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  • Michel Drac invité de « L’Heure la plus sombre » sur E&R | Émission du 14 décembre 2015.

    Pour ce 17ème numéro de L’Heure la plus sombre, les journalistes Vincent et Xavier recevaient Michel Drac, auteur du livre Triangulation, publié aux éditionsLe Retour aux sources.



    L'Heure la plus sombre n°17 – 14 décembre 2015...par ERTV

    http://www.scriptoblog.com/index.php/notes-de-lecture/geopolitique/1831-michel-drac-invite-de-l-heure-la-plus-sombre-sur-e-r-emission-du-14-decembre-2015

  • Bulletin économique du Front National avec B. Monot et J-Y. Narquin - 18/12/15

  • Le nouveau bipartisme : FN contre RPS – par Guillaume Faye

    NOVOpress avec Guillaume Faye)

    Il était prévisible que le Front national n’emportât aucune présidence de région. Mais sa progression est considérable : plus de 6,8 millions de suffrages au soir du second tour. Seul contre tous, il s’est confirmé comme premier parti de France face aux deux coalitions objectivement alliées LR–Centristes et PS–extrême gauche. Le RPS. Ces élections régionales ont été en fait un référendum pour ou contre le FN. Son ascension vers le pouvoir a commencé mais elle sera incertaine, difficile et explosive.

    Le plafond de verre existe toujours mais il monte…

    Au second tour des élections régionales, le 13 décembre, plus de 6,8 millions d’électeurs ont donc voté FN, un record historique. Il a dépassé les 6,4 millions de la présidentielle de 2012 alors que la participation était plus forte de vingt points cette année-là. Le FN est le seul parti capable de rassembler un tiers de l’électorat. La coalition droite–centristes a accumulé (avec l’apport artificiel de voix de gauche anti-FN dans trois régions) 41% des suffrages, la coalition de gauche 30% et le FN seul 29%.

    Au plan national, comme le sanglier poursuivi par la meute, le FN seul affronte à droite LR, UDI, le Modem et à gauche PS, Radicaux de gauche, Front de gauche, EELV et PCF, soit huit formations politiques contre une. La grande ligue.

    Obtenir près de 30% des suffrages exprimés, c’est à la fois énorme pour un parti considéré comme d’ ” extrême droite” (dans les années 80, quand le FN dépassait la barre des 10% ont parlait de séisme…) mais insuffisant : bien que premier parti de France, dans ce nouveau système tripartite (en apparence seulement), le Front national doit affronter deux coalitions plus ou moins alliées, celle de la droite et des centres et celle de la gauche et de l’extrême gauche. Il joue à un contre deux. 30% des électeurs sont pour lui mais 70% contre, ne l’oublions pas. Les jeux ne sont pas faits. Le plafond de verre est à 50% des suffrages exprimés. Le FN, isolé et sans alliances, en est encore loin. Mais il ne faut jurer de rien. C’est la marée qui monte, poussée par le vent des événements…

    Le vote FN a progressé de 7 point sous Sarkozy et de 10 sous Hollande. 57 % des Français estiment que le FN est un ”parti comme les autres”. Il y a dix ans, ils étaient à peine 10% à le penser. Cela dit le vote massif pro-FN, d’un point de vue sociologique, n’est pas ”politique”, au sens classique, mais plutôt symbolique. C’est une sorte d’appel au secours, dont la submersion migratoire est la première motivation.
    La coalition anti –FN : les Nuls contre les Inconnus

    Nous ne sommes pas dans un nouveau système tripartite (droite, gauche, FN) mais dans un duel droite–gauche contre FN. Comme le reconnaît Guillaume Tabard (Le Figaro, 14/12/2015) : « de Manuel Valls à Alain Juppé […] en passant par Bertrand et Estrosi, la tentation ou le désir d’un nouveau paysage bipolaire affleure, autour de la seule question du Front national ». Le bloc, l’agrégat bicéphale Républicains et alliés avec PS et alliés, qu’il faut nommer RPS, s’oppose donc au FN dans une nouvelle configuration bipartisane de fait. Pour l’opinion publique, ceux qui ont gouverné (RPS) s’opposent à ceux qui n’ont pas encore gouverné (FN). Les nuls contre les inconnus.

    Christian Estrosi, symbole théâtral du politicien roué, félicité par Manuel Valls pour sa victoire, s’est posé en « résistant » face au FN (allusion ridicule et insultante à la vraie Résistance de 1940–1944) et a assuré qu’il créerait un « conseil territorial » pour gouverner la région PACA avec la gauche. Alain Juppé : « merci à ceux qui ne partagent pas nos idées et qui se sont mobilisés pour éviter le scénario du pire. Cela nous oblige ». Sous entendu : on est tous d’accord, droite et gauche contre le FN.

    Non seulement la gauche s’est désistée en faveur de la droite et du centre dans les régions Nord et Sud-Est, ce qui prouve que l’animadversion anti FN est plus forte que le sacrifice de tous les élus régionaux, mais les gagnants, MM. Bertrand et Estrosi, ont promis qu’ils ”tiendraient compte” des voix de gauche qui les ont fait élire. Autrement dit, ils mèneront la même politique que la gauche, avec d’infimes nuances, comme cela se passe au niveau national. Le RPS est donc bien un fait politique et la divergence gauche–droite n’est pas programmatique ni idéologique mais politicienne.

    Elle peut être idéologique, mais en paroles seulement, pas en actes. Mme Pécresse, nouvelle présidente de l’Ile–de–France par exemple – j’en fait le pari– n’abolira pas la remise de 75% sur le prix des transports pour les immigrés clandestins., par ailleurs constitutionnellement illégale. M. Raffarin : « nous devons travailler avec le gouvernement car le FN est un adversaire commun ». NKM, Estrosi et Bertrand parlent de « rassemblement républicain » contre le FN. M. Sarkozy, lui, avec son ”ni ni” ne sait plus où il habite. Un projet stratégique de recomposition politique est en cours pour former un barrage–bloc gauche–droite contre le Front national. LR, ex UMP, est en panne de programme ; le carriérisme politicien est le seul horizon de ses dirigeants. L’alliance droite modérée–centre mou– gauche contre le FN est la coalition qui se dessine après ces élections.

    Alain Juppé a d’ailleurs déclaré le 11 décembre qu’aux prochaines législatives, il appellerait au retrait du candidat de droite arrivé troisième en cas de triangulaire ou à voter pour le PS en cas de duel. Ce qui prouve bien qu’une bonne partie des caciques de la coalition molle LR–Centre voit cette dernière comme alliée de la gauche contre le FN. Il y a, dans le raisonnement de la classe politique, l’idée d’un bloc moralement légitime gauche–droite majoritaire contre un FN moralement illégitime, minoritaire mais en dangereuse progression. Le problème est que le ”peuple électoral ” pense de moins en moins ainsi.
    La bonne vieille tactique du ”front antifasciste”

    La tactique du PS (M. Valls) –comme de François Hollande en prévision du second tour de la présidentielle de 2017– consiste à dire : ”la question n’est pas de voter pour nous et notre programme mais de voter contre ce FN d’extrême droite, pour faire barrage à l’horreur”. La logique de légitimation positive (”notre programme est le meilleur, votez pour nous”) cède la place à celle de la légitimation négative : ” notre bilan est mauvais, mais l’essentiel n’est pas là ; votez pour nous pour vous éviter le pire, le Front national ”.

    Face à la montée du Front national, on s’emploie donc à ressusciter la tactique communiste du Komintern inventée par les services soviétiques dans les années trente, le « front antifasciste ». Le « front républicain » n’est que la réplique essoufflée de ce dernier. Sauf que le FN est sans doute plus ”républicain” et démocrate que les sectes partisanes et oligarchiques qui usurpent ces termes. Quand on patauge dans l’échec complet et qu’on n’a rien à offrir, on utilise cette ressource, en ignorant que le FN n’a rigoureusement rien à voir avec les mouvements fascistes, comme l’a démontré le politologue et historien des idées politiques Pierre–André Taguieff.

    L’argument selon lequel le FN serait l’héritier de Vichy (qui était un régime de gauche, ne l’oublions pas, soumis à l’occupant national–socialiste, ne l’oublions pas non plus), rabâché par l’intellocratie, n’a aucune prise sur l’électorat, notamment des nouvelles générations.

    Un conseiller de l’Élysée, cité par Le Figaro (08/12/2015) déclare : « Hollande veut apparaître comme le candidat de la République et du rassemblement, contre le terrorisme et l’extrême droite […] Il fait le pari qu’il sera face à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2017 » Hallucinant mais vrai : le FN est mis sur le même curseur de dangerosité que le terrorisme islamique. Le FN est comparé à Dae’ch. Cette rhétorique est tellement dépourvue de bon sens qu’elle est évidemment contre productive.

    Le soir du premier tour des régionales, le 6 décembre, sur les plateaux télé, on a entendu des politiciens de gauche ou LR comparer le FN au « péril brun » (allusion à la ”peste brune” nazie) ou l’assimilant à un danger pour la ”république”, la démocratie, les libertés publiques. Au soir du second tour, on a rabâché sur les TV à la face des (rares) invités FN placides: ” vous n’êtes pas des républicains ni des démocrates ”. Sous entendu : vous êtes des nazis dissimulés.

    Et ces paroles ignobles provenaient de gens, associés électoralement au Parti communiste et aux trotskistes, abreuvés au lait d’un marxisme qui, comme l’islam(isme), a multiplié les crimes contre l’humanité. Inversion de la réalité, incongruité. Passons.

    L’oligarchie ”démocratique” contre le populisme

    Diaboliser le FN, le présenter comme un danger majeur pour la démocratie, la République, les ”valeurs” (lesquelles ?), comme un risque de dictature, fonctionne parfaitement bien pour un certain nombre d’électeurs (droite ou gauche). La question est de savoir combien tombent dans ce piège : de moins en moins, d‘après les sondages, mais toujours suffisamment pour créer un ”plafond de verre”, qui monte, certes, mais qui se situe toujours en dessous du seuil fatidique de 50%.

    En effet, un certain pourcentage d’électeurs préfère voter pour la coalition droite–gauche que pour le FN, représenté comme un parti spécial et dangereux. Mais exclure idéologiquement le FN de l’arc politique légitime gauche–droite est une tactique à double tranchant : ce peut être pertinent dans l’effroi (positif) mais aussi susciter l’exaspération par la grosseur du mensonge (négatif). L’ennemi principal et objectif de l’oligarchie (qui se réclame évidemment de la ”démocratie”, comme le faisaient les soviétiques) c’est le ”populisme”, le peuple autochtone, dont la représentation symbolique (plus que politique) est le Front national.

    Pour les idéologues de gauche, inspirés par le trotskisme bourgeois du think tank Terra Nova, les ”classes dangereuses”, ce sont les masses des électeurs FN et de la ”Manif pour Tous” qui a marqué les esprits et fut sévèrement réprimée par la police. Ce ne sont pas les banlieues islamisées et violentes qui effraient mais ces petits Blancs de la France périphérique qui osent faire de la résistance par leur vote silencieux. Le peuple de souche des classes populaires est placé sous la surveillance attentive de l’oligarchie et de ses alliés objectifs. Vous devinez lesquels.

    Un vote FN symbolique et insurrectionnel

    La carte des scores électoraux FN au premier tour des régionales regroupe à peu près exactement celle des zones à forte présence d’immigration afro-maghrébine et d’islamisation. Fait sociologique incontournable. La motivation du vote massif FN de la part de nouveaux électeurs n’est ni celle d’un vote protestataire ni celle d’un vote d’adhésion mais, entre les deux, celle d’un vote insurrectionnel.

    Le programme économique du FN que j’ai souvent critiqué (voir autres articles de ce blog) importe assez peu pour ses électeurs. Même ceux qui sont libéraux passent l’éponge et votent FN, un peu à l’aveugle, pour ”essayer autre chose”. Immigration et islamisation non maîtrisées, délinquance explosive, justice anti répressive, Éducation nationale déliquescente, sont les principales raisons du vote FN. La question de la résorption du chômage vient, contrairement aux discours des politologues télévisuels, en second lieu.

    Cela dit, la position brutale du FN pour l’abandon de l’Euro, très irréfléchie, lui a probablement fait perdre plusieurs points dans ses scores électoraux. La direction du FN a très médiocrement piloté son programme économique et social, ce qui lui a fait perdre – et empêché de capter – plus de voix qu’elle n’en a gagnées. C’est la faiblesse majeure du FN. Ses solutions en matière économique sont superficielles, amateuristes et déconnectées de la réalité. Elles constituent un verrou. Elles sont sans originalité, banalement alignées sur la politique pratiquée depuis des décennies par les gestionnaires d’un État Providence en faillite. Manque d’audace et de talent. Dommage : gros handicap pour le FN.

    Les propos racistes anti Blancs (et ethnomasochistes) de M. Claude Bartolone à l’encontre de Valérie Pécresse, accusée d’être la candidate de la « race blanche », ont probablement abouti non pas à faire voter pour lui des abstentionnistes ”Beurs–Blacks” du 93 comme il l’espérait, mais à accentuer un report de voix FN (vote utile) vers son adversaire féminine LR., et à le faire battre. M. Bartolone n’est pas réputé, même au PS, pour être un génie…

    La dynamique sociologique du FN

    Mais ce nouveau bipartisme est une autoroute pour le Front national. Il apparaît comme la seule force d’alternance à une classe politique droite/gauche qui a échoué dans tous les domaines, dont le bavardage idéologique fut inversement proportionnel aux actes, aux résultats. Il est probable que le FN va continuer de bénéficier de fuites d’eau d’électeurs(–trices), d’élu(e)s et de diverses forces (y compris LR et gauche) qui vont rejoindre ses rangs. Pour des raisons à la fois idéologiques et d’intérêt, sincères et insincères. C’est la nature humaine.

    Dans ce contexte, les petits partis souverainistes ou identitaires en orbite autour du FN, qu’ils s’y opposent ou lui fassent du genou, vont très probablement se vider de leur encadrement et le rejoindre.

    M. Malek Boutih, député PS de l’Essonne, probablement le plus lucide des élus de gauche sur la situation du pays, auteur d’un rapport percutant sur les banlieues défrancisées et islamisées qui va dans le sens des analyses politiquement incorrectes de l’historien Georges Bensoussan, disait récemment que contre la progression du FN, il fallait en finir avec les incantations sur les ”valeurs” et « passer aux actes ». Passer des mots à l’action. Il a raison. Mais son propos est ambigu. Passer aux actes pour faire régresser le chômage et la paupérisation ? Il faudrait des recettes libérales, à la manière suisse ou anglaise. Impensable pour le logiciel socialiste. Passer aux actes pour limiter l’immigration, la criminalité, l’islamisation, racines du vote FN ? Là, il faudrait se tourner vers une solution à la japonaise. Impensable pour le logiciel socialiste. Ou bien passer aux actes pour promouvoir une ”identité heureuse” à la Juppé, un ”vivre ensemble” des intellos germanopratins, un ”islam des Lumières” ? On nage dans le rêve et c’est l’impasse.

    Le premier parti de France ne dirige aucune région ou département, peu de communes et se trouve quasi absent de l’Assemblée et du Sénat. Néanmoins il a obtenu 358 conseillers régionaux. Cette frustration des électeurs FN et des abstentionnistes favorables au FN va probablement renforcer à l’avenir son implantation. Surtout si – ce qui est prévisible – de nouveaux attentats islamiques ont lieu, si les problèmes divers liés à l’immigration incontrôlée et à la criminalité s’accentuent, ce qui est inévitable.
    Le spectre de la guerre civile

    M. Valls, dans son syndrome colérique permanent, a déclaré que le FN était « raciste et antisémite ». Antisémite ? Qui est antisémite en France, qui menace et qui tue les Juifs ? Le FN ? Les cathos de la Manif pour Tous ? Non. Des gens issus de cette immigration musulmane que chérit le pouvoir socialiste et ses alliés trotskistes ”antisionistes” –concept euphémique. La pensée de gauche est à la fois obsolète et perverse.

    Manuel Valls, Premier ministre irresponsable qui aime à rabâcher en boucle qu’il ”prend ses responsabilités”, a affirmé aussi que le Front national portait en lui « les germes de la guerre civile ». Les massacres du 13 novembre ont-ils été commis par des adhérents du FN ? Guillaume Tabard écrit à ce propos : « parler de ”guerre civile” recèle un autre danger. Celui de ce qu’on appelle la prophétie autoréalisatrice. À savoir, provoquer dans les faits ce qu’on annonce dans les mots. […] Prédire la ”guerre civile” n’est-ce pas en partie la susciter ? » (Le Figaro, 12–13/12/ 2015). La guerre civile en France et en Europe aura lieu. D’ailleurs, elle a déjà commencé, en basse intensité, puisque l’ ”état d’urgence ” est décrété. Son spectre hante les discours. La responsabilité d’une éventuelle guerre civile revient entièrement aux gouvernants qui depuis les années 70 ont ouvert les frontières à une immigration massive inassimilable d’origine majoritairement musulmane.

    Les attentats de janvier et de novembre 2015 ont eu un effet de radicalisation et de mimétisme auprès des musulmans de France, essentiellement les jeunes et les mineurs. On note un accroissement majeur des apologies du terrorisme, des agressions physiques anti françaises, des dégradations de lieux de cultes chrétiens et juifs. Les origines des auteurs sont parfaitement connues et pudiquement tues. « Les attentats de janvier et novembre ont déclenché une vague de délinquance qui révèle les fractures de la société française », titrait Le Figaro (16/12/2015). Il s’agit plus que de ”fractures”, selon le jargon politico journalistique, mais d’une faille tellurique majeure entre deux ”nations” au sein même de la France.

    Une surenchère terroriste islamique est à prévoir sur le territoire français – comme en Belgique – mélangée à des émeutes ethniques bien plus graves que celles de 2005. Pour la première fois, comme je l’avais prévu, un parti ethnique musulman est apparu. L’Union des démocrates musulmans (UDM) en Seine–Saint–Denis et dans les Yvelines a constitué sa liste et a obtenu 5,90% des voix à Mantes–la–Jolie, en sachant que les immigrés boudent massivement les urnes. Pour combien de temps ? Il va y avoir du sport et le FN sera en première ligne. En sera–t–il capable ? Sinon d’autres solutions devront être froidement envisagées qui ne seront pas des plaisanteries.

    http://fr.novopress.info/196377/nouveau-bipartisme-fn-contre-rps-guillaume-faye/

  • Pays-Bas : émeute de la population face à l’invasion de « migrants »

    paysbas.gifA Geldermalsen aux Pays-Bas, la population s’est révoltée au soir d’un conseil municipal voulant installer un camp de « migrants » dans la ville !
    A quand la même chose en France ?

    Le 16 décembre, alors que le conseil municipal du village hollandais de Geldermalsen discutait d’accepter la venue de 1500 « réfugiés » dans la ville, il a été attaqué par ses propres citoyens. Les politiciens et autres participants au conseil municipal ont du être évacués, deux policiers ont été blessés et trois d’entre eux ont même effectué des tirs de sommation. Quatorze citoyens ont été arrêtés (peut-être davantage dans les jours à venir).

    Les Hollandais en ont ras-le-bol que des centaines d’étrangers (principalement des jeunes hommes) soient placés dans leurs villages sans qu’on leur ait demandé ou qu’on les ait informés, les protestations sont de plus en plus vigoureuses et orientées vers les politiciens/traîtres.

    http://www.contre-info.com/pays-bas-emeute-de-la-population-face-a-linvasion-de-migrants

  • Singularité du Danemark (article paru dans L’Action Française n°2922, 18 décembre 2015)

    L’issue du référendum qui vient de se tenir au Danemark fait échec à la tentative de normaliser ses relations avec l’Union européenne.

    La construction européenne s’accommode mal de la démocratie directe. La France l’a constaté en 2005, alors qu’était soumise à référendum la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe. Au Danemark, on est coutumier de telles expériences. Sa constitution n’y est pas étrangère : les compétences les plus fondamentales de l’État ne peuvent être confiées à des organisations internationales qu’avec l’approbation des cinq sixièmes des parlementaires siégeant au Folketing... à moins d’organiser une consultation populaire à cet effet.

    En route vers la défiance

    L’aventure a commencé en 1972, où l’adhésion à la Communauté européenne fut approuvée par 63 % des voix. À l’époque, comme le rappelle Christine Manigand, dans une contribution au Dictionnaire critique de l’Union européenne (Armand Colin, 2008), « les partisans firent porter leurs arguments sur les bénéfices économiques que l’agriculture danoise pouvait escompter de son entrée dans la CEE ainsi que sur les liens renforcés avec ses deux principaux partenaires commerciaux (Allemagne de l’Ouest et Grande-Bretagne) ». En 1986, l’Acte unique fut approuvé lui aussi, mais à une moindre majorité. En revanche, en juin 1992, le traité de Maastricht fut rejeté par 51 % des voix, avec 83 % de participation.

    La singularité danoise trouve son origine dans l’échec de ce référendum. Quelques mois plus tard, en effet, Copenhague renégocia les conditions de sa participation à l’Union européenne naissante : il resterait en marge de l’Union économique et monétaire, des initiatives sur la justice et les affaires intérieures et d’une politique de défense au demeurant embryonnaire. En mai 1993, l’affaire était entendue : 57 % de "oui". Laissant passer quelques années, le gouvernement tenta de faire machine arrière. En vain : en septembre 2000, l’entrée dans la zone euro fut refusée par 53 % des voix.

    Un "non", encore un !

    Au printemps dernier, Martin Lidegaard, ministre danois des Affaires étrangères, se lamentait encore de ce statut dérogatoire : « la seule chose que cela nous a apporté, ce sont des problèmes », a-t-il déclaré. Comme l’explique Euractiv, « en vertu du traité de Lisbonne, l’agence intergouvernementale chargée de la lutte contre le crime organisé, les trafics et le terrorisme deviendra en 2016 un organisme supranational subordonné au conseil des ministres européens chargé des affaires de police et de justice ». C’est la raison pour laquelle Copenhague espérait à nouveau normaliser sa participation à l’Union européenne. Un référendum – encore un – a donc été organisé à cet effet le 3 décembre 2015. Comme le rapportent nos confrères, « le "non" [qui] était défendu par l’extrême gauche et le Dansk Folkeparti (DF, Parti du peuple danois), qui soutiennent pourtant le gouvernement minoritaire au parlement, a obtenu 53,1 % des suffrages contre 46,9 % pour le "oui" » – la participation atteignant 72 %. « C’est un non catégorique », a reconnu Lars Lokke Rasmussen, Premier ministre. Finalement, son gouvernement devra négocier une accord spécifique pour pérenniser la coopération du Danemark avec Europol. Il y parviendra très vraisemblablement. Si on lui force la main, l’Europe peut donc faire preuve de quelque souplesse. [....]

    Grégoire Dubost

    Vous pouvez lire la suite en achetant le dernier numéro de l’Action Française 2000 au numéro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Singularite-du-Danemark-article

  • Guy Forzy, RIP

    6a00d83451619c69e201b8d1861bb0970c-320wi.jpgGuy Forzy, figure de la guerre d'Algérie et défenseur des Pieds-noirs, est décédé mardi à l'aube de ses 90 ans. Né le 17 décembre 1925, au Douar Béni-Maïda, Guy Forzy est indissociable de l'histoire des Français d'Algérie. A 18 ans, il interrompt ses études et s'engage dans l'armée du général de Lattre de Tassigny. Il débarquera en Provence et participera à la libération de la France jusqu'aux frontières de l'Allemagne, ce qui lui vaudra la croix de guerre 39/45. En 1955, il s'engage à nouveau comme officier de renseignement dans la région montagneuse du massif de l'Ouarsenis et enchaîne plusieurs missions. Le 24 janvier 1960, il prend part à l'insurrection des barricades d'Alger dont il négocie la reddition et prend la tête du commando Alcazar intégré au 1er Régiment étranger parachutiste en Kabylie.

    Expulsé d'Algérie et assigné à résidence, il s'installe comme agriculteur dans le Gers. Il fonde l'Union des comités de défense des agriculteurs rapatriés (Ucdar). En 1975, il crée, avec Jacques Roseau, une association de défense du monde pieds-noirs et des Harkis, le Recours-France (Rassemblement et coordination unitaire des rapatriés et spoliés). En 1984, à l'occasion du 50e anniversaire du débarquement en Provence, il crée Mémoire de la France d'Outre-mer. Il devient ensuite, sous le gouvernement de Jacques Chirac, délégué interministériel aux rapatriés de 1995 à 1997. Commandeur de la Légion d'honneur, il a écrit plusieurs livres sur la vie et la guerre d'Algérie. Parmi lesquels Ça aussi c'était De Gaulle !, publié en 1999, en réaction à l'ouvrage d'Alain Peyrefitte. Guy Forzy entreprit à son tour de décortiquer la vie et l'action de Charles De Gaulle, de la Première Guerre mondiale (où, alors lieutenant, il fut le seul officier à se rendre à l'ennemi durant la bataille de Verdun) à la Seconde (où toute son action ne fut guidée que par l'ambition personnelle, les complots, la trahison et l'imposture), puis son retour programmé au moment des « événements d'Algérie » : il déploya alors tous son talent dans les reniements sur fond de rancoeurs. Guy Forzy ne laisse rien dans l'ombre : cette somme est une véritable volée de bois vert à la légende du « Grand Homme ».

    Ses obsèques seront célébrées samedi, à 11 h 15, à Fleurance. 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/12/guy-forzy-rip.html

  • La dérive totalitaire du régime républicain français

    Le rouleau compresseur de la machine mondialo-immigrationniste se met en branle. A deux ans et demi de l’élection présidentielle, les règles en vigueur risquant de porter au pouvoir le parti d’opposition rassemblant plus de 30 % des voix, le gouvernement, dont l’unique obsession est de «  faire barrage au Front national « , entend les revisiter de fond en comble. Ce n’est pas triste.

    La première d’entre elle concerne la collecte et la publication des parrainages. Ce serait dorénavant aux candidats eux-mêmes – et non plus aux équipes de terrain qui les déposaient en préfecture, d’envoyer leurs signatures, par la poste, au Conseil constitutionnel. En outre, obligation faite de rendre publics tous les parrainages, c’est-à-dire, non plus seulement les 500 nécessaires tirées au sort. Histoire de dissuader, sans doute, toute vélléité chez les quelques démocrates dissidents…

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  • Immigration musulmane. Donald Trump sait ce qu'il fait

    Donald Trump est le candidat républicain qui tient la tête des sondages, quelques semaines avant le commencement des primaires. Sa récente déclaration concernant la nécessité d'interdire aux Etats-Unis l'immigration de musulmans a été en Europe considérée comme une erreur fatale, le faisant assimiler dans l'opinion américaine comme un fasciste insupportable, quasiment un Adolphe Hitler.
    Depuis lors, différents articles parus sur la presse alternative montrent qu'au contraire, The Donald a exprimé une opinion très répandue. Cette franchise devrait augmenter encore ses chances d'être élu à la présidence des Etats-Unis.
    On peut lire ceci par exemple dans Zerohedge en date du 11.12.2015 http://www.zerohedge.com/news/2015-12-11/guest-post-establishment-unhinged
    Nous résumons:Le propos de Trump a été déformé. En réalité il a demandé un moratoire concernant l'immigration musulmane tant que les responsables politiques n'auront pas éclairci les relations avec les pays musulmans, notamment en ce qui concerne le respect par eux des valeurs américaines et de la Constitution.Il a précisé que la Constitution préserve la liberté de religion pour les citoyens américains., mais n'attribue pas de droits au profit de l'immigration étrangère. En temps de guerre notamment, le président a toujours été autorisé par les lois fédérales a décider qui entre et qui n'entre pas.Plusieurs raisons justifient aujourd'hui ce moratoire: le terrorisme dont la majorité des représentants se disent musulmans - la plus grande sensibilité des musulmans aux campagnes de radicalisation, notamment dans les mosquées et par internet – la grande probabilité d'un choc de civilisation, selon le terme de Samuel Huntington, entre l'Occident et le monde musulman.Donald Trump ajoute qu'un nombre indéterminé mais conséquent des 1,6 milliard de musulmans dans le monde militent pour la généralisation de la charia et le jour où les « infidèles » se convertiront ou seront tués. Dans les pays à majorité musulmane, notamment au Moyen Orient, les Juifs et les Chrétiens ont été éliminés ou obligés de fuir.Plus généralement, avec les guerres éthiques et sectaires qui ravagent l'Afghanistan, l'Irak, la Syrie, la Turquie, le Yemen, la Libye, le Nigéria et la Somalie, il serait irresponsable de laisser entrer aux Etats-Unis des individus impliqués dans ces conflits meurtriers.Les pays européens, qui avaient accepté des millions d'immigrants provenant de ces pays, sont en train de revoir leur position. Ne faut-il pas que les Etats-Unis se demandent pourquoi. Ni Israël ni le Japon, pour ce qui les concernent, n'acceptent d'immigration musulmane. Ils s'en trouvent très bien.
    En Europe, certains se sont demandé comment Donald Trump, s'il accédait au pouvoir, ferait pour trier entre musulmans et non musulmans, tâche considérée comme impossible vu l'absence d'état-civil précisant la religion. Pour Trump, la question ne se pose pas. Il interdira toute immigration de nationaux provenant des pays musulmans ou à majorité musulmane.Des sondages réalisés à la suite de ces déclarations montrent que celles-ci sont approuvées par une grande majorité de citoyens, y compris parmi les musulmans de nationalité américaine.
    12/12/2015