Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 66

  • Étudiante portant le niqab : que font les rebelles de service ?

    On crie sous vos fenêtres : « Vive Mohamed Merah ! », « Mort aux juifs ! », et vous n’entendez pas.   

    « Ayant des yeux, ne voyez-vous pas ? et ayant des oreilles, n’entendez-vous pas ? Et n’avez-vous pas de mémoire ? » Que vous faut-il, aimerait-on demander à certains, pour prendre conscience de la menace qui pèse sur nos têtes ? On crie sous vos fenêtres : « Vive Mohamed Merah ! », « Mort aux juifs ! », et vous n’entendez pas. Des pénitentes hargneuses, dont le corps entier repose sous un long drap noir, hantent nos villes de lumière, et vous ne voyez pas. Vous ne vous souvenez pas que, partout où l’on a mis le corps et l’esprit en cage, on a toujours fini par mépriser et par nier la vie ?

    C’est sans doute parce qu’il fait profession de mémoire que l’historien Jean-Charles Jauffret, heurté par la vue d’une de ses étudiantes portant le niqab, lui a lancé – l’imprudent – : « Vous êtes le cheval de Troie du salafisme. » À ces mots, l’étudiante, choquée, a quitté l’amphithéâtre, suivie par quelques bonnes âmes solidaires. Il faut dire que la scène se passe à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, une de ces fabriques de l’antiracisme inquisitoire. La direction de l’établissement, il va sans dire, n’a pas perdu de temps pour exprimer son soutien à la jeune fille, même si elle n’a pas osé déchoir Monsieur Jauffret de ses droits constitutionnels. Inutile, le pauvre homme s’est condamné lui-même à une forme plus sournoise d’ostracisation.

    Lire la suite

  • Le Sénat et les mères porteuses

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal, à propos de Sens Commun :

    "[...] Voilà qu’ils « s’étonnent vivement de la nomination du sénateur Alain Milon au poste de président de la commission des Affaires sociales du Sénat ». Une élection « totalement consternante », disent-ils : parce que le sénateur Milon, quoique UMP, est favorable à la loi Taubira, à la PMA et à la GPA.

    On a l’impression qu’ils tombent de la lune.Ils ne s’étonnent pas que la socialiste Michèle André soit élue (par la droite) présidente de la commission des Finances. Ni que le questeur soit, bien sûr, l’UMP Bernard Saugey… président d’honneur de la Fraternelle parlementaire… Car c’est par là qu’il faut commencer. La politique, au Sénat, est réglée par la franc-maçonnerie.

    C’est pourquoi je n’ai pas bondi d’enthousiasme en apprenant que Bruno Retailleau devenait président du groupe UMP. Pour accéder à ce poste, il lui a fallu donner des gages. Ou pire. En tout cas, parmi les gages, il y a précisément Alain Milon aux affaires sociales. Aux côtés de Michèle André aux Finances. Michèle André, vice-présidente de la Fraternelle parlementaire. Ces deux-là, en janvier 2010, avaient signé conjointement (suivis par bien d’autres naturellement, dont Bernard Saugey) une proposition de loi légalisant la GPA.

    C’est un combat de longue date.En 2008, déjà, Michèle André, avec Alain Milon (et Henri de Richemont) avaient pondu un « rapport d’information » favorable à la légalisation de la gestation pour autrui. En octobre 2008, à l’assemblée générale de la Fraternelle parlementaire, la seule intervention, en dehors des allocutions d’usage, avait été l’exposé de la « Sœur Michèle André » sur la GPA.Qui commençait ainsi : « La maternité pour autrui constitue une pratique séculaire permettant de remédier à l’infertilité d’une femme. » Et donc il faut mettre fin à la loi de « prohibition ».

    Sur les questions « sociétales », il n’y a aucune différence, dans les instances dirigeantes du Sénat, entre la droite et la gauche. Le programme unique est celui de la franc-maçonnerie. N’en déplaise à Bruno Retailleau et autres leurres (les francs-maçons ayant oublié, hélas, d’être idiots)."

    suite et fin

  • Londres menace de s’affranchir de la CEDH

    Le gouvernement britannique a lancé une nouvelle charge contre l’Union européenne, s’en prenant cette fois aux décisions des juges de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), dont il menace de s’affranchir s’il n’obtient pas certaines libertés.
     
    Trop laxistes à son goût, les décisions des juges de Strasbourg n’ont plus rien à voir avec les principes à l’origine de la Convention européenne des droits de l’Homme ratifiée par Winston Churchill il y a 60 ans, a affirmé le ministre de la Justice Chris Grayling, dans une tribune publiée vendredi par le quotidien Daily Mail.
    "Des prisonniers autorisés à des traitements d’insémination artificielle au motif de protéger leurs droits familiaux, le droit de vote pour nos détenus, pas de peine à vie pour les criminels les plus violents, pas d’expulsion des terroristes", a-t-il énuméré, soulignant qu’il était temps pour son pays de "reprendre le pouvoir aux juges européens".
    Si les conservateurs gardent le pouvoir à l’issue des législatives de mai prochain, alors ils exigeront que les décisions des juges de Strasbourg ne soient plus que consultatives. A défaut, ils rompront avec eux. Ils abrogeront aussi la Loi sur les droits de l’Homme (Human right act) votée en 1998 sous les travaillistes pour instaurer à la place un British Bill of rights, ancré dans "les valeurs" britanniques.
    "Nous dirons très clairement (...) que les décisions concernant notre nation doivent être prises par notre Parlement et nos tribunaux et pas ailleurs", a affirmé M. Grayling.
    Trop laxistes à son goût, les décisions des juges de Strasbourg n’ont plus rien à voir avec les principes à l’origine de la Convention européenne des droits de l’Homme ratifiée par Winston Churchill il y a 60 ans, a affirmé le ministre de la Justice Chris Grayling, dans une tribune publiée vendredi par le quotidien Daily Mail.
    "Des prisonniers autorisés à des traitements d’insémination artificielle au motif de protéger leurs droits familiaux, le droit de vote pour nos détenus, pas de peine à vie pour les criminels les plus violents, pas d’expulsion des terroristes", a-t-il énuméré, soulignant qu’il était temps pour son pays de "reprendre le pouvoir aux juges européens".
    Si les conservateurs gardent le pouvoir à l’issue des législatives de mai prochain, alors ils exigeront que les décisions des juges de Strasbourg ne soient plus que consultatives. A défaut, ils rompront avec eux. Ils abrogeront aussi la Loi sur les droits de l’Homme (Human right act) votée en 1998 sous les travaillistes pour instaurer à la place un British Bill of rights, ancré dans "les valeurs" britanniques.
    "Nous dirons très clairement (...) que les décisions concernant notre nation doivent être prises par notre Parlement et nos tribunaux et pas ailleurs", a affirmé M. Grayling.
    Vu sur Le Figaro.fr

  • Un tract pertinent distribué à la Manif pour tous

    Alors que de nombreux politiciens pourris de l’UMP sont venus dimanche dernier faire de la retape lors de la Manif por tous, un tract judicieux y a été distribué à quelques milliers d’exemplaires.  A partager !

    10172641_548627738572775_113505966729989539_n.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    http://www.contre-info.com/

  • Loi Taubira : la ligne de l'UMP varie d’un jour à l’autre

    Marion Maréchal-Le Pen répond à Présent sur la raison de sa présence à La Manif Pour Tous :

    « En particulier, j’ai envie de vous dire que ce qui nous motive c’est l’activité jurisprudentielle, puisque vous n’êtes pas sans savoir que la loi Taubira a été utilisée par la Cour de cassation pour permettre à la “conjointe” homosexuelle l’adoption d’un enfant issu de PMA, et que la Cour européenne des droits de l’homme nous oblige à transcrire dans l’état civil français les enfants issus de GPA, donc, en fait, c’est une nouvelle hypocrisie politique qui veut qu’on contourne la loi française et qu’on incite les parents à violer la loi française. Ce qui, petit à petit, va nous conduire à la marchandisation de l’enfant. »

    Et concernant le refus des élus du FN de défiler en tête avec les autres élus (UMP, PCD et UDI), elle répond :

    « Eh bien écoutez, nous n’avons pas voulu défiler avec eux aujourd’hui justement parce que je crois que leurs reniements sont nombreux, au sein même de l’UMP ils ont du mal à savoir où ils en sont, quelle est la ligne, ça varie d’un jour à l’autre. Ce qu’on peut au moins nous accorder, au Front national, c’est que la ligne a été claire dès le départ, nous avons pris l’engagement d’abroger cette loi si nous arrivons au pouvoir parce que nous considérons qu’elle a été le prélude à toutes les dérives que nous connaissons aujourd’hui. »

    Michel Janva

  • S'il avait appris ...

    379986Fun.jpg

  • Richelieu : servir l’Etat.

    En relisant quelques revues royalistes des années 2000, j’ai retrouvé un article que j’avais écrit pour Les Épées, un trimestriel monarchiste qui avait pris comme devise la phrase célèbre de Pierre Boutang, philosophe néomaurrassien (postmaurrassien ?), « Le droit du prince naît du besoin du peuple », une formule qui, d’ailleurs, me semble d’une grande actualité.

    L’article était, en fait, une critique sympathique du livre de François Bluche sur le cardinal de Richelieu, notre grand homme d’État dont il serait bon de relire les écrits pour mieux saisir les devoirs de ceux qui tiennent l’État et sont censés le servir...

    Voici donc le texte de l’article publié dans Les Épées de février 2004, et intitulé « Servir l’État » :

    Dans le bureau de Charles Maurras trônait un superbe buste du cardinal de Richelieu. Cette présence ne devait rien au hasard et signait l’inspiration politique profonde du théoricien de l’Action française. Aussi n’est-il pas inutile de se plonger dans l’essai de François Bluche intitulé simplement Richelieu pour découvrir (redécouvrir) ce fidèle serviteur de l’État. Cela s’avère d’autant plus nécessaire en cette heure où les notions de « service » et d’« État » sont moquées, parfois même ridiculisées par ceux-là mêmes qui devraient en être les défenseurs.

    La particularité de cet ouvrage est la succession de chapitres courts, de quelques pages seulement, denses sans être lourds et qui évoquent tel aspect du cardinal ou tel événement de sa vie ou de sa pratique politique. C’est aussi ce qui renforce l’aspect pédagogique du livre, des annexes fort complètes et utiles, en particulier la chronologie et le glossaire.

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Un "pro-GPA" va présider la commission des affaires sociales du Sénat : à quoi joue l'UMP ?

    Lu dans le Figaro :

    "Sénateur du Vaucluse, Alain Milon a été désigné ce mardi par ses collègues du groupe UMP pour présider la commission des affaires sociales du Sénat. Mais ses idées sont atypiques."

    [...]Alain Milon, 67 ans, a été réélu aux dernières élections sénatoriales dans le Vaucluse. Ce mardi, il a été désigné par ses collègues du groupe UMP pour devenir le futur président de la commission des affaires sociales de la Chambre haute, qui sera élu demain par les parlementaires de la dite commission.

    Or, sur les questions sociales justement, ce sénateur n'est pas tout à fait sur la ligne officielle de l'UMP. À plusieurs reprises, ce parlementaire s'est prononcé en faveur du mariage des homosexuels, mais aussi de l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à tous les couples et de l'autorisation de la gestation pour autrui (GPA). En 2010, il a d'ailleurs rédigé une proposition de loi pour autoriser la GPA. L'idée était à l'époque de modifier «le code de la santé publique afin d'inscrire la gestation pour autrui dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation». «Elle deviendrait un instrument supplémentaire au service de la lutte contre l'infertilité, sans que soit reconnu pour autant un ‘droit à l'enfant'», expliquait son texte de loi." [...]

    Donc ce sénateur ne serait pas "sur la ligne officielle de l'UMP". Quelle ligne officielle ? L'UMP n'a pas de ligne officielle; ce parti-patchwork rassemble autant d'idées différentes que d'élus, ce qui permet ce choix d'un sénateur favorable à tous les désastres sociétaux imposés ces deux dernières années par la gauche. A quoi joue donc l'UMP ? Ce parti n'a donc toujours pas compris que sa dernière chance était de se caler sur la ligne LMPT ? S'ils hésitaient encore, les électeurs sauront désormais à quoi s'en tenir.

    Marie Bethanie