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  • Allemagne: nouvelle manifestation contre l'accueil des réfugiés

    Environ 8.000 personnes ont à nouveau manifesté mercredi soir à Erfurt en Allemagne (Est) contre la politique d'accueil de milliers de réfugiés d'Angela Merkel, a indiqué la police locale, dans un contexte de mécontentement croissant dans le pays.

    Environ 8.000 personnes ont à nouveau manifesté mercredi soir à Erfurt en Allemagne (Est) contre la politique d'accueil de milliers de réfugiés d'Angela Merkel, a indiqué la police locale, dans un contexte de mécontentement croissant dans le pays.

    Le rassemblement dans le centre de cette ville de Thuringe avait été organisé à l'appel du parti anti-immigrés et populiste AfD (Alternative pour l'Allemagne), qui grimpe dans les derniers sondages en surfant sur les craintes qu'engendrent dans l'opinion l'arrivée d'un nombre record de migrants dans le pays.

    Selon la dernière enquête publiée mercredi, ce mouvement convaincrait 7% des électeurs allemands en cas d'élections des députés.

    Lors de la manifestation d'Erfurt, des contre-manifestants ont jeté des pierres sur les partisans du parti populiste et des deux côté des pétards ont été allumés. Un manifestant a été légèrement blessé, selon des éléments donnés jeudi matin par la police.

    Des milliers de personnes s'étaient aussi rassemblées lundi soir à Dresde (est), à l'appel d'un autre mouvement anti-immigré et islamophobe, Pegida, pour dénoncer l'afflux massif et croissant de migrants en Allemagne.

    L'Allemagne s'attend à accueillir, selon des estimations officielles, entre 800.000 et un million de demandeurs d'asile en 2015, un record dans ce pays comme en Europe.

    source : Le Parisien lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_international/EuuukAEFklRZUxeaAk.shtml

  • Ils parlent d'intégration, mais qui en veut ?

    En somme, et avec un peu de recul, on peut dire que la votation du 29 novembre sur les minarets a été extrêmement utile, au-delà même de son objet: elle a permis de soulever le couvercle d’une marmite qui, en Europe, aurait tôt ou tard explosé.
    Le plus remarquable, en effet, ne s’est pas produit en Suisse – où en gros il ne s’est rien passé. Certains médias, et pas mal de politiciens, en ont été profondément frustrés : malgré leurs honteux appels du pied, on n’a pas vu de jeunes excités brûler des drapeaux suisses, aucun attentat n’a eu lieu, et les appels au retrait de fonds des banques suisses ont fait un flop. Les investisseurs sont plus intelligents et plus sages que les agitateurs
    Expression d’un peuple moins trouillard, ou moins résigné, que ses dirigeants.
    C’est en Europe que le vote des Suisses a eu les effets les plus spectaculaires. Et, comme on pouvait s’y attendre, la Suisse n’a pas été mise au ban des nations civilisées, mais elle a tout au contraire été admirée, félicitée, enviée. Du moins par les peuples, et de manière éclatante, moins par les élites, et on comprend tout de suite pourquoi : la Suisse, cette tache énervante sur le drapeau de l’Empire, a montré qu’elle pratiquait, même au 21e siècle, une démocratie vivante et forte, expression d’un peuple moins trouillard, ou moins résigné, que ses dirigeants. De quoi faire venir le rouge au front desdites élites européennes, dans les pays de laquelle la démocratie a été réduite à sa plus misérable expression : l’élection, tous les quatre ou cinq ans, d’une majorité qui passera la législature à défaire ce qu’a fait la précédente. Cela, souvent au moyen de systèmes électoraux particulièrement inégalitaires, voyez la France.
    L’effet le plus spectaculaire du vote suisse a été de faire émerger en Europe, jusqu’à la prise de conscience, un problème bien réel, mais obstinément censuré par les gouvernements. L’Europe, on ose enfin le reconnaître, a un problème avec l’islam, ou plus précisément avec l’image qu’elle s’en fait, certes déformée, à travers une actualité quotidienne terrifiante, à cause aussi de l’ambiguïté des musulmans d’Europe à l’égard de la violence islamiste. Ce n’est pas attenter à la paix civile que de le dire et de le reconnaître. Au contraire : pour apaiser des tensions connues de tous, il est préférable d’en débattre plutôt que de les cacher sous le tapis et d’en interdire la discussion.
    La votation du 29 novembre a fait émerger et discuter quantités de problèmes et de malentendus
    Dans de nombreux pays européens, la votation du 29 novembre a fait émerger et discuter quantités de problèmes et de malentendus. Cela ne signifie pas qu’on les a résolus, évidemment. En France, les médias osent exposer «ce qui ne va pas», au niveau du quotidien vécu par les Français. Le Figaro (*) a publié le 15 décembre un article révélateur sur les exigences croissantes des musulmans dans l’entreprise, dans les écoles, dans les hôpitaux. Ainsi, dans les cantines, où le porc est interdit, le fait qu’il y ait de la viande halal à côté de la viande «normale» ne suffit plus : ce voisinage n’est plus accepté, il faut des cantines séparées; de même il est exigé que le personnel de service féminin porte des manches longues. On réclame encore des lieux de culte dans les entreprises, et la reconnaissance des jours fériés musulmans. A l’hôpital, les incidents sont quotidiens, notamment dans les services d’obstétrique, où les médecins hommes sont régulièrement agressés par des maris ou des frères
    On nous dira que d’autres communautés religieuses ont, elles aussi, des exigences particulières, pas forcément conformes aux us et coutumes locaux. C’est parfaitement exact mais, dans la plupart des cas, ces communautés ne commencent pas par exiger et menacer; se sachant minoritaires, elles préfèrent la négociation, voire l’adaptation contre son gré, à l’arrogance et au bras de fer. Faire profil bas, s’il le faut, est encore le meilleur moyen de vivre en paix lorsqu’on veut préserver des valeurs qui ne sont pas celles de la majorité.
    L’intégration fraîche et joyeuse prônée par nos pasteurs, curés et politiciens bien-pensants est une vue de l’esprit
    Ces difficultés, qui vont aller croissant pour de simples raisons démographiques, montrent que l’intégration fraîche et joyeuse prônée par nos pasteurs, curés et politiciens bien-pensants est une vue de l’esprit, qui n’intéresse pas grand monde, en tout cas pas les musulmans. Pour des raisons qui leurs sont propres, il sont attachés, dans la vie en société, au communautarisme et non à l’intégration. Ce n’est ni un crime ni une vertu, juste une réalité. Pour beaucoup, l’intégration signifierait s’adapter à un mode de vie impur, et ce serait bien la pire des trahisons à l’égard de leur religion. D’une certaine manière, l’intégration est la négation même de la manière dont ils veulent vivre leur foi, eux et leur famille, là où ils sont établis. Il faut en prendre acte, car il est inutile de culpabiliser sans cesse les Suisses, les Français ou les Hollandais pour qu’eux seuls cultivent l’intégration. Pour faire une bonne intégration, c’est comme dans le mariage: il faut être deux.
    Philippe Barraud : Commentaires.com 16/12/2009
    http://www.commentaires.com/suisse/ils-parlent-d%e2%80%99integration-mais-qui-en-veut

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2594

  • Comment définir la nation française ?

    Il faut éternellement redire les choses et l’on a parfois l’impression que les récents débats sur la définition de la nation, débats réactivés par les déclarations de l’ancienne ministre sarkoziste Nadine Morano il y a quelques jours, nécessite une fois de plus un énième rappel, non seulement à l’ordre mais à l’Ordre avec un grand O et, surtout, au sens des mots. J’entends un ami murmurer : « un siècle de définitions et de précisions sémantiques et politiques depuis Barrès et Maurras n’ont pas suffi », et il n’a pas vraiment tort. Alors, reprenons par là, par les définitions !

    Lorsque Jacques Bainville, monarchiste subtil bon connaisseur de notre histoire et de celle de nos voisins européens, écrit : « Le peuple français est un composé. C’est mieux qu’une race. C’est une nation », il répond à tous ceux qui veulent réduire la nation française (et je parle bien de la France et non d’un autre pays) à une seule dimension, au rebours de son histoire depuis la naissance de l’Etat capétien, aux alentours de l’an Mil. Le terme « composé » a trop souvent été oublié, au profit de la dénégation de la définition raciale de la nation par Bainville, certes majeure elle aussi : pourtant, ce mot est particulièrement important dans la définition de la nation française.

    En fait, Bainville rappelle par ce simple mot que la France a été construite par l’Etat par une suite de rajouts, d’incorporations à l’ensemble initial, à ce domaine royal qui ne comptait, à l’origine, que quelques terres autour de Paris, de Mantes ou de Montreuil, pour, à la veille de la Révolution française, rassembler des populations, des peuples, de la Bretagne à la Provence, de la Guyenne à l’Alsace. Quand le roi Louis XVI convoque les états-généraux, il s’adresse à « ses peuples », et le pluriel n’est pas anodin quand, dans le même temps, les futurs jacobins ne veulent entendre parler que d’un « peuple, un et indivisible » au nom d’une souveraineté nationale qui se veut, elle aussi, « unique ». De là, sans doute, un malentendu sur le sens même de la nation à laquelle, d’ailleurs, les républicains de l’époque mettent une majuscule…

    Or, il faut le redire, la nation française est plurielle, et elle s’est construite au pluriel, autour et par l’Etat central, fédérateur des provinces que certains nomment encore « nations » (à ne pas confondre avec « nationalités »), mais c’est la République qui, depuis ses origines, a tenté de nier et de gommer les particularités françaises, par exemple en interdisant l’usage des langues régionales à l’école publique : « Défense de cracher par terre et de parler breton », mais aussi « flamand, basque, corse, provençal »… La volonté d’uniformité de la République a souvent conduit à nier la réalité des diversités françaises, et, plus grave encore, à « formater » des générations d’écoliers au lieu de les former : l’œuvre scolaire de Jules Ferry répond aussi au « devoir », selon lui, « des races supérieures de civiliser les races inférieures » qu’il évoque dans son discours du 28 juillet 1885 devant les députés, un « devoir » appliqué dans les colonies aussi bien qu’en métropole aux enfants des campagnes, ces dernières étant qualifiées de « cambrousse », terme éminemment colonial. La conception ferryiste de la nation ne se retrouve-elle pas dans celle de madame Morano, en définitive ? Il faudrait au moins en discuter, ce que ne font pas les médias et les politiques, préférant la chasse à courre plutôt que la discussion contradictoire.

    Selon Bainville, la nation n’est pas cette uniformité voulue par l’abbé Grégoire et ses successeurs de la IIIe République, mais plutôt ce « composé » qui n’empêche pas la France d’exister mais, au contraire, la fait vivre par mille racines, celles-ci se rejoignant en un tronc commun mais se déployant en de multiples branches dans toutes les directions. Au-delà même de la représentation classique de la nation en arbre séculaire, je verrai plutôt, ou plus encore, la France sous la forme d’un jardin qui, dans son unité, conjugue les fleurs en de multiples compositions, ce qui en fait à la fois l’équilibre et la beauté…

    (à suivre)

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1263:comment-definir-la-nation-francaise-partie-1&catid=49:2015&Itemid=60

  • Samedi 10 octobre, manifestation nationale contre le Collège 2016

    Une grande manifestation qui rassemblera parents et professeurs contre la destruction du collège par NVB. Rendez-vous 13h30 à Port-Royal, pour aller ensuite vers le Ministère de l'Education nationale.

    De bonnes raisons d'aller manifester, par Madeleine Bazin de Jessey.

     

    Marie Bethanie

  • Globalisation économique : l’accord Transpacifique signé, un avant-goût de ce qui nous attend

    Douze pays du Pacifique – Chine exclue – ont signé le « Trans Pacific Partnership » (TPP) -accord de partenariat Transpacifique-, créant la plus vaste zone de libre-échange au monde. L’occasion de voir ce qui nous attend avec TAFTA/TTIP

    Douze pays du Pacifique ont scellé mardi 6 octobre à Atlanta aux États-Unis un accord donnant naissance à la plus vaste zone de libre-échange au monde, le « Trans Pacific Partnership » (TPP).
    Les signataires sont l’Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les États-Unis et le Vietnam, et représentant 40 % de l’économie mondiale.
    La Chine, qui ne fait pas partie des signataires, est mise sous pression pour adapter ses propres règles en matière de commerce, d’investissement et de droit commercial à celles établies par le TPP.
    L’accord Transpacifique prévoit une ouverture substantielle des marchés des produits agricoles pour le Canada, les États-Unis et le Japon, qu’il s’agisse du sucre, du riz, du fromage ou du bœuf. Il établit aussi des mécanismes pour examiner les contentieux entre les investisseurs étrangers et les gouvernements, et pour empêcher ceux-ci de favoriser leurs entreprises publiques lors de la signature de contrats.
    Il demande à des pays comme le Vietnam, le Mexique ou la Malaisie d’améliorer les normes de protection des travailleurs. L’accord s’étend aux secteurs de l’échange de données et la propriété intellectuelle.

    C’est en fait le pendant oriental du TAFTA/TTIP et il suscite les mêmes inquiétudes que le traité actuellement négocié dans le plus grand secret par l’Union européenne : dérégulation en faveur des grands groupes transnationaux, abaissement des protections sanitaires, sociales, environnementales, des consommateurs… tribunaux arbitraux privés pour régler les litiges entre États et entreprises…

    Le traité doit encore être ratifié par les douze pays signataires, ce qui aura pour mérite de mettre en lumière, lors des débats parlementaires dans chaque pays, sa teneur, pour le moment aussi opaque, si ce n’est plus, que celle du TTIP. À ce titre, il apparaît urgent d’attendre et de voir ce que recouvre le TPP avant de continuer à avancer sur le TTIP.

    En tout état de cause, il apparaît déjà que le grand gagnant de ces méga-traités de libre-échange ne peuvent être que les États-Unis, qui souhaitent se créer sur leurs deux rives de vastes zones de libre-échange, dont elles seront les leaders naturelles, et ainsi façonner les règles du commerce mondial à leur image.

    Quand près de 95 % de nos clients potentiels vivent en dehors de nos frontières, nous ne pouvons laisser des pays comme la Chine écrire les règles de l’économie mondiale. Nous devons écrire ces règles, ouvrir de nouveaux marchés aux produits américains tout en fixant des normes élevées pour protéger nos travailleurs et préserver nos environnements.

    A ainsi détaillé Barack Obama dans un communiqué.

    http://fr.novopress.info/193325/globalisation-economique-laccord-transpacifique-signe-un-avant-gout-de-ce-qui-nous-attend/#more-193325

  • Régionales de décembre 2015: que faut-il penser des sondages?

    L’institut de sondage Odoxa a publié récemment une enquête sur les intentions de vote en Ile-de-France, comme s’appelle encore la région, malgré le souhait du PS d’effacer le mot « France ». Rappelons que les régionales auront lieu dans toute la France en décembre 2015, les dimanches 6 et 13, ce qu’un bon nombre d’électeurs semblent ignorer.

    Les résultats affichés par le sondage sont un peu étranges, à notre avis. Et c’est ce qu’il faut commenter, pour essayer de comprendre pourquoi.

    Les candidats et listes les plus intéressants à suivre sont les suivantes :

    – PS avec Claude Bartolone,

    – UMP-Les Républicains (UMP-LR) avec Valérie Pécresse,

    – Debout La France (DLF) avec Nicolas Dupont-Aignan,

    – FN-RBM avec Wallerand de Saint Just.

    Les résultats bruts au 1er tour

    L’ordre d’arrivée au 1er tour serait le suivant : UMP-LR en tête avec 34%, distancé le PS à 24%, puis à peu de distance le FN à 20% et derrière DLF à 7%. Un autre sondage IFOP pour le JDD donne des résultats similaires.

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  • Affaire Morano, audition Bernard Cazeneuve, Erdogan à Strasbourg… l'actu vue par Bruno Gollnisch

  • Les Français malades de la Sécu

    François Hollande vient de célébrer le 70e anniversaire de la Sécurité sociale, cette « conquête de la Libération » que le monde nous enviait. Si l’on demandait aux Français de revisiter ces sept décennies, la plupart diraient sans doute que l’on paye toujours plus et que l’on est de moins en moins remboursé. Si naguère on pouvait se passer d’une mutuelle, elle est aujourd’hui nécessaire et de plus en plus coûteuse. Le chef de l’État, en guise de cadeau d’anniversaire, promet une carte Vitale à vie distribuée dès l’âge de 12 ans ! Des gadgets eu égard à la dégradation des comptes sociaux. À l’occasion de cette célébration, la Sécurité sociale s’est dotée d’une Charte de la laïcité dont elle s’est très bien passée pendant 70 ans, mais il est vrai qu’avec un islam envahissant ce qui allait naguère sans le dire va mieux en le disant désormais.

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    Avec la célébration de la « Sécu » on exalte bien entendu 1945, les acquis sociaux dans l’élan révolutionnaire de la Libération qui du passé a fait table rase en prétendant que le système de protection sociale était né dans le sillage de la résistance à partir de rien. Or, le socle a été bâti par l’État français, sous le Maréchal Pétain. On lui doit les Comités sociaux d’entreprise, le « salaire minimum vital », la création de la retraite par répartition, l’« allocation du vieux travailleur salarié », l’extension des allocations familiales à toutes les familles comme des assurances sociales, la création de la médecine du travail, etc.

    La Sécurité sociale de 1945 n’a pu prospérer qu’à la faveur des 30 glorieuses, quand la croissance continue abondait ses caisses. On nous l’enviait, mais ne pouvaient nous imiter que les pays en ayant les moyens. Aujourd’hui, les caisses sont plus que vides, nous n’avons plus les moyens de ce coûteux système, mais nous continuons comme si ce n’était pas le cas, ce sont les emprunts sur les marchés financiers qui font ses fins de mois. Tous les ministres de la Santé nous présentent un plan de retour à l’équilibre annoncé solennellement comme la der des ders, tous échouent et cela finit en économies de bouts de chandelle, dont les Français malades de la Sécu font les frais.

    Si l’on réduit le montant des remboursements, si l’on impose aux laboratoires une baisse drastique du prix de leurs médicaments et si les médecins sont sous surveillance, la Sécurité sociale accepte néanmoins des dépenses indues. Rappelons qu’il s’agit à l’origine d’une assurance maladie, la fécondité n’est pas une maladie, c’en est même le contraire ; or, on rembourse la pilule et l’avortement. Pendant ce temps-là les lunettes, les prothèses dentaires ou auditives sont remboursées de façon dérisoire de même que certains matériels pour handicapés. Le principe de base est que les cotisations ouvrent droit à prestations. Or, ni les bénéficiaires de la CMU ni de la scandaleuse AME pour les clandestins, ne cotisent et sont néanmoins remboursés à 100 % contrairement à la plupart des assujettis qui, eux, paient. Cela ne peut pas durer encore 70 ans !

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/