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  • Les stratégies économiques et l’art de tourner en rond dans tous les sens

    Dans le contexte économique présent, toujours difficile mais légèrement prometteur, nos dirigeants ont atteint la quasi-perfection dans une discipline en plein essor au sein de la classe politique, qu’on peut qualifier comme « l’art de tourner en rond dans tous les sens ». Je propose dans cet article, à travers un exemple concret, de voir comment cela se manifeste, dans une période de très faible croissance, où les marges de manœuvre se rétrécissent année après année. Malheureusement, l’excellence acquise dans cet art provoque parallèlement des désadaptations sur les capacités à définir des stratégies de moyen ou long terme, tant pour redynamiser une économie en panne de croissance, ou faire face à des problématiques toujours plus complexes associées à des enjeux toujours plus importants (par exemple, concilier croissance et lutte contre le réchauffement climatique ou développement durable)

    Les actions politiques et l’art de tourner en rond

    Les nombreuses liaisons, interactions, rétroactions qui opèrent dans un environnement toujours plus intégré, globalisé à l’extrême, ne facilitent pas les prises de décision, car la politique s’accommode assez mal de la complexité qui nécessite un nouvel état d’esprit, de nouveaux outils intellectuels, en l’occurrence ceux dérivant de la systémique, qui actuellement sont encore en état embryonnaire dans la tête de nos dirigeants.

    Ce jeu du « je tourne en rond », s’illustre parfaitement lorsqu’il s’agit de traiter un problème relativement complexe où une solution élaborée, cohérente, pérenne, parfaitement construite, s’imposerait dans une perspective de long terme, alors que ne sont retenues des solutions simplistes et provisoires (traitement symptomatique). On nous a offert dernièrement un nouvel aperçu avec le problème des éleveurs.

    A titre d’exemple, je retiendrai la problématique de l’endettement, en essayant de voir comment le pouvoir essaye de manœuvrer pour stabiliser une situation qui depuis des années ne fait que dériver.

    L’approche réductionniste toujours bien vivante.

    La France fait face à des problématiques très diverses, toutes interdépendantes, (chômage, déficit, dette, fiscalité, retraites, compétitivité, attractivité, modèle social, etc…). C’est un peu le propre de d’économie, le nombre et l’ampleur des problèmes marquant la différence avec un passé où la croissance autorisait quelques écarts de conduite. Ces interdépendances ordonnent une vision globale pour à la fois analyser, comprendre, diagnostiquer, et mettre en place les outils, les plans d’actions pour agir, sachant que agir sur l’un a des répercussions les autres, tant les interactions sont fortes, renforcées ces dernières années par l’amplification du rôle des niveaux d’organisations englobant (Europe, mondialisation).

    Les visions court-terme et réductionnistes de nos politiques, négligeant ou refusant la pensée globale font penser à un médecin démuni dans sa démarche thérapeutique, prescripteur d’antipyrétiques pour la fièvre, d’anti-inflammatoires pour les inflammations, de somnifères pour le sommeil, d’anxiolytiques pour l’anxiété, d’analgésiques pour la douleur, autrement dit tout ce qui contrarie les processus naturels de lutte, de guérison ou d’alerte, ce qu’un certain ex-président qualifierait de « mettre la poussière sous le tapis ».Ainsi, il est toujours pus facile d’agir sur les symptômes que de s’attaquer aux causes, avec l’inefficacité qui en résulte, sans parler des dégâts collatéraux. C’est tout le travers de la politique française.

    Avant d’aborder la macro-économie, quelques grandeurs bien utiles …

    - Dépenses publiques     1230 Milliards d’euros
    - PIB (Produit Intérieur Brut)     2150 Milliards d’euros
    - Montant de la dette       2090 Milliards d’euros
    - Pourcentage dette / PIB   environ 97%
    - Ratio dépenses publiques / PIB  environ 57%
    - Ratio prélèvements obligatoires / PIB environ 45%
    - Déficits publics 2014 (/PIB)  4.0%

    Dettes et déficits

    Les déficits publics (état, collectivités locales, administrations de sécurité sociale) représentent le solde entre les dépenses et les recettes. L’état n’ayant pas de liquidités disponibles, emprunte sur les marchés pour les financer, et de ce fait augmente chaque année (on pourrait dire chaque jour) le niveau de la dette en valeur absolue et en valeur relative (ratio dette/PIB).

    Il est désormais impératif de réduire l’amas de dettes si on veut éviter tout phénomène de rupture, à l’image des séismes qui n’ont jamais la délicatesse de prévenir. Les paramètres clés de l’équation qui jouent directement sur l’évolution de la dette sont principalement : les recettes, les dépenses, le déficit (le solde), l’inflation, la croissance. Puisque l’endettement est directement lié aux montants des déficits, qui eux-mêmes dépendent du solde entre dépenses et recettes, j’insisterai particulièrement sur ces 3 derniers points.

    Le niveau des déficits

     

    Le niveau des déficits reste élevé. Rappelons la progression depuis 2009 :
    2009 : 7,5%, 2010 : 7%, 2011 : 5.1%, 2012 : 4.8%, 2013 : 4,1%, 2014 : 4%)L’action du gouvernement reste orientée vers une réduction tendancielle, tout du moins dans les déclarations, les différences entre 2013, 2014 et 2015 étant minimes. Il est donc difficile d’évoquer le respect d’une trajectoire, lorsque le rythme d’assainissement des finances publiques est relativement lent, sinon suspendu, et que la dette est toujours en augmentation ! On est bien dans une situation où l’état vit au-dessus de ses moyens. Les discours tournent en rond, usant et abusant d’une phraséologie quelque peu figée axée sur les efforts, les trajectoires, les tendances, les inversions de courbes, etc., dont les traductions dans la réalité sont peu visibles.

    Alors comment s’en sortir

    La nécessité évidente de réduire le montant de la dette française, ne tient pas uniquement au ratio dette/PIB qui approche dangereusement le seuil de 100%. D’autres pays l’ont déjà franchi (Italie, Japon, Etats-Unis) ; il est à la fois symbolique, symptomatique d’une classe dirigeante qui n’a pas la culture de la rigueur budgétaire, mais plus grave, il peut nous faire basculer vers des territoires inconnus où des dérives dangereuses pourraient s’enclencher.

    Pour diminuer un endettement excessif, plusieurs « manettes » dans la gouverne élyséenne peuvent être actionnées, auxquelles s’ajoutent celles de la banque centrale européenne. En voici quelques-unes :

    • Augmentation des impôts et des taxes pour amener les déficits à un niveau qui permet le désendettement, au mieux encore revenir à des excédents (mais ne rêvons pas !)
    • Réduction des dépenses publiques (dans le même esprit)
    • Relance économique par plus de déficits (oui c’est paradoxal … pour les politiciens naïfs qui croient qu’on peut résoudre un problème de dettes en s’endettant davantage !)
    • Relance de l’inflation (pas très facile dans un monde mondialisé ; danger potentiel).
    • Monétisation de la dette (rachat des dettes par les banques centrales)
    • Baisse des taux d’intérêts pour alléger la charge de la dette, et donc les déficits (c’est ce qui se passe actuellement)

    Regardons simplement deux d’entre elles :

    1. On ajuste par l’impôt

    Le niveau des prélèvements obligatoires atteint 45% du PIB en 2014. Pour ne pas se noyer dans les chiffres, on peut noter que ce ratio a beaucoup augmenté depuis le début de crise et c’est moins la conséquence de cette dernière qui a certes donné un coup sévère à l’économie, que des hausses vertigineuses d’impôts impulsées par N.Sarkozy et F.Hollande, dont le but fût de stopper l’envolée d’un déficit public devenu incontrôlable. Outre la stabilité budgétaire, les impôts ont également servi à alimenter une dépense publique galopante qui aujourd’hui atteint de nouveaux sommets. On a envie de dire : « Mmes et Mrs les politiques, qu’avez-vous fait de notre argent ? »

    L’ajustement par l’impôt n’a rien d’une évidence. Un certain Mr Laffer, bien connu pour sa courbe, qui en gros nous dit que trop d’impôts tue l’impôt, se garderait bien de nous conseiller cette voie, d’autant plus que les marges de manœuvres paraissent bien dérisoires. L’impôt fait tourner en rond des dirigeants qui fredonnent les sempiternelles rengaines fiscales, avec la chorale des hausses qui appelle le chant des baisses, et pour final la cantate des correctionsDonc, tendanciellement, on est toujours sur le chemin de la hausse, un chemin qui aurait dû nous conduire vers le désendettement, alors qu’on observe le contraire.

    Que l’état s’ingénie à augmenter les impôts ou à les diminuer, rien n’y fait ! Le manque de continuité dans l’action, les remaniements, les revirements, l’idéologie rampante, les virages à droite, les virages à gauche, l’absence d’une réelle vision économique, détruisent l’efficacité de ce levier.

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  • Les États-Unis provoquent une nouvelle escalade nucléaire

    Source : Russie politics
    En annonçant leur volonté de déployer en Allemagne des armes atomiques nouvelle génération, les États-Unis provoquent une rupture de l’équilibre des forces dans la région. La réaction russe est attendue et la réponse américaine est prête. Simplement, personne ne sait où cela va s’arrêter.

    Les médias allemands, la chaîne ZDF en tête, lâchent l’info qui surprend le pays entier : les États-Unis vont déployer très prochainement sur une base navale allemande des missiles nucléaires américains nouvelle génération, qui rompent la frontière entre armes tactiques et stratégiques.
    Cette décision surprenant d’autant plus que, même si des armes nucléaires américaines sont toujours sur le territoire allemand depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la décision avait été prise en 2009 de les faire sortir du pays. Le Parlement allemand ayant pris la décision que le pays ne serait pas en possession d’armes nucléaires. La décision n’a toutefois jamais été appliquée.
    Il semblerait que cela ne dérange pas les plans américains dans un pays souverain, car en fait ce pays, aussi fort et puissant semble-t-il vu depuis la France, n’est qu’un pion de plus dans un jeu qui le dépasse.

    Car la réaction attendue est celle de l’autre grande puissance, qui malheureusement n’est plus l’Europe et ne peut être l’UE. La Russie annonce que si une telle violation de l’équilibre des forces est réalisée par les États-Unis sur le territoire européen, dans ce cas, elle se doit de sortir

    Champignon nucléaire

    Champignon nucléaire

    du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire.

    Rappelant avec le réalisme brut qui est parfois le sien, que tout pays qui possède l’arme nucléaire risque une réponse nucléaire ! 

    Le président du Comité du Conseil de la Fédération pour la défense et la sécurité nationale, rappelant ainsi que si l’Allemagne veut entrer dans le club des pays nucléaires sous protection des États-Unis, elle se lie totalement les mains en cas de conflit.
    Rappelons que le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire a été signé à Washington en 1987 par les présidents Reagan et Gorbatchev, prévoyant le démantèlement par les États-Unis et l’URSS de missiles à charges nucléaires et à charges conventionnelles.

    b61-12_nuclear_bomb

    La bombe nucléaire B61-12 de nouvelle génération en tests de soufflerie. Cette arme à la fois tactique et stratégique voit sa précision et sa portée accrue par rapport aux précédentes générations. Elle est d’une puissance équivalant à 80 bombes lancées sur Hiroshima.

    Dans le contexte actuel, il est évident que les États-Unis ne sont pas dans une logique de désarmement concerté. Leur intérêt est plutôt la relance de l’armement, une fuite en avant est nécessaire de leur point de vue. Or, annoncer la sortie unilatérale du Traité, en termes d’image, ils ne peuvent se le permettre.
    Ainsi, le réarmement nucléaire de l’Allemagne, qui ne répond aujourd’hui à aucun besoin défensif réel, permet de provoquer la Russie et ainsi de trouver un argument justifiant, même artificiellement et hypocritement, la rupture de leurs engagements internationaux.
    Et en effet, la machine n’est pas encore totalement lancée, que déjà ils annoncent que si la Russie « viole » le Traité, ils seront bien obligés de « répondre » et ne pouvant permettre la prédominance militaire de la Russie, ils seront « obligés » de ne plus tenir leurs obligations internationales liées à ce Traité.

    C’est simple et efficace. De toute manière, les médias sont disciplinés et n’écriront que ce qu’il faut, donc cette opération permettra de renforcer l’image de la Russie qui veut attaquer l’Europe, ayant pour effet retour de justifier le renforcement des armes nucléaires en Allemagne.

    Oubliant juste au passage, que le développement de l’arsenal nucléaire américain en Allemagne n’est pas la conséquence de la sortie de la Russie du Traité de réduction des armes nucléaires, mais la cause. Mais là aussi, combien de médias en parleront ? Une nouvelle « réalité » sera ainsi mise en place. Et l’escalade nucléaire tant nécessaire aux États-Unis pourra reprendre.

    http://fr.novopress.info/192852/les-etats-unis-provoquent-nouvelle-escalade-nucleaire/

  • À bas les USA ! par Georges FELTIN-TRACOL

    L’édition française sort à rythme régulier des ouvrages sur l’anti-américanisme tels L’Ennemi américain. Généalogie de l’anti-américanisme français (Le Seuil, 2002) de Philippe Roger ou L’Anti-américanisme. Critique d’un prêt-à-penser (Robert Laffont, 2004) du libéral et atlantiste Pierre Rigoulot. Si ces titres étaient réédités, ils évoqueraient probablement le nouvel essai du journaliste Martin Peltier qui donne 20 bonnes raisons d’être anti-américain.

     

    La curiosité pour la grande puissance d’outre-Atlantique n’est pas neuve puisque dès 1991, le philosophe catholique de tradition d’origine hongroise et exilé aux États-Unis, Thomas Molnar, rédigeaL’Américanologie. Triomphe d’un modèle planétaire ? (L’Âge d’Homme). Avec Martin Peltier, cette nouvelle discipline – l’américanologie – trouve enfin son vulgarisateur. En effet, à un moment où le virus de l’américanisme contamine tous les continents et colonise les esprits, en particulier l’imaginaire européen, Martin Peltier recense avec brio tous les méfaits de la Barbarie yankee. À la fois très informé et parfois polémique, l’essai explique que les États-Unis – qu’il ne faut surtout pas confondre avec les peuples du continent américain (Boliviens, Costaricains, Argentins, etc.) -, nuisent à l’avenir de l’Europe.

     

    Le péril yankee se décline en menaces multiformes. L’une des plus redoutables concerne l’enjeu linguistique. « En tendant à détruire le français ou à le corrompre, elle amène un affaiblissement de la culture et de la pensée (p. 80). » Certes, des peuples francophones résistent à ce flot dévastateur. Si les Québécois se montrent sourcilleux sur la préservation de leur patrimoine linguistique, cela ne les empêche pas de se soumettre au Diktat du politiquement correct et de l’extrême féminisme en violant leur langue par de grotesques féminisations telles « sapeuses pompières »…

     

    Défendre sa langue n’est pas un acte anodin; c’est le combat essentiel. Primordial même parce qu’« avec la langue anglaise, les États-Unis répandent leur manière de penser, ce qui leur donne un avantage en tout, dans le commerce comme dans les sciences, et ils accompagnent ce mouvement par le “ social learning ”, c’est-à-dire l’imposition de leurs normes éducatives, sociales, morales, politiques – en quelque sorte le progrès comme ils le voient, leur Weltanschauung (p. 83) ». Les sots anglicismes qui prolifèrent dans nos phrases témoignent d’une invasion mille fois plus préoccupante qu’une occupation militaire classique. La présente invasion migratoire de notre sol ancestral n’impacte pas notre civilisation, elle l’affecteprodigieusement. Il est d’ailleurs caractéristique que les groupuscules antifa et les mouvements socio-politiques issus d’une immigration extra-européenne adoptent la langue de l’envahisseur atlantiste anglo-saxon.

     

    Didactique, 20 bonnes raisons d’être anti-américain expose des faits indéniables. L’auteur n’évoque pas les ignominies prévues par le détestable Traité transatlantique. Il préfère ausculter les fondements théologiques des USA et en dresse leur généalogie intellectuelle. Comme le relevait déjà notre ami Tomislav Sunic dans son excellent Homo americanus. Rejeton de l’ère postmoderne (Éditions Akribeia, 2010), les États-Unis possèdent un puissant arrière-plan religieux. Construits par les descendants de protestants dissidents qui ont fui un Vieux Monde qu’ils exècrent et maudissent, les États-Unis bénéficièrent de la bénédiction du puritanisme réformé, de la franc-maçonnerie et, un peu plus tard, du judaïsme politique. Le « messianisme était commun aux sectes protestantes, au judaïsme et à la maçonnerie (p. 145) ». Cette vocation délirante continue à imprégner tout le spectre politico-intellectuel, y compris chez les adversaires conservateurs des tarés néo-conservateurs. Outre les Noirs et les juifs, sait-on que le Ku Klux Klan vomit les catholiques ? Ainsi, le catholique J.F. Kennedy fut-il mal perçu par maints de ses compatriotes. Dans la même veine existaient les Know Nothing, une société secrète nativiste anglo-saxonne au milieu du XIXesiècle, hostiles aux arrivants irlandais de confession romaine. Ce nativisme WASP demeure toutefois paradoxal de la part d’une population d’origine européenne qui a volé les terres de peuples indigènes génocidés.

     

    Il est très dommage que Martin Peltier n’évoque point le sort horrible des autochtones américains exterminés, chassés de chez eux et trahis par des traités jamais appliqués par la Maison Blanche (sinistres précédents pour les pseudo-traités euro-ricains à venir…). Il aurait pu signaler que les États-Unis détiennent aujourd’hui le plus vieux prisonnier politique du monde, l’activiste amérindien âgé de 70 ans, Leonard Peltier (sans rapport de parenté avec l’auteur !) condamné à la perpétuité en 1976, suite à une machination orchestrée par le FBI, cette véritable police politique secrète d’État.

     

    Le destin tragique des vrais Américains préfigure celui des Européens et du monde. Les Étatsuniens sont imbus de la « destinée manifeste » (décennie 1840) qui leur assurerait le devoir moral d’imposer partout leur funeste mode de vie et de penser. Tous les moyens sont dès lors mobilisés pour réussir cette injonction quasi-mystique. Co-responsable du tribunal de Nuremberg vilipendé en son temps par le courageux Maurice Bardèche, Washington devient le berceau « de la religion de la Shoah (p. 133) » et en fait « la mère et la garantie ultime du politiquement correct occidental à vocation mondiale (p. 138) ».

     

    L’auteur dénonce bien sûr ce pitoyable moralisme en des termes forts et incisifs : « La religion de laShoah ne fonde pas seulement la solidarité de l’empire du bien, elle vise plus gravement encore à habituer tous les esprits du monde à la bêtise. Elle tue l’esprit critique, l’histoire, la vraie mémoire, elle déshabitue de la réflexion, elle détache de l’identité. La religion de la Shoah est la pire vérole et le meilleur instrument de la mondialisation, elle fait du cerveau qu’elle a lavé un numéro prêt à tout gober, et c’est une raison de plus de combattre, sans relâche, les États-Unis (p. 140). » Ce lavage de cerveau collectif made in USA arase l’ethno-diversité propre aux races humaines.

     

    Déplorons que le malheureux roi Louis XVI ait commis la mortelle erreur de soutenir la racaille américaine en sédition contre son souverain George III de Hanovre, par ailleurs usurpateur du trône légitime des Stuarts. Loin des sempiternelles odes à la soi-disant amitié franco-américaine, Martin Peltier cite un conflit naval guère connu dans l’Hexagone : la Quasi-Guerre (1798 – 1800) qui vit l’affrontement des marines française et US. Il insiste aussi sur les milliers de Français qui périrent en 1944 – 45 sous les bombesyankees (bombes qu’on découvre encore en masse non explosées sept décennies plus tard) censées les libérer… Quant au crétin de Roosevelt, il « voulait placer la France après la guerre sous mandat de l’AMGOT, c’est-à-dire un gouvernorat direct de l’occupant américain (p. 29) ». En 1870, un autre président, Ulysse Grant, poivrot étoilé et expert notoire dans le pot-de-vin, télégraphia ses plus vives félicitations à Bismarck pour sa victoire sur le Second Empire français.

     

    Ces exemples historiques avérés sont occultés par le déversement dans le monde d’images produites par Hollywood qui promeut des États-Unis oniriques et virtuels… La réalité est plus cauchemardesque avec les horreurs quotidiennes d’une société multiraciale, pluri-ethnique et multiconflictuelle en cours de fragmentation. « On se représente souvent le choc des civilisations comme un conflit international, avec une ligne de front, mais dans cet État-monde que sont les États-Unis, le choc des civilisations a lieu tous les jours au bout de la rue et à la télé, dans les concours de beauté et les réclames pour pop corn, c’est un choc de civilisation intérieure, domestique, comme on dit là-bas (p. 77). » Le Système étatsunien – ou plus exactement son puissant et redoutable « État profond » – tend à y palier en célébrant sur tous les médiats massificateurs un mirifique « vivre ensemble » alors que, libéralisme aidant, on constate l’impitoyable guerre de tous contre tous… Connaît-on en Europe l’incroyable sujétion des classes moyennes au crédit bancaire qui les enchaîne durablement ? L’endettement élevé des ménages et son corollaire – le manque d’épargne – empêche toute éventuelle rébellion préjudiciable à la bonne marche des affaires. L’auteur prévient cependant que « le marché n’est pas le maître, mais juste un contremaître, pas un dieu, juste une marionnette dans la main des prêtres mondialistes (p. 70) ».

     

    Martin Peltier dénonce enfin le gouvernement des juges propre au misérable régime présidentiel adopté en 1787, le rôle dévastateur des multinationales et l’action subversive des « ONG, mains sales du mondialisme US (p. 113) ». Stipendiées par des fondations yankees, les ONG constituent une véritable cinquième colonne prête à fomenter la moindre « révolution colorée ». Certaines d’entre elles traquent la corruption dans les États tout en négligeant les États-Unis qui demeurent l’État au monde le plus corrompu avec une classe politicienne totalement achetée. Sur la colline du Capitole de Washington, les mœurs y sont bananiers… L’appui résolu des ONG à l’actuel déferlement migratoire sur notre continent apporte la preuve supplémentaire patente d’une volonté de déstabiliser nos vieilles nations blanches.

     

    Martin Peltier rapporte, démonte, examine dans cet ouvrage remarquable toutes les manœuvres sordides du « Moloch à la bannière étoilée ». Il aurait peut-être pu conclure son réquisitoire par le vif intérêt qu’éprouvent maintenant quelques cénacles US pour le transhumanisme et l’idéologie du genre. De salubrité intellectuelle publique, cet ouvrage décrit un abcès de dimension mondiale. Qui aura le courage de le crever : l’État islamique, Al-Qaïda, la Chine, la Russie, l’insurrection des peuples albo-européens ? En tout cas, plus que jamais, America delenda est !

     

    Georges Feltin-Tracol

     

    • Martin Peltier, 20 bonnes raisons d’être anti-américain, Éditions D.I.E., 2015, 210 p., 26 € (« La Sarrazine », La Fosse Marceline, F – 10 140 Jessains, France)

    http://www.europemaxima.com/

  • La République peut-elle laisser le Front national emporter une région ?

    En avril dernier, Manuel Valls de passage à Lisbonne avait déclaré, devant la presse portugaise, qu’il était « totalement hors de question que le Front national prenne un jour le pouvoir en France », et pour bien faire comprendre à son auditoire que ses mots étaient à prendre à la lettre, il avait rajouté « car la France possède l’arme nucléaire ». En clair, cela voulait dire que si le Front national était en passe de l’emporter il n’hésiterait pas à recourir à la force pour l’en empêcher. Or, la force, c’est quoi ? Au minimum suspendre la légalité démocratique, au maximum l’assassinat politique.

    À l’approche des élections régionales, alors que Marine Le Pen est donnée gagnante dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, il me semble justifié de se poser cette question : ce qui est valable pour la France ne l’est-il pas aussi pour une région ?

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  • Lisez Gottfried Feder ! par Donatien NON-CONFORME

    « La source principale d’où le culte de Mammon tire sa force est

    l’afflux sans fin de biens acquis sans effort qui résulte de l’intérêt. »

    Gottfried Feder

    Gottfried Feder est un nom qui ne vous dit peut-être rien. Né en 1883 à Wurtzbourg en Bavière, cet homme politique et économiste est lié au destin de l’Allemagne. Vétéran de la Première Guerre mondiale, il développe, en parallèle de son engagement sous les drapeaux, une critique radicale du système bancaire. 1919 est l’année de parution de son œuvre la plus célèbre, Manifeste pour briser les chaînes de l’usure(Brechung der Zinsknechtschaft) et, dans la foulée, de la création du groupe « Deutschen Kampfbund zur Brechung der Zinsknechtschaft » qui réclamait, entre autre, la nationalisation des banques et l’abolition des intérêts bancaires. Il participe à la création du Parti ouvrier allemand (Deutsche Arbeiterpartei), qui changera bientôt de nom pour devenir le N.S.D.A.P. (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei). Adolf Hitler montera au pinacle Gottfried Feder pour ses talents d’économiste et ce dernier aura un rôle déterminant dans la ligne économique du parti.

    Les Éditions de la Forêt, de nos camarades de Terre & Peuple, ont eu la bonne idée de rééditer le manifeste de Feder, agrémenté d’articles connexes sur lesquels nous reviendrons un peu plus loin. Précédé d’une présentation du contexte historique rédigée par Pierre Vial, l’auteur rentre dans le vif du sujet et vise là où ça fait mal. Sa critique du capitalisme spéculatif est à la fois morale et économique. Il est cependant nécessaire de bien distinguer le capitalisme spéculatif, basé sur la prédation, la rente et le cumul à visée illimitée du capital, du capitalisme entrepreneurial. En effet ce dernier demeure dans le domaine du limité et est le plus souvent réinvestit contrairement au premier. Le prêt à intérêt est quant à lui le moyen par lequel le grand capital assoit sa puissance. L’auteur explique son principe de fonctionnement via les exemples des emprunts de guerre qui aboutissent, avec d’autres facteurs, à l’endettement de l’Allemagne. La critique de Feder s’accompagne naturellement de propositions et de mesures concrètes détaillées; citons parmi elles la conversion des emprunts de guerre en avoirs bancaires, ou même la déclaration de la faillite de l’État. Enfin l’auteur, dans une partie nommée « objections et réponses », confronte ses propositions aux oppositions courantes, qu’elles soient libérales ou communistes. 

    Pour compléter le propos de Gottfried Feder, les Editions de la Forêt ont choisi d’adjoindre plusieurs articles. Tout d’abord, et dans la continuité de l’auteur, on retrouve deux courts essais de Roland Wuttke (chef du groupe de travail Économie du N.P.D.), intitulés « Pour en finir avec le capitalisme » et « L’héritage de Feder : le programme économique du N.P.D. ». L’héritage de Feder est plus que palpable mais ces deux articles n’apportent pas grand-chose en définitif. Ensuite, un article initialement paru dans le        n° 29 de la revue Réfléchir & Agir est signé d’Édouard Rix. Étant de loin le plus intéressant, il relate l’histoire d’Otto Strasser. Figure montante du N.S.D.A.P., il sera, de par ses convictions révolutionnaires et radicales, ostracisé.  Il rentrera même en dissidence et sera contraint de s’exiler avant de revenir en Allemagne dans les années 50. Enfin, le livre se termine par un texte d’Edmond Vermeil et par deux citations, l’une d’Ernst von Salomon et l’autre d’Ernst Jünger. L’ensemble est franchement dispensable.

    Ce Critique nationale-révolutionnaire du capitalisme spéculatif est un recueil de textes dans l’ensemble enrichissants. Bien entendu le manifeste de Gottfried Feder en est la clef de voûte et sa critique du capitalisme est toujours d’actualité. Passée la lecture un tantinet rugueuse, malgré une traduction de l’allemand très correcte et un léger côté incantatoire ici et là, on comprend pourquoi cet écrit rencontre un tel succès à l’époque. Certes il vous faudra quelques notions d’économie de base pour appréhender tous les tenants et aboutissants mais ceci ne représente pas du tout un obstacle insurmontable. La présentation de Pierre Vial et le texte d’Édouard Rix ont également leur importance, davantage historiques qu’économiques. Toute personne critique envers le néo-libéralisme et le système financier se doit de lire au moins une fois le manifeste de Feder; manifeste trop souvent passé sous silence (hélas !) du fait de l’engagement de l’auteur au sein du N.S.D.A.P. 

    Donatien Non-Conforme

    • Gottfried Feder, Critique nationale-révolutionnaire du capitalisme spéculatif, Les Éditions de la Forêt, 2012, 118 p., 20 €.

    • D’abord mis en ligne sur Cercle non conforme, le 30 juin 2015.

    http://www.europemaxima.com/

  • Allemagne : immigration de masse et explosion du nombre de viols

     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Totalement occultée en Europe, une étude américaine relève le lien entre explosion des viols et d’immigration de masse en Allemagne

    L’information a fait la une, hier de notre excellent confrère Présent. Dans une étude très détaillée publiée le 18 septembre dernier, le Gatestone Institute, un organisme américain qui se consacre aux questions stratégiques, relève la parfaite corrélation entre la croissance exponentielle du nombre de viols que connaît actuellement l’Allemagne, d’une part, et l’ouverture des frontières de nos voisins d’outre Rhin à une immigration massive, de l’autre.

    Gatestone n’hésite pas à incriminer les demandeurs d’asile

    Foin du politiquement correct… Dans son étude, Gatestone décrit en effet : « Un nombre croissant de femmes et de jeunes filles hébergées dans des abris pour réfugiés en Allemagne, violées, agressées sexuellement et même forcées à se prostituer par les demandeurs d’asile ». Et l’Institut américain de continuer

    Les conditions de vie dans ces centres d’hébergement sont si dangereuses pour les femmes et les jeunes filles que ces dernières sont décrites par les prédateurs mâles musulmans comme du “gibier sauvage” à leur disposition

    L’étude recense précisément plusieurs dizaines de cas

    Avec la description des agresseurs, les dates, les lieux, les âges des victimes : femmes, adolescentes et même enfants.

    Un nombre croissant d’Allemandes à travers le pays sont violées par des demandeurs d’asile en provenance d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient

    précise Gatestone. Dans plusieurs villes de Bavière entre autres, à la suite de nombreux viols de jeunes filles, la police a demandé aux parents de ne pas laisser leurs enfants non accompagnés, aux femmes de ne pas sortir seules, ou encore aux lycéennes de ne pas porter de vêtements « révélateurs » afin d’éviter les « malentendus » (sic) avec les réfugiés musulmans.

    Et en France ?

    Silence radio sur les médias de l’oligarchie. À part quelques cas de viols qui ont fait l’objet d’un encart dans les pages faits divers de Nice Matin ou de La Voix du Nord. Naturellement, pas un mot sur l’origine des violeurs…

    http://fr.novopress.info/192807/allemagne-immigration-masse-explosion-du-nombre-viols/

  • Le leader kurde syrien: la chute d’Assad serait "une catastrophe pour tous"

    Le président du PYD, le parti kurde syrien, Salem Muslim explique que, sans être un soutien féroce de Bachar el-Assad, l'avancée de Daesh sur Damas représente une bien plus grande menace que celle de l'armée syrienne.

    «Si le régime s'effondre en raison des salafistes [islamistes fondamentalistes] ce serait une catastrophe pour tout le monde» a déclaré Salem Muslim, le leader kurde de Syrie, au journal britannique The Indepedent.

    Une affirmation qui a d'autant plus de poids que le PYD (le parti kurde de l'union démocratique) et son président font partie des citoyens syriens qui réclamaient le départ du président Bachar el-Assad et son remplacement par une alternative «plus acceptable».

    L'homme perçoit comme «un grand danger» l'avancée du groupe terroriste Daesh sur Damas, une menace plus grande que celle que peut représenter l'armée syrienne pour son peuple. D'ailleurs, lors d'une récente attaque du groupe terroriste sur la ville de Hassaké, dans le nord du pays, les unités de protection du peuple (YPG) -bras armé du parti kurde- se sont retrouvées sous le feu de Daesh aux côtés des soldats loyalistes.

    «Notre objectif principal est la défaite de Daesh. Nous ne pouvons pas nous sentir en sécurité dans notre maison aussi longtemps qu'il y aura des combattants de Daesh encore en vie» affirme Salem Muslim.

    Ce dernier estime d'ailleurs que la menace ne vient pas seulement des adeptes du Califat de al-Bagdhadi et de citer les groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda tels que le Front al-Nusra ou Ahrar al-Sham (soutenu par l'Arabie Saoudite) car dit-il: «ils ont tous la même mentalité».

    Les Kurdes sont devenus en quelques mois des acteurs essentiels de cette guerre civile syrienne -reprise de la ville de Kobané mettant fin à un siège de quatre mois et demi- un peuple qui lutte aussi contre Daesh en Irak. Certaines femmes yézidies ayant même décidé de prendre les armes aux côtés des Pershmergas irakiens.

    Aussi, si Salem Muslim affirme qu'il veut toujours le départ de Bachar el-Assad, il est aussi très clair qu'il n'est plus son ennemi numéro 1.

    La crise syrienne a mis sur les routes des millions de personnes et de familles. Des réfugiés qui tentent coûte que coûte de gagner l'Europe pour échapper à la barbarie terroriste. Depuis maintenant près d'une année la coalition internationale, menée par les Etats-Unis, tente de stopper Daesh en bombardant le territoire syrien de manière ciblée.

    Une position dénoncée par la Russie, qui estime ces efforts vains et contre-productifs. Moscou estimant en effet nécessaire et urgent d'associer le Président el-Assad et son armée dans ce combat.

    source , Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuFFkpFAyXyLVBjdN.shtml