Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 62

  • Les réfugiés vus par les Arabes

    Un excellent article de Jeune Afrique nous montre l'autre côté du miroir : les immigrants vus par les "immigrés de souche" :

    [...]"Côté immigrés maghrébins, inquiétude et peur dominent. On croit dur comme fer au principe du « celui qui arrive le dernier ferme la porte à clef » : « Il faut se méfier de ces gens-là (les réfugiés moyen-orientaux). Ils vont nous poser des problèmes », geint « l’épicier arabe » des banlieues européennes. « Ma parole ! Ils prendront notre place et grignoteront sur nos droits. » Et, tout naturellement : « La France, par exemple, leur ouvre la porte alors que les Français eux-mêmes n’ont ni boulot ni logement ! »

    Côté citoyens arabes, c’est un concert d’indignations contre les gens du Golfe: « Vous vous dites les gardiens de la foi et invoquez l’hospitalité comme principe de l’islam mais ce sont les chrétiens qui accueillent vos frères, les habillent, leur font de la place. Les musulmans, ce sont eux et pas vous !» L’Europe n’est pas épargnée pour autant. Il y a ceux qui pensent qu’elle ne fait que récolter ce qu’elle a semé – « Les guerres du Golfe, les Printemps arabes, c’est elle. Et c’est normal qu’elle subisse aujourd’hui Daesh ou les réfugiés. »[...]

    Il y a aussi les adeptes de la théorie du complot : « Tout a été étudié et voulu : l’Occident provoque sciemment le chaos dans les pays arabes pour les appauvrir. Il a fomenté les récentes révolutions dans le but de détourner leur attention d’Israël. Il se réjouit de la ruine de leurs économies puisqu’il lui reviendra de les reconstruire. Il a provoqué l’exode pour vider la Syrie de ses habitants et en faire un État califal. »

    Le journaliste Rachid Ali, animateur vedette de l’émission Questions audacieuses sur Al-Hayat, s’amuse pour sa part à pointer les contradictions des musulmans eux-mêmes : « Pourquoi les réfugiés syriens ne se dirigent-ils pas vers les pays musulmans les plus proches d’eux ? Pourquoi préfèrent-ils mourir en mer en tentant d’atteindre les rives des pays que leurs imams et prédicateurs religieux condamnent et déconseillent de fréquenter ? Pourquoi vont-ils danscette Allemagnegérée par une femme mécréante ? »

    Enfin, les propos, entre humour et mépris, tel que cet appel lancé par un internaute à l’adresse des candidats à l’exil : « Je vous avertis : vous allez devoir respecter les lois, ne pas jeter vos paquets de cigarettes par terre, ne pas fumer dans les lieux publics, informer la police de tout délit, fût-ce le vol d’un chat, attacher votre ceinture de sécurité, asseoir votre enfant à l’arrière de la voiture et faire sagement la queue même sur des kilomètres. Mais je pense que si vous aviez été capables de respecter toutes ces règles, vous n’auriez pas ouvert la porte aux marchands de religion ni livré vos pays aux mercenaires ! »"

    Que du bon sens !

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Berlin : un centre d’enregistrement des réfugiés sous très haute tension

    Reportage d’Itélé sur un « hotspot » d’enregistrement des clandestins  en Allemagne. 

     

    http://www.contre-info.com/

  • Oui : se libérer du libéralisme

    Le libéralisme n’est pas seulement une théorie : il est pratiqué sous nos yeux et c’est cette réalité qu’il nous faut juger.

     

    Ne perdons plus de temps à parler d’un libéralisme conceptuel, imaginaire et paré de toutes les vertus – mais dont le ruissellement bénéfique « ne s’est jamais observé nulle part », comme dit le pape François dans Evangelii gaudium. Parlons plutôt de la réalité : le système imposé au monde depuis les années 1990. Prédateur, inhumain, nuisible même à l’économie, ce système est le seul libéralisme existant : c’est le libéralisme réalisé, comme il y avait autrefois le communisme réalisé... Observez le parallèle : selon les apologètes libéraux, si leur système ne marche pas c’est qu’on ne l’a pas encore assez (ou pas « vraiment ») appliqué ; les marxistes européens des années 1970 disaient la même chose à propos du communisme.

    Mais on n’échappe pas aux réalités. Les faits sont là. Le seul libéralisme dont on puisse parler est celui que subit le monde actuellement : celui qu’a imposé la fameuse « révolution libérale » des années 1990. Elle s’est résumée à une dérégulation massive qui a produit la financiarisation, c’est-à-dire l’apothéose du casino au détriment de l’économie réelle. Le postulat libéral (« l’enrichissement exponentiel d’une minorité stimulera la croissance donc la réduction du chômage ») ne s’est pas vérifié. Au bout de trente ans de casino, les détenteurs de capitaux ne cherchent plus à maximiser leurs profits en soutenant l’activité économique, mais en prélevant toujours plus sur la valeur ajoutée. L’argent injecté dans l’économie part dans les placements spéculatifs ; comme le notait l’International New York Times, « les entreprises sont bien plus disposées à acheter des actions qu’à créer de nouvelles capacités productives ». Les classes moyennes sont en voie d’être pulvérisées. Le chômage de masse est permanent. Le maître-mot des leaders reste la « croissance », mais désormais c’est la « croissance sans emplois »... Entre 2009 et 2014, 1 % de la population américaine a capté 90 % de la croissance du PIB. Les professeurs d’économie le constatent eux-mêmes : « plus les revenus se concentrent au sommet et plus la dépense nationale se contracte au profit de l’épargne et de la financiarisation, aux dépens de l’investissement et de l’emploi » (Kostas Vergopoulos, Paris-VIII). « Alors que le marché des actions est censé, dans la théorie économique, financer les entreprises industrielles, ce sont ces dernières qui ont financé la Bourse à hauteur de 399 milliards de dollars par an sur la période 2005-2014. Ces pratiques sont en grande partie responsables de la croissance des inégalités, de l’instabilité de l’emploi et de la baisse de la capacité d’innovation » (Bernard Guilhon, Skema Business School Lille)... [....]

    Patrice de Plunkett

    La suite dans La Nef

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Oui-se-liberer-du-liberalisme

  • L’épuration langagière a commencé

    Nadine Morano a commis deux énormes erreurs : la première est d’avoir appuyé là où ça fait mal, en disant tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. La deuxième est d’être de droite, race à laquelle on ne pardonne rien.

    Étrange époque que celle où les politiques parviennent à se faire remarquer moins par leurs compétences que leur habileté à récupérer des bisbilles médiatiques pour mettre leur carrière sur orbite. Ainsi, Luc Carvounas, obscur sénateur du Val-de-Marne, s’est engouffré dans la polémique Morano avec la grâce d’un éléphant du PS dans un couloir de l’Assemblée. Il propose d’enrichir le projet de loi « pour l’égalité et contre les discriminations » de plusieurs amendements visant à sanctionner plus sévèrement les élus coupables « d’injures, propos diffamatoires et incitation à la haine raciale, sexistes, homophobes ou en raison de la religion », qui pourraient écoper de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende. En clair, Guy Bedos pourra continuer à traiter Nadine Morano de « connasse » mais Nadine Morano ne pourra plus parler de « race blanche » sous peine d’être embastillée.

    Lire la suite

  • Cette loi est une étape vers la légalisation de l’euthanasie

    Communiqué de Marion Maréchal-Le Pen :

    20150828_1_6_1_1_0_obj9695211_1"Marion Maréchal-Le Pen a voté contre la proposition de loi intitulée « les nouveaux droits des personnes malades et en fin de vie » mardi 6 octobre.

    Les Socialistes et les Républicains se sont unis pour soutenir une réforme brisant l’équilibre de la loi Léonetti de 2005 qui faisait pourtant presque consensus bien qu’elle fût perfectible.

    Cette nouvelle loi n’est qu’une étape supplémentaire franchie vers la légalisation de l’euthanasie humaine.

    Le titre trompeur de la proposition Claeys-Leonetti impose en réalité aux médecins de provoquer la mort du patient qui réclame d’être mis sous sédation sans possibilité de bénéficier d’une objection de conscience. Le modèle unique de la directive anticipée, conçue pour refuser ou limiter des traitements, incite fortement le malade au recours de cette pratique.

    Les législateurs du RPS ont trouvé dans la sédation profonde et continue le sésame d’une « fin de vie digne ». Accompagnée systématiquement de l’arrêt des traitements auxquels sont assimilées la nutrition et l’hydratation, la sédation profonde ne sert plus à éviter la douleur mais à abrèger la vie dans un souci de rentabilité, sans retour en arrière. Les derniers espoirs d’amélioration sont impossibles et la mort certaine sous trois à cinq jours. La fin de vie « digne » devient une euthanasie par omission de soins élémentaires dus à tout être humain.

    Le choix de société fait par cette loi est clair : celui de la facilité et de l’économie au détriment de l’accompagnement humain et médical le plus exigeant à l’égard des personnes vulnérables.

    Le message de vie que délivre le Front National passe par le renforcement de la formation du personnel médical aux soins palliatifs et par la préférence donnée à la sédation intermittente pour calmer les souffrances mal soulagées. Il est indispensable de préserver les liens familiaux et sociaux du malade jusqu’aux ultimes moments de sa vie. Les soins palliatifs doivent constituer la priorité d’un grand chantier national consacré au développement de la culture palliative dans notre pays."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/10/cette-loi-est-une-%C3%A9tape-vers-la-l%C3%A9galisation-de-leuthanasie.html

  • La nouvelle illusion turque

    Elle semble sur le point de s'installer dans les cercles de pouvoir de l'Europe institutionnelle. Il s'agit, de la part de MM. Jean-Claude Juncker, Donald Tusk et Martin Schulz, de supplier le gouvernement d'Ankara de contrôler les flux migratoires qui transitent actuellement par son territoire.

    Une première rencontre s'est tenue le 5 octobre. On a déployé à Bruxelles le tapis rouge au président turc Erdogan. On a tout dégagé en vue du lèche-vitrines de son épouse Emine avenue Louise "n’hésitant pas, selon les clients, à faire bloquer par son service de sécurité l’entrée à certains magasins qu’elle visitait." (1)⇓

    Les Européens ont absolument besoin de la Turquie, tel est le message que l'on veut faire passer. Le Monde parlait à l'avance, dès le 3 octobre, d'une sorte d'alliance "obligatoire". (2)⇓

    Voilà, dès lors, comment le journal conservateur allemand Die Welt (3)⇓ évoque de tels pourparlers. "Beaucoup de paroles chaleureuses de la part des plus hauts représentants de l'Union européenne. Ceci est un jour important pour le président turc, Recep Tayyip Erdogan. "Nous avons besoin de la Turquie. Nous ne pouvons pas nous y prendre tous seuls" (toujours cette expression "wir schaffen das"…), a déclaré le président du Conseil européen, Donald Tusk, ayant en vue le nombre croissant de réfugiés en Europe. En outre au nom de l'Union européenne Tusk était même prêt à parler d'une "zone tampon"en Syrie le long de la frontière turque. Ceci est une vieille revendication que formule Ankara. Erdogan sourit : "Nous sommes prêts à toutes les formes de coopération." Et le journal conclut : "La Turquie est maintenant plus importante que jamais pour l'Union européenne".

    Pour ce qui est de l'actualité fugace, cependant, il convient ici de rappeler aux gentils négociateurs bruxellois quelques données, sur lesquelles nos médias demeurent fort discrets.

    La Turquie n'est pas seulement inondée de réfugiés et migrants. Elle se débat dans une grave crise monétaire. En un an, entre octobre 2014 et octobre 2015, la livre turque est passée de 2,21 pour un dollar à 3,02, soit un dévissage de 36 %.

    Elle est en pleine campagne électorale. La guerre dans le sud-est anatolien a repris par la volonté d'Erdogan de ressembler le nationalisme turc contre le PKK.

    Soulignons que sur c'est sur ce thème qu'il a organisé ce 4 octobre un énorme meeting de 12 000 personnes à Strasbourg, s'impliquant plus que jamais dans la campagne électorale, espérant rallier une partie de l'électorat nationaliste. Cette intervention la veille de sa visite d'État relève autant du mauvais goût que du mélange des genres.

    Car la majorité AKP a été durablement ébranlée par divers scandales. Dès lors on dit s'inquiéter du fait que l'on négocie avec M. Erdogan dont le pouvoir constitutionnel reste encore, sur le papier, à peu près égal celui du grand-duc de Luxembourg quoique sa mégalomanie soit devenue grandissante depuis quelque temps.

    Certes la diplomatie d'État de ce pays, la résilience de son peuple et, même, l'habileté de ses dirigeants au cours sa longue histoire permettent de préjuger de sa capacité à rebondir.

    La part d'illusion consiste d’autre part, à faire l'impasse sur la politique étrangère de "chauve-souris" qui caractérise la diplomatie turque, tiraillée au moins entre trois identités contradictoires, dont l'islam sunnite et l'Asie centrale, qui l'éloignent de l'Europe. (4)⇓

    Mais justement, il se révélera d'autant plus nécessaire de rappeler aussi quelques faits historiques dont la mémoire habite encore les peuples de l'est européens. Ils sont en général d'autant mieux passés sous silence que l'on a réduit à sa plus simple expression l'enseignement de l'Histoire aussi bien dans le secondaire, depuis la réforme Haby de 1975, ou par l'invasion des soixante-huitards ou dans des programmes comme ceux de l'Institut d'Études politiques sous la régence de feu Richard Descoings.

    Après 40 ans de giscardo-chiraco-socialisme la mémoire nationale des Français n'existe plus, et leur conscience européenne semble s'être réduite à ce que peut en penser Cyril Hanouna.

    Voilà qui permet de répandre, dans une opinion décérébrée, toutes les illusions, en général, et celles qui ont trait à la politique de l'Europe, en particulier.

    JG Malliarakis

    À lire en relation avec cette chronique

    "La Question turque et l'Europe" par JG Malliarakis à commander aux Éditions du Trident, sur la page catalogue ou par correspondace en adressant un chèque de 20 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris. 

    Apostilles

     1) cf. sur le site "capitale.be" le 5 octobre 2015 à 15 h 51, et la protestation d'un conseiller communal. 

    2)  cf. "Le Monde" le 3 octobre 2015 à 10h43 "Erdogan, allié obligé de l’Europe"

     3 )cf. "Die Welt" le 5 octobre, article "Flüchtlingskrise : Wir brauchen die Türkei" ("Crise des réfugiés: "Nous avons besoin de la Turquie").

    4) cf. notre chronique de 2009 "La chauve-souris turque sa propagande et sa diplomatie 
du pacte germano-soviétique jusqu'à nos jours", base d'un chapitre de mon petit livre "La Question turque et l'Europe" à commander aux Éditions du Trident, sur la page catalogue ou par correspondace en adressant un chèque de 20 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris. 

     http://www.insolent.fr/2015/10/la-nouvelle-illusion-turque.html

  • L’économie française : Éternelle convalescente

    Ceux qui attendaient un verdict tranché, à même, soit de valider la politique économique du gouvernement, soit d’en souligner les limites, en seront pour leurs frais. Au lendemain de la présentation en conseil des ministres du projet de loi de finances 2016, les prévisions de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dressent un tableau en demi-teinte de l’économie hexagonale pour la fin de l’année.

    « Le produit intérieur brut (PIB) français a déçu au deuxième trimestre [avec une croissance nulle, après + 0,7 % au premier trimestre], après un début d’année dynamique. Mais les vents favorables qui existaient il y a trois mois [recul du pétrole, de l’euro et mesures de soutien du gouvernement] sont encore bien présents », a résumé, jeudi 1er octobre, Vladimir Passeron, chef du département de la conjoncture à l’Insee.

    Parmi les bonnes nouvelles, la demande des ménages reste bien orientée, souligne l’Institut. Ces derniers « bénéficient de salaires qui augmentent encore, alors que l’inflation reste basse » en raison du repli des cours du pétrole, détaille M. Passeron. Le pouvoir d’achat devrait ainsi augmenter de 1,7 % en 2015. Un record depuis 2007.

    Des chefs d’entreprise plus confiants

    Quant aux exportations, elles bénéficient d’un euro bas et du dynamisme des partenaires commerciaux européens de la France, ainsi que des succès commerciaux tricolores en matière navale et aéronautique, Airbus et Rafale en tête.

    Côté entreprises, le climat des affaires, c’est-à-dire le regard que portent les chefs d’entreprise sur la conjoncture hexagonale, « s’est de nouveau amélioré cet été ». Il a notamment décollé dans les services, longtemps restés à la traîne de l’industrie, et s’établit, au total, à un plus haut de quatre ans en France pour le mois de septembre.

    Les marges des entreprises se sont également nettement redressées au premier semestre : elles devraient atteindre 31,3 % sur l’ensemble de l’année 2015, contre 29,5% un an plus tôt. Un rebond dû autant à la faible facture pétrolière qu’aux mesures mises en place par le gouvernement pour relancer l’économie (crédit d’impôt compétitivité emploi, ou CICE, et pacte de responsabilité).

    Mais ces bonnes nouvelles doivent être relativisées: les entreprises tricolores restent toutefois moins rentables que début 2011 (31,7 %) et nettement en-deçà de leur niveau d’avant la crise financière (33,7 % fin 2007).

    C’est bien là que le bât blesse : malgré un alignement des planètes inédit depuis huit ans, la France reste engluée dans une croissance poussive et heurtée, qui la place à la traîne de la zone euro.

    L’ingrédient manquant : l’investissement

    « L’ingrédient qui manque à la reprise française par rapport [aux pays voisins], c’est l’investissement dans le secteur de la construction », souligne l’Insee. Les dépenses en logement des ménages ont payé un lourd tribu à la crise : elles ont chuté de 25 % depuis 2007 et devraient continuer de reculer au second semestre. De quoi peser pour 0,4 point de PIB sur les prévisions de croissance tricolores.

    Conséquence : la hausse du PIB devrait atteindre 1,1 % en 2015, légèrement au-dessus de la prévision du gouvernement (1 %) mais en-dessous de la précédente estimation de l’Insee (1,2 %). « C’est mieux qu’au cours des trois dernières années, où l’on avait en moyenne + 0,4 %, mais c’est moins que dans la zone euro, où la croissance devrait atteindre 1,6 % cette année », indique M. Passeron. Dans le détail, la hausse du PIB devrait atteindre 0,2 % au troisième trimestre, puis 0,4 % au quatrième.

    Surtout, en dépit d’une demande robuste, de conditions de financement arrangeantes et d’une rentabilité retrouvée, le franc redémarrage de l’investissement des entreprises, attendu comme le Graal pour une véritable reprise économique, se fait toujours désirer. Il devrait « accélérer modérément » au second semestre, note l’Insee, à + 0,5 % au troisième trimestre et 0,6 % au quatrième.

    Trou d’air

    Pas assez pour inverser la courbe du chômage. L’emploi en France devrait augmenter de 116 000 postes en 2015, après seulement 24 000 en 2014, grâce au double effet de la reprise et des mesures de soutien économique (CICE et pacte de responsabilité). De quoi compenser l’augmentation de la population active, donc stabiliser le taux de chômage (10,3 % fin 2015 en France, dont 10 % en métropole). Mais pas le faire reculer…

    Au final, « l’activité devrait progresser par à-coups, et le troisième trimestre pâtira encore de la baisse temporaire de la production industrielle, survenue au printemps et en juillet », souligne M. Passeron. Un trou d’air a priori dû à des facteurs ponctuels (grèves, arrêts techniques d’usines) mais qui « tranche avec les réponses optimistes des chefs d’entreprise à nos enquêtes de conjoncture », souligne Dorian Roucher, chef de la division synthèse conjoncturelle de l’Insee.

    Une croissance en éternelle convalescence, une forte demande qui n’incite ni à pousser les feux de la production, ni à investir… Ces paradoxes font perdre leur latin à plus d’un économiste. Et accréditent l’idée, de plus en plus répandue, que la période actuelle de sortie de crise diffère beaucoup des précédentes.

    « En France, on assiste à un phénomène de rétention de main d’œuvre : les chefs d’entreprises sont nombreux à indiquer qu’ils peuvent encore produire plus sans embaucher davantage », souligne Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), qui estime ce sureffectif à 85.000 postes.

    Le Monde

    http://fortune.fdesouche.com/391991-leconomie-francaise-eternelle-convalescente#more-391991

  • Syrie : la Russie rebat les cartes des alliances

     L’hypocrisie de la coalition occidentale est dénoncée

    La politique extérieure française en Syrie a été dénoncée par le député Jacques Myard (Les Républicains) dans un communiqué. Dénonçant la propagande médiatique qui vise à diaboliser les frappes aériennes russes en Syrie, le député rappelle que le soutien de la Russie à Bachar El-Assad n’a rien de nouveau et que, contrairement aux occidentaux le gouvernement russe ne cherche pas à cacher ce qu’est réellement l’opposition syrienne : des islamistes affiliés au groupe terroriste Al Nosra, lui-même rattaché à Al-Qaida. Pendant que les Russes sont dénoncés pour leur soutien au régime syrien, les États-Uniens et les Français financent le groupe auteur des attentats du 11 septembre 2001 contre les deux tours jumelles de New York.

    Cette situation permet l’émergence d’une nouvelle donne 
    Cette méfiance à l’encontre des positions de l’Occident rend possible l’émergence d’une nouvelle coalition régionale, qui en dit long sur les bouleversements en cours. Ainsi, selon le président Bachar El-Assad, une coalition entre la Syrie, la Russie, l’Iran et l’Irak est la plus à même de lutter efficacement contre l’État islamique. En outre, et bien que cela soit rarement mentionné, cette coalition est de fait rejointe aussi par la Chine, qui finance en très grande partie l’intervention russe en Syrie. Par ailleurs, il convient de rappeler que, dans le strict droit international, l’intervention américano-occidentale viole la souveraineté de la Syrie ; à l’inverse, l’intervention russe a été demandée par le gouvernement syrien, et est donc absolument légale.

    On peut donc parler d’un retour en force de la Russie sur le plan international
    Il est clair que cette crise marque le grand retour de la politique internationale de la Russie au-delà de l’Europe. Le potentiel de sympathie et de crédibilité de cet État semble flambant neuf, puisque le Premier ministre de l’Irak, Haïder Al-Abadi, a lui même officiellement fait la demande à Vladimir Poutine de bombarder l’État islamique présent sur son territoire.

    http://fr.novopress.info/

  • L’Europe préfère fermer les yeux sur les infanticides néonataux

    Communiqué de Choisir la vie :

    "Vendredi dernier, le Bureau de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a rejeté, à la majorité, la pétition initiée par le CELJ-  Centre Européen pour la Justice et les Droits de l’Homme contre les infanticides néonataux.

    Cette pétition atteignait pourtant 224 000 signatures ! Il a jugé cette pétition trop sensible politiquement !

    Rappelons que l’infanticide néonatal est une pratique barbare qui concerne chaque année, en Europe, de nombreux enfants qui naissent vivants à l’issue d’un avortement, en particulier lorsqu’ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Ces enfants sont, le plus souvent, abandonnés à la mort, sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures ou tués par injection létale ou asphyxie. Leur corps est généralement incinéré avec les  déchets biologiques.

    Choisir la Vie, scandalisée par cette décision, qui va totalement à l’encontre des Droits fondamentaux prétendument garantis et défendus par l’Europe.

    Elle appelle tous ses sympathisants à se mobiliser et venir faire entendre la voix de tous ces petits abandonnés à la mort sans soins, ou tués après leur naissance lors de  la Marche pour la Vie du 24 janvier 2016 à Paris qu’elle organise et qui sera une occasion privilégiée de défendre le respect de la Vie de tous ces enfants."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html