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  • La Crise ukrainienne et la troisième voie géopolitique

    «L’Eurasisme russe aurait tout intérêt à ménager les nationalismes européens de cet espace centre-européen et de l’espace pontique de la mer Noire y compris l’Ukraine, plutôt que de nier leurs identités nationales et d’attiser leurs positions russophobes.»

    ♦ Polémia a reçu de son contributeur franco-croate, Jure Georges Vujic, une analyse géopolitique de la crise ukrainienne. Donner accès à la diversité des points de vue fait partie de notre ligne éditoriale. Nous la soumettons donc à la réflexion de nos lecteurs.
    Polémia


    Il semblerait que la crise ukrainienne divise la mouvance nationale et eurasiste en deux camps, le premier soutenant l’opposition nationaliste ukrainienne en tant que vivier identitaire et vecteur national-révolutionnaire, le second, le camp des «eurasistes» russophiles, qui, pour des raisons géopolitiques anti-atlantistes, soutiennent l’intervention russe en Crimée. Pourtant, cette vision binaire  demeure quelque peu simplificatrice. C’est pourquoi je réitère « qu’il faut savoir raison garder » et que la démesure dans l’analyse géopolitique, le jusqu’au-boutisme et l’engouement belliciste ne font que conforter une fois de plus l‘hybris  et le conflit entre des peuples européens et, une fois n’est pas coutume, sur la terre européenne.

    Bien sûr, il faut rappeler que  suite à la décision du gouvernement élu de ne pas signer d’accords commerciaux avec l’Union européenne, le camp atlantiste et américain a tenté d’orchestrer une seconde « Révolution orange » cette fois-ci en s’appuyant et en manipulant des groupes ultranationalistes ukrainiens aux fins  d’installer un pouvoir pro-occidental à Kiev. Le nationalisme ukrainien extrêmement dynamique est autant antirusse qu’antioccidental alors que les arguments de l’adhésion à l’UE servent uniquement de levier d’émancipation de la tutelle russe. Par ailleurs, l’expérience de la Hongrie de Orban démontre très bien que l’on peut être dans l’UE et mener une politique nationale et souverainiste.

    D’une part, je ne suis pas convaincu qu’il s’agisse d’une confrontation entre une vision eurasiste pro-russe et un nationalisme ukrainien pro-atlantiste. Il faut  avoir à l’esprit la question de la légitimité des manifestations du peuple ukrainien systématiquement spolié et paupérisé par des régimes corrompus et oligarchiques successifs, tour à tour pro-occidentaux et pro-russes (la famille du présidentViktor Ianoukovitch s’est enrichie de près de 8 milliards d’euros par an). D’autre part, l’opposition entre le sud-est russophone de l’Ukraine et l’EuroMaidan s’est cristallisée en raison du ressentiment antirusse qui s’est développé dans la partie occidentale de l’Ukraine. Si une partie des habitants s’est organisée en formations paramilitaires et a manifesté contre le nouveau gouvernement de Kiev, c’est parce que la révolution a gagné à ses yeux une connotation antirusse plutôt que pro-européenne.

    Il est en effet déplorable que l’Ukraine soit entre le marteau et l’enclume, et  n’ait finalement que le choix entre l’intégration européenne pro-atlantiste et la soumission au voisin russe. C’est dans les leçons de l’histoire européenne qu’il faut peut-être chercher la solution. « L’Ukraine a toujours aspiré à être libre » a écrit Voltaire dans son Histoire de Charles XII, à propos de l’hetman Mazeppa. L’identité ukrainienne s’est cimentée il y a une dizaine de siècles et n’est pas près d’être russifiée, quand bien même son histoire reste étroitement liée à la Russie. L’Ukraine est et restera un pays écartelé entre le géant eurasiatique qu’est la Russie à l’est, et l’Europe centrale beaucoup plus proche de l’Occident. Etymologiquement le nom d’’Ukraine est associé à celui de « marche », et c’est ainsi qu’il faut la traiter en tant qu’espace géopolitique pontique et médian. C’est pourquoi la Russie aurait tout intérêt à traiter le peuple ukrainien et l’identité ukrainienne sur un pied d’égalité et de réciprocité plutôt qu’obstinément nier leur existence nationale, les associer à des «petits Russes», ce qui ne fera qu’exacerber le sentiment ukrainien antieurasiste et antirusse.

    La Crimée se prononce pour son rattachement à la Russie

    La Crimée se prononce pour son rattachement à la Russie

    L’identité ukrainienne tout comme l’histoire des peuples cavaliers, de souche européenne, fait partie intégrante de notre héritage indo-européen le plus ancien tout comme le constitue l’héritage slavo-russe et orthodoxe. Il faut rappeler que c’est un chercheur ukrainien Iaroslav Lebedynsky, qui enseigne à l’Institut national des langues et civilisations orientales, qui nous a livré de remarquables  récits historiques sur les Scythes, les Sarmates, les Saces, les Cimmériens, les Iazyges et les Roxolans, les Alains, etc. qui témoignent de l’identité pluriséculaire de ces peuples de souche européenne sur cet espace eurasiatique qui va de l’Europe centrale jusqu’aux confins de la Sibérie orientale, espace qui ne possède pas de frontières naturelles comme l’expliquait le général Heinrich Jordis von Lohausen dans son traité de géopolitique. En effet, l’importance géostratégique pontique de l’Ukraine, bordée par la mer Noire et la mer d’Azov au sud et située entre l’Europe occidentale et la masse continentale eurasiatique, dépend en majeure partie de sa configuration frontalière. Les régions historiques ukrainiennes, comme la Volhynie et la Galicie (jadis polono-lituaniennes), la Bukovine (jadis moldave) ou la Méotide (jadis tatare criméenne), s’étendent  également sur les pays voisins, ouvrant ainsi une profondeur stratégique à la Russie au nord et à l’est, à la Biélorussie au nord, à la Pologne, à la Slovaquie et la Hongrie à l’ouest et à la Roumanie et la Moldavie au sud-ouest.

    Bien sûr, il convient d’un point de vue géopolitique de soutenir le projet eurasiste russe comme facteur de rééquilibrage multipolaire face aux menées néo-impériales atlantistes, mais ce projet géopolitique grand-européen eurasiste doit être avant tout un projet fédérateur, de coopération géopolitique, fondé sur le respect de tous les peuples européens, sur le respect des souverainetés nationales et sur le principe de subsidiarité. L’affirmation agressive et exclusiviste de la composante slavo-orthodoxe et « grand-russe » dans le projet eurasiste, surtout dans les territoires centre-européens et du sud-est européen catholiques qui gardent un mauvais souvenir de l’expérience soviétique, ne fera au contraire que raviver les tensions entre les peuples européens, ce qui fait le jeu de la stratégie atlantiste qui divise pour régner. Par ailleurs, tout comme il convient de dénoncer la fragmentation ethno-confessionnelle qui est à l’œuvre au Moyen-Orient en tant qu’instrument de domination atlantiste, il convient aussi de se méfier des constructions annexionnistes ou irrédentistes linguistiques « grand-russes » sous prétexte d’unification « des terres russophones » qui peuvent à long terme avoir les mêmes effets dissolvants en Eurasie dans le Caucase et en  Europe centrale, car le même argument linguistique pourrait justifier la revendication séparatiste d’ethnies ou de populations non-européennes sur le sol européen. En effet, le déchaînement du nationalisme ethno-confessionnel à l’ouest de l’Ukraine inquiète les minorités ethniques et notamment les Polonais, les Hongrois et les Roumains. Les Tatares de Crimée qui semblent avoir déjà choisi leur rattachement à la Russie ne peuvent pas rester à l’écart de la recomposition en cours à l’ouest et au sud-ouest d’Ukraine. Ainsi le groupe  ethnique des Gagaouzes qui forment une communauté homogène en Moldavie s’est déjà prononcé par référendum pour l’intégration eurasienne. On assiste également à une montée en puissance du facteur turcophone dans la région du Caucase et dans les Balkans (en Bosnie Herzégovine), plus particulièrement dans le contexte des processus d’intégration dans l’espace eurasien.

    Il faut rappeler que l’Ukraine, au-delà du contexte très particulier de ce pays (en réalité constitué de deux ensembles historiquement antagonistes, l’un catholique-uniate, tourné vers l’ouest et l’autre orthodoxe proche de la Russie), constitue un exemple des possibilités de manipulation d’un sentiment national. Pourtant je ne suis pas certain qu’un recentrage « grand-russe » de l’Ukraine constitue un pôle de stabilité géopolitique eurasiatique à long terme dans la mesure où le sentiment antirusse en Ukraine est fortement enraciné et cela depuis plusieurs siècles. La perception du projet eurasiste vu de Paris, Moscou, Vienne, Berlin, Zagreb, Kiev est très différente et variable. Dans les ex-pays du bloc soviétique, l’eurasisme est souvent perçu comme une idéologie néocoloniale «  grande russe  » et post-soviétique, car ces pays ont retrouvé leur indépendance nationale et étatique dans les années 1990 après la chute du Mur de Berlin (et non au XVIIIe ou XIXe siècle), et il est compréhensible qu’ils restent récalcitrants à tout projet fédérateur, multinational et/ou néo-impérial, alors que d’autres pays européens qui ont vécu « leur printemps des peuples » en 1848 ou avant, sont plus ouverts au discours eurasiste grand-continental. Il faut alors tenir compte de ces variables pondérables de psychologie collective (au même titre que les fameuses guerres de représentation) lorsqu’on adopte une position géopolitique  pan-européenne. L’eurasisme ne devrait pas évoluer vers un projet néocolonial et impérialiste (L’idée d’empire n’est pas réductible à l’impérialisme) mais rester fidèle à l’idéal de l’empire en tant qu’unité organique et œcuménique dans la diversité. Cet eurasisme géopolitique n’a jamais été aussi cohérent et  stable que lorsqu’il a été respectueux des idendités, et des diverses composantes impériales comme cela a été le cas lors de l’alliance austro-franco-russe du XVIIIe siècle, de la Sainte-Alliance et de l’Union des Trois Empereurs, voire en tant que projets d’alliance franco-germano-austro-russe de Gabriel Hanotaux (1853-1944), avant 1914.

    Il convient également de constater que le projet eurasiste « grand-européen » ne peut reposer uniquement sur un pôle russo-centré, et que si l’on raisonne en termes de continent (de l’Atlantique à la Sibérie), il semblerait que ce projet soit à double vitesse, l’un russo-centré autour de l’union eurasiatique qui s’articule autour de la composante russo-slavo-orthodoxe et l’autre que l’on peut qualifier d’eurasiste-médian ou centre-européen (voire germano-slave mitteleuropéen) qui s’étend de l’Europe occidentale héritière de l’empire Carolingien (héritière de l’Empire romain) et l’eurasisme central-danubien qui s’étend le long de l’ancien limes danubien, à son embouchure dans la mer Noire, jusqu’à l’espace scythien de la Dobroudja, à la charnière de la Roumanie et de la Bulgarie actuelles. Le point de jonction de l’Eurasie russo-centré et de cette Eurasie centre–européenne est l’Ukraine qui de par sa position pontique relie et verrouille ainsi l’espace centre-européen pannonien et la profondeur eurasiatique vers l’est. Pourtant ce qui différencie àl’heure actuelle ces deux projets eurasiens complémentaires, c’est l’héritage historique de l’Union soviétique. En effet l’ensemble des peuples rattachés à la couronne austro-hongroise (Croates, Slovaques, Hongrois, Tchèques) gardent un mauvais souvenir de la férule communiste et des Etats multinationaux fantoches tels que la Yougoslavie titiste et la Tchécoslovaquie en tant que zones tampons et cordons sanitaires créés par la politique britannique dans les Balkans. C’est la raison pour laquelle l’Eurasisme russe aurait tout intérêt à ménager les nationalismes européens de cet espace centre-européen et de l’espace pontique de la mer Noire y compris l’Ukraine, plutȏt que de nier leurs identités nationales et d’attiser leurs positions russophobes.

    Ainsi la crise ukrainienne peut être l’occasion ou jamais de réfléchir et de peut-être redéfinir les axes géopolitiques d’une Eurasie triarchique reposant sur la triplice géopolitique carolingienne-occidentale/catholique autro-hongroise et centre-européenne/slavo-orthodoxe eurasiatique.

     Jure Georges Vujic, 11/03/2014

    http://www.polemia.com/la-crise-ukrainienne-et-la-troisieme-voie-geopolitique/

  • « Chère future maman » : la vidéo qui fait du bruit et du bien pour le 21 mars, Journée mondiale de la trisomie 21

    Pour la journée mondiale de la trisomie 21, vendredi 21 mars, la Fondation Jérôme Lejeune s’est associée avec 10 entités européennes, pour organiser une campagne « Chère future maman ». Dans une vidéo, 15 jeunes trisomiques, italiens, espagnols, français et anglais rassurent une mère enceinte qui vient d’apprendre que son enfant a une trisomie 21.

     

    Elle délivre un message à la fois fort simple et émouvant (plus d’un ont pleuré !).

    Cette vidéo peut réconforter des parents, sauver des enfants de la sélection prénatale, et restaurer la dignité des personnes trisomiques. Elle peut contribuer à lutter contre la « culture du déchet » dénoncée par le pape François.

    Lancée le 14 mars, cette campagne a déjà été vue 1 demi-million de fois. Objectif : atteindre 1 million d’ici le 21 mars.

    Likez, partagez sur Facebook/fondationjeromelejeune Twittez avec #DearFutureMom

    Toute la campagne « Chère future maman » à suivre sur le site www.fondationlejeune.org

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Chere-future-maman-la-video-qui

  • Changer c’est possible, changer c’est vital

     Il peut y avoir, parfois, des divines surprises en politique mais certainement pas de miracles. Autant dire que les victoires qui seront engrangées par le FN  au soir du second tour des élections municipales,  en terme du nombre  d’élus voire de villes conquises,  seront  avant tout le fruit des situations, des configurations locales et du travail militant fourni. Dans un contexte souvent difficile, face à des maires sortants bien implantés, bénéficiant de réseaux et de clientèles captives, il appartient au FN d’exposer son programme, de poursuivre inlassablement son  travail de pédagogie, d’explications. Travail parfois ingrat mais nécessaire  pour convaincre nos compatriotes de la justesse de nos positions…Baudelaire n’était à l’évidence pas fait pour la politique lui qui notait que « Rien n’est plus fatiguant que d’expliquer ce que tout le monde devrait savoir»!  Marine Le Pen le rappelait dernièrement à Sorgues (Vaucluse) lors d’une réunion publique, demandant aux   Français d’ «arrêter de croire toujours les mêmes qui vous font toujours les mêmes promesses pendant les élections. Vous avez pu les voir 5 fois, 6 fois, 30 fois, ils font mine d’être d’accord avec vous et au moment où ils arrivent aux responsabilités, ils font exactement l’inverse!».

    Ne nous payons pas de formules démagogiques, un maire n’a pas tous les pouvoirs et ne peut parfois agir qu’à la marge sur les maux qui compliquent ou  pourrissent la vie de ses administrés. Mais il peut œuvrer concrètement dans le bon sens,  avec les moyens en sa possession, notamment sur le terrain de la sécurité, de la fiscalité, de l’économie locale, des transports, de la circulation,  sur la transparence des marchés publics et de l’attribution  des logements sociaux, sur  l’environnement culturel… C’est ce que Bruno Gollnisch et ses colistier(è)s expliquaient encore  ce vendredi 14 mars, à   l’espace de la Villette  à Hyères,   devant une salle pleine pour la dernière réunion publique d’avant le premier tour.

    Bref l’élu local ne peut, ne doit invoquer la «fatalité» ( «l’excuse des faibles et des maladroits» disait Napoléon) pour accompagner les catastrophiques dérives actuelles. Gérard Gelé, sur le site des Quatre vérités,  dressait le  bref  et sombre panorama du déclin français, d’une  France qui  se trouve aujourd’hui en phase de décrochage: « fuite des  riches, des investisseurs étrangers, des entrepreneurs,  délocalisation des entreprises», « fuite des jeunes diplômés, appauvrissement de la population,  hausse des prélèvements,  impôts et taxes en folie (…). Une dette qui augmente malgré l’overdose fiscale  qui tue nos entreprises et démotivent les classes moyennes. La France surendettée et ruinée n’a plus de marche de manœuvre».

    La France est «enferrée dans un piège qui se referme doucement (…). Aucun texte sérieux sur la réforme des retraites. Rien sur l’assurance chômage, qui va afficher cette année un déficit cumulé de 20 milliards d’euros. Rien sur les déficits de la sécurité sociale ! Nous sommes au fond du trou mais ont creuse encore… Rien, sinon l’usine à gaz du crédit d’impôt compétitivité emploi, pour tenter de réindustrialiser le pays (…)»..

    Christian Lambert, membre du Conseil d’administration de Contribuables Associés,  livre sur le site de cette association des chiffres que tous les Français devraient connaître, a fortiori ceux qui envisagent d’aller encore  voter pour les candidats de l’UMPS: « La réalité, aujourd’hui, c’est une dette de 2000 milliards d’euros, en réalité 4 000 mil­liards en tenant compte de la provision constituée pour la retraite des fonctionnaires, soit plus de 60 000 euros par habitant. Ceci étant, l’État socialiste paraît s’en moquer. La dette coûte pourtant chaque année près de 50 milliards d’euros d’intérêt

    « En moyenne, le contribuable français travaille jusqu’au 29 juillet pour le secteur public qui ramasse 1 151 milliards d’euros par an (chiffres de 2012), dont 525 milliards pour la Sécurité sociale et la protection du même nom. Si, à sa mort, il reste quelque chose au malheureux contribuable, dont le nom commence si mal, l’État bienfaiteur  s’empare de l’essentiel. Une étude publiée par le Figaro magazine  du 7 février établit que, sur 1 000 euros, il reste en fin de course aux héritiers 140 euros !(…).»

    «Bref, le but est atteint qui est la confiscation des patrimoines, le nivellement par le bas, la suppression de la classe moyenne supérieure composée de Français honnêtes, travailleurs, épargnants et donc suspects aux yeux des socialistes, au profit d’un prolétariat  principalement arabo-africain qui remplace ce que les socialo-communistes appelaient naguère la classe ouvrière, une classe ouvrière estimable qui, elle, autrefois, travaillait sans être assistée.»

    Alors stop ou encore? Marine était hier   à  Saint-Gilles (Gard) , mairie  FN de 1989 à 1992, aujourd’hui ravagée par le chômage de masse, les tensions inter-ethniques, une délinquance endémique  et les trafics, pour y soutenir la  la candidature de Gilbert Collard. Et ce juste  avant son passage à Fréjus (Var) pour apporter également son soutien  à celle de David Rachline , dans une  ville UMP où la dette par habitant s’élève à  2 986 € ,  l’une des plus importantes de France.

    Occasion pour la présidente du FN de scander un message important: Oui, malgré la désinformation et les mensonges, les villes qui se sont données un maire FN en 1995 et 1997 (Orange, Toulon, Mariganne, Vitrolles)  ont été bien gérées financièrement . Oui,  le FN entend  de nouveau  «faire (ses) preuves», «gérer les communes en bon père de famille». «On nous dit : Vous, c’est facile au Front National-Rassemblement Bleu Marine (FN-RBM), vous n’avez jamais géré ! Et vous croyez que pour nous c’est un avantage ? C’est un immense inconvénient de ne pas avoir eu la possibilité de prouver aux Français ce que nous pouvons faire. Nous n’attendons qu’une chose, de gagner! Toutes les caméras seront braquées sur les villes FN-RBM? Tant mieux! Car comme ça, tout le monde verra que contrairement à ce qu’on leur dit, changer, c’est possible!».

    Changer c’est possible,  c’est même un impératif vital affirme Bruno Gollnisch et ces élections municipales seront une étape importante dans la stratégie d’implantation locale indispensable pour amener nos idées au pouvoir. Dans le Hagakure, compilation des enseignements du samouraï Yocho Yamamoto, il est écrit: « Il est un proverbe qui dit lorsque l’eau monte, le bateau en fait autant. En d’autres termes, face à l’épreuve, les capacités humaines s’élèvent. l’homme  vertueux  et capable, plus il a à surmonter de difficultés, plus il s’applique à cultiver ses qualités personnelles. C’est une grave erreur, en vérité,  que de s’affliger face à l’adversité.»

     Dans une France anémiée,  tombée aux mains des idéologues du repli mondialiste,  qui se vide chaque jour davantage de sa substance, mal défendue par ceux qui ont le devoir de la protéger,  la tâche  des hommes et les femmes du FN est immense. Face à l’adversité,  ils devront se surpasser, déployer beaucoup d’énergie, d’effort et de patience pour remettre notre pays sur les bons rails et rendre enfin le destin de la  France aux Français. Mais existe-t-il  combat plus exaltant ?

    http://gollnisch.com/2014/03/18/changer-cest-possible-changer-cest-vital/

  • Quick EU - Russia trade

    Quick EU - Russia trade

  • COMMUNIQUE DE PRESSE 19 MARS 1962 : CRIME D’ETAT, CRIME CONTRE L’HUMANITE PLUS PERSONNE NE PEUT DIRE « JE NE SAVAIS PAS » !CONFERENCE DE PRESSE Le 8 décembre 2012, le Chef de l’Etat promulguait la loi 2012-1361 officialisant la date du 19 mars comme « jo

    CONFERENCE DE PRESSE

    Le 8 décembre 2012, le Chef de l’Etat promulguait la loi 2012-1361 officialisant la date du 19 mars comme « journée nationale du souvenir et de recueillement en mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats de Tunisie et au Maroc ».

     

    Je ne reviendrai pas sur les arguments juridiques présentés par les parlementaires opposés à cette loi qui fait doublon avec le décret N°2003-925 du 26 septembre 2003 instituant le 5 décembre comme « journée nationale d’hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie ». L’article 2 de la loi du 23 février 2005 associe l’ensemble des victimes civiles françaises « après le 19 mars 1962 » à cet hommage. L’arrêt N°689 du 15 octobre 2013 de la Cour d’appel de Rennes, en confirmant la mention « mort pour la France » de M. Paul Teuma assassiné et disparu le 5 juillet 1962 à Oran, reconnait désormais aux victimes civiles en Algérie cette mention même après le 2 juillet 1962, date officielle de l’indépendance de l’Algérie. Cet arrêt confirme qu’aucune date ne marque officiellement la fin des « actes de guerre » en d’Algérie.

    Qu’est en réalité le 19 mars 1962 ? Un prétendu cessez-le-feu destiné à masquer un crime d’Etat suivi d’un crime contre l’Humanité. C’est ce qu’exprime clairement la 19e annonce de la campagne de presse « Vérité et Justice pour les Français rapatriés » parue dans Valeurs Actuelles du 13 mars dernier. Le 19 mars 1962 n’a d’équivalent historique que le 16 juillet 1942, commémoré dans le calendrier des cérémonies officielles chaque 22 juillet comme la « journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux « Justes de France ». Les multiples amendements proposés lors des débats préparatoires à la loi du 23 février 2005, les propositions de résolution et les propositions de loi déposées par les parlementaires depuis, notamment la proposition de résolution N°1637 du 3 juin 2004 présentée par l’ensemble des parlementaires du groupe socialiste et apparentés, signée par M. François Hollande et M.Jean-Marc Ayrault, et la proposition de loi N°1258 du 8 juillet 2013 déposée par les députés de l’UMP, montrent la convergence de l’ensemble des partis politiques sur la nécessité de reconnaître le « crime d’Etat » du 19 mars 1962. Seule la vérité de l’Histoire permettra l’apaisement des mémoires voulu par tous.

    Le 18 mars 2014, je présiderai un déjeuner-débat auquel nous avons convié le Chef de l’Etat, le Premier ministre, M. Kader Arif, ministre de tutelle des Français rapatriés, et Mme Rose-Marie Antoine, Directrice générale l’ONAC-VG, office devenu depuis le 1er janvier 2014 le « guichet unique » de tous les Rapatriés.

    A ce jour, malgré la relance de leurs Cabinets, seule Mme Rose-Marie Antoine nous a fait part du droit de réserve que lui impose, en tant que haut fonctionnaire, le gouvernement. Nous comprenons que les préoccupations internationales actuelles et les difficultés économiques et financières récurrentes de notre Pays conduisent le Chef de l’Etat et le gouvernement à s’appliquer à eux-mêmes le nouveau concept de « silence gardé » défini par l’article 21.1 de la loi N°2013-1005, traduction de la sagesse populaire du proverbe « qui ne dit mot consent ». En l’absence totale de contestation des vérités qu’elles affirment publiquement depuis le 25 septembre 2008, les associations de la campagne de presse « Vérité et Justice pour les Français rapatriés » invitent les médias et les parlementaires à la conférence de presse que je présiderai demain,

    mardi 18 mars 2014 à 15 heures, au Pavillon Elysée Lenôtre, 10, Avenue des Champs Elysées, 75008 Paris

    19 mars 1962, aujourd’hui plus personne ne peux dire « je ne savais pas ».

    Pierre DESCAVES Juriste, Ancien député, conseiller honoraire de Picardie Engagé volontaire à 19 ans en 1943 dans l’Armée d’Afrique Président de la Convention Nationale des Rapatriés

    CONFERENCE DE PRESSE Coordination nationale de la campagne « Vérité et Justice pour les Français Rapatriés » Contact médias et parlementaires - Bernard Coll : 06 80 21 78 54

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?COMMUNIQUE-DE-PRESSE-19-MARS-1962

  • Le lobby LGBT vient pourrir même la Saint Patrick

    Le brasseur irlandais Guinness a décidé de ne pas sponsoriser la parade de la St Patrick prévue ce lundi à New York. Ce boycott est motivé par l'interdiction frappant les membres du lobby LGBT d'afficher leur appartenance à ces organisations au sein de la parade. La brasserie rejoint Heineken et Sam Adams qui avaient annoncé leurs retraits des défilés de New York et Boston.

    Les militants LGBT se sentent obligés de parader au nom de leur appartenance à un lobby. Ils veulent salir tout ce qu'ils touchent.

    Michel Janva

  • Syrie : 3 ans de guerre et de mensonge, et dire que Hollande voulait faire la guerre ! Par Jean Bonnevey

    Le régime Assad résiste et même gagne du terrain. Cela veut bien dire que le mécontentement populaire du début s’est transformé en une insurrection financée par l’étranger. Cela veut dire aussi que ce régime totalitaire et laïc fondé sur une ethnie religieuse bénéficie d’un large soutien dans une partie de la population.

    Nous sommes de toute évidence face à une guerre d’Espagne musulmane opposant les chiites aidés par l’Iran, aux islamistes sunnites financés par le Qatar et bénéficiant des combattants de la nébuleuse Al Qaida.

    3 ans après où en est-on ?

    Agences de l’ONU et ONG ont lancé un cri d’alarme face au conflit dévastateur en Syrie, entré samedi dans sa quatrième année, avec 146 000 morts et le plus grand nombre de déplacés au monde, dans une crise sans issue en vue.

    La situation sur le terrain reste bel et bien catastrophique, bombardements incessants, civils pris en otages au milieu des combattants, viol comme arme de guerre. Les rapports successifs des ONG de défense des droits de l’homme n’y changent rien. La violence perdure dans le pays où 146.000 personnes sont officiellement décédées depuis le début du conflit et des centaines de milliers blessées.

    Depuis l’attaque chimique de la Ghouta, le 21 août 2013, qui a causé 1500 morts, la perspective d’une intervention militaire occidentale est définitivement enterrée, Barack Obama ayant renoncé à une telle option – malgré le “franchissement”, par le régime de Bachar Al-Assad, de la « ligne rouge » fixée par le président américain – au profit d’un accord sur le démantèlement de l’arsenal chimique syrien, parrainé par Moscou et Washington.

    Dégagé de toute pression diplomatique, grâce à la protection acharnée de la Russie, le régime syrien n’a désormais plus que deux choses en tête : la reconquête militaire et la réélection de Bachar Al-Assad, probablement en juin, pour un nouveau mandat de sept ans.

    Que ce serait-il passé si la France était intervenue militairement ?  On aurait permis l’instauration d’une dictature islamique ou on se serait enlisé. Quand on voit la situation dangereuse pour le moins au Mali et  catastrophique en Centrafrique, on ne peut qu’être consterné par l’aventurisme militaire démocratique de François Hollande.

    Il ne reste plus qu’à proposer aux USA de déclarer la guerre à la Russie pour une Crimée ukrainienne. Patience, ça viendra peut être.

    Jean Bonnevey

    Source : Metamag.

    http://fr.novopress.info/159770/syrie-3-ans-guerre-mensonge-dire-hollande-voulait-faire-guerre-jean-bonnevey/#more-159770

  • Les vidéos info - Pollution : Hidalgo accuse les écologistes parisiens d’avoir voté l’achat de bus diesel

    La candidate PS à la mairie de Paris a accusé ce dimanche Pierre Serne, vice-président EELV du Syndicat des transports d'Ile-de-France, d’avoir voté une commande de bus diesel. Il a démenti ces accusations et m... Lire la suite »