Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 63

  • Immigration et Islam

    Le débat sur l’immigration, avec la montée du Front National dans les scrutins électoraux, oblige de plus en plus les partis libéraux à se positionner dans un équilibre assez instable.

    Quelques petites phrases bien dosées ici ou là laissent supposer une prise de conscience. Mais en réalité, il n’en n’est rien et ces saillies ne sont en général qu’à usage démagogique ou dues à un emportement passager, vite rappelé à l’ordre par les états-majors. La gauche, selon qu’elle soit extrême ou modérée, militera en faveur de toujours plus de droits aux étrangers avec quelques nuances de laïcisme plus ou moins radical, en fonction de l’héritage républicain que l’on revendique. A droite, un schéma un peu différent amènera à une posture de modération par rapport aux revendications orchestrées des étrangers pour que soient reconnus leurs « droits ». Mais, cette posture sera aussitôt assortie d’un discours fataliste sur le phénomène d’immigration qu’on ne peut endiguer à cause de la mondialisation. En conclusion, on nous donnera la petite note optimiste pour un avenir cosmopolite « où tout le monde s’aimera » ! On reconnait là, à gauche comme à droite, les fluctuations prudentes du personnel politique, circonscrites par la pensée libérale et les injonctions du MEDEF. Cette pensée libérale se caractérise, comme nous le rappelle Jean Claude Michéa dans « l’Empire du moindre mal » (1), précisément par une absence de pensée, de culture puisque ce sont les marchés qui doivent mécaniquement réguler la société des hommes en établissant la justice et que les cultures et religions ne sont plus que de décoratifs accessoires, des options dérisoires, sans impact sur les finalités de la société humaine qui consistent essentiellement au bien-être individuel. Nous avons pu assister récemment à la télé à un échange intéressant entre Marion Maréchal Le Pen et Alain Juppé. La première se disait favorable à l’assimilation tandis que le second défendait l’intégration. Nous savons bien à l’Action française combien ces mots sont piégés et que la vraie problématique n’est plus tant dans la « manière » d’accueillir que dans « quoi » on accueille. Quelle communauté historique, solidaire, culturelle ? La notion de choc des civilisations, invoquée par Samuel Hutington, repose sur un malentendu qui consiste à confondre la société « occidentale aux fondations chrétiennes » avec la société libérale, matérialiste, antisociale et jouisseuse qu’elle est devenue. Sans revenir sur les travaux de Renaud Camus, inventeur de la notion du « Grand remplacement », l’immigration sans discontinuer en France depuis un demi-siècle signifie aujourd’hui six millions de musulmans au bas mot. Pas seulement six millions d’immigrés ou de Français d’origine immigrée, mais six millions de personnes pratiquant une religion étrangère aux traditions et coutumes de ce pays, voire opposée pour ne pas dire ennemie dans l’histoire des peuples. Mais le plus stupéfiant est que la fracture ne se situe pas dans l’opposition historique entre le christianisme et l’Islam, mais entre la représentation que s’en font les musulmans à travers le prisme d’une société complètement sécularisée face à leur propre religion soumise à l’ordre d’un créateur. Camel Bechickh, Président du mouvement : « Fils de France », déclare qu’une vraie société française bien ancrée dans ses valeurs catholiques communiquerait mieux avec les ressortissants de confession musulmane. En effet, les valeurs de l’Islam, ne serait-ce que parce qu’elles placent l’Homme dans une perspective sacrée de créature appelée à retourner vers son créateur, sont plus proches des valeurs de la chrétienté que de celles de la société libérale athée et désespérément horizontale. (Je ne parle pas de cet Islamisme barbare qui se signale dans les pays livrés au chaos par la volonté de l’Oncle Sam et la veulerie des Européens) Il ressort donc que la première condition à remplir chez nous, en France fille ainée de l’Eglise, pour éviter le choc annoncé, est de revenir aux valeurs fondatrices de notre civilisation. C’est peut-être le rôle stimulant et providentiel de l’Islam, que de réveiller la chrétienté enfouie au cœur du peuple franc. Quand l’Action française proclame : « Rendons les Français à la France », nous ne disons rien d’autre. Cela ne veut pas dire, car je vois déjà se dresser les imprécateurs de l’apocalypse, qu’il ne faille pas traiter les aberrations de l’immigration continue, revenir sur la double peine, envisager la déchéance de nationalité pour les délinquants nouvellement naturalisés, créer les conditions diplomatiques et économiques d’un retour chez eux du plus grand nombre d’immigrés… Mais toutes ces mesures et bien d’autres encore, restent des mesures techniques qui ne sont possibles notamment que par un changement de régime, une restauration des prérogatives de l’Etat, sa sortie de l’UE et de toutes les organisations supranationales qui portent atteinte à sa souveraineté, le retour de la France vers une politique méditerranéenne indépendante… Pour autant, dans la situation factuelle que nous traversons, je ne vois pas d’autre digue face à l’Islam (qui peut aussi jouer le rôle de passerelle), que le retour de l’Eglise en force dans notre patrie, n’en déplaise aux disciples de Ferdinand Buisson.

    Olivier Perceval

    (1) Flammarion, collection champ d’essai.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Immigration-et-Islam

  • L'Ukip entre au Parlement britannique

    Le parti souverainiste Ukip entre pour la première fois au Parlement britanniqueaprès la victoire de son représentant Douglas Carswell dans une législative partielle, avec 60% des voix. M. Carswell, député sortant, avait lui-même provoqué cette partielle en claquant la porte du parti conservateur.

    La victoire de cet eurosceptique permet à l'Ukip de décrocher son premier siège de député à Westminster depuis sa création en 1993. Elle valide le succès des élections européennes, où le parti est arrivé en tête en mai, et permet à son leader Nigel Farage de prendre date pour les élections générales de 2015.

    Michel Janva

  • « Les Français ruinés par l’immigration » de Gérard Pince (rediff)

    « Ce livre […] confirme pour l’essentiel les conclusions auxquelles était parvenu le Prix Nobel d’économie Maurice Allais. »

    Gérard Pince est docteur en économie et spécialiste de l’économie du développement ; il a publié en 2013 un petit livre intitulé Les Français ruinés par l’immigration (éditions Godefroy de Bouillon). Dans cet ouvrage assez aride Gérard Pince a résumé ses analyses de la comptabilité nationale destinées à évaluer l’impact des populations immigrées sur notre économie. Les sources de toutes les données chiffrées utilisées par l’auteur sont disponibles dans les annexes ; ce rapport est vérifiable par tous les amateurs d’arithmétique.

    Les bases du calcul

    A la différence d’autres rapports, celui de Gérard Pince ne prend pas en compte tous les étrangers et leurs descendants de la première génération mais seulement les étrangers d’origine extra-européenne parce que, selon lui, l’impact positif des étrangers d’origine européenne sur nos comptes nationaux masque l’impact négatif des étrangers originaires des pays tiers. Par ailleurs et à la différence de rapports qui ont conclu au faible impact de l’immigration sur notre économie, celui-ci prend en compte la part des dépenses régaliennes qui sont imputables à ces étrangers (les premiers n’intègrent que les recettes).

    Selon l’étude de l’INSEE de 2012, il y avait en France, en 2008, 5,3 millions d’immigrés et 6,7 millions de descendants directs de ces immigrés, soit un total de 12 millions de personnes dont 7 millions d’origine extra-européenne ; soit encore 4,1 millions d’immigrés extra-européens et 4 millions de descendants en 2011 après correction. Rappelons que les populations vivant en France à la fin de 2011 comprenaient, selon une évaluation, un total de 65,4 millions de personnes ; la part des étrangers représentant 18,4% du total et celle des étrangers non-européens 12,4%. En 1946, 88% des étrangers installés en France étaient d’origine européenne tandis qu’aujourd’hui, ces derniers n’en représentent plus qu’un gros tiers ; il y a bien une modification profonde de la nature de l’immigration.

    Une autre vision de l’immigration

    La plupart des commentateurs de l’immigration pensent, ou feignent de penser, que les immigrés vivant en France participent à l’économie nationale au même titre que les nationaux, ce que les chiffres donnés par le gouvernement lui-même ne permettent pas de vérifier. En 2011, le taux de chômage national était de 9,1% (2,6 millions sur un total de 28,4 millions de « personnes actives »), celui des nationaux et des étrangers originaires de l’Union européenne de 7,8% et celui des étrangers extra-européens de 20,7% (600.000 sur un total de 2,9 millions de « personnes actives »). La part des personnes « occupées » parmi l’ensemble des personnes en âge de travailler n’était que de 40% au sein de la population d’étrangers extra-européens tandis qu’il était de 64% dans l’ensemble rassemblant les nationaux et les immigrés d’origine européenne. De plus, cette situation ne s’améliore pas avec le temps ; la première génération d’immigrés extra-européens a un taux de chômage de 20% tandis que celui de la suivante atteint 23% ! Des études faites à partir des recensements de 1975, 1982 et 1990 montrent que le taux de chômage des jeunes issus de l’immigration maghrébine augmente régulièrement. Contrairement à tout ce que nous serinent les médias, le temps n’améliore pas les choses dans ce domaine.

    Contrairement à une antienne récurrente, les étrangers extra-européens n’occupent pas tous les emplois pénibles dont les natifs ne veulent plus ; si 11% d’entre eux travaillent dans la construction (6% des autres), ils ne sont par contre que 1% dans l’agriculture (3% des autres) et 10% dans l’industrie (14% des autres). Enfin 80% des étrangers non-européens occupent des emplois souvent mal payés du tertiaire mais il en est de même pour les natifs peu qualifiés. « Cette importante mise au point relativise l’argument compassionnel (les immigrés ont reconstruit la France après l’avoir libérée !). Elle montre surtout que les natifs sont substituables aux immigrés. Comme nous le verrons plus loin, certains contestent cette évidence afin de nier la responsabilité de l’immigration dans le chômage des autochtones et le déclin de leurs salaires. »

    La présence d’immigrés en surnombre par rapport aux besoins réels de notre économie crée, outre une pression importante à la baisse sur les salaires offerts pour les emplois peu qualifiés, une part du chômage des natifs que Gérard Pince a calculée. Il ressort de son calcul que le surnombre des immigrés en provenance du tiers-monde a pour conséquence le chômage de 1 million de natifs et de 500.000 de ces immigrés ! Contrairement à ce que les gens des médias nous disent et écrivent en permanence, l’immigration crée du chômage, ce que Maurice Allais écrivait déjà en 1998.

    L’immigration en provenance du tiers-monde nous a ruinés

    La part de la population des immigrés extra-européens et de leurs descendants de la première génération représentait 12,4% de la population de notre pays en 2011 mais sa part dans le PIB n’était que de 7,3% ; le PIB par tête de cette population était de 17.900€ quand celui des populations d’origine française ou européenne était de 32.300€.

    Il faut ajouter que la présence des immigrés nous contraint à investir dans des logements sociaux et des infrastructures (écoles, hôpitaux…) ; Maurice Allais estimait que, lorsqu’un travailleur supplémentaire s’installe en France, les infrastructures nécessaires coûtent quatre années de son salaire annuel, soit pour 200.000 entrées annuelles un coût total de l’ordre de 16 à 20 milliards d’euros par an. Les ressources financières immobilisées dans ces infrastructures sont autant de ressources qui ne sont pas investies dans l’appareil de production du fait que ces travailleurs ne sont pas nécessaires à notre économie parce que nous disposons de réserves considérables de main-d’œuvre inemployée (2,6 millions de chômeurs en 2011 mais plus de 3 millions aujourd’hui) et mobilisable en revenant à la semaine de 39 heures (plus de 2 millions d’équivalent temps plein), sans parler de l’inéluctable allongement de la vie professionnelle. Sachant que le chômage minimal se situe aux alentours de 4% de la population active, soit environ 1.000.000 de chômeurs, il apparaît très clairement que nous n’avons pas besoin d’immigrés supplémentaires et qu’il y en a déjà beaucoup trop. Dans cette histoire il y a, bien sûr, des perdants (les travailleurs autochtones peu qualifiés dont les salaires tendent à baisser ou qui sont contraints au chômage, les contribuables et les capacités d’investissement) mais il y a aussi des gagnants, dont les entreprises de génie civil qui construisent les logements et les infrastructures (Francis Bouygues fut le premier des grands patrons à plaider en faveur de l’immigration et du regroupement familial), la grande distribution et les privilégiés qui peuvent disposer de domestiques dociles et peu exigeants. Cela dit, la facture est salée parce que le coût annuel de la présence de ces quelque 8,1 millions de personnes se monte à 115 milliards d’euros selon Gérard Pince, soit le double du déficit budgétaire de l’Etat ! Leur présence coûtait 2.000€ par an en 2011 à chacun d’entre nous soit 8.000€ par an pour une famille de quatre personnes. La dette de la France qui approche les 2.000 milliards d’euros semble donc être, pour l’essentiel, une conséquence d’une immigration insensée qui ne nous enrichit pas, bien au contraire.

    De nombreux obstacles juridiques

    Pour mettre un terme à ces dépenses qui ruinent notre pays, il est évident que la première des mesures qui devrait être prise consisterait à mettre un terme à l’entrée de nouveaux migrants extra-européens (67% des Français considèrent qu’il y a trop d’immigrés et 59% sont même partisans d’une limitation de l’immigration en provenance des pays de l’Union européenne), ce qui impliquerait la mise en place d’un contrôle des frontières nationales et la suspension des Accords de Schengen. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel et la Cour européenne des droits de l’homme s’opposeraient à la suppression du regroupement familial, et la limitation du droit d’asile serait en contradiction avec les traités en vigueur. Seul le rapatriement des étrangers extra-européens au chômage ou en situation irrégulière ne poserait pas de problème juridique.

    Gérard Pince estime que pour lever tous ces obstacles et imposer la volonté de la majorité des Français, il n’y a pas d’autre solution que le recours au référendum. Mais ce ne sera possible qu’à la faveur de l’élection d’un président de la République vraiment décidé à s’attaquer au problème essentiel qu’est l’immigration.

    Ce livre est, certes, aride, mais sa lecture est d’un très grand intérêt parce qu’il remet en cause tous les poncifs diffusés par les médias et confirme pour l’essentiel les conclusions auxquelles était parvenu le « Prix Nobel » d’économie Maurice Allais.

    Bruno Guillard, 26/02/2014

    Gérard Pince, Les Français ruinés par l’immigration, éditions Godefroy de Bouillon, 2013, 120 pages

    http://www.polemia.com/les-francais-ruines-par-limmigration-de-gerard-pince/

  • Une étude de l’OMS confirme la nocivité catastrophique du cannabis

    Une nouvelle étude sur les effets à long terme de l’usage de cannabis, menée par le professeur Wayne Hall, spécialiste de la drogue à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), vient de détruire tous les arguments qui nient la nocivité de cette drogue.

    Un adolescent sur six qui fume régulièrement du cannabis devient dépendant ; cette drogue double le risque de développer des psychoses, en particulier la schizophrénie ; son usage pendant l’adolescence empêche le développement intellectuel.

    Selon l’OMS, la nocivité du cannabis s’étend aux adultes : un adulte sur dix qui fume régulièrement du cannabis double le risque d’avoir un accident de voiture, risque qui augmente exponentiellement s’il a également bu. Par ailleurs, fumer pendant la grossesse réduit le poids du bébé à la naissance, avec les conséquences que cela a sur sa résistance et son développement futur…

     

    Le professeur affirme aussi dans son étude que « si le cannabis n’est pas addictif alors l’héroïne non plus » détruisant ainsi l’argument régulièrement avancé par les promoteurs d’une légalisation.

    Si l’on considère le courant de dépénalisation mondiale du cannabis, ces résultats prédisent un avenir terrifiant, notamment pour les USA.

    SourceReinformation.tv

    http://www.contre-info.com/une-etude-de-loms-confirme-la-nocivite-catastrophique-du-cannabis#more-34912

  • À Sangatte, les migrants ne trouvent pas la nourriture à leur goût…

    Parfois, certains faits divers mettent en exergue des situations qui ne manquent pas de… "piquant".   

    La région Nord-Pas-de-Calais est une des régions les plus pauvres de France. En 2010, 19,5 % de la population vivait sous le seuil de pauvreté (964 € par mois), contre 14,1 % pour l’ensemble du territoire français. Hélas, la crise n’a rien amélioré depuis. Rien de bien particulier, en somme, dans une France qui ne cesse de plonger, plombée par une surcharge pondérale due à sa dette et son chômage.

    Sauf que, parfois, certains faits divers mettent en exergue des situations qui ne manquent pas de… « piquant ». Le 5 novembre 2002, le gouvernement français a ordonné la fermeture du centre de la Croix-Rouge qui accueillait, à Sangatte, les migrants présents dans le Calaisis. Des bénévoles se sont alors rassemblés pour organiser des distributions de nourriture et de vêtements ; ils se sont ensuite dotés d’une existence juridique en fondant l’association Salam.

    Lire la suite

  • Les familles ont un coût, mais leur contribution n’a pas de prix

    Communiqué de Bruno Retailleau, président du groupe UMP au Sénat, suite à la menace du gouvernement sur les Allocations familiales :

    "En proposant de mettre sous conditions de ressources les allocations familiales, le Parti Socialiste commet une faute très grave car il s’agit :

    • D’un nouveau coup porté aux familles parce qu’après les avoir matraqué fiscalement, la gauche va les étrangler financièrement. Alors que des millions de familles se serrent la ceinture pour faire face à la crise, la gauche propose de leur faire les poches plutôt que de faire des économies ! Au lieu d’avoir le courage de s’attaquer aux vrais privilèges, comme les régimes spéciaux par exemple, les socialistes s’en prennent à ceux qui donnent le plus et reçoivent le moins : les classes moyennes, les couples avec enfants qui travaillent dur.
    • D’un nouveau coup porté à la politique familiale parce que c’est une remise en cause du principe d’universalité des allocations familiales qui est d’abord et avant tout un principe de justice : il s’agit d’aider toutes les familles qui ont la charge d’élever des enfants mais aussi d’offrir la possibilité à chacun de fonder une famille et d’être parent. Certes, les familles ont un coût, mais leur contribution n’a pas de prix: c’est notre dynamisme démographique, le seul indicateur de croissance et de confiance qui ne soit pas encore passé dans le rouge. C’est d’autant plus absurde que la branche famille n’est déficitaire que parce que, depuis 2011, elle reverse chaque année 4,4 milliards d’euros aux caisses de retraite, ce qui permet de sauver notre régime par répartition.
    • D’un nouveau coup porté au pacte social français. Depuis Léon Blum, puis le général de Gaulle, la politique familiale fait l’objet d’un consensus national : la famille n’est ni de droite, ni de gauche. Il est profondément regrettable que les socialistes fassent de la famille un sujet de division à l’heure où les Français ont au contraire besoin de se rassembler.

    Si cette proposition socialiste devait être examinée au Parlement, il est bien  évident que le groupe UMP au Sénat s’y opposera."

    Michel Janva

  • La doctrine Chauprade

    Le député européen vient de publier un manifeste géopolitique réaliste qui ne manque pas de faire grincer quelques dents au sein du FN.

    L'exposé de politique étrangère et d'orientations internationales très charpenté que le député européen FN Aymeric Chauprade a mis en ligne et diffusé au début du mois d'août a eu le mérite de faire bouger les lignes et surtout de proposer un débat intellectuel de fond au sein des milieux nationaux. Refusant l'immobilisme résultant d'une mauvaise lecture du rejet du droit d'ingérence, Chauprade trace les axes d'une logique interventionniste au service de l'intérêt de puissance français. Prenant acte du double problème posé en politique extérieure comme en politique intérieure par l'islam sunnite fondamentaliste, qu'il soit ou non le cache-sexe de réseaux terroristes ou relevant du banditisme, il propose de réviser en profondeur certains réflexes encore existants au sein du FN, concernant notamment les États-Unis et Israël.

    Intérêt de puissance

    Il ne peut y avoir deux ennemis principaux : c'est ce qui résulte de la méthode d'analyse politique du juriste Carl Schmitt, dont le but n'est pas tant de désigner un ennemi qui deviendrait vite un bouc émissaire mais bien de discriminer l'ennemi de l'ami. Israël et les États-Unis sont-ils aujourd'hui nos ennemis ? Non, répond en substance Chauprade. Ils se contentent, et c'est déjà beaucoup, de défendre leurs intérêts de puissance, ce que devrait faire la France et ce qu'elle ne fait pas. Les États-Unis et Israël nous désignent-ils comme des adversaires prioritaires ? Non, loin de là. Les islamistes à l'œuvre en Syrie et en Irak nous considèrent-ils comme des adversaires ? Oui, assurément. Bénéficient-ils de relais sur notre territoire ? Assez, pour que ces réseaux instituent la première des menaces aux yeux le nos services de renseignements. Puisque faire de la politique, en terme schmittien, c'est décider plutôt de palabrer, Chauprade a décidé d'appeler un chat un chat et un islamiste un ennemi irréductible de la France.

    Réalité et équilibres

    Aymeric Chauprade reste fidèle à la vision le la France, très maurrassienne et bainvilienne qui a toujours été la sienne : notre vieux pays capétien se doit d'équilibrer les empires pour subsister et prospérer. C'est la leçon de Kiel et Tanger et de l'Histoire de deux peuples. La réalité de la superpuissance américaine ne saurait voiler les atouts et le jeu des Russes et des Chinois qui contribuent à forger un monde multipolaire. Chauprade n'est pas devenu néo-conservateur, il demeure un pragmatique et un réaliste.

    Attaquer au napalm les djihadistes du Proche-Orient aux côtés des Américains, car c'est bien cela que propose Chauprade, n'est pas offrir un blanc-seing à l'administration Obama. C'est servir nos intérêts en défendant les chrétiens d'Orient et en supprimant au passage quelques centaines de Français de papiers partis livrer une guerre sainte et devenus irrécupérables. Comprendre les impératifs de sécurité d'Israël, tout en souhaitant la création d'un Etat palestinien digne de ce nom (et qui ne serait pas livré aux islamistes), c'est éviter le piège de l'idéologie voire du complotisme le plus délirant.

    Vouloir développer parallèlement le dialogue avec Moscou et Pékin est souhaitable et n'effraye pas des parlementaires aussi centristes qu'Yves Pozzo di Borgo, vice-président de la commission des Affaires étrangères du Sénat. Encore faut-il qu'un pays aussi puissant que la Russie améliore sa communication et sa stratégie d'influence dans notre pays, pour sortir des cercles confidentiels d'admirateurs quasi-hystériques de Vladimir Poutine. La Russie doit comprendre que le pays réel français est bien différent de sa vitrine légale. Quant à l'Iran, il faut se rappeler avant tout que l'antique Perse évolue depuis longtemps dans un rapport amour-haine avec les pays anglo-saxons, voire avec Israël. Les déclarations enflammées des mollahs sont contrebalancées par une relative prudence des dirigeants iraniens.

    Poison totalitaire

    Immédiatement, et c'était peut-être l'effet souhaité, les réseaux les plus compulsifs de l'extrême droite se sont mis en branle pour dénoncer ce qu'ils appellent un virage et ce que nous qualifierons d'intelligence stratégique. Les premiers à réagir ont été le groupuscule Egalité-réconciliation d'Alain Soral et l'ancien skinhead Serge Ayoub. Leur esthétique totalitaire leur interdit de penser la différence entre le poison totalitaire (qui est celui de l'Islam après avoir été celui du nazisme et du communisme) et les graves défauts du libéralisme. Le libéralisme n'est pas un totalitarisme et il ne le sera jamais, quels que soient les ravages économiques qu'il peut causer. On peut débattre avec les libéraux, il est impossible de composer longtemps avec des germes totalitaires. C'est pourquoi il est incroyable que la France poursuive ses relations privilégiées avec le Qatar ou l'Arabie Saoudite.

    Pour nourrir leur paranoïa, nous leur rappellerons d'une part que l'hebdomadaire Minuteavait intelligemment analysé l'éviction de Chauprade de l'Ecole de Guerre comme une offensive atlantiste face à sa vision capétienne et gaullienne sous couvert d'un complotisme qu'il atoujours réfuté, et d'autre part que l'arrivée deChauprade sur la scène médiatique en 2001devait beaucoup aux louanges que lui adressaitle Figaro. Il n'y a donc pas de reniement deChauprade, il y ajuste une clarification des choses conforme à sa pensée profonde que sa vivacité naturelle et son dégoût de la médiocritéavaient peut-être contribué parfois à troubler.Nous n'en démordrons pas, cette déclarationestivale est un juste retour des choses.

    Antoine Ciney Monde & Vie 9 septembre 2014 

  • Boko Haram n’en finit pas de semer la terreur au Nigéria

    Le bilan des violences perpétrées par Boko Haram au cours des deux derniers mois dans le Diocèse de Maiduguri est terrible : 185 églises incendiées et plus de 190.000 personnes contraintes à l’évacuation. Le territoire de ce diocèse s’étend sur les Etats de Borno, Yobe et sur une partie de l’Etat d’Adamawa, dans le nord du Nigeria.
    Au cours de ces deux derniers mois, 11 villes situées sur le territoire du Diocèse sont tombées entre les mains de Boko Haram . « Il y a trente jours, les communautés catholiques de Gulak, Shuwa, Michika, Bazza et d’autres encore ont été saccagées par de cruelles attaques des terroristes de Boko Haram » affirme le Directeur des Communications sociales du diocèse.

    « Gwoza et Magadali sont sous le contrôle despotique et tyrannique des terroristes depuis 60 jours » souligne le Père Obasogie. « Nos prêtres ont dû évacuer alors que les habitants, qui devaient célébrer l’indépendance en tant que nation libre, pleurent leurs morts et sont réduits à l’état d’évacués. Où est dès lors la liberté ? » interroge le prêtre.

    Le Père Obasogie décrit les conditions terribles dans lesquelles sont contraints à vivre les évacués, accueillis chez des parents et amis – parfois par groupes de 60 à 70 personnes – ou dans des structures improvisées.

     

    Ces réfugiés parlent aussi de ceux qui ne sont pas parvenus à s’enfuir, personnes âgées ou malades mais aussi jeunes. Les femmes sont victimes de violences sexuelles alors que se répand la pratique de décapitation des otages de la part des terroristes, comme cela a été le cas pour un pilote militaire capturé après s’être parachuté de son avion abattu par Boko Haram le 11 septembre… Ce fut également le cas pour au moins sept personnes dont l’identité n’est pas encore connue, décapitées lundi dernier dans la ville de Ngambu, située dans l’état du Borno, au nord-est du Nigéria.

    Quelques 30.000 Chrétiens de Yola sont actuellement en fuite et vivent« dans des conditions inhumaines, dans des grottes, des montagnes ou dans la forêt » a déclaré Monseigneur Stephen Dami Mamza, évêque de Yola, qui continue à craindre de nouvelles attaques…

    Hier, 7 octobre, s’est ouvert à Niamey, capitale du Niger, un sommet régional pour la lutte contre Boko Haram, qui menace actuellement également les pays limitrophes, ainsi que le démontre la mort de 7 personnes dans le nord du Cameroun, tuées par une roquette tirée par les intégristes musulmans.

    Encore une fois, silence total de nos autorités sur ces monstruosités commises par des islamistes, trop occupées qu’elles sont à dénoncer les « amalgames »

    http://www.contre-info.com/boko-haram-nen-finit-pas-de-semer-la-terreur-au-nigeria#more-34919