La France ferait partie des pays qui auraient le plus de risques de recevoir un patient porteur du virus Ebola dans ces prochains jours, se référant à des chercheurs de la Northeastern University de Boston. Selon eux il y aurait «75% de chances que le virus soit importé en France d’ici le 24 octobre.»
En comparaison, le Royaume-Uni serait à 50%, la Belgique à 40 et l’Espagne ou la Suisse, à 14, «Ce n’est pas une liste déterministe, il est question ici de probabilités, précise Alex Vespignani, un professeur de la Northeastern University. Mais les probabilités augmentent pour tout le monde.»
Ces évaluations sont calculées en croisant les données de propagation du virus Ebola avec le trafic aérien. Les chiffres donnés dépendent donc de la constance du trafic aérien actuel.
«En supposant qu’il y ait une baisse de 80% du trafic, qui reflèterait la décision de nombreuses compagnies aériennes de ne plus faire d’escale dans les régions infectées, le risque de la France passerait à 25%, et celui de de la Grande-Bretagne, à 15» est-il précisé.
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Les nombreux emplois de Mme Rossignol
L'UFC-Que Choisir vient de ressortir le dossier de Laurence Rossignol, que l'on soupçonne d'avoir occupé un emploi fictif à la mutuelle étudiante MNEF pendant 18 ans :
"Aleteia vous en parlait en juin dernier, mais les autres scandales au sein du gouvernement font que l'on reparle actuellement du cas Laurence Rossignol. En effet, l’UFC-Que Choisir, que l'on ne saurait taxer d'organisation partisane ou politique,vient d’épingler la très dogmatique secrétaire d'état à la famille à propos du poste qu’elle est censée avoir jadis occupé au sein de la mutuelle étudiante MNEF pendant pas moins de 18 ans : “Mme Rossignol a toujours dit avoir travaillé à la MNEF, ancêtre de la LMDE, à partir de 1993. Le Monde du 9 avril 2014 parle d’un « passage à la MNEF » dans le portrait qu’il lui consacre. Ce passage a en fait duré 18 ans, de 1993 à 2011, date à laquelle Mme Rossignol est devenue sénatrice”, rapporte le journal en ligne, dénonçant l’appartenance politique comme principal critère de sélection des cadres gestionnaires de la LMDE, en grave difficulté depuis plusieurs années.
Cette affaire est symptomatique des graves problèmes d’administration - douteuse et chaotique - de la mutuelle. EtLaurence Rossignol n’est pas la seule membre du gouvernement àavoir collaboré avec des mutuelles étudiantes auparavant, Jean-Marie Le Guen et Benoît Hamon ont occupé des postes similaires. Sans oublier les scandales à répétition connus jadis par cette mutuelle étudiante intimement liée au PS, aux MJS et à l'Unef-ID.
C'est en 1998 que le scandale de la MNEF éclate vraiment dans les médias, dévoilant son lot d'emplois fictifs, de détournements d'argent et de salaires somptuaires. On y croise des noms encore présents au sommet du PS ou du gouvernement aujourd'hui : Jean-Christophe Cambadélis, Harlem Désir, Benoit Hamon... La MNEF, acculée, est liquidée en 2000 et ressuscite sous un nouveau nom pour se refaire une image. Mais fin 2012, ses dysfonctionnements sont de nouveau cloués au pilori tant par la mission d'information sénatoriale Procaccia-Kerdraon que par l’UFC-Que Choisir, qui dénonce le fonctionnement des mutuelles étudiantes en général, "système aussi défavorable aux étudiants qu’onéreux pour la collectivité".
Cette fois, l’association de défense des consommateurs a contacté le cabinet de la secrétaire d’État pour avoir quelques précisions sur cet emploi tout sauf ponctuel au sein de la mutuelle. Son cabinet a donc expliqué qu’elle était chargée d’études au sein de la direction Santé et Prévention de la mutuelle, à temps plein jusqu’en 2004, puis à tiers-temps jusqu’en 2011, avec une rémunération de l’ordre de 1 200 € nets par mois, pour un simple tiers-temps. C'est là que les problèmes commencent pour Mme Rossignol : “la seule trace de son activité que nous ayons trouvée sur Internet est un rapport datant de 2006, poursuit la rédaction de Que Choisir. Il s’agit d’un guide humoristique de 24 pages sur la sexualité des jeunes, où elle est mentionnée comme rédactrice en chef”.
Et si son cabinet avance que celle-ci a conduit de nombreux autres projets sans pour autant les signer, ce n’est pas l’avis de ses anciens collègues de la LMDE : « Elle est créditée comme rédactrice en chef pour quelques brochures, mais je sais qu’elle ne les a pas écrites parce que c’est moi et des collègues qui les avons faites. Son bureau, pas très loin du mien, était toujours fermé. Les syndicats ont d’ailleurs fini par s’émouvoir de cette situation quand on a commencé à parler de suppressions de postes à la LMDE. La question s’est réglée car elle a démissionné quand elle est devenue sénatrice. »
Laurence Rossignol nie les faits, certifiant qu’elle travaillait le mardi et le mercredi, comme le rapporte le site du Courrier Picard: “Tout le monde me voyait, j’avais des copines de bureau. Diplômée de droit social, j’étais chargée de la conception et de la réalisation des campagnes de prévention de la mutuelle, ainsi que des enquêtes sur les conditions de vie et de santé des étudiants. Mais c’est toujours comme ça, il y a deux options pour les politiques : soit ils travaillent et on enquête sur leur travail ; soit ils ne travaillent pas et on leur reproche de ne pas travailler. "
Mais, comme le fait à juste titre remarquer l’équipe de Que Choisir, Mme Rossignol cumulait un nombre de fonctions conséquent avant de devenir sénatrice : conseillère municipale d’opposition à Compiègne, vice-présidente du Conseil régional de Picardie chargée de la vie associative, de la jeunesse et de l’économie sociale, mais également secrétaire nationale du PS chargée des droits des femmes, puis de l’environnement. Il semblerait que Mme Rossignol ait été relativement assidue dans ces différents rôles. De quoi s'interroger sur la façon dont elle parvenait à combiner, ou non, toutes ces missions. En cumuler les revenus était sûrement plus aisé... Alors scandale et démission à l'horizon ? Il n'est pas certain que les langues d'anciens de la MNEF se délient au point de l'amener à quitter ses fonctions au sein du gouvernement."Quelle femme ! On ne peut être que béat d'admiration devant tant d'amour de l'argent du travail. Du travail des autres, en tout cas. Si tout cela est vérifié, il va de soi que nous attendons sa démission.http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/les-nombreux-emplois-de-mme-rossignol.html
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GPA, PMA : Les usines à bébés sont prêtes, à trois heures de la France
D’un côté, Manuel Valls et François Hollande qui répètent en boucle que la GPA et la PMA resteront interdites en France. De l’autre, des tribunaux contraints d’inscrire à l’état civil des enfants issus de GPA pratiquées à l’étranger, ou encore d’autoriser l’adoption d’un enfant né après une PMA, par la conjointe lesbienne de la mère. Ethique, sens moral et religions sont appelées à la rescousse. Mais au final, tout cela n’est qu’une histoire d’argent, un caprice de riches. En Ukraine, tout est déjà prêt pour produire des bébés à grande échelle.
"Réduction du printemps, le paquet +succès garanti quantité non-limitée de tentatives+, l’argent est remboursé au cas du résultat négatif : 9900 euros" (sic). Voilà la triste et dure réalité de la GPA (gestation pour autrui), non pas en Inde, non pas au Mali, mais en.. Ukraine, dont la capitale se trouve à trois heures de vol de Paris, pays associé à l’Union Européenne, qui espère en devenir membre en 2020.
L’orthographe et le style sont approximatifs (la home-page vous accueille avec un immense "Infertilité n’est plus un verdict", sic), mais tout est bel et bien écrit en français sur le site mereporteuse.info qui ne laisse aucun doute sur son but, et les prix y sont mentionnés en euros. Pour 10 000 euros, pardon, pour 9900 euros, offre promotionnelle (quand le prix "normal" est de 12 000 euros), vous pouvez sélectionner la future mère de "votre" enfant sur photo, et lancer la ponte, puisqu’il n’y a pas d’autre nom.
Ici, aucun doute : le ventre est une usine, l’enfant, un produit comme le soutient Pierre Bergé : "La sélection rigoureuse des donneuses et des mères porteuses (la priorité étant donnée aux jeunes femmes en parfaite santé physique et mentale, n’ayant aucun antécédent familial de maladie génétique) et les techniques du transfert embryonnaire (la culture des embryons étant poussée jusqu’à 5 jours afin d’obtenir des blastocystes) augmentent significativement le taux de réussite".
Une fois né, quid de ramener le bébé en France, et de faire reconnaître ses parents "adoptifs" par l’état civil ? Pas de souci, le chemin est balisé, jusque dans les couloirs de l’aéroport ! Nouvel extrait d’un des sites commercialisant des bébés sur catalogue :
"Puisque GPA est légale en Ukraine, on agit en conformité avec la loi. (...) Nos mères porteuses accouchent toutes a la maternité d Etat. Après elles font le document-déclaration chez le notaire (elles refusent ses droits parentaux en honneur des parents biologiques légitimes, selon l’article 123 du Code de famille, (au-dessus vous trouverez la formule en français). Puis, l’état civil ukrainien (...) délivre aux parents l’acte de naissance. Donc la mère porteuse ne figure plus en acte, seulement les parents de l’enfant. Voila comment l’enfant se déclare à votre nom.
Puis on vous traduit l’acte de naissance en français, et on fait l apostille auprès du Ministère des affaires étrangères à Kiev. Puis vous fixez le rendez-vous a l’ambassade de France a Kiev, et vous y réclamez un laisser-passer pour l enfant. Actuellement, vu l apparition du circulaire de Taubira, l’ambassade donne ce document vite (2-3 semaines maximum entre la date d’accouchement, et votre retour en France).Attention, le laisser-passer est un document qui vous permettra de rentrer légalement en France avec votre bébé, c’est a dire passer la frontière. [....]
La suite sur fr.news.yahoo.com
http://www.actionfrancaise.net/craf/?GPA-PMA-Les-usines-a-bebes-sont
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L’armée turque se prépare à entrer en Syrie…
… Mais ce n’est pas pour aider les chrétiens syriens ou les alaouites face à la menace de l’Etat Islamique. Ce serait probablement plus pour se servir… Rappelons que plusieurs djihadistes « français » ont témoigné de la facilité (et des complicités) avec laquelle ils ont rejoint la Syrie. Dans ce reportage, on sait que la famille est arrêtée à la frontière puis relâchée !
Lu sur Réseau Voltaire : Le chef d’état-major de l’armée de terre turque, le général Hulusi Akar, est venu inspecter les préparatifs de ses troupes à la frontière syrienne, indique le journal Hürriyet.
Lors de son intervention à la 69ème assemblée générale des Nations unies, le président Recep Tayyip Erdoğan a dénoncé l’attentisme des grandes puissances à Gaza et en Syrie.
En réalité, l’armée turque est secrètement présente dans le Nord de la Syrie depuis juillet 2012. En outre, et contrairement aux affirmations du président Erdoğan aux Nations unies, l’armée turque ne protège pas les chrétiens et ne lutte pas contre le terrorisme, mais est entrée en Syrie, le 21 mars 2014, pour prendre la ville syro-arménienne de Kassab avec le Front Al-Nosra (Al-Qaïda) et l’Armée de l’islam (pro-Saoudien) [1].
“Turkey’s top soldier inspects troops on Syrian border as gov’t signals joining anti-ISIL bid”, Hürriyet, 24 septembre 2014.
[1] « L’armée turque aide des mercenaires étrangers à pénétrer en Syrie », « Le Conseil de sécurité refuse de condamner l’attaque turco-terroriste de Kassab », Réseau Voltaire, 22 mars et 5 avril 2014.
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La Manif Pour Tous va recomposer le paysage politique français
La manifestation des familles du 5 octobre 2014 a été, une fois de plus, un succès. Mouvement de masse transcendant l’ensemble des partis, la manif pour tous, qui puise dans la redécouverte de la nature comme norme est amenée à bouleverser le paysage politique français. Entretien avec Henri Hude :
Quel est le poids de la manif pour tous ?
Nous ne sommes pas en face d’un mouvement groupusculaire, ou catégoriel, mais d’un mouvement de masse. Le concept de base, pour l’analyse, est la tripartition en trois segments d’opinion : les « proches », les « indifférents » et les « éloignés ». En chiffres ronds, 30% de proches dont 15% de très proches. Ces derniers forment un bloc d’environ dix millions de personnes, tous âges confondus. C'est le chiffre qu'il faut garder en tête. Cela montre que nous sommes en face d’un mouvement massif, luttant pour un intérêt profond et non négociable, déterminé, ancré dans la durée. Il n’y a aucune vraisemblance qu’un mouvement aussi profond s’amortisse dans les années à venir. Le plus intéressant est que ce mouvement national divise la totalité des partis, des classes sociales et des cultures. Bref, toutes les divisions habituelles sont recoupées par une nouvelle division longitudinale qui les traverse toutes.
Comment expliquer que le mouvement reste marginalisé ?
Ce mouvement massif n’est pas majoritaire et faute d’une stratégie d’alliance, une politique isolationniste le condamnerait à l’échec. Mais, pour pouvoir négocier des alliances, ce mouvement devra savoir ce qu’il est et où il va. Sans doute va-t-il « objectivement » dans une certaine direction. Mais son leadership devrait définir ce que serait pour lui la victoire, au-delà du retrait de quelques textes législatifs ou réglementaires, et se donner une stratégie ambitieuse et claire. Une telle stratégie se doit d’être au niveau des enjeux de tout le pays et de tous les Français.
Quels sont les fondements du mouvement ?
Philosophiquement, ce mouvement se définit comme une redécouverte par un peuple de la nature comme norme. Cette redécouverte a d’abord eu lieu de manière plus superficielle dans les milieux écologistes, face aux dégâts causés à l’environnement. Elle s’est accomplie ensuite de façon bien plus profonde, en silence, et dans un nombre considérable d’esprits, face à la confusion pathogène causée en l’Homme et en la Société par la négation radicale de lanature et de sa normativité. Or, cette idée d’une nature comme facteur d’harmonie, est adaptée au multiculturalisme contemporain. En outre, cette idée force peut s’accorder à la tradition de l’humanisme.
Quelles seront les conséquences politiques du mouvement ?
Nous sommes en face d’un mouvement qui cherche sa place sur l’échiquier politique. Il fait partie des forces politiques modernes qui ont vocation à restructurer l’espace politique tout entier, mais n’en ont pas encore pris conscience. Modérés par tempérament, par éducation, par position sociale, les leaders du mouvement voudraient exister dans l’espace libéral classique. Ils préféreraient cela de beaucoup à d’autres tentatives plus ambitieuses. Mais, l’énergie propre de leur mouvement contrarie leur prudence. C’est pourquoi ils peinent à trouver leur place dans le paysage, entre les partis existants. Si ces derniers ne se résolvent pas à lui faire une place et même, peu à peu, à se laisser restructurer à partir de son dynamisme, nous verrons les gens décrocher peu à peu du système politique et le rejeter dans son ensemble. C’est alors que les événements pourraient prendre un tour assez différent.
Propos recueillis par Thomas Flichy de La Neuville.
Henri Hude, dernier ouvrage paru La force de la liberté, Economica, 2013.
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Le déficit public : une promesse à la Hollande
Ramener le déficit public à 3 % en 2013 était un des soixante engagements de "Moa Président" lors des présidentielles.
Et encore une promesse non tenue… Ramener le déficit public à 3 % en 2013 était un des soixante engagements de « Moa Président » lors des présidentielles. Non seulement cet engagement n’a pu être réalisé, mais la situation a progressivement empiré.
Échec annoncé par le tristement célèbre ministre du Budget de l’époque – Jérôme Cahuzac –, Hollande avait indiqué renoncer à atteindre ce fameux objectif le 19 février 2013, alors que le déficit était estimé à 3,9 % par la Commission européenne. L’objectif des 3 % fut donc reporté à l’année 2014, comme l’indiquait le ministre de l’Économie Pierre Moscovici. Une assurance dont peu furent dupes et dès juin 2013, Bruxelles, qui anticipait un déficit de 4,1 % pour 2014, accordait à la France deux ans pour atteindre un déficit conforme aux critères définis par le traité de Maastricht. Après avoir promis un déficit de 3 % puis de 3,7 % le gouvernement reconnaissait en décembre un déficit de 4,1 % pour l’année 2013.
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Journal du 06/10/2014
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Nucléaire : aux abris, ça craque de toutes parts !
Dans le monde entier, les vieilles centrales arrivent en bout de course. La part du nucléaire dans la production d'énergie diminue. Les industriels de l'atome sont de plus en plus atones, et en viennent à demander de réduire la consommation d'électricité. La décroissance est notre horizon.
Nous avons régulièrement affirmé dans cette chronique qu'un destin tragique - et bien mérité - attend l'industrie nucléaire : déconfiture, décrépitude, dégénérescence, déliquescence. Il ne s'agit pas de notre part d'un pari, ou d'un hommage, au célèbre docteur Coué, mais simplement de conclusions rationnelles tirées de l'étude de la situation.
En substance, la majorité des 390 réacteurs encore en service sur la planète a dépassé 30 ans d'âge et chacune de ces antiquités se dégrade plus ou moins rapidement mais de façon continue et inéluctable. Or, au vu de la récente actualité, il n'est d'ailleurs pas impossible que ce processus ait entamé une impressionnante phase d'accélération, illustrée par trois situations édifiantes :
- trois réacteurs nucléaires belges sur sept sont sur le flanc, et la pénurie menace ;
- quatre réacteurs nucléaires britanniques ont été arrêtés en urgence par EDF, propriétaire de ces antiquités (achetées à prix d'or en 2008 avec notre argent !) ;
- la remise en service des réacteurs japonais semble de plus en plus improbable.
Reprenons dans le calme ces informations inquiétantes (pour ceux qui aiment le nucléaire) et... inquiétantes pour ceux qui n'aiment pas le nucléaire... et craignent d'être irradiés).
Réacteurs à l'arrêt
En août 2012, on apprend que les cuves de deux réacteurs nucléaires belges - Doel 3 et Tihange 2 - sont fissurées, et ce depuis leur fabrication... trente ans plus tôt. On appréciera la célérité des limiers de l'atome, prétendus les plus compétents qui soient. Les réacteurs sont arrêtés pendant un an, puis remis en service pendant quelque temps, puis stoppés à nouveau. Aujourd'hui, les "responsables" avouent que la fermeture est probablement définitive, ce qui donne des sueurs froides en pensant aux trente ans de fonctionnement et surtout à la récente remise en service momentanée.
Cerise sur le gâteau, le réacteur Doel 4 est stoppé depuis début août et pour des mois à la suite d'une grave avarie : ce sont donc trois réacteurs belges sur sept qui sont sur le flanc et qui le seront encore cet hiver : la pénurie menace. Du coup, l'arrêt programmé pour maintenance du réacteur Tihange 1, qui tombait fort mal, va être scindé en deux périodes afin de pouvoir produire au cœur de l'hiver. Et tout ça sans causer de risque (ou du moins de risque supplémentaire), parole de "responsables" !
On évoque aussi la mise en place d'un câble pour bénéficier de la production électrique d'une centrale à gaz néerlandaise située à 3 km seulement de la frontière, et arrêtée depuis des mois du fait de la faible consommation d'électricité qui sévit au bas pays. Enfin, en dernier recours bien entendu, "une sensibilisation du public pourrait aussi faire partie des mesures mises en place pour faire baisser la consommation électrique" (Agence Belga, 14 août 2014). Bigre, pourquoi pas la décroissance tant qu'on y est ?
Le même "danger" (nous parlons bien de la décroissance, et non d'une catastrophe nucléaire qui, selon les nucléocrates, ne serait finalement pas si tragique) menace aussi la Grande-Bretagne où EDF détient quinze des seize réacteurs encore en service. En effet, le 11 août, EDF a stoppé en urgence, pour au moins 8 semaines, quatre réacteurs touchés par une inquiétante défaillance (AFP, 11 août 2014). Notons d'ailleurs que, depuis 2006, deux autres réacteurs d'EDF fonctionnent à seulement 70% de leur puissance du fait de problèmes non résolus. Cette situation sidérante doit d'ailleurs se poursuivre jusqu'en 2023, date d'arrêt définitif de ces antiquités boiteuses. Si elles n'explosent pas avant !
Pour sa part, le Japon a appris à vivre sans nucléaire : ses 48 réacteurs (plus les 6 de Fukushima, qui ont été déclassés et n'existent plus administrativement comme réacteurs nucléaires) sont tous arrêtés depuis pratiquement un an. Les autorités voudraient bien en réactiver quelques-uns mais, voilà, la population n'est pas du tout "compréhensive". Du coup, l'opérateur d'électricité Kepco distribue des coupons de réduction pour que les gens fassent des achats dans les magasins entre 13 heures et 16 heures : il s'agit de réduire les pics de consommation électrique entraînés par une utilisation massive des climatiseurs en début d'après-midi (Le Figaro, 20 juillet 2014). La baisse de la consommation d'électricité passerait donc par... des achats dans les magasins : c'est la "décroissance par la consommation", un curieux concept qui devrait ne pas aboutir à grand-chose de bon...
D'autres "mauvaises" nouvelles (réjouissances en fait) ont agrémenté l'été : Areva a enregistré une chute vertigineuse de près de 20% après l'annonce de résultats semestriels dégradés accompagnés d'un avertissement sur les comptes 2014 (TradingSat, 1er août 2014). D'autre part, l'Autorité de sûreté nucléaire des USA, la NRC, a commencé à reclasser ses experts dans d'autres industries, prenant acte du déclin net et irréversible du nucléaire américain (Associated press, 21 juillet 2014).
La part du nucléaire dans l'électricité mondiale est passée de 17% en 2001 à 9% à ce jour, un effondrement stupéfiant que tentent pourtant de nier les atomistes, en particulier en France. Quel courage, quelle lucidité : au bord du gouffre, ils vont encore de l'avant !
La Décroissance N°112
http://www.oragesdacier.info/2014/10/nucleaire-aux-abris-ca-craque-de-toutes.html
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"L’Etat islamique est un serpent venimeux basé sur le Coran et sur la vie de Mahomet"
Au Parlement néerlandais, Geert Wilders est intervenu le 2 octobre sans être interrompu dans le débat sur l’envoi de F16 en Irak contre l’Etat islamique. Le jour où vous entendrez un député français parler ainsi, sans réactions, vous me préviendrez. Extrait de la traduction d'Yves Daoudal :
"L’Etat islamique est un cancer islamique ; c’est un serpent venimeux basé sur le Coran et sur la vie de Mahomet, un criminel qui, il y a 14 siècles, assassinait et décapitait, de Médine à La Mecque. Son successeur autoproclamé calife de Bagdad est maintenant aux portes de Bagdad et de Damas. Il a des fidèles partout dans le monde, y compris dans notre pays, nos villes et nos rues. [...]
Madame le Président, tous les esprits naïfs qui disent que l’Etat islamique n’a rien à voir avec l’islam commettent un sérieuse erreur politiquement correcte, qu’il s’agisse d’Obama, de Cameron, de Rutte, de Samson.
[...] C’est pourquoi mon parti soutient la décision du gouvernement d’envoyer des F16 néerlandais contre l’Etat islamique. Nous disons ; Bombardons-les ! [...]
Encore plus important que de combattre l’Etat islamique en Irak et en Syrie est de combattre le terrorisme islamique ici, aux Pays-Bas, dans notre pays. La sécurité des Pays-Bas doit être notre priorité numéro un. Nos concitoyens doivent être en sécurité dans les trains, pouvoir marcher tranquillement dans la rue, doivent pouvoir conduire tranquillement leurs enfants à l’école, doivent pouvoir faire leurs courses en toute sécurité. Voilà l’enjeu. Et dans l’article 100 de sa lettre au Parlement, le gouvernement ne consacre que deux paragraphes à la sécurité nationale. Il y a même davantage d’attention aux questions d’égalité de genre et à la situation des femmes dans le monde arabe. C’est une parodie.
[...] Dimanche dernier, le ministre de la Sécurité et de la Justice annonçait fièrement que les passeports de 41 jihadistes avaient été confisqués pour qu’ils ne puissent pas se rendre en Syrie ou en Irak. Que c’est stupide ! Maintenant ils se baladent, ici, dans nos rues. Ceux qui veulent faire le jihad ailleurs, qui veulent décapiter des gens, commettre des attaques, se baladent dans nos rues à cause de la décision du ministre, aux Pays-Bas. Je le dis depuis dix ans et je le répète une nouvelle fois : fermez la frontière aux immigrants des pays islamiques. Trop c’est trop. La culture islamique de la haine n’a rien à faire ici aux Pays-Bas, et 65% des Néerlandais sont d’accord avec cela. Laissez les jihadistes quitter le pays, et ne les laissez jamais revenir. Telle est la solution.Rétablissez les contrôles aux frontières, expulsez quiconque exprime la moindre sympathie envers l’Etat islamique, enlevez-leur leur passeport néerlandais, exigez que tous ceux qui ont un passeport d’un pays islamique signent une déclaration anti-charia. [...]"
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[Provence] A Marseille, réussite de la réunion de rentrée
La réunion de rentrée de l’AF-Provence a eu lieu dimanche 28 septembre dans le centre de Marseille.
Michel Franceschetti, président de la fédération d’Action Française Provence, a présenté, devant des militants aixois et marseillais ainsi que des sympathisants venus nombreux, le théme de campagne de l’année : "le libéralisme contre les libertés". C’est donc dans la continuité des réflexions et des conférences débutées cet été avec les fort réussis CMRDS (Camp Maxime Real Del Sarte) et université d’été que s’inscrit cette nouvelle année de militantisme.
Bertrand, délégué départemental, a rappelé qu’un militant doit être polyvalent et s’ancrer dans son territoire et dans le réel.
Jérémy, responsable de la section marseillaise, a présenté le programme des activités de l’année (cercles d’études, collages, tractages, so, etc.).
Enfin, le responsable de la section Action française étudiante aixoise a exposé la complémentarité qu’il existe entre les sections étudiantes et celles composées de jeunes travailleurs.
Plein succés pour cette réunion qui a convaincu bon nombre de sympathisants de nous rejoindre et de militer cette année !
Contact : provence@actionfrancaise.net
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Provence-A-Marseille-reussite-de