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Vincent Revel : «La France Big Brother!», à lire pour s’éveiller, se rebeller
Pour retrouver un esprit critique objectif, il est impératif d’aller à l’essentiel. Certains ouvrages ont cette capacité de cibler clairement les causes de nos erreurs ainsi que les responsables de nos échecs. Les livres de Laurent Obertone, et singulièrement « La France Big Brother ! » en font partie. Par Vincent Revel.
Nous sommes de plus en plus nombreux à avoir pris conscience que nos dirigeants sont des menteurs et des profiteurs. Le fait d’entendre Christiane Taubira demander pardon aux familles des victimes du terrorisme à Paris, en essayant de justifier et d’expliquer que le gouvernement Valls n’avait rien à se reprocher dans la lutte contre l’islamisme, est tout simplement indécent.
Depuis près de trente ans, tout est entrepris politiquement pour que l’avenir des Français s’écrive en lettres de sang et à présent que les fissures laissent apparaître le chaos, nos bonnes âmes essayent de s’esquiver en venant faire de la communication de bas étage. Mais peut-on vraiment pardonner à un responsable coupable de reproduire continuellement les mêmes erreurs qui mènent à de tels scénarios ?
La France est orpheline de dirigeants.
À sa tête se trouvent des carriéristes, des technocrates, des idéologues et des pantins. Leurs sorties médiatiques sont calculées. Rien n’est vrai. Leurs propos sont creux et l’émotion qu’ils suscitent donne plutôt la nausée. Pour cette raison, à l’heure où Claire Chazal quitte le JT de TF1, j’invite tous les éveillés à faire de même. Je les invite à se déconnecter de notre système de désinformation. Sans être un fan inconditionnel de Claire Chazal, je suggère cette bonne résolution à des fins thérapeutiques. Cette attitude est le meilleur moyen pour retrouver un peu de liberté, pour ne plus être pris en otage.
Ceci peut juste nous permettre de respirer, de retrouver des sommets oubliés, de prendre l’air et des chemins menant à un début de rébellion.Pour ça, je ne peux que conseiller la lecture de La France Big Brother de Laurent Obertone.
Paru fin 2014, ce livre est un monument. Suivant le monde imaginé par Orwell dans 1984, l’auteur décrit avec humour la société qui nous mène à l’abattoir. Au fil des lignes, la pensée unique prend tout son sens et la liberté d’expression devient une chimère inaccessible.
Tout ça, avec le sourire inébranlable de nos spécialistes en tout genre !La France Big Brother, c’est le meilleur moyen pour se poser les bonnes questions, prendre du recul et se demander par exemple si notre argent est employé à bon escient…
Le nombre de policiers a doublé depuis les années 60. Dans le même temps, la part du budget de la Justice et ses effectifs ont été multipliés par quatre. Vous avez l’impression que l’insécurité a reculé ?
Le nombre d’enseignants du premier degré est passé de 220 000 à 320 000 depuis les années 60. Vous avez l’impression que le savoir et l’alphabétisation ont progressé ?
L’immigration extraeuropéenne censée sauver notre économie et enrichir notre société a explosé depuis les années 60. Vous avez l’impression que l’économie va mieux, que la société est plus enrichie, agréable et cohérente ?
Le nombre de journalistes s’est multiplié par trois depuis les années 60. Vous avez l’impression que la pluralité d’opinion en a fait autant ?
Les prestations sociales ont explosé, de 12 à 30 % du PIB, depuis les années 60 (INSEE). Vous avez l’impression que les bénéficiaires en sont plus satisfaits et mieux insérés ?
En valeur absolue, les dépenses publiques ont été multipliées par 80, passant de 15 à 1200 milliards d’euros depuis les années 60 (INSEE). Les effectifs de l’administration publique et les impôts n’ont jamais été aussi importants. Vous avez l’impression d’avoir davantage de services qu’avant ? De meilleure qualité ?!Comment « un État qui cumule 2000 milliards de dettes, incapable de réguler ses propres dépenses, peut-il être qualifié pour gérer les richesses de ceux qui les créent ? » Trop de Français font encore confiance à ces escrocs des temps modernes.
C’est bien pour cette raison que ces professionnels de la politique se permettent tout et qu’à présent nous avons hérité de François Hollande comme président ! Qui aurait pu prédire cette farce il y a seulement 4 ans de ça ? Ce qui était notre pays, ce qui faisait la force de notre nation, a été bradé aux plus offrants.
Le mot patrie a été remplacé par République et ce système est devenu le symbole de nos échecs.
À présent, l’immigration de masse que nous subissons n’est plus que le bouquet final d’une lente désintégration.Vincent Revel
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N’importe quel acteur privé ferait mieux que la Sécurité sociale
De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :
"Il est pourtant évident que la plupart des missions que l’État exerce aujourd’hui seraient beaucoup mieux remplies par d’autres acteurs. Qu’il suffise de regarder le cas de l’éducation, où les dépenses s’envolent, les effectifs gonflent régulièrement, et le niveau baisse tout aussi régulièrement…
On peut en dire autant de la protection sociale. N’importe quel acteur privé ferait mieux que la Sécurité sociale. Et, contrairement à ce que prétend la propagande archéo-bolchevique, il serait extrêmement facile d’assurer un revenu minimal à tous grâce au budget de l’État (ce serait sensiblement moins coûteux en termes de frais de gestion que les dizaines d’allocations actuellement existantes).
Le paradoxe, c’est qu’en s’attribuant des missions qui ne le concernent pas, l’État abandonne ses propres missions. C’est dans ce paradoxe que résident toute la « grogne » de cette rentrée et la quasi vacance du pouvoir sur ce qu’il est convenu d’appeler la « crise des migrants ». Trop occupé à nous materner, l’État « Big Mother » est incapable de nous protéger – ce qui n’est pas du tout la même chose ! Il est incapable d’assurer la sécurité de nos frontières et même d’énoncer une politique migratoire réaliste. Et il envoie à tous les terroristes de la planète le signal qu’au nom de notre sacro-sainte hantise de la « discrimination », nos douaniers auront la stricte interdiction de les refouler s’ils souhaitent s’établir chez nous. C’est ainsi que, de la même façon qu’il existe des paradis fiscaux (hélas, pas chez nous), nous faisons de l’Europe un paradis terroriste ! Et, pendant ce temps-là, toutes les professions crèvent les unes après les autres, étouffées sous le poids de cet État obèse et impotent.
Voici quelques semaines, les agriculteurs disaient mourir sous le poids des charges et des normes – et ne pas vouloir vivre de subventions, même si Manuel Valls a acheté une paix temporaire avec les syndicats agricoles à coups de subventions (d’ailleurs totalement virtuelles). Cette semaine, ce sont les patrons et indépendants qui manifestent contre le RSI, cette usine à gaz fondée en 2006 (donc par la « droite »…), en fusionnant de force les organismes patronaux de protection sociale. Nous avons ainsi réussi le tour de force de faire un nouveau mastodonte coûteux et inopérant pour remplacer plusieurs petits organismes qui ne fonctionnaient pas si mal. Mais les socialistes de tout poil en sont toujours à croire que, plus c’est gros, plus c’est efficace ! Le monde entier comprend que la mondialisation, loin de donner une prime aux plus gros, la donne aux plus agiles.Ce qui implique que la plupart des conglomérats internationaux donnent de plus en plus d’autonomie à leurs diverses entités. Mais les « élites » françaises, qui ne cessent de nous chanter les louanges de la mondialisation, sont incapables de regarder en dehors de Saint-Germain des Prés !
À côté de cette mobilisation contre le RSI, nous pouvons également mentionner la forte mobilisation des élus locaux contre la baisse des dotations de l’État. Nous pourrions considérer que cette affaire entre les élus locaux et l’État ne nous concerne pas. En réalité, elle est le symptôme de ce que l’on appelle « bonne gestion » en Socialie (et bon nombre de dirigeants « de droite » adhèrent aux principes socialistes). Quand on parle de faire des économies, les socialistes entendent : baisser les prestations ou augmenter les impôts. Il faut leur dire, une fois pour toutes, que ce n’est pas du tout de cela que nous parlons, mais bien d’efficacité : nous voulons que l’État cesse de s’occuper de tout et qu’il laisse au maximum les acteurs privés et les acteurs publics moins gros que lui gérer ce qu’ils doivent gérer. Nous ne voulons pas de la rigueur dont on nous rebat les oreilles depuis 20 ans. Nous voulons du principe de subsidiarité (que les dirigeants ont sans cesse à la bouche, sans savoir, manifestement, ce qu’il signifie !). Et nous voulons que les acteurs publics comprennent enfin que « leur » argent public, c’est dans nos poches qu’ils le prennent et qu’ils nous doivent donc des comptes précis. Si nous pouvons en faire un meilleur usage, qu’ils nous laissent faire, sans prétendre toujours savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous !"
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La CGT reprend Nice Matin : avant fermeture ?
Pendant que les bobos parisiens s'émeuvent des manœuvres de Vincent Bolloré à Canal+, la CGT fait main basse sur Nice Matin comme l'indique Présent :
"La nomination de Jean-Marc Pastorino en tant que président de Nice-Matinatteste de la place prédominante de la CGT au sein de l’entreprise. Un entrisme qui fragilise encore le groupe de presse, déjà au plus bas.
C’est donc le directeur industriel, Jean-Marc Pastorino, qui a été nommé le 10 septembre à la place de Robert Namias par le Conseil surveillance deNice-Matin. Namias, dont les comptes ont été jugés opaques par une partie des 16 membres de cette instance, a été conduit à démissionner et à passer le flambeau. La Société coopérative d’intérêt collectif, propriétaire du groupe depuis décembre 2014, confie en l’occurrence les rênes de l’entreprise à son ancien chef de la maintenance. Cet adhérent du Livre CGT a gravi les échelons de la hiérarchie jusqu’à devenir directeur de la production. Lors du changement d’actionnaires, il y a près d’un an, Pastorino a été propulsé directeur industriel, puis directeur général et membre du directoire en mai 2015.
Alors que la précédente Société anonyme à participation ouvrière (SAPO), noyautée par la CGT, « co-gérait »Nice-Matinavec le Groupe Hersant média, le syndicat pilote donc désormais seul le navire en voie de perdition. Certes, trois directeurs généraux sont aux côtés de Pastorino, Denis Carreaux (rédaction), Alain Cantone (commercial), Pascal Jacquesson (informatique). Reste que les décisions finales émaneront du président.
Ce dernier devra gérer dans l’urgence la crise financière à Nice-Matin. Et, en premier lieu, réaliser un audit des comptes. Par le biais d’un plan social de 150 départs (sur 1 000) et la vente de ses agences à Cannes, Monaco et Saint-Tropez, le groupe sera sans doute à l’équilibre fin 2015. Reste que la baisse de 15 % de ses recettes publicitaires depuis le début de l’année, associée à un recul de plus de 6 % de la diffusion (déclaration sur l’honneur de l’OJD 2014-2015 : 82 487 exemplaires) est un signe qui ne trompe pas. La qualité du journal, balloté par son instabilité actionnariale, a été gravement atteinte. L’absence de fonds propres empêche de surcroît la mise en place d’une stratégie ambitieuse d’investissement de développement. Plusieurs dirigeants politiques locaux, de droite comme de gauche, font le pari que Nice-Matin repassera devant le tribunal de commerce avant l’été 2016."
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La fabrique du surhomme soviétique
En 1917, les vainqueurs de la révolution sont confrontés à une société russe pauvre et essentiellement agricole. Pour assurer l’industrialisation du pays, il est nécessaire de mettre l’individu au service du collectif.
Les travaux de Pavlov sont mis à profit pour conditionner les ouvriers dans les usines, mais aussi rééduquer les «éléments non prolétariens» dans des camps de travail.
De son côté, le généticien Ilya Ivanov se passionne pour les croisements entre singes et humains : il espère donner naissance à un être hybride, qui servirait de robot ou de cobaye dans les laboratoires.
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Zoom : Étudiants : en avant, la cocarde ! (23-09-2015)
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Exclusif. Deux terroristes présumés arrêtés à la frontière hongroise
Deux meneurs des affrontements ayant eu lieu à la frontière serbo-hongroise (à Horgos et à Röszke) viennent d’être identifiés par la police hongroise, comme des terroristes qui s’apprêtaient à commettre des actions sur le sol européen.
Image d’illustration de combattants d’al-Nosra (branche syrienne armée d’Al-Qaeda). Photo © AFP
Le 16 septembre, Yacir et Ahmed H. ont été interpellés alors que, munis de mégaphones donnant des ordres en arabe et en anglais, ils encadraient les émeutiers qui tentaient d’entrer en Hongrie par la force.
D’après le portail d’information Alfahir.hu, c’est un immigré illégal, manifestement chrétien, qui a reconnu Ahmed H. et envoyé des photos accablantes à la police. On y voit Ahmed H en Syrie brandissant une kalachnikov ou partageant un moment de repos au milieu d’un groupe de djihadistes.
D’après la police hongroise, Ahmed H aurait participé au meurtre de plus de cinquante personnes. Le témoin a révélé que celui-ci avait la réputation d’un « boucher sanguinaire, assassin notoire, tortionnaire ». Après enquête, selon la police, le terroriste présumé, loin d’être un malheureux réfugié, possède une maison à Chypre, un bateau, cinq voitures et venait d’investir 90 000 euros dans la construction d’une nouvelle demeure.
Plus grave, il était lié au Tabligh Jamaat, un groupe fondamentaliste islamiste. Il aurait combattu au sein de l’armée syrienne libre, puis dans les rangs du front al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaeda). Une information annoncée par la police hongroise. [....]
La suite sur Valeurs Actuelles
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Exclusif-Deux-terroristes-presumes
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Frontistes ? Crypto-frontistes ? Anti-frontistes ?
Malgré ses reniements, ses démissions, sa trahison du résultat du référendum grec, son refus de se libérer de l’euro qui asphyxie inexorablement son pays, Alexis Tsipras a réussi son pari et son parti Syriza a remporté hier assez largement les élections législatives avec 35,47% des voix devant le parti de droite Nouvelle Démocratie (ND) crédité de 28,09% . La formation d’extrême droite Aube Dorée recueille environ 7% des suffrages. Philippe Gélie, souligne dans Le Figaro que la «capitulation estivale (de Tsipras) devant les prêteurs ne l’a pas empêché de s’imposer comme un dirigeant charismatique, capable de susciter une quasi-unité nationale autour d’un plan de sauvetage négocié sans marge de manœuvre ». Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, a dit l’évidence en relevant que «les élections grecques ne règlent rien. Plus que jamais, il faut un plan B ». Pareillement, le maire de Béziers, Robert Ménard, a estimé de son côté que ce résultat prouve que « les grecs ont préféré l’euro à l’indépendance »…monnaie unique que la gauche mélenchoniste ne remet d’ailleurs pas en cause. Comme l’a commenté également le vice-président du FN Florian Philippot, «piégé par des partis clones tous pro-euro – ND campe sur une ligne de plus grande acceptation encore des diktats européistes que Syriza, NDLR-, le peuple grec ne pouvait que perdre. Il a perdu ».
Si la victoire de Syriza n’enrayera en effet en rien la mise sous tutelle de la Grèce par la nouvelle « troïka des purs », BCE, FMI et Commission européenne, des espoirs autrement plus sérieux de recouvrement de notre indépendance, de nos libertés et souveraineté nationales reposent sur la montée en puissance en France du FN.
Les élections régionales de décembre seront un tremplin pour les échéances électorales à venir, une étape importante sur la route de la présidentielle. Dans cette perspective, un nouveau sondage, Odoxa/Le Parisien-Aujourd’hui en France/BFMTV, publié à l’occasion du lancement officiel ce dimanche de la campagne Marine Le Pen, est très encourageant. Elle virerait nettement en tête du premier tour des élections le 6 décembre, avec un minimum de 10 points d’avance sur ses rivaux, et l’emporterait largement au second.
A cette adhésion croissante du peuple français au « plan B » que constitue le programme du FN, répond aussi le bruit de fond d’un certain nombre d’intellectuels, d’économistes. Des (anciens ?) membres du sérail, qui ne naviguent pas dans la mouvance de l’opposition nationale mais qui, sans soutenir formellement le FN, voire en contestant quelques unes de ses analyses et de ses vœux, légitiment certains de ceux-ci.
C’est le cas de l’économiste Jacques Sapir plutôt catalogué jusqu’alors comme un compagnon de route du Front de Gauche. Il s’en est d’ailleurs éloigné, lui reprochant sur son blogue (juillet 2014) de « (minauder) sur (les) questions (monétaires) qui impliquent pourtant des solutions claires et précises, comme sur celle d’une sortie de l’euro ». Ce qui expliquerait que l’extrême gauche «accumule du retard face au Front National».
Dans un entretien au Figaro le 21 août, l’économiste en appelait à un « front de libération national » contre l’euro, incluant le FN. «Voilà maintenant quelques années qu’aucune déclaration à caractère raciste ou xénophobe n’est venue de la direction du FN. On ne peut plus nier (…) que ce parti est en train de changer. D’ailleurs, je ne dis pas qu’il faut faire alliance avec lui tout de suite, je dis qu’il faut y penser à terme, si cette mue se poursuit. Oui, je préfère que les électeurs du FN lisent (Emmanuel) Todd et Sapir plutôt que les classiques antisémites du XIXe siècle (…). «S’il y a une chose que j’ai apprise, c’est à ne pas insulter l’avenir.»
M. Sapir, par commodité certainement, feint d’ignorer que « racisme » et « xénophobie » n’ont jamais eu cours dans le programme du FN, qu’il ne s’est jamais attaqué aux immigrés, pas plus hier qu’aujourd’hui , mais à la politique d’immigration massive.
Les nationaux défendent plus prosaïquement la préférence nationale et une identité française menacée par une idéologie sans-frontiériste, ultra libre échangiste, dont M. Sapir combat pourtant les effets sur le plan économique. La cohérence inviterait à articuler une réponse globale à l’agression mondialiste. Et beaucoup plus que ses atermoiements sur l’euro, c ’est le refus de la gauche de la gauche de prendre en compte l’identité physique, culturelle, spirituelle de la France qui explique surtout son « retard face au FN » et son absence de soutien dans les catégories populaires…
Autre intellectuel attaqué ces dernières semaines par la caste politico-médiatique, Michel Onfray est accusé, notamment par Laurent Joffrin dans un récent éditorial Libération, de faire le jeu du FN du fait de sa dénonciation des trahisons de la gauche.
Une offensive déclenchée à la suite de son entretien dans Le Figaro le 10 septembre dans lequel il disait « en (vouloir) moins à (Marine) qu’à ceux qui la rendent possible ». «(Le peuple français) se voit marginalisé alors que les marges deviennent le souci français prioritaire, avec grandes messes cathodiques de fraternités avec les populations étrangères accueillies devant les caméras du 20 heures. Si ce peuple pense mal, c’est parce que nombreux sont ceux qui l’aident à mal penser. Qu’un paysan en faillite, un chômeur de longue durée, un jeune surdiplômé sans emploi, une mère seule au foyer, une caissière smicarde, un ancien avec une retraite de misère, un artisan au bord du dépôt de bilan disent : Et qu’est-ce qu’on fait pour moi pendant ce temps-là ? Je n’y vois rien d’obscène. Ni de xénophobe. Juste une souffrance. La République n’a pas à faire la sourde oreille à la souffrance des siens.»
M. Onfray a cependant rappelé de nouveau samedi soir dans l’émission de Laurent Ruquier sur France 2, face à Yann Moix et Léa Salamé, son opposition au FN. Pour autant il avait été moins affirmatif ( ?) sur France culture en évoquant les propos de Jacques Sapir cités plus haut : « l’idée est bonne de fédérer les souverainistes des deux bords. Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon partagent nombre de positions. Mais il faut s’adresser à un individu au-dessus des partis qui serait capable de fédérer. »
Pour réaffirmer son ancrage au sein de la gauche antilibérale, Michel Onfray a annoncé que « le 20 octobre, (le magazine) Marianne loue(ra) la Mutualité pour (le) soutenir », en présence de Régis Debray, Alain Finkielkraut, Pascal Bruckner, Jean-François Kahn, Jean-Pierre Le Goff, Jean-Pierre Chevènement … « Nous allons dire que nous ne sommes pas avec Marine Le Pen et que nous existons à gauche, que nous ne sommes pas instrumentalisables, prévient le philosophe. Nous sommes de gauche. Ceux qui nous traitent de fascistes ne veulent pas penser » a-t-il expliqué.
Certes, il n’est pas nécessaire de soutenir le FN pour énoncer, comme le font parfois M. Onfray, ses amis et ses soutiens, un certain nombre de vérités et remettre en cause le politiquement correct, la pensée unique euro-libérale. Mais il n’est pas non plus nécessaire de se dédouaner de ses audaces ou de justifier son positionnement à gauche en parlant comme un vieux tract communiste des années 60…ou comme un BHL.
Nous n’oublions pas ainsi la tribune délirante publiée par M. Onfray dans Le Monde le 10 décembre 2013 dans laquelle il affirmait que si « un électeur du Rassemblement Bleu Marine se réjouira d’imaginer le retour du général De Gaulle, fût-ce en jupe et talons aiguilles », les électeurs du FN serait « dans le camp des petits-fils de Drumont, des amis du Maréchal, des défenseurs du régime de Vichy, des nostalgiques des fascismes européens, des poseurs de bombes de l’OAS ; un électeur du FN historique trouve son compte au discours raciste et racial des tenants de l’apartheid.»
« Que pense vraiment Marine Le Pen ? » s’interrogeait-il, « tient-elle le discours rusé et séducteur du serpent qui joue la carte gaulliste pour arriver au pouvoir, avant de tomber le masque une fois parvenue au sommet de l’Etat pour nommer Gollnisch Premier ministre et confier les ministères aux amoureux transis des dictateurs ? ». « Si Marine Le Pen ne se désolidarise pas clairement des propos (…) de Bruno Gollnisch (M. Onfray faisait allusion à la tribune, pourtant très mesurée, publiée sur ce blogue à l’occasion de la mort de Nelson Mandela, qu’à l’évidence il n’avait pas lu NDLR), on pourra croire légitimement qu’elle taille la route pour eux et qu’elle avance masquée pour installer la vermine au pouvoir. »
Nous pourrions rappeler à M. Onfray que l’utilisation de ce type de qualificatif animalisant l’adversaire (« vermine ») , visant à lui ôter toute humanité, pour désigner ici implicitement Bruno Gollnisch, est le propre des régimes totalitaires. Elisabeth Lévy le rappelait très justement dan son livre « Les maitres censeurs » (2002) décrivant le processus de démonisation du FN et de Jean-Marie Le Pen notamment lors du second tour de la présidentielle de 2002. Jamais Bruno Gollnisch n’a utilisé, lui, ce vocabulaire « fascisant ».
Le plus important restant certes, que M. Onfray et d’autres adversaires affichés du FN, plus ou moins virulents, contribuent par leurs critiques de la politique actuelle à ébranler les bases de ce Système inique.
http://gollnisch.com/2015/09/21/frontistes-crypto-frontistes-anti-frontistes/
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PEGIDA : « Merkel en Sibérie, Poutine à Berlin » !
« Merkel nach Sibirien, Putin nach Berlin! » « Merkel en Sibérie, Poutine à Berlin », chantent les patriotes Allemands pendant un défilé anti immigration à Dresde.
Loin de l’image de bonheur affiché par les médias officiels, les Allemands ses sentent de plus en plus trahis par leurs dirigeants qui leur imposent cette invasion brutale d’immigrants musulmans.
Lundi le mouvement PEGIDA a défilé à Dresde en critiquant directement la politique d’Angela Merkel. -
LMPT accueille François Hollande en visite à Montpellier