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  • Royaume-Uni : La faim hante le pays

    Le nombre de personnes contraintes de faire appel aux banques alimentaires a presque triplé en un an au Royaume-Uni. Selon un rapport parlementaire, c’est surtout le régime des aides de l’État, plus strict qu’auparavant, qui pousse les Britanniques vers la pauvreté.

    Un rapport parlementaire sur la faim dans le pays, financé par l’Église, accuse la politique d’austérité de pousser les personnes vulnérables à être contraintes de faire appel aux banques alimentaires,selon The Guardian.Entre 2013 et 2014, plus de 913.000 personnes – dont un tiers d’enfants – ont reçu des aliments d’urgence d’une banque alimentaire pendant au moins trois jours, contre 346.000 personnes entre 2011 et 2012.

    En effet, le rapport intitulé Feeding Britain (Nourrir la Grande-Bretagne), qui doit être publié aujourd’hui, souligne que “le pays est hanté par la faim, causée par les bas salaires, les inégalités qui se creusent, un régime impitoyable de sanctions [infligées aux bénéficiaires d’aides d’État qui ne remplissent pas les nouvelles conditions] et la désintégration du tissu social“.

    Augmentation du salaire minimum

    La première réaction du Parti conservateur au rapport a été “hostile”, selonThe Guardian.Matthew Hancock, l’un des ministres du gouvernement, aurait déclaré que “la hausse des appels aux banques alimentaires était due à la plus grande visibilité de celles-ci“. Le rapport risque de générer “le clivage le plus important depuis des décennies entre l’Église et le Parti conservateur“, selon le journal.

    Les auteurs du rapport, issus de tous les partis, appellent le gouvernement à changer le système des sanctions, mettre en place un réseau de banques alimentaires plus important avec un soutien public et créer un nouvel organisme public dans lequel opéreraient huit ministres pour combattre la faim.

    De plus, ils appellent à une augmentation du salaire minimum, et, dans les écoles, à élargir la politique des repas gratuits aux vacances scolaires pour les enfants défavorisés. Enfin, ils incitent les supermarchés à faire de sorte que les surplus alimentaires ne soient plus jetés.

    Allocation coupée sans avertissement

    Le régime des sanctions est “la principale raison pour laquelle les pauvres se tournent vers les banques alimentaires“, explique le journal. Par exemple, une personne qui ne se présente pas à un entretien d’embauche risque de ne plus recevoir son allocation de chômage.

    Selon The Times,les centres d’allocations devraient en effet “mieux expliquer la nature des sanctions aux personnes les plus vulnérables“. Le quotidien estime néanmoins que “les sanctions ont bel et bien encouragé des personnes à se mettre plus sérieusement à la recherche d’un emploi“.

    Le vice Premier ministre Nick Clegg (libéraux-démocrates) a admis qu’”il y a des preuves que certaines personnes ayant fait l’objet de sanctions finissent par avoir recours temporairement à des banques alimentaires [...]. Nous devrions mettre en place un système [...] pour que certaines sanctions ne soient pas infligées du jour au lendemain comme c’est parfois le cas aujourd’hui.

    Le danger d’un “agenda gauchiste”

    The Daily Telegraph défendquant à lui la politique gouvernementale actuelle. “Le danger, c’est que le besoin de lutter contre ce problème coïncide avec un agenda gauchiste incitant le gouvernement ‘insensible’ à faire davantage pour aider les pauvres.

    Certes, “c’est scandaleux que dans un pays aussi riche et prospère que la Grande-Bretagne des personnes n’aient pas de quoi se nourrir [...]. Mais augmenter les aides de l’État ne constitue pas une réponse au problème de la faim sur le long terme“, estime le journal conservateur.

    En réalité, les ministres ont déjà fait énormément de choses pour aider : ils ont augmenté les seuils d’impôt sur le revenu, créé des centaines de milliers de postes et mis en place des réformes des aides de l’État pour inciter les personnes concernées à sortir de la dépendance [aux allocations] et à trouver un travail.

    The Independent salue avant tout la proposition de limiter le gaspillage alimentaire. “C’est une bonne idée de mettre plus de pression sur les supermarchés et les chaînes alimentaires pour qu’ils donnent plus de nourriture aux banques alimentaires et aux associations caritatives au lieu de la jeter ou de l’incinérer“, note le journal. “L’année dernière, [la chaîne de supermarchés] Tesco (28 % du marché national) a révélé que 30.000 tonnes de nourriture avaient été jetées au cours des six premiers mois de l’année.

    Courrier International

    http://fortune.fdesouche.com/367941-royaume-uni-la-faim-hante-le-pays#more-367941

  • Radio France discrimine les catholiques

    Lu dans Valeurs Actuelles :

    "Radio France a cru bon d'attribuer à certains de ses salariés des« autorisations d'absence rémunérée » pour leurs principales fêtes religieuses ; en l'occurrence Aid El Fitr et Aid El Adha pour ceux qui se réclament de l'Islam, Roch Hachana et Yom Kippour pour ceux qui s'identifient en tant que juifs... Outre le côté éminemment contestable, voire dangereux, du procédé qui consiste pour une entreprise à connaitre, et sans doute à conserver dans ses archives, des éléments d'information de caractère tout à fait privé sur ses collaborateurs, il faut remarquer que les heureux bénéficiaires de ces mesures d'exception n'en perdent pour autant aucun de leurs droits en matière de congé, RTT, jours fériés etc...Autrement dit, tous les salariés de Radio France sont égaux, mais quelques-uns sont plus égaux que d'autres !

    Mon ami et client Fabrice Le Quintrec se bat en vain contre sa direction pour essayer d'obtenir les mêmes égards, lui qui est catholique et n'entend pas baisser pavillon (...) Le calendrier civil prévoit des jours fériés dont certains correspondent, certes et heureusement, à de grandes fêtes chrétiennes. Or, précisément, la dimension religieuse de ces journées est gommée. Pour l'établissement public de la radiodiffusion, qui fonctionne de manière permanente, ce sont des jours comme les autres. Des astreintes professionnelles peuvent peser sur les journalistes (...)

    Si, lorsque l'actualité l'exige, le travail est donc considéré comme prioritaire pour les journalistes chrétiens de Radio France, en revanche pour leurs confrères juifs ou musulmans, tel n'est pas le cas.

    S'ils revendiquent, à l'occasion de leurs propres fêtes religieuses, la possibilité d'aller à la synagogue ou à la mosquée, de se consacrer à la prière ou de se réunir en famille, Radio France s'inclinera, les obligations professionnelles passeront au second plan.

    Dans les faits, les juifs ou les musulmans de Radio France ont donc droit à des jours de congé supplémentaires. Eux et eux seuls ! (...)

    En revanche, si un catholique pratiquant veut être libre, par exemple, à Noël ou à Pâques, il doit « poser » un jour et son capital-congé sera amputé par le service du personnel d'une journée (...)"

    Philippe Carhon

  • Des enfants chrétiens décapités à Mossoul

    Le pasteur britannique Andrew White, toujours présent en Irak, a fait part aux médias d’une nouvelle atrocité commise par les djihadistes de l’Etat Islamique : quatre enfants chrétiens ont été décapités en Irak parce qu’ils avaient refusé de se convertir à l’islam.

    Cet acte barbare s’est déroulé près de Mossoul, dans une enclave chrétienne récemment passée aux mains des djihadistes.

    Le pasteur White  a décrit  au site Orthodox Christian Network comment les djihadistes ont pris possession de villages dans la plaine de Ninive et ont menacé de mort les chrétiens s’ils ne se convertissaient pas à l’islam.

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  • UN REGIME QUI CRAQUE

    La France craque de tous côtés. Grève des salariés de Pôle Emploi, des tribunaux de Commerce, insécurité galopante, chômage de masse, famille en danger ... Rien ne va plus en pays jacobin !

    Comme le disait Maurras en son temps, et cela a t-il changé ?, "la démocratie, c’est la mort", on pourrait ajouter "et le libéralisme ?", qui n’en est que le strict pendant. L’Union européenne, qui consacre la chancelière Merckel, a détruit les nations et leur tissu vital, en autorisant la libre circulation des biens et des personnes, le libre-échange, la supériorité du transnational ou paneuropéisme sur les Nations. Tout ceci conduit à la dissolution des pays et des identités dans un maelstrom infâme. Pas étonnant que les peuples se réveillent lors des élections, en Suède, en France, en Angleterre, en Pologne et ailleurs.

    Quant à la situation de notre vieille France, qui décidément va finir par crever des assauts du mondialisme et de tous ses suppôts, elle n’est pas glorieuse, loin s’en faut. Un jeune loup des finances arrive à se mettre à dos les professions libérales, pourtant tout à fait respectables et essentielles dans un pays civilisé. Un Président au fond du trou, un Premier Ministre qui veut la place du calife. On croit rêver, tellement cette classe politique, qui agit comme une classe au sens marxiste - qui défend ses intérêts avant ceux des autres - contredit l’idée même d’égalité.

    Gauche et droite même combat d’ailleurs. Où sont les notions de Bien commun, de partage, de cohésion nationale ? On a détricoté la France de la cave au grenier. Armées au régime sec, Education nationale sans profs à recruter tant l’atmosphère y est délétère, chute de l’ordre social puisque le mérite n’existe plus (tout s’achète) ... Qu’est-ce qui tient encore la France debout ?

    Sans le discours des patriotes, quel que soit leur bord, les Français seraient bien découragés. Le fruit de ce combat pour la Patrie sera récolté quand les Français auront compris que plus rien ne les lie à leurs dirigeants. Mais avant tout, c’est aux patriotes de se lever, de ne pas se laisser faire par le discours culpabilisant de la gauche et la lâcheté de la droite. On a le droit d’être catholique en France, malgré les crachats et la haine des bien-pensants. On a le droit de refuser l’avortement, la PMA, la GPA, proposer une autre voie, celle de la charité et de l’humain. Bref, on a le droit d’être chrétien dans un pays chrétien et défendre la France chez nous, en France ! Leur société est dure et froide, elle ne vaut rien.

    Préserver la famille, travailler, écrire, lire, instruire, voici les remèdes à la décadence. Croire en un avenir national, dans la réconciliation. Se battre contre l’influence de l’Etranger chez nous. Les Gaulois sont têtus, ils doivent être fiers de l’être, comme en 1914, comme en 1940. Notre pays a de l’avenir. Vive le Roi, vive la France !

    Philippe Perrin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?UN-REGIME-QUI-CRAQUE

  • La Russie face au globalisme: les intérêts de la France face à ceux de l’Allemagne – Mariages gay, etc. Xavier Moreau

    A partir de 19 minutes long développement sur la perception du mariage gay, de l’enseignement du gender, des gay prides etc, qui sont des choses aberrantes pour les Russes:

  • Fin du repos dominical : les longs dimanches d’agonie…

    Défendre le repos dominical va bien plus loin que la vulgate simpliste de se retrouver en famille, entre amis ou pour vaquer à ses loisirs.

    Dès le mois d’octobre, par un tweet, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron avait prévenu : « Il faut simplifier le travail le dimanche et en soirée à trois conditions : volontariat, accord majoritaire et compensation de salaire. » Ce mercredi, cette mesure sera présentée en Conseil des ministres. Elle est comprise dans un projet de loi plus vaste embrassant, notamment, la fin des monopoles des professions réglementées (notaires, huissiers, pharmaciens, dentistes, etc.). Ou comment faire sauter les dernières digues protectrices contre les vents violents de la mondialisation.

    Décidément, rien ne ressemble plus à un ministre socialiste qu’un autre ministre UMP, voire un cadre dirigeant du MEDEF. Interchangeables à volonté, les mêmes, inconscients de la monstruosité de leurs connivences idéologiques, ne cessent de hurler haro sur le baudet populiste quand on prétend, à bon droit, les jeter dans le même sac d’opprobre « UMPS ».

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  • Elle craignait que son bébé ne ralentisse la progression de sa carrière

    C'est à la fois une belle histoire puisque la vie l'a finalement emporté sur la culture de mort...mais c'est aussi triste de constater qu'il s'en est fallu de peu pour que la "carrière professionnelle" entraîne la mort d'un enfant :

    Display"Robyn Lawley, mannequin (...) célèbre dans le monde entier (...) est enceinte de sept mois. Il s'agira de son premier enfant. La jeune femme de 25 ans a confié au magazine Cosmopolitan qu'elle avait, dans un premier temps, envisagé d'avorter. Elle craignait qu'un bébé ralentisse la progression de sa carrière.

    "J'ai parlé à beaucoup de femmes que je respecte qui ont choisi leur carrière et qui ont préféré avorter. On s'attend toujours aujourd'hui à ce que ce soit la femme qui élève l'enfant. Ce qui est génial aujourd'hui, c'est que les papas sont plus impliqués. Je sais que mon partenaire sera un papa super donc ça m'enlève un peu de pression." 
    "Et si dans cinq ans, je ne pouvais plus en avoir?" Elle a également décidé de garder le bébé par crainte de ne plus pouvoir en avoir dans les années à venir. "Et si j'avortais de ce bébé aujourd'hui et que dans cinq ans, je ne pouvais finalement pas en avoir? C'était ma plus grande frayeur." (...)

    Oui, ma carrière compte" Elle précise donc: "De nombreuses femmes font face à une pléthore de facteurs lorsqu'elles envisagent d'avorter. Ce n'est pas différent pour moi. Bien sûr, ma carrière compte. Et elle se rapporte, malheureusement peut-être, à l'image que je renvoie. Peu importe la carrière qu'elle mène, une femme va envisager comment une grossesse va affecter son travail." (...)"

    Il n'y a aucune détresse, aucun viol, aucune situation précaire ici. Il y a juste une perte totale du sens de la vie et de l'existence. Soyons nombreux le 25 janvier à la Marche pour la Vie pour dénoncer cette banalisation de l'avortement érigé en "droit".

    Lancement-site

    Philippe Carhon

  • TVL : Jean-Paul Brighelli dresse le "tableau noir" de l'école française

  • « Sans tabou » ? ça promet…

    Il convient de se féliciter comme il se doit du retour en France ce matin de notre compatriote d’origine hongroise Serge Lazarevic, dernier otage  français jusqu’alors aux mains d’une milice islamo-mafieuse affiliée à la nébuleuse al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Une libération qui n’était pas gagnée d’avance. Il avait été enlevé fin 2011 au Mali en compagnie de l’«homme d’affaires» Philippe Verdon . Celui-ci avait été décapité en mars 2013, selon un porte-parole d’Aqmi, en représailles à l’intervention militaire française. M. Lazarevic était présenté officiellement comme exerçant le métier de «géologue»…Cette bonne nouvelle ne parviendra pas à occulter complètement les chiffres publiés ce mercredi matin par l’Insee. L’institut indique que le troisième trimestre 2014 n’échappe pas à la tendance générale avec la disparition,  entre juillet et septembre, de 52 000 postes dans les secteurs marchands non agricoles.

     Une déplorable situation économique, sociale, identitaire, qui explique logiquement les revers électoraux de la gauche au pouvoir. Une nouvelle démonstration nous en a été donnée dimanche avec la législative partielle de la troisième circonscription de l’Aube, qui a vu notre ami Bruno Subtil se qualifier pour le second tour en laissant loin derrière lui le candidat du PS. Depuis mars 2013, c’est la quatrième  législative partielle qui voit l’élimination du PS dés le premier tour et la qualification du Front pour le second.

     Marine Le Pen le notait lundi «il y a quelque chose d’assez remarquable dans cette énième partielle: l’UMP ne bénéficie pas du tout du rejet de la gauche». Un constat que le politologue enseignant à  Science-po Pascal Perrineau tentait d’amoindrir sur le blogue de  L’Obs le 8 décembre en estimant qu’au vu du contexte,  le score du candidat UMP «n’est pas négligeable».

     Pour  le reste M. Perrineau  livre un constat d’évidence lorsqu’il souligne que dans ce fief de l’UMP,  «le grand vainqueur  (au premier tour, NDLR) de la législative partielle de l’Aube est l’abstention, qui explose littéralement avec un gain de 35 points par rapport à la législative de 2012. Il ne faut pas croire que cette abstention exprime seulement un désintérêt. Il y a là, aussi, l’expression d’une très forte contestation ».

     Contestation, nous le voyons élection après élection, qui ne profite pas aux formations progressistes: «Le candidat socialiste s’effondre, mais aucun autre candidat de la gauche n’enregistre de progression. Les autres composantes de la gauche se montrent incapables de récupérer des électeurs gagnés par le malaise et qui choisissent d’aller soit dans l’abstention, soit, même, à droite ».

     Bruno Gollnisch l’a dit, c’est en effet sur sa capacité à capter l’intérêt, à susciter l’espoir au sein de la grande masse  des grévistes du vote, des déçus de la politique, des écœurés du sempiternel et stérile balancier gauche-droite,  que le FN et Marine en 2017 peuvent bâtir de nouvelles victoires électorales.

     Pascal Perrineau enfonce ensuite des portes ouvertes en analysant les succès  du FN à l’aune de «sa capacité à s’ériger en force anti-système »,  à récupérer tout ou partie de la mauvaise humeur qui a gagné le pays ». Il admet certes du bout des lèvres que ce vote FN n’est pas uniquement  « un vote de protestation». Définition qui ne veut d’ailleurs pas dire grand chose. Ainsi, est-il légitime d’affirmer par exemple que tous les éclairés électeurs de l’UMP, contrairement aux électeurs du FN jugés bas de plafond,  voteraient uniquement par adhésion pleine et entière au  programme de l’UMP  et non  pour protester contre la politique du PS ? C’est bien évidemment absurde.

     Aussi,  M. Perrineau vaut bien admettre «la capacité (du FN) de capter les déçus de terrains différents, de milieux différents, car il est en train de bricoler un discours composite autour du rejet de l’euro et de la construction européenne, un syncrétisme de repli identitaire de droite et de protectionnisme économique de gauche». Un «bricolage»? Plutôt une série de mesures  qui ont leur cohérence programmatique, idéologique, qui sont  le fruit d’une vision pour la France qui n’est certes guère enseignée à  Science-po…  Le politologue devrait ainsi tenter d’expliquer à ses lecteurs en quoi le « protectionnisme économique de gauche» qu’il prête au FN serait différent d’un protectionnisme de droite ? Dans les faits le protectionnisme est bien évidemment  utilisé partout dans le monde, de la Chine aux Etats-Unis, pour  les mêmes raisons : la défense de secteurs commerciaux nationaux, au  nom d’une stratégie économique et d’un  patriotisme bien compris.

     Pascal Perrineau  indique aussi que la seule façon d’empêcher Marine d’être au second tour de la prochaine  présidentielle impliquerait que  « la gauche comme la droite changent complètement d’organisation, de stratégie, de programme et d’hommes ». «Si, en 2017, on ressort la même affiche que lors de la présidentielle de 2012, cela ne peut que favoriser le vote de protestation. Mais c’est difficile car l’UMP comme le PS sont des formations petites, peu ancrées dans la société, et qui visent surtout la reproduction des élites politiques ».

     Dans les faits, le choix à droite ne se fera pourtant  qu’entre chevaux de retour  qui ont échoué quand ils étaient au pouvoir. Le calamiteux Alain Juppé  explique qu’il est le seul capable de rassembler la droite et le centre.  Nicolas Sarkozy  rétorque que  l’élection se gagnera à droite, qu’il est le seul en capacité à  prendre des voix au FN et qu’entre lui et Marine les électeurs centristes, au second tour, seront bien forcés de voter pour lui. François Hollande en appelle pour sa part à l’unité de la gauche  contre le danger Le Pen, argumentation rejetée par le Front de Gauche et Cécile Duflot…

     Ce qui est certain, c’est que Nicolas Sarkozy a clairement désigné, comme MM. Hollande et Juppé,  le FN comme l’ennemi à abattre  lors de sa visite hier mardi au groupe UMP du Sénat. Un article publié sur le site des Echos le rapporte, il ne s’est pas contenté d’y entonner  le «chant du  rassemblement » et son souhait de  « travailler avec l’UDI ».

    « Le président de l’UMP a en effet exprimé sa vive inquiétude face au terrain gagné par le Front National. Il n’est pas devant nous, il est loin devant nous», a-t-il prévenu (…). « (…)  Il a répété que le FN était la première force politique, que tout le pays était touché et qu’à chaque élection, le FN engrangeait 10 points de plus , raconte un sénateur. Il a aussi dit que certes, les élections départementales et régionales de 2015 s’annonçaient gagnables pour la droite, mais qu’il fallait  se remettre au travail  en raison du FN».

     « Bref, l’adversaire numéro un n’est plus la gauche, mais le Front National, qui dispute à l’UMP la place de première force d’opposition et vise comme elle, l’alternance. Et pour lutter, Nicolas Sarkozy a martelé qu’il  faut être capable de parler de tout, sinon c’est le FN qui passera devant , rapporte-t-on. Un discours annonciateur d’une ligne  sans tabou , estime un sénateur ».

     Nous verrons bien alors dans les mois prochains, et dans l’hypothése de sa victoires aux primaires,  si M. Sarkozy peut se hisser à un niveau de mensonge et de duplicité encore supérieur à ce qu’il a pu faire dans le passé. Les Français jugeront et nous parions qu’ils ne seront pas tendres. Sans tabou.

    http://gollnisch.com/2014/12/10/sans-tabou-ca-promet/