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  • Daech c’est le FLN et cette guerre n’est que le prolongement de celle d’Algérie

    Dimanche 15 novembre, il est 8h06, on peut entendre ceci sur Europe 1 : « Les Français prennent conscience qu'ils sortent d'une période de 70 ans de paix ». La pimbêche qui prononce cette énormité s'appelle Wendy Bouchard, âgée de 35 ans. Elle possède un beau bagage universitaire : licence d'histoire de la Sorbonne, diplôme de Sciences Pô-Paris, issue du Centre de Formation des Journalistes de la rue du Louvre qui équivaut à un Bac+5. Elle commence sa carrière sous l'aile bienveillante et formatrice de Paul Amar, puis passe à la télévision et présentera le magazine Zone Interdite sur M6. Depuis 2006 elle sévit à Europe 1. Or elle ne sait rien sur à peu près tout. Son ignorance de la plupart des sujets est ainsi une très mauvaise publicité pour les certificats universitaires qui, et il suffit de l'écouter, ne sont nullement un gage de la culture générale de ceux qui les possèdent. Mme Bouchard n'est qu'un exemple de l'ignorance crasse du monde qui les entoure des faiseurs d'opinion. Et sans doute n'est-elle pas responsable de cette inculture forcenée, de ce sectarisme généralisé qui fait qu'on peut être Sorbonnard licencié en Histoire et ignorer, comme la plupart des intello-mediateurs de ce pays, qu'entre 1954 et 1962, la France fut en guerre dans douze de ses départements. Que 2 millions de jeunes Français ont été mobilisés pendant au moins 32 mois dans ce conflit - près de 3 millions pour l'ensemble de l'Afrique du Nord selon l'historien Jean-Pierre Rioux qui n'est certainement pas des nôtres -, que 25 000 d'entre eux ont été tués et 65 000 blessés. Plus de 3 000 Pieds-Noirs ont été assassinés pour la plupart dans des circonstances atroces, 7500 blessés et au moins 2300 enlevés après le 19 mars selon des chiffres donnés par Louis Joxe et qui sont donc très suspects. Que 55 ans plus tard on ne peut toujours pas dire à 20 000 près combien de harkis ont été sacrifiés. Que les Européens d'Algérie ont été victimes d'une des plus brutales épurations ethniques du XXe siècle, dans l'indifférence cynique des professionnels de la compassion qui se dévouent pour les envahisseurs "migrants". Mais Mme Bouchard illustre bien l'interdit qui cadenasse tout ce qui touche à l'Algérie Française.

    Peut-on rester indifférent devant ces trois jours de deuil décrétés par le Président de la république ? C'est la première fois, nous dit-on, sous la 5e République. En cinq autres circonstances des deuils nationaux d'une journée furent décidés. Pour la mort de trois présidents : Charles de Gaulle, Georges Pompidou et François Mitterrand, pour la fusillade de Charlie Hebdo, en hommage à la caste journalistique, et pour honorer les morts du World Trade Center. Or on ne décida de recueillement ni lors de la fusillade du 26 mars 1962 qui fit 80 morts et 200 blessés rue d'isly à Alger, ni lors des massacres du 5 juillet à Oran dont le bilan de plusieurs centaines de disparus n'a jamais été l'objet de communication du gouvernement. Aucun deuil national ne fut décidé par les autorités françaises qui étaient, il est vrai, directement impliquées dans ces deux tragédies. Près de 60 ans après elles continuent à être ignorées par les autorités et leurs média domestiqués. Faut-il souligner que comme pour les récents pogromes de Seine-Saint-Denis, les auteurs en étaient d'obédience coranique ?

    La honte, le remords, l’embarras peuvent expliquer le silence abject qui couvre encore d'un voile   immonde l'Histoire de cette guerre. Ils ne sont pas les seuls. La présence de millions de Maghrébins en France et en Europe occidentale y est également pour beaucoup. Cela s'appelle la crainte de l’amalgame et fait de cette question le plus tabou des sujets interdits : que nul ne s'avise de remettre en question la justification de cette énorme masse exogène au cœur même de l'Europe. Parce qu'elle a pour fonction - et la chose est déjà bien avancée - de participer activement à la destruction biologique du taxon "caucasien".

    Mme Bouchard se tait-elle parce qu'elle ignore que 9 ans seulement après la Seconde Guerre mondiale éclatait la Guerre d'Algérie et qu'elle dura 8 ans ? Ou bien se soumet-elle à une règle bien comprise de ne jamais parler d'une colonisation qui, avec ses mosquées, ses écoles et ses cimetières, pourrait n'être que la prolongation d'un conflit qui ne s'est pas achevé le 2 juillet 1962, ainsi que le promettait Boumediene.

    Ne connaître les asphodèles que par les noces de Camus

    Dire cela, c'est convenir que la guerre menée en Algérie par le FLN et ses complices des oulémas aura été aussi barbare que celle de Daesh. Comme d'ailleurs celle provoquée en Algérie même par le GIA et le FIS, à laquelle l'armée algérienne, l'ALN, répondit avec autant de férocité. C'est admettre qu'il y a continuité entre ce qui s'est passé il y a 55 ans et ce qui se passe aujourd'hui. C'est admettre, simplement, que cette guerre d'Algérie est en train de repartir de plus belle sur le continent européen, avec les mêmes hommes, les mêmes techniques et au nom de la même idéologie : la récupération par les zélateurs du Coran des territoires qu'ils continuent depuis 700 ans à considérer comme leur appartenant. Aussi parle-t-on de djihadistes belges ou français. Jamais de djihadistes algériens, marocains ou tunisiens.

    On pourra donc méditer sur l'absence de réaction des journalistes, intellectuels et politiciens face à la dérive sécuritaire accélérée observée depuis plusieurs mois. Certes timide au début, mais qui semble soudain dynamisée. Comme il advint avec le Patriot Act aux Etats-Unis voté il y a près de 15 ans et qui est toujours en fonction. En France, nous voici dans « l'état d'urgence », Et certes on nous rassure : le parlement se prononcera pour une rallonge de trois mois au-delà des douze jours initiaux. Sauf qu'il sera prorogé aussi souvent que nécessaire. Il suffira de répéter que la République, le « vivre ensemble » et notre société sont en danger. Ou de voir partout des menaces djihadistes, comme par exemple un TGV qui s'éclate aux essais. Or, tous ces médiateurs sont de gauche et d'extrême gauche. Fils spirituels de ceux qui se déchaînèrent contre l'état d'urgence appliqué en Algérie en 1955 contre les crimes et les exactions du FLN. Alors il s'agissait de dénoncer une armée et une police définies comme fascisantes et une population coloniale, bouc émissaire de la bonne conscience métropolitaine. Aujourd'hui la société visée par les terroristes est la leur. C'est eux qui sont menacés, qui risquent de voir leurs libertés de circuler, leurs loisirs, leur confort mis en question. Voilà qui change les perspectives.

    Faire la guerre est dérangeant. En Algérie cela signifia pendant des  années le couvre-feu, l'angoisse à la moindre absence, au moindre retard, le tressaillement à une pétarade de moto, l'interdiction de flâner sur une plage isolée, celle de sortir le soir, l'angoisse d'aller au restaurant ou au cinéma, les barreaux aux fenêtres, les plaques d'acier fixées le soir aux portes, la prison dans la rue et ne connaître les asphodèles de Tïpasa que par les écrits de Camus.

    Un jour évidemment, ça craque et ça s'appelle la libération par l'OAS. Ne vous en déplaise !

    Faut-il illustrer le propos par l'actualité la plus brûlante : l'équipe impliquée, nous disent les gazettes, aurait été composée de 14 à 18 personnes. La moitié a donc échappé à la police. Mais il s'agit des cerveaux et des artificiers. Tant qu'ils courent, les cellules n'ont aucune difficulté pour se reconstituer. Quand on voit l'hystérie qui s'est emparée de la classe politique et de la caste intello-médiatique, aussitôt déchaînées contre les terroristes et se livrant à une surenchère idéologique et une invraisemblable récupération des événements, on peut penser que, comme ce fut le cas pour les Américains avec Ben Laden, s'emparer de ces gens-là est vital pour nos responsables et leurs factotums médiatiques. De quelles méthodes disposent-ils ? Une seule : faire parler par tous les moyens ceux qu'ils ont sous la main. Le technicien qui a le plus efficacement utilisé ces méthodes s'appelait Aussaresses. La seule façon, certes moralement plus que discutable, de faire se délier les langues c'est la "gégène". Les paras et la Légion ont parfaitement bien réussi pendant la Bataille d'Alger qu'ils ont pacifiée en quelques mois. Nous voici donc, avec d'autres socialistes, oh certes qui s'en défendent, à l'orée d'une remise en cause radicale des Accords du Genève sur les Lois de la Guerre. C'est ce que Bush a fait il y a près de quinze ans avec Guantanamo, Abu Ghraïb et les « prisons itinérantes » dans le monde. Les démocrates crièrent au scandale. C'est pourtant ce que fait depuis 7 ans Obama qui aura même considérablement renforcé l'arsenal totalitaire et les règles transgressives de la Magna Carta britannique. Mais, insensiblement, dans l'indifférence des chiens de garde droits de l'hommistes, les cibles visées deviennent les groupes identitaires, nationalistes et patriotes Blancs.

    Ne nous dit-on pas aujourd'hui que les listes de fichiers "S" en France ne seraient pas de 4 000 noms mais plutôt aux alentours de 20 000 et qu'elles ne concernent pas uniquement des terroristes islamiques potentiels mais qu'on y trouve de plus en plus de gens d'extrême droite.

    À méditer, sous l'ère Valls...

    René Blanc. Rivarol du 19 novembre 2015

  • Les trois petits cochons

    Des attentats de Paris est née une « Génération Bataclan » dont le manque de spiritualité, de courage et de profondeur fait horreur à Gabriel Matzneff…

    Gabriel Matzneff, journaliste, écrivain, romancier, essayiste, producteur de télévision…

    ♦ Trafalgar Square et la gare de Waterloo sont à Londres. La gare d’Austerlitz et la rue d’Arcole sont, elles, à Paris. Aux lieux, aux monuments, on donne des noms de victoires, non de défaites. De même, dans les écoles militaires les promotions de jeunes officiers prennent les noms de soldats victorieux : « Maréchal de Turenne », « Général Lassalle », « Lieutenant-Colonel Amilakvari ». Quand, par extraordinaire, il s’agit de vaincus, ce sont des vaincus qui se sont battus héroïquement jusqu’au bout, ont été vaincus avec tous les honneurs de la guerre : une des promotions de Saint-Cyr se nomme « Ceux de Diên Biên Phu ».

    Quel est le suicidaire crétin qui a donné le nom de « Génération Bataclan » aux jeunes femmes et jeunes hommes qui ont l’âge des victimes du vendredi 13 novembre 2015 ? C’est l’Etat islamique qui doit donner ce nom à ses jeunes citoyens, non la France, pour qui ce vendredi 13 novembre 2015 demeurera la date d’une de ses plus spectaculaires et déprimantes défaites.

    La médiocrité de cette « Génération Bataclan »

    Ce choix de « Génération Bataclan » exprime un masochisme, un mépris de soi ahurissant. Et l’on est accablé par la médiocrité petite-bourgeoise, l’insignifiance des propos tenus par les survivants de cette « Génération Bataclan » lorsqu’ils sont interrogés par les journalistes ou s’expriment sur les réseaux sociaux. Le zozo qui s’est mis une ceinture de cœurs autour de la taille, l’autre imbécile qui se balade avec une pancarte « Vous êtes tous super ! », le troisième qui déclare fièrement que son but dans la vie est de continuer à se distraire, à voir les copains, ces petits bourgeois qui tiennent pour un acte de courage de dîner au restaurant le vendredi soir.

    S’il s’agissait de gamins de douze ans, ce serait admissible. Hélas, ce n’est pas le cas. Ceux qui se comportent de manière si niaise, si médiocre, sont des adultes, des barbus. J’ai dit « ahurissant », mais le mot juste est « consternant ». Comme a été consternante la cérémonie d’hommage aux victimes dans la cour des Invalides. J’adore Barbara et je connais par cœur certaines de ses chansons, mais ce jour-là, c’est le Dies iraequi, après La Marseillaise, devait retentir en ce haut lieu, non une gentille chansonnette, et nous aurions été autrement saisis aux tripes si, à la place du discours fadasse de M. Hollande, un acteur de la Comédie-Française nous avait lu le Sermon sur la mort de Bossuet.

    Ils ne vivent pas, ils existent

    Cette niaiserie, cette médiocrité s’expliquent par le total vide spirituel de tant de nos compatriotes. Ils ne vivent pas, ils existent, ils ont une vue horizontale des êtres et des choses. Ce sont les trois petits cochons d’une chanson que M. Hollande aurait dû faire chanter aux Invalides, elle lui va comme un gant : « Qui a peur du grand méchant loup ? C’est pas nous, c’est pas nous ! Nous sommes les trois petits cochons qui dansons en rond. »

    A part le pape de Rome et le patriarche de Moscou, qui, en Europe, fait appel aux forces de l’Esprit, invite les gens à la transcendance ? Personne. En tout cas, personne en France où les responsables politiques pleurnichent contre la montée de l’islamisme, mais leur unique réponse, pour endiguer cette montée, est d’interdire les crèches de Noël dans les mairies. Bientôt, j’en fais le pari, la passionnante fête de la Nativité, du mystère de l’incarnation, du Verbe qui se fait Chair, du Christ Dieu et homme, sera, comme en Union soviétique à l’époque de la persécution antichrétienne, remplacée par une fête du Bonhomme Hiver, Diadia Moroz, mouture léniniste du Père Noël.

    Ce qu’ils désirent, c’est continuer à boire des bocks de bière

    Jadis, du général De Gaulle à François Mitterrand, certains chefs d’Etat surent parler de transcendance aux petits cochons à béret basque et baguette de pain, les inviter à se dépasser, à lire Sénèque, Plutarque et Pascal. Aujourd’hui, l’Etat n’invite pas les Français à renouer avec les vivifiants trésors de leur patrimoine gréco-romain et chrétien, il en est incapable. L’Etat ne parle jamais de leur âme aux Français de la « Génération Bataclan », et ceux-ci persistent à n’avoir d’autre souci que de gagner de l’argent, en foutre le moins possible, partir en vacances et s’amuser. Les trois petits cochons tiennent à leur vie pépère, le tragique leur fait horreur, ils ne veulent pas entendre parler de la mort, ni de l’éternité, ni du salut de leurs âmes, ni de l’ascèse, ni du jeûne, ni de Dieu ; ce qu’ils désirent, c’est continuer à boire des bocks de bière et surtout, surtout, que les vilains terroristes du méchant calife Abou Bakr al-Baghdadi les laissent tranquilles, na !

    Pendant ce temps-là, dans nos banlieues où l’on s’ennuie, où au lieu d’inviter les jeunes Français d’origine maghrébine à – comme le firent naguère les jeunes Français d’origine arménienne, russe, espagnole, italienne, polonaise – lire Les Trois Mousquetaires, visiter le Louvre, voir Les Enfants du paradis, l’Etat n’enseigne que le football et d’abstraites « vertus républicaines » qui ne font bander personne, c’est le méchant calife qui leur parle de leur âme ; leur enseigne la transcendance ; leur explique que ce qui fait la grandeur de l’homme, comme l’enseignèrent jadis le Bouddha, Epicure, le Christ, ce n’est pas le Sum, mais le Sursum ; non pas le soi, mais le dépassement de soi ; non pas le confort, mais le sacrifice. C’est ce que ces adolescents rebelles, écorchés vifs, comme le sont depuis toujours les adolescents sensibles, ont soif d’entendre. Eduqués, instruits, ils pourraient devenir de lumineux Aliocha Karamazov, mais, grandissant parmi des adultes plats comme des limandes, ils basculent du côté du calife, de l’archange noir de la mort, du grand méchant loup. Il faut être très bête, ou d’une extraordinaire mauvaise foi, pour s’en étonner.

    Gabriel Matzneff 30/11/2015

    Source : Le Point,
    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/gabriel-matzneff/matzneff-les-trois-petits-cochons-30-11-2015-1985808_1885.php

    http://www.polemia.com/les-trois-petits-cochons/

  • Calais : Nadine est expulsée de son domicile pour installer les locaux de l’Office français de l’immigration et de l’intégration

    Tout le monde se souvient de la vidéo poignante de Nadine Guerlach expliquant en larmes son sort de Calaisienne harcelée par des hordes d’immigrés illégaux sans recevoir aucun secours de la police ou de la mairie.

    Etape suivante : Nadine Guerlach est maintenant expulsée de son domicile pour faire place à des bureaux de l’Office français de l’immigration et de l’intégration !

    Nadine a reçu cette semaine l’avis d’expulsion de son domicile situé Chemin des Dunes, à quelques mètres de la « New Jungle », le camp de migrants. La mairie, propriétaire des lieux, écrit « la municipalité souhaite procéder à la récupération du logement sis 99, route de Gravelines, que vous occupez par convention. » et ajoute sans pitié « Conformément à l’article 1er de ladite convention, le locataire s’engage à libérer les lieux à toute époque ». 

    Nadine Guerlach louait ce logement depuis plusieurs dizaines d’années. Il semble qu’elle soit devenue, pour la municipalité, un symbole embarrassant dont il faut se débarrasser.

    Sur les réseaux sociaux, la famille et les sympathisants se mobilisent pour soutenir Nadine. «Cela fait plus de 40 ans que j’habite dans cette maison. J’y ai tous mes souvenirs. Les cendres de mon mari se trouvent dans le garage, juste là. Je ne veux pas quitter cette maison, je ne partirai pas. », dit-elle.

    De nombreux Calaisiens en colère ont déjà promis qu’ils s’opposeraient physiquement à cette expulsion.

    La mairie de Calais, à l’image du gouvernement français, pratique la préférence étrangère. Cela doit cesser !

    La vidéo qui avait fait connaître Nadine :

     

    http://www.medias-presse.info/calais-nadine-est-expulsee-de-son-domicile-pour-installer-les-locaux-de-loffice-francais-de-limmigration-et-de-lintegration/44888

  • Sauvons la planète… du mondialisme !

    Vu du côté du Renouveau français, cet excellent message :

    « Ce mercredi des militants de notre section parisienne ont déployé des banderoles au dessus du périphérique, à une heure de pointe.

    Outre une banderole mentionnant  notre mouvement, une autre, de grande taille, proclamait « COP 21 : MASCARADE MONDIALISTE »

    cop21
    Les grands de ce monde actuellement réunis à Paris n’ont que faire de la santé des peuples et sont d’une hypocrisie répugnante. L’« écologie » est à nouveau prétexte à l’avancée du projet mondialiste.
    Le bien de la planète et des peuples n’est pas compatible avec la logique ultra-capitaliste, consumériste et internationaliste qui domine actuellement. »

    http://www.contre-info.com/sauvons-la-planete-du-mondialisme

  • Attentats : les décrets sur l'état d'urgence adoptés avant même l'assaut du Bataclan

    "C'est la loi la plus rapide de la Ve République." Dans un entretien accordé à l'agence de presse AEF, mardi 1er décembre, Thomas Andrieu, le directeur des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) du ministère de l’Intérieur, revient sur la mise en place de l'état d'urgence, vendredi 13 novembre après les attentats de Paris et Saint-Denis, dont la prolongation pour trois mois commence à faire débat en France. 
    "J’ai été saisi, vendredi 13 novembre à 22h30, de la décision du président de la République de déclarer l’état d’urgence", explique-t-il. Soit immédiatement après l'évacuation de François Hollande du Stade de France, où il assistait à France-Allemagne. "Notre première mission a donc été de rédiger les décrets, qui ont été adoptés en Conseil des ministres à minuit." Le gouvernement a validé cette option en moins de deux heures, sans même attendre le dénouement de l'assaut lancé au Bataclan, une vingtaine de minutes plus tard. 
    "La mobilisation des parlementaires a été totale" 
    En parallèle, "dès les premières minutes qui ont suivi les attentats, l’ensemble des préfets et des forces de sécurité intérieure ont été mobilisés", se souvient Thomas Andrieu. Le ministère de l'Intérieur a ensuite rédigé les instructions aux préfets, signées par Bernard Cazeneuve, dès 7 heures du matin, le samedi 14 novembre. 
    Le lendemain, dimanche, le projet de loi sur l'état d'urgence est finalisé. Il est soumis en Conseil des ministres le 18 novembre. Adoptée par le Parlement en 48 heures, la loi est promulguée le 20 novembre, et reconduit l'état d'urgence pour trois mois. "La mobilisation des parlementaires a été totale et unanime", se félicite Thomas Andrieu, dans son entretien à l'AEF. 
    Bientôt une révision de la Constitution ? 
    Au total, plus de 2 000 perquisitions administratives ont été menées depuis le 14 novembre 2015. Elles ont donné lieu à 220 gardes à vue et ont permis de découvrir 320 armes – dont 31 armes de guerre – et entraînant 120 procédures judiciaires. Alors que ces perquisitions sont au cœur d'une polémique, Thomas Andrieu rappelle qu'"un lien direct avec le terrorisme n’est pas nécessaire pour prendre une mesure dans le cadre de l’état d’urgence, à condition qu’elle soit motivée et proportionnée". En l'occurrence, selon lui, c'est le principe de "rétablissement général de l'ordre public" qui prime. 
    L'urgence semble désormais la règle dans l'exécutif. Alors que François Hollande a réclamé une révision des articles 16 et 36 de la Constitution – sur les pleins pouvoirs et l'état de siège – la DLPAJ indique que "la rédaction de ce texte est bien avancée" et que le projet de loi pourrait être présenté très rapidement.

  • Djibril Cissé raconte comment il abandonne jeune l’Islam et se fait catholique

    Né musulman et éduqué dans l’Islam, l’un de ses frères deviendra imam en Belgique, Djibril Cissé abandonne jeune l’Islam et se fait catholique. Il est revenu rapidement sur cet épisode de sa vie lors de l’émission de Laurent Ruquier samedi dernier dans On n’est pas couché.

    Durant cette émisison il a rendu un poignant témoignage à sa maman :

    « Déjà, ma mère elle nous a élevé toute seule. On était sept enfants…toute seule ! Moi quand j’ai mon petit de sept mois déjà au bout d’une heure je n’en peux plus alors… Imaginez ma mère avec sept, mais sept -j’avais envie d’utiliser le mot ‘voyous’ mais en ce moment, je ne pense pas- garçons très très turbulents. Elle faisait des ménages à droite à gauche du lundi au lundi sans s’arrêter. Je ne pourrai jamais la remercier assez de tous les sacrifices qu’elle a pu faire. Elle n’a pas eu de vie, sa vie c’était mettre à manger dans la bouche de ses enfants et voilà, aujourd’hui je me dois de lui rendre ».


    ONPC : Djibril Cissé évoque sa conversion au… par nonstopzappingofficiel

    http://www.medias-presse.info/djibril-cisse-raconte-comment-il-abandonne-jeune-lislam-et-se-fait-catholique/44758

  • Huntington

    Pour une volonté impériale !

    Être ou ne pas être : le dilemme d’Hamlet se pose à la jeunesse d’Europe

    Quand Samuel Huntington, professeur à Harvard, a publié son célè­bre livre, The Clash of Civilizations (1), aujourd’hui cité jusqu’à la nau­sée, il augurait l’avènement d’une nouvelle dimension conflictuelle dans le monde, suscitée cette fois par les origines culturelles, ras­sem­blées dans des espaces organiques autocentrés de dimensions continentales, espaces opposés les uns aux autres ; dans cet affron­te­ment planétaire à acteurs multiples, il réservait à l’Europe un rôle pour le moins ambigu. Il désignait notre continent comme la matrice de la “civilisation occidentale”, admettait qu’il allait devenir une su­per­puissance économique et militaire. Mais au fil de son exposé, il fi­nissait par répéter l’hypothèse que, dans le futur, l’Europe conti­nue­rait son petit bonhomme de chemin comme dans les années 50, au sein de ce que l’on appelle depuis lors le “monde occidental”. Il n’y au­ra pas, selon Huntington, deux agrégats indépendants et auto­no­mes respectivement sur le continent nord-américain et en Europe. Cette thèse n’a guère préoccupé les esprits, elle est passée quasi inaperçue, la plupart des observateurs ont considéré que ce vice d’analyse dérive d’un effet d’inertie, propre de la culture américaine, qui s’est répercuté sur le cerveau de l’honorable professeur, par ail­leurs excellent pour tous les brillants raisonnements qu’il produit.

    Huntington mérite aussi nos éloges pour avoir eu tant d’intuitions, pour avoir prospecté l’histoire européenne, en feignant un à-peu-près qui découvre par “accident” les rythmes réels du monde, qui lui permettait de prédire que le destin de notre Europe n’était pas prévisible comme l’était celui des autres parties du monde. Certes, l’Europe pourra soit se muer en un bloc autocentré soit garder le corps de ce côté de l’Atlantique et le cerveau de l’autre. La question reste sans solution. Et si le livre de Huntington — comme le sou­li­gnent quelques esprits plus fins — n’était pas un simple essai aca­démique mais plutôt un scénario à l’usage de l’établissement amé­ricain… Quoi qu’il en soit, l’établissement a très bien retenu la leçon de Huntington et a vite mis tout en œuvre pour agencer le monde selon ses intérêts économiques et géopolitiques.

    Les deux concurrents les plus sérieux des États-Unis à l’échelle de la planète, selon la logique d’affrontement décrite par Huntington, devraient être l’Empire européen et un Califat islamique rené de ses cendres. L’Empire européen (potentiel), fort d’une culture spécifique et pluri-millénaire, humus indestructible d’une formidable mentalité, ca­pable de disposer d’une technologie militaire de pointe, bénéficiant d’un marché intérieur supérieur à celui des États-Unis, aurait fa­cile­ment marginalisé le colosse américain grâce à un partenariat quasi­ment obligatoire avec les pays limitrophes de l’Europe de l’Est et à un développement harmonieux des pays de la rive sud de la Méditer­ranée. De son côté, le monde islamique, qui peut plus difficilement en­gager un dialogue avec la civilisation américaine, décrite par quel­ques scolastiques musulmans comme le pire mal qui ait jamais frap­pé la planète et le contraire absolu de tout ce qui est “halal” (pur) ou “muslim” (obéissant à la loi de Dieu). Ce monde musulman con­naît une formidable expansion démographique et détient la majorité des gisements de pétrole. Si l’Empire européen voit le jour, se con­so­lide et s’affirme, il est fort probable que ce mon­de musulman chan­ge de partenaires commerciaux et abandonne les sociétés américai­nes. Le monde orthodoxe-slave-byzantin, handica­pé par la totale dé­pendance de la Russie vis-à-vis de la Banque mon­diale, connaît ac­tuellement une terrible phase de recul.

    Actuellement, les mages de la stratégie globale américaine semblent avoir trouvé une solution à tous les maux. D’un côté, ils favorisent la constitution d’un front islamique hétérogène, avec la Turquie pour fer de lance et l’Arabie Saoudite pour banque. Ce front en forme de “croissant” ( !) aura l’une de ses pointes au Kosovo, c’est-à-dire au cœur de l’Europe byzantine, et l’autre dans la république la plus orientale de l’Asie Centrale ex-soviétique : ainsi, toute éventuelle re­nais­­sance du pôle orthodoxe ou panslave sera prise dans un étau et le monde islamique sera coupé en deux. Pire, en ayant impliqué l’U­nion Européenne dans l’attaque contre la Serbie, les stratèges amé­ricains ont empoisonné tout dialogue futur en vue de créer une zone d’é­change préférentiel entre cette Union Européenne et le grand marché oriental slave et orthodoxe. Or, ce marché est l’unique espoir de voir advenir un développement européen et de sortir l’Eu­rope ex-soviétique du marasme actuel ; le passage de l’aide amé­ricaine à l’aide européenne aurait permis un saut qualitatif ex­ceptionnel.

    L’Europe se trouve donc dans l’impasse. Comment faire pour en sor­tir ? Mystère ! Une Europe forte économiquement, même bien ar­mée, s’avère inutile si elle n’est pas libre et indépendante ; tout au plus peut-elle être le complément subsidiaire préféré d’une autre puis­sance. Toute Europe autonome et puissante est obligatoirement le principal concurrent des États-Unis tant sur le plan économique et com­mercial que sur le plan politique et diplomatique. Notre continent de­vra donc opérer ce choix crucial et historique : ou bien il restera ce volet oriental du Gros-Occident, niant de ce fait sa propre spécificité, diluant progressivement sa propre identité dans une sur-modernité qui la condamnera à demeurer terre de conflits et zone frontalière, li­mes [zone-frontière] face à l’Est et face à l’Islam pour protéger les intérêts et la sur­vie d’une puissance impériale d’au-delà de l’océan ; ou, alors, l’Eu­ro­pe se réveillera et retrouvera une nouvelle dimension, qui est tout à la fois sa dimension la plus ancienne ; elle ramènera son cerveau en son centre et en son cœur, elle rompra les liens de subordination qui l’en­travent et partira de l’avant, redevenant ainsi maîtresse de son destin.

    Ce réveil est le juste choix. Mais est-il possible ? On ne peut malheu­reu­sement rien prédire aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, il reste en Eu­ro­pe une certaine volonté d’agir dans la liberté et l’indépendance.

    ► Marcello De Angelis, Nouvelles de Synergies européennes nº41, 1999.

    (article paru dans Area, juin 1999)

    Note en sus :

    1. Le Choc des civilisations est issu d'un article, The Clash of Civilizations publié à l'été 1993 par la revue Foreign Affairs et inspiré de l'ouvrage de l'historien français Fernand Braudel Grammaire des civilisations (1987). Cet article a permis à Samuel Huntington [1927-2008] d'accéder à la notoriété. Il l'a ensuite développé pour en faire un livre paru en 1996 et traduit en 39 langues (la version française est publiée en 1997 aux éditions Odile Jacob). Le politologue considérait que dans le monde de l'après-Guerre froide, les conflits viendraient moins des frictions idéologiques entre les nations que des différences culturelles et religieuses entre civilisations. La fin des conflits idéologiques n'a pas sonné le glas de l'Histoire. La faillite des grands récits ne produirait nullement une pacification, mais le remplacement des anciens conflits idéologiques entre l'Est et l'Ouest par des affrontements de cultures, comme entre l'islam et le monde occidental. C'est pourquoi il a construit une vision cohérente des nouvelles relations internationales, qui permet de réfléchir aux moyens de réduire les conflits de civilisation. La diplomatie culturelle permettra d'éviter ce choc entre blocs civilisationnels comme auparavant entre chocs des idéologies : en favorisant une solidarité politique et géopolitique entre les différents pays du camp occidental, en incitant le "bloc islamique" à se stabiliser autour d'un pays dominant (il voit volontiers la Turquie jouer ce rôle), de même que le "bloc asiatique" est ou sera dominé à terme par la Chine. Néanmoins, la vision de Huntington est réductrice car d'abord, elle n'explique pas que le Japon, la Chine et l'Inde concilient tradition religieuse et modernité. Ensuite, elle ne tient pas compte de la bipolarité croissante de “l'Occident”, partagé entre l'Europe et les États-Unis. Enfin elle identifie organisation sociale et politique économique au sein d'une entité abstraite définie comme “civilisation”. La liste des huit civilisations établie par Huntington est contestable : elle est marquée par une vision "américaine" du monde. La problématique d'Huntington, même s'il serait injuste de la ramener à l'instrumentalisation qui en est faite, est posée dans un cadre qui n'est pas nôtre. Le véritable enjeu demeure : le travail sur soi de l'Europe. Comment penser les relations internationales aujourd’hui quand on est européen ? Avons-nous des intérêts stratégiques qui peuvent être exprimés différemment de ceux des États-Unis ?

    ◘ Documentation : [es] Elementos n°80 et n°81.   

    http://www.archiveseroe.eu/huntington-a113477142

  • La Cop21, grand-messe du réchauffisme

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    La grand-messe sur le réchauffement climatique dite « Cop21 » se tient depuis dimanche au Bourget. François Hollande, non sans fierté, a réuni 195 pays et 150 chefs d’État. Ils sont venus de toute la planète par les moyens de transport les plus rapides et les plus polluants pour discuter de l’urgence du moment.

    Ce faisant, ils sacrifient à l’idéologie « réchauffiste »
    La prétention de cette idéologie à détenir l’unique vérité et sa manière d’argumenter à coups de gourdin en brandissant des images d’apocalypse relèvent d’une même tentation totalitaire. Attribuer à une cause unique le relatif réchauffement climatique, en l’occurrence à l’activité humaine créatrice de CO2, devrait pouvoir être raisonnablement contesté. D’autant que, depuis dix-huit ans, d’autres scientifiques font remarquer (mais qui les écoute ?) que le climat de la planète s’est stabilisé. Quant à la quantité de glace en Antarctique, elle n’a cessé de croître depuis plus de trente ans. Jamais il n’y a eu autant de glace au pôle Sud !

    Faire ce constat ne dispense pas de lutter contre les pollutions ou de promouvoir une consommation économe des ressources naturelles ?
    Il faut bien sûr réduire les pollutions dues à l’utilisation du charbon, du gaz, du pétrole lorsque c’est possible, mais ce bon sens ne mérite pas cette comédie mondialiste.
    La prétention à vouloir réguler la température du globe au degré près est une tartufferie puisque le climat est difficilement prédictible et que les émissions de CO2 n’ont qu’une incidence marginale sur le climat.

    Selon Dominique Jamet, la COP21 devrait se terminer par un laborieux « document final plein de bonnes résolutions »
    À n’en pas douter, il prévoira des aides aux pays les plus défavorisés, et accordera des dérogations aux pays émergents. In fine, alors que la France espérait promouvoir son industrie nucléaire en jouant sur les peurs de réchauffement climatique, elle risque surtout de mettre la main au portefeuille !

     

    http://fr.novopress.info/