Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 67

  • Marine Le Pen s’oppose à la réforme territoriale, « menace pour l’unité nationale »

    La réforme territoriale présentée par François Hollande et Manuel Valls fait l’objet d’une critique acerbe de Marine Le Pen.

    Dans un communiqué de presse, la présidente du Front National dénonce la création « de grosses régions sur le modèle allemand des Länder, vieille revendication de l’Union européenne encore réitérée dans ses recommandations à la France » et considère qu’il y a là « une menace pour l’unité nationale et l’indivisibilité de la République« . « Rapidement, les grands féodaux à la tête de ces grosses régions sans cohérence se lanceront dans une nouvelle course aux compétences et seront sollicités pour discuter directement avec Bruxelles, passant outre l’échelon national. », ajoute Marine Le Pen

    Lire la suite 

  • Hollande Cameron et les artifices du journal Le Monde

    On ne soulignera jamais assez le rôle négatif des médiats. Ainsi devrait-on, une fois pour toutes orthographier, avec un "t" comme tromperie, ce mot qui désigne les gros moyens de la désinformation. En France aujourd'hui, bastion de la mainmise étatique sur un peuple anémié, matraqué et, finalement plutôt docile, ils "médiatisent" les manipulations élyséennes.

    Une preuve nouvelle en a été administrée, dans la nuit du samedi 31 mai au 1er juin, 7e dimanche après Pâques par le "fameux grand quotidien du soir" qui fabrique depuis 1944 la vérité parisienne officieuse.

    À quelques heures d'intervalles, le même article y était ainsi intitulé successivement :

    - d'abord le samedi à 18 h 57 : "La Grande-Bretagne pourrait sortir de l'UE si Juncker présidait la commission".

    À ce stade, l'article dit les choses à peu près clairement. Résumons-les. C'est entre Cameron et Juncker que s'opère le clivage, sans l'interférence du successeur d'Armand Fallières. Les arguments invoqués par le Premier ministre de Sa Gracieuse Majesté à l'encontre de l'homme d'État luxembourgeois, fort des 213 eurodéputés élus le 25 mai, ne doivent pas nous tromper. Certes on ne saurait dire, que candidat à la présidence de la Commission, il porte les rêves de la jeunesse ou les promesses de la grande nouveauté. Sa démarche et sa personnalité rencontrent donc de nombreuses objections, les unes sans doute recevables, les autres moins. Mais déjà en 2009 le tandem Merkel-Sarkozy avait choisi José Manuel Barroso par défaut. On peut redouter qu'un nouveau marchandage de cette nature tire parti des obscurités du traité de Lisbonne. (1)⇓

    En fait, cependant, ce qui préoccupe Londres ressemble plus à de la cuisine politicienne anglo-britannique, qu'au désir de sauver l'idée européenne en la rajeunissant. Dans la pratique en effet il s'agit, pour le cabinet de Westminster, de négocier et d'obtenir de nouvelles concessions et exceptions de la part des 27 autres États-Membres. Le parti conservateur désire s'assurer, pour les législatives prévues en 2015, d'un maximum de voix parmi celles qui viennent de se porter sur la liste UKIP de Nigel Farage. Celui-ci a obtenu, en pourcentage, 28 % des voix, plus de 4,3 millions de suffrages. Il s'agit, en proportion, du plus fort score protestataire au sein de l'union européenne. (2)⇓ Derrière une immense quantité de bière, son chef annonçait même, à l'annonce de résultats inespérés pour lui, son désir de voir l'ensemble du continent quitter la communauté, et pas seulement son île, qui ne fait partie, faut-il le rappeler, ni de l'Eurozone ni de l'espace Schengen.

    - puis, le dimanche à 2 h 35 du matin, le titre devient : "Europe : Hollande et Cameron s'opposent à Juncker selon la presse allemande".

    Comment travestir à ce point le bras de fer entre le gouvernement Cameron et le candidat Juncker. Tout simplement en considération du nouveau paragraphe additif suivant :

    "Samedi 31 mai, plusieurs journaux allemands rapportent des critiques allant crescendo. Selon le Bild, le président français François Hollande, aurait lui aussisignifié sa réserve à voir Jean-Claude Juncker accéder au poste de président de la commission. François Hollande aurait ainsi fait savoir cette semaine à la chancelière Angela Merkel qu'il avait besoin d'un « signal » en direction de ses< électeurs, après le succès du Front national au scrutin de dimanche dernier. « Il a fait pression pour un programme d'investissement de grande ampleur et a mis sur la table [le nom] de son ancien ministre des finances Pierre Moscovici », écrit le Bild, sans citer de sources."

    Commençons donc par cette facilité d'écriture "la presse allemande". Heureusement pour nos cousins germains, un tel ensemble ne se limite pas au Bild. Comme son nom le suggère, ce gras quotidien, si souvent cité dans l'Hexagone, s'adresse surtout à la partie la plus raz-des-pâquerettes du lectorat, à l'instar des tabloïds anglais. Il ne résume absolument pas l'opinion générale du pays et de son gouvernement.  Faire semblant de le croire paraît donc particulièrement inapproprié pour ne pas dire mensonger. (3)⇓

    Alors pourquoi à Paris cite-t-on si souvent, presque exclusivement Bild ?

    Plus grave encore : une fois de plus la source de l'information n'est pas indiquée, pas même vaguement. De qui s'agit-il dès lors ? Du successeur de Poutine en poste dans la capitale fédérale, Berlin-est de préférence ? Ou son homologue à Paris ? Cette hypothèse ne peut même pas être écartée d'emblée, car du jeu moscovite, aujourd'hui comme pendant la guerre froide, le principe n'a jamais varié. Il consiste à opposer, à attiser, voire à fabriquer les oppositions des nations européennes entre elles, et à les dissocier du pacte atlantique. Tous les instruments dialectiques peuvent y contribuer.

    Plus modestement et simplement on soupçonnera aussi, et surtout, la volonté de préserver le prestige de notre présidence de droit divin. Totalement démonétisé à l'intérieur de l'Hexagone, son statut et sa faiblesse ne peuvent pas échapper à ses interlocuteurs européens. Ils tendent donc désormais à le tenir pour quantité négligeable. Mais bien que dépourvu de dot, image du surendettement auto-satisfait, il prétend jouer les coquettes et mettre en avant son cher ami Moscovici : quand ils ont échoué à Paris, les politiciens français espèrent toujours un lot de consolation à Bruxelles. Et ils s'étonnent que leurs partenaires les prennent de moins en moins au sérieux.

    Si "Le Monde" méritait l'ombre de ce statut de référence dont il se crédite lui-même, voilà aussi ce qu'il ferait, désormais, comprendre à ses lecteurs.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  Certes le Conseil doit seulement "tenir compte" du résultat des élections. Or, on a associé le nom des candidats à la présidence aux principales listes proposées au suffrage des citoyens. On leur a affirmé qu'ils choisissaient le président. Et dans la mesure, en effet, où le Parlement peut censurer la Commission (mais à la majorité des députés et les 2/3 des suffrages exprimés, article 234 du traité consolidé), et surtout qu'il en vote, ou rejette les directives, comment imaginer que le Conseil des États puisse lui imposer, de façon durable, un président contraire à sa majorité ? 
    2.  Le vainqueur du scrutin français, avec son score considéré comme historique, n'a recueilli "que" 25% des suffrages exprimés, soit 4,7 millions de bulletins "bleu marine". Rappelons qu'à l'élection présidentielle de 2012 sa candidate avait convaincu au 1er tour plus de 6 millions de votants. Comparaison impossible avec le Royaume Uni. Chose singulière, presque cocasse : le mode de scrutin français, avec son découpage par zones, avait été conçu pour favoriser les gros partis dits de gouvernement. Il s'est retourné contre eux, le parti qu'on prétendait marginaliser obtenant le 1/3 des sièges avec le 1/4 des voix. 
    3.  Rappelons encore une fois que pléthore d'excellents journaux expriment, outre-Rhin, la diversité d'un prisme beaucoup plus riche que le nôtre, tant par la variété des idées qui vont de la droite libérale anti-monnaie unique (l'AfD) à une gauche néo-communiste pure et dure (die Linke). Parmi les quotidiens on trouve, pour la seule droite les 3 principaux titres quotidiens respirables et indépendants, Die Welt, Süd Deutsche Zeitung, FAZ respectivement édités à Berlin, Münich et Francfort. L'hebdomadaire Der Spiegel de Hambourg permet même à ceux qui évoquent ce pays sans en déchiffrer la langue d'accéder à une édition anglaise. Ajoutons qu'écrites en français quelques très bonnes chroniques de journalistes, y compris celle du correspondant du Monde, donnent des éclairages intéressants. 

    → Lien permanent pour écouter l'enregistrement de cette chronique.

    http://www.insolent.fr/

  • Fronde de maires contre une loi de l'Etat

    Il ne s'agit pas de la loi Taubira. Mais cela montre qu'en étant nombreux, il est certainement possible de refuser d'appliquer une loi.

    Une quarantaine de maires de la Drôme et de l'Ardèche ont décidé "d'entrer en résistance" contre la réforme des rythmes scolairesdemandant son report à la rentrée 2015, "voire son abrogation"

    Ils annoncent qu'ils vont tous présenter une délibération à leur prochain conseil municipal "pour demander le report de la réforme à la rentrée 2015, voire son abrogation".

    Michel Janva

  • Des fellouzes et des Viet-Minh dans le défilé du 14 juillet ! (Présent 8117)

     

    Des fellouzes et des Viet-Minh dans le défilé du 14 juillet ! (Présent 8117)Dans le cadre de ce défilé militaire du 14 juillet, ce gouvernement de rencontre, désormais réduit aux caquets, a décidé – dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre – d’inviter quelque soixante pays ayant participé au conflit. Pourquoi pas ?

    Sauf qu’il y a deux pays invités qui, en aucune façon, ne sauraient être à l’honneur sur les Champs-Elysées : l’Algérie fellouze et la République socialiste (à savoir : communiste) duVietnam.

    Cette incongruité – et le mot est faible – a « ému » de nombreuses associations d’anciens combattants et de rapatriés, qui soulignent à juste titre qu’une telle invitation est une insulte à la France et à nos soldats tombés en Indochine et en Afrique du Nord.

     

    Un exemple. Le Groupement pour l’indemnisation des biens spoliés ou perdus outre-mer (GNPI) dont le président, Michel Lévy, a écrit au triste et inutile Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense. Pour lui dire notamment :

    « S’agissant de la République algérienne, sans préjudice de la grossière erreur chronologique qui consisterait à conférer aux anciens départements français bordant la rive sud de la Méditerranée un statut d’Etat à l’époque – en 1914 – où leur appartenance à la République française était reconnue par la communauté internationale, des arguments forts existent contre l’invitation de cet Etat. »

    Et de les énumérer. Nous résumons : mise en place en Algérie de « valeurs » islamo-marxistes à l’opposé des normes du droit international ; actes de guerre contre les Kabyles depuis des années ; actes barbares de l’ALN et du FLN qui, à partir de 1954, ont massacré les anciens combattants franco-musulmans ; assassinats de masse de populations civiles de toutes origines et de toutes confessions ; destruction des monuments aux morts pour la France (parce qu’on y trouvait des noms musulmans, juifs, chrétiens) ; profanations des cimetières chrétiens et juifs ; l’Algérie est un Etat de non-droit pour les non-musulmans ; etc.

    Quant au Vietnam communiste : « Pour des raisons moralement similaires, il serait inconcevable d’inviter au défilé du 14 juillet l’armée de la République socialiste du Vietnam dont le héros suprême demeure, après sa mort naturelle, le sinistre Giap des Vietminh des années cinquante qui avaient commis, avant et après Dien Bien Phu, les pires horreurs de guerre (comparables à celles des nazis) : inhumaines marches forcées de prisonniers blessés ou malades jusqu’aux camps derééducation (en réalité d’extermination) où les trois quarts des survivants de Dien Bien Phu sont morts des sévices subis. »

    Kader Arif a fait répondre grosso modo par son chaouch de service, un certain Manuel Bougeard : circulez, y’a rien à voir, on a des accords de partenariat avec l’Algérie et on a renforcé nos relations diplomatiques avec les Viets…

    On en est là. Pour l’heure, tout est programmé pour que le drapeau vert fellouze et le drapeau rouge vietminh soient déployés dans le défilé militaire du 14 juillet. Et quoi de plus pour les commémorations de 1944 ? Le déploiement dans les cérémonies de l’étendard de la division Das Reich ?

    Alain Sanders

    Dans le cadre de mon « Libre Journal » sur Radio Courtoisie, le 8 juinprochain (à 8 h 30, rediffusion à 21 h 30), mon invité sera Bernard Coll, président de Jeune Pied-Noir, avec lequel nous ferons le point sur les ripostes qui se mettent en place.

  • Fabrice Robert : “Coupe du monde de football : les autorités doivent prendre des mesures contre les supporters algériens !”

    Novopress – En tant que dirigeant du Bloc Identitaire, vous tirez « le signal d’alarme face aux risques d’incidents graves entraînés par les supporteurs algériens » en France. Existe-t-il réellement un risque ?

    Fabrice Robert : "Coupe du monde de football : les autorités doivent prendre des mesures contre les supporters algériens !"Fabrice Robert - Il existe un réel risque d’embrasement de violence durant la coupe du monde de football avec les supporteurs algériens sur le sol français. Depuis le tristement célèbre match entre l’Algérie et la France en 2001, la violence franchit un nouveau palier à chaque événement footballistique où l’équipe d’Algérie évolue. L’après match en 2009, qui avait vu l’équipe d’Algérie se qualifier pour la coupe du monde en Afrique du Sud, avait tourné à l’émeute et à la guérilla urbaine dans plusieurs dizaines de villes ! À Marseille, plusieurs bateaux ont été incendiés, le mobilier urbain détruit et des dizaines de magasins saccagés. À Paris, les Champs-Elysées ont été le théâtre d’affrontements violents entre des supporteurs algériens et les forces de l’ordre. Plus de quatre ans après, les choses ont empiré ! Coupe du monde en Afrique du Sud, coupe d’Afrique des nations, matchs qualificatifs pour la coupe du monde au Brésil… Pratiquement à chaque rencontre de l’équipe d’Algérie, l’on assiste à un déchaînement de violences en France.

    Selon vous, l’arsenal législatif existe pour éviter les débordements. Quelles sont donc les mesures demandées par le Bloc ?

    Pourquoi ce deux poids deux mesures ? On réprimerait des supporters brandissant les couleurs de clubs français mais on fermerait les yeux sur les exactions commises par ceux qui défilent avec des drapeaux étrangers ?

    Le Bloc Identitaire demande l’application du principe de réciprocité. Les supporteurs français subissent depuis plusieurs années un matraquage judiciaire de la part des autorités. On ne compte plus les interdictions pour toute personne considérée comme supporteur comme, par exemple, se déplacer dans une autre ville le jour de match (soit 24 h !). Et la définition d’un supporteur est extrêmement vague dans les arrêtés préfectoraux. D’un côté, il y a les supporteurs français de football dont les violences sont totalement inexcusables certes, mais qui représentent une part infirme des délits en France et qui sont victimes d’une répression sans précédent. De l’autre, les supporteurs de l’équipe d’Algérie responsables de nombreux embrasements de violence à travers le pays et à qui le pouvoir en place ne dit rien et ne fait rien. Pourquoi ce deux poids deux mesures ? On réprimerait des supporters brandissant les couleurs de clubs français mais on fermerait les yeux sur les exactions commises par ceux qui défilent avec des drapeaux étrangers ? Y aurait-il donc en France une préférence étrangère également dans le domaine sportif ?

     

    Le Bloc identitaire demande donc au ministre de l’Intérieur et aux préfets d’appliquer pour les prochains matchs de l’équipe d’Algérie le même arsenal législatif qu’ils utilisent à l’encontre des supporteurs français :

    - Face aux risques de troubles publics, la suspension des visas et l’interdiction d’entrée sur le territoire français des supporteurs algériens pendant toute la durée de la Coupe du monde.
    - L’interdiction de circuler pour les supporteurs algériens dans les zones centrales des agglomérations chaque jour de match de zéro heure à minuit.
    - L’interdiction d’arborer les couleurs de l’Algérie (vert, blanc et rouge), les jours de match de l’équipe d’Algérie.
    - L’obligation pour les supporteurs algériens arrêtés lors des incidents précédents ou connus des services de police de venir pointer à chaque mi-temps lors des matchs des Fennecs.
    - L’interdiction de vendre de l’alcool dans les zones de rassemblement des supporteurs algériens.

    Pour vous, il y a donc un deux poids deux mesures. Avec d’un côté, une répression féroce à l’encontre des Français en général et un laisser-aller total avec les casseurs issus des rangs des supporteurs algériens ?

    Le gouvernement de François Hollande réprime tout ce qui peut apparaître trop Français et se montre d’un laxisme coupable avec la « Diversité ». En clair, le gouvernement socialiste applique la préférence étrangère.

    Cette différence de traitement se voit un peu plus chaque jour et pas simplement dans le monde du football. Il suffit de voir comment les militants des « manifs pour tous » ont été traités par Manuel Valls et François Hollande. Entre les familles aspergées de bombe lacrymogène, les arrestations massives avec parfois plus de 200 à 300 manifestants embarqués, les gardes à vues, les coups de matraque, les policiers en civils dont le comportement a pu paraître provocateurs, le gouvernement socialiste montre ses priorités en matière de répression. On aurait aimé voir une telle énergie déployée contre les supporteurs algériens qui – contrairement aux militants pacifistes de la “Manif pour tous” – profitent des rassemblements pour commettre des exactions et insulter la France et les Français. Le gouvernement de François Hollande réprime tout ce qui peut apparaître trop Français et se montre d’un laxisme coupable avec la « Diversité ». En clair, le gouvernement socialiste applique la préférence étrangère.

    Pensez-vous réellement que le gouvernement socialiste va prendre de telles mesures ?

    Nous l’espérons et juridiquement nous ne voyons pas comment le gouvernement socialiste pourrait ne pas appliquer la loi. Il serait dès lors flagrant que l’on n’a pas les mêmes droits suivant ses origines et que le gouvernement socialiste préfère laisser saccager des magasins et brûler des voitures plutôt que réagir en prenant le risque de franchir la ligne du “politiquement correct”. Ces socialistes qui ont les mots égalité et fraternité plein la bouche pratiquent, en tout cas aujourd’hui, une véritable discrimination à l’encontre des Français de souche. Mieux vaut brûler des drapeaux français et hurler “Nique la France” pendant un match de l’Algérie plutôt que descendre pacifiquement dans la rue pour défendre la famille…

    Voir des centaines de milliers de supporteurs algériens, défilant avec drapeaux et maillots, n’est-ce pas un formidable pied de nez à l’intégration et au vivre-ensemble ?

    La raison idéologique de l’inaction des gouvernements successifs, qu’il soit de gauche ou de droite, est de masquer le fiasco de l’intégration en France. Non seulement, ils défilent par milliers avec un drapeau étranger et en plus ils insultent notre pays et nos concitoyens. Le vivre-ensemble ne veut rien dire, c’est un concept fourre-tout pour demander aux Français de laisser les autres cultures se développer à nos dépens et sur notre sol. En tant qu’Identitaire, nous ne souhaitons pas qu’ils perdent leur identité mais qu’ils soient cohérents.

    Fabrice Robert : "Coupe du monde de football : les autorités doivent prendre des mesures contre les supporters algériens !"L’identité hors-sol n’existe pas et conduit à des attitudes schizophrènes : ils profitent des richesses de la France et de la tolérance des Français tout en chantant un autre hymne et en brandissant un autre drapeau que le nôtre. Vous aimez l’Algérie ? Soyez cohérents alors, retournez là-bas ! C’est pour éviter que la situation ne s’envenime que le Bloc Identitaire préconise la remigration dans la dignité.

    Qu’est-ce que la remigration dans la dignité ?

    La remigration n’est pas un simple concept mais une nécessité. Elle l’est pour les populations d’origine immigrée. Mais ne le serait-elle pas que cela ne changerait rien car la remigration est indispensable pour les Français et les Européens.

    Le Bloc Identitaire constate que la France se libanise un peu plus avec le temps. Loin des fantasmes de « réconciliation » ou d’assimilation massive, nous pensons que le seul moyen d’éviter le chaos qui découle fatalement des sociétés multiculturelles (et donc multiconflictuelles) c’est aujourd’hui d’envisager, de manière pacifique et concertée, la remigration. C’est-à-dire le retour dans leurs pays d’origine d’une majorité des immigrés extra-européens présents sur notre territoire. Si ces mesures peuvent sembler aujourd’hui « impossibles » ou « radicales » à certains, nous sommes persuadés que les temps à venir se chargeront de les rendre à la fois possibles et nécessaires.

    Bien évidemment, certains diront que c’est impossible. Et pourtant, l’Histoire a prouvé le contraire. En 1962, plus d’un million d’Européens ont quitté en un mois l’Algérie pour un voyage sans retour. Pourtant, depuis 130 ans, on leur disait qu’il était chez eux là-bas. Et pourtant, ils ont du partir. Alors rien n’est jamais impossible. Et pas forcément le pire, nos amis Suisses l’ont montré. Il suffit d’avoir derrière soi la volonté populaire et de marquer le territoire politique en inversant le rapport de force idéologique.

    Le Bloc identitaire revendique simplement pour les Français le droit fondamental dont disposent tous les autres peuples : celui de vivre en paix, chez eux, selon leur identité, avec ceux qui leur ressemblent.

    http://fr.novopress.info/168458/fabrice-robert-coupe-du-monde-football-les-autorites-doivent-prendre-mesures-contre-les-supporters-algeriens/#more-168458

  • Contre-offensive russe sur le front oriental

    « L’art de la guerre » : « Le « East Stream » est désormais ouvert. »

    La tentative états-unienne d’isoler économiquement la Russie pour l’empêcher de secourir la population ukrainienne a eu l’effet contraire de celui escompté : elle pousse Moscou dans les bras de Pékin. De sorte, qu’à long terme, le bloc est européen-asiatique qui est en train de se consolider dépassera la puissance des occidentaux.

    Pendant que l’OTAN convoque demain à Bruxelles ses 28 ministres de la Défense pour potentialiser ses forces dans une fonction anti-russe, en intensifiant aussi l’entraînement de militaires et paramilitaires de Kiev (y compris les bandes armées qui ont tenté d’assassiner le secrétaire du Parti communiste ukrainien), et que l’Union européenne prend de nouvelles sanctions contre la Russie, la réponse vient non pas de Moscou, mais de la lointaine Pékin.

    Le président Poutine commence aujourd’hui sa visite officielle en Chine, durant laquelle sera signée une trentaine d’accords bilatéraux, dont le premier effet sera celui de rendre vain le plan de Washington visant à « isoler la Russie de Poutine en coupant ses liens économiques et politiques avec le monde extérieur ».

    La portée des accords est stratégique. Un contrat d’une valeur de 270 milliards de dollars entre la compagnie publique russe Rosneft et la China’s National Petroleum Company prévoit que la Russie fournira à la Chine dans les 25 prochaines années plus de 700 millions de tonnes de pétrole. Un autre contrat prévoit que la compagnie publique russe Gazprom fournira à la Chine, d’ici 2018, 38 milliards de m3 de gaz par an, c’est-à-dire environ un quart de celui qu’elle fournit aujourd’hui à l’Europe. Se servant aussi d’investissements chinois prévus pour 20 milliards de dollars, Moscou projette de potentialiser l’oléoduc entre la Sibérie orientale et le Pacifique, en le flanquant d’un gazoduc de 4.000 km pour approvisionner la Chine. Pékin est intéressé pour effectuer des investissements en Crimée aussi, en particulier pour la production et l’exportation de gaz naturel liquéfié, pour la modernisation de l’agriculture et la construction d’un terminal céréalier. En même temps Moscou et Pékin sont en train de penser à abandonner le dollar comme monnaie pour les échanges dans la région asiatique. Et la Russie est en train de projeter son propre système de paiements, sur le modèle du chinois Union Pay, dont les cartes de crédit peuvent être utilisées dans plus de 140 pays, se plaçant au second rang mondial après les Visa.

    La coopération russo-chinoise ne se limite pas au domaine économique. Les présidents Xi Jinping et Vladimir Poutine, d’après des sources diplomatiques, feront une « déclaration substantielle  » sur la situation internationale. La convergence d’intérêts stratégiques sera exemplifiée par la manœuvre conjointe que les marines des deux pays effectueront en mer de Chine méridionale, justement après que s’est déroulée aux Philippines une grosse manœuvre aéronavale étasunienne. Et un accord militaire est pratiquement conclu : dans le cadre de cet accord, Moscou fournira à Pékin des chasseurs multi-rôles Soukhoï Su-35, des sous-marins de classe Lada et les systèmes de défense missilistique les plus avancés, S-400.

    Pour souligner la convergence d’intérêts entre Moscou et Pékin, Poutine intervient à la Conférence sur les mesures d’interaction et de renforcement de la confiance en Asie (Cica) qui, présidée par Xi Jinping, se tient à Shanghai les 21 et 22 mai prochains, avec la participation notamment du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, du président afghan Hamid Karzai et de l’iranien Hassan Rouhani. Une claque aux États-Unis qui, après avoir dépensé dans les guerres en Irak et Afghanistan 6 000 milliards de dollars, voient maintenant la Chine de plus en plus présente économiquement dans ces pays. En Irak, elle achète environ la moitié du brut produit et effectue de gros investissements dans l’industrie pétrolifère ; en Afghanistan, elle investit surtout dans le secteur minier, après que des géologues du Pentagone ont découvert de riches gisements de lithium, cobalt, or et autres métaux. Et, ouvrant à l’Iran des débouchés à l’est, Russie et Chine rendent de fait vain l’embargo effectué par les USA et l’UE.

    Les choses ne vont pas mieux pour Washington sur le front occidental. La possibilité, exposée par l’administration Obama, de réduire de plus de 25 % en une décennie les fournitures de gaz russe à l’Europe pour les remplacer par du gaz naturel liquéfié fourni par les États-Unis, est en train de se révéler être du bluff. Ce que confirme le fait que, malgré les sanctions annoncées par Berlin, des sociétés allemandes continuent à investir dans l’industrie énergétique russe : la Rma Pipeline Equipment, productrice de valves d’oléoducs et gazoducs, est en train d’ouvrir son plus gros site dans la région de la Volga. Et Gazprom a déjà signé tous les contrats, dont un de 2 milliards d’euros avec la firme italienne Saipem (Eni), pour la réalisation du gazoduc South Stream qui, contournant l’Ukraine, apportera le gaz russe à travers la mer Noire jusqu’en Bulgarie et, de là, dans l’UE. Même si les États-Unis arrivaient à bloquer le South Stream, la Russie pourrait dérouter le gaz jusqu’à la Chine.

    Le « East Stream » est désormais ouvert.

    Manlio Dinucci, 20/05/2014

    Traduction : Marie-Ange Patrizio

    Source : Il Manifesto (Italie)

    http://www.polemia.com/contre-offensive-russe-sur-le-front-oriental/

  • Les Généraux, comme les Français, en ont ras le bol de la décadence, de l'UMPS !

    Du jamais vu : des généraux d’active montent au front !

    Il s’est passé un truc absolument incroyable dans l’armée française, ou du moins ce qu’il en reste.

    Les principaux dirigeants de cette noble institution, à savoir le chef d’état-major des armées, le récemment nommé Pierre de Villiers, et ses trois subordonnés de l’armée de terre, de la marine et de l’armée de l’air, auraient explicitement indiqué à leur tutelle, avec fuite dans la presse autorisée, qu’ils n’étaient pas prêts à assumer le rabotage supplémentaire que Bercy veut imposer aux armées dans le cadre de la recherche des 50 milliards d’économie.

    Trois réactions me viennent spontanément.

    La première, c’est que la parole de l’État ne vaut vraiment plus rien. Il y a moins d’un an, à l’issue d’un travail important, de multiples scénarios et d’arbitrages divers, le président sanctuarisait une LPM (loi de programmation militaire) déjà particulièrement sévère pour les armées. Cet engagement ne vaut en fait rien, puisque le voilà profondément remis en cause par les crânes d’œuf de Bercy, décidément plus audacieux pour mettre les militaires à la disette que d’autres types de fonctionnaires syndicalisés et manifestolâtres.

    La seconde, c’est qu’il faut vraiment que la parole présidentielle soit affaiblie pour que le ministre de la Défense et les hauts gradés de l’Hôtel de Brienne s’autorisent à « l’ouvrir » ainsi. Jamais telle scène ne s’était produite par le passé (*) et je n’ai pas souvenir qu’une scène similaire se fût tenue dans un autre pays que le nôtre. Tant mieux si cette expression permet de sauver les meubles à l’instant même où nos forces sont requises, pour plus longtemps que prévu, de Kidal à Bangui. Mais c’est quand même frappant et triste de constater que, visiblement, plus rien ne semble tenu au plus haut sommet de l’État, qui inspire désormais plus de mépris ou d’ironie que de crainte.

    La troisième, c’est que ces messieurs les étoilés ont visiblement retrouvé le courage de leurs vingt ans, de leurs années de commandement en unité où, en casoar et gants blancs, ils menaient leur section ou compagnie à l’assaut de leurs épiques rêves de jeunesse. On a très peu dit, en effet, que les différentes réformes des armées françaises se sont bien souvent déroulées grâce à la complicité passive, quand ce n’était pas active, des généraux français.

    Bien logés et bien nourris, bien payés et souvent flattés, ces derniers ont largement cautionné un système qui exposait l’homme de troupe et faisait le lit des rêves des méritants officiers subalternes, de quinze ans leurs cadets. A l’exception notable de quelques très rares généraux, il fallait attendre la mise en retraite (pardon, le placement dans le cadre de réserve) de ces messieurs pour les entendre enfin toussoter et se plaindre.

    Certes, il aura fallu l’indigence des budgets militaires, la grossière arrogance de Bercy et la faiblesse présidentielle pour que nos quatre grands chefs du moment retrouvent le chemin du courage et de l’honneur. C’est un bon début…

    Philippe Christele, 25/05/2014

    Note : (*) En dehors du général Delaunay, chef d’état-major de l’armée de terre, qui a démissionné en 1983.

    Source : Boulevard Voltaire

    http://www.polemia.com/les-generaux-comme-les-francais-en-ont-ras-le-bol-de-la-decadence-de-lumps/

  • La Commission européenne émet des doutes sur le budget de la France

    Un satisfecit global et quelques doutes. Lundi, José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, a fait de nouvelles recommandations sur la politique budgétaire et les réformes engagées par le gouvernement de François Hollande. Un exercice délicat huit jours après les élections européennes, qui ont vu le FN arriver en tête en France.

    Si M. Barroso a estimé que la France allait « dans la bonne direction », la Commission européenne n'a pourtant validé que « partiellement » la stratégie budgétaire de la France.

    Dans leur analyse, les experts de la Commission émettent des doutes sur la capacité de la France à ramener son déficit public dans les clous européens, soit en deçà de 3 % du PIB, en 2015. Selon Bruxelles, les prévisions françaises sont trop optimistes :

    « Le niveau de détail des mesures d'assainissement budgétaire est insuffisant pour garantir de façon crédible la correction du déficit excessif pour 2015 au plus tard, comme le laisse entrevoir la prévision de déficit annoncée par la Commission pour l'année prochaine (3,4 % du PIB) et compte tenu d'un ajustement structurel sous-jacent qui est très loin d'atteindre le niveau recommandé par le Conseil. »

    En 2013, la Commission avait accordé à Paris un délai de deux ans pour parvenir à cette réduction du déficit. « Nous demandons au gouvernement de détailler davantage les mesures qu'il entend prendre pour atteindre l'effet structurel requis en 2015 », a déclaré M. Barroso lors d'une conférence de presse.

    DES MESURES PAS ENCORE ADOPTÉES ET AMBITIEUSES

    Pour parvenir au seuil de 3 %, le gouvernement français a mis en place un vaste programme d'économies de 50 milliards d'euro, avec pour mesure-clé le pacte de responsabilité proposé aux entreprises pour stimuler l'emploi. Il a depuis annoncé de nouvelles mesures d'économies se traduisant par un effort supplémentaire de 4 milliards d'euros en 2014.

    Mais Bruxelles s'inquiète des incertitudes qui entourent l'application de ces mesures. « Des risques pèsent sur les objectifs du gouvernement », souligne l'exécutif européen, pour qui « une partie des mesures supplémentaires pour 2014 annoncées dans le programme doit encore être adoptée et le montant des économies prévues pour 2015 est très ambitieux ».

    Malgré ces doutes, Paris s'est félicité que Bruxelles ait « validé les orientations économiques du gouvernement ». Michel Sapin, ministre des finances, a ainsi commenté les analyses de la Commission dans un communiqué :

    « La Commission approuve ainsi la stratégie économique d'ensemble du gouvernement, qui vise à réduire le déficit par une maîtrise des dépenses, à diminuer les prélèvements obligatoires pour soutenir la croissance et l'emploi et à mettre en œuvre des réformes de fond pour augmenter la compétitivité, la croissance de long terme et l'emploi. »

    Mardi 27 mai, lors du Conseil européen, François Hollande avait plaidé pour « réorienter » l'Europe, et suggéré d'aller vers un plan commun d'investissements publics.

    source : Le Monde.fr avec AFP et Reuters

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupEZFAuFFAKIzuXvS.shtml