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Un des lobbyiste LGBT les plus en vus aux États-Unis a été arrêté pour "viol sur mineur"
Terrence Bean, influent lobbyiste LGBT, a été arrêté pour agression sexuelle sur un garçon de 15 ans.
Les médias américains rappellent que ce personnage a été reçu de nombreuses fois à la Maison Blanche.
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TVL : JT du 21/11/2014
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Démission de Kader Arif - Marine Le Pen : "À chaque mois sa démission"
La présidente du Front national s'amuse des départs successifs de membres du gouvernement qui soulèvent la question de "la qualité humaine" des ministres.
Marine Le Pen a jugé vendredi dans la Nièvre qu'avec la démission du secrétaire d'État aux Anciens Combattants Kader Arif, cité dans une enquête pour favoritisme, "ça commence à faire beaucoup dans un même gouvernement". "Chaque mois amène une démission ou un limogeage. Je pense que, de manière générale, ça oblige à réfléchir à la qualité humaine, à l'éthique de ceux qui sont amenés à exercer des responsabilités et peut-être au contrôle préalable qu'il est nécessaire de faire par l'État pour être sûr que des incidents de ce genre ne se reproduisent pas", a affirmé Mme Le Pen en marge d'un déplacement à Garchy, dans la Nièvre, à la rencontre des viticulteurs et des adhérents locaux du FN.
C'est un proche du président impliqué ? "J'ai envie de dire comme d'habitude, il y en a eu déjà un certain nombre, M. (Jérôme) Cahuzac était proche du président, Aquilino Morelle était proche du président, ça fait beaucoup de proches du président", a poursuivi la dirigeante d'extrême droite. "De manière générale, il y a une déliquescence éthique et morale de la vie politique française. Aujourd'hui, ce sont les proches de M. Hollande, hier, c'étaient les proches de M. Sarkozy ou Nicolas Sarkozy lui-même, donc c'est à se poser la question de savoir s'il ne faut pas faire une grande opération mains propres", a lancé Mme Le Pen. Le secrétaire d'État aux Anciens Combattants a présenté sa démission vendredi au président François Hollande, qui l'a acceptée et a nommé pour le remplacer Jean-Marc Todeschini, sénateur de la Moselle.
source : afp via le Point
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Plongée chez les khmers rouges! (Pin Yathay, "L'Utopie meurtrière")
En 1975, le Cambodge tombe dans les mains des khmers rouges. Ce n’est pas étonnant. Le pays connaît depuis des années une situation de guerre civile dont le conflit au Viêt Nam voisin est la cause principale. Nous sommes en pleine guerre froide. Les forces gouvernementales (la monarchie de Sihanouk jusqu’en 1970 puis la République de Lon Nol), alliées aux Etats-Unis, sont combattues férocement de longue date par une guérilla maoïste soutenue par les forces communistes vietnamiennes et la Chine : les khmers rouges. Ceux-ci l’emportent sur le régime faible et corrompu de Lon Nol en avril 1975. Ils vont diriger le pays jusqu’en janvier 1979 quand ils seront chassés du pouvoir par une invasion vietnamienne. Cette période noire pour le Cambodge sera aussi l’une des plus révélatrices de l’utopie communiste…
Pin Yathay a connu cette époque. Il fut le témoin de ce que fut le « Kampéchua Démocratique », y a vécu, y a souffert et en a rapporté un témoignage inoubliable et passionnant.
L’intérêt principal du livre de Pin Yathay réside dans cette plongée au cœur de la société khmère rouge, société révolutionnaire d’inspiration maoïste et basée sur un extrémisme total complètement mortifère. En résumé, les khmers rouges ont fait passer la société cambodgienne au stade ultime du communisme en quelques mois et ce, sans passer par la transition socialiste préconisée dans le marxisme/léninisme… De 1975 à 1979, les cambodgiens vont donc subir dans leur esprit et dans leur chair la révolution à la sauce khmer rouge, instaurant une société complètement nouvelle tant au niveau de son organisation que de ses valeurs.
Les villes, Phnom Penh en priorité, sont, sans attendre, vidées de leurs habitants qui sont déportés dans les zones forestières et rurales en avril 1975. Il n’aura pas fallu plus de quelques jours pour cela… Sous couvert de raisons tactiques, les khmers rouges poursuivaient plusieurs buts avec ces évacuations massives : soumettre plus facilement la population qui pourrait utiliser les villes comme lieux de contestation et surtout abandonner ces « berceaux du capitalisme réactionnaire et mercantile ». L’idée de base étant que les villes sont des lieux de perdition inadaptés à la rééducation d’un peuple dans une perspective révolutionnaire. Des millions de cambodgiens urbains devront ainsi rejoindre des zones rurales où la vie dite moderne est inconnue… Retour à un quasi-Moyen Age : techniques et technologie sont quasiment absentes. La vie ne devient que travail manuel : on travaille pour survivre et on survit pour travailler… Et cela est valable pour tout le monde, y compris les enfants ! Les écoles, les collèges, les lycées, les universités ont d’ailleurs été fermés. Il n’y a que les plus jeunes enfants (tout du moins ceux qui paraissent jeunes car les papiers d’identité n’existent plus et on jauge de l’âge « à l’œil ») qui ont droit à une heure de « classe » quotidienne où ils apprennent et chantent à quel point la révolution est bonne. L’analphabétisme n’est pas un problème pour les khmers rouges qui détestent l’instruction et la culture en général car celle-ci ne servirait à rien d’autre qu’à marquer la supériorité des anciennes élites sur les autres individus… Elle promeut donc une forme aigüe d’inégalité. Horreur !
La rééducation passe, en plus des travaux forcés, par l’abandon de tout ce que les khmers rouges associent au capitalisme, au « féodalisme » et à « l’impérialisme » qu’ils combattent. En premier lieu, tout ce qui peut faire référence aux Etats-Unis ou aux autres pays est interdit. C’en est fini du maquillage pour les femmes, des boissons gazeuses et même des médicaments étrangers! Ce sont des souillures du capitalisme ! Idem avec tout ce qui rappelle les vêtements occidentaux ou qui est trop coloré. On se doit de porter des couleurs sobres et sombres (le noir en priorité, couleur des khmers rouges) et même d’abandonner ses lunettes ! Le peuple n’a plus accès à la télévision, au téléphone, aux livres, au sport, aux loisirs. Il doit se concentrer sur son travail et sur sa conscience politique. Seul cela pourra faire de bons révolutionnaires. Il n’y a que la politique qui compte et toutes les formes de religion sont interdites. Les lieux de cultes bouddhistes, les pagodes, mais aussi les églises ou les mosquées du pays sont transformés en bâtiments « normaux »…
En plus de vouloir déraciner l’esprit religieux chez le peuple, les khmers rouges avaient comme but de changer l’individu en niant ses traditions et ses racines afin d’en finir avec ses « penchants individualistes » et parvenir à une société totalement égalitaire. La propriété privée sera abolie très vite car « tout appartient à la communauté ». La population sera également contrainte à une vie collective (repas, travail) excluant pratiquement toute intimité. Le peu qu’il en restait demeurant extrêmement surveillé aussi bien par les nombreux espions (les chlops) que, parfois, par les enfants eux-mêmes, endoctrinés et invités à dénoncer leurs parents si ceux-ci perduraient dans leurs « penchants individualistes »… Les cambodgiens vivaient désormais tous dans des villages (souvent fort isolés), à l’image des communes populaires chinoises, et l’on contrôle plus facilement des villages que des villes car tout est visible et tout se sait… Ces villages devaient parvenir à l’auto-suffisance et vivaient en quasi-autarcie. Les contacts avec l’extérieur étaient donc rares voire impossibles. L’individu est cantonné à la vie dans son village et est coupé de tout. Il n’a pas le droit de se déplacer et ne peut utiliser ni le téléphone ni les services postaux qui ne sont plus en usage. On ne s’étonnera donc pas qu’en ayant organisé leur société de la sorte, les khmers rouges n’eurent à déplorer aucune réelle résistance de la part de la population cambodgienne (complètement désarmée et déjà assez occupée à survivre à la malnutrition, aux maladies et aux travaux forcés). Il convient de noter d’ailleurs que durant longtemps, la population n’eût même aucune idée de qui dirigeait le pays tant Pol Pot, le « frère numéro un » et ses sbires jouaient la discrétion. L’organisation pyramidale qui avait pris la tête de l’Etat, quasiment anonyme, était nommée l’Angkar (autre désignation du Parti Communiste du Kampéchua) et tout ordre venait de l’Angkar. « L’Angkar veille sur vous » !
Même si la population subissait l’idéologie khmère rouge et devait une soumission absolue à ses maîtres, ceux-ci, idéalistes, ne manquaient pas de recourir à une propagande incessante afin de gagner les esprits. Les réunions et meetings politiques étaient fréquents et tout le monde était obligé d’y assister sous peine d’aller faire un dernier tour en forêt… Les fondements de l’idéologie de l’Angkar étaient dits et répétés jusqu’à la nausée : la société communautaire, collectiviste et égalitaire est pleine de bienfaits ; les cambodgiens ont de la chance d’avoir été sauvés des « impérialistes » etc. Pin Yathay désigne toute la rhétorique khmère rouge comme « un catéchisme qu’il fallait savoir par cœur ». Par ailleurs, les cambodgiens étaient régulièrement soumis en petits groupes à des séances d’autocritique où ils devaient réfléchir sur eux-mêmes afin de devenir de meilleurs révolutionnaires. Ce qui est très frappant chez les khmers rouges c'est la simplicité de leur discours qui ne change jamais. Tous ont les mêmes paroles, les mêmes attitudes, le même vocabulaire (certains mots furent d’ailleurs abolis en tant que symboles de discrimination sociale…). L’unicité de ce mouvement révolutionnaire dans son fonctionnement, dans ses us et coutumes était réelle et il constituait en conséquence une citadelle imprenable face à l’extérieur, toute faite d’obéissance et de soumission aux ordres de l’Angkar. On exige en effet de chacun une docilité totale, seul moyen de devenir « un artisan de la Révolution ». L’individu est constamment épié, testé, contrôlé. Son obéissance est obligatoire et il vaut mieux pour lui abandonner toute notion de pensée ou de libre-arbitre. Il doit obéir et travailler sans se poser de questions, comme un bœuf. Le « camarade bœuf » est le meilleur révolutionnaire possible. Gare à celui qui déroge car les khmers rouges ont une justice expéditive…
Le mythe égalitaire des khmers rouges avait cependant ses limites car, de fait, les Cambodgiens étaient séparés en deux classes : les « nouveaux », c'est-à-dire les gens qui venaient des villes, et les « anciens », populations des villages, campagnes et forêts chez qui les déportés étaient installés. Bien mieux considérés par les khmers rouges que les « nouveaux », fils souillés par le capitalisme, les « anciens » étaient privilégiés tant dans les traitements que dans la nourriture. La société sans classe ne pouvait ainsi pas exister car c’était les « nouveaux » qui étaient le plus exploités. Ceux-ci nourrissaient donc une haine tenace envers les khmers rouges… qui devenaient encore plus méfiants envers eux et favorisaient en conséquence les « anciens ». Par ailleurs, nombre de khmers rouges étaient, cela n’est guère surprenant, corrompus jusqu’à la moelle et on pouvait les acheter par différents biais afin d’obtenir cette nourriture qui faisait tellement défaut dans le Kampéchua Démocratique de Pol Pot… La population, en plus des maladies et des mauvais traitements, souffrait avant tout de malnutrition extrême (cause d’une grande partie des deux millions de victimes d’un régime qui ne dura même pas quatre ans). Troc, débrouille, tout est bon pour trouver à manger. Pin Yathay indique d’ailleurs que « tout le monde volait », et ce, même si les risques étaient énormes. Pourquoi la nourriture manquait-elle à ce point ? Plusieurs raisons : les rationnements sévères, les détournements effectués par les khmers rouges, mais surtout leur mépris de toute technique moderne et leur incapacité/indifférence à gérer correctement leur utopie. Le communisme dans toute sa splendeur.
Pour vivre dans un tel enfer, il convenait d’être résistant car la sélection naturelle éliminait les plus faibles de manière impitoyable. Pin Yathay réussit à survivre deux ans dans le Kampéchua Démocratique et parvint, à l’issue d’une évasion longue et dangereuse, à quitter le Cambodge pour gagner la Thaïlande. Il avait entre temps perdu les 17 membres de sa famille qui avaient quitté Phnom-Penh avec lui en avril 1975…
Rüdiger / C.N.C.
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La “zemmourisation” du débat public ? (Présent 8236)
Le scepticisme grandissant des Français à l’égard de politiciens charlatanesques peinant de plus en plus à dissimuler leur impuissance sous des faux-semblants usés jusqu’à la trame, est à l’origine sans doute de l’intérêt de nombreux lecteurs pour le livre d’Eric Zemmour, Le Suicide français (sous-titré Les 40 années qui ont défait la France).
Un succès qui inquiète les tenants de l’idéologie dominante sur laquelle repose tout à la fois leur pouvoir intellectuel, moral et politique. Une idéologie que le polémiste multimédia du Figaro Magazine et d’I-Télé, s’emploie à torpiller méthodiquement. Signe de cette inquiétude grandissante : le canonnage que Le Monde, Libération, L’Express et autres médias de la bien-pensance dominante déclenchent depuis un mois contre Eric Zemmour, l’accusant tour à tour d’homophobie, de sexisme, de xénophobie, de racisme et, bouquet final, d’être « un agent électoral de Marine Le Pen », un « sous-marin de la stratégie de dédiabolisation du Front national ». Et même un suppôt maréchaliste. Autant dire une sorte de mini « mal absolu » à lui seul.
Une haine, selon Denis Tillinac, « de facture quasi djihadiste », avec tentative de lynchage et de lapidation sur la place médiatique. Mais le pompon de cette curée hystérique revient sans conteste au Premier ministre déclarant à la télévision : « Eric Zemmour ne mérite pas qu’on le lise. » Une sorte de petit autodafé verbal ?
L’un des grands prêtres de cette « petite cléricature médiatique » en folie, en l’occurrence Christophe Barbier, reconnaît toutefois : « Le Suicide français n’est pas seulement un ouvrage politique, c’est aussi un essai sociologique, qui dresse, souvent avec justesse, l’inventaire accablant soixante-huitard. » Un fatras de tabous idéologiques qui « accable » en effet la société française depuis quarante-six ans et que Zemmour brise dans un fracas jubilatoire. Sans oublier d’établir le procès-verbal des dégâts occasionnés : individualisme et hédonisme de masse corrodant le lien social ; multiculturalisme ; obsession du principe de non-discrimination au point d’interdire toute préférence nationale, notamment dans l’embauche d’un salarié. Au point également d’assimiler le nationalisme d’abord, puis ensuite le patriotisme, au racisme.
Tous ces vecteurs du nihilisme, le docteur « Folzemmour » — dixitLibération — les dissèque au scalpel à travers des discours de politiciens, des textes de lois (votés par ces mêmes politicards), des chansons, des films et même des commentaires footballistiques. Zemmour bouscule avec une allégresse réjouissante les poncifs de la pensée unique.
Mais derrière la cible de Mai 68, Le Suicide français « vise » aussi 1789, affirmant, exemples et analyses à l’appui, que « notre passion immodérée pour la Révolution nous a aveuglés et pervertis ». Autre réflexion tout aussi profondément iconoclaste : « La Seconde Guerre mondiale a remplacé la Révolution française comme matrice historique indépassable. » Outrage donc aux dogmes de la République et à sa dictature des droits de l’homme ! D’où la fureur des gardiens du temple et les aboiements de leurs chiens de garde.
Déchéance de l’autorité
Certes, bien avant Zemmour, les penseurs, essayistes et polémistes de la droite nationale ont dénoncé ces impostures. Mais de solides cordons sanitaires, hérissés de barbelés électrifiés, maintenaient plus ou moins ces hérétiques à distance. L’originalité de Zemmour, c’est d’avoir fait jaillir les idées auxquelles il s’abreuve au cœur même du système. Un geyser aux éclaboussures brûlantes…
Zemmour rappelle ainsi aux Français que la préférence nationale est indissociable de l’idée même de nation. Et c’est l’écho de plus en plus favorable que recueille cette affirmation, en train de redevenir une évidence aux yeux de beaucoup de nos compatriotes, qui dérange le plus l’establishment euro-mondialiste et libéral-libertaire, dont la nomenklatura croyait avoir enterré la notion de patrie. Elle creusait la tombe depuis quarante-six ans ! Et voici que cette dernière sort de son cercueil et leur fait des pieds de nez à la télévision…
L’amenuisement continu de tout élément et rudiment d’autorité constitue sans doute l’effet le plus mortifère de l’idéologie soixante-huitarde. Démonstration la plus récente : le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, se dit inquiet des exactions de plus en plus violente perpétrées par des groupuscules d’extrême gauche « en voie de radicalisation », auxquels la mort de l’écologiste Rémi Fraisse sert actuellement de combustible. Face à cette menace, quelle mesure prend le premier flic de France ? Cédant aux intimidations de ces minorités ultraviolentes, il désarme les gendarmes en leur interdisant l’usage des grenades offensives. CQFD.
Jean Cochet
http://fr.novopress.info/178707/zemmour-la-zemmourisation-du-debat-public-present-8236/
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Jean-Luc Schaffhauser : Au cœur du conflit ukrainien
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Selon l’INSEE, la France va mal… Sans blague ?
Il y a quelques jours, l’INSEE sortait son ouvrage France, portrait social 2014 qui passe à la loupe conditions de vie, éducation, salaire, famille ou immigration…
Un document qui n’apprendra pas grand-chose au pays réel puisque c’est leur quotidien qui est chiffré, mais qui rend incontestable la tiers-mondisation de la France, souvent niée par journalistes et politiques.
Il n’y a qu’à ouvrir les yeux pour se rendre compte que le nombre de SDF augmente considérablement depuis des années. Ce rapport le chiffre et, puisque la perception naturelle des faits doit désormais se plier à la dictature des chiffres, le prouve.
En 2012, la France en comptait 112.000, dont 31.000 enfants : une hausse de 44 % en onze ans. Parmi eux, 55 % sont nés à l’étranger : 60 % sont originaires d’Afrique (23 % du Maghreb et 35 % du reste du continent) et près d’un tiers sont originaires de l’est de l’Europe. La réponse du gouvernement ? On augmente le nombre de naturalisations…
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Le Front National, entre paradoxes, dilemmes et nécessités… pour l’instant.
Les évolutions sémantiques et doctrinales du Front National, depuis l’arrivée à sa tête de Marine Le Pen en 2011, ne cessent d’inquiéter une bonne part des membres de la mouvance patriote, au sens large du terme.
On sent, depuis plusieurs mois, une accélération de ce processus de « systémisation ». Faut-il rappeler l’absence de la Présidente lors des diverses manifestations pour la famille? La réintégration de membres du parti faisant un étalage outrancier de leurs opinions «religieuses»? Les dénégations de remplacement de population tenues par Gaëtan Dussausaye, le Directeur national du FNJ?
Tous nous avons perçu un changement profond touchant à l’âme de ce mouvement, dont certains des cadres dirigeants songeraient même à changer le nom…
Certes, la nouvelle ligne du Front, dite «Gaullienne» et incarnée par l’influence de l’énarque Florian Philippot, a su intégrer un discours éminemment social et une critique poussée du système capitaliste.
Par contre, où est donc passée la dimensionethnique et enracinée du FN? Son côté « völkisch»?
Tout cela ne peut qu’inquiéter dans les rangs de la mouvance, tant au sein du Front qu’à sa périphérie immédiate ou plus lointaine.
Une question évidente se pose à nous. Que devons-nous faire face à cette évolution préoccupante? Tenter la création d’un nouveau courant politique en mesure d’affronter l’arbitre qu’est le suffrage universel? Encore faut-il croire en la démocratie dans le contexte idéologique et médiatique ambiant.
Certains pourraient être tentés, et dans d’autres circonstances ils auraient certainement raison…
Dans un autre contexte, nous pourrions nous payer le luxe de retenter une aventure politique longue de plus de quarante ans.
Ce luxe, nous ne pouvons-nous le permettre, pour l’instant.
Nous ne pouvons nous le permettre car un compte à rebours implacable est en marche. Le compte à rebours démographique. Et oui, le fameux «Grand Remplacement» tant décrié... Que le terme déplaise ou non, il exprime une réalité indéniable; une modification anthropologique si importante en Europe de l’ouest qu’il nous faut remonter au néolithique pour pouvoir observer des phénomènes similaires.
Malgré les bourgeois à franges aux allures de jeunes Sarkozystes, malgré les discours intégrationnistes rappelant presque du Harlem Désir, malgré la mise au rebus violente et inique d’un ancien chef charismatique et plein de bon sens, nous ne pouvons nous permettre de jouer contre ce Front nouvelle mouture.
Nous ne pouvons jouer contre lui car il est à ce jour le seul est unique mouvement dans l’écosystème français, malgré ses compromis et ses turpitudes, à pouvoir changer concrètement et réellement les choses. Il est le seul à pouvoir inverser la tendance et à exercer la fameuse politique de «remigration» que beaucoup dans nos rangs appellent de leurs vœux.
Paradoxe suprême; soutenir un mouvement censé mener une politique concernant des réalités objectives qu’il dénie lui-même…
L’élection présidentielle de 2012 a été une démonstration: les masses d’électeurs extra-européens en France peuvent désormais influer de manière directe et tangible sur l’arrivée au pouvoir de tel ou tel candidat…
En 2017 la situation pourrait être pire. L’élection de 2017 sera potentiellement la dernière où le peuple «Français» s’exprimera en tant que peuple à large majorité enracinée. 2017 pourrait être la «dernière chance» dans le cadre d’une expression démocratique. En réalité ce sera l’unique chance; le contexte n’était pas suffisamment dégradé auparavant pour une ascension aussi forte du FN et après ce sera le «game over» anthropologique…
Seul le FN est en position de saisir l’opportunité offerte par la crise profonde de la modernité que traversent nos sociétés. La chance est mince, mais elle mérite d’être jouée…
Ne gâchons pas cette chance. N’entravons pas le Front National… Au moins jusqu’au printemps 2017.
Nous pouvons, par contre, nous permettre d’influer sur lui, de lui faire des «piqures de rappel». Nous le faisons déjà au fond.
Après 2017 nous pourrons encore agir, mais les urnes nous seront d’un bien piètre secours. Il faudra surement réfléchir à d’autres procédés pour faire entendre nos voix.
N’attendons pas seulement le Grand Soir…
Nous n’avons pas le choix, le temps de pouvoir tout rebâtir est un luxe que nous n’avons pas. C’est dur, c’est dégueulasse. Je sais…
Jacques THOMAS pour le C.N.C.
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Vampires de la guerre d'Algérie : "Des Européens ont bien été vidés de leur sang"
Dans le livre "Les vampires à la fin de la guerre d'Algérie, mythe ou réalité ?", l'historien Gregor Mathias revient sur un épisode méconnu de la guerre d'Algérie, l'enlèvement d'Européens par le FLN pour collecter leur sang. Dans un entretien à metronews, il évoque ces pratiques barbares.
Des Européens "vampirisés", enlevés puis forcés à donner leur sang, parfois jusqu'à la mort. C'est la "rumeur" qui entourait jusqu'à aujourd'hui la fin de la guerre d'Algérie. Entre avril et juillet 1962, les indépendantistes du Front de libération nationale (FLN) avaient enlevé 630 Européens civils et militaires en Algérie, mais personne n'avait pu confirmer que des prélèvements sanguins forcés avaient eu lieu.
C'est désormais chose faite. Dans le livre Les vampires à la fin de la guerre d'Algérie, mythe ou réalité ? (Editions Michalon, 2014), l'historien Gregor Mathias s'applique à démontrer que ces pratiques n'ont rien d'un mythe. Joint par metronews, il explique les raisons qui ont poussé le FLN à agir de la sorte.
Pourquoi le FLN a-t-il enlevé et forcé ces personnes à donner leur sang ?
Après les accords d'Evian signés en mars 1962, qui mettent officiellement un terme au conflit, on assiste à une multiplication des attentats commis par les activistes pieds-noirs de l'OAS contre les musulmans. Or, avec le retrait des populations européennes, les dons de sang sont moins nombreux et le liquide devient une denrée rare. Le FLN a créé des structures médicales dans les quartiers musulmans mais n'a pas de banque de sang. Et les habitants sont réticents à donner le leur pour des raisons religieuses.
Dans le même temps, 630 civils et militaires européens, hommes, femmes et enfants, sont enlevés. En recoupant les archives du Comité international de la croix rouge avec plusieurs témoignages, on constate que certains ont bel et bien été vidés de leur sang par le FLN pour soigner des blessés musulmans.
Sur quels témoignages vous basez-vous ?
Sur celui de deux rescapés, dont J.F., un policier métropolitain envoyé en Algérie et enlevé en mai 1962. Il a raconté s'être retrouvé avec d'autres détenus dans un quartier musulman et avoir vu passer des gens qui venaient d'être prélevés de leur sang.
J'ai croisé ces informations avec le témoignage d'un légionnaire fait prisonnier par le FLN, qui a réussi à envoyer en juin 1962 une lettre à son frère pendant sa détention. Il écrit : "On m'a dit de ne pas manger le matin. On m'a dit aussi qu'on va m'emmener au laboratoire pour une prise de sang. Ils ont déjà fait ça trois fois avec moi, depuis le jour où ils m'ont séquestré avec un autre légionnaire du 5e. Je ne sais pas ce qu'il est devenu".
Comment le FLN procédait-il ?
Il devait être organisé pour à la fois éviter les actions de l'OAS, nourrir et loger les disparus, et prélever et distribuer le sang dans les établissements de santé. Des vols d'équipements permettant de prélever le sang ont été constatés à l'époque dans des hôpitaux où travaillait la Croix rouge. Un pharmacien ou un médecin pouvait très bien recevoir un bocal de sang sans savoir d'où il provenait, mais selon moi il y avait forcément des complicités. C'était un climat de haine entre Européens et musulmans.
Authentifier ces pratiques permettra-t-il d'apaiser les mémoires ?
Les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles. Je ne veux faire de procès à personne, mais il faut pouvoir regarder ce passé en face et expliquer pourquoi ça a pu se faire. Cela permettra sans doute d'apaiser les consciences de chacun.
http://www.oragesdacier.info/2014/11/vampires-de-la-guerre-dalgerie-des.html