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  • Peine de mort ou perpétuité réelle ?

    Cela pourrait être une question que Marine Le Pen poserait aux Français par référendum :

    "Moi, à titre personnel, comme avocate (...), je pense qu'un système pénal ne peut pas tenir sans la peine capitale. Je pense que la disparition de la peine de mort a eu comme effet, en réalité, d'effondrer l'ensemble de l'échelle des peines et qu'aujourd'hui on se retrouve avec des délits ou même des crimes que je considère comme très graves et qui sont condamnés à des peines indignes au regard de la souffrance qu'ils ont pu créer chez la victime.

    J'ai dit que je ferais sur ce sujet un référendum où je demanderais aux Français de choisir entre le rétablissement de la peine de mort et la mise en oeuvre de la perpétuité réelle. La perpétuité réelle, réelle, réelle, c'est-à-dire celle où, quand on est condamné, on ne sort plus jamais de prison.

    Nous recevions au Parlement européen il y a deux jours le roi de Jordanie, qui a été encensé par les députés européens, par M. Schulz le président. Je remarque que le roi de Jordanie a mis en oeuvre la peine de mort il y a quelques jours, le jour où un pilote jordanien a été brûlé, il a appliqué la peine de mort à quelques djihadistes qui étaient dans ses prisons. Je remarque que là, pour le coup, quelqu'un qui applique la peine de mort, ça n'empêche pas l'ensemble de l'élite de l'applaudir. Les convictions de ces élites sont peut-être moins assurées qu'ils ne le disent"

    Contrairement aux idées reçues, et même si d'autres solutions sont préférables, l'Eglise n'exclut pas la peine de mort (CEC 2267) :

    "L’enseignement traditionnel de l’Eglise n’exclut pas, quand l’identité et la responsabilité du coupable sont pleinement vérifiées, le recours à la peine de mort, si celle-ci est l’unique moyen praticable pour protéger efficacement de l’injuste agresseur la vie d’êtres humains.

    Mais si des moyens non sanglants suffisent à défendre et à protéger la sécurité des personnes contre l’agresseur, l’autorité s’en tiendra à ces moyens, parce que ceux-ci correspondent mieux aux conditions concrètes du bien commun et sont plus conformes à la dignité de la personne humaine.

    Aujourd’hui, en effet, étant données les possibilités dont l’Etat dispose pour réprimer efficacement le crime en rendant incapable de nuire celui qui l’a commis, sans lui enlever définitivement la possibilité de se repentir, les cas d’absolue nécessité de supprimer le coupable " sont désormais assez rares, sinon même pratiquement inexistants " (Evangelium vitae, n. 56)."

    Philippe Carhon

  • Pas de liberté pour les ennemis de la liberté

    De quoi a-t-on besoin pour disqualifier le vainqueur d’une élection ? De médias aux ordres, de fonctionnaires zélés, d’un climat de suspicion entretenu plusieurs mois à l’avance, et d’une rhétorique habile pour délégitimer l’adversaire.

    Les foucades du citoyen Valls sur le prétendu antirépublicanisme du FN ont fait le « buzz », comme on dit aujourd’hui. Néanmoins, elles ont vite été rangées par l’ensemble des observateurs politiques dans la catégorie de ces escarmouches verbales d’avant-scrutin, généralement sans lendemain, auxquelles nous sommes habitués depuis que le FN est devenu une machine électorale de première force.

    Pourtant, clamer haut et fort que « le FN n’est pas un parti républicain », qu’il représente un « immense danger » pour la France et qu’il faut le « combattre jusqu’au bout » n’est pas anodin. Bien au contraire, ces propos pris dans leur sens littéral – et on ne voit pas pourquoi il n’en serait pas ainsi – sont d’une violence inouïe et préfigurent des heures sombres pour la démocratie.

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  • 1400 Français ou résidents engagés dans le djihad

    Selon un dernier état des lieux du ministère de l'Intérieur, pas moins de 1422 personnes étaient impliquées dans les filières syriennes à la fin février. Les services de renseignements ont établi que 413 militants sont actuellement engagés dans les zones de combat, sous la bannière de Daech. Les observations ont permis aussi de repérer quelque 294 terroristes en transit.

    260 combattants supposés sont repartis de Syrie, souvent traumatisés et écœurés, 369 Français ou résidents ont été détectés en France et ayant des velléités à se rendre sur place. Environ 80 Français sont mort sur place.

    Lors du «Grand Rendez-vous» avec i-Télé, Europe 1 et Le Monde, Manuel Valls a révélé:

    «Il y a 3000 Européens aujourd'hui en Syrie et en Irak. Quand on se projette dans les mois qui viennent, il pourrait y en avoir 5000 avant l'été et sans doute 10.000 avant la fin de l'année. Est-ce que vous vous rendez compte de la menace que cela représente?»

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La liberté de la presse en très grand danger

    Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice, projette de toucher à ce que la République a de plus sacré : la liberté de la presse. On ne sait même pas si François Hollande et Manuel Valls en ont pris conscience. C’est maintenant qu’il faut se mobiliser. Après, ce sera trop tard.
    L’effarement. L’incrédulité. La sidération. Comme le 11 septembre 2001 lorsque s’effondraient les tours jumelles. Comme ce 7 janvier à l’annonce de la tuerie de Charlie Hebdo. Mais cette fois devant un simple communiqué, qui aurait dû être de démission si elle avait eu un peu d’honneur et quelques remords. Ce communiqué est celui que Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice, a publié le 16 janvier. Un communiqué qui est une véritable déclaration de guerre… à la liberté de la presse !
    La veille, Christiane Taubira était allée rencontrer « les 167 référents antiterrorisme des Parquets », soit les 167 magistrats du Parquet référents sur le sujet et ceux de la section antiterroriste du Parquet de Paris. Pour les encourager. Pour leur dire que leur tâche est lourde mais qu’ils disposent de tous les moyens suffisants. « Nous n’avons pas besoin d’une grande loi antiterroristes, notre dispositif législatif est bien musclé, bien armé. » Qu’importe que Valls lui-même ait dit le contraire. Pour leur dire aussi que la noblesse de leur tâche est d’« apporter des réponses fermes et efficaces tout en garantissant les libertés publiques ». Et elle leur a présenté ses préparatifs… de l’assassinat de celle-ci. Et les magistrats n’ont rien dit. Ils ne se sont pas levés. Ils ne l’ont pas conspuée. Ils ne se sont pas révoltés.
    Un projet proprement liberticide
    Dans son communiqué, qui rapporte le projet qu’elle a présenté aux magistrats, Christiane Taubira annonce que l’urgence, c’est de lutter… contre le racisme ! Contre l’antisémitisme. Et contre… l’homophobie ! Le tout avec des mesures d’exception ! Christiane Taubira propose tout bonnement de rompre avec un principe fondamental du droit français : la primauté donnée (théoriquement) en toute occasion à la liberté d’expression !
    Le ministre de la Justice promet ainsi une nouvelle loi qui sortirait « les injures et diffamations du droit de la presse – loi 29 juillet 1881 – pour les introduire dans le Code pénal lorsqu’elles sont aggravées par une circonstance liée au racisme, à l’antisémitisme, à l’homophobie. Ainsi, les infractions de ce type pourront être poursuivies selon la procédure de droit commun ». Elle ose ajouter : « La réponse pénale gagnera ainsi en efficacité. » Si on interdisait tous les journaux autres que le Journal officiel de la République française, aussi…
    Ce projet, qui n’est pas immédiatement compréhensible des Français ni même de la majorité des journalistes, mérite quelques explications. Il est proprement liberticide. Le droit de la presse, fixé par la loi du 29 juillet 1881 et régulièrement augmenté et modifié (mais, à une exception près, toujours dans le cadre de celle-ci), pose comme principal fondamental la liberté d’expression. Ce n’est par exception à celle-ci que sont réprimées l’injure, ou la diffamation, ou l’atteinte à la vie privée, qualifications qui répondent à des critères très stricts comme sont très précises les règles de procédure.
    Le pouvoir de censure confié à l’administration
    Concrètement, par exemple, la détention préventive ne peut pas être pratiquée. De même la procédure de comparution immédiate n’existe-t-elle pas. Les délais de prescription sont particuliers (ils ont d’ailleurs déjà été portés à un an, au lieu des trois mois habituels, pour les délits aggravés de racisme). Toutes ces dispositions et bien d’autres ont été prises dans l’esprit de l’article premier de la loi de 1881 : « L’imprimerie et la librairie sont libres. » Encore une fois, toutes les dispositions de la loi sur la presse ne sont que des exceptions à cette règle.
    Si le projet de Christiane Taubira venait à se concrétiser, c’est-à-dire si, comme elle le propose, les injures et diffamations « aggravées par une circonstance liée au racisme, à l’antisémitisme, à l’homophobie » étaient sorties du droit de la presse et intégrées dans le Code pénal, ce sont toutes les dispositions du Code pénal et du Code de procédure pénale qui s’appliqueraient. Y compris l’incarcération à des fins « préventives ». Y compris le jugement en procédure accélérée, dont on sait combien elle est soumise à l’émotion et aux desiderata politiques. Y compris l’incarcération tout court qui, à une exception près là encore, n’a jamais été pratiquée en matière de presse.
    Christiane Taubira voudrait encore « confier à l’autorité administrative la possibilité de bloquer les sites et messages de haine raciste ou antisémite » ! « L’autorité administrative » pourrait donc, à la place de la justice, décider de ce qui est « raciste » et de ce qui ne l’est pas et, d’un simple clic, supprimer tel ou tel site dont elle aurait décrété qu’il est « raciste » ! Celui de Minute pour commencer, puis ceux de Valeurs actuelles, du Figaro ou du Point, avant que de faire taire ceux du Front national ou de l’U.M.P. ? Puis les autres…
    Les projets de Christiane Taubira sont tout bonnement monstrueux. Ce sont ceux d’une dictature qui s’installe. La loi de 1881 est considérée, à juste titre, comme le texte juridique fondateur de la liberté de la presse en France. Va-t-on la laisser assassiner ?

    Jean-Marie Molitor est directeur de Minute

     

    Article d’abord mis en ligne sur Minute, le 22 janvier 2015.

    Europe Maxima :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EukyVEVkkAKzArPZxG.shtml

  • L’an dernier, la police a moins patrouillé et a élucidé moins d’affaires

    La police a été moins efficace en 2014.

    Les attentats de janvier en France avaient un peu occulté le traditionnel bilan du ministère de l’Intérieur pour l’année 2014. Le Figaroa eu accès aux chiffres qui ne sont plus diffusés. Des statistiques qui nourrissent le «tableau de bord» personnel du premier flic de France, Bernard Cazeneuve, pour piloter ses services. On y découvre une situation pour le moins contrastée.

    Première surprise: alors que le gouvernement assène depuis des mois que la situation s’améliore sur le front de la délinquance, pour l’ensemble des forces de l’ordre, le taux d’élucidation – c’est-à-dire la capacité à mettre un nom sur un fait – diminue pour l’essentiel des indicateurs retenus dans la propre grille d’analyse de l’hôte de Beauvau, de l’homicide au vol (voir nos graphiques). L’Intérieur a pourtant soigneusement sélectionné ces indicateurs, qui recouvrent plus de 2 millions de crimes et délits au total, en raison de leur pertinence.

    La suite

    http://fr.novopress.info/184085/an-police-moins-patrouille-elucide-moins-daffaires/

  • Prospective : les "experts" américains se sont bien trompés

    Thomas Flichy, membre du centre Roland Mousnier, CNRS - Université de Paris-IV Sorbonne, écrit :

    "Malgré l’efficacité du marketing qui entoure leurs rapports de prospective, les États-Unis ont une grande difficulté à anticiper les évolutions à venir. Nous pouvons prendre pour exemple le rapport "Global trends 2015", document élaboré en l’an 2000, afin d’anticiper le monde que nous connaissons aujourd’hui.

    Croissance pour tous

    Malgré quelques intuitions, force est de constater que la partie centrale de l’analyse se présente comme la projection d’un fantasme, celui d’un monde pacifié par la mondialisation et incapable de se structurer face à la puissance américaine. 

    En l’an 2000, les plus grands experts américains estiment que l’économie mondiale aura retrouvé vers 2015, son niveau de croissance des années 1960, ou du début des années 1970. La croissance touchera non seulement les pays émergents mais également les pays industrialisés. En effet, l’amélioration des politiques macro-économiques, le maintien de taux d’inflation très bas, et surtout la création de l’Euro contribueront à la croissance économique et par conséquent à la stabilisation politique du monde.

    L'apogée du capitalisme mondialisé

    En Europe, "l’expansion rapide du secteur privé conjugué à la dérégulation et à la privatisation stimulera la croissance économique et générera une pression concurrentielle permettant d’utiliser plus efficacement les ressources". La révolution de l’information permettra aux entreprises du monde entier d’imiter les "meilleures pratiques des entreprises les plus efficaces" (entendre ici les pratiques du capitalisme mondialisé).

    En 2015, l’Europe, continent pacifié, ayant retrouvé la prospérité des années 1960, commercera avec le monde entier. Selon le rapport américain de 2000, la prospérité retrouvée de 2015, s’accompagnera d’un progrès net de la démocratie et de la transparence. En effet, "afin de gérer une économie mondialisée, les gouvernements devront être plus transparents les uns vis à vis des autres". [...]

    Les prévisions géopolitiques du National Intelligence Counciln’étaient hélas guère plus pertinentes : en 2015, la Russie devait connaître une récession spectaculaire et un amenuisement géopolitique en raison du décalage entre ses ambitions et son manque de ressources. [...] Pour la Russie, l’amenuisement imaginé était tel, qu’elle aurait été incapable de maintenir en état ses forces conventionnelles et a fortiori de les projeter. La Russie ne se reposerait plus en 2015, que sur son arsenal nucléaire vieillissant afin de terroriser ses voisins (p. 69). [...]

    En ce qui concerne le Moyen-Orient, les Américains y voyaient volontiers l’émergence de "nouvelles dynamiques sociales" très éloignées de toute radicalisation de l’islam (mot qui n’apparaît que cinq fois en cent pages). Bref, pas un mot sur le réveil religieux de l’islam, dont les signes avant-coureurs étaient pourtant bien visibles dès 2000. En 2015, Israël serait en paix avec ses voisins, notamment avec l’Etat palestinien désormais reconnu…Seuls les missiles nucléaires irakiens, russes, chinois, nord-coréens et iraniens menaceraient de frapper les États-Unis (p. 11). [...]

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Panique à tous les étages

    La grande croisade anti FN de Manuel Valls passait lundi par le plateau du grand journal de canal plus dont il était l’invité. Occasion lui était donc offerte d’exprimer sa vision bien désincarnée, étriquée, étroite, de notre pays qu’il réduit assez minablement aux immortels principes d’une république sans racines. Un Premier ministre qui paye cher sa monomanie antinationale. Dans le baromètre Ipsos-Le Point publié le même jour, il recueillait 42% d’opinions positives, une chute libre de dix points en un mois, contre 52% d’opinions négatives (+9), François Hollande tombant de 30 à 26% d’opinions favorables. Malgré son engagement total dans cette campagne, M. Valls a écarté toute idée de démission en cas d’échec du PS qui pourrait perdre de 20 à 40 départements. Il n’ a pas su expliquer également les raisons de son bras secoué par des tremblements, sa main gauche agitée par des spasmes nerveux (?), que les images ont révélé lorsqu’il a éructé contre le FN en réponse à Marion Maréchal-Le Pen à l’Assemblée la semaine dernière. « L’extrême droit touche, un nerf sensible je ne sais pas, mais mon cœur oui», a-t-il avancé pour botter en touche.  Inquiétant

     Un « cœur » qui lui conseille de ne pas attaquer avec trop de virulence à l’autre pilier du système euromondialiste, à savoir  l’UMP comme le rapportait Libération commentant le meeting de soutien à Jérôme Guedj, président du Conseil général de l’Essonne, tenu par le Premier ministre lundi soir à Evry, ville dont il  fut maire.

     « Manuel Valls a quelque peu modifié l’ordre de ses priorités » constate Libé, « il est certes toujours question des fausses solutions du FN mais aussi des signes de reprise économique  (…)  et des mauvaises propositions de la droite. Que les socialistes prenaient garde de ne pas attaquer trop ouvertement depuis le début de la campagne en pensant au troisième tour des départementales, l’élection des présidents de conseils généraux où le PS espère un réflexe républicain pour barrer la route au FN (…). « Lorsque l’immonde rôde, on n’en fait jamais assez, théorise Françis Chouat, (le successeur de Valls) à la mairie d’Evry ».

     Jamais assez ? Il est vrai que le sens de la mesure n’est pas une vertu très répandue quand il s’agit de taper sur l’opposition patriotique. Lundi toujours, Marine Le Pen a écrit à Olivier Schrameck, ancien conseiller de Lionel Jospin,  idéologue du  multiculturalisme et propagandiste grassement rémunéré de la diversité antiraciste, nommé à la tête du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) par François Hollande.

     La présidente du FN entendait se plaindre du dénigrement systématique dont est l’objet sa formation politique dans les médias audiovisuels à l’occasion de la campagne des départementales. Médias qui  « se permettent de diffamer et de critiquer de façon tout à fait non contradictoire (…) le Front National. J’en veux surtout pour exemple l’émission de Monsieur (Laurent) Ruquier On n’est pas couché du 14 mars, diffusée, qui plus est, sur le service public. Elle a été un festival de diffamations et d’injures contre le Front National ». « Je vous demande de rappeler aux directeurs de chaînes de télévision, spécialement à celles du service public, qu’au moins pendant le temps officiel d’une campagne électorale, ils doivent tenter de montrer le visage de l’équilibre et de l’impartialité » indique Marine.

     Outil audiovisuel utilisé par le pouvoir en place pour combattre le FN, empêcher les Français de se libérer de la pensée dominante et distiller ce doucereux catéchisme humaniste qui a les faveurs de M. Schrameck , des loges,  partis, officines et  lobbies progressistes.

     Les pages Culture du Monde  indiquaient lundi que François Mitterrand avait  demandé à Roger Hanin de solliciter le créateur de la série Navarro, Pierre Grimbalt, pour lancer en 1995, la veille des municipales,  une nouvelle série, « L’instit »,  pour contrer la progression attendue du FN.

     Cette série «correspond en fait à une demande de François Mitterrand que m’avait transmise Roger Hanin, alors interprète de Navarro, la série que j’ai créée en 1989. A l’époque, les sondages prédisaient une énorme poussée du Front national aux élections municipales. Mitterrand voulait que je trouve une idée de série avec une forte dimension républicaine. Il souhaitait qu’elle soit rapidement mise à l’antenne et puisse ralentir la poussée du FN», raconte dans Le Monde M.  Grimbalt.

     Une série qui a rencontré un certain succès public mais qui n’a pas empêché le FN de se maintenir dans prés de 120 villes de plus de 30.000 habitants  au soir du premier tour  et d’en remporter quatre : Toulon, Orange, Marignane et Vitrolles.

     Rien de nouveau sous le soleil : «L’instit » véhiculait en effet, de manière plus grossière que subliminale d’ailleurs, un insidieux message antifrontiste, à l’instar d’une autre série à succès ces dernières années « Plus belle la vie », un nanar  diffusé sur le service public…avec la même inefficacité « doctrinale » ?

    Autre image  de la panique qui s’empare des prébendiers de ce système à bout de souffle, la CGT a décidé comme à son habitude d’exclure un de ses adhérents pour acte de patriotisme commis en dehors de l’entreprise. En l’occurrence une adhérente Martiale Huyghe, encartée depuis neuf ans, représentante de ce syndicat au comité d’entreprise de TDA, une usine d’armement, filiale de Thales à la Ferté-Saint-Aubin et… candidate FN-RBM dans le canton d’Olivet (Loiret).

     « Tant qu’on ne s’affiche pas, ils ne sont pas regardants. Dès qu’on s’affiche, ils vous éjectent. C’est la chasse aux sorcières. Dans ma vie privée, je suis Front National. Au travail j’étais CGT pour défendre les salariés. Pour moi ce n’était pas incompatible. La politique, c’est en dehors de l’usine » indique cette femme courageuse de 56 ans, mère de trois  enfants, affublée désormais de l’épithète de « fasciste » dans un tract circulant dans son entreprise…

     Fasciste, le commandant  Hélie Denoix de Saint Marc l’est également aux yeux de la mauvaise  nébuleuse qui s’est indignée ce de que Robert Ménard, maire de Béziers élu avec le soutien du FN, ait débaptisé la rue du 19 mars 1962, date indigne et inique,  pour lui donner le nom de ce  résistant, déporté, combattant en Indochine puis en Algérie, grand-croix de la Légion d’honneur, défenseur de l’Algérie française.

    Arthur de Watrigant le relevait justement  sur Boulevard Voltaire, « quand des communistes comme l’ami Alexis Corbière crient leur haine lorsqu’on célèbre un héros français, on ne peut que les féliciter pour leur fidélité idéologique. Toute idée de nation les dégoûte, le mot patrie est aussi absent de leur logiciel de pensée que le vote populaire pour leurs couleurs,

     Mais que deux ministres de la France n’hésitent pas à souiller la mémoire d’une figure de notre pays pour endiguer leur prochaine déroute électorale, c’est une autre histoire.  Avec Denoix de Saint Marc, Ménard et FN montrent leur visage : réécrire l’Histoire, mépriser la mémoire et s’en prendre à la République , tweetait Stéphane Le Foll (…) ».

     « La nostalgie, et notamment la nostalgie de l’Algérie française, n’apportera rien de bon , déclarait Manuel Valls ce week-end. Lui qui se drape de la douleur d’autrui, que fait-il de ces Français chassés de leurs terres, les poches vides et l’âme meurtrie par les massacres ignobles de leurs proches, de ces militaires sacrifiés pour une promesse non tenue ? Ce ministre et sa clique si prompte aux repentances patriotiques bidon ne peuvent-ils pas juste reconnaître le deuil d’une partie de leurs concitoyens ? (…) C’est au nom de ces certitudes destructrices que le Premier ministre de la France tente d’imposer ce devoir d’oubli. C’est au nom de cette inconscience que ce gouvernement choisit de sacrifier ceux qui fondent notre histoire sur l’autel de leurs laideurs politiciennes ».

     Chasser leurs laideurs, restaurer nos vérités, nos libertés françaises, nos exigences de justice sociale et de priorité nationale, autant d’exigences portées par le FN rappelle Bruno Gollnisch, et autant de raisons qui expliquent qu’il soit  combattu avec une telle virulence.

    http://gollnisch.com/2015/03/17/panique-a-tous-les-etages/