Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 20

  • Eleutheros, pour aider les ex-musulmans de France convertis

    Anne-Claude Ranson, présidente d’Eleutheros, association qui a pour objet de défendre et promouvoir la liberté de conscience, de choix et de pratique de la religion chrétienne en France, déclare à Présent :

    "Un certain  nombre de personnes, notamment d’anciens musulmans, rencontrent aujourd’hui chez nous, dès lors que l’entourage a connaissance de leur conversion au christianisme, des intimidations, des pressions, des menaces voire des persécutions parfois insoupçonnées ou pouvant passer pour des faits divers. En effet, le droit à l’apostasie dans l’islam n’est pas reconnu pour les musulmans : lorsqu’on naît musulman, on doit le rester toute sa vie ; dans la charia, la sanction est la mort. Même le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), créé au sein de notre République laïque pour être un interlocuteur avec le gouvernement, ne reconnaît pas ce droit dans sa charte. Au moment de sa création, notre gouvernement, après le refus d’une première mouture où cette liberté était mentionnée, n’a finalement entériné que la deuxième version proposée par le CFCM dans laquelle toute liberté de conscience et de droit de changer de religion est refusée implicitement à tout musulman. Voilà pourquoi, parmi ces musulmans qui se convertissent au christianisme, beaucoup préfèrent taire cette conversion.

    Par ailleurs, on peut noter aussi les pressions intolérables subies au sein des couples « christiano-musulmans » pour que le conjoint chrétien se convertisse à l’islam et que les enfants issus de ces unions soient obligatoirement musulmans. De même, le chrétien isolé en banlieue « musulmane » peut éprouver d’autres « mésaventures » destinées à le chasser hors de son quartier. [...]"

    Michel Janva

  • Cristeros : Hugues Kéraly répond à La Croix

    Dans La Croix du 14 mai, à propos du film consacré aux Cristeros, Claire Lesegrétain écrit :

    « Forçant le trait sur la brutalité des soldats de l'armée fédérale, ce film oublie l'interdit évangélique de toute forme de violence, y compris pour défendre le Christ. De ce fait, ce Cristeros tient davantage du western que du film d'inspiration chrétienne. »

    Hugues Kéraly répond dans L'Homme Nouveau :

    "Trois contre-vérités (historique, théologique et spirituelle) en trois lignes seulement. Dans le seul quotidien soutenu par l’épiscopat français. Chapeau !

    1. – Le film de Dean Wright minimise sensiblement la violence des Fédéraux 

    On n’y voit pas les drapeaux noirs aux tibias entrecroisés de l’armée fédérale. On n’y entend pas la sinistre sonnerie mexicaine du deguëllo, popularisée par le cinéma dans Fort Alamo (pas de quartier), ni ce cri de guerre qui se passe de traduction : Viva el Demonio ! Je n’ai pas vu non plus que le film ait consacré un seul plan aux plus épouvantables sacrilèges commis par les officiers de l’armée fédérale dans les églises, pour faire brouter par leurs chevaux les hosties consacrées, ou dans les cimetières des couvents, lorsqu’ils déterrent et décapitent les squelettes des moniales pour jouer au foot avec leurs têtes… On nous épargne aussi les émasculations systématiques des prêtres réfractaires, le viol des petites filles, les seins coupés des mamans ou l’éventration des femmes enceintes, en place publique, pour terrifier tous les villages qui abritaient des combattants. [...]

    2. – L’Évangile n’exclut pas les droits à l’insurrection

    La loi d’amour évangélique en effet n’abolit pas les droits naturels de la légitime défense contre les assassins du corps, non plus que les droits spirituels contre les assassins de l’âme, qui peuvent conduire à l’insurrection nationale, codifiée dans la doctrine catholique de la « juste guerre » depuis saint Augustin et saint Thomas d’Aquin. Il y faut notamment une violation certaine, grave et prolongée des droits fondamentaux : dans le cas du Mexique, la persécution administrative, pénale et sanglante des prêtres et des fidèles catholiques, en 1926, s’aggrave depuis près d’un siècle, pas moins ! Il y faut également avoir épuisé tous les recours pacifiques contre l’oppresseur : les Mexicains ont multiplié trois ans de suite les manifestations pénitentielles, les occupations d’églises, les processions publiques, les pétitions au Congrès, et jusqu’au boycott économique du gouvernement – en vain… On pourrait d’ailleurs s’arrêter ici. Quand un gouvernement fait ouvrir le feu au mauser et à la mitrailleuse lourde sur des femmes et des enfants qui défilent en aube, dans la rue, sous la seule protection du Saint Sacrement, quel homme d’honneur ne prendrait pas les armes aussitôt ? Savez-vous ce que demanda saint Augustin sur son lit de mort, le 20 août 430, dans Hippone assiégée, aux disciples qui pleurnichaient de le voir partir vers le Ciel ? Il les mit tous à la porte, avec ce simple commandement militaire : « Les Barbares sont aux remparts de la ville : allez-y donc ! ». Ce n’est d’ailleurs pas à l’Église de décider où et quand il est légitime pour les catholiques de se jeter dans la résistance armée, comme le rappelait Pie XI, le 28 mars 1937, dans une lettre aux prélats de la hiérarchie mexicaine :

    « Quand le pouvoir se dresse contre la justice et la vérité jusqu’à détruire les fondements de toute autorité, on ne voit pas comment on pourrait condamner les citoyens qui s’unissent pour défendre la nation et se défendre eux-mêmes, par les moyens légitimes appropriés, contre ceux qui programment étatiquement leur malheur (...). L’utilisation de ces moyens, l’exercice des droits civiques et politiques dans toute leur ampleur, qui inclut les problèmes d’ordre purement matériel et technique ou de défense par les armes, ne sont d’aucune manière de la compétence du clergé ni de l’Action catholique. »

    3. – Le beau film de Dean Wright reste éminemment spirituel

    J’ai bien du mal à comprendre comment une journaliste du quotidien La Croix peut dénigrer avec tant de fiel « l’inspiration chrétienne » d’un film qui romance avec tant de talent « la grande bataille du Christ », selon Pie XI, et la plus grande insurrection catholique du XXe siècle, selon les seuls historiens français qui aient étudié la question… Au Mexique, une nation entière se mobilise sous les drapeaux du Dieu fait homme, elle marche vers les mitrailleuses et les canons de l’Antéchrist parce qu’elle refuse l’abdication des dernières libertés de sa foi. [...]"

    Michel Janva

  • Robert Steuckers : "Guillaume Faye et la Convergence des catastrophes"

    Introduction par Robert Steuckers à la présentation par Guillaume Faye du livre “La convergence des catastrophes”, signé Guillaume Corvus, Bruxelles, Ravensteinhof, 21 janvier 2006.
     
    Dans l’introduction à l’une des versions italiennes du premier livre de Guillaume Faye, “Le système à tuer les peuples”, j’avais tenté de brosser succinctement son itinéraire politique, depuis ses années d’étudiant à l’IEP et à la Sorbonne. J’avais rappelé l’influence d’un Julien Freund, des thèses de Pareto, de Bertrand de Jouvenel sur ce jeune étudiant dont la vocation allait être de mener un combat métapolitique, via le “Cercle Spengler” d’abord, via le GRECE (Groupe de Recherche et d’Etudes sur la Civilisation Européenne) ensuite. J’avais insisté aussi sur son interprétation de Nietzsche, où, comme Alexis Philonenko, il pariait sur un rire sonore et somme toute rabelaisien, un rire déconstructeur et reconstructeur tout à la fois, sur la moquerie qui dissout les certitudes des médiocres et des conformistes. Je ne vais pas répéter aujourd’hui tout cet exposé, qu’on peut lire sur internet, mais je me concentrerai surtout sur une notion omniprésente dans les travaux de Faye, la notion cardinale de “politique”, oui, sur cette “notion du politique”, si chère au Professeur Julien Freund. L’espace du politique, et non pas de la politique (politicienne), est l’espace des enjeux réels, ceux qui décident de la vie ou de la survie d’une entité politique. Cette vie et cette survie postulent en permanence une bonne gestion, un bon “nomos de l’oikos” —pour reprendre la terminologie grecque de Carl Schmitt— une pensée permanente du long terme et non pas une focalisation sur le seul court terme, l’immédiat sans profondeur temporelle et le présentisme répétitif dépourvu de toute prospective.

    Le bon “nomos” est celui qui assure donc la survie d’une communauté politique, d’un Etat ou d’un empire, qui, par la clairvoyance et la prévoyance quotidiennes qu’il implique, génère une large plus-value, en tous domaines, qui conduit à la puissance, au bon sens du terme. La puissance n’est rien d’autre qu’un solide capital de ressources matérielles et immatérielles, accumulées en prévision de coups durs, de ressacs ou de catastrophes. C’est le projet essentiel de Clausewitz, dont on fait un peu trop rapidement un belliciste à tous crins. Clausewitz insiste surtout sur l’accumulation de ressources qui rendront la guerre inutile, parce que l’ennemi n’osera pas affronter une politie bien charpentée, ou qui, si elle se déclenche quand même, fera de mon entité politique un morceau dur ou impossible à avaler, à mettre hors jeu. Ce n’est rien d’autre qu’une application du vieil adage romain: “Si vis pacem, para bellum”.

    • L’oeuvre immortelle de Carl Schmitt et de Julien Freund

    D’où nous vient cette notion du “politique”?
    Elle nous vient d’abord de Carl Schmitt. Pour qui elle s’articule autour de deux vérités observés au fil de l’histoire :

    1) Le politique est porté par une personne de chair et de sang, qui décide en toute responsabilité (Weber). Le modèle de Schmitt, catholique rhénan, est l’institution papale, qui décide souverainement et en ultime instance, sans avoir de comptes à rendre à des organismes partiels et partisans, séditieux et centrifuges, mus par des affects et des intérêts particuliers et non généraux.

    2) La sphère du politique est solide si le principe énoncé au 17ième siècle par Thomas Hobbes est honoré : “Auctoritas non veritas facit legem” (C’est l’autorité et non la vérité qui fait la loi/la norme). Nous pourrions, au seuil de ce 21ième siècle, qui s’annonce comme un siècle de catastrophes, tout comme le 20ième, étendre cette réflexion de Hobbes et dire : “Auctoritas non lex facit imperium”, soit “C’est l’autorité et non la loi/la norme qui fait l’empire”. Schmitt voulait dénoncer, en rappelant la science politique de Hobbes, le danger qu’il y a à gouverner les états selon des normes abstraites, des principes irréels et paralysants, parfois vecteurs de dissensions calamiteuses pouvant conduire à la guerre civile. Quelques décennies d’une telle gouvernance et les “noeuds gordiens” s’accumulent et figent dangereusement les polities qui s’en sont délectée. Il faut donc des autorités (personnelles ou collégiales) qui parviennent à dénouer ou à trancher ces “noeuds gordiens”.

    Cette notion du politique nous vient ensuite du professeur strasbourgeois Julien Freund, qui était, il est vrai, l’un des meilleurs disciples de Carl Schmitt. Il a repris à son compte cette notion, l’a appliquée dans un contexte fort différent de celui de l’Allemagne de Weimar ou du nazisme, soit celui de la France gaullienne et post-gaullienne, également produit de la pensée de Carl Schmitt. En effet, il convient de rappeler ici que René Capitant, auteur de la constitution présidentialiste de la 5ième République, est le premier et fidèle disciple français de Schmitt. Le Président de la 5ième République est effectivement une “auctoritas”, au sens de Hobbes et de Schmitt, qui tire sa légitimité du suffrage direct de l’ensemble de la population. Il doit être un homme charismatique de chair et de sang, que tous estiment apte à prendre les bonnes décisions au bon moment. Julien Freund, disciple de Schmitt et de Capitant, a coulé ses réflexions sur cette notion cardinale du politique dans un petit ouvrage qu’on nous faisait encore lire aux Facultés Universitaires Saint-Louis à Bruxelles il y a une trentaine d’années: “Qu’est-ce que le politique?” (Ed. du Seuil). Cet ouvrage n’a pas pris une ride. Il reste une lecture obligatoire pour qui veut encore, dans l’espace politique, penser clair et droit en notre période de turbulences, de déliquescences et de déclin.

    Lire la suite 

  • Crise à l’IUT de Saint-Denis: quand les étudiants racontent la dérive du système

    Menaces de mort, salle de prières clandestine et malversations financières, l’Institut Universitaire de Technologie de Saint-Denis traverse une crise sans précédent, au détriment des étudiants. 

    Un groupe de jeunes étudiants s’avance dans la rue Jean Marcenac pour aller en cours. Ils longent le bâtiment principal de l’Institut Universitaire de Technologie (IUT), un gros bloc gris posé face à la place du 8 mai 1945 en plein centre-ville de Saint-Denis, pour s’approcher de l’entrée. Il est 9 heures, ce mardi 20 mai au matin et les grilles sont plus fermées que d’habitude, le contrôle des cartes d’étudiants plus strict. Depuis les révélations de RTL ce lundi sur la quinzaine de menaces de mort reçues par le directeur Samuel Mayol et la découverte, lors d’une alerte à la bombe, d’une salle de prière clandestine dans les locaux, l’IUT de Saint-Denis est en crise ouverte. 

    Ce coup de tonnerre intervient alors que le chef du département «Techniques de commercialisation» de l’IUT, Rachid Zouhhad, a été destitué en avril pour dysfonctionnements majeurs et soupçons d’emplois fictifs. 

    Nommé en septembre 2012, l’homme aurait changé à la rentrée 2013 la moitié des 120 vacataires habituels de l’année précédente, certains remplacés par des proches. Selon RTL, 4800 heures seraient concernées pour un montant total de 200.000 euros. Le groupe d’étudiants qui arrive en cours est directement concerné par ce scandale. 

    Matières pas au programme, absences à répétition 

    Ils sont tous en première année dans ce département de techniques de commercialisation et subissent de plein fouet les conséquences des malversations administratives. «Tout allait bien au début de l’année scolaire» raconte l’un d’eux. «Mais on a rapidement vu que la situation n’était pas normale». 

    Matières enseignées qui ne sont pas au programme national, absences à répétition de professeurs... Finalement, les étudiants sont envoyés en stage au premier semestre, alors qu’ils ont normalement lieu en seconde partie d’année. Et pour couronner le tout, le premier semestre, un des étudiants soupçonne l’administration de «trafiquer les notes» pour compenser l’absence de cours et ainsi les augmenter. 

    Face aux dysfonctionnements à répétition, la situation s’envenime. Des graffitis «Zouhhad dehors» font leur apparition sur les murs de l’établissement et les étudiants font circuler une pétition, massivement signée, réclamant le départ du chef de département. Mais au mois de janvier, pas d’amélioration. Les étudiants se voient alors offrir près d’un mois de vacances car l’IUT est incapable d’assurer leurs cours. Seule explication fournie par l’administration: des «restructurations» sont en cours. «C’est le contraire qui s’est passé» s’indigne Alicia. «On nous envoie un nouvel emploi du temps toutes les semaines mais ça change tous les jours». «Quand on vient ici, on n’est jamais sur d’avoir cours» rajoute un autre étudiant. «On peut nous demander de venir à 8h30 et ne pas avoir cours avant 11h». 

    Cours de ‘compta’, le compte n’y est pas 

    Depuis, Rachid Zouhhad est parti, «remercié» en avril. Mais son départ n’a pas arrangé les choses car certains enseignants sont partis avec lui. Le professeur de comptabilité, anciennement directeur des études, ne s’est pas présenté aux élèves depuis le mois janvier. «Il soutient ouvertement monsieur Zouhhad et enchaine les arrêts maladie» s’indignent les étudiants. «Notre nouvelle responsable pédagogique tente d’améliorer les choses», explique une étudiante, sans trop y croire. Pour rattraper le retard, les étudiants du département vont devoir enchaîner les cours dans certaines matières et ils s’inquiètent pour leur avenir. «On n’avance pas, on n’apprend rien, on est déçu» disent-ils en choeur. La semaine prochaine, ces étudiants devront rendre un dossier pour leur cours de comptabilité. Or, au second semestre, ils ont assisté à leur premier cours de cette matière... hier. 

    Concernant la salle de prière clandestine, découverte par la police lors d’une alerte à la bombe en février dernier, les étudiants se font moins diserts, voire bottent en touche. Ils étaient au courant pour la salle de prière mais n’ont pas particulièrement ressenti de prosélytisme au sein de l’IUT, expliquent-ils. On sent néanmoins que le sujet de la religion n’est pas facile à aborder dans cet établissement et que les étudiants sont mal à l’aise. Comme le résume l’un d’eux de manière laconique, «la parole de Dieu est importante ici».

    Source : http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/crise-a-l-iut-de-saint-denis-quand-les-etudiants-racontent-la-derive-du-systeme-5412/

    http://www.oragesdacier.info/2014/05/crise-liut-de-saint-denis-quand-les.html

  • Garde à vue : comme Félicie, Balkany aussi !

    Le pékin moyen est évidemment en droit de se demander comment un tel couple de Thénardier a bien pu faire pour être réélu malgré d’innombrables mises en examen.   

    Félicie aussi. Ainsi, dans cette chanson, le regretté Fernandel chantait ceci : « J’trouvai la chambre ordinaire. Elle était pleine de poussière. Félicie aussi. Je m’lavai les mains bien vite. L’lavabo avait une fuite. Félicie aussi. Sous l’armoire y avait une cale. Car elle était toute bancale. Félice aussi. Y avait un fauteuil en plus. Mais il était rempli d’puces. Félicie aussi. Et des draps de toiles molles. Me chatouillaient les guiboles. » Et nous de paraphraser : « Balkany aussi ! »

    Bon, là, c’est encore autre chose. Une garde à vue pour Isabelle Balkany, première adjointe à la mairie de Levallois-Perret, dont son époux de maire, lui, fort de son immunité parlementaire, a été, pour le moment, dispensé de ces formalités humiliantes : mais soyons persuadés qu’en honnête citoyen, il fait confiance à la justice de son pays.

    À en croire Le Figaro du 22 mai dernier, « saisis du dossier depuis fin 2013, les juges Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon cherchent à déterminer si le couple Balkany a tenté de cacher une partie de son patrimoine au fisc. Les enquêteurs de l’office anticorruption (OCLCIFF) de la police judiciaire s’intéressent notamment à deux luxueuses villas, à Saint-Martin aux Antilles et à Marrakech au Maroc. Ils se demandent si Isabelle et Patrick Balkany n’en sont pas les véritables propriétaires, dissimulés derrière des sociétés écrans et des comptes bancaires dans des paradis fiscaux. » Voilà pour planter le décor.

    Lire la suite

  • Cristeros : Allociné supprime les critiques

    Allociné vient de supprimer tous les commentaires et publie ce texte :

    "Bonjour à tous,

    Depuis la sortie du film 'Cristeros', nous avons enregistré un afflux inhabituel et massif de nouveaux comptes, créés dans le seul but d'influer positivement ('bombing') ou négativement ('bashing') sur la note du film.

    Dans la mesure où il ne s'agit pas d'une utilisation habituelle de ce service et conformément à nos conditions générales d’utilisation,AlloCiné se voit dans l’obligation de supprimer l'accès à toute interaction sur la fiche du film et pages associées et de désactiver l’historique des contributions. Les informations, séances, news et bandes-annonce restent bien évidemment accessibles."

    Comme le suggère Fikmonskov, toute ressemblance avec notre démocratie est purement fortuit :

    "C’est beau la démocratie : on offre aux gens la possibilité de voter, puis quand ils votent mal on la leur enlève après avoir changé le résultat. Non, je ne parle pas (que) de l’Union européenne"

    Michel Janva

  • Dominique Venner et vous...

    Dans le cadre de l'hommage national à Dominique Venner, les membres du réseau, lecteurs du CNC, nous ont adressé un témoignage de quelques lignes sur le thème "Dominique Venner et vous". Chacun a ainsi pu livrer un souvenir ou un rapport particulier au personnage et à son œuvre. Ces témoignages permettront à chacun de se faire une idée sur l'influence de Dominique Venner, dont le geste final reste gravé en chacun de nous.

    DOMINIQUE VENNER, PRESENT !

    venner-a3.jpg

    « Dominique Venner était quelqu’un qui m’était assez antipathique. Sa posture prussienne était trop étrangère à ma nature latine et son anti-christianisme virulent ne pouvait que me heurter. J’avais cependant été marqué par « Un cœur rebelle » et par « Pour une critique positive » qui sont pour moi deux textes fondamentaux. Mais c’est indéniablement son sacrifice qui l’a fait entrer dans un cercle très restreint, celui des hommes qui mettent leur peau au bout de leurs idées. Sa mort a prouvé – ou tenté de prouver- que la politique n’était pas qu’un jeu, que tout cela n’était pas qu’une agitation, qu’un divertissement, que les mots pouvaient avoir des conséquences et les engagements des issues tragiques. Je suis catholique et ne cautionne pas l’idée de suicide, mais tous ceux qui, dans le confort de leurs certitudes bourgeoises, ont dénoncé, raillé ou conspué son geste ultime sont, pour moi, des ennemis intimes. »

    Xavier Eman, journaliste non-conformiste

    "Ce fut en premier lieu un livre sur les armes qui me fit connaître l'oeuvre de Dominique Venner. Ce dernier m'avait alors frappé par sa capacité à sortir des aspects techniques et "fana-mili" de la question pour aborder le rapport de l'homme européen à ses "jouets" favoris, ceci dans le cadre d'une véritable conception du monde où se mêlaient anecdotes signifiantes et références aux travaux d'éthologie d'un Konrad Lorenz. Coïncidence ou pas, quelques temps après, j'achetais mon premier numéro de la revue Eléments, premier jalon dans une longue quête qui allait me mener à l'avant-garde du combat métapolitique pour une certaine idée de la civilisation européenne. Je ne fut pas surpris alors de réaliser que Dominique Venner s'inscrivait peu ou prou dans cette phalange d'éveilleurs dont je dévorais avidement les articles et ouvrages, de Maît' Jean (Mabire) à Guillaume Faye en passant par Alain de Benoist ou Robert Steuckers. La bibliomanie et l'intense curiosité qui sont miennes m'ont mené depuis lors à me procurer la majorité des ouvrages publiés par l'auteur, avec une prédilection particulière pour ceux qui se placent sous l'égide de notre muse commune, la charmante et captivante Clio. Aussi, lorsque je découvris son inspirée Histoire et traditions des Européens, j'eus sur le moment l'impression que son auteur, du haut de sa morgue marmoréenne, m'avait un peu volé le maître-livre que mes tergiversations et un perfectionnisme contre-productif m'avaient empêché de mettre en chantier. Avec Le  Siècle de 1914,  Le Choc de l'Histoire et son posthume Samouraï d'Occident , il forme une tétralogie destinée à occuper les plus belles places dans les bibliothèques de tout "bon Européen". Lorsque mon vieil ami Arnaud de Robert me passa ce terrible coup de fil un funeste mardi de mai, un peu après 17h, une émotion intense et fiévreuse s'empara de moi pour ne plus me quitter pendant plusieurs jours : des mots (sacrifice, devotio), des noms (Mishima, Montherlant, Vieux Romains, Pinguet) émaillèrent la brève conversation avec celui qui m'apprenait la tragique nouvelle et me rappelait cette cardinale vérité que toute pensée digne de ce nom doit être mise en acte. Totalité organique de la plume et du pistolet ressuscitant une des plus belles figures de notre européanité traditionnelle : tout était accompli..."

    Pascal Lassalle, historien, animateur sur Méridien Zéro et Radio Courtoisie

    « Que ce soit dans ses livres, la Nouvelle Revue d'Histoire ou par ses actes, Dominique Venner incarna un idéal de virtus : intrépide aussi bien par les actes que par la pensée, rebelle mais toujours juste et mesuré, aimant mais sans romantisme ni mièvrerie, dévoué jusque dans la mort et cherchant toujours à dépasser les faux antagonismes pour en revenir à l'essentiel en toute chose : l'être. En cela il nous apprend, comme nous y enjoignait Nietzsche, à être de bons Européens. »

    Mathieu, responsable M.A.S Méditerranée, section Var.

    "Je savais ! Comme beaucoup de camarades, voila quelques années que je ne militais plus au sens littéral du terme. Certes je continuais de lire revues, livres et informations. Je participais parfois à certains événements et prenais toujours plaisir à échanger de belles discutions avec de vieux camarades. Plein de certitudes, et cet orgueil de l'initié recroquevillé sur lui même qui aime à flatter son égo. De belles phrases mises bout à bout, pour étayer un savoir qui s'affinait avec le temps ! Là-dessus il n'y a aucun doute, je savais ! Je savais comme tant d'autres que mon peuple se meurt, et que d'ici moins d'un siècle l'histoire nous aura oubliés. Je savais comme tant d'autres que nos traditions et notre héritage ne survivraient pas au totalitarisme qu'est le capitalisme ni à ses conséquences néfastes que sont l'immigration de masse et l’acculturation. Je savais que partout des Européens étaient exposés à la brutalité et à la cruauté de cette société. Plus je savais, plus je voulais en savoir, me drapant d'ego, persuadé d'être au dessus des masses abruties qui comblent le vide de sens de leur vie à coup d'alcool, de drogue, de consumérisme, de plaisirs faciles ou de télévision. Je savais et inconsciemment cela me suffisait. Mais il fut un jour particulier : le 21 mai 2013, un ancien, de la trempe de ces Hommes que l'Europe a su donner au cours des siècles, a terrassé en moi le dragon égotique. Analogie à Saint Michel et Apollon qu'il aurait fort probablement appréciée. Je me réveillai assommé, mes petites certitudes brisées en mille éclats. Je ne savais plus rien ! Si l'on juge un Homme à ses actions, alors j’étais au mieux un passionné d'histoire, d'économie, et de tradition. Un esprit curieux qui étalait dans son cercle d'amis proches ses quelques savoirs d'autodidacte, glanés au cours de lectures et d'échanges, alors même que les remparts de la cité en flamme étaient en passe de tomber. La mort de Dominique Venner a réveillé en moi la flamme du combattant. Le savoir se doit d’être au service d'un militantisme de combat. Une dévotion totale à une cause qui nous dépasse, et non une collection de petits savoirs pour flatter ses certitudes. Être un Homme européen se mérite ! Effort, rigueur, et ténacité. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de reprendre ma vie en main en rejoignant le MAS et en fondant dans le Gard une section. Finies les excuses, la résignation, ou l'auto-gratification, place à l'engagement personnel, seul à même de changer le cours de l'histoire."

    Thibaut, responsable M.A.S Méditerranée, section Gard

    "Je pense personnellement très souvent et régulièrement à Dominique Venner comme certains de mes proches le font de leur côté. Je pense aussi beaucoup à la seule mais mémorable fois où je l’ai rencontré. Je garde précieusement sa dédicace du « Cœur rebelle » par-devers moi et le souvenir de la soirée et des discussions passées avec lui et mes camarades présents ce soir-là. Les choses les plus importantes dans la vie étant d’abord intimes et non publique et politique comme l’a illustré la vie et l’œuvre de Dominique Venner. Le plus important dans la vie étant au cœur, qu’il soit rebelle ou contemplatif. Celui de Dominique Venner était les deux. Le plus important étant d’être et de durer. Le plus important étant le temps long, le temps de civilisation, comme nous l’a précisément explicité dans son œuvre Dominique Venner. Et le temps de civilisation doit devenir pour nous le temps militant."

    Pierre-Antoine, responsable des Non-Alignés, Nice

    "Si je devais retenir une seule chose chez l’œuvre fournie de Dominique Venner, c'est son livre "Histoire et traditions des Européens". Il porte en lui le feu Prométhéen de la longue mémoire de nos peuples, devenus les lotophages dont parlait Homère dans l'Odyssée. Je crois vraiment au pouvoir de ce livre quant à réveiller la fierté d'être un Européen chez le lecteur, comme il a su le faire chez moi, ainsi qu'inculquer le sens du devoir à tout ceux qui s'imaginent qu'ils n'ont que des droits.

    Antoine, responsable M.A.S Auvergne

    Que dire à propos de Dominique Venner ? Que je l'ai découvert à 14/15 ans avec un livre sur les armes et qu'à chaque période de ma vie il a été présent par ces livres ! Son suicide me fit prendre conscience que nous devions nous réveiller, nous Européens ."

    Alex, responsable M.A.S Gironde

    "Tant de choses ont été dites sur Dominique Venner, cœur rebelle jusqu’au bout. A moi, il m’évoque des souvenirs de grandeur européenne ; il m’évoque ces après-midi, où, adolescente, je lisais la Nouvelle Revue d’Histoire, fascinée par nos traditions, nos gloires, nos moments de grandeurs et de défaites qui se retrouvaient là, brillamment couchés sur le papier. Il a rejoint le cercle de ces Hommes fiers et invaincus, insoumis du monde moderne, exemples à suivre pour que vive notre âme européenne."

    Blandine, militante au M.A.S Toulouse-Pyrénées

    « Dominique Venner donna corps à la pensée la plus exigeante par l’action. Son geste ultime fut l’achèvement du principe directeur de toute une vie, la puissance de la volonté ; celui qui fut l’un des derniers stoïciens nous montre que cette éthique de la volonté est possible. Son exemple, apparemment écrasant, appelle bien au contraire l’élévation. "La vie est comme une pièce de théâtre : ce qui compte ce n'est pas qu'elle dure longtemps, mais qu'elle soit bien jouée." Sénèque. »

    Ulysse, militant au M.A.S Savoie


    "Au delà de son œuvre, que je connais mal, Dominique Venner représente pour moi un idéal de sérénité face au chaos de la modernité. L'homme qui se tient droit avec la tranquillité du rocher battu par les flots, nous donnant ainsi l'exemple de la forteresse morale que le militant doit édifier pour se prémunir de la corruption du siècle."

    Feric, militant au M.A.S Île de France

    « Jamais résigné, jamais à genou, Dominique Venner incarne la non résignation, le samouraï d'occident n'a pas sacrifié sa vie en vain, il a insufflé un espoir pour les nouvelles générations, espoir qui mène au combat, combat qui mènera à la victoire »

    Capitaine, militant au M.A.S Ile de France

    "Dominique Venner a été le contenant et l'allumette. Il nous incombe d'être la poudre et de faire exploser la grandeur des peuples européens. Ton verbe anime ma pensée, ton geste anime mon action."

    Dandy, militant au M.A.S Nord

    "Pour un homme qui fait de l'intelligence une fin en soi, la valeur d'une action ne se mesure pas à sa réussite, mais à sa capacité à engager encore plus d'action", écrivait Raymond Abellio. Je garderai en mémoire toute ma vie durant le geste de Dominique Venner qui incarne la continuité d'une tradition européenne immémorielle. Sa place est désormais au Panthéon de nos guides. DOMINIQUE VENNER PRESENT."

    Énée, militant du M.A.S Nord

    "Mes pensées vont aujourd'hui aux descendants de ce grand homme. Dans la grande tristesse qu'ils doivent éprouver, ils ne peuvent qu'être fiers d'un patriarche qui, quelles que soient les circonstances, fût valeureux et honorable même jusqu'aux derniers instants. Il est le "grand-père" que je n'ai jamais eu."

    Ghislain, militant du M.A.S. Nord

    "Je n’avais jamais pris le temps de me pencher sur les œuvres de Dominique Venner, ni sur sa vie d’ailleurs, je le connaissais tout au plus à travers son geste ultime et les propos de ceux qui m’entourent et transmettent sa pensée.

    Me rendre au premier colloque à sa mémoire ce samedi 17 Mai a pour moi été un électrochoc. Bon nombre des vertus qui composaient cet homme trouvent un réel écho en moi, à des strates différentes de ma personnalité. Je compte à présent me lancer dans la lecture de ses écrits en espérant y trouver la manière d’exploiter mieux encore ces vertus afin de donner une nouvelle impulsion à ma quête d’élévation personnelle".

    Anne, rédactrice au C.N.C, militante du M.A.S. Nord

    « On comprend aisément pourquoi Dominique Venner affectionnait tant la célèbre gravure de Dürer "Le chevalier, la mort et le diable": il ressemblait à ce chevalier. Comme lui, il poursuivait son chemin sans faillir. Comme lui, il incarnait les valeurs qu'il défendait. Comme lui, il savait qu'il ne reculerait pas. Imperméable aux vices d'une époque vide et sans grandeur contre laquelle il s'était rebellé très tôt, il démontra par sa vie et ses œuvres combien celle-ci ne pouvait atteindre ou corrompre ceux qui avaient réellement la volonté de sortir l'Europe de sa "dormition". »

    Rüdiger, rédacteur au C.N.C, cadre M.A.S Nord

    "J’ai découvert Dominique Venner avec la NRH que je lis régulièrement. Je me suis reconnu dans sa démarche de défense de la civilisation européenne et dans sa vision d‘une histoire structurée par le temps long. Dominique Venner m’est rapidement apparu comme un personnage hors du commun, à la fois admirable et exemplaire. Admirable par son parcours et exemplaire dans son éthique. Il fait partie de ces personnalités qui paraissent vivre dans une époque qui n’est pas la leur et ne les mérite pas. Son geste a résonné avec une puissance que je me remémore régulièrement. J’ai ressenti un choc, celui d’avoir perdu un homme d’exception, pour ne pas dire un maître, mais j’ai aussi, et surtout, ressenti son geste comme un appel, celui de « réveiller les consciences endormies ». Nous tentons de le faire modestement par nos activités militantes. Dominique Venner a allumé une étincelle, à nous tous de faire jaillir les flammes d’où sortira le phénix de l’Europe que nous voulons."

    Jean, rédacteur au C.N.C, cadre M.A.S Nord

    "Le geste de Dominique Venner est puissant, immense et lumineux. L’écrivain-guerrier et l’historien engagé ont été fondus dans ce qu’Ernst Jünger appelle une Figure. Figure sacrificielle qui exige de tous ceux qui se reconnaissent en elle honneur, courage, détermination, éthique et volonté. Cette protestation héroïque a claqué comme un ordre impérieux. Ce commandement est simple, indiscutable : Servir, se battre et aimer. Servir notre idéal, notre drapeau, la grande Europe. Se battre, affronter sans ciller ceux qui nous nient, qui violent continuellement les principes du sang et de l’esprit. Aimer enfin, aimer sa patrie, les siens au point de sacrifier sa vie pour eux. Ici résident la noblesse et l’éternité."

    Arnaud de Robert, porte parole du M.A.S

    venner-impression-bis.jpg

    Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

    Visuels: Diane du MAS Méditerranée

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/05/02/dominique-venner-et-vous-5360127.html