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  • Fonctionnement et communication de l’Etat Islamique

    En guerre contre l’Etat islamique, les Occidentaux et leurs alliés arabes le reconnaissent eux-mêmes : ils ont sous-estimé la force des djihadistes (après les avoir soutenus sous d’autres noms en Syrie…), qui exercent aujourd’hui leur contrôle sur un large territoire s’étendant de l’ouest de l’Irak à l’est de la Syrie. Un document iTélé, de Peggy Bruguière.

    Wassim Nasr, journaliste à France 24 et spécialiste des mouvements djihadistes et Olivier Ravanello, spécialiste iTélé des questions internationales reviennent ensuite sur les modes de fonctionnement et de communication des djihadistes de l’État islamique. Pour Wassim Nasr, ces derniers ont « des GoPro au bout de leurs kalachnikovs », afin de filmer au mieux leurs tirs et les partager ensuite dans des vidéos de propagande.

     

     

    http://www.contre-info.com/

  • Quand les allocations familiales financent des jihadistes

    Lu ici :

    "Selon Alain Marsaud [député des Français établis hors de France], les CAF de la région Sud-Ouest compteraient une dizaine de cas de personnes parties faire le djihad en Syrie et qui toucheraient toujours leurs allocations. L'un d'eux continuerait par exemple de percevoir 2.200 euros chaque mois."

    Alain Marsaud et Thierry Mariani (député UMP des Français de l'étranger) vont déposer cette semaine une résolution à l'Assemblée pour permettre aux parlementaires d'enquêter, la CAF ayant des moyens très limités pour le faire.

    Louise Tudy

  • [Bordeaux] COMMUNIQUE : L’AF bien présente à LMPT - 05/10/14

    Un succès. C’est probablement ce qui définit le mieux cette énième Manif pour tous qui a eu lieu hier après-midi à Bordeaux. Une première. En effet, jamais Bordeaux n’avait vu une telle affluence pour défendre la famille traditionnelle. 30 000 personnes se sont retrouvées place des Quinconces contre la GPA, la PMA et la diffusion sournoise de l’idéologie du gender par la rééducation nationale.

     

    Dans une ambiance chaleureuse, et surtout très jeune, se sont retrouvés Charentais, Gersois, Landais et Basques, Médocains et Aveyronnais. Pas moins d’une vingtaine de départements était représentée hier à Bordeaux. Après plusieurs allocutions, ils ont battu le pavé sur les grands axes de la ville, du cours maréchal Foch, en passant devant la statue de sainte Jeanne d’Arc, jusqu’à la place Gambetta, puis se sont dirigés vers le cours de l’Intendance, le Grand théâtre, les quais avant de retrouver enfin la place des Quinconces où Jean-Baptiste Fayet a conclu la manifestation par un discours. Discours dans lequel nous retenons tout particulièrement la citation intemporelle de Maurras : « la nation est une famille de familles ». 200 manifestants d’extrême gauche s’étaient donnés rendez-vous place de la victoire, reprenant leurs poussiéreux et blasphématoires slogans. Ils ont été facilement mis sous contrôle par le dispositif policier et ses 500 personnels. A noter également, la vingtaine de militants LGBT, il faut le dire, ridicules devant une telle mobilisation.

    L’Action française étudiante bordelaise se félicite de la réussite de cette belle journée. Beaucoup de temps et d’énergie ont été déployés par nos militants : plus de 6000 tracts distribués dans Bordeaux et un service d’ordre constitué de quinze camelots.

    Parmi cette nouvelle génération de manifestants, nos camelots ont reçu félicitations et encouragements. Surtout, la manifestation a été l’occasion de rencontrer de futurs militants !

    L’Action française a défendu, défend et défendra toujours la famille, socle de notre civilisation. Demain nous appartient !

    D’autres photos sur le blog de l’Action Française Etudiante Bordeaux

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Bordeaux-COMMUNIQUE-L-AF-bien

  • Un ancien agent de la DGSE passé à Al-Qaida ?

    Selon le bureau de Washington D.C. du site de McClatchy (le troisième plus grand groupe de presse aux États-Unis), un ancien agent des services de renseignement français ayant rejoint la nébuleuse Al-Qaida aurait fait partie des cibles prioritaires des frappes de missiles de croisière américains en Syrie.

    Réactions en France : « Le ministère français de la Défense a démenti toute implication d’un ancien agent français. « Les informations parues au sujet de l’appartenance supposée de la personne en question aux services de renseignement du ministère de la Défense sont totalement et parfaitement erronées », a déclaré un responsable du ministère à l’AFP. Une source du ministère de la Défense aurait également affirmé au « Monde » , que « Ce Français existe, mais ce n’est ni un ancien des services secrets ni même un ancien militaire« . De son côté, la DGSE s’est refusée à tout commentaire. »

    Source via FDS

    http://www.contre-info.com/

  • Les 4 mensonges du budget 2015

    La commission européenne pourrait retoquer le projet de loi de finance présenté par Manuel Valls. L'analyse d'Eric Verhaeghe.
    En lisant le projet de loi de finances pour 2015, les commissaires européens ont éprouvé une fois de plus la capacité de Manuel Valls à communiquer efficacement - un talent qui manquait cruellement à Jean-Marc Ayrault. Le Premier Ministre parvient en effet à faire croire qu'il baisse les dépenses et les impôts dans des proportions considérables, quand le budget qu'il soumet aux instances bruxelloises incarne tout le contraire. Il est amusant de le prendre point par point pour mesurer l'écart entre la posture et la réalité.
    Premier mensonge: l'Etat n'est pour rien dans l'incapacité de la France à réduire ses déficits. L'un des arts consommés des fonctionnaires, fièrement représentés par Bercy, consiste à soutenir que la gabegie publique n'existe pas. Si les déficits ne se réduisent pas, c'est évidemment la faute aux autres!
    «Les principales révisions proviennent d'un environnement international moins porteur que prévu, de la situation particulièrement dégradée de l'investissement des ménages en matière de logement et de l'atonie prolongée de l'investissement des entreprises», lit-on dans le PLF 2015. Les coupabes ils sont là : les étrangers, les promoteurs immobiliers et les patrons.
    Bien entendu, pas un mot par exemple sur les 50 milliards de l'Education Nationale consommés dans des procédures bureaucratiques à n'en plus finir, pendant que d'autres pays obtiennent de bien meilleurs résultats avec beaucoup moins de moyens.
    ● Deuxième mensonge: les impôts vont baisser. Cette phrase qu'on entend depuis des années est démentie noir sur blanc par le projet de loi de finances. «Le taux de prélèvements obligatoires atteindrait 44,7 % du PIB en 2014, stable par rapport à 2013, puis diminuerait à 44,6 % en 2015», est-il écrit dans le texte. Avec 0,1% de baisse du taux de prélèvements obligatoires, et 0,4% de croissance du PIB, les prélèvements obligatoires augmentent de 0,3% en volume, et reculent de façon marginale dans l'ensemble du PIB. On est loin des déclarations triomphales du Premier Ministre.
    Le même projet de loi ajoute d'ailleurs: «Au total, le taux de prélèvements obligatoires baissera continument sur la période de programmation, passant de 44,7 % du PIB en 2014 à 44,4 % en 2017.» En trois ans, la perspective de baisse des impôts se limitera à 0,3% du PIB (soit, grosso modo, deux milliards d'euros par an). Impressionnant, non?
    ● Troisième mensonge: les dépenses baissent. On cite ici dans le texte le passage savoureux du PLF 2015: «Dès 2015, un premier quantum de 21 Md€ d'économies sera réalisé, soit un niveau inédit qui permettra de ramener le taux de croissance de la dépense publique à 1,1 % (en valeur, hors crédits d'impôt désormais considérés comptablement comme des dépenses).» Bercy est le seul ministère au monde où 21 milliards d'économies permettent une croissance de 1,1% des dépenses.
    On pourrait détailler par le menu sur de nombreuses pages la façon dont Bercy présente des hausses de dépenses comme des baisses. On retiendra cette phrase qui dit tout: «En arrêtant un programme de réforme qui produira 7,7 Md€ d'économie en 2015 et près de 19 Md€ d'économies en 2017 pour l'État et ses agences, le Gouvernement agit avec détermination pour réduire le rythme de progression de la dépense publique.» Encore et toujours, cette logique qui veut que les milliards d'économies servent à «réduire le rythme de progression». Décidément, la haute administration française n'a rien à envier aux mandarins décadents du dix-huitième siècle.
    ● Quatrième mensonge: l'Etat ne crée plus d'emplois de fonctionnaires. Là encore, le PLF se livre à un exercice rhétorique de tout premier ordre. Officiellement, les effectifs sont stables, malgré les créations pléthoriques et absurdes d'emplois d'enseignants. Quand on soulève le tapis, on retrouve toutefois la poussière: les opérateurs de l'Etat (comme les universités et une série d'établissements plus ou moins connus) vont quant à eux créer plus de 5.000 emplois.
    Autrement dit, Manuel Valls s'inscrit dans la longue lignée des Premiers Ministres qui présentent leur budget à l'inverse de ce qu'il est réellement. Un artifice qui ne devrait pas abuser la Commission Européenne, et qui expose la France au risque maximal de devoir reprendre sa copie en urgence.

    Notes : 

    Eric Verhaeghe a été président de l'Apec (Association pour l'emploi des cadres) entre 2004 et 2009. Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages publiés chez Jacob-Duvernet: «Jusqu'ici tout va bien», «Au cœur du MEDEF: chronique d'une fin annoncée», et «Faut-il quitter la France?». Retrouvez ses chroniques sur son site  : http://www.eric-verhaeghe.fr/

    source : 

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEkypZEyEeZQQBGrj.shtml

  • Chronique de livre: Régine Pernoud, Pour en finir avec le Moyen Âge

    Il est peu d’époques qui échappent à une relecture et une réécriture par les vainqueurs… Celle nommée « Moyen Âge » ne fait pas exception : entre images de famine, épidémie de peste, populations misérables et seigneurs cruels, le « Moyen Âge » nous est présenté, par les penseurs officiels, comme une période sombre et misérable, à mille lieues de notre époque contemporaine, si enviable en comparaison.

    Et si, au contraire, ce Moyen Âge, s’étendant sur mille ans, ne peut se résumer en quelques lignes, -si peu flatteuses- des manuels de vulgarisation ? S’il ne fut pas l’âge sombre que l’histoire officielle veut bien nous décrire ? Si ces populations ne furent, finalement, pas si éloignées de nous ?

    Régine Pernoud (1909-1998), médiéviste, conservateur honoraire aux Archives nationales pendant près de trente ans, contribua, tout comme les renommés Jaques Heers et Jacques Le Goff, à redonner ses lettres de noblesse à cette époque si décriée ; Pour en finir avec le Moyen Âge, avec son titre provocateur, reprend une à une toutes les idées reçues et les démonte brillamment : entre écriture fluide et accessible et références pointues, elle met à mal l’image du serf tourmenté par un seigneur cruel, de la femme ne possédant pas d’âme, de la population illettrée et veule, de la terrible et meurtrière Inquisition… Si ce petit ouvrage n’est pas récent (il fut publié initialement en 1975), il n’en demeure pas moins toujours d’actualité : en effet, si depuis ce livre et les travaux d’autres historiens les programmes scolaires ont évolués, les poncifs restent les mêmes, notamment à travers les discours culturels, et les films.

    Cinématographie : entre cruauté et misère

    Niveau cinématographique, il est vrai que les films traitant de l’âge médiéval en donnent souvent une vision peu ragoutante, mais généralement totalement fantaisiste : à l’instar du fameux Le Nom de la rose, sorti en 1986, avec sa population débile et mourant de faim, ses moines cupides et dégénérés et son livre empoisonné (près de cinq millions d’entrées en France, tout de même), nous trouvons, plus récemment, la série Inquisitio, diffusée sur France 2 durant l’été 2012.

    De quoi traite la série Inquisitio ? Comme son nom l’indique, de l’Inquisition : en 1370, alors que Clément VII, à Avignon, et Urbain VI, à Rome, se disputent la place de souverain pontife, Guillermo Barnal, grand Inquisiteur et borgne, se trouve chargé d’une mission à Carpentras. Il y rencontre alors un médecin juif, occupé à trouver un vaccin contre la peste. Entre les scènes de tortures et de viols, Sainte Catherine de Sienne, représentée comme une névrosée aux pulsions meurtrières, répand la peste à des fins politiques…

    L’inquisition médiévale possède une légende noire, qui contribue à faire passer le Moyen Âge pour une période sombre, et l’imagination populaire n’a pas attenduInquisito pour cela. Régine Pernoud cite dans le chapitre VII de Pour en finir avec le Moyen Âge une anecdote personnelle révélatrice, et toujours d’actualité : la réaction de son assistante aux Archives Nationales, quand l’historienne lui remet le passage du Trésor de Brunetto Latini, traitant de la rotondité de la Terre :

    « Tiens ! me dit-elle, très étonnée, je croyais que Galilée avait été brûlé vif au Moyen Âge pour avoir dit que la terre était ronde. »

    Outre le fait que Galilée ne fut pas brûlé vif, que la rotondité de la terre était connue depuis quatre siècle, et que cette histoire se déroula pendant la période classique, et certainement pas durant l’époque médiévale, les idées reçues sur l’Inquisition médiévale sont légions, malgré les travaux d’historiens sérieux. Les procès de sorciers et de sorcières (il y a d’ailleurs une sorcière, rousse de surcroit, dans Inquisitio) ? « On sait, ou plutôt on sait mal, que, s’il y a toujours eu des sorciers, des sorcières, et plus encore des histoires de sorciers et de sorcières, les premiers procès mentionnés expressément dans des textes n’ont lieu qu’au XIVème siècle dans la région toulousaine […] avec le XVIIème siècle –siècle de la Raison- le nombre des procès en sorcellerie s’enfle dans des proportions insensées. […] Voilà ce qui devrait faire réfléchir ceux qui ont tendance à accoler inconsidérément l’adjectif médiéval au terme obscurantisme. » explique Régine Pernoud. « Les bûchers, allumés par milliers ? « Les peines généralement appliquées sont l’emmurement, c’est-à-dire la prison (on distingue le « mur étroit » qui est la prison proprement dite, et le « mur large » qui est une résidence surveillée) ou, plus souvent encore, la condamnation à des pèlerinages ou au port d’une croix d’étoffe cousue sur les vêtements. » Et si l’historienne n’oublie pas de parler des condamnations au feu et du trop grand zèle de l’inquisiteur Robert le Bougre, nous sommes bien loin de la série Inquisitio, dont France 2, a, -oh, joie !- commandé une deuxième saison.

    Problème : combien de nos compatriotes n’ont, pour seule source d’information et de culture, que la télévision ? Qui, débâtant d’un sujet historique avec un Français lambda, ne s’est pas entendu répondre : « Si si, c’est vrai, je l’ai vu à la télé ! », en justification d’un mensonge historique énorme ? Mensonges historiques, qui, en plus d’être diffusé via des films fantaisistes, le sont aussi par la classe dirigeante actuelle.

    La femme au temps des cathédrales

    pernoud 2.jpgEn 1990, Laurent Fabius, alors président de l’Assemblée nationale (mais certainement pas médiéviste…), déclare :

    « Les docteurs de l’église ont discutés pendant des siècles pour savoir si les femmes avaient une âme. »

    Ce grand classique du bobard historique résume assez bien l’image qu’ont la plupart des gens de la femme médiévale : considérée comme impure et monstrueuse parce que femme, battue, enfermée (dans des tours ou des cages, au choix), humiliée en permanence, n’ayant aucun droit… Difficile d’imaginer une autre vie pour les femmes de l’âge médiéval, quand un personnage politique important (et donc, sensé être cultivé) affirme que ces femmes étaient considérées pire que des animaux !

    Régine Pernoud écrivit beaucoup sur la femme médiévale ; on lui doit, entre autre, un ouvrage intitulé La femme au temps des Cathédrales, présentant la vie de la femme à travers tout le Moyen Âge, des biographies de Blanche de Castille, Jeanne d’Arc, Aliénor d’Aquitaine...

    Alors, quel fut le statut de la femme au temps des cathédrales ? « N’est-il pas surprenant, en effet, de penser qu’aux temps féodaux, la reine est couronnée comme le roi, généralement à Reims […], mais toujours par les mains de l’archevêque de Reims ? Autrement dit, on attribue au couronnement de la reine autant de valeur qu’à celui du roi. » note la médiéviste dans Pour en finir avec le Moyen Âge. Et si la reine, (jusqu’à Marie de Médicis) est couronnée au même titre que son époux, qu’en est-il des autres femmes, celles qui ne sont pas nobles ? «On voit par exemple les femmes voter comme les hommes dans les assemblées urbaines ou celle des communes rurales. […]Lorsque les textes permettent de différencier l’origine des votes, on s’aperçoit que, dans des régions aussi différentes que les communes béarnaises, certains villages de Champagne ou certaines villes de l’Est comme Pont-à-Mousson, ou encore en Touraine lors des états généraux de 1308, les femmes sont explicitement nommées parmi les votants, sans que ce soit présenté d’ailleurs comme un usage particulier à la localité.[…]Dans les actes notariés il est très fréquent de voir une femme mariée agir par elle-même, ouvrir par exemple une boutique ou un commerce, et cela sans être obligée de produire une autorisation maritale. Enfin, les rôles de la taille (nous dirions les registres du percepteur), lorsqu’ils ont été conservés comme c’est le cas pour Paris à la fin du XIIIème siècle, montrent une foule de femmes exerçant des métiers : maîtresse d’école, médecin, apothicaire, plâtrière, teinturière, copiste, miniaturiste, religieuse, etc. » Encore une fois, la réalité est bien différente des idées reçues, et la femme n’était pas plus enfermée dans une cage que toute la période médiévale fut parsemée de bûchers à sorcières ! Elle travaillait, votait, était majeure à douze ans (contre quatorze ans pour les garçons), si elle était noble elle gérait son domaine… Du moins jusqu’à la fin de l’âge médiéval.

    Régine Pernoud souligne que durant le Bas Moyen Âge (la toute fin de la période médiévale), avec l’engouement pour le droit Romain, les droits des femmes s’amenuisent : « C’est, comme toujours, dans l’histoire du droit qu’il faut chercher les faits et leur signification, autrement dit la raison de ce déclin devenu, avec le XIXème siècle, disparition totale du rôle de la femme, en France surtout. Son influence diminue parallèlement à la montée du droit romain dans les études de juristes, puis dans les institutions, et enfin dans les mœurs. C’est un effacement progressif dont on suit très bien, en France du moins, les principales étapes. »

    Pour ce qui est de l’âme des femmes, si l’historienne souligne « nous n’irons pas non plus discuter les sottises évidentes qui ont été proférées dans ce sens », elle déclare, avec beaucoup d’humour : « Ainsi, pendant des siècles, on aurait baptisé, confessé et admis à l’Eucharistie des êtres sans âme ! […] Etrange que les premiers martyrs honorés comme des saints aient été des femmes et non des hommes : sainte Agnès, sainte Cécile, sainte Agathe et tant d’autres. Triste, vraiment, que sainte Blandine ou sainte Geneviève aient été dépourvues d’âmes immortelles. […] Enfin, qui croire, ceux qui reprochent à l’église médiévale, justement, le culte de la Vierge Marie, ou ceux qui estiment que la Vierge était alors considérée comme une créature sans âme ? »

    L’Histoire n’est pas une science sans fondement, elle est une science ardue ne permettant pas l’à peu près, ni les développements hasardeux. Elle comporte des données immuables, qui ne dépendent pas de nous, et que nous devons accepter. Les (trop) nombreux et lassants poncifs sur le Moyen Âge nous présentent une Histoire fausse et caricaturale, en totale contradiction avec le vrai Moyen Âge, présents sont nos yeux : les voutes gothiques, fièrement dressées depuis près d’un millénaire, les enluminures d’une finesse extraordinaire, les chasses délicatement ciselées…

    Afin d’y remédier, l’ouvrage de Régine Pernoud est un indispensable pour (re)découvrir le temps des cathédrales.

    Marie/C.N.C

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/10/05/chronique-de-lire-regine-pernoud-pour-en-finir-avec-le-moyen-age.html

  • [Lu sur le Net] La victoire de la France invisible – par Ivan Rioufol

     

    Suite à la dernière Manif pour tous, l’éditorialiste Ivan Rioufol revient sur les raison du succès de ce Mai-68 de droite :

    La France invisible, celle que les politiques et les médias ignorent le plus souvent, est la France méprisée. Mais c’est elle qui, grâce aux réseaux sociaux qui contournent les interdits et les censures, s’impose comme nouvelle force politique. La société civile victorieuse est décidée à faire obstacle aux “évolutions de la société” qui ne prennent pas en compte la réalité de la révolution conservatrice.

    La dynamique est avec cette France d’en bas, parisienne ou provinciale, polie, bon enfant, qui a pris goût aux démonstrations de force. Seules quelques centaines de personnes ont répondu à la contre manifestation organisée dimanche matin, place de la République. Ce lundi, dans Libération, Laurent Joffrin parle d’une “procession anti-gay” et d’un “catholicisme politique” comparable à l’islam politique. Mais l’outrance, si elle dévoile le désarroi de la gauche devant une insurrection populaire qui lui échappe, ne correspond à rien.

    (…)

    Les politiques, à droite comme à gauche, vont devoir entendre cette France invisible qui, à l’évidence, n’entend plus le rester. Les minorités, qui imposent depuis des décennies des réformes contestables, ont négligé l’intérêt commun, jusqu’à l’affaiblir gravement. Pourquoi pas un référendum, pour vérifier l’adhésion des citoyens sur les essentiels qui constituent la nation d’un côté, la famille de l’autre ?

    Pour lire le texte en entier

    http://fr.novopress.info/176243/lu-net-victoire-france-invisible-ivan-rioufol/