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  • Escroquerie : 14 gardes à vue à Metz dans le milieu des associations d’aide aux migrants

    La brigade mobile de recherche zonale de Metz enquête depuis un an sur cette organisation huilée où tous les rouages se sont parfaitement imbriqués dans un seul but, l’argent. En haut de la pyramide, on trouve des interprètes et traductrices œuvrant dans des associations d’aide aux demandeurs d’asile et même devant les tribunaux. Les trois principales mises en cause auraient signé des attestations d’accueil pour faire venir des familles sur le sol français. Elles les auraient ensuite guidées dans leurs dossiers administratifs de demande d’asile, en les conseillant notamment d’engager des démarches pour obtenir un titre de séjour pour raisons médicales.

    C’est là que se situe le deuxième niveau du réseau : les forces de l’ordre ont interpellé hier quatre médecins. Ils se montraient visiblement très compréhensifs, ou peu regardants, sur l’état de santé réel des Albanais et Kosovars amenés par les interprètes…

    Dernier rouage : des agents de la préfecture de la Moselle. Deux sont actuellement en garde à vue. Eloignés des postes clés, ces fonctionnaires auraient fourni des renseignements sur la situation administrative des demandeurs d’asile. Sans que l’on sache à ce jour combien de titres de séjour ont été illégalement délivrés sur la base de fausses informations médicales. C’est un des enjeux de l’information judiciaire en cours.

    Cette aide fournie aux étrangers avait bien sûr un prix que cette population hésite rarement à payer.

    Le Républicain Lorrain

    http://www.fdesouche.com/681209-escroquerie-14-gardes-vue-metz-dans-le-milieu-des-associations-daide-aux-migrants

  • La guerre de Sécession – première guerre de l’époque moderne

    A l’occasion de la réédition du “Blanc Soleil des vaincus” chez Via Romana, nous publions l’éditorial de Dominique Venner du hors série numéro 3 de la Nouvelle Revue d’Histoire consacré à la guerre de Sécession et paru en 2011.

    Depuis que les Etats-Unis d’Amérique ont imposée l’hégémonie mondiale du dollar, le mythe de la démocratie à l’américaine a été quasiment divinisé dans l’hémisphère « occidental », ce qu’Aristote s’était bien gardé de faire pour la démocratie antique. La démocratie américaine n’est pourtant rien d’autre qu’une oligarchie, comme le sont la plupart des systèmes politiques. Grâce peut-être au permanent sourire commercial de ses dirigeants, elle semble néanmoins parée de toutes les vertus en dépit de comportements peu vertueux. À cette « démocratie », associée de nos jours au libéralisme économique si fortement malmené par ses financiers, on prête des mérites exceptionnels. On affirme par exemple qu’elle est synonyme de paix et que jamais deux démocraties ne se font la guerre.

    Voilà une affirmation que dément catégoriquement la guerre de Sécession américaine (1861-1865). Ce ne fut pas une guerre civile comme le voudrait l’interprétation des vainqueurs, mais une « guerre entre les États », suivant l’expression plus exacte des Sudistes, une guerre entre deux nations que tout opposait depuis longtemps, une guerre de conquête de la plus faible par la plus forte, la plus impérialiste et la plus peuplée.

    La Confédération des États sudistes était aussi démocratique que l’Union des États nordistes. C’est même au Sud, en Virginie, que s’enracinait la matrice de la démocratie américaine dans sa version originelle. Les combattants de l’indépendance de 1776 (George Washington) et les pères de la Constitution de 1787 (Thomas Jefferson) étaient des Virginiens, des hommes du Vieux Sud, comme le furent beaucoup de présidents des Etats-Unis avant que ne s’ouvre la fracture entre la nation sudiste et la nation nordiste.

    La guerre de Sécession fut bel et bien une guerre de conquête, une guerre impitoyable, conduite par la démocratie nordiste contre la démocratie sudiste. Une guerre conclue par la domination implacable de la première sur la seconde.

    Cette guerre fut la plus sanglante de toute l’histoire américaine. C’est là un privilège démocratique. Les pertes furent supérieures d’un tiers à celles de l’Amérique durant la Seconde Guerre mondiale, pour une population sept fois moins nombreuse. La démocratie sudiste, moins peuplée que la Suisse d’aujourd’hui, succomba finalement sous le nombre et sous l’écrasante supériorité matérielle de la démocratie nordiste, après avoir remporté d’innombrables batailles. Sa défaite n’entraîna pas seulement la destruction de son indépendance politique et économique, mais celle aussi de sa civilisation. Dans les années qui suivirent sa capitulation, le Sud fut soumis au pillage, à la vindicte et à la loi martiale du Nord.

    À bien des égards, la guerre de Sécession annonce par son ampleur celle de 1914-1918. Ce fut la première guerre « démocratique », plus encore que les guerres napoléoniennes. À la différence des armées de l’Ancien Régime, celles de la guerre de Sécession étaient le produit de « levées en masse ». Ce fut la première guerre où l’un des enjeux fut l’opinion publique, car de celle-ci dépendait la volonté de vaincre plutôt que de trouver un compromis. Ce fut la première où l’acharnement des combattants et la généralisation de nouvelle armes meurtrières, multiplièrent les pertes dans des proportions jamais vues. Dans l’histoire moderne, ce fut aussi la première guerre totale prenant en otage toute une population (celle du Sud) en exerçant sur elle la terreur de destructions massives n’épargnant pas les civils, en détruisant leur habitat et en les affamant. Ce fut la première guerre de l’époque moderne où, pour obtenir la mobilisation « démocratique » des masses et donc celle de l’opinion, on fabriqua un ennemi haïssable et diabolisé, contre qui tout était permis, comme l’ont si bien montré le général Sherman en Georgie et quelques autres. C’est aussi la première grande guerre idéologique, plus encore que celles de la Révolution française, où la défaite d’une des deux nations s’est accompagnée d’une sourde résistance conduisant parfois à la revanche des vaincus par la voie royale de la littérature et du septième art.

    http://www.dominiquevenner.fr/2015/12/la-guerre-de-secession-premiere-guerre-de-lepoque-moderne/

  • LES EXCOMMUNICATIONS IMBÉCILES ENTRE DROITES, ÇA SUFFIT ! (par l’Imprécateur)

    Depuis quatre ans Minurne le répète, l’avenir de la droite est dans une alliance des droites. Le dernier scrutin régional vient encore de renforcer nos convictions. 70 % de Français sont à droite, 30 à gauche. Seulement, actuellement, ce ne sont pas les 70 de droite qui imposent leurs idées aux 30 de gauche dans un combat démocratique, mais 37 et 33 face à 30, et le 30 de gauche qui sait sans complexe et sans scrupules moraux faire bloc au second tour emporte la mise d’autant mieux qu’il réussit à convaincre une partie des électeurs du 37 de droite qu’il serait honteux de faire alliance avec le bloc homogène des 30 % de la droite patriote, au nom des « valeurs républicaines ».
    Vous me suivez ?

    Franchement, si l’on veut porter le débat sur le terrain des valeurs, il faudrait tout de même que la gauche nous prouve que les valeurs républicaines qui ont produit l’URSS, la Chine maoïste, le bloc socialiste des pays de l’Est, le Cambodge… avec leurs Goulag, Laogaï, Stasi, génocides, prisons tortionnaires et autres asiles psychiatriques, et aujourd’hui encore la République de Corée du Nord, le Venezuela et Cuba en faillite économique et sociale, seraient moralement supérieures aux valeurs des républiques qui ont produit les 30 glorieuses économiques avec 70 ans de paix intérieure en Europe, jusqu’à l’arrivée de la vague migratoire voulue par la gauche, et trois siècles de paix et de prospérité en Amérique du Nord.

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  • Pourquoi les socialistes nous ont roulés dans la farine

    Marine prendra 70 % dans la poire au deuxième tour en 2017. Et François Hollande sera le père de la nation.
    Les socialistes sont des artistes modernes, qui n’ont plus besoin de public.
    Car les socialistes n’ont même plus besoin d’électeurs pour rester au pouvoir. C’est le secret de la politique – pensez à 2002 et au vieux Chirac qui fut réélu avec 19 % des voix.
    J’ai déjà dit que Hollande serait réélu, et je pense même qu’il le sera dans un fauteuil. Les maladresses du FN (qui reposent sur sa faiblesse intrinsèque, à savoir que le Français moyen ne veut pas de lui) et la nullité de la droite ont ouvert – avec une actualité bien manipulée – un boulevard au parti de Hollande.
    Alors qu’ils devaient faire zéro région et qu’ils se targuaient du bilan le plus nul de l’histoire du monde, les socialistes ont gagné cinq régions et en ont perdu de justesse deux, dont la région parisienne, suite à la bourde du président de l’Assemblée nationale.
    Mais ce n’est pas tout.

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  • Vladimir Poutine : "Donald Trump est un homme brillant et plein de talent"

    Une fois de plus, Vladimir Poutine ne s’embarrasse ni du prêt à penser ni du politiquement correct :

    "Vladimir Poutine a estimé que le candidat à la primaire républicaine aux Etats-Unis, Donald trump, est un "homme brillant et plein de talent". Il a ajouté qu'il était le "favori incontesté de la course présidentielle".

    "C'est un homme très brillant, plein de talent sans aucun doute. Ce n'est pas à nous de juger de ses qualités mais c'est le favori incontesté de la course présidentielle", a estimé Vladimir Poutine, après sa conférence de presse annuelle devant près de 1.400 journalistes russes et étrangers. "Sa façon de parler et ce qui lui permet d'augmenter sa popularité" ne concernent pas la Russie. Au cours de sa conférence de presse, Vladimir Poutine s'est dit "disposé à développer ses relations avec les Etats-Unis", une fois qu'aura été élu un nouveau président américain en novembre 2016. Donald Trump "dit qu'il souhaite un autre niveau de relations, des relations plus étroites, plus profondes, avec la Russie, comment pourrait-on ne pas saluer cela ?Evidemment que nous le saluons", a ajouté Vladimir Poutine. En octobre, Donald Trump avait déclaré qu'il pourrait "probablement très bien s'entendre avec Vladimir Poutine"."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Éditorial de L’Action Française 2922 :

    C’est la une de La Croix qui, ce lundi 14 décembre, résume le mieux les résultats des élections régionales : « La défaite pour tous ». Défaite du Front national qui, bien que devenu le premier parti de France, ne remporte aucune région.

    Défaite de l’opposition parlementaire, qu’il est bien difficile d’appeler la droite et qui, réunissant l’ex-UMP et le centre, ne connaît un succès relatif que grâce à l’apport des voix de gauche, du moins dans deux grandes régions, et n’en remporte que laborieusement cinq autres. Défaite de la gauche qui, si elle limite les dégâts par rapport à ce que les media avaient annoncé, ne sera plus qu’à la tête de cinq régions, alors qu’elle en dirigeait la quasi-totalité. D’ailleurs, lucide, Valls a aussitôt commenté : « Ce soir, il n’y a aucun soulagement, aucun triomphalisme, aucun message de victoire », puisque « le danger de l’extrême droite n’est pas écarté, loin de là ». C’est donc un lâche soulagement pour le pays légal : le front panurgique a fonctionné encore une fois. Le discours de l’oligarchie, reposant sur ces deux piliers que sont la peur et la haine, a poussé un nombre important d’abstentionnistes du premier tour à se déplacer pour le second, allant aux urnes tels des moutons à l’abattoir démocratique. La Bête immonde n’était-elle pas en position, toute théorique, d’avaler quatre régions, de les « défigurer », selon l’inénarrable Kiosciusko-Morizet ? Valls n’avait-il pas prévenu de manière sidérante que la France est à la veille de la « guerre civile » ?

    Non pas, évidemment, parce que l’Etat islamique dispose au sein même de la population d’un grand nombre d’agents dormants, prêts à commettre des massacres sur un simple SMS, mais parce que Marine Le Pen, Florian Philippot, Louis Aliot ou Marion Maréchal-Le Pen étaient sur le point de mutiler la « République » de pans entiers de son territoire en prenant la tête de plusieurs régions. Du reste, « la République est la seule et la plus forte des réponses ». On connaît la musique : le « patriotisme » (Valls) consiste bien sûr à voter pour les candidats d’une « société cosmopolite » (Hidalgo) assumée, car il s’agit alors d’un « patriotisme d’ouverture, européen », aux antipodes du « patriotisme de fermeture » (Raffarin) des tenants d’une « France frileuse, apeurée, protectionniste, anti-europénne » (Juppé). Dimanche soir, la langue de bois a fonctionné à plein régime.

    « Il y a des victoires qui font honte aux vainqueurs. [...] ils auront sabordé la démocratie », a, pour sa part, déclaré la benjamine du clan Le Pen devant ses militants. Plus exactement, il y a des victoires qui devraient faire honte aux vainqueurs si ces derniers avaient encore un minimum de décence et n’instrumentalisaient pas la morale à seule fin d’assurer leur monopole du pouvoir — on comprend pourquoi à l’Action française, « nous ne sommes pas des gens moraux » : c’est par éthique. Quant à avoir « sabordé la démocratie », on nous permettra d’en douter, à moins de croire en l’existence d’une « démocratie » toute de pureté et de désintéressement qui n’existe que dans les contes de fée qui font d’une introuvable Volonté générale le socle du Bien commun — et encore à quel prix : celui de renoncement à toutes les libertés individuelles. Non ! De même, « ceux qui disent s’opposer mais en réalité vous trompent » et « se partagent le pouvoir  » n’ont révélé aucuns « liens occultes » (Marine Le Pen) — ces liens sont connus de tous, et des électeurs en premier. Ni sabordement de la démocratie ni révélation fracassante, donc : ce qui s’est passé durant la semaine écoulée, c’est le libre jeu d’une démocratie qui n’a jamais été qu’un exercice de dupes, dans lequel une opinion publique préfabriquée par les puissances d’argent monopolise la parole publique.

    Sinon, comment expliquer que la quasi-totalité des électeurs de gauche, sur ordre de la rue de Solferino, acceptent de voir en Xavier Bertrand ou en Christian Estrosi, qu’ils vouaient aux gémonies quelques jours auparavant, des sauveurs de la liberté et du « pacte républicain » ? Comment expliquer que des abstentionnistes, qu’on croyait perdus pour la démocratie représentative, sur un coup de sifflet des chiens de garde de l’oligarchie, se soient rués dans les bureaux de vote pour créditer de leur confiance perdue ceux qui les avaient détournés de leur « devoir civique » ? S’il y a mystère, c’est celui de la démocratie elle-même, qui transforme l’électeur en schizophrène obtempérant à intervalles réguliers à des slogans qui le font aller voter presque comme un zombie contre la seule alternance crédible au sein du système lui-même.

    Faut-il alors « s’inquiéter, comme Marine Le Pen, sur les dérives et les dangers d’un régime à l’agonie » ? Si on voit à quoi font référence « les dérives et les dangers » — cette guerre civile manifestement souhaitée par l’oligarchie en cas d’arrivée au pouvoir du FN —, en revanche de quel « régime à l’agonie » parle-t-elle ? Commencerait-elle enfin à remettre en cause ce règne de l’étranger qu’est une République à laquelle elle et Philippot vouent pourtant un culte aussi nouveau au FN qu’exclusif ? Car, après tout, ce qu’elle continue d’appeler l’UMPS ne constitue pas un régime mais seulement une de ses multiples traductions historiques.

    Il est certain en tout cas que, pour l’oligarchie française et européenne — la première prenant ses ordres auprès de la seconde —, le 13 décembre ne saurait faire oublier le 6, c’est-à-dire le FN arrivant premier dans six régions, d’autant que celui-ci a encore progressé au second tour pour atteindre un record historique en voix — quelque 6,8 millions — avec, en sus, une abstention supérieure de vingt points à la présidentielle de 2012. L’oligarchie sait qu’elle n’en a pas fini avec la rébellion du peuple français, une rébellion qu’exprime aux yeux de celui-ci, faute d’une autre offre électorale, un Front national qui serait bien malvenu de ne s’en prendre qu’aux autres. Marine Le Pen a promis au soir du second tour la naissance de comités Bleu-Marine en veux-tu en-voilà partout en France. Il n’est pas certain que ce réflexe de boutique soit à la hauteur de la situation — surtout quand on connaît le degré d’autonomie du RBM par rapport à la maison-mère.

    Le report, ou plutôt la totale absence de report des électeurs de Debout la France de Dupont-Aignan sur les listes FN au second tour devrait la faire réfléchir. Sans compter un électorat catholique qui se redroitise mais que le FN fait tout pour repousser, exception faite de Marion Maréchal-Le Pen qui, d’ailleurs, a réalisé le meilleur score national. Pourquoi Marine Le Pen gagnerait-elle seule là où un Mitterrand, un Chirac, un Sarkozy ou un Hollande pourtant, eux, enfants légitimes du système, ont dû composer pour accéder à l’Elysée ? Tant que le FN n’entrera pas dans une logique de rassemblement national, c’est-à-dire tant qu’il n’acceptera pas de n’être qu’une composante d’une dynamique patriotique que le système est bien content de lui voir monopoliser au plan médiatique, cette unique cible lui facilitant son travail de sape, il continuera de se heurter à ce plafond de verre qui, quoi qu’en dise Marion Maréchal-Le Pen, existe toujours et surtout, ce qui est bien plus grave, il freinera la victoire du pays réel sur l’oligarchie, des « patriotes » sur les « mondialistes ».

    François Marcilhac - L’Action Française 2922

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-Action-Francaise,9852

  • Quel camp choisir ?

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  • Calais : des Français ont besoin d’un laisser-passer pour circuler…

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    Est ce que vous-vous souvenez de Nadine Guerlach ? Cette dame de Calais qui a reçu une injonction de quitter son domicile fin novembre (1) ? Revenons sur ce sujet quelques temps plus tard afin de suivre l’évolution de la situation après deux tours de régionales. Qu’en est-il donc ?
    Hé bien malgré l’action des Calaisiens en colère et une pétition http://www.mesopinions.com/petition/politique/soutien-madame-guerlach-nadine/17167 Mme Bouchart, maire de la cité des bourgeois n’a pas bougé d’un iota. L’expulsion est maintenue et pire encore les personnes de la famille Guerlach doivent être munies d’un laisser-passer, eux et rien qu’eux, les autres non. Il fut un temps où certains portaient une étoile jaune, on y revient avec un ausweis. Pas pour les clandestins, non, uniquement pour les 7 personnes de la famille Guerlach. C’est difficile à croire mais c’est tout ce qu’il y a de plus vrai.
    Quand on pense que certains affirment que le FN-RBM est le digne successeur du IIIème Reich … A ce propos comment se sont comportés les Calaisiens lors des élections ? En principe et selon la démocratie, la région Nord-Pas-de-Calais devait basculer vers le FN, avec un vote massif à Calais qui vit sous la pression des clandestins. Que nenni, les Calaisiens ne semblent pas être encore assez en colère à en juger par les résultats (2).
    Au premier tour, Marine Le Pen obtenait 49% en laissant Xavier Bertrand à 23%. Joli score établi par 12088 votes. On pouvait croire l’affaire réglée en bonne et due forme mais patatras, le deuxième tour la place en deuxième position à seulement 44,8% après X.Bertrand à 55,1% des votes. En observant à la loupe on constate que 287 électeurs qui avaient voté FN-RBM se sont abstenus ou ont voté pour le système LR-PS car il est évident que passer de 23% à 55 demande l’adhésion des petits copains socialistes. Bravo à vous les Calaisiens, vous-vous plaigniez d’une invasion, hé bien grâce à votre vote vous serez submergés.
    Pire encore. Deux jours après le deuxième tour les clandestins se faisaient livrer les premiers bungalow tout confort sur un site qui est, il faut le rappeler, protégé et inconstructible. C’est joli, c’est coloré, il y a un sèche serviette, un coin pour cuisiner, de la place pour dormir. Bon il n’y a pas la télé pour regarder Al-Jazeera mais c’est pas grave on ira se servir chez l’habitant, celui qui a voté pour qu’on reste là au chaud de préférence, question d’humour.
    Et pendant ce temps là, Nadine décompte les jours. Aura t’elle droit à un bungalow pour Noël ? Non, elle n’est pas clandestine, elle a même un ausweis estampillé par la kommandantur puisqu’il lui faut un laisser-passer pour pouvoir se déplacer sur la terre de sa nation. Un laisser-passer pour l’enfer.
    Joyeux Noël.
    Philippe Legrand