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  • Sens Commun interpelle l'UMP

    Lu sur Famille chrétienne :

    "[...] Au siège de l’UMP, rue de Vaugirard, on les observe avec intérêt et circonspection. Pour la seconde fois depuis sa fondation en décembre dernier par plusieurs anciens de la Manif pour tous, le mouvement Sens Commun, associé à l’UMP, a fait salle comble, mardi 29 avril, pour la présentation de son manifeste « La droite que nous voulons ». Près de 600 personnes, âgées en moyenne entre 30 et 35 ans, amassées au premier étage du parti présidé par Jean-François Copé – et même jusque dans les escaliers -, on n’avait pas vu ça depuis l’ère Sarkozy. [...]

    Cette réunion parisienne, dernière étape d’un tour de France engagé depuis deux mois pour lancer un large mouvement d’adhésion, a permis de poser les premières pierres du programme de Sens Commun : « reconstruire durablement une droite de conviction ». « Notre manifeste est une interpellation à l’adresse des dirigeants de notre camp », explique Arnaud Bouthéon, un des dirigeants du mouvement. « Nous voulons émettre un vrai message aux leaders de l’UMP et leur donner envie de regarder les atouts de Sens Commun : sa jeunesse, son dynamisme à la suite du mouvement social de 2013 et sa liberté de ton ancrée dans le réel ».

    La tâche s’annonce ardue tant l’UMP a montré par le passé son inconstance à tenir bon sur un certain nombre de valeurs historiquement défendues et promues par la droite. Sens Commun réussira-t-il à les remettre en selle ? [...]

    Renverser la vapeur, c’est donc l’ambition qu’entend porter Sens Commun d’ici les élections présidentielles de 2017. Pas uniquement sur les sujets de société, mais également dans les domaines de l’économie, de l’écologie, du débat démocratique, de la cohésion nationale, de la culture, de la laïcité ou encore de l’éducation. C’est deux derniers points ont été particulièrement développés mardi soir. Assumant les racines profondément chrétiennes de la France, Sens Commun défend une vision apaisée de la laïcité.« Notre pays sera à nouveau apaisé et respecté à l’intérieur comme à l’extérieur lorsqu’il assumera pleinement son identité chrétienne et républicaine », affirme Arnaud Bouthéon. « Cette saine laïcité n’est pas une séparation étanche du temporel et du spirituel ni le laïcisme intransigeant de Jacques Chirac pour qui aucune loi morale n’était supérieure à la loi civile ». [...]

    S’agissant de l’école, Sens Commun reprend sans surprise à son compte quelques fondamentaux du discours de droite : rejet du pédagogisme pour réhabiliter l’apprentissage des savoir fondamentaux, promotion du mérite et retour des parents dans le processus éducatif. [...]"

    Michel Janva

  • La France est comme une vieille fille qui élève les enfants des autres

    Entretien avec Renaud Camus

    Avec un chef de l’État au plus bas dans les sondages et un Premier ministre qui doit se bagarrer pour convaincre les députés de sa majorité, on constate une extraordinaire fragilité du gouvernement : est-ce inquiétant selon vous ou un mal nécessaire pour avancer ?

    Pardonnez-moi, mais je n’arrive pas à m’intéresser sérieusement à ces choses-là. Il y a le feu à la nation — alors, savoir si Manuel Valls va trouver deux ou trois voix pour son pacte de responsabilité… Il s’agit bien de ça ! D’un autre côté, j’aime trop la France pour être jamais partisan de la politique du pire. Mais je ne pense pas que nous pourrons faire l’économie d’un grand ébranlement, qui permette enfin aux vraies questions d’affleurer.

    L’affaire Alstom signe-t-elle le nécessaire retour du protectionnisme pour la France ?

    Mais ça aussi, c’est un détail, au regard des véritables enjeux ! À quoi servirait-il de garder Alstom à une France qui ne serait plus aux Français ?

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  • 8 novembre 1226 Avènement de Louis IX, futur Saint Louis

    Le 8 novembre 1226, le roi Louis VIII le Lion est emporté par une dysenterie aiguë, à Montpensier, en Auvergne, en revenant de sa croisade contre les hérétiques albigeois. Son fils, né à Poissy le 25 avril 1214 (l'année de la bataille de Bouvines), lui succède sous le nom de Louis IX.

    Son long règne de 44 ans va coïncider avec l'apogée de la France capétienne et chrétienne et il restera dans la postérité sous le nom de Saint Louis.

    André Larané

    Un sacre à haut risque

    L'avènement de Louis IX, pourtant, ne coule pas de source. La succession héréditaire n'est pas prévue par la dynastie capétienne, laquelle a débuté trois siècles plus tôt par l'élection d'Hugues Capet. Les six rois suivants, de Robert le Pieux à Philippe Auguste, ont été sacrés du vivant de leur père pour leur assurer une succession sans histoire. Philippe Auguste avait négligé cette formalité pour son fils et l'hérédité avait paru prendre le pas sur l'élection.

    Mais la mort de Louis VIII, trois ans à peine après son avènement, avec pour successeur présumé un enfant de douze ans, remet tout en question. Les conseillers du roi, issus du clergé, de la bourgeoisie ou de la petite noblesse, craignent que se réveillent les appétits des grands féodaux et que ces derniers veuillent reprendre la main sur la désignation du souverain.

    À l'initiative du conseiller Ours de la Chapelle, vingt-cinq proches de Louis VIII se réunissent autour du roi mourant et reconnaissent son fils Louis pour successeur. Puis, le conseiller lance à la hâte les convocations pour le sacre de Louis IX. 

    Quand le nouveau roi et sa mère Blanche de Castille arrivent à Reims, la ville des sacres, ils constatent l'absence de plusieurs grands féodaux, Hugues de Châtillon, comte de Saint-Pol, Hugues de Lusignan, comte de la Marche, Pierre Mauclerc, duc de Bretagne, ainsi que Thibaut IV, comte de Champagne. Le comte Ferrand de Flandre est par ailleurs emprisonné depuis la bataille de Bouvines.  Ces absences augurent mal de la régence à venir, la première dans l'Histoire de France.

    Mais qu'à cela ne tienne, on délègue à Philippe Hurepel, comte de Boulogne, fils de Philippe Auguste et de sa troisième épouse Agnès de Méranie, l'honneur de porter l'épée royale pendant la cérémonie du sacre, le 29 novembre 1226. 

    Les féodaux contre la «baillistre»

    De retour à Paris, le jeune roi confie à sa pieuse mère les destinées du royaume avec le titre de «baillistre» (régente, d'après le vieux français baillir, synonyme d'administrer). Sagement, Blanche de Castille conserve autour d'elle les conseillers de Philippe Auguste et Louis VIII, en premier lieu le chancelier Guérin, évêque de Senlis, et les chambriers Barthélemy de Roye et Ours de la Chapelle. Suivant leur avis, elle libère le comte Ferrand de Flandre dès le 6 janvier 1227 pour s'assurer de la fidélité de son épouse.

    Très vite prend forme une première rébellion qui réunit Pierre Mauclerc, comte ou duc de Bretagne, Hugues de Lusignan, qui a épousé la veuve du roi d'Angleterre Jean sans Terre, Isabelle d'Angoulême, et surtout le comte de Champagne, Thibaut IV.

    Il n'a pas échappé à Blanche de Castille, toujours séduisante à 38 ans et malgré douze grossesses, que Thibaut, de treize ans son cadet, éprouve de la passion pour elle ! Surnommé Thibaut le Chansonnier, c'est un excellent trouvère qui a mis son amour en chansons. C'est dès lors un jeu pour la reine de le rallier à sa cause. Dès le 16 mars 1227, à Vendôme, les autres rebelles font à leur tour allégeance au roi en échange de quelques menus avantages.

    Mais ces arrangements suscitent le mécontentement du comte Raimon VII de Toulouse qui soulève à son tour différents barons contre le roi. L'armée royale pénètre dans le Languedoc sans guère rencontrer de résistance chez les habitants, épuisés par la croisade des Albigeois. La régente peut donc mettre un terme à cette nouvelle rébellion par le traité de Meaux, habile traité qui livre à la couronne capétienne le riche comté de Toulouse.

    Une prise de pouvoir progressive

    À peine l'incendie est-il éteint au sud qu'il se rallume au nord ! Les critiques et les calomnies fusent contre Blanche de Castille, accusée de toutes les turpitudes. Le poète Hugues de la Ferté chante :

    «La France est bien abâtardie

     Seigneurs, barons, entendez

     Quand femme l'a en sa tutelle..

    Le comte de Boulogne Philippe Hurepel rejoint Pierre Mauclerc dans une nouvelle rébellion. Le roi d'Angleterre Henri III, trop heureux de l'aubaine, débarque en Bretagne pour les soutenir. Mais le jeune Louis IX fait front et marche au-devant des rebelles. Henri III, sans trop insister, rembarque à Bordeaux à destination de l'Angleterre le 28 octobre 1230.

    Dans le même temps, en 1230, voilà que les maîtres de la jeune Université de Paris, créée par Philippe Auguste, se mettent en grève. Ils protestent contre une opération de police meurtrière à l'encontre d'étudiants un peu trop turbulents. Ils quittent Paris pour Orléans et le roi d'Angleterre Henri III leur suggère même de gagner Londres.

    Le pape Grégoire IX, soucieux de conserver une Université de théologie efficiente à Paris, impose sa médiation. Par-dessus la régente et le roi, il confirme l'autonomie et les privilèges de l'Université en avril 1231.

    Ayant réussi à maintenir l'héritage de son époux, Blanche de Castille s'occupe de marier son fils à Marguerite de Provence le 27 mai 1234. Deux ans plus tard, le roi est déclaré majeur. Il laisse néanmoins les rênes du gouvernement à sa mère et à ses conseillers jusqu'en 1242, ne les reprenant que pour combattre une ultime révolte féodale.

    http://www.herodote.net/8_novembre_1226-evenement-12261108.php

  • Sud libyen : vivier de jihadistes et zone de tensions tribales

    Les informations sont relativement discordantes quant au fait que le Sud libyen, en particulier le Fezzan, serait dorénavant une véritable plateforme des mouvements jihadistes, entre Maghreb et Sahel. On ne peut nier toutefois que, depuis la fin 2013, les principaux courants semblent adopter une stratégie d'ensemble afin de gagner en puissance et en capacité de rayonnement. Diverses réunions des principaux mouvements en témoignent.

         Pour autant, les jihadistes sont loin de faire l'unanimité. Ainsi, ils trouvent face à eux, les Toubous, nomades d'ethnie noire. Estimés entre 300 000 et 600 000 selon les sources - la fourchette est grande -, les Toubous rejettent catégoriquement l'islamisme radical des groupes tels Al-Qaïda au Maghred islamique (AQMI) et Ansar al-Charia qui ont des émules en Libye, notamment dans le sud du pays, via des milices arabes de tribus comme celle des Ouled Slimane - tribu du Premier ministre Ali Zeidan - foncièrement hostiles aux Toubous.

         On rappellera donc combien l'opération Harmattan continue de secouer géopolitiquement  la région de manière catastrophique. Au point qu'à Paris, au sein de certains services ministériels, on prenne en compte la nécessité, à moyen terme, de lancer des opérations afin de parer la menace jihadiste qui continue de se renforcer depuis le territoire libyen et alimente le Nord-Mali, mais aussi le Niger, en réseaux de déstabilisation notoire. Tout en sachant que la ville de Dema, en Cyrénaïque, situé à l'est de Benghazi, demeure depuis 2011, le fief des jihadistes libyens.

         Quoi qu'il en soit, exagérée ou non, la présence de jihadistes dans le sud du pays déstabilise réellement la zone, déjà traversée par trafics divers (sucre, cigarettes, farine, alcool, drogues) et insécurisée par les conflits de tribus dans les régions de Sebha et Koufra.

    RAIDS n°335

    http://www.oragesdacier.info/2014/05/sud-libyen-vivier-de-jihadistes-et-zone.html

  • LGBT et débauche publique

    Le parc public d'une chapelle bretonne d'Étables-sur-Mer, dans les Côtes-d'Armor, est devenu un lieu de rendez-vous entre hommes. Voilà ce qu'est selon Le Pointun "lieu de drague et de rencontres gay" :

    "Bosquets et épais buissons dissimulent plus ou moins bien les couples qui abandonnent sur place des préservatifs usagés".

    Nous sommes loin de la "drague". C'est de la débauche publique. Saisie du problème, la mairie a fait tailler les bosquets. Un arrêté municipal va interdire de pénétrer dans les buissons encore en place. Avec verbalisation éventuelle des contrevenants.

    Michel Janva

  • [Bordeaux] Les rencontres de Picque Caillou

     

    Les rencontres de Picque Caillou accueillent :
    • Le général Didier Tauzin pour son livre "La haine à nos trousses de Kigali à Paris"
    • Hubert Calvet pour son livre "Pétain et De Gaulle au service de la France"...
    • Thierry Bouclier pour son livre "La France au risque de l’Islam"
    Réservation avant le 10 mai à lesrencontresdepicquecaillou@gmail.com
     
     

     

  • [Bordeaux] Les rencontres de Picque Caillou

    Les rencontres de Picque Caillou accueillent :

    • Le général Didier Tauzin pour son livre "La haine à nos trousses de Kigali à Paris"
    • Hubert Calvet pour son livre "Pétain et De Gaulle au service de la France"...
    • Thierry Bouclier pour son livre "La France au risque de l’Islam"

    Réservation avant le 10 mai à lesrencontresdepicquecaillou@gmail.com

     

  • Nicolas Sarkozy soutient la loi Taubira

    Olivier Ciappa, militant LGBT notoire et dessinateur contesté du Timbre Femen vient de publier sur son compte Facebook, à l'occasion de l'anniversaire du vote de la Loi Taubira, le soutien que lui aurait apporté Nicolas Sarkozy en signant, ainsi que son épouse, "sa bannière de la réconciliation" (sic) :

    C

    "Aujourd'hui, ça fait un an pile que le mariage pour tous a été voté. Une loi sociale qui aurait du rassembler la droite et la gauche au lieu de diviser tous les Français. Pour le 1er anniversaire, voilà ma bannière "réconciliation" signée par Nicolas Sarkozy, Carla Bruni, Gérard Depardieu et Anouk Aimée. Il est tant qu'on soit enfin tous heureux, quelle que soit notre orientation politique."

    Michel Janva