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  • Nation et identité ethnique 2. Les racines de la France

    Cet article succède au précédent concernant les déclarations de Nadine Morano sur « la France, pays de race blanche », un vrai traumatisme pour le clergé politico-médiatique. Il traite de la question, ambiguë et très mal résolue depuis le XIXe siècle, de l’identité ethnique de la nation française.

    En gros, le clivage droite–gauche, qui était surtout socio-économique, devient ethnique et identitaire : pour ou contre le laisser-aller en matière d’immigration et d’islamisation ? Mais le désaccord gravissime oppose surtout, selon une fracture transcourants, les élites dirigeantes à une partie grandissante des couches populaires autochtones modestes et moyennes ; ces dernières se sentent dépossédées et menacées par un changement de population imposé, ressenti comme la disparition de la Nation française. Cette angoisse est autant affective (nostalgie de la patrie française traditionnelle) que concrète : la peur légitime de bouleversements et d’affrontements. Qu’en est-il ? 

     

     

    La schizophrénie de l’idéologie française sur l’identité de la France

    L’idéal de De Gaulle, auquel s’est référée Nadine Morano, selon lequel la France est un «  pays de race blanche, de religion chrétienne et de culture gréco-latine » – et qui doit le rester –, expliquait, selon Alain Peyrefitte, que le général ait abandonné  l’Algérie. Il ne voulait pas que des millions de musulmans, en forte progression démographique, deviennent français. Pour eux, il ne ne croyait nullement à la moindre ”intégration” ou ”assimilation” possibles. Ce réalisme s’associait à la crainte que « Colombey–les–deux–églises ne devienne Colombey–les–deux–mosquées ».  Malheureusement, De Gaulle n’avait pas prévu l’immigration de masse autorisée par le laxisme de ses successeurs.   

    De Gaulle, en réalité, personnage ambigu influencé par Maurras, le néo-monarchiste, et par Barrès, l’aède de l’enracinement charnel  de la France, se démarquait de l’idéologie française universaliste issue de la Révolution. L’idéologie républicaniste des conventionnels de 1792, aux accents cosmopolites mystiques, leur faisait dire : « tout homme a deux patries, la sienne et la France ».  Mais on était dans la pure gratuité de l’utopie idéologique, puisqu’il n’y avait pas d’immigration. On pouvait raconter ce qu’on voulait.

     Mais, par la suite, le virus idéologique s’est activé : l’Empire colonial français a rapidement caressé l’idée d’une possible France multiethnique, cosmopolite, mondiale, en rivalité avec les autres puissances européennes. En dépit de terribles contradictions idéologiques de la gauche républicaine au pouvoir, par exemple Jules Ferry qui en appelait au « devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures ».   

    D’ailleurs, pendant toute la IIIe République, l’entreprise coloniale a été combattue par une partie de la droite nationaliste au nom d’une conception ethniciste et non pas universaliste de la Nation. On se souvient du slogan :« plutôt la Corrèze que le Zambèze ». De Gaulle héritera en partie de cette vision des choses. Par la suite, l’appel à des troupes ”indigènes” (on dirait aujourd’hui ”allogènes” !), issues des colonies, pendant les deux Guerres mondiales – engagés contre d’autres Européens – a considérablement renforcé la conception cosmopolite et multiethnique de la nation française.

     

    L’idéologie française de la nation, héritée de la Révolution, s’avère donc à la fois antinationale et antifrançaise, au sens ethnique, par l’introduction du concept d’ ”assimilation”, supposé possible avec tout le monde et n’importe qui. Et surtout à l’intérieur même de l’Hexagone ! Alors qu’à l’époque, l’ ”Empire français”, géographiquement mondial, n’envisageait pas l’immigration en métropole. Cette vision abstraite se heurte aujourd’hui à la violence des faits. Cette schizophrénie française se formule ainsi : la France se pense, depuis deux cent ans, – à travers la majorité de sa classe intellectuelle – comme un idéal universel et moral (comme une sorte d’Eglise catholique laïque), alors que l’opinion populaire vit la France comme une patrie charnelle.    

    Une schizophrénie voisine s’est manifestée en URSS, aux Etats-Unis et pour la construction européenne. En URSS, on observait la césure et la confusion (surtout pendant la dernière guerre) entre le combat communiste de la ”patrie des travailleurs” contre le nazisme, combat internationaliste par essence, et la résistance armée de la ”patrie russe” contre l’Allemagne. Aux USA, l’opposition est toujours très vive entre ceux qui considèrent le pays comme une ”société” multiraciale ouverte à toutes les immigrations et ceux (à l’image du think-tank American Renaissance) qui voient le melting pot américain comme une stricte union de populations d’origine européenne et les Etats-Unis comme une nation blanche.

    Le même quiproquo se remarque à propos de l’Union européenne : super-État impérial et fédéral ethniquement européen et souverain dans l’idéal d’une minorité d’ ”européistes” adeptes d’un patriotisme européen, mais dans les faits, un ”machin” bureaucratique et sans frontières sans aucun souci de l’identité européenne. Insurmontable contradiction. (1) 

     

    Le sang et le sol : problème central 

    Le catéchisme officiel des bien-pensants est parfaitement représenté par le dernier essai de l’intellectuel de cour Roger-Pol Droit, auteur de l’essai Qu’est-ce qui nous unit ? (Plon). Il tente de définir dans une gymnastique intellectuelle scolaire et convenue la nature des liens empathiques humains, nationaux, familiaux, personnels, etc. Pour lui, tout ce qui est mémoriel, biologique, identitaire ne vaut rien. Seul compte, dans la nation, l’Idée désincarnée. Il entend éviter « les pièges du terroir et de l’identité ». On reconnaît là l’idéologie cosmopolite officielle, qui dénie aux Français et autres Européens toutes racines revendiquées, toute  identité ethnique, mais en revanche applaudit et protège celles des autres, surtout des intouchables immigrés.

    M. Droit formule le dogme de cette manière : «  l’Histoire nous apprend que les identités sont du côté du devenir, pas de l’être. Ce qui fait liens entre humains, ce ne sont jamais ni le sang ni le sol ». Si, justement ! C’est d’abord le sang et le sol qui forment l’identité et la cohésion de la France et des autres nations. Le ”sang”, c’est-à-dire la lignée des ancêtres communs au même peuple, héritier de la même histoire, de la même civiltà (2) ; le ”sol”, c’est-à-dire la terre léguée et configurée par l’Histoire, le territoire à défendre dans ses frontières protégées. Roger–Paul Droit ajoute une autre ineptie, issue du catéchisme libertaire et mercantile : « Qu’est-ce qui nous unit ? Il est possible de répondre : nos échanges ». La nation réduite au statut de supermarché : passeport assuré pour sa désagrégation, voire pour la guerre civile… 

     Éric Zemmour  a éreinté ce prêchi-prêcha dans une chronique du Figaro (24/09/2015) intitulée Nous ne sommes pas ce que vous croyez. Il écrit : «  Mais comment devenir français si personne ne donne le modèle de l’être ? Et quel est ce « devenir » français si l’ « être » français a été englouti ? Si on prend un couteau tricolore et que l’on remplace la lame et le manche, qu’est-ce qui reste de la France sinon le nom sur l’étiquette ? Avec l’identité française, Roger-Paul Droit fait le même pari que les partisans de la théorie du genre avec le sexe ». 

    R-P. Droit recopie la thèse erronée de Renan, selon laquelle la Nation est un ”projet” plus qu’une appartenance. Sauf qu’à son époque, Renan parlait de manière abstraite, dans le vide, vu que l’immigration colonisatrice n’existait pas…. De plus, cette idée est stupide : un projet national, un avenir commun ne peuvent se fonder que sur une appartenance commune héritée d’une histoire passée et d’une parenté partagée. Il n’existe aucun avenir, aucun projet possible avec des populations  immigrées, majoritairement musulmanes et globalement hostiles, ancrées dans une autre longue histoire, antagoniste de la nôtre. Il en a été de tout temps ainsi dans l’histoire de tous les peuples.

     

    Qu’est-ce que la nation ?  Qu’est-ce que la patrie ?

    Une nation est d’abord une réalité ethnique avant d’être une réalité politique. L’étymologie de nation (natio, en latin, du verbe nascere, ”naître”) renvoie à la terre de naissance, la terre-mère, celle des ancêtres. Elle a donc une dimension d’enracinement biologique, historique, géographique et culturel – mais non pas idéologique. Sa traduction en grec – ancien et moderne – est d’ailleurs ethnos, ce qui se réfère à un apparentement dans une mémoire et une lignée, et ce qui suppose une homogénéité. C’est pourquoi une trop grande immigration détruit une nation en abrogeant son caractère ethnique et donc sa cohérence et son empathie naturelle.

    Aristote, à ce propos, estimait qu’une Cité (polis) doit être ethniquement homogène, ce qui est le fondement de la paix civile, de la connivence des valeurs (philia). Autrement, explique-t-il, une Cité rendue hétérogène par l’immigration étrangère est vouée à la dictature – pour établir de force la cohésion – ou à la guerre civile endémique. Si la notion de patrie (enracinée et ethnique) connaît un tel désaveu, la responsabilité en incombe en partie à l’Allemagne nazie qui a extrémisé les principes nationaux et ethniques en les défigurant dans une ubris criminelle. Le nazisme a dévoyé,  neutralisé, diabolisé l’idée de nationalisme en Europe.

    La responsabilité intellectuelle en incombe à Herder et à Fichte, deux philosophes allemands du début du XIXe siècle, qui ont largement inspiré le pangermanisme belliciste, catastrophique pour l’Europe, de l’empereur Wilhelm II et de Hitler. Fichte dans son célèbre Discours à la nation allemande (1807), non dépourvu de paranoïa, développe l’idée que le peuple allemand est intrinsèquement supérieur à tous les autres peuples européens parce qu’il a échappé à la romanisation et qu’il possède seul une ”âme culturelle” originelle. Cette thèse absurde, issue d’une frustration face à la France napoléonienne et d’un complexe allemand d’infériorité – transformé en complexe de supériorité schizophrénique– a donné lieu au nationalisme allemand des deux guerres mondiales, qui, par son extrémisme, a diabolisé et détruit tout sentiment ethno-national non seulement en Allemagne mais dans les autres pays européens, dont la France  (3)

    Cependant la fameuse ”crise des migrants réfugiés” (pseudo réfugiés à 90%), qui n’est que l’aggravation spectaculaire du processus d’immigration invasive et colonisatrice, ressuscite ce sentiment ethno-national chez les classes populaires européennes, sentiment totalement absent chez les dirigeants, uniquement préoccupés d’affairisme politicien. Cette situation peut déboucher sur un incendie incontrôlé.

    Qu’elle soit française ou étendue à une ”nation européenne”,  ou appliquée à Israël et à bien d’autres, l’idée de nation suppose quatre ingrédients : 1) une homogénéité ethnique et culturelle globale où les différences sont bien moindres que les ressemblances (ce qui en exclut totalement les musulmans, appartenant à leur umma) ; 2) le sentiment d’appartenance à une patrie commune enracinée dans l’histoire, formant en gros un même peuple qui se définit et se perçoit comme différent des autres et se sentant potentiellement opposé à eux (4)  ; 3) l’existence defrontières parfaitement définies et protégées ; 4) la réalité d’un État, fédéral ou centralisé, peu importe, souverain et indépendant, qui protège et assure la préférence nationale, notion centrale qui discrimine légalement l’étranger par rapport au citoyen. 

     L’idée ”européenne” des dirigeants actuels, même fédéraliste, ne vise absolument pas ce modèle (supra)national qu’on pourrait appeler les Etats-Unis d’Europe. Elle recherche l’abolition des fondements ethno-nationaux des peuples européens et, plus grave, l’abolition de l’européanité elle-même. 

     

    Objectif implicite : déconstruire l’identité de la France et des nations européennes

    En effet, la conception officielle de la nation française, abstraite et désincarnée, intellectuelle, non-ethnique, a été reprise et aggravée dans la construction européenne, comme l’a vu Philippe de Villiers. L’Union européenne, qui vise à détruire l’Europe des nations souveraines, n’a même pas la prétention d’être une entité fédérale et supranationale (une ”super nation”) mais s’avère être une anti-nation, une construction fondamentalement anti-européenne, aux sens ethnique, historique et politique. Un ”machin”, ouvert comme un moulin, avec, pour seule règle, l’idéologie des Droits de l’homme et du libre-échangisme tempéré par une bureaucratie privilégiée. Voici un mélange comique d’ultra-libéralisme et de soviétisme mou, l’union de la carpe et du lapin,  un ensemble flou, déraciné, aux frontières poreuses ; son idéal minimaliste est apolitique et anhistorique (droits de l’homme, consumérisme, etc.), incapable de susciter l’enthousiasme des peuples et apte seulement à favoriser des flux migratoires incontrôlés et à obéir à tous les désidératas de Washington.

    L’idéologie dominante et la classe politique ont une conception libertaire de la nation (issue du libéralisme philosophique – à ne pas confondre avec le libéralisme économique) qui ramène cette dernière à un agrégat d’individus sans enracinement. Conception exprimée par l’inénarrable Alain Juppé : «  la nation, ce sont des hommes et des femmes qui veulent vivre ensemble » (Grand Jury RTL–Le Figaro, 4 octobre 2015). Aucune mention d’une histoire, d’une culture, d’une appartenance, d’une identité communes. Cette vision de la nation en détruit la substance même en la ravalant au rang de ”société”, ensemble flou sans passé et sans avenir. Un grand Club Med. Face à l’islam fanatique et conquérant, c’est désopilant.

     Décryptons cette déclaration très idéologique (et indigne) de François Hollande lors d’une visite à l’École des Chartes, temple de la tradition française de l’enseignement gréco-latin que Mme Vallaud-Belkacem est en train de saborder : « La France n’est pas une identité figée dans le marbre, elle n’est pas une nostalgie qu’il faudrait conserver, un corps vieilli avec un sourire fatigué. La France est une espérance ». Puis, après cette insulte voilée à la patrie française (”vieillie et fatiguée”)  le petit président politicien fit l’apologie d’un « portrait de la France dans sa diversité », ce qui, en langue de bois signifie qu’il faut imposer aux Français historiques de souche l’apport massif de populations étrangères. C’est la théorie du lobby socialiste Terra Nova, à visées électoralistes, en faveur de la ”nouvelle France” (la France 2.0), celle de la ”diversité”. Malheureusement, une large partie de ces ”nouveaux Français” issus de l’immigration n’en ont (pardonnez-moi d’utiliser exceptionnellement le bas argot) strictement rien à foutre de la France, de son identité, de son histoire, de son avenir. Ils ne se reconnaissent pas en elle, ils sont d’accord pour la détruire. Détruire la France (et les peuples européens) au nom même d’une ”certaine idée” de la France et de l’Europe, tel est le projet orwellien (par inversion sémantique) de l’oligarchie et de leurs alliés.    

     Abordons maintenant un point capital, lié à Éric Zemmour. Ce dernier, par ses livres et sa présence médiatique – et malgré les intimidations par censures, procès, etc. – est devenu un défenseur emblématique du patriotisme français et de l’identité française. Or, il est Juif. Ce qui semble poser un problème aux clercs de l’idéologie dominante. Léa Salamé (cf. autre article de ce blog) dans l’émission de Ruquier (FR 2) On n’est pas couché s’était étonnée qu’un Juif (apostrophe : « vous, le Juif… ») puisse professer de telles idées patriotiques.  

    Guy Bedos sur France 5, début octobre 2015, a commis le même lapsus : « Zemmour est juif. C’est un drôle de Juif…Il est devenu plus français que les Français ». Le comique bourgeois d’extrême gauche à bout de souffle révèle deux choses par cette saillie : d’abord un antisémitisme de gauche (un Juif ne peut pas  prétendre être un vrai Français et vice–versa, ce qui nous ramène à l’idéologie de Vichy dont le régime était peuplé de socialistes et…de communistes) ; ensuite une francophobie évidente : le Français de souche, le ”franchouillard ” des classes populaires, est méprisable par essence.    

     

    L’indispensable unité ethnique, facteur de paix

    L’historien et sociologue Georges Bensoussan – aujourd’hui très mal vu, comme Finkielkraut, par le clergé intello-médiatique –  explique que désormais en France cohabitent sur le même territoire comme ”deux nations”, deux populations antagonistes. Elles ne partagent absolument pas les mêmes valeurs, la même culture, les mêmes comportements et moeurs, ni les mêmes projets. Une de ces populations, en forte croissance, d’origine immigrée récente, est de plus en plus islamisée et ne se sent absolument pas appartenir à la ”nation France” traditionnelle ; au contraire, elle lui manifeste une hostilité croissante. Elle se réclame à la fois de sa nationalité d’origine et de l’umma musulmane supranationale. L’équation est insoluble. 

    Le déni de ce phénomène central par l’intellocratie et les dirigeants politiques, attachés au dogme utopique et angélique de l’ ”intégration”, de l’ ”assimilation” ou de l’ ”inclusion” par une cohabitation pacifique de communautés inconciliables, ressemble aux techniques des médecins du XVIIe siècle (relire Molière) qui tuaient les malades en prétendant les guérir.

     L’idéologie française officielle et ”républicaine” de la Nation est contredite par l’histoire de France elle-même. La France intellectuelle se pense comme une idée (lourde erreur, énorme prétention) mais la France populaire se vit comme une patrie charnelle.  Le « vivre ensemble », monstrueux néologisme de la novlangue de bois, se terminera dans la guerre. On ne peut vivre ensemble qu’avec ses proches, pas avec ceux qui vous désignent comme ennemis. 

    Contrairement aux mensonges de l’idéologie officielle, la France, comme les autres pays d’Europe, a toujours été globalement homogène ethniquement jusqu’au XXe siècle, à la fin duquel a commencé une immigration massive extra-européenne, en grande partie musulmane. Ce phénomène historique est le plus important et le plus grave vécu par les Européens depuis le début du Moyen–Âge, bien plus que toutes les guerres, crises économiques et épidémies. Parce qu’il risque de signer notre acte de décès.  

    Toute l’histoire démontre (et le Proche-Orient en est l’éclatante démonstration) que la diversité ethnique sur un même territoire ou sous une même autorité politique est, la plupart du temps, ingérable et débouche sur le chaos, fruit d’une impossible cohabitation. On commence à le ressentir en Europe. Plus que jamais, le bon sens, l’expérience quotidienne populaire, les leçons de l’histoire s’opposent aux délires idéologiques et aux calculs politiciens de l’oligarchie. Reprenons Aristote : chacun chez soi, dans ses frontières. Ce qui ne remet pas en cause la notion d’Humanité mais rappelle qu’elle est faite de peuples différents et (souvent) hostiles et ne constitue pas un magma anthropologique.  C’est la loi de la vie. La paix entre les êtres humains est proportionnelle à la méfiance et aux barrières qu’ils dressent entre eux.  Si vis pacem, para bellum.

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    (1) Les maux attribués à l’Union européenne en tant qu’institution, y compris la soumission volontaire aux USA, ne sont pas imputables à l’UE comme telle mais aux gouvernements européens eux-mêmes.

    (2) Civiltà : terme italien difficilement traduisible qui signifie à la fois ”culture” et ”civilisation”, héritage et construction partagés par un même peuple.

    (3) Le IIIe Reich et son souvenir, son ubris, ses crimes et sa défaite ont provoqué chez le peuple allemand une implosion, une délégitimation  de toute idée nationale et patriotique.

    (4) Carl Schmitt et Julien Freund ont bien montré que toute identité ethnique ou politique ne peut se construire quecontre un ennemi. Le positif interagit avec le négatif. On peut le déplorer, mais la psychologie humaine est ainsi faite.

    http://www.gfaye.com/nation-et-identite-ethnique-2-les-racines-de-la-france/

  • Nation et identité ethnique 1. L’affaire Morano et la « race blanche »

    Cet article est une brève analyse des rapports entre nation, État politique et identité ethnique. La première partie porte sur le caractère explosif de la notion de ”race blanche” appliquée à la France et à l’Europe. La seconde partie, à paraître ensuite, portera sur l’homogénéité ethnique de la France et de l’Europe, qui est au centre des débats avec la ”crise des migrants”, qui ne fait que commencer.

     

    La transgression du tabou idéologique

     

    Nadine Morano a mis les pieds dans le plat, avec sa verve naïve (ce n’est pas un reproche) de fille du peuple méprisée par l’oligarchie, pour ses propos sur « la France, pays de race blanche », en reprenant une réflexion de De Gaulle cité par Alain Peyrefitte dans C’était de Gaulle, au cours d’une émission On n’est pas couché de Laurent Ruquier en septembre 2015. Cette émission polémique et superficielle de France 2 est connue pour être le temple du politiquement correct, de la propagande officielle ; elle est le symbole de la pseudo-dissidence médiatique camouflée par la création de scandales maîtrisés. Éric Zemmour et Natacha Polony, trop incorrects, en ont été éjectés, remplacés par des perroquets de l’idéologie dominante (Aymeric Caron, Léa Salamé, Yann Moix…). Bref, Nadine Morano a enfreint le grand tabou. Elle a été piégée, certes, par le talentueux Ruquier (qui ne songe qu’à son audience et à ses cachets et qui adapte ses convictions à celles de son employeur) mais il fut l’arroseur arrosé. Il n’a pas ridiculisé Mme Morano, il a été son meilleur imprésario politique. 

    Elle a été punie par son propre parti pour sa transgression de l’interdit idéologique absolu. Néanmoins, elle est gagnante. Ainsi d’ailleurs que le Front national, qui peut remercie M. Ruquier.  Sarkozy, en effet, est très embêté : ses sanctions contre Nadine Morano lui ont fait perdre immédiatement 6 points auprès des sympathisants des Républicains, selon le baromètre Ipsos–Le Point. Ce qui, au lieu de lui permettre de récupérer des électeurs passés au FN va encore augmenter l’hémorragie des électeurs LR passant au vote frontiste. Nadine Morano a dit tout haut ce que le peuple de base  pense tout bas. 

    Le politicien Juppé, cheval de retour, qui vise la présidence de la République sur une ligne centriste molle,  a déclaré à propos de la polémique qu’elle a suscitée  qu’assimiler la France à « la race blanche » le scandalisait : «  ça n’a aucun sens, c’est même intolérable de dire que la France est un pays de race blanche ». Usant de la langue de bois de la vulgate, il a rappelé le catéchisme : le sentiment national est fondé sur le « vivre ensemble » et réaffirmé son objectif oiseux de l’ « identité heureuse » – en réponse à l’essai de Finkielkraut L’identité malheureusequi a scandalisé l’intelligentsia bien-pensante.

    Le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, a comparé Nadine Morano rien moins qu’à « une porte–parole du Klu Klux Klan . Une telle outrance laisse rêveur. Les deux grandes cocottes politiciennes bourgeoises de l’ouest parisien, Valérie Pécresse et Nathalie Kosciusko-Morizet, ont été outrées par les propos de la fille de chauffeur routier, la seconde jugeant ses propos « exécrables ». Et Nadine Morano est évidemment éliminée par Sarkozy de l’investiture aux régionales dans la région Est. Elle est coupable d’avoir prononcé le mot tabou, « race » associé à l’épithète « blanche », circonstance aggravante. On est là dans une logique sémantique de nature religieuse pour ne pas dire magique, très loin de la rationalité politique.  

     Nicolas Sarkozy, commentant la petite phrase, de Nadine Morano, a lâché  : « ses derniers propos ne correspondent ni à la réalité de ce qu’est la France ni aux valeurs défendues par les Républicains ». Il a raison, paradoxalement : après des décennies de laxisme migratoire extra-européen en accélération constante, il est certain que le caractère ”blanc” (d’origine ethniquement européenne) de la France est démographiquement en grand recul. À ce phénomène subi  et refusé par le peuple, s’ajoute la rupture culturelle provoquée par l’islamisation, elle aussi imposée au  peuple qui n’a pas son mot à dire dans cette dépossession de son identité et de ses territoires.  C’est la ”démocratie” n’est-ce pas ? Cette dernière, qui s’oppose au ”populisme” honni, signifie maintenant en réalité pouvoir de l’oligarchie, mot français pour establishment.    

     

     

    Vulgate antiraciste, racisme anti–Blancs et obsession raciale

    Ces réactions traduisent la haine ethnique de soi, l’ethnomasochisme des dirigeants et intellectuels français et européens, coupés des populations autochtones et ahuris par cette idéologie ”antiraciste” dont les ressorts psychologiques – voire psychanalytiques – relèvent de l’obsession raciale. 

    Les propos de la directrice de France Télevision sont hallucinants : elle déplorait qu’il y eût parmi son personnel« trop d’hommes blancs de plus de 50 ans ». Si ce n’est pas du racisme anti–Blancs, on se demande ce que c’est… De même, les discours innombrables sur la « diversité » et la « mixité sociale », assortis d’obligations et de sanctions de la loi sont des euphémismes, des simulacres linguistiques : ils dissimulent une stratégie de mélange forcé ethno-racial (et non pas ”social”)  dont les conséquences, par ailleurs, seront explosives.  

    Le racisme anti-Blancs (et antijuif), le seul réel,  est une nouveauté sociologique qui n’est pas prise en compte par les élites et dissimulée par les médias.  Il provient d’une population fort bien repérée, mais intouchable. Les lois ”antiracistes” vont encore être durcies, en ciblant uniquement ceux qui s’en prennent à l’islamisation et à l’immigration invasive. Il s’agit d’intimider et de faire taire des médias comme Valeurs actuelles. Une telle logique mentale fait songer au syndrome collaborationniste des années 40–45…  

    On admet parfaitement et avec sympathie qu’un Africain estime que son continent est par essence de ”race noire”, ou qu’un Asiatique (Chinois, Japonais, Thaïlandais, Coréen, etc. ) estime que son pays est de ”race jaune”. En revanche, suggérer que l’Europe est de ”race blanche” est criminalisé.

    Il est en effet prohibé, incorrect, déplacé, nauséabond, scandaleux et immoral de penser et de prétendre que la France et l’Europe sont des ensembles de ”race blanche” et, pis encore, qu’elles doivent le rester. Et personne ne s’offusque de la création du CRAN (Conseil représentatif des Associations noires),  ouvertement racialiste, qui, sous prétexte de lutter contre une ”inégalité” et une ”discrimination ” fantasmées, vise à promouvoir le favoritisme envers les Noirs.  Puisque les ”races ” n’existent pas, selon le catéchisme pseudo-scientifique de l’idéologie dominante, pourquoi le CRAN  est-il subventionné ? Il s’agit bel et bien d’un lobby racial. Se revendiquer de la ”race noire” est licite. Se revendiquer de la ”race blanche” est illicite.  On marche sur la tête.

    Imaginons qu’il existe une structure mentionnant des associations blanches : elle serait immédiatement poursuivie et interdite. En réalité, ce n’est pas tant la mention de la ”race” qui choque que l’allusion à la ”race blanche”, qui est seule a être accusée d’être ”raciste”. N’est donc raciste que celui qui se réclame de la ”race blanche” (supposée ne pas exister…), ce racisme constituant le péché capital le plus grave dans l’échelle du catéchisme de l’idéologie dominante.

     L’antiracisme produit l’obsession raciale. Cette dernière est schizophrène, comme toute obsession : d’un côté, on nie le fait racial (pour soi) de l’autre, on le sublime (pour les autres).La notion de ”race blanche” provoque un choc sémantique et psychologique  dès qu’elle est évoquée. Le puritanisme antiraciste est autant lié à l’obsession raciale que le puritanisme sexuel à l’obsession sexuelle et il représente une forme biaisée de racisme.   

     

    Classes populaires et révolte ethnique

    Nadine Morano a été autant condamnée pour ses propos dans sa famille politique, la droite, que par la gauche. Ce qui prouve à quel point la droite politique est ligotée par les idées de gauche qui la complexent et la paralysent, depuis bien longtemps. Et pourtant ce que Mme Morano a dit recoupe ce que pense la majorité de la population, surtout dans les classes populaires. Ce qui confirme l’énorme césure entre ces dernières et leurs représentants politiques. Les appareils politiques, de droite et de gauche, comme 90% des élites médiatiques, sont totalement déconnectés des sentiments du peuple. Facteur révolutionnaire à moyen terme.

    Ivan Rioufol écrit, en faisant allusion au roman de George Orwell 1984, paru en 1949 : «  l’épisode Morano, né d’une polémique orwellienne sur l’emploi du mot ”race” a montré l’emprise de la pensée fléchée : elle commence par la mise sous surveillance du langage, passe par le détournement de mots vidés de leur sens, finit par la correction de la mémoire afin de l’accorder au présent. Rappeler ce qu’était la nation – blanche, gréco-latine, chrétienne– est devenu un délit pour le Système. En imaginant un ”commissariat aux Archives et un ”ministère de la Vérité”, l’auteur de 1984 avait visé juste ; nous y sommes ». (Le Figaro, 16/10/2015). Oui, nous sommes bel et bien entrés dans un totalitarisme soft. 

    Relevons l’hypocrisie de cette oligarchie politique, médiatique, intellectuelle qui pratique l’adage : ”faites ce que ce je dis, pas ce que je fais”.  Partisans ombrageux de cette ”diversité” et de cette ”mixité”, ces gens la refusent pour eux-mêmes. Jamais ils ne mettraient leurs enfants dans des écoles publiques avec une forte proportion d’élèves d’origine immigrée extra-européenne ; jamais, ils n’accepteraient de cohabiter dans des immeubles ou des quartiers avec des familles africaines. Leurs sermons moralisateurs et leurs dogmes idéologiques sont en contradiction flagrante, schizophrénique, avec leur comportement privé. 

    Pour être clair, dans l’inconscient collectif du peuple français, la France est un pays de ”race blanche” et doit le rester très majoritairement. Le même sentiment est partagé dans l’opinion populaire de la plupart des pays d’Europe. C’est la conséquence de l’immigration incontrôlée depuis trente ans, dont seule (pour l’instant) la grande bourgeoisie oligarchique ne souffre pas. Une nostalgie de l’ ”ancienne nation”, ethniquement et culturellement européenne, est en train de se répandre. Elle est complétée par un refus croissant de cohabiter avec les nouvelles populations, dont une partie n’est pas pacifique. Cette configuration débouchera sur une explosion. 

    http://www.gfaye.com/nation-et-identite-ethnique-1-laffaire-morano-et-la-race-blanche/

  • Où sont passés les SDF Français ?

    A peine a-t-on eu vent de cafouillages à Nanterre, où des SDF ont été priés de ne pas revenir, pour y loger des migrants. Une exception ?

    Dans une ville que je ne citerai pas, il existe un centre d’accueil de nuit pour SDF, depuis 10 ans. Il est situé au fin fond d’une impasse lugubre, sans fenêtres, à l’exception d’une seule donnant sur le mur d’en face, obstruée par un panneau en bois de récupération. Mais quelle importance puisque l’accueil est de 20 heures à 8 heures le lendemain ?

    Il est composé d’une salle commune lugubre, remplie de 25 fauteuils de camping bas de gamme, alignés au carré, disposés en ovale, espacés entre eux d’une dizaine de centimètres. La propreté irréprochable tranche avec le délabrement : un taudis propre en somme, car, soyons clair, le tout est bon pour la casse ou la démolition, meubles et locaux.

    Les personnes SDF sont donc censées se restaurer et se reposer, voire dormir dans ces chaises de camping, dans un tel environnement. Mais, ce n’est pas grave, il ne s’agit que de la pauvreté marginale, celle que les économistes libéraux jugent incompressible et acceptable dans un système capitaliste, depuis James K. Galbraith, Adam Smith et consorts.

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  • Magouilles & Co : la Commission européenne savait pour Volkswagen depuis 2013

    Une nouvelle preuve qui vient allonger la longue liste des complicités (d’escroquerie) qui existent entre le pouvoir technocratique de Bruxelles et certaines grandes entreprises. Si la France regorge de journalistes à la petite semaine qui passent leur temps à diaboliser les patriotes, il manque de journalistes d’investigation qui enquêtent sur les AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) de certains produits pharmaceutiques et biotechnologiques (OGM).

    Selon le quotidien britannique Financial Times, la manipulation des tests d’émission par les constructeurs d’automobiles était largement connue aux plus hauts niveaux de l’Union européenne. Sans susciter de réactions.

    La Commission européenne a eu connaissance de manipulations des tests d’émission par les constructeurs automobiles plus de deux ans avant les révélations sur la tricherie de Volkswagen aux Etats-Unis, explique le Financial Times. Selon des documents internes de l’institution européenne que le quotidien britannique s’est procurés, le commissaire en charge de l’environnement de l’époque, Janez Potocnik, avait alerté ses collègues en 2013 mais aucune action n’a été prise par Bruxelles pour sévir contre la pratique. Le commissaire a notamment mentionné le problème dans une lettre adressée en février 2013 au commissaire à la Politique industrielle Antonio Tajani, selon le Financial Times.

     

    « Il y a des préoccupations répandues selon lesquelles la performance (des moteurs, ndlr) a été ajustée pour se conformer au cycle de tests, en dépit d’une spectaculaire augmentation des émissions en dehors de ce contexte », a écrit M. Potocnik, selon le journal.

    Ces documents «montrent que la manipulation des tests d’émission par les constructeurs d’automobiles était largement connue – et vivement débattue – aux plus hauts niveaux de l’Union européenne bien plus tôt qu’on ne le pensait», explique leFinancial Times.

    Fin septembre, l’Agence fédérale de protection de l’environnement américaine a découvert que la constructeur allemand Volkswagen avait équipé ses modèles diesel d’un logiciel capable de tromper les tests de mesure anti-pollution des autorités. Volkswagen a reconnu que jusqu’à 11 millions de véhicules dans le monde, de marques VW et d’autres marques du groupe, étaient équipés du logiciel tricheur.

    Source : Le Figaro

    http://www.contre-info.com/magouilles-co-la-commission-europeenne-savait-pour-volkswagen-depuis-2013#more-39674

  • Frédéric Rouvillois : « Le mot ‘République’ est à la fois vide et sacré »

     

    Dans Être (ou ne pas être) républicain, le professeur de droit et historien Frédéric Rouvillois décortique les sens contemporains d’un mot de plus en plus galvaudé dans le discours politique et médiatique.

     

    FIGAROVOX : Qu’est-ce que la République : un régime, une période de l’histoire de France, un mythe ?

    FRÉDERIC ROUVILLOIS : Mon livre n’est pas un traité de philosophie politique qui partirait de Platon, passerait par Rome et traverserait l’Atlantique pour analyser la constitution américaine. C’est une réflexion sur l’utilisation compulsive dans le discours public du mot « République ». Un recueil établi par Marianne au lendemain du 11 janvier sur les grands textes au sujet de la « République » illustrait à merveille ce fourre-tout qu’est le mot « république » : on y trouvait des écrits allant de Platon, chez qui la République est une utopie totalitaire, à Jean-François Kahn, en passant par Élisabeth Badinter et Charles de Gaulle qui était monarchiste !

    Selon l’article 89 alinéa 5 de notre Constitution, « la forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l’objet d’une révision. ». Mais personne ne sait au juste en quoi consiste cette « forme républicaine » : est-ce l’absence de monarchie ? La souveraineté ? Le système de sécurité sociale miseen œuvre après la guerre ? C’est un mot sans consistance, un trou noir qui paralyse la pensée et empêche tout débat profond sur les idées politiques.

    Après les attentats de janvier, le mot « République » a retrouvé une consistance. Pourquoi en temps de crise ce mot a-t’il pris autant de place dans le discours public ?

    En moment de crise, on a besoin de se rattacher à une idole, ou à un doudou. La République est un peu les deux pour les Français déboussolés. Autrefois, on parlait de France ou de Nation, mais aujourd’hui, par européisme et « antifrontisme », on n’ose plus employer ces mots. Pourtant, la république et la France ne se confondent pas.

    En période difficile, on se tourne vers le sacré, et la République tend à devenir une religion de substitution. Lors de la première moitié du XXème siècle, le gouvernement faisait célébrer des messes pour la nation, aujourd’hui, il psalmodie l’adjectif « républicain » comme un remède miracle aux fractures françaises.

    La « République » est devenue un sacré ultime, un mot à la fois inconsistant et intouchable, qu’il suffit de lancer pour glacer les oppositions, figer le débat. C’est un mot qui n’admet pas de répliques. Un tabou. On ne peut pas ne pas être républicain. Invoquer la République, c’est donner un coup de phare au lapin qui traverse la route. [...]

    La suite sur Le Figaro.vox

    Être (ou ne pas être) républicain est publié aux Editions du Cerf (240 p, 14 euros).

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Frederic-Rouvillois-Le-mot

  • Pourquoi un tel afflux de « migrants » ? Le patronat se dévoile

    Alors que l’arrivée de millions de migrants en Europe continue sans interruption, toute personne un peu critique peut se demander pour quelles raisons les autorités refusent d’agir et laissent faire cette invasion. Grâce à une interview accordée à une revue allemande par le patron d’Airbus, Tom Enders, nous en savons un peu plus.

    En effet, ce patron prend prétexte des migrants et de leur soi-disant intégration pour demander une déréglementation du marché du travail, avec, entre autres, plus de flexibilité et la remise en cause du salaire minimum. Derrière ces formules, il faut entendre des baisses de salaire pour les emplois les moins qualifiés (dans un premier temps, mais, par la force des choses, les salaires des emplois mieux qualifiés baisseront après) ainsi qu’une dégradation des conditions de travail. On notera que ce patron n’hésite pas à mentir pour convaincre les naïfs, disant « Nous devons avoir le courage de déréglementer de la même manière qu’ont su le faire les Etats-Unis. Cela semble difficile à imaginer mais, là-bas, on voit l’intégration réussie de migrants qui sont autorisés à travailler très vite après leur arrivée. » Cela relève d’un double mensonge : D’une part, travailler légalement aux Etats Unis est très difficile (il faut obtenir la green card, accordée en nombre très limité) et d’autre part, l’intégration, au moins celle des Africains et des Latinos, ne fonctionne pas mieux là bas qu’en Europe, comme le montrent les taux de criminalité, de délinquance ou de chômage bien plus élevés chez ces immigrants que chez les autochtones américains.

    Il faut être bien conscient que si ces demandes aboutissaient, elles ne concerneraient pas seulement les allogènes, et les européens de souche seraient également concernés : On sait que l’Europe a en phobie les « discriminations » (sic) et il est donc impensable que deux marchés coexistent, l’un pour les allogènes, l’autre pour les Européens de souche. On voit que le patronat veut se servir de cet afflux qu’il encourage pour baisser les salaires des plus pauvres et on reste ébahi par le soutien à l’immigration provenant des milieux syndicaux ou de gauche.

    http://www.contre-info.com/

  • « L’UMPS c’est la république » ?

    Dix  ans après les émeutes qui ont enflammé les banlieues françaises et  qui avaient eu comme point de départ, la mort de Zyed et Bouna à  Clichy-sous-Bois,  Manuel Valls et une quinzaine de ministres tiennent  symboliquement  ce lundi un comité interministériel aux Mureaux. Une manière de (re)mobiliser les banlieues,  (ex?) réservoir électoral de la gauche immigrationniste et de rappeler l’objectif de dispersion de l’immigration de peuplement définie en novlangue  par l’emploi de l’appellation de  «mixité sociale».  «Selon plusieurs sources, rapporte ainsi  le site Atlantico,  «le Premier ministre devrait confirmer le durcissement de la politique à l’encontre des communes qui ne respectent pas le quota de 20% à 25% de logements sociaux imposé par la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU)». Invité hier de BFM TV, le député socialiste Malek Boutih a fait part de son pessimisme sur l’avenir de sa famille politique. Exprimant une conviction profonde ou tentant lui aussi de remobiliser le peuple de gauche (l’abstention  notamment dans les  «quartiers pluriels» a atteint des sommets lors des dernières consultations électorales), M.  Boutih a dit que « (sa) crainte  n’est pas que la gauche perde 2017. C’est que la République perde 2017. En l’état actuel des choses, je ne vois pas comment Marine Le Pen peut ne pas gagner l’élection présidentielle. Même s’il y a un peu de changement d’ici là, ça ne suffira peut-être pas. Il faut se préparer à une crise politique majeure ».

    «Notre pays peut s’en sortir en réinventant un modèle républicain métissé », « ce que Madame Le Pen appelle l’UMPS, c’est la République, et j’assume cette proximité » a également déclaré  Malek Boutih.

    Dans le JDD samedi, le grand sachem («grand maître») de la secte antinationale  du Grand Orient, Daniel Keller,  initié comme M. Valls dans une  loge  violemment anticatholique,  «Vérité Ni dieu Ni maître», a appelé à la mobilisation de toutes les obédiences contre l’opposition nationale.  Il a multiplié à cette occasion  les signaux de détresse.  «Il y a une course à l’abîme face à laquelle un sursaut collectif est nécessaire» a-t-il dit. « On est en train de dérouler le tapis rouge au Front National. Ce qui paraissait impossible devient chaque jour un peu plus vraisemblable s’agissant de la présidentielle de 2017.»

    Etalant à  la (grosse) truelle  les poncifs habituels des grands orientaux, il a affirmé ne pas faire de  différence entre le FN de Jean-Marie et de Marine Le Pen. « Le Front National est l’expression d’un bloc qui, finalement, n’a jamais admis la Révolution française, n’a jamais admis la République et dont les racines philosophiques, intellectuelles et politiques sont authentiquement réactionnaires. C’est un courant politique qui a toujours existé dans notre pays depuis 1789. Il a connu des périodes de basses eaux et des périodes de hautes eaux. On est aujourd’hui plutôt dans les hautes eaux. La République s’est justement construite contre cette vision réactionnaire de la société. La République reste un combat. Ce n’est pas un régime acquis définitivement. Si tout le monde baisse les bras, je le dis : la République est en danger.»

     « Le rôle des maçons c’est d’être les pédagogues de la République, et de rappeler que la République, ce n’est pas le populisme» (sic). Mais de quelle république parle-t-il ?  Le rôle des maçons à la sauce Keller  consiste  surtout à liquider la France française, et dans une même logique de Terreur épuratrice,  l’héritage de notre civilisation européenne helléno-chrétienne, sur les ruines desquelles doit se construire la république universelle et internationaliste, autre nom du projet mondialiste.

     Attaques contre le FN qui ont été d’une tonalité similaire, lors de la réunion  de présentation, jeudi dernier, du  comité de soutien à Christian Estrosi,  présidé par le calamiteux  Jean-Claude Gaudin et une   Bernadette Chirac qui a fustigé  «le populisme, le repli communautaire»,  les «dérives de l’extrême-droite.»   On y retrouve sans surprise des compagnons de route du sarkozysme et de l’antifrontisme obsessionnel comme Alexandre Arcady, Ivan Levaï, Georges-Marc Benamou,  Alexandre Adler, Claude Allègre, Gérard Depardieu (que vient-il faire dans cette galère ?!),   Jean-Jacques Aillagon…

    Les propos qui y ont été tenus ont légitimement choqué  les Français qui en ont eu connaissance, et particulièrement les électeurs de PACA. L’avocat à roulettes  Serge Klarsfeld a  appelé les électeurs de gauche «à voter pour Christian Estrosi dès le premier tour », « en tant que candidat républicain le mieux placé pour battre le Front National, un parti raciste, xénophobe et antisémite ».

    Une saillie pas vraiment originale dans la bouche de ce militant antinational qui fait écho à celle toute aussi délirante,  mais non dénuée d’un certain comique involontaire,  du chanteur de variétés Enrico Macias. Invité vendredi  de TV5 Monde, cet ami de Nicolas Sarkozy a osé déclarer : « Je le dis aux musulmans et à la communauté juive, si Marine Le Pen vient au pouvoir, je vous en supplie, ne restez pas en France.» M. Macias  invitant à  « l’épuration ethnique» ?  Pas certain qu’il soit entendu, et pas seulement dans les banlieues plurielles ou sa cote d’amour doit être à peu  près  équivalente à celle de M Klarsfeld.

    Au nombre des intervenants, le très bling-bling   Mourad Boudjellal, président du club de Rugby de Toulon,  s’est lui  aussi  signalé jeudi  par l’outrecuidance ridicule  de ses propos: «N’oublie pas, Christian (Estrosi, NDLR), que tu as en face de toi une équipe qui joue avec un maillot noir. Mais n’oublie jamais aussi que quand elle s’approchera, tu verras qu’en fait, ce maillot noir, c’est une chemise noire ». En être réduit à donner la parole à un penseur du niveau de M. Boudjellal, voilà qui  n’est pas non plus très  rassurant sur la qualité de l’équipe entourant M Estrosi .

    Ces  allusions au fascisme, à la seconde guerre mondiale,  peu finaudes,   ne trompent  plus grand monde. Un étalage   de  propos pathétiques, constate Bruno Gollnisch, qui  sont  surtout un bon indicateur du désarroi d’un Système à la dérive et  qui  ayant échoué dans tous les domaines, se complaît dans les procès en sorcellerie et recycle des fantasmes nauséabonds usés jusqu’à la corde…

    La teneur des exhortations anti FN  entendues  à ce meeting  de soutien à  la tête de gondole  LR-UDI-Modem en lice face à Marion Maréchal-Le Pen, auraient pu être entendues  pareillement  dans une réunion de SOS racisme ou du NPA.

    Maurice Szafran dans son éditorial sur le site de  Challenges  le 25 octobre, livre peut être un semblant d’explication à cette inflexion  dans le discours d’une  droite sarkozyste  qui souvent «  s’en tient à un registre ultra-droitier.»

    «Les  sympathisants FN, écrit M. Szafran,  indiquent qu’ils entendent confirmer leur choix en faveur de Marine Le Pen et Marion Maréchal Le Pen ; Sarkozy aura donc impérativement besoin de récupérer au second tour de nombreux suffrages socialistes pour que les listes LR puissent l’emporter dans ces deux régions phares. Explication d’un hiérarque LR : Sarkozy nous explique que la gauche va s’effondrer et que notre concurrent, c’est le FN. Il est donc conscient que nous avons besoin de toutes les voix. Hors de question Que l’abstention profite à l’extrême droite. Et il nous précise qu’une partie de la gauche se souviendra qu’il a écarté Nadine Morano. Voilà pourquoi, en quelques jours, Sarkozy le dur, celui qui méprise tant cette France socialiste contre laquelle il ne trouve jamais de mots assez cruels et méprisants, ce Sarkozy toujours dressé sur ses ergots s’est fait conciliant… ».

    Gageons que les Français le seront nettement moins.

    http://gollnisch.com/2015/10/26/lumps-cest-la-republique/

  • Xavier Raufer sur l’islamodélinquance : «c’est dans cette population là que se trouvent les bombes humaines qui sont capables de tuer à la minute»

     

    Xavier Raufer est un criminologue reconnu depuis de nombreuses années, aussi, quand il parle de l’explosion de la délinquance et en particulier de l’islamodélinquance, il mérite d’être écouté. Son expérience et son expertise rendent son propos d’autant plus inquiétant. L’entretien qu’il a donné à Boulevard Voltaire mérite le détour.

    Interrogé au sujet des nouveaux outils de mesure de la délinquance proposés par le gouvernement, Xavier Raufer répond :

    On est dans la communication et dans le pipeau. Ce qui compte, c’est l’aggravation réelle des crimes réels […] ceux que ça affecte le plus gravement c’est ce qu’on appelle la France périphérique […] c’est 58 % de la population. […] Vous allez sur le site d’un journal de province et vous regardez les faits divers. Et là, vous allez voir, stupéfait, 5000 vues, 6000 vues, vous imaginez le nombre de personnes que ça choque, que ça inquiète ou que ça traumatise. Là, je peux vous dire […] vous avez une poche de grisou qui est en train de gonfler et un jour, il y aura une explosion.

    Parlant du terrorisme, le criminologue point du doigt les islamodélinquants

    Il n’y a plus de terroristes, il n’y a plus de criminels, il y a le deux en même temps. Depuis Mohamed Merah en 2012, tous ceux en France qui ont tué sont des hybrides.
    c’est dans cette population-là que se trouvent les bombes humaines qui sont capables de tuer à la minute.

    http://fr.novopress.info/

  • La France est achetée par l'Arabie Saoudite et le Qatar

    Philippe De Villiers était l'invité d'Anne Brassié dans son émission "Trésors en Poche", sur Radio Courtoisie, le 22 octobre 2015. Thèmes abordés : la corruption passée et actuelle des partis (affaire Urba), l'islamisme, l'arnaque européenne

    Michel Janva