Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 30

  • Kyenge Kashetu en « mission européenne » aux Fidji : 1,2 million d’euros

    Kyenge Kashetu, la Congolaise la plus célèbre d’Italie, a organisé un séminaire sur le changement climatique aux îles Fidji. 42 députés se la sont coulé douce, certains ne participant même pas aux travaux, dont 3 députés français.

    Ah le bon, l’excellent fromage du Parlement européen ! On en a de temps en temps quelques échos dans les journaux. Le quotidien italien Libero a ainsi raconté, vendredi 15 janvier, « l’excursion de Kyenge aux Fidji ». Cécile Kyenge Kashetu, la Congolaise la plus célèbre d’Italie, désormais chargée de définir la politique d’immigration du Parlement européen, est aussi « vice-présidente de l’assemblée paritaire Union européenne – ACP (Afrique Caraïbe Pacifique) ». C’est à ce titre qu’elle a conduit aux îles Fidji, en juin dernier, une mission de 102 personnes : 42 députés européens, 29 fonctionnaires, 31 traducteurs. Vol en classe affaires pour tout le monde, hôtel quatre étoiles et, en prime, une indemnité de « travail » journalière de 152 euros par député, pour une réunion de trois jours. Le thème des discussions ? « Le changement climatique des mers et des océans », on s’en serait douté.

    Coût de l’opération ? Au moins 1 230 702 euros déjà budgétés, mais le chiffre est susceptible d’augmenter encore, car, comme l’a expliqué le directeur des politiques extérieures, Bernard Hellot, « les députés ont le droit de présenter leurs demandes de remboursement jusqu’au mois d’octobre de l’année suivante » : jusqu’à octobre 2016, donc, pour bien se souvenir de ce qu’ils ont pu dépenser aux Fidji.
    L’affaire fait du bruit en Italie, où l’on n’a pas oublié les folles dépenses de Kyenge Kashetu, à l’époque où cette grande conscience de la gauche immigrationniste était ministre de l’Intégration. Il Giornale n’a pas hésité à titrer : « Kyenge guide le congé des députés européens aux îles Fidji ».

    Il faut dire que, si Kyenge elle-même semble avoir eu la décence de participer aux « travaux » prévus, plusieurs députés, d’après le journal officiel du Parlement européen, en ont séché une partie. Pour se pencher de plus près sur « le changement climatique de l’Océan », probablement. Parmi les députés portés comme absents à « au moins une des trois journées de discussion », on compte un Allemand, un Espagnol, deux Polonais… et trois Français. Libero leur a adressé à deux reprises (la seconde fois, le 7 janvier, en déposant une lettre directement dans leur casier au Parlement européen) une demande d’explications : « est-il vrai que, aux Fidji, vous étiez absents au moins un jour sur trois ? Et si oui, pourquoi ? » Aucune réaction jusqu’à présent.

    Les trois Français sont les députées MoDem Marielle de Sarnez et Nathalie Griesbeck, et (comme chevalier servant de ces dames ?) le désormais célèbre Aymeric Chauprade.

    http://fr.novopress.info/197120/kyenge-kashetu-en-mission-europeenne-aux-fidji-12-million-deuros/#more-197120

  • Le dispositif Barkhane rend les espaces nordistes du Mali et du Niger de plus en plus hostiles aux terroristes

    Analyse de Bernard Lugan quelque peu différente de celle de Jean-Dominique Merchet :

    "Au moment où, paniqués par la progression de Daesh en Libye, certains en sont quasiment arrivés à croire qu’il était possible de soutenir une partie des jihadistes contre les autres, le massacre commis à Ouagadougou venant après celui de l’hôtel Radisson de Bamako le 20 novembre 2015, rappelle que nous sommes en présence d’un même phénomène. Comme en Syrie, où le président Poutine ne cesse de dire qu’il n’y a pas plus de jihadistes « modérés » qu’au Sahel.

    Au-delà de la description événementielle et journalistique, l’analyse du massacre qui vient de se produire à Ouagadougou peut se faire autour de quatre points :

    1.Aqmi et Daesh sont actuellement engagés dans une surenchère. Cette dernière explique en partie, mais en partie seulement, la multiplication des actions terroristes dans la région, notamment au Burkina Faso où, depuis plusieurs mois, des unités de la gendarmerie sont régulièrement la cible d’attaques.

    2.Comme il n’existe pas de cloisonnement hermétique entre les jihadistes qui peuvent prendre des étiquettes différentes au gré des circonstances, l’erreur serait de tenter une classification « géométrique », à l’européenne, avec des étiquettes collées sur des individus ou sur des mouvements. Nous sommes en effet face à une nébuleuse à la fois poreuse et en perpétuelle recomposition, mais d’abord dynamique.

    3.Le Burkina Faso est devenu une cible idéale car le pays est frontalier du Mali, de la Côte d’ivoire, du Ghana, du Togo, du Benin et du Niger. Quelques centaines de kilomètres le séparent du nord du Nigeria où opère Boko Haram. Or, le Burkina Faso qui était le pivot de la stabilité régionale avec Blaise Compaoré, a lui aussi été déstabilisé au nom de la démocratie. Une fois de plus…En renversant son président, le pays est donc entré dans une zone de turbulences dont cherchent à profiter les islamistes. Comme toujours en pareil cas.

    4.Le plus important est cependant l’émergence d’un phénomène nouveau. Ce dernier n’a pas été vu par les « spécialistes » auto-proclamés, mais ils vont naturellement le reprendre à leur compte après avoir lu les lignes qui suivent :

    Depuis plusieurs mois, j’écris dans l’Afrique Réelle que se produit un glissement du jihadisme depuis la zone saharo-sahélienne au nord, vers la zone sahélo-guinéenne au sud. La raison en est simple :  et de plus en plus difficiles aux trafiquants. Gênés dans leurs activités par la présence française, ces derniers ont donc commencé à se détacher des jihadistes.

    Un phénomène important s’est produit il y a quelques semaines quand les chefs des tribus et ceux de leurs membres qui contrôlent les trafics transsahariens se sont réunis afin d’en revenir au partage des axes de circulation traditionnels afin de ne plus devoir dépendre des options choisies par les jihadistes. Ce phénomène a concerné à la fois Maures, « Arabes » et Touareg. Un accord tribalo-commercial a même été conclu au terme duquel les marchandises que les uns et les autres s’étaient mutuellement volées, seraient rendues ou indemnisées.

    Risquant de perdre leurs relais, les jihadistes ont certes menacé, mais ils ont compris que la région n’était plus totalement sûre pour eux. Comme il leur fallait trouver une autre zone d’action, voilà pourquoi ils opèrent désormais de plus en plus vers le sud où ils bénéficient de solidarités dans la toile wahhabite patiemment tissée depuis plusieurs décennies par les monarchies pétrolières arabes. Cela ne veut évidemment pas dire que le jihadisme nordiste est moribond, bien au contraire, car il va chercher à reconquérir ses positions. Néanmoins, les lignes bougent et il est essentiel de bien le voir afin de ne pas demeurer cramponné à des analyses obsolètes."

    N'oublions pas que parmi ceux qui critiquent les résultats de l'opération Barkhane, il y a des hauts fonctionnaires qui aimeraient diminuer les moyens militaires tel ce diplomate évoquant le coût de l'opération : "On pourrait en faire des choses avec une telle somme"...

    Entendrons-nous demain un haut fonctionnaire réclamer la suppression de 10 000 postes dans les armées (volume de l'opération Sentinelle) en cas de nouvel attentat sur le territoire national ?

    Philippe Carhon

  • Aubervilliers, le Cologne des femmes asiatiques ?

    Cinq voyous âgés de 18 à 19 ans et un mineur s’étaient spécialisés dans les agressions de jeunes femmes chinoises à proximité du métro.
    La semaine dernière, Le Parisien nous apprenait l’arrestation d’un gang ultra violent qui sévissait depuis deux mois à Aubervilliers. Cinq voyous âgés de 18 à 19 ans et un mineur s’étaient spécialisés dans les agressions de jeunes femmes chinoises à proximité du métro.
    Le mode opératoire est toujours le même, un premier arrive par derrière pour empêcher la victime de crier, un second la cogne pendant que ses copains lui arrachent son sac.
    28 plaintes ont été déposées, un record – mais en réalité leur porte-parole estime qu’on peut multiplier ce chiffre par 4 ou 5 – et une grande partie des victimes a fini aux urgences avec bras cassés, cranes ouverts, luxation de l’épaule…

    Lire la suite

  • Robert Ménard donne une leçon aux professeurs d'histoire

    29 professeurs d'histoire ont écrit une lettre à Robert Ménard, publiée dans Le Midi Libre le 15 janvier. Le maire de Béziers répond:

    "Ainsi donc, ces enseignants du lycée Jean-Moulin m'accusent "d'instrumentaliser" et de "retricoter" l'Histoire dans un but "polémique". Sans qu'ils s'en rendent compte sans doute, ils révèlent ainsi la nature profonde de leur structure intellectuelle : le refus du débat, le refus de la confrontation des idées. Ils y ajoutent le procès en légitimité, propre à la pensée de gauche, qui exclut l'Autre à partir du moment où celui-ci ose penser l'Histoire différemment, ose envisager son enseignement autrement qu'il est pratiqué depuis mai 68. Quand ces enseignants écrivent, "nous sommes attachés à la rigueur de la démarche historique", on a envie de rire tant leur courrier témoigne presque à chaque ligne du contraire. Un courrier que l'on peut résumer en quelques points.

    Premier point : la guerre d'Algérie. Ces enseignants me reprochent d'avoir débaptisé la rue du 19 mars 1962. Pour eux, c'est "rouvrir les plaies" et "réhabiliter l'OAS". On croirait lire un tract du Parti communiste ! Or, d'un point de vue historique, de quoi s'agit-il ? Peut-on dire que la guerre d'Algérie a pris fin avec la signature des accords d'Évian du 19 mars 1962 ? Oui, affirment ces enseignants. Oui, affirment les anciens porteurs de valises. Non, disait François Mitterrand. Non, pensent les milliers de familles dont les membres ont péri après le 19 mars. Il peut donc y avoir débat. Ce n'est pas une question de querelles de "mémoire". Ce débat, ces enseignants l'esquivent. Ils ne sont pas "attachés à la rigueur de la démarche historique", ils font de la politique.

    Deuxième point : il m'est reproché un tweet dans lequel j'invitais à lire un numéro du Figaro Histoire "Quand les barbares envahissaient l'Empire romain". Selon ces enseignants, il s'agirait d'une allusion implicite aux migrants. En quelque sorte, on m'accuse d'une arrière-pensée. Procédé stalinien s'il en est ! Or, il s'agissait simplement d'attirer l'attention sur un numéro du Figaro Histoire. Mais peut-être est-il interdit de citer Le Figaro ?On est loin de "la rigueur de la démarche historique". Et plus près de la politique.

    Troisième point : si j'en crois ces professeurs, je ne devrais plus évoquer les combattants de 14-18 dans mes discours. Il m'est reproché de m'être interrogé ainsi à leur sujet : que diraient-ils "en voyant certaines rues de nos communes où le Français doit baisser la tête ?" Au nom de quelle "démarche historique" ces enseignants prétendent m'interdire de faire un rapprochement entre 1914 et 2016 ? Oui, les Poilus biterrois de 14-18 qui sont morts pour la France, pour qu'elle ne soit pas allemande, que penseraient-ils de notre Béziers de 2016 ? Poser cette question n'est ni ridicule ni déplacé car elle s'adresse, au fond, non pas aux Poilus, mais à nous, à nos consciences. À quoi bon se gargariser de la gloire de nos ancêtres, si nous acceptons ce qu'ils ont refusé au prix de leur vie ? Ces enseignants de Jean Moulin peuvent ne pas être d'accord. Mais la querelle qu'ils me font n'est pas historique ou scientifique, elle est politique.

    Quatrième point : il m'est reproché implicitement d'avoir installé une crèche en mairie. Pour ces professeurs, c'est mal car cela "ne s'inscrit pas dans la tradition laïque garante de cohésion sociale et protectrice des libertés". Quel laïus pour dire : nous ne sommes pas d'accord. Soit ! Mais la justice a tranché. La crèche dans la mairie ne viole pas la laïcité. Le christianisme est un élément culturel constituant de l'identité française. Il est possible que cela chagrine ces professeurs, il est possible qu'ils préfèrent n'en souffler mot dans leur enseignement sinon pour le minorer. Cependant, quand ils écrivent qu'ils sont attachés à leurs obligations de "réserve et de neutralité", ils se moquent du monde. Envoyer à la presse une lettre ouverte au maire de la ville et la signer explicitement en tant qu'enseignants du lycée Jean-Moulin, qu'est-ce sinon entrer dans le débat public, sinon faire de la politique, et donc violer le devoir de "réserve et de neutralité" dont ils se réclament ?

    Cinquième point : Jean Moulin. Deux choses à ce sujet. D'abord, Jean Moulin, comme le général de Gaulle, a combattu avec des hommes venant de tous les horizons. Le secrétaire de Jean Moulin venait de l'Action française. Autour de De Gaulle, on retrouvait des gens venus de la droite la plus dure, qui feraient passer Marine Le Pen pour une centriste. Pour eux, seules comptaient la libération de la France, sa souveraineté. Jean Moulin n'était pas le "visage de la France républicaine", comme l'écrivent les enseignants, il était le visage de la France. Il n'est pas mort pour un concept politique, il est mort pour une réalité charnelle, pour un peuple. En 1940, les nationalistes français ont répondu présents en masse à Londres alors qu'une partie de la gauche a voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Alors à qui appartient Jean Moulin ? D'abord et avant tout à l'histoire de France. Il est le symbole d'un Français qui meurt pour que son pays ne soit pas occupé par une armée étrangère. À qui ne peut pas appartenir Jean Moulin ? À ceux qui vendent notre pays, à ceux qui le pillent. Comme à ceux qui trouvent des excuses aux pillards et aux vendus. L'autre point important sur Jean Moulin est plus factuel. La Ville va créer un musée historique qui lui sera entièrement consacré. Alors que son appartement natal était dans un état déplorable, il va être restauré. Et quel est le premier mouvement de ces enseignants de Jean Moulin ? Se réjouir ? Non ! C'est de faire un procès moral, un procès historique, un procès politique à la mairie ! Pour conclure, je crois que ces enseignants de Jean-Moulin auraient mieux fait de ne pas signer ce texte, rédigé par un ou deux d'entre eux. Je pense qu'ils n'ont pas mesuré son caractère politique. Pour ma part, je forme le vœu qu'ils transmettent à leurs élèves l'amour de la France, une France qui n'a commencé ni en 1968, ni en 1789.Qu'ils forment des citoyens, des citoyens fiers de leur pays, fiers de leur identité."

    Michel Janva

  • Il est vital pour la nation française d’abolir la binationalité

    Les polémiques soulevées par le projet de François Hollande de réforme constitutionnelle amènent à examiner le dispositif actuel de la multinationalité dans notre pays et à poser la question de son poids sur le destin politique et sociologique de la France.

    La France compte plusieurs millions de binationaux originaires d’Afrique subsaharienne du Maghreb et de Turquie. Cette situation entraine des risques réels et importants pour la France du fait d’allégeances à des pays étrangers et d’influence électorale.

    Il apparait donc vital de supprimer la binationalité pour les ressortissants de ces pays et d’abolir la binationalité voire la multinationalité des élus de la République.

    Une politique laxiste de naturalisation

    Les naturalisations sont accordées selon trois procédures (résumées en annexe) destinées, en principe, à présenter des garanties qui seraient de nature à éviter des naturalisations abusives, notamment l’assimilation à notre société.

    En réalité il est aisé de constater que la plupart des immigrés des pays tiers n’ont cure de l’adhésion aux principes essentiels de la République et que celle-ci ne montre guère de volonté pour les appliquer et les faire respecter alors que la supposée adhésion se révèle être de la pure haine.

    Par ailleurs l’application du droit du sol et des naturalisations par déclaration, notamment des conjoints de « Français », ouvre la porte à des flots annuels de citoyens français de pure forme administrative dont beaucoup d’entre eux ne sont ni assimilés ni même intégrables.

    Un nombre de naturalisations variable mais élevé

    Les acquisitions de la nationalité française ont connu un pic en 2004 selon l’INSEE : 168.826. Retombées à 131.452 en 2007, elles ont nettement progressé sous Sarkozy pour atteindre le chiffre de 143.275 en 2010. Elles ont alors chuté significativement jusqu’à 96.088 en 2012 et 97.318 en 2013.

    La volonté affichée de Valls est de repasser le seuil des 100.000 naturalisations annuelles (l’équivalent de villes comme Caen ou Nancy) dès 2015 et dans les années qui viennent. L’espoir est de parvenir à constituer à moyen terme un vivier puis un socle électoral qui permette d’éviter toute alternance politique et de perpétuer le pouvoir du socialisme et du politiquement correct, bien entendu dans un « esprit de respect des valeurs démocratiques et républicaines ».

    Si les informations sont relativement claires sur les chiffres de flux des naturalisations il n’en va pas de même des chiffres cumulés de personnes devenues françaises à la suite de naturalisations. Si l’on croit l’étude de l’INSEE de janvier 2015 les chiffres seraient les suivants :

    -2,3 millions de personnes nées à l’étranger auraient acquis la nationalité française ;
    -1,7 million de personnes sont nées à l’étranger avec la nationalité française. Cela peut concerner aussi bien des enfants de Français établis à l’étranger que des enfants d’immigrés retournés dans leur pays temporairement ou définitivement dans des proportions non indiquées ;
    -0,6 million de personnes sont nées en France avec la nationalité étrangère et sont, dans quatre cas sur cinq, des enfants de moins de 14 ans dont les parents sont étrangers et qui acquerront de droit la nationalité française au plus tard à leur majorité;
    -Enfin l’étude de l’INSEE indique que sur les 58,2 millions de personnes nées en France, 57,6 millions ont la nationalité française, certaines pouvant avoir une double nationalité, ce qui veut dire qu’elles ont été elles-mêmes naturalisées. Combien?  L’étude ne l’indique pas.

    Il apparaît clairement une incertitude considérable au titre des chiffres cumulés de naturalisations que nous retrouvons dans ceux des doubles nationalités.

    Les multinationalités

    Le droit français autorise la double nationalité et n’exige aucune déclaration. Longtemps, les chiffres sur les personnes potentiellement concernées sont restés approximatifs et le demeurent largement aujourd’hui.

    Dans l’enquête Trajectoires et Origines, réalisée en 2008 et 2009, c’est-à-dire il y a plus de 6 années, les chercheurs de l’Institut national d’études démographiques (INED) auraient établi que les binationaux représenteraient 3,3 millions de personnes (5% de la population de la France métropolitaine âgée de 18 à 50 ans), dont 90% sont immigrés ou descendants d’immigrés. « C’est le seul chiffre fiable, explique l’INED, car il n’existe aucun fichier ni recensement des Français à double nationalité. » Selon l’Institut, les ressortissants à double nationalité sont très fréquents chez les immigrés du Maghreb (66%), les Turcs (55%) et les Portugais (43%), mais rares chez les personnes originaires d’Asie du Sud-Est.

    C’est avec précaution qu’il faut retenir ce chiffre qui semble autocopié et répété en boucle par les journalistes, et ce pour plusieurs raisons :

    -Il est regrettable que ce chiffre de 3,3 millions ne puisse être trouvé dans le chapitre de l’enquête dédié à la question de la binationalité ;
    -Claude Goasguen a, pour sa part, cité publiquement le chiffre de 4 à 5 millions de binationaux ;
    -Sous toutes réserves citons Wikipedia : Selon Gilbert Meynier, spécialiste de l’histoire de l’Algérie sous la domination française, le nombre de résidents d’origine algérienne en France en 2012 pouvait être estimé à 4 millions, dont 2 millions de binationaux.

    En définitive les chiffres avancés au titre de la binationalité en France offrent deux caractéristiques : ils sont flous et leur taille ne peut que nous convaincre de la réalité de l’ampleur de la binationalité.

    Cette situation entraîne des risques réels et importants pour la France

    Cette situation engendre trois types de risques graves pour notre pays.

    Tout d’abord ce débordement de binationalité crée des droits illégitimes, certes, mais réels, qui pèsent et pèseront encore plus sur nos comptes sociaux et nos finances publiques. A titre d’exemple, rappelons le projet de naturalisation de 200.000 « chibanis » qui ne manquera pas d’avoir des répercussions sur les déficits de l’assurance maladie.

    Il se pose également une question grave d’allégeance des binationaux, en particulier lorsqu’elle concerne l’oligarchie dirigeante.

    Comment pouvons-nous avoir un secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur qui est binational franco-allemand alors que l’Allemagne est notre principal partenaire commercial ?

    Non seulement la préposée à l’Education nationale, qui est chargée de démolir celle-ci pour ne pas décourager ses jeunes coreligionnaires, est franco-marocaine mais, comme le souligne Malika Sorel-Sutter dans son livre Décomposition française, elle a été nommée par le roi du Maroc au Conseil de la communauté marocaine à l’étranger ayant pour objet le « suivi et l’évaluation des politiques publiques du Royaume envers ses ressortissants à l’étranger ». Allons-nous passer sous une tutelle marocaine ?
    Malika Sorel-Sutter rappelle un discours public du premier ministre de Turquie, Erdogan, en visite d’Etat en France, tenu au Zénith le 6 avril 2010 devant 6.000 concitoyens : « Le fait de demander l’assimilation est un crime contre l’humanité, personne ne peut vous dire : renonce à tes valeurs ». Erdogan leur enjoignait de « demander la double nationalité pour être les diplomates de la Turquie en Europe (…).La France vous a donné le droit à la double nationalité : pourquoi vous ne la demandez pas ? Ne soyez pas réticents, ne soyez pas timides, utilisez le droit que la France vous donne. Prendre un passeport français ne vous fait pas perdre votre identité turque ». Quelle arrogance et quel mépris !

    La vérité est que l’on constate la triste réalité de conflits d’intérêts nationaux au plus haut niveau de l’Etat et la prédominance d’identités étrangères au détriment de la nôtre.

    Enfin se pose la question vitale de l’influence de ces binationaux sur notre destin national au travers de leur poids électoral. Il convient de ne pas oublier que Hollande, malgré son faible score en termes absolus, n’a triomphé en 2012 sur son adversaire que grâce à l’appoint des banlieues.

    Il est vital d’abolir la binationalité

    Comme le souhaite Bernard Debré il est indispensable pour l’avenir de notre nation d’abolir purement et simplement la double nationalité, sauf pour les pays partenaires de l’Union européenne et pour nos concitoyens expatriés, ce qui exige un changement profond du Code de la nationalité et du corpus juridique afférent à celle-ci.

    Il doit être demandé aussi bien aux candidats à la naturalisation qu’aux binationaux originaires des pays tiers enregistrés par l’administration française s’ils gardent ou non leur nationalité d’origine. Ils devront démontrer et justifier juridiquement la perte de leur première nationalité et l’acceptation officielle de celle-ci par leur pays d’origine.

    Au cas où ils refuseraient de renier leur autre nationalité ou ne pourraient démontrer sa perte, ils perdraient ou ne pourraient acquérir la nationalité française. Ils deviendraient des résidents étrangers.

    Il faut souligner que pour les Africains et plus particulièrement les Maghrébins il est très difficile voire impossible de renoncer à leur nationalité d’origine. Cet état de choses relève de leur lien indéfectible avec l’islam.
    C’est particulièrement le cas des Marocains pour des raisons de religion et de statut de sujets du roi. C’est ce qu’a expliqué Hassan II, roi du Maroc, à Philippe de Villiers : « Les Marocains resteront à jamais des Marocains et des musulmans. Ne nous demandez pas de perdre notre identité (…) comme vous dissolvez la vôtre. Je récuse le détournement de nationalité. Vos gouvernants ignorent la notion d’allégeance. Je suis l’émir des croyants. »
    C’est aussi le cas des Algériens dont le Code de la nationalité prévoit bien 4 cas de renonciation à la nationalité algérienne afin de rester en conformité avec le droit international mais qui, en réalité, constituent autant d’obstacles.

    C’est la raison pour laquelle il apparaît parfaitement concevable que certains des pays d’origine des binationaux français manifestent plus de solidarité avec la France sur cette question de binationalité que de l’hostilité.

    Enfin il apparaît indispensable de se fonder sur la notion de réciprocité, plusieurs des pays concernés n’acceptant que très difficilement que des étrangers, surtout européens, acquièrent leur nationalité.

    Supprimer la binationalité des élus

    Le député Thierry Mariani a publiquement déclaré que les élus ne devraient avoir que la seule nationalité française. Cette proposition relève du simple bon sens. Mais est-ce suffisant ? Est-il conforme à l’intérêt national qu’un étranger naturalisé au cours de son existence puisse exercer des fonctions de chef de l’Etat, de ministre ou de premier ministre, et de parlementaire ?

    André Posokhow

    Voir Annexe ci-après :

    Les modes d’acquisition de la nationalité française

    1°-L’acquisition de plein droit (compétence du ministère de la Justice)

    a) A la naissance :

    -Pour l’enfant né en France ou à l’étranger dont l’un au moins des parents est français (droit du sang) ;
    -Pour l’enfant né en France lorsque l’un de ses parents au moins y est lui-même né (double droit du sol) ;
    -Pour l’enfant né en France de deux parents apatrides (simple droit du sol).

    b) A la majorité :

    -Pour l’enfant né en France de deux parents étrangers sous plusieurs conditions dont celle d’une résidence continue ou discontinue en France de 5 années dès l’âge de 11 ans.

    2°-L’acquisition par déclaration

    a) Les jeunes nés en France de parents étrangers (compétence du ministère de la Justice) :

    -Possibilité pour les jeunes âgés de plus de 16 ans d’acquérir eux-mêmes la nationalité française par déclaration durant leur minorité ;
    -Les enfants âgés de 13 à 16 ans non révolus peuvent également acquérir la nationalité française s’ils justifient d’une résidence en France de 5 années dès l’âge de 8 ans ;

    b) Les conjoints de Français (compétence du ministère de l’Intérieur) :

    L’étranger marié à une Française ou un Français peut obtenir la nationalité française par déclaration quatre ans après le mariage. Il doit notamment pouvoir justifier d’une communauté de vie affective et matérielle et d’une connaissance suffisante de la langue française.

    3°-L’acquisition par décret du premier ministre, sur proposition du ministre de l’Intérieur, chargé des naturalisations

    Toute personne étrangère majeure possédant un titre de séjour peut déposer une demande de naturalisation française.
    Certaines conditions légales doivent être remplies comme résider en France de manière habituelle et continue avec sa famille depuis 5 ans, être assimilé à la société ainsi que par l’adhésion aux principes et valeurs essentiels de la République française, être de bonnes vie et mœurs, c’est-à-dire ne pas avoir subi certaines condamnations.

    André Posokhow, Consultant, 13/01/2016

    http://www.polemia.com/il-est-vital-pour-la-nation-francaise-dabolir-la-binationalite/

  • L’État français, ennemi du peuple français, 2ème partie – par Guillaume Faye

    FRANCE (NOVOpress avec Guillaume Faye)

    L’État français est donc devenu un méga–structure corporatiste qui, depuis plusieurs décennies, dirigé par des gouvernements de droite ou de gauche, sape les fondements de la France. Ce ne sont pas les multinationales, les marchés, le mondialisme ni Bruxelles qui font exploser le chômage, paupérisent les classes moyennes et réduisent le niveau de vie, c’est la politique de l’État français. Ce n’est pas une agression extérieure qui a provoqué l’immigration de peuplement de masse, l’islamisation galopante, la montée du terrorisme djihadiste, l’explosion de la criminalité, c’est la politique de l’État français.

    Les 9 plaies de la nation française provoquées par l’État

    Voici les neuf domaines dans lesquels l’État français démolit la société et la nation françaises. Le processus s’est singulièrement aggravé depuis que la gauche PS – influencée par le trotskisme – dirige l’appareil d’État, un appareil qui, par ailleurs, est largement, du haut en bas de la hiérarchie, majoritairement innervé par la même idéologie.

    1 L’encouragement de la colonisation de peuplement et de l’islamisation. Toute la politique d’immigration a été objectivement orchestrée par l’État français depuis le regroupement familial de 1974. (1) L’État français est le seul responsable de la colonisation de peuplement massive et de l’islamisation et de tous les maux qu’elles provoquent. Ce remplacement de population est accompli contre l’avis du peuple. Jamais, dans toute l’histoire de France, jamais, un État n’avait accepté, cautionné, laissé faire, au prix même de l’irrespect des lois (non–expulsion des clandestins et des déboutés du droit d’asile) une telle entreprise que l’on pourrait comparer à un ethnocide sournois.

    2 L’abandon des classes populaires autochtones. La préférence étrangère est largement pratiquée dans les politiques sociales, de logement et d’embauche. La discrimination positive à caractère ethnique est partout encouragée voire imposée ; bien que la propagande prétende par un énorme mensonge que les personnes issues de l’immigration sont victimes de racisme et d’exclusion, inversion orwellienne de la réalité. Le peuple de souche des classes populaires (la ”France périphérique”) est délaissé, relégué. C’est lui qui est victime d’exclusions, de discriminations, de précarité, qui subit la criminalité, le racisme et la dureté administrative et fiscale de l’État ; lui, dont les prestations sociales, les aides et les revenus sont sacrifiés au profit des salariés publics surprotégés et de l’assistanat considérable des populations immigrées.

    3 Le naufrage de l’école publique, l’Éducation nationale étant devenue l’Éducation antinationale. Baisse de niveau dramatique, par dogmatisme égalitaire, de l’enseignement public primaire et secondaire, démolition et défiguration de l’enseignement de l’histoire de France…la liste est interminable. Destruction de la mémoire nationale et culpabilisation. L’inverse absolu de la philosophie scolaire de la IIIe République. L’ascenseur social et la méritocratie ont été tués par l’État pseudo–républicain depuis 1968. L’égalitarisme a détruit l’égalité des chances. Rue de Grenelle, les cabinets de droite ou de gauche sont tout aussi responsables.

    4 Le recul de la répression des crimes et délits et l’acceptation des zones hors droit. L’impunité judiciaire des délinquants sabote toute action policière. Les moyens d’investigation de la police ont été rognés et les récentes dispositions ”post-attentats” ne changent pas grand chose. Mme Taubira n’est qu’un épisode aggravant dans un processus débuté après 1981. L’État, dont les mandarins sont protégés, a laissé s’installer des centaines de zones de non-droit, à la fois défrancisées et criminogènes. Pire : l’État oblige les communes (logements sociaux, loi SRU) à héberger des quotas de certaines populations. Tout se passe comme si l’État–pachyderme évacuait une partie du territoire national laissée aux mains d’un occupant et lui en offrait de nouvelles portions. Le parallèle est saisissant avec l’État impérial romain déclinant. Et pour tout arranger, on force maintenant (loi SRU et quotas de ”logements sociaux ”) les communes préservées à accueillir les ”nouvelles populations”.

    5 La démolition économique des forces vives de la nation. Ponctions fiscales et sociales croissantes, contraintes administratives empilées, harcèlements juridiques, réglementarisme paralysant : des agriculteurs aux artisans, des PME aux professions libérales, des fortunes investisseuses aux créateurs d’entreprises, tous sentent bien que le Moloch étatique, avec ses relais syndicaux corporatistes et marxisés, plombe la création de richesse nationale. Et ce n’est pas le ”social–libéralisme” insignifiant de M. Macron (montagne de paroles, modernité factice accouchant d’une souris) qui change quoi que ce soit. Au bilan : chômage en ascension exponentielle, baisse de compétitivité, faillites, déclin de l’agriculture familiale, investissements en berne, fuite des talents et des fortunes qui partent enrichir d’autres pays…

    6 Le découragement de la natalité autochtone. Le gouvernement PS depuis 2012 a gravement dégradé les régimes des allocations familiales et aggravé les charges fiscales des familles avec enfants des classes moyennes, majoritairement de souche. Leur natalité est en baisse depuis 2013. Tout se passe comme si la reproduction du peuple français historique n’était pas souhaitée par l’État.

    7 Les atteintes croissantes à la liberté de la presse et d’expression pour les défenseurs de l’identité française et européenne. La loi sur la liberté de la presse et d’expression de 1881 est de plus en plus vidée de sa substance, à partir des lois Pleven de 1972. Depuis, les lois mémorielles et communautaristes s’empilent ; s’y ajoutent une jurisprudence partiale qui abandonne le droit positif au profit de jugements idéologiques, et les injonctions depuis 1994 de la Cour européenne – véritable gouvernement des juges non élus. On aboutit à ce que toute opinion ”incorrecte” soit réprimée, menacée et donc incitée à l’autocensure. En dépit de la mascarade ”Je suis Charlie”, le blasphème contre l’islam (pas contre les autres religions) est intégré par le droit de l’État français. Plus le djihad islamique frappe, plus l’”islamophobie” est réprimée et moins l’ennemi des Français et des Européens est désigné. (2) Les concepts de racisme, d’islamophobie, d’homophobie, etc. fonctionnent comme des instruments de répression à sens unique.

    Selon un modèle post–soviétique assoupli – sans goulag –l’idéologie officielle d’État, réprime de plus en plus toute contestation de ses dogmes, toute ”opinion interdite” par des sanctions à la fois pénales et socio-professionnelles. Il est même question de correctionnaliser les délits d’opinion. La ”république” est définitivement brouillée avec la liberté.

    8 Les abandons de la souveraineté nationale au profit du conglomérat technocratique de l’Union européenne. L’UE est une belle idée mais dont la réalisation concrète est catastrophique. L’avis et la volonté du ”peuple français” et même de ses ”représentants” ne comptent plus. L’État n’a plus de souveraineté monétaire, plus de souverainement commerciale, de moins en moins de souveraineté industrielle, plus de protection physique des frontières qui ont quasiment disparu, noyées dans l’espace Schengen. Il s’en accommode parfaitement. En revanche, il a accru sa masse volumique et sa pression fiscale.

    9 La soumission de la politique étrangère française à Washington, à l’Otan et à l’UE, relai des deux premiers, au mépris de l’intérêt national – et bien sûr européen. Le dernier épisode aura été la crise ukrainienne (voir divers article de ce blog) où l’État français a obéi à la politique aberrante de sanctions contre la Russie. Ce qui, sur les plans économique et stratégique, est complètement contraire aux intérêts de la France, la Russie étant notre premier partenaire et notre premier allié naturel sur l’échiquier planétaire. Mais, que voulez-vous ? Ces Messieurs du Quai d’Orsay prennent leurs ordres sur les rives du Potomac. Cette remarque ne signifie aucun anti–américanisme primaire de ma part.

    L’État français provoque son propre dépérissement : il tue la poule aux oeux d’or.

    L’État français ne cherche donc plus à être souverain comme représentant et défenseur du peuple français. Il vise d’abord la reproduction et l’expansion de son propre organisme, autoritaire et parasitaire, privilégié, aux frais du peuple de souche des classes de l’économie privée. Mais en même temps, il s’attaque, par idéologie, à ce peuple autochtone qui le fait vivre. Cette contradiction est suicidaire. L’État français ne sera pas secouru par ses protégés.

    À maints égards, cet État pachydermique ressemble à l’État romain de l’Empire agonisant (Ve siècle) qui, lui non plus, ne cherchait plus la gloire ou la défense de Rome : énorme pression fiscale, impuissance à protéger les populations contre des invasions barbares qu’il a lui-même favorisées. Le parallélisme est fascinant. C’est pourquoi, dialectiquement, l’État pachydermique français est menacé de mort : en croyant se renforcer, il se saborde. Il croule sous son propre poids. Fuite des élites, baisse des recettes fiscales, dette croissante, soumission aux marchés créanciers, invasion migratoire de populations hostiles non maîtrisées, insécurité et délinquance explosives, perte de contrôles de pans entier du territoire. Il scie la branche qui supporte son organisme adipeux.

    Une jeune personne qui est aujourd’hui titularisée comme fonctionnaire s’illusionne. Elle n’a rigoureusement aucune chance d’être payée jusqu’à la fin de sa vie professionnelle ni a fortiori de percevoir une retraite garantie comme ses aînés. Tout simplement parce qu’il n’y aura plus un sou pour la rémunérer. Pas de miracles : personne ne prêtera plus à l’État français. La faillite est pour dans moins de dix ans.

    L’État français dépérit aussi par l’étranglement progressif de son propre principe de liberté (”républicain”) puisqu’il réprime de plus en plus cette liberté d’expression démocratique. Sa pseudo laïcité se soumet à l’islam envahisseur. La décomposition de l’État français actuel est peut-être souhaitable pour que renaisse, dans la douleur, la France. Une seconde Révolution française est possible ; si elle advient, elle sera très différente de la première. Probablement, beaucoup plus radicale et sismique.

    (1) À l’époque, il était pertinent d’accuser le ”patronat” d’importer de la main d’œuvre à bon marché. Depuis les années 80, ce schéma est faux. L’immigration n’est plus du tout de travail.

    (2) M. Valls ne cesse de désigner le « terrorisme » comme ennemi, terme sémantiquement neutre. Le terrorisme ? Mais qui sont les terroristes, à 100% ? Il n’ose même pas employer le mot ”islamisme”, a fortiori ”islam”. M. Valls, matamore mou, est terrorisé, victime du terrorisme intellectuel.

    http://fr.novopress.info/197067/letat-francais-ennemi-du-peuple-francais-2eme-partie-guillaume-faye/#more-197067

  • Politique nataliste en Hongrie

    Pendant que la France prévoit de rembourser les avortements à 100% alors que certaines échographies en cas de grossesse ne le sont pas entièrement, voici ce que fait la Hongrie :

    "Pour répondre à la faiblesse démographique de son pays, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán vient de lancer un programme de soutien à la famille inédit en Hongrie. Toute famille s’engageant à avoir trois enfants en dix ans obtiendra 10 millions de forints (soit environ 32.000 euros) en vue de l’achat d’un logement familial. Et un prêt de 10 millions supplémentaires à taux préférentiel. Enfin, le taux de TVA pour l’achat du logement en question sera considérablement réduit.

    Mais ce sont surtout les conditions d’obtention de cette aide qui attirent l’attention. Outre le fait que le logement a vocation à devenir le foyer effectif de la famille, celui-ci doit être une construction neuve (achat d’un logement neuf ou construction neuve sur un terrain vierge). Ceci permettra de soutenir le secteur du bâtiment. Dores et déjà, des municipalités rurales favorables à ce projet se sont proposées de mettre à disposition des familles éligibles à ce programme des terrains constructibles. Par ailleurs, les parents désireux d’obtenir cette aide doivent répondre à plusieurs critères de probité, en particulier ne jamais avoir fait l’objet de condamnations lourdes, et avoir travaillé durant les dernières années. Sauf raisons médicales, la non-tenue de l’engagement d’avoir trois enfants dans les dix ans impliquera le remboursement à l’État des sommes indûment perçues.

    L’annonce de cette mesure en décembre 2015 est intervenue au terme d’une année où la Hongrie a vu plus de 400.000 clandestins traverser son territoire. Pour répondre à ce phénomène, Orbán a fait ériger une clôture aux frontières serbe et croate, ce qui a eu pour effet de détourner intégralement le flux migratoire de la Hongrie (...)"

    Pour finir d'irriter nos féministes pro-avortement, voici ce que disait en décembre dernier le président du Parlement hongrois László Kövér :

    "Nous aimerions que nos filles considèrent que le paroxysme de l’accomplissement de soi est de nous faire des petits-enfants"

    Philippe Carhon