Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 28

  • Recomposition ou décomposition de la vie politique ?

    Pour Maxime Tandonnet, la recomposition de la vie politique souhaitée après les régionales, avec les propositions d'alliance populaire, ne correspond qu'à un renforcement du poids du FN, érigé en permanence en ennemi public numéro un.
    Maxime Tandonnet décrypte chaque semaine l'exercice de l'État pour FigaroVox. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont Histoire des présidents de la République, Perrin, 2013. Son dernier livre Au coeur du Volcan, carnet de l'Élysée est paru en août 2014. Découvrez également ses chroniques sur son blog.

    La vie politique française donne lieu, ces derniers jours, à une succession de déclarations et de prises de position troublantes. M. Christian Estrosi a ainsi affirmé, à la suite de son succès électoral dans le Midi: «Plus on va à droite, plus on fait monter le FN». Or ce propos ne correspond pas à son discours traditionnel, par exemple à sa volonté d'interdire les drapeaux étrangers en certaines occasions. Autre étrangeté: Mme Kosciusko-Morizet a déclaré, au sujet de ses partenaires des Républicains: «On ne redresse pas la France avec des réactionnaires». Elle utilise ainsi un terme qui est depuis toujours l'injure de base de la gauche envers la droite. Le mot est violent. S'est-elle, trop longtemps, fourvoyée avec la «réaction»? Un puissant courant idéologique pousse à constitution d'un regroupement central de la politique française. M. Raffarin veut «travailler» avec le Parti socialiste. Ce dernier annonce d'ailleurs son intention de se fondre dans une «alliance populaire» ouverte aux Républicains. Certains leaders socialistes déclarent ne pas «exclure une «coalition» droite/gauche. Un sondage Odoxa-Le Parisien indique que 68% des Français souhaitent un rapprochement des deux camps. Bref, la recomposition de la vie politique semble en marche. Elle se développe sur un fond de mobilisation contre le parti lepéniste qui a atteint son record de voix au second tour des régionales.
    Quel est le dénominateur commun à ces mouvements de fond qui paraissent emporter la politique nationale vers un nouvel horizon. Peut-on parler d'un phénomène de nature sociologique ou historique, en train de changer radicalement la vie publique française? Assistons-nous à l'accomplissement de la prophétie de M. Giscard d'Estaing, qui voulait rassembler deux Français sur trois en 1976, dans son livre Démocratie française? La vérité est sans doute plus triviale. Nous assistons au contraire, sous le manteau de l'apaisement, non pas à une recomposition de la vie politique, à une nouvelle manifestation de la décomposition de l'esprit civique et du sens de l'intérêt général. Les soubresauts idéologiques des leaders de droite ne paraissent pas avoir d'autre motivation que la quête de la posture, du paraître, de l'image. Les basculements du discours sont trop soudains, trop spectaculaires pour être crédibles. Ils ne peuvent pas s'expliquer autrement que par l'obsession du reflet médiatique. La mode actuelle en faveur de «l'unité nationale» n'est pas non plus dépourvue d'ambiguïté. Avant les élections régionales, le parti socialiste fustigeait «le bloc réactionnaire composé de la droite et de l'extrême droite». Le scrutin de décembre a été marqué par les pires injures, touchant notamment à l'accusation de racisme. Et puis soudain, dans un bel esprit de table rase, devrait s'imposer l'effacement des clivages au profit d'un nouveau souffle unitaire.
    Hélas, le mythe de la recomposition politique n'est rien d'autre que le masque d'une nouvelle vague d'hypocrisie et de calculs politiciens. Les uns s'achètent une sainteté idéologique dans l'espoir de s'attirer les faveurs du monde médiatique. Les autres veulent noyer dans un grand magma central les déceptions, les échecs, les mauvais sondages. L'obsession élyséenne est en ligne de mire de ces grandes manoeuvres souterraines. Que recèlent les annonces, coups de menton, retournement de veste? Rien: le néant d'idées, de projet, de volonté. La notion de bien commun achève de se désintégrer dans un grand courant de folie mégalomaniaque qui s'est emparée d'une partie de la classe politique nationale, de l'extrême droite à l'extrême gauche. Les questions de fond sur l'avenir de la France, en matière d'industrie, d'emploi, d'Europe, de sécurité, disparaissent dans le puits sans fond de la vague narcissique. Une immense tartufferie s'est développée autour de la poussée du parti lepéniste. Présentée comme un drame national, elle donne lieu à une extraordinaire récupération politicienne. En érigeant cette formation en ennemi public numéro un, le monde politique et médiatique ne fait que la renforcer en permanence. Il se donne un prétexte pour fuir les réalités, le chômage massif, la violence, le déclin européen et international. Avec, en toile de fond, une seule perspective, une seule ambition, un seul horizon: être le prochain à pavoiser sous les ors de l'Elysée. La politique française a basculé dans une sorte de névrose obsessionnelle, la névrose élyséenne, qui l'entraîne toujours plus loin du monde réel et des préoccupations des Français.

    Maxime Tandonnet

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVpukAVppSYEhpgZt.shtml

  • Vient de paraître : La confrontation Révolution Contre-révolution

    Vient de paraître ! Profitez-en !
    confrontation-revolution-contre-revolution.net.jpgIl suffit de constater les effrayants progrès de la Révolution dans le monde pour affirmer que, dans certains pays - dont la France - les hommes vivent leurs dernières années de liberté. Italie, France, Argentine et même Espagne sont peut-être vouées à la "libération" qu'ont connue les Hongrois et les Tchèques ; à celle, aussi, du Vietnam, Cambodge et Laos où les hommes ont été si bien "libérés" qu'ils y ont perdu jusqu'au droit de conserver leur nom !
    La faute initiale en reviendra à ces gouvernants naïfs ou traîtres qui se proclament "libéraux" et qui permettent aux pires ennemis du pays de manoeuvrer à leur guise au nom même du libéralisme dont les premiers se réclament.
    Quand un gouvernement n'a aucune force parce qu'il n'a aucune vérité à brandir et à faire respecter impérativement, les forces révolutionnaires les plus néfastes sont sûres de triompher... à moins que le peuple ne soit prêt à défendre lui-même sa patrie. L' exemple du Portugal est là, et on tremblerait moins pour lui si le peuple avait été préparé à cette confrontation Révolution-Contrerévolution dont il est l'enjeu.
    Nous refusons la loi de la Révolution. Nous rejetons le libéralisme autant que le marxisme, le premier étant directement responsable de ce qui nous attend. Mais notre prise de position n'est pas sectaire : nous savons le respect dû à toutes mesures prises par un gouvernement quand elles ne sont pas contraires à la morale. Le gouvernement prépare, dit-il, la défense du territoire ; nous la prévoyons aussi, mais également la résistance possible contre toutes les agressions révolutionnaires et contre la Terreur déclarée "nécessaire" par les marxistes.
    Cet ouvrage s'appuie sur le respect le plus scrupuleux des vrais droits et devoirs des hommes, et il a le plus grand souci de la dignité de la personne humaine, même quand il s'agit d' "ennemis" ; idée que l'on aurait bien du mal à trouver chez les marxistes.
    Oui, c'est un livre qui ose parler d'employer des armes, mais quand il s'agit de se défendre, et dans le seul cas où il n'y a plus d'autre moyen pour empêcher certains d'assassiner les autres.
    C'est un livre basé sur la charité : il faut sauver les hommes et défendre les valeurs chrétiennes de notre civilisation car, hors d'elles, parler de justice et de liberté n'est que du bluff.

    Acheter ici

    http://www.chire.fr/A-198137-vient-de-paraitre-la-confrontation-revolution-contre-revolution.aspx

     

  • Le PS élimine la concurrence à gauche

    Les écologistes passent de 261 élus au sortir des régionales de 2010, à 62 conseillers régionaux. Une chute de -76,2% qui renvoie le parti à ses niveaux de 1998. En Ile-de-France, le nombre d'élus est tombé de 50 à 11. En Auvergne-Rhône-Alpes, EELV disposait de 44 élus et n'en a désormais plus que 4. EELV est aujourd'hui totalement absent des conseils régionaux de Bourgogne-Franche Comté, d'Alsace-Lorraine-champagne-Ardennes, de Paca et du Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

    Du côté du Front de gauche, le Parti communiste est absent dans 7 des 13 exécutifs régionaux et ne dispose aujourd'hui que de 27 conseillers dans toute la France, un nombre quasiment divisé par 7 si l'on regarde son niveau le plus fort en 2004 où le parti disposait de 183 conseillers régionaux. Pour l'ensemble du Front de gauche, la perte s'élève -67,7% d'une élection à l'autre et atteint -71,9% si l'on s'en tient aux seuls communistes.

    Avec la réforme en cours de l'élection présidentielle, ces petits partis, en chute libre, pourraient ne pas pouvoir présenter un candidat en 2017. A se demander si la déroute toute relative du PS aux élections régionales ne résulte pas d'un savant calcul pour éliminer du paysage les petits partis qui pourraient empêcher le candidat PS de passer le second tour.

    Certes, le FN et les Républicains sont mieux placés pour accéder au second tour mais 2016 sera l'année de la primaire chez les Républicains. Or, les médias font tout pour pousser Alain Juppé, qui est pour la dénaturation du mariage. De là à ce que la primaire échoue (avec un remake du sketch Copé/Fillon) et voit 2 candidats LR à la présidentielle...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Orange contre le FN : Saint-Just voit rouge !

    Le patron d’Orange s’est publiquement prononcé contre le FN, appelant même les grandes fortunes à créer un fonds de 1 milliard contre le Front national. En réponse, Wallerand de Saint Just appelle à boycotter l’opérateur télécom.

    L’oligarchie commence décidément à trouver que cela sent le roussi. Après les déclarations tapageuses du patron du MEDEF et celles du fondateur de Bonduelle, c’est Stéphane Richard, PDG d’Orange (ex France Telecom) qui s’est prononcé entre les deux tours des régionales contre le Front National.
    « Je souhaite que les dix premières fortunes de France, les Arnault, Pinault, Bouygues, Drahi, Niel créent ensemble un fonds de 1 milliard d’euros pour financer les projets des jeunes, de la déradicalisation, des campagnes anti-FN »,
    expliquait Stéphane Richard, qui met donc aussi dans le même sac la radicalisation islamique et le fait de voter pour un parti démocratique…
    il appelle également à la refondation des autres partis politiques, incapables selon lui de répondre à la montée du FN. Nous le rejoindrons au moins sur ce point, les autres partis sont en effet incapables de répondre aux préoccupations des Français, ce qui explique la montée du Front.

    En réponse à cette nouvelle campagne antidémocratique, Wallerand de Saint Just a appelé mercredi les électeurs du Front national à boycotter Orange, un appel relayé par plusieurs cadres du parti frontiste.

    Je demande aux adhérents et sympathisants du Front national de boycotter cette entreprise après les propos abjects du PDG, Stéphane Richard.

    « Électeurs du FN, n’oubliez pas que nous sommes une force commerciale importante : pas obligés d’enrichir des gens qui nous insultent ! », a twitté de son côté le vice-président du FN, Louis Aliot.

    De fait, si 30 % des clients quittaient cet opérateur, cela apprendrait au PDG d’Orange à s’en tenir à la gestion de sa société, sujet sur lequel il y déjà beaucoup à dire. En effet, l’ex-opérateur public vient d’être condamné « à hauteur de 350 millions d’euros pour avoir freiné abusivement le développement de la concurrence sur le marché de la clientèle entreprise depuis les années 2000 ».

    http://fr.novopress.info/

  • Le marchand de sable

    Nos merveilleux ministres, si fringants depuis qu’ils ont évité une déculottée électorale, n’ont pas assez d’indignations ni de trémolos pour condamner des dirigeants du Front national qui ont répondu à une basse provocation en publiant des images vraies.
    On connaît la technique. On diabolise l’ennemi à détruire par d’immondes comparaisons et d’ignobles insultes, puis le parquet – par définition, aux ordres du Garde des Sceaux – poursuit les victimes lorsqu’elles répondent à la provocation par une phrase un peu rude (ce fut la spécialité de Jean-Marie Le Pen) ou, technologie moderne oblige, par diffusion d’images sur les réseaux sociaux.
    Un jour, Jean-Marie Le Pen entend un obscur tâcheron de la politique nommé Durafour dire publiquement : « Il faut exterminer le Front national ». Il rétorque « Dura - four crématoire », en un calembour d’un goût laissé à l’appréciation du public et surtout de juges, car désormais la « Justice » intervient dans certaines querelles politiciennes et curieusement toujours à sens unique. On classe assez vite l’assassinat d’un François Duprat, mais on s’acharne sur les « mots » de Jean-Marie Le Pen.
    En cette fin d’automne où des djihadistes ont assassiné plus d’une centaine de Français, c’est dans l’urgence qu’un parquet poursuit Marine Le Pen pour diffusion d’images de barbarie, en oubliant un peu vite que d’immondes provocateurs, insultant le tiers des électeurs français qui osent s’exprimer, ont bavé sur le Front national en le comparant à la lie actuelle de l’humanité : les chefs de l’État Islamique et leurs tueurs.
    Les Français de ma génération ont eu droit de façon quotidienne aux images des « camps de la mort », des pendaisons ou fusillades de Juifs et de résistants par les vilains nazis. Nous avons vu des bonzes se faire brûler vifs durant la guerre du Viêt-Nam, les photographies des innombrables charniers d’Afrique et d’Asie décolonisées. Une loi, votée en 2014, empêche de montrer la barbarie actuelle, brevetée califat nouveau, et il est utile d’en chercher les raisons.
    Surtout « pas de vague », de peur de déclencher de nouvelles émeutes raciales, où l’islam servirait d’alibi à ceux qui, à défaut d’exercer une profession utile, sont devenus des agents de la haine destructrice, toujours prêts à faire flamber une cité… d’autant que l’État bon prince répare après avoir déblayé les ruines.
    On ne peut montrer la réalité de l’islam conquérant lorsque l’on va mendier des emprunts d’État, voire des subsides pour des partis politiques, au Qatar ou en Arabie saoudite. Quelle peut être la liberté d’action d’un gouvernement « français » aux ordres, comme celui d’Obama, des multinationales dont les plus puissantes restent encore les compagnies pétrolières ?
    Enfin, ce n’est pas l’échéance présidentielle de 2017 qui inquiète nos brillants politiciens du parti unique gauches-droites-centre marécageux. On rejouera le scénario de la réélection de Jacques Chirac : tous unis contre le candidat populiste quel qu’il ou elle soit. C’est plutôt l’irrésistible ascension du mouvement populiste qui fait peur, à échéance plus lointaine, car ce sont des jeunes qui votent désormais pour le FN… et ces jeunes sont assez désespérés pour oser s’insurger au cas où nos aimables hôtes extra-européens, islamistes ou non, seraient tentés par l’essai d’une « émeute générale », comme d’autres un siècle plus tôt, ont paralysé des États par la grève générale.
    Il est donc urgent, au pays des Bisounours, d’endormir qui veut l’être, d’anesthésier qui souffre trop d’entendre des paroles un peu dures ou – horreur suprême – de voir mourir un bébé-phoque… l’ennui c’est qu’il s’agit d’hommes et de femmes que les djihadistes décapitent et mitraillent ; l’ennui, c’est que les musulmans sont 55 millions en Europe et qu’il en vient d’autres tous les jours.
    Dormez, je le veux, dit l’hypnotiseur.

    Dr Bernard Plouvier

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2015/12/17/le-marchand-de-sable-5732196.html

  • Le projet de suppression des subventions au planning « familial » n’a pas nui à Marion Maréchal-Le Pen

    Le projet de suppression des subventions au planning « familial » n’a pas nui à Marion Maréchal-Le Pen.

    Pour vérifier cela, il suffit de comparer l’évolution des scores entre les 2 tours en PACA et en Nord-Pas-de-Calais – Picardie.
    Au premier tour, la situation est semblable dans les 2 régions. En PACA, 41,7% pour le total des listes Front national (FN, 40,6%) et Ligue du sud (1,1%), 29,0% pour l’Union de la droite (UD) et ses alliés et 29,3% pour l’Union de la gauche (UG) et ses alliés. En Nord-Pas-de-Calais – Picardie, 40,6% pour le FN, 29,4% pour l’UD et ses alliés et 30,0% pour l’UG et ses alliés. Marion-Maréchal Le Pen n’est que légèrement avantagée par un report de voix probable des électeurs de la ligue du sud, mais celle-ci n’a obtenu qu’ 1,1% des suffrages exprimés.
    Au 2e tour, l’écart s’est nettement accru, puisqu’il est de 3 points: Marion-Maréchal Le Pen a obtenu 45,2% contre 42,2% pour sa tante qui s’était prononcé, elle, contre la suppression des subventions au planning familial. Cette remarque est encore renforcée par le fait que la participation a davantage augmenté en PACA (suffrages expr.:+5,2 points) qu’en Nord-Pas-de-Calais – Picardie (suffrages expr.:+4,0 points).
    Par ailleurs, on peut remarquer qu’en France métropolitaine, selon le ministère de l’intérieur, le FN a obtenu plus de conseillers régionaux (358) que le PS (339), pour la première fois de son histoire. Il est le deuxième parti de France en nombre de conseillers régionaux bien qu’il n’ait jamais profité de la prime majoritaire attribuée au vainqueur (25% des sièges) puisqu’il n’a gagné aucune région. Les républicains en ont eu 478.

     

  • Interdit de critiquer l'immigration : Éric Zemmour condamné

    Lu dans Valeurs Actuelles :

    "« Je pense que nous nous dirigeons vers le chaos. Cette situation de peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile »avait déclaré Éric Zemmour dans le quotidien italien le Corriere Della Sera, en octobre 2014.

    Le polémiste avait ajouté que les musulmans «ont leur code civil, c'est le Coran», qu'ils «vivent entre eux, dans les banlieues (et que)  les Français ont été obligés de s'en aller».

    Des propos qui lui ont valu d’être condamné, ce jeudi, pour« provocation à la haine envers les musulmans ». Il devra s’acquitter d’une amende de 3 000 euros."

    Michel Janva