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  • Un chouan à la tête du groupe UMP au Sénat

    Minute dresse le portrait du sénateur Bruno Retailleau, élu président du groupe UMP au Sénat contre Roger Karoutchi et Gérard Longuet, et écrit :

    R"Pour connaître les idées de Retailleau, il suffit d’aller consulter les tables annuelles des travaux du Sénat. La moisson est assez éloquente. Le 23 février 2012, Bruno Retailleau dépose ainsi une proposition de loi « tendant à abroger les décrets du 1er août et du 1er octobre 1793 ».L’exposé des motifs est plus explicite: ce texte a pour objet «d’abroger ces deux décrets qui ont servi de base légale à de nombreuses atrocités et à l’extermination des Vendéens aujourd’hui avérées. » On peut évidemment y voir l’influence des travaux de l’historien Reynald Secher. Le 18 avril 2013, Retailleau a d’ailleurs fait venir Lech Walesa en Vendée pour inaugurer une stèle, comme Philippe de Villiers, vingt ans auparavant, avait fait venir Alexandre Soljenitsyne aux Lucs-sur-Boulogne. Devant le héros de Solidarnosc, Retailleau est explicite: « Les paysans vendéens de 1793 sont les frères des ouvriers polonais de 1980. La dissidence des Vendéens, c’est le combat du réel contre l’abstrait quand, au nom d’une liberté déracinée, on a voulu les priver d’une liberté concrète, essentielle: la liberté de conscience. C’est le combat contre cette tentative prométhéenne de fabriquer artificiellement un homme nouveau. Ici, les idéaux de 1789 auxquels ont cru les Vendéens, ces idéaux ont été dévoyés. Ici, on a tué froidement, massivement, au nom de la fraternité, et on a tué jusqu’au souvenir de ces tueries. » Il entend donc continuer à se battre contre le « mémoricide » (le terme a été forgé par Reynald Secher) dont a été victime la Vendée depuis deux siècles.

    Plus récemment, le 7 octobre 2013, il dépose une proposition de loi visant à établir « une objection de conscience pour les officiers d’état civil opposés à la célébration d’un mariage ». Il s’agit évidemment d’une conséquence de l’ouverture du mariage aux couples homosexuels. Au Sénat, Retailleau n’a jamais mis ses idées dans sa poche. Il avait été parmi les premiers à signer la pétition pour la libération de Nicolas Bernard-Buss, le jeune prisonnier politique victime de la répression organisée par Manuel Valls.

    L’élection d’un catholique conservateur, militant de La Manif pour tous et passionné d’histoire de France à la présidence du groupe UMP du Sénat est évidemment une bonne chose. Il est loin d’avoir le charisme de Villiers mais demeure intransigeant sur le plan des idées. Il vise un ministère de premier plan en 2017, si la droite revient au pouvoir. Qu’il soit filloniste, notamment pour des raisons de proximité géographique, prouve une fois de plus que la droite française est bien plus complexe qu’on veut nous le faire croire."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • EI, Syrie, terrorisme… La France « mal protégée » et mal pilotée

    Un troisième attentat à la bombe perpétré par les djihadistes depuis juin dans un quartier alaouite de  la ville de Homs, qui a déchiqueté mercredi plus de 40 enfants syriens devant leur école; la nouvelle décapitation commise par l’Etat Islamique (EI) vendredi du bénévole humanitaire britannique Alan Henning; l’enlèvement dimanche de Hanna Jallouf, curé  franciscain de la ville de Qounya, et de plusieurs de ses paroissiens par les miliciens  du Front Jabhat al-Nosra lié à al-Qaïda ; le siège de la ville kurde de Kobané par l’EI le long de la frontière turque …La guerre menée par les milices islamistes en Syrie alimente tragiquement l’actualité…et les craintes de nos compatriotes devant le retour de Syrie et d’Irak des djihadistes «Français». Marine Le Pen s’est d’ailleurs prononcée lundi pour « la déchéance de nationalité » pour ces miliciens fous d’Allah « binationaux », « et des interdictions de territoire ». «Le Front National demande de manière plus générale la révocation pure et simple de l’Accord de Schengen afin de retrouver la pleine maîtrise de nos frontières.»
    Nos remarquables services de renseignements et antiterroristes ont réussi à déjouer ces dernières années et ces derniers mois de nombreuses tentatives d’attentats sur notre sol, mais les mailles du filet sont elles assez serrées pour arrêter à coup sûr les fanatiques islamistes voulant châtier le Satan français ? 
    « La France » est «mal protégée» face au terrorisme  indiquait L’Express la semaine dernière ; «le problème inédit qui se pose est d’abord d’ordre quantitatif » avec un millier de terroristes en puissance présents d’ores et déjà dans notre pays «d’après les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur (…). Pour les services, la masse critique est atteinte. Selon la Place Beauvau, les forces de sécurité ont procédé ces derniers mois à plus de 110 interpellations. Dans un entretien au Figaro du 26 septembre, Loïc Garnier, patron de l’Unité de coordination de la lutte anti-terroriste, estime que la surveillance d’une cible mobilise une vingtaine de fonctionnaires. Il faut donc faire des choix, d’autant que les ex-djihadistes (Français, ou  binationaux, notamment partis combattre en Irak, en Syrie, NDLR)   sont recensés dans 78 départements… ».
    Les coupes sombres effectuées dans les services consacrées à notre défense et à la protection des Français par les derniers gouvernements de gauche et de droite pourraient se payer très cher dans un avenir  très proche redoute Bruno Gollnisch.
    Or non seulement  « on ignore les desseins » à leur retour en France des djihadistes  mais « encore faut-il les voir rentrer… (…) De 10 à 20 % seulement des passagers communautaires sont passés dans les fichiers. Les policiers voudraient donc pouvoir connaître le nom des voyageurs dès l’enregistrement à l’aéroport de départ et croiser les identités de ceux-ci avec le Fichier des personnes recherchées, comme en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Le ministère finalise l’accès de ses services aux PNR (passenger name records), les données de réservation du transport aérien. Paris s’efforce de convaincre ses partenaires de la nécessité de créer un fichier européen. Mais tout n’est pas simple. Techniquement, les données PNR vont alourdir les bases de données policières nationales, déjà saturées ».
    Invitée de l’antenne arabophone de France 24 le 30 septembre, Marine Le Pen relevait aussi que l’on pouvait légitimement douter de la fiabilité de certains de nos « alliés » officiels dans ce conflit contre l’Etat Islamique (EI), à savoir « le Qatar et l’Arabie saoudite  (qui) ont aidé, financé les terroristes ». La présidente du FN notant qu’il serait plus judicieux de s’appuyer sur les Émirats arabes unis ou l’Égypte, «conscients du danger», voire  sur «l’Algérie, qui a une grande expérience » dans la lutte contre le terrorisme.
    Or  le positionnement qui est celui de François Hollande  dans ce dossier syrien inquiète, alors que le chef de l’Etat a annoncé l’envoi de trois Rafale supplémentaires pour participer aux frappes contre l’EI en Irak (seulement  deux frappes en  dix jours…).
    Sur son blogue, Jacques Borde se moquait la semaine dernière de la « fiction dialectique qui nous fait user et abuser du terme Daech, pour désigner l’Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām puis l’État islamique. Lamentable pantomime visant à ne pas prononcer les mots État et Islamique, alors que même que Daech en est, mot pour mot, l’acronyme en arabe».
    Il notait aussi que «l’attachement compulsif» de l’administration Hollande «à une fantasmatique opposition armée modérée (sic), (l’Armée Syrienne Libre -ASL, NDLR) qui serait la panacée à tous les problèmes de la Syrie»,  relève du «tropisme enfantin» «pour le moins grotesque».
    En dehors de Hollande, Laurent Fabius, Jean-Yves Le Drian plus personne  ne croit en «l’ASL ni à des forces réellement démocratiques ou pro-occidentales (…). La plupart des groupes constitutifs de l’opposition armée modérée (ou plutôt prétendue telle) ayant soit cessé de combattre les (djihadistes) , pour, c’est eux-mêmes qui le disent, ne pas soutenir le régime d’Assad, ou carrément rallié l’État islamique  ou le Jabhat an-Nusrah li-Ahl ash-Chām».
    En Israël, «l’administration Nétanyahu vient d’abandonner tout soutien aux rebelles du Sud de la Syrie en raison des métastases  d’Al-Qaïda et de l’État islamique  au sein d’une rébellion présentée, à tort, comme  fréquentable ». «Jusqu’aux Américains pour qui le renversement du président syrien, le Dr. Bachar el-Assad, a, visiblement, cessé d’être une priorité (sur le court terme, en tout cas)».
    Et d’évoquer les doutes partagés par beaucoup sur l’engagement total des Etats-Unis contre l’EI au nom de ce qu’ils considèrent comme leurs intérêts sur le moyen terme. «Les Américains ont une vieille habitude de ces alliances contre nature : Pacte de Quincy avec le clan Séoud. Accommodements pétroliers avec les Taliban, par le biais d’Unocal. Les Américains font de la géopolitique et de la géostratégie, pas des rêves éveillés nourries à la saumure droit-de-l’hommiste germanopratine ».
    Bref, « les Américains préfèrent ménager l’État islamique. On ne sait jamais : qui sait s’il ne faudra pas s’entendre un jour avec eux, comme avec les Taliban, en Afghanistan. Et puis, un l’État islamique encore sur ses pieds aux portes de la Syrie de Bachar, ça peut toujours servir »…
    Faut-il y voir l’explication au soutien assez mou apporté par l’Oncle Sam aux combattants kurdes qui font  face à l’offensive de l’EI à Aïn al-Arab (Kobané en kurde), «  troisième ville kurde de Syrie » ?
    Une dépêche de l’Afp publiée aujourd’hui cite pourtant  la porte-parole du département d’Etat Jennifer Psaki, assurant que «Personne ne veut évidemment voir Kobané tomber ». « Tout le monde trouve horrible de regarder en temps réel ce qui se passe à Kobané». «  Son homologue à la Maison Blanche, Josh Earnest, (a exprimé) les fortes inquiétudes de son gouvernement quant au sort des civils de la ville ». Mme Psaki rendait compte  de « conversations téléphoniques lundi et mardi entre le secrétaire d’Etat américain John Kerry et le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu ».
    « Une nouvelle série de frappes de la coalition conduite par les Etats-Unis », «  sans grand effet visible jusqu’à présent », «  n’a pas empêché mardi les djihadistes du groupe EI d’avancer dans Kobané »  rapporte encore l’Afp.
    Or « face à cette offensive en règle de l’ÉI »  se déployant en terrain découvert, Jacques Bordes a pointé de son côté, malgré ce qui est affirmé,   le nombre qui lui apparaît curieusement peu élevé des frappes aériennes eu égard aux possibilités qui sont celles de la Coalition.
    « Il semble qu’un jeu compliqué soit mené par les États-Unis, à savoir que le Pentagone aiderait avec succès les Kurdes irakiens, en bons termes avec la Turquie (laquelle a  annoncé mardi  qu’elle était prête à rejoindre la coalition anti-EI formée par les Etats-Unis, NDLR) et laisserait les Kurdes syriens se faire écraser par les djihadistes à proximité immédiate de la frontière turque. Pourquoi ? On va naturellement s’intéresser à cette question…».
    Comme l’a souvent rappelé Bruno Gollnisch, on ne saurait reprocher aux Etats-Unis de jouer une partition, que l’on a le droit de juger indigne,   mais  qu’ils estiment susceptibles de garantir leurs intérêts, même s’ils se sont très souvent pris les pieds dans le tapis ces dernières années, avec des conséquences dramatiques pour les peuples et les nations victimes de leurs manœuvres tortueuses. Il est également  loisible de s’interroger sur la question de savoir si lesdits intérêts sont ceux du peuple américain ou ceux  des lobbies,  de l’Etat profond qui pilotent à Washington, mais ceci est un autre débat.
    Tout juste s’agit-il une nouvelle fois de déplorer que la France n’ait plus à sa tête, et cela depuis fort longtemps, un président de la République qui soit autre chose qu’un supplétif de l’Otan à qui on laisse  parfois (rarement)  le loisir de tirer sur sa laisse. Sur la scène internationale il nous manque un chef d’Etat  porteur d’une vraie vision géopolitique réaliste,  et bien décidé à faire entendre la voix d’une France libre et indépendante. Une France fidèle aussi dans la mesure de ses moyens  à sa mission historique de défense des Chrétiens d’orient,  laquelle fut même poursuivie par  la très laïcarde troisième République.
    Bref, faire entendre la voix d’une puissance moyenne certes, mais qui  assumerait  fièrement qu’elle est le  fruit d’une magnifique civilisation, qui  dispose de nombreux atouts à défendre  et  a encore un message spécifique à délivrer au monde.

  • Bruno Gollnisch à la Manif pour tous du 5 octobre 2014


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  • Actualité du christianisme

     

    1) Découverte de l’une des plus anciennes images du Christ

    Un Christ glabre aux cheveux courts et vêtu d’une toge: gravée sur une patène en verre datant du 4e siècle, cette image atypique, l’une des plus anciennes du christianisme, a été découverte en Espagne.
    Ce petit plat, utilisé pour recevoir le pain béni destiné à l’eucharistie, est visible depuis le 1er octobre au musée archéologique de Linares en Andalousie. Il a été reconstitué fragment par fragment, par une équipe d’archéologues trois ans durant. Cette patène avait été découverte sous les ruines d’un bâtiment destiné au culte religieux dans le site archéologique de Castulo, ancienne cité ibéro-romaine du sud de l’Espagne.
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    2) Quand des « catholiques » font la promotion de la PMA/GPA , de l’homosexualisme et l’euthanasie…

    L’Institut supérieur de l’enseignement privé de Polynésie française, rattaché à la Direction de l’enseignement catholique, et associé à l’Université catholique de l’Ouest située à Angers, a organisé du 24 au 26 septembre un colloque international. Trois conférences étaient destinées au grand public. L’une ayant pour titre « Vivre l’Evangile dans sa vie familiale, amicale, sociale : quelles conséquences éthiques » était traitée par la dominicaine Véronique Margron, qui vient de préfacer un livre provocateur intitulé Médecin catholique, pourquoi je pratique l’euthanasie, qui fait ouvertement l’apologie de l’euthanasie. Une autre, titrée Mariage pour tous et homoparentalité, avait pour auteur Irène Thery. Elle est l’auteur d’un rapport qui préconise l’extension de la PMA et la reconnaissance des mères porteuses. Cette idéologue de la théorie du genre a produit avec Hélène Perivier des rapports prônant le raccourcissement du congé parental. Interrogée le 21 décembre 2011 par Télérama, elle a déclaré: « Le problème, c’est ce fameux modèle un seul père, une seule mère ». Source : reinformation.tv

    3) Un père franciscain et plusieurs chrétiens capturés par le Front Al Nosra en Syrie

     

     

  • Novlangue socialiste, les sanctions pleuvent…

    Les socialistes, en donnant une tournure politique à l’usage de notre langue, font montre d’une rigidité sectaire qui leur est propre.   

    « Madame le président » : dire cela pourrait vous valoir une amende. En régime sociétaliste, il y a des règles strictes, la formule convenable est « madame la présidente ». La féminisation de la langue française est un des objectifs prioritaires du gouvernement, la lutte contre les réactionnaires passe aussi par le langage qu’il faut expurger de tous ses archaïsmes qui polluent la vie des Français.

    Julien Aubert, député UMP du Vaucluse, en a fait les frais. Pour avoir interpellé le président de séance, Sandrine Mazetier, d’un « madame le président », l’élu s’est vu infliger une retenue d’un montant équivalent au quart de son indemnité parlementaire pendant un mois, soit 1.378 euros. On aimerait que les socialistes soient aussi sévères avec les criminels violents qui sévissent dans nos rues ou dans les écoles, mais le sujet ne doit pas être aussi important pour Mesdames les ministres(sesses) Taubira et Vallaud-Belkacem.

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  • Le programme subversif du gender

    D'Alexis Aguettant :

    "[...] Pour les yeux avertis, le gender est propulsé dans le monde par deux courants, en apparence opposés, mais objectivement intéressés à l'avènement d'une nouvelle civilisation :

    • un courant freudo-marxiste issu de la pensée d'un certain Herbert Marcuse qui a pénétré et pris le contrôle des réseaux d'experts de l'ONU depuis la chute du mur de Berlin,

    • un courant ultra-matérialiste obsédé par l'argent qui voit dans la technicisation de la procréation une manne qui se compte en milliards, et plus encore...

    Ces deux courants se retrouvent dans un objectif programmatique commun : faire imploser le couple homme-femme dont l'ouverture de la PMA pour toutes les femmes célibataires serait sans nul doute une étape essentielle. Cela amène une critique de fond sur l'orientation actuelle de LMPT qui se focalise sur la GPA alors que la PMA, qui serait d'un accès beaucoup plus facile pour de très nombreuses femmes, ouvre la porte à la mort culturelle du père ce dernier étant analysé par la pensée freudo-marxiste comme un parent répressif (par glissement idéologique c'est une forme de fascisme que porte le père pour cette pensée freudo-marxiste). Il n'est pas à douter que, étant donné la puissance des femmes lesbiennes dans les lobby féministe et LGBT, elles ont su imposer un débat orienté vers la GPA ce qui à, jusqu'à cet instant au moins, focaliser sur un enjeu certes important mais pas central dans le projet gender. Les femmes-lesbiennes qui tiennent les rênes du lobby LGBT de façon évidente, en plus de manipuler LMPT, manipulent aussi les hommes-gays en leur faisant croire qu'elles se battent autant pour la GPA que pour la PMA. Si encore une fois la PMA est essentielle au programme gender, la GPA présente beaucoup moins de caractère impératif pour le court terme et le moyen terme.

    Complot ? Non, puisque tout est écrit.

    Deux pro-gender français bien installés dans le paysage universitaire français déclarent dans des écrits récents la dimension subversive du gender... Mettons donc ici cartes sur table :

    • un certain Sébastien PIMONT met les points sur les « i » en déclarant lors du colloque « Le genre, une question de droit » qui a eu lieu le 24 juin 2010 : « nous espérons que l’analyse en terme de genre jouera une fonction subversive, même si elle est toujours plus que cela : qu’elle aidera à « rendre visible » ce qu’on ignore ou ce qu’on cache, ce qui est impensée. » Ce propos a été tenu, et écrit, dans le cadre d'une présentation introductive faite par Sébastien PIMONT. Ce dernier est aujourd'hui doyen de la Faculté de Droit et d'Economie de Chambéry ce qui donne une idée de la capacité des pro-gender à être, sans les occuper toutes (loin de là), dans les sphères universitaires françaises à des niveaux parfois stratégiques. Lien vers le programme du colloque du 24 juin 2010 et la présentation que Sébastien PIMONT fait de ce colloque : http://www.fac-droit-savoie.fr/uploads/01-Pimont.pdf

    • Proposant une analyse du colloque du 24 juin 2010, une certaine Laure Ortiz déclare : « Quoi qu'il en soit, ces propositions en tant qu'elles sont dérangeantes et subversives ont le mérite de tenir le pari de la revue Jurisprudence et d'ouvrir un immense horizon à la critique du droit. » in page 234 de la revue Droit et Société 80/2012. Accès à toute la note de Laure Ortiz : http://www.reds.msh-paris.fr/publications/revue/html/ds080/ds080-12.htm Madame Ortiz est aujourd'hui, et depuis l'été 2013, présidente de l'association Sciences po-Europe (ESoPA), qui réunit 6 IEP (Aix, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg, Toulouse). Profil complet de madame ORTIZ :http://www.letudiant.fr/educpros/personnalites/ortiz-laure-559.html

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    Michel Janva

  • Nouvelle attaque contre la famille

    Elle vient du Conseil d'analyse économique (CAE), organisme de conseil au gouvernement, qui propose plusieurs pistes pour réduire les inégalités de salaires entre hommes et femmes, dont les suppressions du quotient conjugal et des bonifications de retraite pour trois enfants.

    Alors que le gouvernement veut à nouveau réformer le congé parental afin qu'il soit pris de manière "équitable" entre le père et la mère, l'étude du CAE soutient l'idée du partage entre les deux parents. Ils préconisent de supprimer le quotient conjugal, qui permet aux couples mariés ou pacsés de faire leur déclaration d'impôt en commun. Sous prétexte que  ce quotient conjugal découragerait le travail des femmes.

    Les bonifications de retraite, offrant une majoration de pension de 10% aux hommes et aux femmes ayant élevé au moins 3 enfants, et qui depuis cette année sont fiscalisées, devraient progressivement être supprimées.

    Pour faire des économies, je propose déjà la suppression du Conseil d'analyse économique ainsi que de tous les organismes étatiques parasites.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/nouvelle-attaque-contre-la-famille.html

  • Céline Lafontaine : “La bioéconomie, c’est le stade ultime du capitalisme”

    Dans son livre “Le Corps-Marché”, la sociologue canadienne Céline Lafontaine, professeure à l’université de Montréal, dénonce la “bioéconomie”, une économie fondée sur la marchandisation du corps.

    S’attachant en particulier à l’industrie biomédicale, Céline Lafontaine délivre une enquête documentée et pragmatique sur les enjeux de la bioéconomie. Elle éclaire les règles d’un marché mondialisé du corps humain, dont les éléments (sang, ovules, cellules, tissus…) sont de plus en plus marchandisés, comme dans l’industrie de la procréation. Par-delà les clivages éthiques que tous ces débats suscitent entre les citoyens – par exemple au sujet de la gestation pour autrui –, elle consigne précisément les enjeux réels de cette bioéconomie souveraine. Un éclairage à partir duquel les positions éthiques de chacun peuvent s’ajuster en fonction de plusieurs conceptions possibles de la liberté et de l’égalité…

    Le monde vivant est devenu aujourd’hui, selon vous, “une mine à exploiter”. Une mine qui définit ce que vous appelez la “bioéconomie” ? Qu’est-ce qui la caractérise ?

    - 1Céline Lafontaine – La bioéconomie, c’est le nouveau modèle de développement économique, promulgué par l’OCDE. La bioéconomie est au cœur du processus de globalisation. L’origine du concept se rattache à l’écologie et au modèle de la décroissance. Face à l’épuisement des ressources naturelles, la bioéconomie, dans sa première version, devait tenir compte des limites imposées par la planète, des limites du vivant. Historiquement, la bioéconomie est directement liée à la crise du pétrole du début des années 70, à l’abandon de l’étalon-or, au moment où le rapport du Club de Rome annonçait l’épuisement de l’énergie fossile.

    Les Etats-Unis ont alors réagi en développant un nouveau modèle de l’économie qui place les processus vivants au centre de tout. Dès le début des années 80, le pays a investi massivement dans les biotechnologies. La bioéconomie, c’est donc un mode de production qui touche tous les secteurs économiques (agriculture, industrie, santé…), qui prend les processus vitaux, au niveau de l’ADN et des cellules, pour les transformer et leur conférer une nouvelle productivité.

    Ces processus biologiques sont à la source d’une nouvelle productivité. Plutôt que d’utiliser la force de travail des ouvriers, la bioéconomie est fondée sur l’exploitation du vivant, la manipulation des gènes, des processus cellulaires et des processus vitaux. La vie elle-même est devenue la source de la productivité économique.[....]

    La suite sur Les Inrocks.com

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Celine-Lafontaine-La-bioeconomie-c

  • Hollande a-t-il tenté d’annuler le redressement fiscal de Mediapart

    Selon Le Canard enchaîné, le chef de l’État aurait multiplié les pressions auprès de Bercy pour « passer l’éponge sur la dette fiscale » du journal en ligne.

    Durant cinq ans, Mediapart s’est en effet appliqué un taux de TVA à 2,1% au lieu de celui, légal, de 19,6%. Le pure player doit ainsi près de 3 millions d’euros au fisc, plus 200 000 euros de frais de retard et 1 million d’euros pour « mauvaise foi », soit la coquette somme de 4,2 millions d’euros.

    Et si l’Assemblée nationale a voté, en février dernier, une loi pour l’égalité fiscale entre la presse papier et la presse en ligne, cette loi, entrée en vigueur le 1er février 2014, n’est évidemment pas rétroactive et ne concerne donc pas la période 2008-2013 durant laquelle Mediapart était de l’autre côté de la ligne jaune.

    En juillet, le site a reçu une notification de redressement fiscal de 4,2 millions d’euros, que François Hollande aurait tout fait pour tuer dans l’œuf. Sans succès. Mais pourquoi le chef de l’État agit-il ainsi envers un site qui n’a de cesse de sortir des « affaires » sur ses ministres ?

    La réponse est simple pour le Canard : Edwy Plenel n’est autre qu’un ami de François Hollande, avec qui il a d’ailleurs déjà écrit un livre… L’amitié plus forte que la créance ? Avec l’argent du contribuable, c’est sans doute plus facile.

    Vu sur ojim.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Hollande-a-t-il-tente-d-annuler-le