Le vide se fait peu à peu autour de lui et il entend les derniers compagnons, les derniers hommes liges murmurer dans son dos. L’hiver est bientôt là.
Toutes ces fidélités qui frissonnent comme des feuilles quand souffle le vent d’hiver… C’est tremblant. C’est troublant. Tombera ? Tombera pas ? Et de quel côté ? Comme dans un drame shakespearien, chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de désertions, de rébellions, de petites et de grandes, de basses et de hautes trahisons au souverain reclus dans son donjon de la rue de Vaugirard.
Les premiers à lever puis à brandir l’étendard de la révolte auront été, bien entendu, ceux qui avaient si longtemps siégé en son Conseil sans jamais se mettre en travers de ses volontés, de ses foucades, de ses errements : celui-ci pendant cinq ans son principal ministre, celui-là préposé aux Affaires étrangères, cet autre à l’Agriculture, cette autre à l’Écologie et à l’Environnement. L’un après l’autre, ils ont quitté la cour, emmenant avec eux leurs propres vassaux, leur clientèle et leur trésor de guerre avant de se poser ouvertement en rivaux et en prétendants avoués au trône en déshérence.
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DRDA : La Guerre de Cent Ans
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Islam à la RATP : Ghislaine Dumesnil sur Radio Courtoisie (8 janvier 2016)
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Cœurs rebelles au Liban par Georges FELTIN-TRACOL
Quand parut en avril – mai 2014 le premier numéro des Cahiers d’histoire du nationalisme sur Léon Degrelle et le rexisme, les quatre numéros suivants étaient déjà annoncés. Le troisième, sous la direction de Francis Bergeron, concernait les volontaires français partis pour le Liban en 1976. Mais il ne sortit jamais, remplacé par « Jacques Doriot et le PPF ». Roland Hélie avait entre-temps reçu le manuscrit d’Emmanuel Albach qui, avec son camarade Philippe, furent les premiers Français à rejoindre les Kataëb de la famille Gemayel.
En français, Kataëb se traduit par « Phalanges libanaises ». Fondées en 1936 par Pierre Gemayel sur une ligne nationaliste conservatrice après avoir assisté aux Jeux Olympiques à Berlin, les Phalanges réclament l’indépendance d’un État libanais alors sous mandat français. Il est très probable d’y voir dans cette appellation l’influence de la Phalange espagnole de José Antonio Primo de Rivera. Si, au cours de la Seconde Guerre mondiale exista brièvement en Tunisie une Phalange africaine réunissant des Pieds-Noirs partisans de la Collaboration, le Chili connut de 1936 à 1957 une Phalange nationale dont la doctrine naviguait entre la doctrine sociale de l’Église, Salazar, le chancelier « austrofasciste » Dollfuss, le corporatisme, l’alliance avec le Front populaire local, le philosophe français Jacques Maritain et la démocratie chrétienne latino-américaine considérée alors comme une « troisième voie » sud-américaine…
La guerre d’un autre temps…
Le récit autobiographique d’Emmanuel Albach n’évoque pas ces péripéties politologiques. Il nous plonge en revanche dans un autre temps en pleine Guerre froide quand l’Union Soviétique atteint son apogée. Entre 1975 et 1990, le Liban pâtit d’une terrible guerre civile avec l’implication militaire, directe ou non, de la Syrie, d’Israël, de l’Iran, des États-Unis, de la France et de l’ONU. Le conflit éclate au printemps 1975 quand l’armée libanaise cherche à faire respecter la souveraineté libanaise aux groupes armés palestiniens. Ceux-ci n’apprécient pas la pression, répliquent et provoquent la riposte des milices chrétiennes qui luttent très vite non seulement contre les unités palestiniennes, mais aussi contre les bandes armées progressistes et d’autres minorités confessionnelles dont les Druzes. Le Liban est l’exemple typique de l’échec du multiculturalisme, y compris autochtone, quand l’État est faible et miné par des influences étrangères redoutables.
Quand les deux Français arrivent à Beyrouth au début de l’année 1976, les phalangistes et les « Tigres », la milice du Parti national-libéral du clan anglophile Chamoun, guerroient contre les Palestiniens et les Arabes progressistes sunnites. En cette époque maintenant éloignée où n’avait pas eu lieu la Révolution islamique en Iran, les chiites libanais sont marginalisés. « Pauvres parmi les pauvres, écrit l’auteur, les chiites sont restés en dehors de la guerre. Ils ne manquent pourtant pas de motivations puisque nombre d’entre eux étaient paysans au Liban du Sud avant d’être chassés par les Palestiniens de leur région ancestrale, et qu’on nomme maintenant “ Fatahland ”. Mais les moyens financiers leur font gravement défaut. Ils n’ont pas su encore intéresser de sponsor étranger. Patience ! Et ces gueux de Beyrouth trouveront bientôt leurs commanditaires. Téhéran aura son pion sur le damier libanais (p. 37). » Cependant, dès 1974, venait d’être fondé à la demande du marja (guide spirituel) Moussa Sadr, disparu en 1979 en Libye, le mouvement Amal pas encore décisif. Quant au Hezbollah, sa fondation remonte à 1982 !
Les deux étudiants français sont interrogés par des phalangistes perplexes. Un jour, ils rencontrent Bachir Gemayel, le jeune chef militaire des Phalanges. Face à ce double témoignage de Français prêts à se sacrifier pour une cause qui n’est pas la leur, le jeune chef, bouleversé, leur lance : « Merci, merci ! Vous savez, nous aimons tant la France ! Elle est notre mère ! Et ce n’est pas une image pour nous. Alors, qu’elle nous abandonne, ça nous fait mal, très mal. Grâce à vous, nous nous sentons un peu moins seuls ce soir. Merci ! (p. 67) »
Quelques mois plus tard, Emmanuel Albach ne retourne pas au Liban seul. « Avec Pierre, Jacques et Francis étaient de la première fournée. Francis militait chez les solidaristes et passait beaucoup de temps à faire passer des samizdats en URSS. […] Il fait le voyage à Moscou en deux-chevaux, le coffre bourré de littérature interdite. Jacques, fleur de lys au revers du blouson de cuir, était son alter ego dans le militantisme politique, même s’il n’avait pas tout à fait les mêmes références. […] Franck, Bertrand et Gérard, étaient les autres recrues de notre petite légion française (pp. 112 – 113). » L’auteur souligne que cet engagement en Orient toucha tout particulièrement deux courants de la grande mouvance nationale : des royalistes souvent issus des organisations héritières de l’Action française comme le narre Christian Rol dans son roman biographique sur René Resciniti de Says, Le roman vrai d’un fasciste français (La manufacture des livres, 2015) et des militants solidaristes. Emmanuel Albach rencontre parmi ces derniers Stéphane Zenettacci, tombé le 19 juillet 1976 dans le camp palestinien de Tall El Zaatar. « C’est un gars singulier, un drôle de petit Corse qui danse avec aisance sur le fil de son existence. Un gars aussi, qui dispose d’une sorte de pouvoir. Il agit comme une boule de chaleur humaine, attirante et explosive aussi, qui vous enveloppe dans ses rayons, qui vous emporte d’un coup dans une vague submergeante de séduction, un mélange irrésistible de gentillesse et de générosité, de gestes amicaux, instinctivement fraternels, une pression de la main sur l’épaule, un regard complice, intime, qui quête votre amitié et l’obtient sans coup férir, parce que ça paraît lui faire tant plaisir que vous l’aimiez bien, cela semble si fondamental soudain, pour ce fou charmeur, que vous lui prouviez votre affection… (pp. 198 – 199) » C’est aussi une personnalité impétueuse qui trouve les Kataëb trop timorés et suggère de rallier les « Tigres » de Chamoun, prêts à prendre d’assaut Tall El Zaatar.
Foin du romantisme guerrier !
En mettant ses idées au bout de sa peau, Emmanuel Albach, désormais président de l’Amicale des anciens volontaires français au Liban (AAVFL), aurait pu écrire un texte épique, héroïque, guerrier, exaltant tel Jünger dans Orages d’acier la « Guerre notre mère ». Il n’en est rien ! Son livre dépeint la réalité sordide de la guerre, civile qui plus est : les obus ou les balles des snippers fauchent les civils malchanceux ou imprudents. L’auteur n’écarte pas ses émotions. « Il me manquait l’angoisse et la peur. Depuis j’ai connu bien des nuits de terreur (p. 44). » On a l’impression, vu de France, que le conflit libanais était une sorte de guerre médiévale. Peut-être, mais, pour l’auteur, « ni fraîche, ni joyeuse, cette guerre-là… (p. 171) ». Il ajoute en outre que « les films n’exposent de la guerre que ses aspects les plus spectaculaires : le feu, le sang, les cris, et jamais – ou si peu – le quotidien du combattant en lutte incessante contre une foultitude de petites contradictions qui lui rendent la vie bien plus agaçante que tous les obus du monde. La mauvaise nourriture, les odeurs répugnantes, les vêtements toujours imprégnés de sueur ou de crasse, le soleil trop chaud, la nuit trop froide, les moustiques hystériques, la promiscuité de l’abri exigu où le court repos est gâché par les pets impudents des voisins; le réveil lourd, l’estomac dans les talons; la soif que l’on étanche bêtement à un tuyau crevé en sachant parfaitement qu’on se gave d’amibes; et les maux d’intestins qui en résultent, vous prenant parfois au si mauvais moment qu’on est obligé de baisser son froc à cinq mètres de la barricade pour revenir plus vite y reprendre sa place. À la guerre les chiottes sont rares et il n’y a jamais de papier (p. 187) ».
Malgré la tragédie quotidienne subsistent néanmoins des instants magiques d’humanité. Le jeune Fadi se prend d’amitié pour l’auteur et veille parfois en sa compagnie la ligne de front. Emmanuel Albach rencontre aussi l’amour dans les rues dangereuses de la capitale libanaise. Une lycéenne blonde aux yeux « vert-émeraude (p. 79) », Lucie, s’éprend de lui ! Son jeune frère, Lucien, est par ailleurs un grand copain de Fadi; tous les deux montent presque un complot matrimonial pour permettre à Emmanuel de rencontrer la belle chez une tante complaisante. L’auteur dînera ensuite chez les parents de la demoiselle. On reste cependant déçu de ne pas connaître le dénouement final de cette intrigue amoureuse…
Beyrouth 1976 est l’un des tout premiers témoignages d’une aventure guère connue en France qui date maintenant de quatre décennies si l’on excepte quelques brèves allusions dans la biographie écrite par Christian Rol, les célèbres Rats noirs de Grégory Pons et un article de Rémy Drelon-Mounier, « Vacances au Liban » paru dans Historia spécial n° 406 bis (3e trimestre 1980). Dans cet article, Emmanuel Albach y est présenté en tant qu’Éric Paulin. D’autres récits seraient bienvenus pour mieux connaître ce geste superbe, gratuit et valeureux qui ne doit pas s’effacer pas des mémoires. Un autre engagement mériterait lui aussi d’être salué : celui des volontaires nationalistes français qui apportèrent dans la jungle birmane aux résistants karens la croix celtique. La seconde moitié du XXe siècle fourmilla de dignes héritiers du chevalier Bayard.
Georges Feltin-Tracol
• Emmanuel Albach, Beyrouth 1976. Des Français aux côtés des Phalangistes, Les Bouquins de Synthèse Nationale (116, rue de Charenton, 75012 Paris), 2015, 267 p. (avec un cahier photographique), 22 €.
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La nation : cadre le plus adapté pour gérer la crise migratoire
Néerlandais, Thierry Baudet enseigne le droit public à l'Université de Leyde. Il répond au Figarovox :
Dans votre livre Indispensables frontières vous estimiez qu'un des problèmes majeurs de l'Europe résidait dans son absence de frontières intérieures. Alors que la crise migratoire n'a toujours pas trouvé de solution, il faudrait revenir aux frontières intérieures?
Absolument. Et pas seulement pour des raisons pratiques. Je pense que c'est un droit moral inaliénable pour les nations que de pouvoir décider seules de ceux qu'elles veulent accueillir et de ceux qu'elles ne veulent pas laisser entrer chez elles. Aucun aréopage bureaucratique supranational ne peut réclamer cette prérogative.
La Convention de Schengen est entrée en vigueur en 1995. Plus de vingt ans plus tard, comment se fait-il que l'espace Schengen soit constamment comparé à une passoire?
Parce que Schengen est une passoire depuis l'origine. Non seulement des frontières ouvertes n'ont jamais résolu le moindre problème mais elles n'ont même pas été conçues pour résoudre un problème: comme l'euro, c'était une non-solution à un non-problème, le seul but, inavoué, étant de forcer les peuples européens à constituer des États-Unis d'Europe.
La nation est-elle le cadre le plus adapté pour gérer la crise migratoire? Est-il envisageable que les 28 Etats de l'UE décident, d'un commun accord, de confier davantage de pouvoirs à la Commission en la matière?
Je pense que la nation est, en effet, le meilleur et même le seul cadre dans lequel la crise migratoire peut être traitée, tout simplement car c'est uniquement au niveau national que les responsables politiques ont autorité pour agir. En fait, la Commission européenne ne fonctionne que lorsqu'elle gère des dossiers non controversés, essentiellement non politiques. Chaque pays souhaite en réalité adopter une politique migratoire différente. Si l'Allemagne menace d'attirer à nouveau l'Europe dans l'abîme en raison de son complexe de supériorité (cette fois, supériorité de l'universalisme illimité et de l'humanitarisme), les autres pays devront se prémunir contre elle par l'élaboration de leurs propres politiques d'immigration et la défense de leurs frontières. Ce qui a d'ailleurs déjà commencé.
La Suède et le Danemark ont rétabli un contrôle à leurs frontières, mettant un terme à soixante ans de libre circulation dans les pays nordiques. La Pologne ou la Hongrie subissent les critiques de Bruxelles visant l'autoritarisme de leurs gouvernements. Le rêve fédéraliste européen est mort?
Oui, heureusement ce rêve, ou plutôt ce cauchemar, est terminé. La vraie force de l'Europe a toujours été sa diversité politique et culturelle. Nous pouvons coopérer librement, nous pouvons avoir des règles de délivrance des visas très libérales, mais nous devons défendre la démocratie nationale et la primauté du droit, et ceux-ci ne peuvent exister qu'à l'échelon national, celui des peuples. [...]
Doit-on à l'Union européenne le bénéfice de la paix qui existe en Europe depuis 1945? Sa gestion des questions économiques, diplomatiques et migratoires est-elle plus efficace et plus démocratique que celle des Etats-nations?
Tout d'abord, je pense qu'il est important de rappeler que ce discours sur l'Union européenne apporteuse de la paix est une absurdité totale. La paix après 1945 a été le résultat de plusieurs facteurs, au premier rang desquels il faut placer la guerre froide et la solidité protectrice de l'OTAN, la naissance d'une Allemagne démocratique puissante, ainsi que les développements technologiques et démographiques. Le fait que des «leaders» européens puissent prétendre être responsables en quoi que ce soit de la paix européenne témoigne de leur orgueil et de leur exceptionnelle arrogance.
Deuxièmement, je ne pense pas que la démocratie puisse jamais exister à l'échelle continentale en Europe. Les cultures, les langues, les traditions politiques, les visions de la vie, tout est si incroyablement diversifié dans notre beau continent et c'est l'une de nos forces. Il est faux de dire que nous serions plus forts, économiquement et diplomatiquement si nous étions «un». Les gestionnaires disent toujours cela et c'est la raison pour laquelle ils veulent toujours plus de fusions d'entreprises, d'hôpitaux, de municipalités, d'écoles, et ... de pays. Mais ces fusions ne marchent jamais. Si la puissance était systématiquement liée à la taille, Singapour ne serait pas plus riche que l'Indonésie, la Corée du Sud plus riche que la Chine et la Suisse plus riche que la plupart des pays de l'UE! De telles absurdités sont symptomatiques de la propagande de l'UE et c'est un vrai scandale que tant de gens continuent à les prendre au sérieux. [...]"
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1710 : Naissance de Louis XV
Dans la même semaine, Louis XIV perdit son petit-fils, sa petite-belle-fille et leur fils, « tous de très grande espérance et tendrement aimés ». Ce drame rendit d'autant plus précieuse la naissance survenue il y a bientôt trois cents ans...
Cette année-là, la soixante-septième de son règne, Louis XIV, soixante-douze ans, se réjouissait de la naissance, le samedi 15 février à huit heures du matin, d'un deuxième arrière-petit-fils, mis au monde par la duchesse de Bourgogne. L'enfant ondoyé par le cardinal de Janson et titré duc d'Anjou, venait se placer au quatrième rang dans l'ordre de succession au trône, derrière son grand-père le Grand Dauphin, né en 1661, son père le duc de Bourgogne, né en 1682, et son frère aîné le duc de Bretagne, âgé de trois ans. Autant dire qu'il avait fort peu de chances de régner bientôt sur la France...
L'hécatombe
Au vieux roi, devant faire face à de graves revers sur le front du nord, très sensible aux sacrifices de ses peuples encore aggravés par le terrible hiver de l'année précédente (voir L'AF 2000 du 16 octobre 2008), cette descendance apparemment bien assurée apportait un précieux réconfort... Mais... !
Le 14 avril 1711, le Grand Dauphin mourut de la variole, laissant au duc de Bourgogne les honneurs de nouveau dauphin. Puis, dès le 12 février 1712, la duchesse de Bourgogne fut emportée par une "mauvaise rougeole", suivie dans la tombe le 18 février par le dauphin lui-même. Ne restaient plus, comme héritiers de Louis XIV, que les deux petits princes, ducs de Bretagne (nouveau dauphin) et d'Anjou, lesquels, seulement ondoyés, n'avaient pas encore de nom de baptême, et souffraient d'une fièvre inquiétante. On décida de les faire baptiser le 6 mars, par Mgr de Coislin, premier aumônier du roi, et on les prénomma tous les deux Louis. Hélas l'aîné, que les médecins de la Cour et cinq de leurs confrères de Paris tentaient de sauver à coups de saignées, s'éteignit le 8 mars peu avant minuit. Il avait cinq ans et quelques mois. Il fallait maintenant à tout prix sauver le duc d'Anjou, âgé de deux ans. Celui-ci allait devoir la vie à la duchesse de Ventadour, gouvernante des Enfants de France, née Charlotte-Eléonore Magdeleine de la Mothe-Houdancourt, assez mal mariée à Louis-Charles de Lévis, duc de Ventadour, mais portant dignement le nom de cet époux fleurant bon la terre du Vivarais...
Elle montra assez de bon sens et d'autorité pour arracher le petit prince aux médecins. Elle lui donna un petit morceau de biscuit trempé dans du vin, et le tint bien au chaud : au bout de quelques jours le futur Louis XV fut guéri ! La princesse Palatine, belle-soeur de Louis XIV, écrivit : « L'enfant a été sauvé à la honte des docteurs, ce qui prouve bien que les médecins ont tué le petit dauphin (Bretagne), lui aussi, comme ils ont tué son père et sa mère. » Molière, disparu trente ans plus tôt, n'aurait pas été étonné...
La succession
Quant à Louis XIV, éperdu de chagrin, il disait au maréchal de Villars : « Il y a peu d'exemples que l'on perde dans la même semaine son petit-fils, sa petite-belle-fille et leur fils, tous de très grande espérance et tendrement aimés. Dieu me punit, je l'ai bien mérité. » Il fallait pourtant continuer de mener cette malheureuse guerre de Succession d'Espagne, qui risquait de finir par un démembrement de la France. Mais les Français se redressèrent magnifiquement. Le 30 juillet 1712, Villars remportait la victoire de Denain. Les ennemis réduisirent alors leurs exigences, et les traités d'Utrecht, signés en 1713, allaient protéger notre frontière du nord jusqu'à la Révolution.
Souci oppressant
Le souci du roi n'en était pas moins oppressant : il allait devoir laisser la couronne à un jeune enfant, et les disputes pour la régence ne manqueraient pas de se déchaîner. À Utrecht avait été confirmée la renonciation au trône de France de celui des petits-fils de Louis XIV, Philippe duc d'Anjou, qui était devenu Philippe V, roi d'Espagne en 1700. D'ailleurs le fait que le futur Louis XV portât le titre de duc d'Anjou à son tour, prouvait bien que ce titre-là était pour toujours un titre français qu'aucun Bourbon d'Espagne ne porterait légitimement... Comble de malheur : un troisième petit-fils de Louis XIV, Charles, duc de Berry, trépassa le 4 mai 1714 de l'éclatement d'une veine dans son estomac en voulant relever son cheval. Il ne restait au roi plus qu'un seul neveu, Philippe duc d'Orléans, qu'il n'aimait guère, à tel point qu'il crut devoir légitimer deux de ses bâtards afin de neutraliser l'influence de cet Orléans dans l'éducation du futur roi...
Dès le milieu de 1715, la santé du roi déclina, la gangrène progressait... Le 1er septembre, à huit heures du matin, il mourait pieusement à soixante-dix-sept ans, ayant accompli le règne le plus long de l'histoire de France. À la grande fenêtre du château de Versailles, un officier en plumet noir cria « Le roi est mort », puis, se retirant pour arborer un plumet blanc, revint et cria « Vive le roi Louis XV » et toute la Cour courba le genou devant l'enfant.
Michel Fromentoux L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 4 au 17 février 2010
✓ Lire Aimé Richardt : Louis XV le mal-aimé. Préface du prince Jean de France duc de Vendôme ; postface de Michel Fromentoux. À nos bureaux, 29 euros.
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Les autruches et les terroristes
Les Européens de l’Ouest ne veulent pas reconnaître que le choc des civilisations est désormais une réalité. Et ils ne veulent pas reconnaître qu’on leur fait une guerre d’un genre nouveau, ni qui la leur fait.
« Cachez cet ennemi que je ne saurais voir », disent en chœur les Tartuffe oligarques aux autruches européennes !
Les autruches européennes ne lisent pas Samuel Huntington
Les autruches européennes refusent aujourd’hui avec effroi le concept de choc des civilisations analysé par Samuel Huntington dans son ouvrage paru en 1996 (1). La thèse d’Huntington était simple : les conflits n’auront plus de fondement politique avec la fin de l’affrontement Est/Ouest, mais civilisationnel, car le XXIe siècle voit le retour des grandes civilisations qui vont concurrencer la civilisation occidentale.
Mais Huntington avait le tort d’être un conservateur et son analyse paraissait justifier la prétention du gouvernement américain à fonder un « nouvel ordre mondial ». Il avait aussi le tort d’affirmer le caractère irréductible des différentes civilisations, ce qui contredisait l’idéologie cosmopolite.
C’est pourquoi le concept de choc des civilisations est politiquement incorrect chez les bisounours européens et ne s’enseigne pas dans les Ecoles de guerre.
Il n’empêche que l’analyse de Huntington, même si on peut toujours contester les classements civilisationnels qu’il opère, correspond à une indéniable réalité. Mais les autruches ne sont pas autorisées à le dire.
Huntington a vu juste
Car le XXIe siècle se caractérise bien par le retour sur la scène mondiale des grandes civilisations et des grandes religions – et singulièrement de l’islam – qui avaient été éclipsées par la domination sans partage des Occidentaux depuis la Renaissance. Ces civilisations étaient en dormition mais aujourd’hui elles se réveillent. Alors que l’Europe, elle, ne sort pas de sa léthargie.
Le XXIe siècle est pour cette raison à nouveau (2) le siècle de la concurrence et donc de la confrontation entre les civilisations : confrontation économique, culturelle mais aussi démographique, stratégique et militaire. Car, contrairement à ce que prétend la doxa libérale occidentale, la « mondialisation » ne se réduit pas à la seule concurrence économique et financière !
Le XXIe siècle marque aussi le retour des grands mouvements de populations, des grandes migrations que l’on n’avait plus vues dans l’hémisphère Nord depuis la chute de l’Empire romain : migrations Sud/Nord mais aussi migrations Sud/Sud. Migrations provoquées par l’exode rural dans les pays émergents, par la surpopulation en Afrique, par l’instabilité croissante du monde, par l’affaiblissement des frontières et enfin par la facilité des transports. Et les migrations propagent le choc des civilisations en imbriquant des peuples de cultures et de religions différentes sur un même territoire.
Mais justement, cette réalité, les autruches européennes ne veulent pas la voir.
Les autruches européennes ne lisent pas Julien Freund non plus
Les Européens ne comprennent pas le choc des civilisations parce qu’ils refusent d’abord de se penser eux-mêmes en termes de civilisation.
Cinquante ans de rééducation « antiraciste » et de repentance, alliés à 50 ans de dressage conforme à l’idéologie des droits de l’homme, leur ont fait oublier qui ils sont et d’où ils viennent.
Les autruches européennes croient même que les races n’existent pas et il est devenu extrêmement politiquement incorrect de se déclarer de race blanche. Cela frise le délit.
Les autruches pensent aussi que l’identité se résumerait à un credo politique : chacun sait en effet que « l’identité de la France c’est la République » (3) ; et surtout qu’il ne faut pas « discriminer » les étrangers, car tout le monde « a le droit » de devenir européen ou français.
Pourtant si les Européens refusent de reconnaître leur identité et s’efforcent consciencieusement d’effacer leur histoire de leur mémoire, il n’empêche que, pour toutes les autres civilisations, ils sont bien avant tout perçus comme des Européens blancs de religion chrétienne – et non comme des Africains, des Chinois ou des « hommes ».
Comme l’a magistralement démontré en son temps le politologue Julien Freund (4), en effet, la relation polémique n’est nullement symétrique : le fait de ne pas considérer l’autre comme votre ennemi, comme le fait de refuser de voir l’autre comme un autre, ne vous empêche nullement d’être, vous, dans le monde réel, considéré comme ennemi ou comme autre par celui-ci.
Mais les autruches européennes ne lisent pas Julien Freund non plus.
Les autruches européennes ignorent que le monde a changé
Dans les années 1930, les démocraties européennes, aveuglées par la Grande Guerre, se préparaient à regagner la guerre de tranchées, sans voir que la donne stratégique avait changé et que la guerre serait désormais celle du mouvement.
Aujourd’hui, les autruches européennes ne savent pas non plus que le monde a profondément changé.
Les Européens se sont habitués depuis la Renaissance à dominer en tout : au plan religieux avec le christianisme, au plan moral avec l’esprit des Lumières et aux plans économique, technique et militaire avec le monopole de la Science. Mais ce monde-là est terminé.
Les Européens (5) sont désormais une proportion déclinante de la population mondiale, alors que jusqu’au XIXe siècle ils exportaient partout leur trop-plein de population. La natalité européenne est catastrophique, très en dessous du seuil de renouvellement des générations, sans parler des effets systémiques de l’avortement de masse. Compte tenu des tendances actuelles et avec l’immigration de peuplement, d’ici 2030 la majorité de la population des grandes villes européennes sera d’origine extra-européenne.
Mais cela n’inquiète pas les autruches qui se réjouissent d’avance du « vivre ensemble » métissé de demain.
L’Europe sans âme et désarmée
De même, le christianisme est de moins en moins la religion des Européens : les croyants sont désormais majoritairement africains, sud-américains et asiatiques. La pompe vaticane cache de plus en plus mal que la parenthèse ouverte par la conversion des « barbares » du bas-Empire romain au christianisme est en train, en quelque sorte, de se refermer en Europe – et que l’islam s’installe à sa place.
Quant à la puissance, elle se retire progressivement du Vieux Continent.
Les Européens ont perdu le monopole de la science au profit de la Chine, de l’Inde, de la Silicon Valley et de la zone Pacifique. Le niveau des études ne cesse de décliner en Europe, compte tenu de l’idéologie laxiste et égalitariste qui y règne. Depuis les années 1990, l’innovation stagne, car l’Europe connaît à son tour la fuite des cerveaux.
Au plan des forces militaires, l’Europe est désarmée et les jeunes Européens n’apprennent plus à se battre : ils comptent sur le parapluie américain et les armées mercenaires (6) spour se protéger, c’est-à-dire qu’ils comptent que les autres se sacrifieront pour eux. Un pari imprudent…
Les médias de propagande, qui les inondent de films et de téléfilms américains où l’Oncle Sam étale sa puissance matérielle et où les policiers sont surarmés, se gardent bien de présenter aux autruches européennes l’état réel des forces mondiales et, par voie de conséquence, leur faiblesse relative. Ils se gardent bien, par exemple, de montrer que la plupart des pays riverains de la Méditerranée sont dotés de forces armées suréquipées, très supérieures en nombre, voire en qualité, à celles des pays européens.
Mais chut ! La dissuasion nucléaire, nouvelle Ligne Maginot, et les droits de l’homme protégeront certainement les autruches !
Le monde n’est plus bisounours pour les Européens
Les autruches européennes ignorent enfin que le monde entier commence, au mieux, à les ignorer et, au pire, à les haïr.
Elles sont toutes surprises d’être prises en otages ou pire encore quand elles partent faire du « trekking » ou « de l’humanitaire » en Afrique ou ailleurs. Le monde ne serait donc pas bisounours et « happy end » comme à la télévision ?
Car les autruches européennes sont à la fois riches et faibles, ce qui a toujours constitué un cocktail incitant à la prédation et à la violence. Mais elles sont priées d’ignorer ce détail.
Les autruches européennes font envie pour la vie facile qu’on mène en Europe et que le reste de la planète voit à la télévision ou au cinéma. Car il n’y a que les bobos ou les évêques pour croire que les « migrants » soient malheureux en Europe : pour les immigrants, au contraire, c’est le pays de cocagne, selon les standards africains ou maghrébins !
Au temps de leur puissance les Européens étaient, certes, enviés mais surtout craints pour les pouvoirs mystérieux qu’ils semblaient posséder sur les autres peuples. C’est pourquoi quelques colons ou quelques conquistadors pouvaient s’imposer à des peuples entiers et maîtriser de vastes espaces.
Mais ce temps est fini. Et seules les autruches ne le savent pas
Le roi est nu : les Européens sont décadents
Car, à l’âge de la mondialisation, du tourisme de masse et des téléphones portables, le monde entier assiste désormais en direct au déclin de l’Europe. Et les « valeurs » dont se targuent les autruches européennes font rire tout le monde. En Chine il n’y a même pas d’idéogramme pour dire « droits de l’homme ».
Et grâce aux télécommunications modernes, tous les immigrants restent en contact avec leur pays d’origine et ils racontent à leurs familles ce qu’ils voient en Europe. Et ils sont abasourdis par ce qu’ils découvrent : notamment le laxisme des mœurs, l’implosion des familles et le tolérantisme vis-à-vis de la délinquance, toutes choses inexistantes dans leurs pays d’origine.
La terre entière voit aussi la lâcheté des Européens incapables de protéger leurs frontières, leur territoire ou leur religion. Elle voit que l’éloquence verbeuse des « élites » occidentales sert de masque à l’impuissance.
Les anciens colonisés découvrent avec stupeur que leurs anciens colonisateurs ne sont pas les géants qu’avaient connus leurs ancêtres, mais des rejetons gâtés qui ont peur de leur ombre. Ils ressentent comme une injustice que de pareils décadents vivent mieux qu’eux. Et cette stupeur fournit le terreau sur lequel prospèrent le mépris et bientôt la violence.
Les autruches ne veulent pas savoir ce qui se passe
Les Européens, formatés par les médias de propagande, ignorent ce qui se passe. Ils ne comprennent pas que le terrorisme marque l’entrée dans la confrontation civilisationnelle.
Pourtant la forme que prennent les attaques terroristes est révélatrice que quelque chose est en train de changer, ce qui aurait dû attirer l’attention des autruches.
Hier les terroristes se cachaient pour agir, car ils avaient peur d’être démasqués et parce qu’ils se trouvaient en situation d’infériorité stratégique par rapport à leur cible. Mais aujourd’hui les terroristes agissent au grand jour, comme pour mieux sidérer leurs victimes. Comme pour montrer aussi que la peur avait changé de camp.
Mauvaise nouvelle pour les autruches !
Mais il faut dire que l’oligarchie fait tout ce qu’elle peut pour empêcher les autruches de sortir leur tête du sable. Pas d’amalgame ! Ce n’est pas du terrorisme : seulement des actes de « déséquilibrés » ; seulement des actes « isolés ». Vite, une nouvelle « loi » pour garantir notre « sécurité ».
Après chaque attentat l’oligarchie se prétend « en guerre » mais curieusement elle interdit de désigner les protagonistes et l’enjeu du conflit : sans doute pour ne pas effrayer l’électorat autruche ?
On prie les autruches européennes de se préoccuper du réchauffement climatique mais pas du changement de civilisation qui s’annonce.
Comme leurs grands-parents des années 1930, les autruches européennes ne voient pas qu’on les dirige vers une conflagration d’un nouveau genre, mais sans préparation. Car la confrontation est avant tout culturelle et morale, entre une Europe en dormition et le reste du monde en plein réveil : une confrontation qui risque donc de mal se terminer pour les autruches !
Celui qui ignore les leçons de l’histoire se condamne à la revivre, dit-on.
Il serait temps que les autruches européennes réapprennent à lire leur propre histoire….
Michel Geoffroy
7/01/2016Notes :
- The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order.
- Car par exemple le Moyen Age a bien été une période de confrontation civilisationnelle, notamment avec l’Islam.
- Tweet de Najat Vallaud-Belkacem le 9 septembre 2015.
- Notamment L’Essence du politique, Sirey 1965.
- Et aux Etats-Unis les WASP, c’est-à-dire les Anglo-Saxons protestants et de race blanche.
- On dit « armée de métier » en novlangue.
Note de la rédaction : Voir : http://www.20minutes.fr/economie/1114151-20130307-20130307-apres-pigeons-autruches-donnent-voix
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Regard sur l’actu #23: Derniers méfaits des nuisibles
Certains lecteurs l’auront reconnu, avec l’emploi du terme « nuisibles » je fais un petit clin d’œil à Serge de Beketch, disparu depuis 8 ans déjà, et à son Catalogue des nuisibles. Vous constaterez que cette chronique s’emploie à en dénoncer des sacrés de ces nuisibles ! Au programme : le CRIF, le PCF, l’Union Européenne, les Banksters, Mélanchon, le tandem Valls-Hollande et l’inénarrable Tarantino.
Le CRIF fait une nouvelle crise d’hystérie !
On ne rend pas toujours compte à quel point les gens sont sensibles. Les gens du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) le sont énormément et se déclarent « choqués » à tout va. Dernièrement, c’est l'exposition In Between wars, organisée à Paris par Médecins sans frontières, qui a encore transformé en persécuteurs ceux qui se plaignent à longueur de temps d’être des victimes… Pensez… L’exposition se veut "une immersion au cœur du quotidien des Palestiniens en territoire occupé". Insupportable pour Roger Cuckierman, le président du CRIF, qui y voit "une incitation à la haine et une apologie du terrorisme" ! Original comme toujours, Roro a posté sur Twitter le message suivant : "Nous pleurons encore 130 morts, mais pour @MSF les terroristes sont des martyrs. Choquant". En voilà un amalgame ! Selon lui, cette exposition « ne peut qu'attiser la violence antisémite et augmenter la menace terroriste à Paris". En bon rapporteur, il a d’ailleurs demandé au maire de Paris, Anne Hildago, de faire annuler l’exposition (visible jusqu’au 17 janvier). L’exposition insoutenable poussera-t-elle d’autres juifs à quitter la France ? On est en droit de le craindre car, selon l’agence juive d’Israël :
« 7 900 juifs français sont venus vivre en Israël cette année, soit une augmentation de 10% par rapport à l’année dernière. Chacun a ses raisons : la crise économique, le sentiment d’insécurité, les attentats terroristes ou un sentiment d’antisémitisme. »
Le Grand Rabbin de Bruxelles, Albert Guigui, sonne lui aussi l’alerte ! Avec les récents attentats en France et les répercussions en Belgique, les juifs belges n’oseraient même plus sortir de chez eux pour aller à la synagogue à cause du «climat de peur dans les rues » ! Ils seraient nombreux à vouloir faire leur aliyah (terme hébreu qui désigne l’acte d’immigrer en Israël) car, nous explique Albert Guigui : « les gens comprennent qu’il n’y a pas d’avenir pour les Juifs en Europe. » Le Grand Rabbin avait pourtant un autre discours en 2012 : "Je ne vois pas dans la pluralité un danger, j'y vois une richesse"… Cette « richesse » ferait-elle fuir les juifs d’Europe ? « Les Juifs ne devraient pas faire leur aliyah par peur (…), mais par amour pour Israël » conclut Al.
Cocos et libéraux, unis pour le profit !
Le communisme a toujours fonctionné à deux vitesses et les camarades français ne font pas exception. Maurice Thorez se rendait ainsi à ses meetings dans une limousine avec chauffeur… Ses descendants n’ont pas changé et, à Saint-Denis (l’une des villes les plus malhonnêtes de France pour reprendre le bon mot de Lucien Rebatet à propos de Marseille), on a su se faire plaisir pour Noël ! Le maire et deux adjoints se sont offert des hausses de salaire staliniennes :
« Florence Haye, 1re adjointe PC, passe de 1957€ à 4 477 € bruts par mois soit une hausse de 128 %, Bally Bagayoko, adjoint PC au sport, augmente son plafond de 1 577 € à 3 183 € bruts par mois, soit une hausse de 102 % et Didier Paillard, le maire PC de la commune, lui, se contente d’une hausse de 16 % passant de 4 574 € à 5 295 € bruts par mois. L’opposition est montée au créneau en évoquant une faute morale. Les intéressés, eux, assurent être dans un cadre parfaitement légal. »
Le père Noël n’a pas été généreux qu’avec le PCF… il l’a été avec les 55.000 fonctionnaires travaillant pour l’Union Européenne ! On le lit dans Le Point :
« Grâce à la générosité de Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission, tous se sont vu attribuer une augmentation de salaire de 2,4 %, largement au-dessus de l'inflation. Et cerise sur le gâteau, rétroactive sur les six derniers mois. De plus au 1er janvier 2016, une nouvelle augmentation de salaire de 2,4 % viendra se rajouter à la hausse obtenue en décembre. Cela représente un budget supplémentaire de plus de 100 millions d'euros pour les finances européennes. Donc pour les contributions des 27 pays membres. »
On apprend dans le même article que la presse britannique s’est offusquée du fait que:
« 10 000 fonctionnaires européens gagnaient plus d'argent que leur Premier ministre David Cameron. Et qu'au moment où, dans tous les pays membres, on cherche à réduire le nombre des fonctionnaires, la bureaucratie européenne avait augmenté ses effectifs de 60 % en dix ans. Rien que cette année, le nombre de juges européens, rétribués 18 600 euros par mois, a pratiquement doublé. »
Ajoutez à cela un régime fiscal des plus avantageux et vous aurez une petite armée de bureaucrates bien tenus et contents de leur sort. Inutile de dire qu’iceux ne se sentent guère concernés par les crises successives, la quasi-faillite de la Grèce et la marée migratoire qui engloutit les millions comme fond neige au soleil.
Nouvelle offensive bancaire
A propos de leur Europe justement, saviez-vous que depuis le 1er janvier était entrée en vigueur une discrète directive européenne permettant aux banques en faillite de ponctionner les comptes de leurs clients comme ç’avait été le cas à Chypre en 2013 ? La directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances (BRRD) ne concerne que les comptes supérieurs à 100.000 euros. Pour l’instant car je doute qu’ils s’arrêtent là… « Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers. Désormais, ils auront une troisième possibilité: les déposants, sollicités en troisième recours » nous explique Le Figaro... avant de nous assurer, par la voix d’un « expert », qu’il ne faudrait surtout pas s’inquiéter :
«Il n'y a pas trop de craintes à avoir. Les banques sont plus solides, le système de garantie des dépôts plus opérationnel, et il vaut mieux, en cas de faillite, perdre 10-15% de ses dépôts que la totalité, comme avant.»
Les banques veillent sur votre argent… Mais commencez déjà par payez vos frais de tenue de compte qui viennent très probablement d’augmenter et après seulement vous pourrez vous inquiéter du spectre d’un nouveau krach… Qui n’est pas à prendre à la légère, surtout après ce qu’il s’est passé avec les bourses chinoises le 4 janvier…
Le système contre la Corse
Suite à la légitime colère populaire que l’on a pu constater à Ajaccio, le système s’est empressé de salir les Corses et de promettre les pires tourments à tous ceux qui oseraient imiter la manifestation musclée qui a fait trembler la cité des Jardins de l’Empereur le 26 décembre. Mélenchon s’est encore distingué par un billet titré « Le premier pogrom en France aura donc eu lieu en Corse. » Voici ce qu’il y écrit, les Corses apprécieront :
"Ce quartier terrorisé, ce kebab saccagé, ce lieu de culte incendié, viennent après des centaines d’inscriptions injurieuses et racistes aussi impunies que la plupart des autres délits sur l’île. Sur ce territoire déjà, on peut assassiner dans la nuit un préfet désarmé en lui tirant dans le dos et passer pour un héros pour ce genre d’exploit. On peut aussi tuer, au milieu de soixante personnes qui affirment n’avoir rien vu, un apprenti pâtissier qui voulait témoigner en justice à propos d’un autre crime, et ainsi de suite. Tel est le fruit pourri d’une situation où l’État a de longue main laissé tout se dégrader par démagogie et complaisance."
Valls, quant à lui, nie la volonté populaire qu’il détourne afin de parfaire une dictature qui ne dit pas son nom. Martial, il a déclaré que «l’Etat prendra toutes ses responsabilités en combattant tous les appels à la haine et à la violence». Ne faisant pas d’amalgames, il a estimé qu’il fallait «proscrire définitivement les groupes identitaires». Manuel Ier réfute, en bon jacobin, toute idée de «nation corse». «Il n’y a qu’une seule nation, la nation française. Il est hors de question de revenir là-dessus.»
Hollande, comme à son habitude, s’est voulu compréhensif avec tous les « Français », ignorant consciemment ce qui avait mis le feu aux poudres. En rupture totale avec les Français qui, majoritairement, ne condamnent pas les manifestations qui ont suivies l’agression des pompiers, il a sorti son habituelle ritournelle :
"Ces gestes-là ne resteront jamais impunis, qu'ils concernent une mosquée, une synagogue, un temple ou une église. Il y va de l'honneur de la France. Je n'accepterai jamais que l'on puisse opposer les Français entre eux" car "nous diviser, c'est ce que cherchent les extrémistes. Je n'accepterai pas davantage que l'on puisse s'en prendre, dans notre République laïque, à l'un de nos concitoyens pour la pratique de sa religion" ou "que des lieux de culte puissent être profanés, comme une salle de prière ces derniers jours en Corse".
Parlez, parlez… La Corse n’est pas prête à capituler.
Tarantino ferme-là !
Finissons sur un personnage du milieu du spectacle donc forcément conformiste et cosmopolite. Il aurait été possible de prendre bien du monde mais mon choix s’est arrêté cette fois sur Quentin Tarantino, réalisateur américain à la tronche de dégénéré que tout le monde connaît. S’il n’a jamais été un génie, il a tout de même fait en début de carrière de très bons films (Reservoir Dogs et Pulp Fiction) et a été à l’origine de scénarios parfois excellents (True Romance notamment). C’était il y a 20 ans… Obsédé par les « minorités » et la discrimination positive, antiraciste acharné, il a tourné ces dernières années certains des films les plus anti-blancs qui soient : Django Unchained (ma chronique ici) et Inglorious Basterds. Médiocres tous les deux en plus... Le second m’avait particulièrement dégoûté par son antinazisme risible et sa violence légitimée envers des Allemands massacrés complaisamment par une équipe de juifs sanguinaires. Ne craignez rien, son prochain film, The Hateful Eight, s’annonce du même genre… Parfois, Quentin estime qu’il a à ouvrir sa gueule, comme récemment lors des débats qui ont entouré la question du drapeau confédéré aux Etats-Unis. Le pseudo-rebelle a ainsi déclaré qu’il avait toujours considéré ce drapeau comme une sorte de «swastika américaine »… Le tournage d’Inglorious Basterds lui a apparemment bien fait tourner la tête et la raison nous commande de fuir les prochaines productions de ce sombre imbécile qui doit certainement bien regretter de ne pas être né noir. On pourrait simplement en rire… mais considérant l’influence du cinéma en général et du cinéma hollywoodien en particulier sur des esprits de plus en plus faibles et malléables, je trouve que Tarantino a tous les défauts nécessaires pour mériter lui aussi le qualificatif nuisible.
Rüdiger / C.N.C.
http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/
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Mais quel est le problème des « migrants » envers les femmes blanches?
Toute l’Europe parle et s’effraie –à raison- de l’ignoble chasse à la blanche qui s’est déroulée à Cologne dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Si l’ampleur de cette chasse est inégalée, il faut noter qu’elle ne fut pas la seule. Bien d’autres cas de harcèlements ou d’agressions sexuelles ont été relevés en Allemagne (Stuttgart, Munich, Hambourg et Berlin notamment), en Suisse ou en Finlande lors de cette même nuit.
Et nous ne parlons que du nouvel an… N’oublions pas les milliers de cas que l’on recense dans tous les pays d’Europe depuis l’arrivée massive de ceux qu’on appelle bien pudiquement « migrants » ! Chaque jour, en Norvège, en Suède ou en France, des femmes se font agresser, brutaliser ou violer dans l’indifférence quasi totale des pouvoirs publics et des médias qui font tout pour étouffer ces affaires afin d’éviter les « amalgames ». Cette fois, c’en est trop et le système ne peut plus cacher l’évidence. Certains tomberont de haut. Tant mieux.
Qui sont les coupables ? Des Norvégiens ? Des Suédois ? Des Français ? Non, des « migrants » ou, devrais-je dire, la vague la plus récente d’immigration extra-européenne sur notre sol. A Cologne, les coupables ont de suite été identifiés comme « d'apparence arabe ou nord-africaine » mais on précise maintenant que la plus grosse partie d’entre eux étaitdes Syriens. A Zurich, ce sont des « hommes à la peau sombre » qui ont œuvré tandis qu’en Finlande, on parle d’Irakiens…
Les précédentes vagues d’immigration ont déjà contribué et continuent à contribuer grandement à l’insécurité de nos femmes. Les Européennes n’ont pas attendu ces derniers mois pour vivre dans la peur. Rappelez-vous de ce rapport de la police d’Oslo de 2011 qui démontrait que 100% des viols commis entre 2005 et 2010 avaient comme coupables des étrangers. Rappelez-vous des tournantes dans les cités qui ont défrayé la chronique il y a quelques années. On pourrait multiplier les exemples… Qui est en cause ? Les Européens ou les non-Européens ? Les races existent-elles, oui ou non ? Vous répondrez à ces questions par vous-mêmes en considérant toutefois que plusieurs pays (comme laNorvège ou la Belgique) croient bon de donner des cours de respect de la femme aux clandestins fraîchement débarqués. Ceux-ci y apprennent que violer est interdit et que porter une jupe ne veut pas dire : « je suis une prostituée »…
Les « migrants », c’est un fait, sont en très grande majorité des hommes. Des hommes jeunes faut-il préciser. Ils arrivent en Europe sans familles et sans femmes. Voilà qui facilite déjà la chasse à la Blanche : ne pas être vu/contrôlé par sa (ou ses) femme(s), ses sœurs, sa mère, sa famille, sa communauté. L’Europe, c’est la sortie entre mecs ! Plus de contrôle social, rien. La liberté, la belle vie ! L’image de l’Occident où tout est permis ! Jouir sans entraves ! Finies les soi-disant traditions et tout le toutim, le migrant est venu ici profiter de la licence et il s’affranchit vite des anciens interdits. En témoigne parfaitement la consommation d’alcool qui est la sienne et qui a été fort remarquée à Cologne… Est-il musulman? Oui et non, comme nos racailles de cité quoi… A la mosquée le vendredi et aux putes le samedi. Son modèle ? Ces princes saoudiens du genre Majed ben Abdoullah ben Abdoulaziz Al-Saoud. Celui-ci mène « une vie complètement trash, à mille lieux des traditions islamiques saoudiennes particulièrement puritaines : il passerait en effet la plupart de son temps à se saouler et sniffer de la cocaïne, entouré de prostituées». Complètement dépravé, sa grandeur a surtout été récemment inquiétée par les autorités de Californie pour « des actes sadiques sur ses employées féminines. » Comment justifie-t-il son comportement ? «Je suis un prince et je fais ce que je veux ! ». Vous l’aurez compris, le « migrant », c’est un peu la version pauvre d’un prince saoudien…
Pour le clandestin, l’équation est simple : Europe = terrain de jeu. Un policier allemand l’annonce clairement: lors de la nuit du nouvel an, les migrants « voulaient surtout commettre des agressions sexuelles ou, pour le dire de leur point de vue, s'amuser sexuellement ». Abu Osman, qui prend des cours de respect de la femme en Norvège, le dit lui-même : « les hommes sont faibles » et il est difficile de se contrôler. Le psychologue Per Isdal confirme que "de nombreux réfugiés viennent de cultures où il n'y a pas d'égalité hommes-femmes et où les femmes sont les propriétés des hommes." Horreur ! Ces « migrants » ne seraient-ils pas comme nous ?
En plus de dénigrer la femme, notre migrant est prisonnier du monde qu’il s’est créé. Pour lui, les Blanches sont des filles faciles. Elles se couvrent peu (seules les prostituées font ça dans son pays) et sont toutes des salopes, il l’a vu dans les multiples pornos qu’il a regardés sur son Iphone ! En plus, la Blanche, c’est tout à la fois un rêve d’élévation, une quête, une prise de guerre mais surtout une envie de salir et de se venger de ces Européens riches et jouisseurs qui ont asservi le monde et sont les alliés du grand méchant Satan américain ! On l’a incité à venir ici… il ne s’est pas fait prier ! Il veut venir en profiter lui aussi de ces créatures intrigantes qui vivent dans des pays où on ne risque pas grand-chose à les importuner. C’est gagnant-gagnant ! Y a qu’à se servir ! La police est impuissante et débordée… En plus, le système en place fait de lui, le clandestin, une victime qui peut tout se permettre sur un sol qui n’est pas le sien… Pourquoi bien se comporter ? C’est le monde libéral du 0 barrières qui s’ouvre à lui ! Il peut insulter, salir, détruire, violer, qui l’arrêtera ? Serait-ce ces Européens qu’il considérait (à raison ?) comme sans couilles mais qui se réveillent peu à peu maintenant qu’il s’en prend de manière si flagrante à ses femmes et à ses filles ?
Rüdiger / C.N.C.
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Si Marine Le Pen est élue, l’État suivra
Le CEVIPOF, le Centre de recherches de la vie politique française, a révélé les chiffres de sa gigantesque enquête réalisée auprès de 25.000 agents de l’État. Celle-ci révèle que chez les policiers et militaires, les intentions de vote en faveur du Front National atteignent 51,5%, contre 30% environ en 2012. Selon Claude Askolovitch, si le FN passe en 2017, il n’y aura aucun trouble social :
« Si Marine Le Pen prenait le pouvoir alors l’État suivrait. Les professeurs râleraient (ils sont un peu moins de 10 % à annoncer un vote Front National). Mais dans l’administration, cela passerait (environ un quart des fonctionnaires votent Front National). Et ceux qui tiennent réellement la République (policiers, gendarmes, militaires) seraient d’accord dans leur majorité. Il y aura un assentiment. Ce qui veut dire que Marine Le Pen peut prendre le pouvoir demain. Il ne se passera rien. Le FN, c'est la République. Ce sont ceux qui la défendent qui vous le disent. Et après on peut discuter à l’infini et très sérieusement sur ce qu’est devenue la République. Tous les débats sont libres. »
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