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  • USA : les cinq accusations choc du rapport sur les interrogatoires de la CIA

    Les donneurs de leçons américains sont pris la main dans le sac. Ce qu’ils reprochent à leurs ennemis (Saddam Hussein, Kadhafi, El Assad, etc.), ils n’hésitent pas à le mettre en pratique. Mais si c’est pour le bien des peuples, contre le terrorisme et pour la démocratie… On ne peut que s’écraser…
    Si Obama a officiellement mis un terme à ses pratiques, n’oublions pas qu’au Pakistan en 2013, les USA ont liquidé plus de 2300 (voir ici) personnes en grande partie par le biais de drones…

    Les démocrates règlent leurs comptes avec l’administration Bush. Après cinq ans d’enquête, une commission du Sénat américaina publiéun rapport de 499 pages sur les techniques renforcées d’interrogatoire de la CIA entre 2001 et 2009. Voici les cinq éléments essentiels.

    1. Des interrogatoires «bien pires» que ce que la CIA avait révélé

    Le rapport emploie le mot «torture» à 131 reprises. Au moins un détenu, Gul Rahman, est décédé pendant sa captivité. «Les détenus de la CIA ont été torturés», écrit la présidente démocrate de la commission, Diane Feinstein. Les méthodes étaient «brutales et bien pires» que ce que la CIA avait admis. «Lewaterboarding(simulation de noyade, ndr) était dangereux pour la santé, provoquant des vomissements et des convulsions.» L’un des 39 détenus soumis à ces méthodes, Abou Zoubaydah, est resté «sans réaction, avec des bulles sortant de sa bouche». La CIA décrit les interrogatoires du cerveau-présumé des attentats du 11-Septembre,  Khalid Sheikh Mohammed, comme «une série de quasi-noyades». Des prisonniers ont été privés de sommeil pendant 180 heures, soit plus d’une semaine, et ont eu «des hallucinations». Parmi les autres techniques épinglées: des bains glacés, des humiliations par la nudité, une exposition à des insectes ou encore une «hydratation rectale».

    2. Des conditions de détention catastrophiques

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    http://www.contre-info.com/

  • Ségolène Royal laisse remonter son atavisme de droite…

    Distinction, discrétion, pondération, famille, Noël au coin du feu…

    De nombreux franciliens viennent d’apprendre qu’ils seraient, désormais, par arrêté préfectoral, privés de feu de cheminée. La faute aux particules fines émises par les combustion de bois, très « polluantes ». À la veille de Noël, cela jette un froid. Pas de petite flambée crépitante à côté du sapin scintillant ? Plus de grand-mère, le soir du réveillon, réchauffant ses vieux os près de l’âtre ? Et où passera donc le Père Noël, je vous le demande, s’il n’y a plus de cheminée ? Pourquoi pas, aussi, interdire le papier cadeau qui contribue à la déforestation ? Et quid de la filière « bois » ?

    Mais plus fine que les particules, il y a Ségolène Royal. Qui a perçu la violence psychologique d’une telle mesure : « Il faut raison garder. » a-t-elle déclaré. « Je vais faire changer cette décision qui ne va pas dans le bon sens. » Une décision qu’elle juge « excessive », « ridicule », « un peu absurde », et même « idéologique ». Ministre de l’Ecologie, oui. Mais pas de l’Ecologie fondamentaliste, façon « Cécile Duflot et ses couverts en bois », comme dit Bruno Roger-Petit, du Nouvel Obs.

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  • Ebola : l'Afrique ne manque pas de médecins

    Bernard Lugan, en fin connaisseur de l'Afrique, livre comme d'habitude une analyse au vitriol :

    Blog"Les médias nous disent que si l'Afrique ne parvient pas à combattre Ebola c'est parce qu'elle manque de médecins. Faux ! L'Afrique a des médecins, mais ils ont émigré en Europe ou aux Amériques. Ceux qui furent formés en Afrique sont partis vers des cieux meilleurs et ceux qui le furent en Europe y sont restés... La vérité est que l’Afrique exporte ses personnels médicaux alors qu’en moyenne, elle compte moins de 15 médecins pour 100 000 habitants contre 380 en France.

    En 2008, le Center for Global Development chiffrait à 135 000 les personnels médicaux africains (médecins, infirmiers et autres) exerçant hors d'Afrique, dont 28 000 médecins originaires d'Afrique sud-saharienne. S'il n'y a pas de médecins au Liberia, en Sierra Leone, en Guinée et au Mali c'est parce que ces déserteurs ont abandonné leur continent pour aller s'employer dans les pays du Nord.
     
    Les conséquences de ce scandale sont clairement apparues le 26 novembre 2014, quand, pour tenter d'enrayer la propagation d'Ebola, la Commission européenne proposa de mobiliser 5000 (!!!) médecins européens. Le Commissaire à l'Aide humanitaire, M. Andriukaitis déclara ainsi qu'il avait « (...) appelé les ministres de 14 Etats membres pour les exhorter à envoyer plus de personnel médical dans les pays frappés par Ebola ».
    Avant de faire appel aux médecins européens, pourquoi M. Andriukaitis n'a t-il pas songé à exiger des milliers de médecins africains exerçant au sein de l'UE, de se porter volontaires pour aller soigner leurs frères dans le malheur ?
     
    L'exemple d'Ebola n'est pas isolé. Impuissantes, les autorités de Madagascar qui font actuellement face à une épidémie de peste viennent de lancer un appel à l'aide à l'Europe alors que des centaines de médecins malgaches exercent dans les limites de l'UE. Rien qu'en France, ils sont 770 (...)
     
    Cette question des médecins africains dans l'UE est révélatrice de ce « grand remplacement » qui se fait à tous les niveaux de la société et que certains considèrent comme un « fantasme »(...) Disons le clairement, cette nouvelle forme de la traite des Noirs, porte sur les plus précieux des Africains, ses diplômés, et elle se fait avec l’habituelle complicité des « gentils » de l’anti-ségrégation et des requins du capitalisme associés pour la circonstance. Au nom du paradigme de la culpabilité qui les hante, les premiers s’interdisent de voir qu’en les accueillant, ils saignent l’Afrique. Les seconds les encouragent à venir au nom des lois du marché, du travail global et de la mobilité de la main d’œuvre.
    Madame Taubira et le Cran sont étrangement silencieux sur cette question. Pourquoi ?"

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Guerre en Ukraine : pour que cesse l’oppression contre le Donbass !

    Malgré 10 ans dans l’humanitaire, les mots me manquent pour décrire l’insupportable horreur que j’ai vécue.

    Je rentre tout juste d’une mission humanitaire au Donbass, dans le sud-est de l’Ukraine, avec la jeune association française Vostok et, malgré 10 ans dans l’humanitaire, les mots me manquent pour décrire l’insupportable horreur que j’ai vécue et qui me semble comme arrachée des pages écornées d’un livre d’histoire du siècle passé.

    Sur le front où les combats font rage, par -15 °C, nous avons distribué des vêtements chauds, du matériel de puériculture et de la nourriture à des enfants affamés, blottis dans des caves, derniers remparts contre les missiles que nous tiraient dessus l’armée de Kiev et des milices soutenues par l’OTAN et l’Union européenne.

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  • Le putsch qui a fait pschitt…

    08 décembre 2014. 17h45. RTL annonce le début de l’insurrection.

     

    Hier, après une journée de dur labeur et de fierté du travail accompli, comme tous les soirs, je remontai dans ma voiture pour aller préparer le repas de mes 3 korrigans. La radio se met alors automatiquement en marche dès que le contact est mis, cette fois sur RTL. Qu’entends-je alors ? Qu’ouïs-je ? Qu’acoustique-je ? Un chant venu des tréfonds de l’histoire

    « DEBOUT LES PARAS, IL EST TEMPS D’S’EN ALLER SUR LA ROUTE AU PAS CADENCÉ DEBOUT LES PARAS IL EST TEMPS DE SAUTER SUR NOTRE PATRIE BIEN AIMÉE. »

     

     

    Tonnerre de Brest ! Palsambleu ! Ventre-Saint-Gris ! Crévindiou !

     

    « PARACHUTISTE, VOIS LE CIEL EST CLAIR (BLANG, BLANG !)

    SERRE LES DENTS, IL EST TEMPS DE SAUTER »

     

    Un putsch ! Il y a eu un putsch ! L’armée a pris le contrôle de la radio et les généraux sont à l’Elysée ! Hollande est à Vincennes, pour y être fusillé dans les fossés demain à l’aube (en tenue de Ceausescu, bien sûr. Merci Nazarbaïev) !

    Et moi je suis à Nantes ??? C’est quoi, ce b….. ? Quel genaoueg* je fais !

    Ah les vaches ! Un putsch. Comme ça, sans prévenir… Me snober, moi le rebelle forcené, l’insurgé congénital ! M’oublier, me laisser hors du coup, moi l’émeutier du vignoble nantais, le factieux du muscadet, le séditieux du Sud-Loire, le chouan 2.0 ! En avoir rêvé jours et nuits de cette insurrection, même en me brossant les dents ou mes Bexley Remsey Light et ne pas en être… quelle guigne. Un oubli, c’est possible, un complot, nous verrons.

    Malgré des états de service reconnus dans toute la roycosphère, ne pas avoir été convoqué pour cette conjuration me laisse un goût amer. Nécessité de garder le secret le plus absolu sur une opération devant renverser le régime honni et envoyer les politiciens au cachot, me direz-vous (après quelques jugements sommaires de bon aloi et quelques dérapages sommes toutes bien compréhensibles et largement excusables. J’ai une liste, si besoin). Bref, passons. Oubliant déjà cette légitime déconvenue, je savais que de toute façon, l’on ferait appel à ma science pour redresser le pays, restaurer le Franc, juger les Taubira et autres Valls, supprimer les Vélib’, nettoyer les écuries d’Augias, bref, apporter ma pierre au Nouvel Edifice National ! Général, me voilà !

    Aujourd’hui, l’armée. Demain, la royauté ! Noël, Noël ! [....]

    La suite sur le blog de notre ami Soudarded

  • La Chine est officiellement la première puissance économique mondiale

    Selon des données du FMI, le PIB chinois exprimé en parité de pouvoir d’achat dépasse pour la première fois depuis 1872 celui des États-Unis.

    Ainsi, le produit intérieur brut (PIB) chinois exprimé en parité de pouvoir d’achat (PPA) s’élève à 17 632 milliards de dollars pour 2014 contre 17 416 milliards aux États-Unis. Pékin représente donc 16,5 % de l’économie mondiale en terme de pouvoir d’achat réel, quand Washington n’est « qu’à » 16,3 %.

    Note : le PIB exprimé en PPA permet de comparer les performances économiques des différents pays, les PPA indiquant ce que les habitants d’un pays peuvent réellement acheter avec leur monnaie. Le pouvoir d’achat est mesuré par rapport à un panier de produits qui comprend plus de 3 000 biens et services.

    Si la nouvelle n’est toutefois pas aussi surprenante que cela – dès 2011, Pékin avait en effet doublé Washington en matière de richesse nationale -, elle constitue néanmoins un « tremblement de terre géopolitique », comme l’indique l’éditorialiste américain Brett Arends.

    Et le journaliste d’affirmer que si « cela ne changera pas grand-chose demain ou la semaine, ça changera presque tout sur le long terme ».

    L’écart devrait par ailleurs continuer à se creuser selon les données du FMI. L’organisation internationale prévoit qu’en 2019, la richesse nationale chinoise pourrait s’élever à 26 800 milliards de dollars, tandis que celle des États-Unis atteindrait 22 000 milliards.

    Source : Le Point

    http://www.contre-info.com/

  • 76 775 € de subventions pour « Le Kiosque Infos Sida » qui endoctrine les étudiants…

    La semaine dernière, l’association « Kiosque Infos Sida » distribuait des tracts à l’Université Paris III-Sorbonne-Nouvelle intitulés « Tu suces ? ». A destination des étudiants, cette campagne s’inscrivait dans la semaine de prévention du VIH…

    Un combat que l’association porte fièrement et qui lui permet de récolter de grasses suventions publiques mais dans les faits c’est une dépravation sexuelle sans limite qui est encouragée (et accessoirement des comportements qui augmentent les risques de VIH d’ailleurs…)

    Avec les brochures distribuées, on se rend compte qu’il s’agit tout bonnement de faire la promotion d’une sexualité sans fin ni limite (entre « hommes qui aiment les hommes ») sous couvert d’encadrement des pratiques à risques.
    La semaine dernière, l’association distribuait des tracts sur le campus de l’Université, une série de trois dépliants difficilement classable dans le matériel de prévention des MST.

    [attention, images pour public averti, et nous ne mettons pas le pire]

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    http://www.contre-info.com/

  • 11 millions de personnes en France se sentiraient en insécurité

    C'est ce qui ressort de la dernière enquête dite de «victimation», sondage annuel de grande ampleur, réalisé auprès d'un panel de 17000 ménages, par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) et l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

    Concernant les faits déclarés, la délinquance vécue et non plus ressentie, on note une hausse significative des victimes de vols ou tentatives de vols avec violences ou menaces: de 280.000 à 360.000 victimes estimées en une seule année (+ 28 %). 

    Le taux de plainte des femmes se déclarant victimes de ce type d'infractions explose : de 38,5 % pour les années 2007-2008 ou 2008-2009 à 53,3 % pour les années 2011-2012 et 2012-2013.

    Plus d'une victime sur deux juge désormais qu'une plainte est «inutile». La loi Taubira, censée faire de la probation la règle et de la prison l'exception, pourrait bien aggraver la situation.

    Michel Janva

  • Les morts suspectes en lien avec la franc-maçonnerie

    En novembre 1990, un rapport de l’inspection de la GLNF concernant le fonctionnement de la loge Silence est remis au Grand Maître Provincial de Paris, Claude Vincent, et au Grand Maître André Roux. Le contenu est édifiant. Il est ainsi noté qu’on y trouve une proportion anormale de membres importants du bâtiment et d’hommes d’affaires qui y côtoient les élus locaux. Le rapport est enterré. Cette loge ne sera fermée par Claude Charbonniaud qu’en 1995, après l’arrestation de Schimpf, l’ouverture d’une enquête judiciaire et la perquisition du journal Le Clichois. Etienne Dailly, qui possédait un double du rapport de 1990, aurait fait pression pour que, cette fois, l’obédience prenne des mesures concrètes. 

         Peu à peu, André Roux est ébranlé. A quelques proches, il annonce sa volonté de modifier l’organigramme et l’appareil administratif de la GLNF. Charbonniaud et Trestournel seraient écartés. Le 22 janvier 1992, quelques jours après avoir confié cette intention à des proches, à l’issue d’un déjeuner au siège de la GLNF, boulevard Bineau à Neuilly, André Roux prend sa voiture pour se rendre rue Christine de Pisan sur le chantier du nouveau siège parisien de la GLNF. 300 mètres plus loin, boulevard Gouvion Saint-Cyr, porte Champerret, il percute une voiture, meurt sur le coup. On conclut à une crise cardiaque. Certains s’étonnent qu’il n’y ait pas eu d’autopsie. De là à accuser Yves Trestournel, il n’y a qu’un pas que certains maçons ont franchi. « C’est incroyable, s’indigne son ami proche, Pierre Benzaquen, le bras droit du Grand Secrétaire. Ou c’est vrai et c’est monstrueux et il faut agir. Mais si c’est faux, comment peut-on colporter de telles rumeurs ? » Le fait est que rien, aujourd’hui, ne permet d’accréditer une telle accusation. 

         L’affaire, aussi absurde soit-elle, suscite évidemment un certain émoi. Tout devient prétexte à suspicion. Ainsi, un frère nous rafraichit la mémoire. Combien de maçons impliqués dans des affaires ont disparu de manière curieuse ? Claude Bez, qui succombe quelques jours avant le procès des Girondins de Bordeaux. Marc Delachaux, PDG de la société de gardiennage Century, la quarantaine florissante, mis en examen dans une affaire d’écoutes téléphoniques illégales : il meurt d’une crise cardiaque en plongeant de son bateau. Son associé, Glenn Souham ? Assassiné devant son domicile. Daniel Voiry, flic ripoux impliqué dans l’affaire de la tour BP, retrouvé une balle dans la peau sur le parking de l’Intermarché de Saint-Thibault-des-Vignes, la veille de son audition par les enquêteurs ? On conclut au suicide. Un autre policier, honnête celui-là, Maurice Santous, enquêtant précisément sur les implications financières de l’affaire Voiry : suicidé dans la Seine, alors qu’il venait de tomber amoureux et d’obtenir une promotion. Et Roger Loebb, mort durant l’été 1996 : suicidé au cyanure. Il venait pourtant de refaire sa vie avec une jeune femme et semblait en pleine forme. Ses ennuis ne viendraient-ils pas de certains de ses frères ? Dans la loge Jérusalem dont il était Vénérable, il côtoyait Flatto Sharon, homme d’affaires maçon ayant défrayé la chronique, ainsi que Louis Sidéri, Grand Trésorier de la GLNF au moment du scandale de la GMF. Loebb, chargé des relations entre l’obédience et l’État d’Israël, se serait-il mêlé de choses qui ne le regardaient pas ? Dès le lendemain de son procès, son domicile aurait été visité par un dignitaire pour récupérer ses archives. Elles sont aujourd’hui en lieu sûr. 

         René Lucet, notable des organismes de Sécurité sociale suspecté d’avoir participé à un réseau marseillais de fausses factures ? « Suicidé » de deux balles dans la tête, le 4 mars 1982. Robert Boulin, membre du GO, ancien ministre de la Santé, impliqué dans une affaire immobilière, dont le cadavre a été retrouvé le 30 octobre 1979 dans un étang de Rambouillet ? Là encore, l’enquête conclura au suicide. Une semaine avant sa mort, alors que les conditions de l’achat de sa villa à Ramatuelle venaient d’être évoquées dans l’hebdomadaire Minute, l’ancien ministre avait déclaré sur Europe 1, le dimanche 21 octobre : « Que voulez-vous que je réponde ? J’ai l’âme et la conscience tranquilles et j’ai été exemplaire. Peut-être encore plus que vous ne le pensez, parce qu’il y a des choses que je ne peux pas dire ici... » 

         Joseph Doucé, pasteur homosexuel, suspecté, à tort ou à raison, d’abriter un réseau pédophile à travers sa librairie : découvert mort dans la forêt de Rambouillet le 18 novembre 1990. Le rôle des RG dans sa disparition n’a jamais été totalement éclairci. Et l’éditeur Gérard Lebovici, assassiné en 1984 pour une histoire de vidéos pornos ? Tous deux appartenaient à la famille et ont disparu dans des conditions sordides. 

         Joseph Fontanet, ministre de l’Emploi puis de l’Éducation sous Georges Pompidou : encore un frère dont la mort, en février 1980, n’a jamais été élucidée. L’histoire abracadabrante commence après la défaite de Jacques Chaban-Delmas, candidat gaulliste à la présidentielle de 1974, éliminé dès le premier tour. En vue du scrutin, un trésor électoral avait été alimenté par divers canaux plus ou moins licites, tenu en lieu sûr dans la région de Lyon par une célèbre famille locale. Contraint de s’effacer devant Giscard, Chaban se retrouve avec ces fonds accumulés – on parle de 4 millions de francs. L’argent aurait, dit-on, servi à financer le lancement d’un quotidien destiné à concurrencer Le Monde, bête noire de la droite gaulliste : J’informe, qui verra le jour en 1977. Parmi les actionnaires, on cite également les Michelin, la banque Paribas, Me Louis Chaine, notaire à Lyon... L’ambition est grande, puisqu’il est prévu de tirer à 350 000 exemplaires. Les moyens sont relativement importants pour l’époque : 15 millions de francs. C’est un échec retentissant. Au bout de trois mois, le quotidien tombe à 20 000 exemplaires et le passif du journal s’élève à 24 millions. Quelques années plus tard, Joseph Fontanet est retrouvé mort, devant son domicile, une balle de 11,43 mm dans le dos. On parle à l’époque d’une altercation avec un automobiliste. 

         Le mauvais sort s’est également acharné sur certains protagonistes. Louis Chaine est d’abord frappé, le 14 mai 1976, par la mort de son frère, Jacques Chaine, président du Crédit lyonnais, assassiné par Jean Bilski, un illuminé qui se suicidera ensuite. Quatre ans plus tard, c’est son gendre, Bernard Galle, qui est enlevé. Louis Chaine paiera la rançon, mais le corps ne sera jamais retrouvé... 

         On n’a jamais élucidé non plus les circonstances de la mort de Michel Baroin dans un accident d’avion, au-dessus du Cameroun, le 3 février 1987. Cet ancien commissaire de police, chargé d’infiltrer le Grand Orient avant d’en devenir le Grand Maître, présidait la GMF, un empire de 36 milliards de francs ambitionnant de devenir le n°1 de la communication en France. Actionnaire minoritaire de Canal +, il avait déclaré, quarante-huit heures avant sa mort, qu’il se portait candidat à la reprise de TF1. Proche à la fois de Jacques Chirac, un camarade de Sciences-Po qu’il tutoyait, et de François Mitterrand, avec lequel il partageait une passion commune pour le Morvan, Michel Baroin caressait également l’ambition d’être un jour candidat à la présidence de la République. 

         Le 3 février, il monte dans son avion, un Lear-Jet, à destination de Libreville (Gabon) où il doit négocier l’achat de 300 000 hectares de forêt de bois précieux. Mais avant, il fait escale à Brazzaville (Congo) pour remplir deux missions confidentielles : convaincre le président congolais Denis Sassou Nguesso de se faire initier au GO et évoquer avec lui la situation militaire du Tchad. Avant de redécoller pour Libreville, Baroin a un entretien téléphonique orageux avec le président gabonais Omar Bongo, franc-maçon également, à propos d’une dette que le Gabon aurait à l’égard de la Stimeg, une société dont la GMF est actionnaire. Baroin décide de ne pas faire escale au Gabon et de se rendre directement à Tamanrasset, en Algérie. L’avion explosera dans le ciel du Cameroun. 

         Ce jour-là, un haut fonctionnaire français des renseignements généraux (maçon) aurait sablé le champagne. Des francs-maçons ont aussi évoqué la satisfaction du groupe Elf, qui lorgnait également sur la forêt congolaise, riche en sous-sol. Mais une autre hypothèse avancée pour expliquer cet accident concerne l’escale en Algérie. Il a été dit que Michel Baroin devait y récupérer le leader tchadien Goukouni Oueddeï, entré en rébellion contre son protecteur habituel, le Libyen Kadhafi, afin qu’il forme un gouvernement d’union nationale avec Hissène Habré, soutenu par la France. Projet qui n’aurait pas plus à Kadhafi. L’hypothèse n’est pas absurde. C’est également au retour d’un voyage au Tchad que l’avion d’un conseiller de Valéry Giscard d’Estaing, René Journiac, s’est écrasé un jour dans des conditions mystérieuses. Mais Baroin n’était pas seulement un chef d’entreprise maçon. C’était un homme de renseignement. Son cas est vraiment particulier. 

         D’autres morts restent suspectes. Celle de Roger-Patrice Pelat, impliqué dans le scandale Pechiney, victime d’une embolie pulmonaire le 7 mars 1989, à l’hôpital américain. Ou le suicide du frère François de Grossouvre. Sans parler de Pierre Bérégovoy, maçon sans tablier, angoissé par des scandales potentiels autrement plus importants que l’histoire du prêt sans intérêt qui lui avait permis d’acheter un appartement. L’arme avec laquelle l’ancien Premier ministre se serait donné la mort le 1er mai 1993 appartenait à son garde du corps des Voyages Officiels. Or, s’il est une consigne au sein des VO, c’est bien de ne jamais laisser traîner son arme de service dans la boîte à gants ! L’ombre de la maçonnerie rôde même sur l’assassinat du préfet de Corse Claude Erignac. Aucun maçon ne croit un instant à la version d’une simple vengeance nationaliste. Parmi les dossiers auxquels s’intéressait Erignac, un certain nombre concernaient les fameux réseaux corses, qui se recoupent souvent avec les réseaux maçons. Le préfet n’était pas forcément renseigné par les « services », dont c’est pourtant le devoir, mais par des circuits, disons, particuliers : de bons francs-maçons soucieux de faire le ménage... 

    Ghislaine Ottenheimer, Renaud Lecadre, Les frères invisibles

    http://www.oragesdacier.info/2014/12/les-morts-suspectes-en-lien-avec-la.html

  • Quand le gouvernement taxe en mode express

     

    Début novembre, lors de son émission Face aux Français, François Hollande avait fait une promesse : “Que les choses soient bien claires, il n’y aura pas d’impôt supplémentaire sur qui que ce soit” (à partir de 2015, ndlr).

    Il y a une semaine, son ministre des finances, Michel Sapin, a confirmé la promesse dans une interview accordée au journal Le Monde. Plus qu’un mois pour voter de nouvelles taxes… alors que les textes budgétaires sont quasiment bouclés.

    Le gouvernement a donc dû accélérer le mouvement et la scène s’est jouée mardi soir dernier à l’Assemblée nationale. Les députés réajustaient pour la dernière fois le budget de l’Etat. Le gouvernement en a profité pour faire passer en priorité un amendement visant à augmenter de 50% la taxe que paient les grandes surfaces. Est-ce un renoncement à la promesse présidentielle ?

    http://fortune.fdesouche.com/