intégralité :

    Web: la police a désormais accès à toutes vos données personnelles

    La publication du décret au Journal Officiel a immédiatement provoqué une levée de boucliers des défenseurs de la liberté sur le web.
    Sites de commerce en ligne, fournisseurs d'accès à Internet, gestionnaires de comptes e-mail ou plateformes de vidéo (YouTube, Dailymotion...) doivent désormais conserver pendant un an l'intégralité des informations renseignées par l'internaute sur les sites concernés.
    Les données en question sont notamment: les nom, prénom et raison sociale; adresses postales; pseudonymes utilisés et mots de passe; adresses électroniques et mot de passe associé; numéros de téléphone; adresses IP; heures et dates précises de connexion et de déconnexion.
    En clair, l'ensemble des informations personnelles des internautes, y compris les plus confidentielles, sont désormais mises à disposition des autorités. Un gestionnaire de boîtes e-mails (Yahoo, Hotmail, Gmail par exemple) est dorénavant dans l'obligation de conserver la totalité des informations données par l'internaute lors de son inscription, y compris son mot de passe, ainsi que « les données permettant de le vérifier ou de le modifier ». Autrement dit la fameuse "question" à laquelle une réponse a été attribuée.
    Sont également concernés par ce pistage les commentaires postés sur des forums de discussion, les billets publiés sur des blogs ou encore les vidéos ou photos mis en ligne sur les grands sites spécialisés.
    Cet ensemble de données devra être rendu disponible, pour les besoins d'enquêtes diverses, à tout un ensemble de services. Et officiellement pour des besoins précis. La police et la gendarmerie en tout premier lieu. Mais également les services du fisc, lorsqu'ils mènent des investigations sur les contribuables. Ceux de l'URSSAF, en cas notamment de suspicion de fraude. Ceux de la répression des fraudes également, concernant essentiellement les ventes sur Internet. Ou encore les agents des douanes.
    Le décret élargit ainsi le champ d'application de la loi du 21 juin 2004 qui ne préconisait l'utilisation de ces données que par la police et la gendarmerie et « afin de prévenir les actes terroristes ».
    Sa publication provoque déjà une levée de boucliers de la part d'associations d'usagers d'Internet, mais aussi des opérateurs concernés par cette obligation. Nombreux soulignent les risques d'atteinte à la vie privée.
    Pour Jérôme Thorel, président de l'ONG Privacy France, « cela va à l'encontre des principes fondamentaux d'une démocratie. C'est disproportionné, c'est sans commune mesure avec le Big Brother qu'avait pu imaginer George Orwell ».
    Pour sa part, l'Association française des Services Internet communautaires (ASIC, regroupant notamment les branches françaises de Google, Facebook, PriceMinister, Dailymotion ou encore Ebay) envisage de saisir le Conseil d'Etat pour faire annuler le décret. Selon l'ASIC, « stocker certains mots de passe ou contenus est interdit par la loi ».
    (1)

    Le système démo-libéral, peut être parce qu'il n'a plus face à lui l'empire communiste,ce dernier exerçant un contre-pouvoir à l'occident, se permet désormais d'être de plus en plus oppressif. Montrant son vrai visage, il impose maintenant par la contrainte, des mesures portant atteinte aux libertés, dont il me semble que le peuple, malheureusement informé principalement par la télé qui est aux ordres et se tait donc, n'a pas vraiment conscience.
    L'article placé en supra n'est pas la seule information inquiétante : elles abondent...
    C'est ainsi par exemple que voici quelques années, le nombre annuel de gardés à vue, dépassa le cadre du million. On pourrait y voir la conséquence de l'augmentation, bien réelle, de la délinquance si on méconnaissait la profession de certains enfermés ; médecins généralistes et spécialistes, avocats, ingénieurs qui, à l'évidence, ne relèvent pas de par leur statut social ainsi que de par leur comportement de la garde à vue : aujourd'hui, cette procédure est utilisée de plus en plus fréquemment et de façon abusive …
    Ce n'est pas un hasard non plus si le gouvernement français qui ne cesse de fustiger Russie, Chine et Perse, au nom justement des libertés, est devenu le numéro un mondial en matière de suppression des tweets...
    L'affaire Dieudonné est aussi symbolique tout comme les la dissolution de groupuscules pourtant oeuvrant dans le cadre de la loi.
    Emblématique aussi, la volonté bruxelloise d'interdire tous les referendums en Europe …
    Même la reconnaissance bien tardive de la reconnaissance du vote blanc, qui a pourtant sa raison d'être, n'est qu'une manœuvre afin de freiner la déferlante Front National qui se prépare, pourtant bien démocratique.
    Bientôt question aussi, même s'il ne s'agit là que de détails, d'interdire aux Français, aussi bien le feu de cheminée que la culture d'un jardin potager...
    Alors que dans les années 70, les ouvrages censurés concernaient presque toujours la pornographie, ce sont aujourd'hui des ouvrages politiques qui sont le plus souvent bannis, condamnés au feu systémique. Autre forme de censure en matière de livres, l'impossibilité de publier tel ou tel ouvrage en France, les maisons d'édition s'y refusant, probablement soucieuses de ne pas offenser les pouvoirs.
    Idem aussi l'apologie par le ministre de l'intérieur des hackers (2), dès lors où ceux-ci s'en prendraient à des sites ou blogs alternatifs. Volonté aussi de recourir à l'implantation sous la peau, d'une puce électronique, bien évidemment au nom de nos intérêts, avec les dérapages que l'on peut imaginer. Même conclusion quant à la modification radicale de la famille traditionnelle, naturelle pourrait-on écrire, suite au mariage homosexuel ou à la théorie du genre que les Français, à juste titre, trouvent aberrante. Pareil pour l'utilisation des milices antifa, devenues polices parallèles ..
    On aurait tort de mettre uniquement en cause, aussi bien François Hollande que le gouvernement Ayrault, d'une part parce que la dérive est bien antérieure, d'autre part parce que le fait n'est nullement français de façon spécifique. Aussi bien Bruxelles que les Usa (les dérives liberticides du Patriot Act) s'en donnent à cœur joie...
    Voilà pourquoi j'estime qu'il faut maintenant lancer pendant qu'il est encore temps une grande campagne nationale, si possible relayée à l'étranger, au profit du referendum d'initiative populaire, procédure recueillant l'assentiment de la plupart des Français : l'exemple suisse nous y pousse d'ailleurs.
    Je ne vois pas d'autre alternative permettant de stopper l'involution en cours. Aussi bien en France où nous sommes encore loin de vaincre au second tour, qu'à l'échelle européenne où les institutions, parce qu'elles ne sont pas démocratiques, nous ne pouvons agir efficacement.
    Le salut avant la grande catastrophe ne pourra donc advenir que par la base : Le Peuple !

    Alain Rebours http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFAklElFlyuNWdJCFB.shtml

    (1) Source: http://rmc.bfmtv.com/info/150633/web-police-a-desormais-acces-a-toutes-vos-donnees-personnelles/

    (2) http://www.youtube.com/watch?v=Gj7IHs5Qo38

  • Électorat musulman : encore captif du PS ?

    Le Système basé sur la domination du duopole UMP-PS a atteint depuis longtemps son seuil d’incompétence, livrant nos compatriotes aux ravages d’insécurités multiples : sociale, économique, identitaire, culturelle. Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que  les lignes bougent, que  les positionnements électoraux, les attentes, les certitudes aussi,  des Français, évoluent. Une grande remise en question attestée par toute une série d’enquêtes d’opinion dont nous nous sommes fait régulièrement  l’écho  ces derniers mois.  Sur le site du Figaro,  Guillaume Bernard,  maître de conférences à l’ICES (Institut Catholique d’Etudes Supérieures), était interrogé sur la « ligne politique du FN » que certains pseudo spécialistes s’échinent à déchiffrer avec  une grille de lecture singulièrement dépassée et ne correspondant plus aux bouleversements actuels. « La difficulté d’analyse de la vie politique française explique-t-il, vient de que l’on continue à utiliser des critères de classification dont certains sont, sans doute, obsolètes. Jusqu’à l’effondrement du mur de Berlin, toutes les tendances de la droite s’étaient, peu ou prou, ralliées au libéralisme économique par opposition au collectivisme soviétique. « Mais le libéralisme est une idéologie qui vient de la gauche et qui, après avoir été incarnée par le centre, a basculé à droite avec le développement des forces socialistes. Il n’est donc pas intrinsèque à la droite: il suffit de se rappeler, par exemple, l’incompréhension entre légitimistes (catholiques sociaux) et orléanistes (libéraux) au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et leur incapacité à restaurer ensemble, alors qu’ils étaient majoritaires, la monarchie au début de la décennie 1870. Par conséquent, il ne suffit pas de dire qu’une partie de la droite (le FN en premier lieu, mais pas seulement) n’est pas libérale pour la qualifier de gauche et, en particulier, d’extrême gauche (sous prétexte que les extrêmes se rejoindraient). Il est d’ailleurs possible d’être extrême sur l’échiquier politique sans être extrémiste: la IVe République a été bâtie par la SFIO et le MRP sur le rejet des extrêmes, les communistes d’un côté, les gaullistes de l’autre ». On ne saurait mieux dire.

     Guillaume Bernard  n’a pas tort d’évoquer  les racines philosophiques  « de gauche » du libéralisme  –la conversion du PS à cette doctrine  n’est jamais qu’un retour aux sources- ,  doctrine libérale qui suivant sa pente naturelle s’est transformée toujours plus avant  en machine de guerre internationaliste, mondialiste,   anti-protectionniste par essence. Libéralisme, règne du laisser faire-laisser passer, qu’il ne faut pas confondre   avec la défense  résolue par le FN  de l’économie de marché et de nos  libertés  entrepreneuriales menacées par ceux là même qui en font officiellement la promotion à Bruxelles !

     Quant à la référence aux catholiques sociaux, à   la  doctrine sociale de l’Eglise, avec ses  impératifs de justice sociale, de solidarité,  les grands penseurs de ce courant,  comme  La Tour du Pin ou  Albert de Mun ont largement inspiré notre projet politique national, sans qu’il soit nécessaire de coller au FN une étiquette gauchisante pour l’expliquer !

     Nous citions dernièrement le pape François qui précisait que sa condamnation des inégalités engendrées par le système économique global  s’inscrivait dans ladite doctrine sociale de l’Église catholique. « Cette condamnation ne fait pas de moi un marxiste »,  déclarait-il;  cela vaut aussi pour le FN.

     Ce que n’a pas compris (?)  Nigel Farage, chef du parti eurosceptique britannique UKIP, cité par l’article du Figaro évoqué plus haut, quand il évoque comme prétexte pour ne pas s’allier avec   les nationaux français au parlement européen, le fait que  le FN serait un mouvement de  gauche dure ( «hard left»)…M. Farage reviendra-t-il à de meilleurs  sentiments lorsqu’il s’agira  de composer un groupe une fois les élections passées ? Wait and see…

     François Hollande, lui aussi, n’a pas compris (ou trop tard ?) que les Français issus du monde maghrébin, arabo et/ou afro-musulman, ou du moins une minorité conséquente de ceux-ci,  ne sont plus  une clientèle électorale toute acquise à la gauche.

     Après le délirant rapport  sur l’intégration pondu  dans l’arrière cuisine   du PS et et un petit tour de piste   à Trappes (Yvelines) en compagnie de Jamel Debbouze la semaine dernière,  M.  Hollande s’est donc déplacé  hier   à la grande mosquée de Paris. Il y a  inauguré un monument à la mémoire des soldats musulmans  morts pour la France lors des deux grands conflits du siècle passé.

    Flanqué de Manuel Valls et accueilli par le recteur  Dalil Boubakeur, M. Hollande a aussi insisté, ça ne mange pas   de pain,  sur la nécessité  de lutter contre «les discriminations, les inégalités et le racisme», et d’être «intraitables à l’égard des paroles et des actes antimusulmans. »

     Cela suffira-t-il ? Les notes  qui remontent  vers l’Elysée  font état du trouble suscité dans les quartiers par les avancées sociétales défendues par la gauche. Elles sont   vécues comme des attaques contre  les valeurs religieuses,  traditionnelles, familiales, patriarcales très  vivaces et importantes dans ce segment de la population qui rejette massivement  le mariage homosexuel, la  théorie du genre, l’idéologie éducative d’inspiration socialo-maçonnique.

     Certes, l’électeur musulman (quand il se déplace pour voter),  accorde   très massivement son  suffrage  à la  gauche.  Jérôme Fourquet, de l’IFop,  analysant la dernière présidentielle,  indiquait   un score de 86 % au second tour  pour François Hollande chez les électeurs musulmans,  lesquels avaient aussi voté au premier à 20% pour Jean-Luc Mélenchon.

     Il y a à cette domination de la gauche sur les « esprits » des Français issus de l’immigration non européenne de « nobles »  raisons souvent citées (affichage de la lutte contre le racisme, soutien historique de la gauche à la lutte en faveur de la  décolonisation, défense plus large du multiculturalisme).  Mais aussi (surtout ?) la mise en pratique d’une politique clientéliste d’arrosage financier  d’associations diverses et variées, d’octroi de subventions, notamment par  la gauche au pouvoir dans les assemblées et à la tête des municipalités, qui permet, pour l’instant,  d’acheter les cœurs et les consciences

     Le porte-parole des députés PS, Thierry Mandon, explique au Figaro que la démarche entreprise hier par M.  Hollande   vise aussi à « gérer a posteriori l’abandon du droit de vote des étrangers aux élections locales. Il a contracté une forme de dette à l’endroit de ces populations et de leurs enfants» (sic).  Un discours bien convenu qui intervient alors qu’un  certain nombre  de voix se sont inquiétées aussi des ravages de l’affaire Dieudonné  et de la campagne plus ou moins souterraine  contre « les sionistes » et autres « dépravés» du PS qui rencontrent un écho grandissant  dans les quartiers  pluriels.   

     Pourtant  « un conseiller » explique qu’ « À l’Élysée,   on juge que les musulmans qui se sont arc-boutés contre ces questions sociétales sont très minoritaires.Les questions sociétales ne peuvent pas couper de la gauche les musulmans, qui restent très sensibles au combat pour l’égalité». »Méthode Coué ?  «  Le ministère de l’Éducation nationale avait recensé une centaine d’écoles publiques perturbées par des absences d’élèves, essentiellement musulmans, après des appels à boycotter une école qui ferait la promotion de l‘ABCD de l’égalité. Chez les musulmans, la frange la plus religieuse et pratiquante est à l’unisson du monde catholique sur ces sujets-là, analyse le député PS Malek Boutih. La gauche est clairement en perte de vitesse chez cet électorat, qui a été perturbé.»

     « Pour un autre député PS, si les musulmans ont tendance à se détourner de la gauche, c’est plutôt par déception sur le plan économique et social que par inquiétude sur le plan sociétal » est-il encore expliqué.

     Ajoutons pour notre part que bien  sûr l’un n’empêche pas l’autre  et que les raisons évoquées du divorce ( ?) entre l’électorat musulman et le PS  sont cumulatives. Comme signe  de l’intégration (assimilation ?) inéluctable  des populations immigrées, Malek Boutih évoquait il y quelques années dans un débat face à Jean-Marie Le Pen, que la preuve  en était apportée par l’émergence  de « beaufs maghrébins » peu dissemblables de leurs voisins « de souche » . « Beauf » qui dans la définition qu’en donne classiquement   un apparatchik  socialiste se caractérise par son vote en faveur du FN. Au vu des enquêtes électorales, nous en sommes encore très loin constate Bruno Gollnisch, mais après tout acceptons-en l’augure M. Boutih !

    http://gollnisch.com/2014/02/19/electorat-musulman-encore-captif-du-ps/

  • "Bluetouff" condamné en appel pour avoir su utiliser Google

    La cour d'appel de Paris a jugé le blogueur Bluetouff coupable d'avoir téléchargé des documents qui étaient librement accessibles, qu'il avait découverts par hasard en utilisant Google.

    Alors qu'il avait été relaxé en première instance par le tribunal de Créteil, le blogueur et activiste Bluetouff a été condamné mercredi par la cour d'appel de Paris à 3000 euros d'amende pour "accès frauduleux dans un système de traitement automatisé de données", et "vol" de documents. Olivier Laurelli, de son vrai nom, était poursuivi pour avoir obtenu des documents internes de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)... qu'il avait découverts par hasard grâce à leur indexation par Google.
    Olivier Laurelli n'avait eu besoin d'aucune autre connaissance technique que celles de savoir se servir d'un moteur de recherche, d'un navigateur et d'une souris, pour obtenir les quelques 7,7 Go de documents téléchargés, relatifs à des données de santé publiques, tous obtenus sans effort sur le serveur extranet non sécurisé de l'ANSES. L'opération était passée inaperçue.
    Mais c'est un article mis en ligne sur Reflets.info, qui exploitait l'un des 8 000 documents téléchargés par Bluetooff, qui a finalement mis en alerte les services, et fait que la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) fut chargée de l'affaire. Malgré le caractère simplissime du "piratage", la DCRI a voulu identifier l'auteur du méfait et remonter les adresses IP utilisées pour télécharger les fichiers en cause en août août 2012. Or l'une des adresses utilisées, domiciliée au Panama, appartenait à une société de fourniture de services de VPN dirigée par Olivier Laurelli, fondateur de Reflets.info. L'enquête a donc abouti à sa mise en garde à vue (de 30 heures !) et à sa mise en examen.
    En première instance, le tribunal avait reconnu qu'il était difficile de retenir un "accès frauduleux" à un système informatique qui se laisse indexer par Google, et qui est donc librement accessible. Mais ce n'est visiblement pas la logique suivie par la Cour d'appel (mise à jour : la cour n'a retenu l'accès mais le maintien frauduleux dans un système d'information, et le vol de documents)
    Dans un reportage publié lors de l'audience d'appel en décembre 2013, Mediapart avait souligné le fait que les magistrats étaient "totalement hermétiques à toute notion technique, même les plus basiques", ce qui n'a pas aidé la défense :
    En ouverture d’audience, la magistrate chargée de rappeler les faits semblait même ne pas connaître Google, prononcé à la française « gogleu », ni savoir ce que signifie un « login », prononcé « lojin ». Difficile, dans ces conditions, d’expliquer qu’il est effectivement possible de tomber sur des documents de travail par une simple recherche…« Mais il faut tout de même taper des mot-clés… », demande ainsi, dubitatif, un de juges. « Comment faites-vous pour arriver sur des questions de santé publique alors que vous cherchiez des choses sur la Syrie ? » Au fil de l’audience, on se rend compte que les magistrats ont une vision totalement fantasmée d’internet, et des documents que l’on peut y trouver… « Vous ne vous souciez pas de savoir si vous alliez tuer toute la planète ? » s’indigne ainsi une magistrate alors que l’accusé vient de lui expliquer que ces documents n’étaient, visiblement, pas confidentiels.
    Rappelons que l'ANSES, un peu penaude, avait décidé de ne pas se porter partie civile. Mais le parquet, dont le représentant a confirmé à l'audience qu'il n'a "même pas compris la moitié des termes que j'ai entendus aujourd'hui", avait choisi de poursuivre coûte que coûte. Au nom de la mauvaise foi : "Vous saviez que cet extranet était normalement protégé".
    Il faudra attendre la lecture des attendus, mais il est donc probable que la cour d'appel de Paris a reconnu cette mauvaise foi comme critère constitutif d'infraction.

    Source : Numerama : http://www.numerama.com/magazine/28295-bluetouff-condamne-en-appel-pour-avoir-su-utiliser-google.html

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAklkZlFlrNDVIsBV.shtml

  • En prison pour avoir refusé de polluer !

    Témoignage poignant : Emmanuel Giboulot, le viticulteur bio qui passera la semaine prochaine au tribunal correctionnel pour avoir refusé d’utiliser un pesticide parle. Merci de le soutenir en signant sur ipsn.eu/petition/viticulteur/

  • Avons-nous une doctrine de l’action politique ? Question d'actualité

    Jean Ousset  dans un Avant-propos roboratif de son livre « l’Action » nous invite à travailler l’efficacité de l’action (extraits)  :

    O« L’efficacité dans l’action est-elle réservée aux seuls révolutionnaires ? 

    Ce qui est en question… C’est de savoir si nous sommes définitivement réduits à combattre sans espoir de vaincre. … C’est de savoir ce que nous pensons de nous-mêmes.

    Sommes-nous une arrière-garde chargée de permettre au gros de la troupe déjà repliée, de démobiliser aux moindres frais ?

    Cherchons-nous à conserver le droit, qui nous reste encore, de proclamer d’énergiques refus, de solennelles exhortations ?

    Notre ambition se borne-t-elle à cultiver un souvenir ; à constituer un certain nombre de groupes où seront conservés et transmis, pour la consolation d’une minorité, les éléments d’une doctrine dont personne ne veut plus ? …

    Et c’est là, finalement, ce qui est en question. Comment se peut-il que tant de travaux, tant d’efforts, n’aient pas abouti à meilleur résultat ? …

    Est-il normal que la vérité soit si continuellement stérile, le mensonge si continuellement triomphant ?

    Sont-ce là, au moins, questions que nous tendons à nous poser ?…

    « On veut combattre le mal à la place où il se montre, faisait observer  Goethe. Et l’on ne s’inquiète nullement du point où il prend son origine, d’où il exerce son action. [...]

    D’où la brusquerie des réactions :hâtives, violentes,… 

    Ainsi certains qui n’ont jamais rien fait ; qui n’ont jamais réagi – ou si peu – devant la progression du mal ; qui l’ont peut-être favorisé dans son principe, accepté dans ses premières démarches, s’insurgent brusquement, estimant intolérable que l’incendie qu’ils ont vu allumer sans intervenir menace désormais leur confortable hébétude….

    N’est-il pas ridicule d’imaginer que le salut puisse être obtenu à petits frais, sans préparation convenable ? …

    Possédons-nous une doctrine de l’action ?

    Sommes-nous préoccupés d’en avoir une ? Autrement dit : y pensons-nous sérieusement ? Nous mettons-nous en peine de l’apprendre pour mieux agir ?  [...]

    Jamais, peut-être, le salut de la société n’a tenu à l’effort d’un aussi petit nombre de gens. »

    Lire dans son intégralité l’Avant propos de l’Action de Jean Ousset

    Au moment où des français se lèvent pour défendre la dignité de toutes les personnes et de toute la personne, en particulier des plus fragiles, que faire pour une action durable ? Ce livre est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. Action de personne à personne et actions multiformes en réseau, ses intuitions sont mises en oeuvre magnifiquement dans l'utilisation d'internet. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.

    Le Salon Beige

  • Les Français, leur histoire et la république

    Parmi toutes les nations du monde, la France présente le spectacle unique d’un peuple qui a pris son propre passé en aversion. On dirait une population d’esclaves qui vient de renvoyer ses maîtres et qui ne veut plus se souvenir du temps de sa servitude… Je ne crois pas que les luttes de la fin du XVIIIe siècle et la mauvaise littérature du nôtre suffisent pour expliquer une aussi étrange répulsion. On ne peut haïr à tel point que ce qu’on ignore, et la principale raison d’un état d’esprit si peu naturel, c’est que l’imagination du peuple a gardé le souvenir amplifié des crimes et des misères du temps passé, sans qu’on ait pris soin de lui en rappeler les bienfaits et les grandeurs.
    Michel Bréal
    Quelques mots sur l’Instruction publique en France (1873)
    L’auteur de ces lignes n’était pas un penseur politique mais un professeur et un savant. Linguiste, professeur de grammaire comparée, Michel Bréal (1832-1915) enseigna à l’École pratique des Hautes Études et au Collège de France. Fondateur de la sémantique, étude de la signification des structures linguistiques, il inventa le mot avec son Essai de sémantique paru en 1897. Il fut inspecteur de l’enseignement supérieur. Ajoutons pour la petite histoire que Michel Bréal suggéra au baron Pierre de Coubertin, en 1894, d’introduire le marathon dans les premiers Jeux Olympiques modernes en 1896.
    Le professeur, l’érudit, qui n’était pas un rat de bibliothèque et qui était libre de préjugés idéologiques, avait été effrayé, au lendemain de la guerre de 1870, de constater la désaffection des Français pour leur passé, et il y voyait une des causes de nos malheurs.
    Un mal français
    Cet état d’esprit ne datait pas de la Révolution, puisque, au-delà des philosophes des “Lumières”, on considérait au XVIe siècle les écrivains des siècles passés comme des barbares et que sévissait à l’époque classique – XVIIe et XVIIIe siècles – une profonde inintelligence du Moyen Âge dans les milieux les plus instruits. Voilà un défaut national. Mais tant qu’il ne touchait que les Lettres et les Arts, ce travers gaulois ne présentait aucun danger. La Révolution et son fils spirituel, le romantisme républicain, l’utilisèrent pour leur propagande et en firent un dangereux venin mettant en cause l’existence même du pays en minant ses forces morales.
    L’école de la République contre la France
    La IIIe République transforma cette haine du passé en un moyen de s’attacher les enfants qui crurent que la Révolution leur avait épargné la vie atroce que rois, seigneurs et hommes d’Église avaient infligée à leurs ancêtres. Il faut lire à ce propos Les préjugés ennemis de l’histoire de France de Louis Dimier. Le développement des principes démocratiques qu’on trouve chez Michelet et Hugo menait logiquement à la ruine de l’idée de patrie : expulsion des religieux, séparation de l’Église et de l’État, affaire Dreyfus, propagande antimilitariste, désagrégation par étapes de l’enseignement traditionnel, attirance pour la lutte des classes et sympathies pour l’Internationale sortirent de cette haine du passé. Certes, on exhuma le patriotisme du placard où on l’avait relégué, en 1914, puis en 1939, mais il fut affublé d’oripeaux démocratiques : « En vous battant pour la France, vous combattez en fait pour l’humanité, et cette guerre sera la dernière ! »
    Guerre civile et capitulation
    On pourrait prolonger la démonstration historique jusqu’à l’envoi par le gouvernement de notre porte-avions pour figurer aux cérémonies qui célébrèrent, l’an dernier en Grande-Bretagne, notre désastre naval de Trafalgar. Il n’y a que la République française pour fêter officiellement les défaites du pays. Mieux encore, ceux qui avaient tenu à la seule France pendant la Deuxième Guerre mondiale sont assimilés à des traîtres car le patriotisme démocratique avait déserté la patrie et s’était envolé pour l’Angleterre. Tout ce qui a pu faire la grandeur du pays, comme l’épopée coloniale qui fut civilisatrice, est systématiquement sali aux yeux d’une jeunesse qui, de repentance républicaine en repentance républicaine, finit par avoir honte de son pays et par penser que le patriotisme et le nationalisme constituent de criminels obstacles au bonheur de l’humanité.
    Charles Maurras a intitulé justement l’un de ses livres paru en 1916 Quand les Français ne s’aimaient pas, mais il ajouta Chronique d’une renaissance (1895-1905) car l’Action française s’était donné pour tâche de réconcilier avec la France les Français égarés par la République.
    Gérard Baudin L’Action Française 2000 du 18 au 31 octobre 2007

  • L'Ukraine à la Une du Monde

    140219Le quotidien "Le Monde", sans doute pour rappeler son existence à ses anciens abonnés, leur adresse chaque matin, un courriel résumant les principales nouvelles du jour.

    Ce mercredi 19 février 2014 à 8 h 46, on mettait en évidence 6 nouveaux articles, lesquels soulignaient le caractère dramatique des événements qui se déroulent en ce moment au cœur de l'Europe médiane.

    "À Kiev, titre-t-il en effet, du sang, des cendres et la crainte d'un assaut final." Un tel dernier adjectif semble quelque peu trompeur tant il se révèle difficile d'arrêter la marche tragique de l'Histoire des hommes en quête de liberté.

    Celle-ci dépasse certes le cadre de notre cher et Vieux Continent. Une autre information du même journal nous rappelle ce qui se passe au Venezuela. Le raid des forces de la répression néo-communiste, l'infâme SEBIN "bolivarien" contre le siège du parti d'opposition, qui vient d'être déclenché à Caracas, mérite au moins autant de préoccupation citoyenne dans notre pays que les pacifiques compétitions de Sotchi, cette bonne vieille résidence stalinienne. (1)⇓

    Désolé, en effet, mais là où Moscou ose accuser "les Occidentaux", là où certains intervenants commentateurs du site internet du "Monde" prétendent encore voir, ou s'époumonent à dénoncer la main des "fascistes", des "nazis" et autres affreux "nationalistes", – car dans la logomachie post-soviétique de tels vocables fonctionnent comme autant de synonymestoute personne sensée constate exactement le contraire.

    De richissimes, grossiers et stériles kleptocrates, Maduro comme Janoukovitch, héritiers des services spéciaux soviétiques, s'emploient toujours à opprimer les aspirations des peuples. Et ils utilisent, aujourd'hui encore, à Kiev comme à Caracas les mêmes recettes sanglantes et les mêmes réseaux de désinformation.

    Ce matin donc, les forces de répression prenaient position autour du centre de la capitale ukrainienne. Elles s'employaient à encercler les opposants encore sur place. Le nombre des morts augmente d'heure en heure.

    Un aspect plus grave encore était prouvé à nouveau par des vidéos amateurs. On ne peut pas parler de "civils tirant sur des civils" mais de tirs venant des "titouchkis", c'est-à-dire des voyous payés par le pouvoir. Là aussi le parallèle se révèle éclatant avec ce qui se passe à Caracas, où le régime "chaviste" se sert de l'appui des Cubains.

    Un reportage du "Monde" nous mène également "de l'autre côté des barricades au sein des terribles Berkout". Cette force spéciale aux ordres du ministère de l'intérieur est responsable des pires exactions commises à l'encontre des manifestants. (2)⇓

    On doit également se féliciter aussi de ce que "Le Monde" déjoue un autre aspect de la manipulation. Dressant le portrait de "Daniel, jeune père et prêt à prendre les armes" il qualifie ce militant ukrainien de "libéral de gauche". On ne doit pas douter pas d'ailleurs qu'aux côtés de cet homme on trouverait et on trouvera aussi d'excellents "patriotes de droite."

    Et, à juste titre, le journal souligne qu'à sa manière "il incarne la contestation ukrainienne, débutée pacifiquement et devenue depuis une lutte en partie violente contre un pouvoir déterminé à ne rien céder."

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/02/lukraine-a-la-une-du-monde.html
    Apostilles
    1 - cf. le 11 février, chronique des événements courants "Vacances staliniennes à Sotchi".
    2 - cf. quelques images parlantes sur le site de "Die Welt".
  • Cela n’intéressait évidemment pas le gouvernement...

    La Patte à Catoneo - Bouvines 14

    Où serons-nous le 27 juillet ? Peut-être au village de Bouvines dans le Nord, dont l’équipe municipale a fait des pieds et des mains pour commémorer dignement la bataille qui (c’est notre avis) fonda la nation française.

    Avec seulement 750 habitants et une quête inlassable de soutiens, ils ont réussi à monter une kyrielle d’événements du 16 mars au 27 juillet 2014.

    Un site très accueillant vous dit tout : http://www.bouvines2014.fr/ duquel j’extrais le premier argument :

    " L’association BOUVINES 2014 a été créée pour commémorer le 800ème anniversaire de la bataille (1214-2014). Nous souhaitons faire de cet anniversaire un événement majeur sur le plan régional, national et européen. Ces événements recouvreront trois thèmes forts : la paix, la jeunesse et l’Europe."

    La suite sur La Faute à Rousseau

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Cela-n-interessait-evidemment-pas