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DRDA : La fabuleuse histoire du Louvre
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Police politique : acte de naissance
Source : Boulevard Voltaire
Il y a des élus suffisamment tordus pour avoir pensé qu’une mesure de pure police politique pouvait passer dans notre « patrie des droits de l’homme ».
« Les députés dont les noms suivent, ainsi que les membres du groupe socialiste, républicain et citoyen, sont heureux de vous faire part de la naissance officielle de la police politique en France. »
Jusqu’à présent, je pensais que les dispositifs sécuritaires pris, en urgence, par le gouvernement ne visaient que les gens douteux, ceux qui savent qu’ils ont quelque chose à se reprocher, terroristes ou pas, ceux qui tripotent un peu trop la loi à leur profit, bref, les « méchants », comme on dit dans les westerns. Je nous voyais, nous les gens normaux et limpides, hors-jeu de cet état d’urgence.
Eh bien, j’avais tort. Je suis dans le collimateur ! En plein dedans !Dans le cadre du fumeux projet de loi pour une « République numérique », les socialistes viennent de glisser l’amendement n° CL387. Il y est question des « hoax » – vous savez, ces messages que vous recevez par dizaines et qui présentent une information qu’en toute bonne foi on peut croire vraie alors qu’elle ne l’est pas. Selon les socialistes, « ces canulars informatiques revêtent un caractère de particulière gravité lorsqu’ils visent à diffuser, à grande échelle, une information erronée sur le contenu d’une politique publique ».
Sanction pour le petit rigolo qui aura fait partager la nouvelle à son carnet d’adresses : 135.000 euros d’amende.
Et voilà ! Le tour est joué. On est tous fliqués. Dès lors, toute critique d’une politique gouvernementale, diffusée par Internet à ses copains, est punissable. Et, dans le doute, on préférera s’abstenir de faire suivre une information plutôt que de risquer la colossale amende. C’est cela, la police politique.Questions ? Qu’est-ce qu’une « information erronée » ? Doit-elle être complètement erronée ? Un peu, beaucoup, sur les bords ? Qu’est-ce que le « contenu d’une politique publique » ? Le gouvernement s’occupe-t-il d’autre chose que de mettre en œuvre une politique publique ?
Donc, il est désormais interdit de « parler politique » sur Internet. Qu’est-ce qu’une diffusion « à grande échelle » ? À partir de combien de destinataires sort-on la grande échelle ? Dix ? Vingt-huit ? Cent trente ? Qui va juger de tous ces critères ? Le gouvernement ? Exemple concret : « Je promets d’inverser la courbe du chômage. » Est-ce une information erronée sur le contenu d’une politique publique, diffusée à grande échelle, et donc passible d’amende lourde ?
Alors, avant de faire suivre une info, branchez-vous sur « Hoaxbuster », « Hoaxkiller » ou « Hoax-ce-que-vous-voulez », tournez sept fois votre doigt sur la touche « Envoyer » avant d’appuyer. Ce geste, jusqu’alors anodin, peut vous coûter extrêmement cher.Sur le site de l’Assemblée nationale, face à cet amendement discuté il y a deux jours, figure la mention « Retiré ». Peut-être ? Impossible de savoir.
Il n’empêche qu’il y a des élus suffisamment tordus pour avoir pensé qu’une mesure de pure police politique pouvait passer dans notre beau pays « patrie des droits de l’homme ».
Cela fait froid dans le dos.Yannik Chauvin
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Xavier Raufer : « Ces gens-là nous ont désarmé moralement »
Xavier Raufer, docteur en géographie est enseignant et conseiller de plusieurs hommes politiques. Il est unanimement reconnu comme l’un des meilleurs experts du terrorisme international.
Monde et Vie : Le Président de la République nous a décrétés en guerre avec l'État islamique. Mais que sait-on de l'État islamique ?
Xavier Raufer : Il y a un principe qui n'est pas nouveau, qui est connu depuis l'origine de la civilisation européenne, depuis la Grèce antique, c'est : Connais ton ennemi. C'est un principe fondamental que ce soit dans la pensée stratégique chinoise (Sun Tse) ou dans la plus ancienne pensée grecque de la guerre. J'observe que depuis l'émergence en 2013 de l'État islamique, on nous bassine sur ce que cette entité fait mais on ne nous dit pas ce qu'elle est. Alors que c'est le point fondamental pour avancer vers la compréhension des deux grands problèmes actuels: le terrorisme au Moyen-Orient et la question des migrants. Beaucoup fuient ou disent fuir l'État islamique. Bien sûr il y a beaucoup de réfugiés économiques qui veulent selon les mots de la bienséance « avoir une vie meilleure » mais ils disent fuir les coupeurs de têtes et c'est l'État islamique qui coupe les têtes. Il y a à la fois un problème sécuritaire et un problème d'invasion.
Il faut mesurer la singularité de l'Etat islamique, rien à voir avec d'autres entités de guérilla, d'autres groupes armés. En deux minutes je peux vous expliquer ce qu'est le Hezbollah. Je ne le peux pas avec l'État islamique. Et je ne suis pas le seul. Le Président de la République comme Barack Obama ne le savent pas. Or, le meilleur moyen de perdre une guerre est de ne pas connaître son ennemi.
Je vous donne un exemple : il existe une étude sur les 50 plus hauts membres de l'État islamique. Il n'y pas d'islamistes parmi eux. Il y a des clowns, des leurres comme al-Baghdadi.
Les autres sont des anciens officiers de l'armée de Saddam Hussein. Quand on étudie le résultat des écoutes sur la transmission des ordres, sur les lignes de commandements, Al-Baghdadi ne joue aucun rôle. La totalité du commandement est dans les mains des anciens officiers de Saddam. Ils ont eu une vie avant l'État islamique. Ils n'étaient pas spécialement religieux (cela aurait été mal vu), ils buvaient de l'alcool, leurs femmes n'étaient pas voilées. On nous dit : ce sont les méchants, mais leur réalité est beaucoup plus trouble que cela.
Pourquoi ont-ils attaqué la France et pas un autre pays membre de la coalition ?
Les gens qui sont dans l'illicite comme les criminels ou les terroristes agissent selon un principe immuable qui est l'effet de déplacement. Quand c'est trop dur à un endroit on va ailleurs. Dans cette optique la France a dû leur apparaître comme un ventre mou que l'on pouvait frapper.
Maintenant que l'enquête commence à avancer, pouvons-nous retracer la somme d'erreurs d'analyse qui ont facilité l'action des terroristes ?
Le 18 novembre devant les maires de France, le Président de la République a fait ce qu'il fallait faire : il a nommé l'ennemi. Quand le médecin pose un diagnostic, il nomme la maladie ; quand on découvre une comète, on lui donne un nom. Le fait de nommer fait exister. C'est le premier cours de science politique, la première heure de la première année : est souverain celui qui désigne l'ennemi. Le problème c'est que c'était le 7 janvier qu'il fallait le dire et pas le 15 novembre. Mais il y a eu un tel déferlement de « pas d'amalgame », une telle débauche de « vivre ensemble ». La bienséance a mis en place un dispositif d'aveuglement collectif. Ils nous ont désarmés moralement.
Le Premier ministre nous dit qu'il va falloir s'habituer à la menace islamiste. Quels chantiers de réflexion sont encore devant nous ?
Je ne veux pas entendre parler du fait que cela va durer, qu'il faut s'habituer. Rappelez-vous des groupes d'Abou Nidal, cette branche dissidente du mouvement palestinien, disparue après la guerre froide intitulée « Fatah conseil révolutionnaire ». Ils avaient commis des attentats contre nous, préparés depuis un camp retranché, dans le désert de Libye. Le Service action est descendu dans leur désert, 50 des leurs ont été exterminés et ils ne sont pas revenus chez nous. Il faut savoir porter la guerre sur le terrain de l'ennemi.
Actuellement les bombardements sont de la communication, ils n'ont pas d'intérêt. Prenez un exemple. Il y a un mois, l'État islamique a eu un problème de trésorerie le poussant à réduire la solde de ses mercenaires de 300 à 100 dollars. Parmi eux il y a eu immédiatement 200 à 300 désertions vers Jabat-al Nosra qui reçoit encore l'argent de l'Arabie Saoudite. Ils sont comme les grandes compagnies de mercenaires du Moyen Âge et de la Renaissance. J'aimerai bien savoir qui nous bombardons car d'une semaine à l'autre les mêmes hommes, avec les mêmes barbes et les mêmes kalachnikovs sont chez les "méchants" et ensuite, selon les critères de M. Fabius, chez les "gentils".
Il faut anticiper les menaces au lieu de courir derrière. C'est bien de trouver des appartements conspiratifs ou des fourgonnettes pleine de kalachnikovs mais c'est mieux de le faire avant qu'il y ait 130 morts. Dotons-nous des instruments pour arriver à ce résultat. On rougit d'avoir à formuler ce type d'évidence mais ceux qui nous gouvernent sont tellement K.O. qu'il faut bien les leur rappeler.
Propos recueillis par André Ringwald monde&vie 23 novembre 2015
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Ils révèlent l’arnaque des cartouches d’encre soi-disant vides
« Une petite imprimerie a fait une étonnante découverte en ouvrant les cartouches usagées de leur imprimante EPSON. Celles-ci contenaient des grosses quantités d’encre alors que l’imprimante demandait leur remplacement… Histoire d’une obsolescence démontrée.
En Europe, près de 200 millions de cartouches sont utilisées et jetées chaque année. Une manne de 60.000 tonnes de déchets dont on se passerait bien. La rumeur court depuis plusieurs années, les fabricants d’imprimantes utiliseraient diverses techniques pour encourager le remplacement précoce des cartouches. En effet, face aux prix des imprimantes qui ne cessent de baisser, le commerce des cartouches est de loin le plus juteux pour les marques. Et il y a de quoi ! Une cartouche domestique de couleur noire contient en moyenne entre 6 et 15 millilitres d’encre (parfois plus) pour un coût allant de 10 à 15 euros. Ceci équivaut à plus de 1000 euros le litre d’encre. De « l’or liquide » qu’il conviendrait, en principe, d’utiliser jusqu’à la dernière goutte.
Jusqu’à 23% de gaspillage
Comme l’indique le site pixelistes.com, c’est « un pavé dans la mare du « lobby » des fabricants d’imprimantes » que vient d’envoyer Seattle Bellevue Fine, une petite société spécialisée dans l’impression. Ceux-ci utilisent régulièrement une imprimante professionnelle de type Epson 9900 et le « budget encre » leur est particulièrement élevé. D’une contenance de 350 millilitres, elle coûtent 150 euros chacune. Comme toute imprimante, une alerte se déclenche automatiquement quand l’imprimante juge que le niveau d’encre est critique. Il devient alors impossible d’imprimer tant que les cartouches ne sont pas remplacées.
Les membres de Bellevue Fine ont ainsi décidé de démonter les cartouches pour en extraite le précieux liquide et la surprise va être à la hauteur de leurs espérances. Chaque cartouche contenait entre 60 et 80 millilitres d’encre, soit entre 17 et 23% du contenant. Bien loin des 1% indiqué par l’appareil.
Sur l’ensemble de la gamme de couleurs, l’entreprise va récupérer près d’un litre d’encre. Epson n’ayant jamais donné suite aux réclamations de l’entreprise, ceux-ci ont décidé de publier leur découverte dans une vidéo publiée sur Youtube.
Un phénomène déjà connu mais ignoré
Déjà en 2008, le fameux magazine informatique PC World avait révélé cette « arnaque » courante réalisée par les grandes marques de l’impression. À l’époque, les tests avaient démontré que certaines imprimantes poussaient à changer une cartouche alors qu’elle contenait jusqu’à 45% du contenu initial. Paradoxalement, EPSON s’en sortait plutôt bien avec 8% d’encre restante contre 24% chez Canon et 43% chez Kodak (cartouches originales).
En pratique, le phénomène est considéré comme une forme d’obsolescence profitant de la naïveté du consommateur tout en laissant les marques prétexter des spécificités techniques (qualité d’impression) pour se justifier. Rappelons que dans le documentaire Prêt à jeter, réalisé par Cosima Dannoritzer en 2010 et diffusé sur Arte, on découvrait qu’une imprimante, également de marque EPSON, était soupçonnée de porter une puce limitant le fonctionnement de l’appareil à 18 000 impressions pour inciter l’utilisateur à la remplacer.
Au delà de ce gaspillage manifeste, il faut savoir que les cartouches d’encre usagées font partie de la famille des Déchets Industriels Spéciaux (DIS). En effet, elles contiennent des composants très toxiques pour l’environnement dont de l’aluminium, des plastiques non-biodégradables, de l’oxyde de fer, et l’encre elle-même. Par ailleurs, les tambour photoconducteur peuvent contenir de l’arsenic et du nitrate d’argent. Si la filière du recyclage des cartouches d’encre s’est largement développée ses dernières années, ainsi que les systèmes de cartouches rechargeables à volonté, on est encore très loin d’une solution soutenable en matière d’impression domestique.
Une seule question, le « bad buzz » généré par les révélations de cette entreprise vont-elles faire réagir les industriels de l’impression ? Tout dépendra probablement de l’ampleur des partages. »
Source mrmondialisation
http://www.contre-info.com/ils-revelent-larnaque-des-cartouches-dencre-soi-disant-vides#more-40637
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Les Français font confiance à l'armée, pas aux medias et aux politiques
"Sur les institutions, les Français accordent leur confiance avant tout dans celles qui incarnent l'autorité comme l'armée (81%, +5) et la police (75%, +6). En bas de la liste se trouvent toujours les banques (29%, -3), les syndicats (27%, identique), les médias (24%, -1) et les partis politiques (12%, +3). Plus des deux-tiers des Français (67%,-6) continuent de penser que la démocratie fonctionne mal.
L'image des hommes politiques reste toujours aussi dégradée: 81% des Français ont des sentiments négatifs à leur égard et 88% (-1) jugent qu'ils ne se préoccupent pas de leur avis".
Mais bon sondage ou pas sondage, cette dernière assertion est devenue un lieu commun sorti de toutes les bouches et entendue sur toutes les places de France : les politiques roulent pour leur propre carrière dans un appareil construit à la mesure de leur ego et de leurs ambitions personnelles.
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Opérations Sentinelle (France) et Barkhane (Mali) : l'ennemi s'adapte et nous contourne. Et nos armées?
Analyse de Jean-Dominique Merchet commentée ici :
"La ville de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, a été le théâtre dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 janvier d’un attentat terroriste qui a fait au moins 26 morts et 33 blessés. A la manœuvre: le groupe Mourabitoune de Mokhtar Belmokhatar, proche d’AQMI (Al Qaïda au Maghreb Islamique). Une attaque qui illustre, selon Jean-Dominique Merchet, journaliste à L'Opinion,l’incapacité de l’armée française sur place à lutter contre des groupes armés qui contournent les défenses françaises, frappant toujours là où l’on ne s’y attend pas. Un peu comme en 1940 les troupes allemandes ont contourné la Ligne Maginot en passant par les Ardennes, les forces françaises sont victimes du«syndrome de la ligne Maginot», avance le blogueur (...)
Une preuve pour Jean-Dominique Merchet que Barkhane, l’opération militaire française au Sahel qui coûte 700 millions par an, «a une nouvelle fois été contournée par son principal ennemi»:
«L’ennemi évolue, s’adapte et conserve l’initiative. Il parvient à contourner les 4 000 hommes de l’opération Barkhane et leur quarantaine d’aéronefs divers. Il vient frapper au cœur de la capitale burkinabé, à quelques encablures du PC de l’opération Sabre - c’est-à-dire des forces spéciales françaises (près de 400 hommes) engagées au Sahel. (...) Comme Sentinelle sur le territoire national, Barkhane est victime du syndrome de la ligne Maginot. Ces opérations empêchent l’ennemi de passer là où l’on a décidé qu’il ne passerait pas, mais il n’en a cure et prend un autre chemin.»
Pour le blogueur, le bilan de Barkhane, qui a abouti à la neutralisation d’une quarantaine de combattants, est trop faible. «Les discours d’autosatisfaction (...) ne sont plus à la hauteur de la situation militaire à laquelle nos armées font face. Trois ans après la guerre victorieuse au Mali, l’ennemi s’est adapté : toute la question est désormais de savoir comment nous allons nous adapter à son adaptation».
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Vidéo : des journalistes de France 3 découvrent les « zones de non-droit » en Belgique
« Arrête de filmer, rentre à la maison ! » Des journalistes de France 3 et de la chaîne belge RTL Info ont été agressés, vendredi 15 janvier dans la matinée, alors qu’ils réalisaient un reportage à Molenbeek, près de Bruxelles (Belgique). Les reporters se trouvaient devant le domicile de Chakib Akrouh, le jihadiste qui s’est fait exploser pendant l’assaut à Saint-Denis quelques jours après les attentats du 13 novembre et que le parquet de Paris a identifié, jeudi.
« On avait décidé de se rendre au domicile familial, dans une petite cité à l’intérieur de Molenbeek. On a fait une rapide enquête de voisinage, mais personne ne souhaitait parler », raconte Pascal Verdeau, journaliste à France 3.
En remontant vers la voiture, lui et son caméraman, Tahar Nasri, croisent une équipe de RTL info qu’ils mettent en garde en raison de la tension ambiante. « On était en train de monter dans le véhicule quand le confrère de RTL a sonné à la porte de la famille », raconte le journaliste.Le caméraman de France 3 pris à la gorge
« A ce moment-là, trois hommes sont descendus, dont le frère de Chakib Akrouh. J’ai entendu des cris alors je suis sorti de la voiture et mon caméraman a pris sa caméra », raconte Pascal Verdeau. La suite est filmée par les caméramans de France 3 et de RTL, selon deux angles différents.
Dans la vidéo mise en ligne par RTL, on entend le frère de Chakib Akrouh agresser verbalement les reporters, en leur demandant de partir : « Mon frère, il est mort. Casse-toi ! J’ai pas d’informations. » Les journalistes tentent de le calmer. Sur les images de France 3, on voit un homme, sans doute un proche de Akrouh, frapper un journaliste de RTL, puis s’en prendre physiquement à celui de France 3.
Ça a été très violent et très soudain. On ne l’a même pas vu arriver. Le type, visiblement rompu aux arts martiaux, a fait tomber mon caméraman et l’a attrapé par le cou alors qu’il était au sol. J’ai réussi à parer un coup de poing dit Pascal Verdeau
Un troisième proche a tenté de calmer les deux autres, sans succès. « Mon sentiment est qu’on était dans une zone de non-droit », analyse Pascal Verdeau. Son JRI a porté plainte après cette agression. De son côté, la rédaction de RTL fait part « de sa profonde indignation » dans un communiqué, rapporte Le Soir.
Source : Francetvinfo
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France : vers une dictature ultra-libérale communautaire à l’américaine ?
Depuis 2005, quand la quasi-totalité de la caste médiatico-politique s’est essuyé les pieds sur le vote populaire majoritaire, on s’achemine vers une dictature ultra-libérale communautaire à l’américaine.
Elle se partage le pouvoir en alternance depuis que l’ex-PCF anti-immigrationiste s’est rallié au libéralisme et que le FN n’est pas encore assez puissant pour y faire barrage.
Tout le monde comprend que c’est le patronat qui exige l’immigration de masse pour écraser les salaires, mais aussi un flux sans fin, car il faut mettre en concurrence les derniers arrivés des migrants, prêts à tout accepter et subir et moins exigeants que ceux qui les ont précédés.
Profitant d’une forte population de culture islamique en France, une minorité salafiste, issue d’un islam rigoriste et soudoyée par les pays du Golfe, a trouvé un terreau favorable au recrutement et à la fabrication d’une armée de fanatiques religieux, dans la foule d’inadaptés mécontents de leur sort qui végètent de façon endémique au sein de communautés réfractaires à notre mode de vie.
Pourtant, l’ennemi, ce n’est pas l’islam, y compris salafiste, mais la tête pensante qui achète le personnel politique promoteur de l’immigration, manipulateur et fournisseur d’armes aux terroristes. Fabius n’a-t-il pas déclaré cyniquement qu’Al-Qaïda a fait du bon boulot en Syrie et n’a-t-on pas vu l’homme de main de l’oligarchie américaine McCain sur une photo visible sur la Toile, en compagnie du chef de Daech, Abdelhakim Belhadj ?
Le caractère artificiel de cette thèse apparaît dans les frasques de prétendus islamistes, ex-habitués des bordels et des beuveries, fraîchement « convertis » à la foi et à l’abstinence, qui se sont lâchés en Allemagne, enhardis par une culture de l’impunité accordée aux « ilotes » du système complice objectif du patronat, des politiciens achetés et soutenus par la plèbe des idiots utiles du capital financier.
Il faut exiger l’arrêt total de l’immigration rejetée par 70 % des Français, fer de lance du patronat dans sa lutte de classe contre les salariés, qui doivent se mobiliser contre le pouvoir à la botte des multinationales. Rompons avec l’impasse de l’alternance entre les immigrationistes achetés de gauche et de droite à la botte du patronat français qui tire les ficelles.
La classe ouvrière, qui a perdu son indépendance politique, peut la regagner en investissant les organisations prônant la triple sortie et les pousser à passer des alliances électorales avec le FN en le prenant au mot, sur la base minimale de la triple sortie (euro, Union européenne, OTAN) pour rétablir la politique du CNR, charte progressiste unitaire qui a fait ses preuves.
Mao et Staline ont bien conclu des accords tactiques avec leurs pires ennemis Tchang Kaï-chek et Hitler, l’un pour vaincre les Japonais et l’autre pour diviser les bellicistes européens antisoviétiques !Robert Politzer Boulevard Voltaire :: lien
http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVFpEyAApVUiHJOMH.shtml
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L’UE à rebours de ses principes ?
La démocratie, la liberté et la subsidiarité sont des principes essentiels de la construction européenne. Cependant l’UE s’est récemment considérablement écartée de ces lignes de force. Et cela continue de produire des effets. Le Recteur Gérard-François Dumont tire la sonnette d’alarme.
LES traités de l’Union européenne, complétés par d’autres traités ratifiés par les pays membres de l’UE, énoncent clairement plusieurs principes. Parmi ces derniers, trois, issus de la longue histoire de l’identité de l’Europe [1], apparaissent essentiels : la démocratie, la liberté et la subsidiarité. Or l’Union européenne s’est considérablement écartée des ces trois principes au cours de l’année 2015 et cela va continuer à produire des effets dans le futur. Considérons successivement la démocratie et l’autonomie locales bafouées (I), la liberté et le respect des droits de l’homme oubliés (II) et la subsidiarité non respectée (III).