Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 48

  • Regard sur l’actu #23: Derniers méfaits des nuisibles

    Certains lecteurs l’auront reconnu, avec l’emploi du terme « nuisibles » je fais un petit clin d’œil à Serge de Beketch, disparu depuis 8 ans déjà, et à son Catalogue des nuisibles. Vous constaterez que cette chronique s’emploie à en dénoncer des sacrés de ces nuisibles ! Au programme : le CRIF, le PCF, l’Union Européenne, les Banksters, Mélanchon, le tandem Valls-Hollande et l’inénarrable Tarantino.

    Le CRIF fait une nouvelle crise d’hystérie !

    On ne rend pas toujours compte à quel point les gens sont sensibles. Les gens du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) le sont énormément et se déclarent « choqués » à tout va. Dernièrement, c’est l'exposition In Between wars, organisée à Paris par Médecins sans frontières, qui a encore transformé en persécuteurs ceux qui se plaignent à longueur de temps d’être des victimes… Pensez… L’exposition se veut "une immersion au cœur du quotidien des Palestiniens en territoire occupé". Insupportable pour Roger Cuckierman, le président du CRIF, qui y voit "une incitation à la haine et une apologie du terrorisme" ! Original comme toujours, Roro a posté sur Twitter le message suivant : "Nous pleurons encore 130 morts, mais pour @MSF les terroristes sont des martyrs. Choquant". En voilà un amalgame ! Selon lui, cette exposition « ne peut qu'attiser la violence antisémite et augmenter la menace terroriste à Paris". En bon rapporteur, il a d’ailleurs demandé au maire de Paris, Anne Hildago, de faire annuler l’exposition (visible jusqu’au 17 janvier). L’exposition insoutenable poussera-t-elle d’autres juifs à quitter la France ? On est en droit de le craindre car, selon l’agence juive d’Israël :

    « 7 900 juifs français sont venus vivre en Israël cette année, soit une augmentation de 10% par rapport à l’année dernière. Chacun a ses raisons : la crise économique, le sentiment d’insécurité, les attentats terroristes ou un sentiment d’antisémitisme. »

    Le Grand Rabbin de Bruxelles, Albert Guigui, sonne lui aussi l’alerte ! Avec les récents attentats en France et les répercussions en Belgique, les juifs belges n’oseraient même plus sortir de chez eux pour aller à la synagogue à cause du «climat de peur dans les rues » ! Ils seraient nombreux à vouloir faire leur aliyah (terme hébreu qui désigne l’acte d’immigrer en Israël) car, nous explique Albert Guigui : « les gens comprennent qu’il n’y a pas d’avenir pour les Juifs en Europe. » Le Grand Rabbin avait pourtant un autre discours en 2012 : "Je ne vois pas dans la pluralité un danger, j'y vois une richesse"… Cette « richesse » ferait-elle fuir les juifs d’Europe ? « Les Juifs ne devraient pas faire leur aliyah par peur (…), mais par amour pour Israël » conclut Al.

    Cocos et libéraux, unis pour le profit !

    Le communisme a toujours fonctionné à deux vitesses et les camarades français ne font pas exception. Maurice Thorez se rendait ainsi à ses meetings dans une limousine avec chauffeur… Ses descendants n’ont pas changé et, à Saint-Denis (l’une des villes les plus malhonnêtes de France pour reprendre le bon mot de Lucien Rebatet à propos de Marseille), on a su se faire plaisir pour Noël ! Le maire et deux adjoints se sont offert des hausses de salaire staliniennes :

    « Florence Haye, 1re adjointe PC, passe de 1957€ à 4 477 € bruts par mois soit une hausse de 128 %, Bally Bagayoko, adjoint PC au sport, augmente son plafond de 1 577 € à 3 183 € bruts par mois, soit une hausse de 102 % et Didier Paillard, le maire PC de la commune, lui, se contente d’une hausse de 16 % passant de 4 574 € à 5 295 € bruts par mois. L’opposition est montée au créneau en évoquant une faute morale. Les intéressés, eux, assurent être dans un cadre parfaitement légal. »

    Le père Noël n’a pas été généreux qu’avec le PCF… il l’a été avec les 55.000 fonctionnaires travaillant pour l’Union Européenne ! On le lit dans Le Point :

    « Grâce à la générosité de Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission, tous se sont vu attribuer une augmentation de salaire de 2,4 %, largement au-dessus de l'inflation. Et cerise sur le gâteau, rétroactive sur les six derniers mois. De plus au 1er janvier 2016, une nouvelle augmentation de salaire de 2,4 % viendra se rajouter à la hausse obtenue en décembre. Cela représente un budget supplémentaire de plus de 100 millions d'euros pour les finances européennes. Donc pour les contributions des 27 pays membres. »

    On apprend dans le même article que la presse britannique s’est offusquée du fait que:

    « 10 000 fonctionnaires européens gagnaient plus d'argent que leur Premier ministre David Cameron. Et qu'au moment où, dans tous les pays membres, on cherche à réduire le nombre des fonctionnaires, la bureaucratie européenne avait augmenté ses effectifs de 60 % en dix ans. Rien que cette année, le nombre de juges européens, rétribués 18 600 euros par mois, a pratiquement doublé. »

    Ajoutez à cela un régime fiscal des plus avantageux et vous aurez une petite armée de bureaucrates bien tenus et contents de leur sort. Inutile de dire qu’iceux ne se sentent guère concernés par les crises successives, la quasi-faillite de la Grèce et la marée migratoire qui engloutit les millions comme fond neige au soleil.

    Nouvelle offensive bancaire

    A propos de leur Europe justement, saviez-vous que depuis le 1er janvier était entrée en vigueur une discrète directive européenne permettant aux banques en faillite de ponctionner les comptes de leurs clients comme ç’avait été le cas à Chypre en 2013 ? La directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances (BRRD) ne concerne que les comptes supérieurs à 100.000 euros. Pour l’instant car je doute qu’ils s’arrêtent là… « Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers. Désormais, ils auront une troisième possibilité: les déposants, sollicités en troisième recours » nous explique Le Figaro... avant de nous assurer, par la voix d’un « expert », qu’il ne faudrait surtout pas s’inquiéter :

    «Il n'y a pas trop de craintes à avoir. Les banques sont plus solides, le système de garantie des dépôts plus opérationnel, et il vaut mieux, en cas de faillite, perdre 10-15% de ses dépôts que la totalité, comme avant.»

    Les banques veillent sur votre argent… Mais commencez déjà par payez vos frais de tenue de compte qui viennent très probablement d’augmenter et après seulement vous pourrez vous inquiéter du spectre d’un nouveau krach… Qui n’est pas à prendre à la légère, surtout après ce qu’il s’est passé avec les bourses chinoises le 4 janvier…

    Le système contre la Corse

    Suite à la légitime colère populaire que l’on a pu constater à Ajaccio, le système s’est empressé de salir les Corses et de promettre les pires tourments à tous ceux qui oseraient imiter la manifestation musclée qui a fait trembler la cité des Jardins de l’Empereur le 26 décembre. Mélenchon s’est encore distingué par un billet titré « Le premier pogrom en France aura donc eu lieu en Corse. » Voici ce qu’il y écrit, les Corses apprécieront :

    "Ce quartier terrorisé, ce kebab saccagé, ce lieu de culte incendié, viennent après des centaines d’inscriptions injurieuses et racistes aussi impunies que la plupart des autres délits sur l’île. Sur ce territoire déjà, on peut assassiner dans la nuit un préfet désarmé en lui tirant dans le dos et passer pour un héros pour ce genre d’exploit. On peut aussi tuer, au milieu de soixante personnes qui affirment n’avoir rien vu, un apprenti pâtissier qui voulait témoigner en justice à propos d’un autre crime, et ainsi de suite. Tel est le fruit pourri d’une situation où l’État a de longue main laissé tout se dégrader par démagogie et complaisance."

    Valls, quant à lui, nie la volonté populaire qu’il détourne afin de parfaire une dictature qui ne dit pas son nom. Martial, il a déclaré que «l’Etat prendra toutes ses responsabilités en combattant tous les appels à la haine et à la violence». Ne faisant pas d’amalgames, il a estimé qu’il fallait «proscrire définitivement les groupes identitaires». Manuel Ier réfute, en bon jacobin, toute idée de «nation corse». «Il n’y a qu’une seule nation, la nation française. Il est hors de question de revenir là-dessus.»

    Hollande, comme à son habitude, s’est voulu compréhensif avec tous les « Français », ignorant consciemment ce qui avait mis le feu aux poudres. En rupture totale avec les Français qui, majoritairement, ne condamnent pas les manifestations qui ont suivies l’agression des pompiers, il a sorti son habituelle ritournelle :

    "Ces gestes-là ne resteront jamais impunis, qu'ils concernent une mosquée, une synagogue, un temple ou une église. Il y va de l'honneur de la France. Je n'accepterai jamais que l'on puisse opposer les Français entre eux" car "nous diviser, c'est ce que cherchent les extrémistes. Je n'accepterai pas davantage que l'on puisse s'en prendre, dans notre République laïque, à l'un de nos concitoyens pour la pratique de sa religion" ou "que des lieux de culte puissent être profanés, comme une salle de prière ces derniers jours en Corse".

    Parlez, parlez… La Corse n’est pas prête à capituler.

    Tarantino ferme-là !

    Finissons sur un personnage du milieu du spectacle donc forcément conformiste et cosmopolite. Il aurait été possible de prendre bien du monde mais mon choix s’est arrêté cette fois sur Quentin Tarantino, réalisateur américain à la tronche de dégénéré que tout le monde connaît. S’il n’a jamais été un génie, il a tout de même fait en début de carrière de très bons films (Reservoir Dogs et Pulp Fiction) et a été à l’origine de scénarios parfois excellents (True Romance notamment). C’était il y a 20 ans… Obsédé par les « minorités » et la discrimination positive, antiraciste acharné, il a tourné ces dernières années certains des films les plus anti-blancs qui soient : Django Unchained (ma chronique ici) et Inglorious Basterds. Médiocres tous les deux en plus... Le second m’avait particulièrement dégoûté par son antinazisme risible et sa violence légitimée envers des Allemands massacrés complaisamment par une équipe de juifs sanguinaires. Ne craignez rien, son prochain film, The Hateful Eight, s’annonce du même genre… Parfois, Quentin estime qu’il a à ouvrir sa gueule, comme récemment lors des débats qui ont entouré la question du drapeau confédéré aux Etats-Unis. Le pseudo-rebelle a ainsi déclaré qu’il avait toujours considéré ce drapeau comme une sorte de «swastika américaine »… Le tournage d’Inglorious Basterds lui a apparemment bien fait tourner la tête et la raison nous commande de fuir les prochaines productions de ce sombre imbécile qui doit certainement bien regretter de ne pas être né noir. On pourrait simplement en rire… mais considérant l’influence du cinéma en général et du cinéma hollywoodien en particulier sur des esprits de plus en plus faibles et malléables, je trouve que Tarantino a tous les défauts nécessaires pour mériter lui aussi le qualificatif nuisible.

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Béatrice Bourges à Saint Petersbourg

    Béatrice Bourges au Forum féminin eurasiatique le 24 septembre 2015 à Saint Petersbourg.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Syrie, Les Russes ont déployé des missiles BUK, panique dans la coalition !

    d0b0d180d0bcd0b8d18f-417[1]

    Tout le monde a encore à l’esprit, la lâche agression de la Turquie, détruisant un Sukhoï SU-24. Aucune justification ne pouvait être acceptée, puisque l’attitude turque aurait dû être neutre.

    Aujourd’hui, nous savons que c’est de rage que les Turcs ont abattu cet appareil, parce que les Russes avaient découvert le trafic de pétrole entre daesh et la Turquie.

    Vladimir Poutine avait été d’un sang-froid admirable. Mais, il avait déclaré que la Turquie paierait cher cette traîtrise.
    Il avait donné ordre à son armée d’abattre tout avion turc avion ou tout charroi turc entrant ou sortant de Syrie.

    C’est ce qui passé avec des milliers de camions-citernes qui ont déjà été pulvérisés. Les images de convois en feu, ont abondamment circulé.

    Afin de ne pas rater les avions turcs, la Russie a achevé de déployer en Syrie, ses redoutables missiles sol-air BUK. Cette famille de missile à longue portée est muni d’un système radar d’acquisition de la cible qui est d’une très grande fiabilité. Certains ont une portée de 30 km à mach 3.

    Du coup, c’est la panique parmi l’aviation de la coalition. Ne cherchez pas cette information, dans les médias main Stream. La censure ne permet pas la diffusion de ce genre de renseignement. Vous citoyens, vous n’avez pas le droit de savoir, cela fausserait la propagande que l’on vous assène.

    Désormais, l’aviation britannique ose à peine s’aventurer au-dessus de la Syrie. L’engagement des Britanniques se résume jusqu’à présent à trois missions. Des Tornados ont au total, lâché 19 bombes sur le champ pétrolifère d’Omar, entre la date de permission d’attaque, donnée par le parlement britannique et le 16 décembre 2015.

    Lire la suite

  • Agressions de masse. Que se serait-il passé hors la présence de la dissidence européenne ?

    Si les sites parallèles d’information n’existaient pas, jamais les médias européens n’auraient dit un mot – fût-il aseptisé et passé au crible du laser « vivrensembliste » – au sujet des agressions de femmes dans de nombreuses villes d’Europe. Nous pouvons être persuadés de cela sans argumenter davantage, puisque nous sommes désormais rompus au décryptage du mensonge journalistique planifié. Rien n’aurait filtré tandis que des centaines – voire des milliers – d’Européens furent les témoins de scènes inédites dans nos sociétés. Peut être, « au mieux », nous aurait-on parlé du bout des lèvres de quelques débordements inhérents aux assemblées de jours de fête.
    Cette situation doit nous conduire à diffuser plus que jamais et à relayer inlassablement les informations dont nous disposons. Certes, ces mots s’apparentent à prêcher ici auprès de convaincus. Il faut toutefois se persuader, à la vue des événements récents, que le pouvoir politico-médiatique serait prêt à occulter des agressions conjuguées à l’échelle de notre continent. Rien de moins. Ce qui nous renseigne sur une autre échelle : celle de la volonté instruite de priver les citoyens du droit à vivre libres.

    Lire la suite 

  • « La postmodernité, c’est l’excès inverse de la modernité » (entretien avec Pierre Le Vigan)

    Pierre Le Vigan est un historien des idées proche de la Nouvelle Droite. Ses réflexions portent sur une critique radicale du capitalisme et ses multiples implications sur l’homme et son environnement. Il est l’auteur d’Inventaire de la modernité avant liquidation (2007), Le malaise est dans l’homme et La banlieue contre la ville (2011). 

    Philitt : Vous avez édité cette année, un ouvrage intitulé Soudain la postmodernité (La Barque d’or). D’où vient ce terme, « postmodernité » ?

    Pierre Le Vigan : Je ne connais pas l’origine exacte du terme. Ce qui est certain, c’est que Jean-François Lyotard a beaucoup contribué à diffuser le thème de la postmodernité. La notion de postmodernité désigne ce qui vient après la modernité, donc ce qui vient après le culte du progrès, le culte de l’homogénéité, de l’égalité, du jacobinisme. La postmodernité est ce qui vient après les grands récits historiques, tels le communisme, la social-démocratie, le fascisme, qui n’ont été qu’une brève parenthèse, et d’une manière générale, redisons-le, après la religion du progrès. Il y a bien sûr des éléments de postmodernité dans les temps actuels, mais il y a aussi des éléments qui relèvent en fait de l’intensification de la modernité. Prenons l’exemple de la théorie du genre : en un sens, on peut croire qu’elle valorise les différences entre les sexes en mettant en lumière leur dimension culturelle, en un autre sens, elle les minimise puisque avant d’appartenir à un sexe, nous serions en quelque sorte sans détermination et choisirions « librement » notre genre. Le genre prétendument choisi serait plus important que la sexuation héritée. Sur le fond, en fait, la théorie du genre pousse à l’extrême et jusqu’à l’absurde le constructivisme. Or, le constructivisme est un élément de la modernité. Il est pourtant bien évident que la France déjà moderne des années 1960 était à des années-lumière de la théorie du genre. Tout dépend donc du niveau où l’on situe l’analyse. S’agit-il de l’histoire des idées ? De leur généalogie ? Ou sommes-nous au contraire dans le domaine de la sociologie historique ? Il faut à chaque fois préciser quel est le niveau d’analyse choisi. Ce qui est certain, c’est que, sous couvert d’apologie des différences, nous vivons, comme le voyait déjà Pasolini il y a plus de quarante ans, dans « un monde inexpressif, sans particularismes ni diversités de cultures, un monde parfaitement normalisé et acculturé » (Écrits corsaires).

    Philitt : Comment définir, ou du moins comment situer, la « postmodernité » par rapport à la « prémodernité » et à la « modernité » ?

    Pierre Le Vigan : Votre question me permet de préciser un point. J’ai expliqué que la postmodernité était avant tout la fin des grands récits, et surtout du récit du progrès sous ses différentes formes (qui incluaient par exemple le nazisme, qui était un darwinisme social et racial « progressiste » puisqu’il voulait « améliorer la race »). Sous une autre forme, qui amène à en souligner les aspects néfastes, la postmodernité c’est aussi l’excès inverse de la modernité. C’est le présentisme, c’est la jouissance (je n’ai rien contre, mais elle doit avoir sa place, rien que sa place) contre la raison, c’est le laisser-aller (l’esprit « cool ») contre l’effort, c’est l’informe contre la tenue. Voilà la question que pose la postmodernité : si on ne croit plus au progrès, qu’est ce qui nous fait tenir debout ? Nous : je veux dire nous en tant qu’individus, et il faudrait dire en tant que personne humaine, mais aussi nous en tant que peuple. C’est là qu’intervient la référence à la pré-modernité. Si on prend comme exemple de moment de pré-modernité la période du Moyen Âge, avant le culte du progrès, mais aussi avant le culte de l’homme, et en fait avant le culte de la puissance et surpuissance de l’homme, la pré-modernité faisait se tenir debout les hommes par la religion, et en l’occurrence par le christianisme (je parle bien sûr de l’Europe). Cela amène bien sûr à relever qu’il y eut plusieurs pré-modernités, précédant elles-mêmes plusieurs modernités. Les modernités des pays catholiques et des pays protestants n’ont ainsi pas tout à fait été les mêmes. 

    Il est certain que la postmodernité ne peut qu’avoir des points communs avec certains aspects de la pré-modernité. On pourrait espérer, au lieu du culte du présent, une attention au présent, au lieu d’un enlisement dans le présent, la recherche d’une transcendance dans l’immanence. Le dépassement de la modernité a bien des aspects positifs. Qui peut regretter le nationalisme agressif entre peuples européens qui a mené aux guerres du XXe siècle ? Mais qui peut sérieusement penser que ce dépassement d’un certain nationalisme doive amener à nier tous les enracinements, toutes les mémoires historiques ? Il faut redécouvrir toutes les communautés, dont certaines ont été broyées par un nationalisme (plus exactement un stato-nationalisme) niveleur mais il ne faut pas pour autant se défaire des constructions nationales qui figurent parmi les réalisations les plus belles du politique en Europe. Autant, par exemple, je suis pour l’autonomie de la Catalogne, autant je suis hostile à sa sécession d’avec l’Espagne. 

    Philitt : Vous écrivez que « la seule libre-circulation dont ne veut pas le libéralisme, c’est la libre-circulation des idées » (p. 32). Comment expliquer que l’actuel triomphe du libéralisme s’accompagne d’un recours étatique à la censure ? 

    Pierre Le Vigan : L’intolérance actuelle du pouvoir, et plus largement du système face à tout ce qui relève de l’indépendance d’esprit et face à tous les propos non consensuels est d’un niveau assez stupéfiant. L’intolérance des hommes du système est, à beaucoup d’égards, proportionnelle à leur inculture. Il y a aussi un formidable formatage des esprits, qui va du plus haut niveau à tous les cadres intermédiaires de la société. Dans les faits, le libéralisme économique se développe sur fond de libéralisme politique. Ce libéralisme politique est une démocratie purement procédurale qui est de moins en moins démocratique. Le peuple ne peut se prononcer sur les sujets importants et, plus encore, quand il se prononce, on ne tient pas compte de son avis. Ce « règne de l’On » est en fait le règne de l’hyperclasse. Cette dernière mène une guerre de classe contre le peuple. En matière de relations internationales, nous sommes face à un système à tuer les peuples, qui s’appuie sur les États-Unis et ses relais, dont malheureusement la France, parfois même à l’avant-garde de l’atlantisme belliciste et déstabilisateur. Au plan intérieur, institutionnel et politique, nous avons un système à tuer le peuple, basé sur le mépris de celui-ci. Ce sont les deux faces d’un même système. 

    Philitt : « L’écologie poussée jusqu’au bout amène inévitablement à deux rejets. Rejet du libre-échangisme économique, rejet de l’immigration de masse » (p. 31). N’est-il pas pourtant en vogue, dans le monde de l’entreprise et au sein de la politique française, de parler d’« écologie », de « développement durable » ? 

    Pierre Le Vigan : Le développement, c’est une façon de dire « toujours plus ». C’est souvent le cache-sexe de la pure et simple course aux profits. Si on souhaite un développement vraiment durable, il y a des choses à ne pas développer, par exemple le développement de l’automobile. C’est la contradiction du terme « développement durable ». Il faut donc demander aux partisans du développement durable ce qu’ils veulent vraiment développer. S’agit-il des systèmes d’échanges locaux ? Nous serons alors d’accord. S’agit-il des biens collectifs qui échappent à la marchandisation ? Très bien. S’agit-il de développer toujours plus de routes qui éventrent les paysages ? Ou de stupides créations d’aéroports inutiles ? Alors non. Faut-il toujours plus de smartphones ? Toujours plus d’informatisation de tous les processus de décision ? Encore non. 

    Prenons l’urbanisme comme exemple. Une ville durable, ce n’est pas forcément une ville qui se « développe », ce peut être une ville qui se stabilise, qui améliore ses équilibres. La notion de développement durable est donc ambiguë. Il faut pousser ses partisans dans leurs retranchements et les amener à reconnaître, s’ils sont de bonne foi, qu’il y a des choses à ne pas développer. 

    Quant à l’écologie, tout le monde est pour. C’est comme la santé et la bonne humeur : comment ne pas être pour ? Mais, concrètement, les gens qui se réclament de l’écologie sont pour l’immigration de masse. Alors, que se passe-t-il ? L’écologie s’appliquerait aux petits oiseaux, mais pas aux hommes ? (La critique de l’immigration qui est la nôtre ne saurait occulter ce que nous pensons être les responsabilités énormes de l’Occident dans le chaos au Proche-Orient et donc dans les flux migratoires vers l’Europe, et cela a commencé dès la première guerre du Golfe déclenchée après le rattachement de la « 19e province », le Koweït à l’Irak, un piège, sous beaucoup d’aspects, tendu à l’Irak). 

    Revenons à l’immigration, qui n’est qu’un des aspects des équilibres humains, de l’écologie humaine et de l’éthologie humaine. Le respect des équilibres s’appliquerait à la nature mais pas aux hommes, qui pourtant ne cessent d’agir sur la nature ? L’écologisme des « Verts » n’a ainsi guère de rapport avec l’écologie. La thèse du réchauffement climatique anthropique (dû à l’homme) n’est elle-même pas prouvée. L’écologie officielle sert en fait de nouveau totalitarisme et d’instrument de contrôle social renforcé. Il est pourtant parfaitement exact que l’homme détruit ou abîme son propre environnement mais ce ne sont pas les écologistes, le GIEC ou les gouvernements qui « font de l’écologie » une sauce additionnelle à leur prêchi-prêcha culpabilisateur et moralisateur qui aideront à trouver des solutions. Il leur faudrait d’abord rompre avec le culte du progrès et de la croissance, et avec une vision de l’homme qui est fausse car les écologistes ne croient pas qu’il existe des différences entre les peuples : les écologistes, tout comme nos libéraux et socio-libéraux, pensent que les hommes et les peuples sont parfaitement interchangeables.

    Or, avant de vouloir sauver l’homme et la planète, il faudrait commencer par les comprendre. Les écologistes, tout comme nos gouvernements mondialistes, pensent que les hommes sont tous pareils. Leur vision du monde est une vision de touriste. Pourquoi ne peut-on pas s’installer dans n’importe quel pays, de même que quand on part en voyage on regarde le catalogue ou le site adéquat ou autre et on coche la case « soleil », « bain de mer », etc. Croire que les migrations relèvent de la « liberté » est la dernière des imbécillités. Les migrations ont toujours été essentiellement des actes de guerres. Croit-on que les Allemands des Sudètes ont quitté leur pays en 1945 parce que les paysages bavarois sont plus gais, ou que les dancings de Munich sont d’un standing supérieur à ceux de Pilsen ? C’était parce qu’ils avaient le choix entre l’expulsion ou le massacre. Croit-on que les Juifs ont quittés l’Allemagne en 1933 par simple fascination pour l’Amérique ? Ou bien plutôt parce qu’on (les nazis) voulait les réduire à la misère, à l’humiliation, au suicide ou à la déportation ? 

    Philitt : Vous écrivez que vous avez souvent été considéré « comme un homme de gauche par les gens de droite et comme un homme de droite par les gens de gauche » (p. 85). Est-ce là pur esprit de contradiction ou bien assiste-t-on à un effacement du clivage gauche-droite ?

    Pierre Le Vigan : Esprit gratuit de contradiction : non. Goût de la complexité, oui. « La complexité est une valeur », écrit Massimo Cacciari. J’aime avant tout les nuances. Quant aux contradictions, il peut être fécond de les creuser si elles permettent d’arriver à une synthèse de plus haut niveau. Je crois au juste milieu non comme médiocre moyenne mais comme médiété. C’est ce qu’Aristote appelait : éviter l’excès et le défaut. Telle est la vertu selon Aristote. Ainsi, le courage n’est ni la témérité (l’excès) ni la lâcheté (le défaut). Mais le Stagirite expliquait que l’opposé du courage reste néanmoins la lâcheté – et non la témérité. 

    Les notions de droite et de gauche n’ont cessé d’évoluer. C’est un clivage qui a toujours été mouvant. Aujourd’hui, ce qui est très clair, c’est que c’est un rideau de fumée. Droite et gauche sont d’accord sur l’essentiel : l’Europe du libre-échange et du dumping social, le partenariat privilégié avec les États-Unis, l’antirussisme primaire, la société de marché, l’idéologie des droits de l’homme contre le droit des peuples et l’immigrationnisme forcené. C’est en fait une fausse droite qui fait face à une fausse gauche. Les deux en sont au degré zéro de la pensée. Fausse droite et fausse gauche partagent la même croyance que l’Occident peut continuer à fabriquer de l’universel seul dans son coin et à l’imposer au reste du monde. 

    Tous les intellectuels qui pensent vraiment finissent par se fâcher avec le système politico-médiatique. Alors, celui-ci les exclut au motif de pensées « putrides », d’arrières-pensées encore plus « nauséabondes », d’appartenance à la « France moisie », de « relents de pétainisme », de statut d’« ennemis de l’avenir » (Laurent Joffrin) et autres anathèmes. Michel Onfray, Jean Claude Michéa, Alain Finkielkraut, Alain de Benoist et d’autres sont mis dans le même sac, ce qui dispense de les lire. Or, ces intellectuels sont très différents. Ils ont comme seul point commun d’essayer de penser vraiment les problèmes même s’ils arrivent à des conclusions qui ne sont pas conformes à l’irénisme dominant : les richesses des cultures qui « se fécondent mutuellement » en se mélangeant, les « bienfaits de la diversité », les vertus d’un « vivre-ensemble » toujours plus épanouissant, le bonheur de la société « inclusive », etc. Michel Onfray est ainsi accusé d’avoir « viré à droite ». Cela ne devrait pas être une accusation mais une hypothèse non infamante en soi, relevons-le. Mais, au demeurant, c’est faux. Michel Onfray a toujours été un libertaire et il n’a pas changé. C’est toujours au nom des mêmes idées qu’il se heurte désormais aux esprits étroits du système, notamment depuis qu’il a relevé les responsabilités de Bernard-Henri Lévy dans le désastre libyen dont l’une des conséquences est le déferlement migratoire. Les propos de Michel Onfray sont dans le droit fil de sa conception du rôle de l’intellectuel, conception qu’il a notamment développée dans son livre sur Albert Camus, mais aussi dans nombre de chapitres de sa Contre-histoire de la philosophie.

    Plutôt qu’une fausse droite et une fausse gauche, j’aimerais voir une vraie droite et une vraie gauche. Mais je crois aussi que les vraies droites sont toujours quelque peu de gauche à leur façon (voir Bernanos), tandis que les vraies gauches sont en un sens aussi de droite (voir Auguste Blanqui ou Georges Sorel). 

    Surtout, la vraie question me parait être de sortir de l’abjection anthropologique qu’est la modernité, et sa version récente l’hypermodernité. Le « chacun dans sa bulle », avec son oreillette et son smartphone me parait être un recul formidable de l’humain, la joignabilité tout azimut me parait une horreur. Je dis : abjection des temps modernes. De quoi s’agit-il ? Ce sont les gens qui sont appareillés d’oreillettes dans les transports en commun, qui restent les yeux figés sur leur téléphone cellulaire ou sur leur tablette numérique, ce sont les gens qui filment un drame ou une brutalité sans jamais intervenir, ce sont les gens qui ne proposent jamais à un clochard en perdition de l’aider à se relever, ce sont les gens qui veulent bien être témoin mais à condition de ne rien risquer (« Je ne crois que les histoires dont les témoins se feraient égorger », disait Pascal. On voit que nous en sommes loin). Ce sont les hommes de la société de l’insignifiance. En sweat-shirt du nom d’une compagnie aérienne d’un émirat pétrolier, ou en capuche de survêtement, parlant fort dans les transports en commun pour faire profiter tout le monde de leurs préoccupations égotistes, ils représentent le summum du mauvais goût. C’est le tsunami de l’abjection. Faut-il préciser qu’un Africain en habit traditionnel lisant le Coran ne me fait pas du tout la même impression ? Serait-ce là le dernier refuge de l’humanité ? Ce n’est pas le seul. Reste une évidence : le coefficient de modernité est exactement équivalent au coefficient d’abjection. 

    Cette question de la modernité, postmodernité par rapport aux années soixante et soixante-dix, ou simple hypermodernité, est très liée aux nouvelles formes du capitalisme, analysées par exemple fort bien par Pierre Dardot et Christian Laval. Sortir de l’hypermodernité, ce sera nécessairement aussi sortir du turbocapitalisme. Or, le dépassement du capitalisme ne se fera par les droites telles qu’on les connaît, mais se fera encore moins par la gauche actuelle. Celle-ci est devenue l’avant-garde du turbocapitalisme, elle déblaie le terrain, elle détruit les enracinements, les industries et la classe ouvrière. Elle a détruit les ethos(manière d’être au sens de demeure anthropologique) ouvriers. Elle est pour cela plus efficace qu’aucune extrême droite n’aurait pu l’être. L’hypermodernité a permis de comprendre ce qu’était la modernité. Marx écrit : « L’anatomie de l’homme est une clef pour l’anatomie du singe. Les virtualités qui annoncent dans les espèces animales inférieures une forme supérieure ne peuvent au contraire être comprises que lorsque la forme supérieure est elle-même connue. Ainsi l’économie bourgeoise fournit la clef de l’économie antique » (Introduction à la critique de l’économie politique, 1857). Dans le même temps, l’hypergauche actuelle a permis de comprendre ce qu’était la logique de la gauche : faire la table rase de tout être. Nier toutes différences, faire des nouveaux codes (théorie du genre, nouvel antiracisme négateur des races et des cultures) le contraire de l’histoire, en allant plus loin que Rabaut Saint-Étienne avec sa fameuse formule (« L’histoire n’est pas notre code »). Il s’agit en fait de liquider pour l’Europe la possibilité de faire une quelconque histoire. 

    La vraie question est donc de comprendre qu’on ne peut dépasser le capitalisme par la gauche (surtout celle de Pierre Bergé). La vraie question est aussi de prendre conscience à la fois que les thèses du GIEC sont biaisées par l’idéologie officielle du réchauffement dû à l’homme, mais que l’homme abîme vraiment la terre, que la pollution est une réalité, la croissance une impasse pour notre environnement, qu’elle détruit et enlaidit. La question est de prendre conscience que, comme dit le pape François, « l’heure est venue d’accepter une décroissance dans quelques parties du monde et d’en finir avec le mythe moderne du progrès matériel sans limite » (encyclique Laudato si’). L’heure est venue de la postcroissance pour une vraie postmodernité qui soit autre chose que l’intensification de la modernité. 

    Philitt : La polémique autour des propos de Michel Onfray sur Alain de Benoist a révélé qu’il existe encore une « gauche du non » (Jacques Sapir, Christophe Guilluy, Jean-Claude Michéa…). Qu’en pensez-vous ?

    Pierre Le Vigan : Le phénomène va au-delà d’une « gauche du non » (au référendum sur le traité de 2005). Jean-Claude Michéa est un historien des idées, novateur et important. Jacques Sapir est un géopolitologue, un économiste et d’une manière générale un intellectuel atypique comme il y en a peu. Christophe Guilluy est un sociologue qui apporte un éclairage neuf mais n’est pas un intellectuel généraliste. Michel Onfray est un littéraire et un philosophe touche à tout doué et attachant – quoique, cela n’aura échappé à personne, un peu dispersé. Ce qui est important s’agissant de cette « gauche du non » qui est, plus largement, une gauche rebelle aux séductions de l’hypermodernité capitaliste, c’est de comprendre qu’un certain nombre de dissidents du système (certains l’étaient depuis longtemps et d’autres le sont devenus) commencent à se parler. Leurs réponses ne sont sans doute pas les mêmes mais du moins certains comprennent-ils qu’il n’y a pas de questions tabous.

    Il y a un autre élément de reclassement entre les intellectuels : la question de la pauvreté spirituelle de notre temps émerge tout comme la question de la nécessaire préservation des cultures qui consiste à ne pas les noyer dans un grand mélange informe.

    Philitt : Face à la postmodernité, pensez-vous qu’il faille adopter un positionnement conservateur ? Réactionnaire ?

    Pierre Le Vigan : Réactionnaire n’est pas un gros mot. On a le droit, voire le devoir de réagir face à certains processus. Mais réagir ne suffit jamais. Conservateur ? Tout dépend de ce qu’il convient de conserver. Certainement pas le système capitaliste et productiviste. Certainement pas le nouvel ordre mondial dominé par les États-Unis. Certainement pas les orientations internationales de la France depuis trente ans et le retour dans l’Otan. Certainement pas l’Union européenne telle qu’elle est. Il faut conserver le meilleur de la France. Mais existe-t-il encore ? Bien plutôt, il faut le retrouver, le réinventer. En retrouver l’esprit plus que les formes, par nature périssables. Pour conserver le meilleur, il faut révolutionner l’existant. C’est la formule du conservatisme révolutionnaire. Elle me convient bien. 

    • D’abord mis en ligne sur Philitt, le 8 décembre 2015.

    http://www.europemaxima.com/

  • Finlande : Le groupe d'extrême droite «Les Soldats d'Odin» inquiète le gouvernement

    Des groupes d'autodéfense d'extrême droite ont fait leur apparition ces derniers mois dans plusieurs villes de Finlande où ils affirment patrouiller pour protéger la population de ce qu'ils nomment «des intrus islamiques», s'est inquiété jeudi le gouvernement finlandais. 
    «Organiser des patrouilles de rue relève d'un comportement extrémiste. Cela ne permet pas d'augmenter la sécurité» de la population, a déclaré le ministre finlandais de l'Intérieur Petteri Orpo à la télévision YLE. Ces milices «n'ont pas le droit d'utiliser la force», a-t-il souligné. 
    Les «Soldats d'Odin» 
    Des groupes d'hommes non armés, qui se revendiquent pour la plupart «Soldats d'Odin», le dieu de la guerre dans la mythologie nordique, ont été vus ces cinq derniers mois dans différentes villes autour de centres d'accueils pour immigrants qui ont récemment ouvert. Certains d'entre eux figurent sur des photos publiées dans les médias, portant des vestes noires et des casquettes estampillées «S.O.O» pour «Soldats d'Odin». 
    Selon la police, certains membres de ces groupes ont des liens avec les mouvements d'extrême droite, dont des groupes néonazis. «Attaquer ne fait pas partie de nos principes. C'est seulement de la défense. Et tout le monde a le droit de se défendre lorsqu'il est attaqué. Nous nous défendons et nous appelons la police», ont assuré trois membres d'une patrouille de la ville de Joensuu dans un récent entretien au journal local Karjalan Heili. Ils ont revendiqué 20 membres à Joensuu et jusqu'à 500 dans le pays. 
    Sur son site internet, le groupe dénonce «les intrus islamiques» qui, selon lui, augmentent l'insécurité en Finlande, appelant «les patriotes et ceux qui critiquent l'immigration» à le rejoindre. En 2015, la Finlande, pays de 5,4 millions d'habitants, a accueilli plus de 32.000 demandeurs d'asile, soit 10 fois plus qu'en 2014. Elle se place proportionnellement au quatrième rang des pays d'accueil d'immigrants en Europe.

  • Le SIEL interpelle François Baroin

    Communiqué du SIEL suite à une action de ce matin :

    6a00d83451619c69e201bb08a9a06f970d-320wi.jpg"Une délégation d'une trentaine de membres du SIEL, s’appuyant sur la fédération de l’Aube du SIEL, s'est retrouvée à Troyes le samedi 9 janvier 2015 dans la matinée pour interpeller son maire, François Baroin.

    Les militants du SIEL ont distribué des tracts, offert des galettes des rois aux Troyens et ont déployé une banderole devant l'hôtel de ville pour protester contre la laïcité agressive et disproportionnée du Président de l'Association des Maires de France. La discussion a été engagée avec les passants.

    La laïcité hypocrite de François Baroin est une arme de destruction massive de notre identité culturelle

    Le président du SIEL, Karim Ouchikh a pris la parole : « pour dénoncer cette imposture qui consiste au nom de la laïcité à s’attaquer aux traditions chrétiennes de la France au lieu de résister à l’envahissement et au prosélytisme étouffant d’une religion récemment importée, l’islam ». Il a en outre rappelé que François Baroin avait participé à la rupture du jeûne du ramadan dans la mosquée où prêchait le mentor présumé des islamistes du Bataclan.

    Karim Ouchikh a dénoncé l'hypocrisie de François Baroin qui « souhaite restreindre la présence des crèches de Noël dans les mairies alors qu'il plaidait pour un cadre juridique contraignant les communes à construire des mosquées. ».

    Karim Ouchikh a interpellé le Président de l'Association des Maires de France dans ces termes : « Votre municipalité prévoit des menus sans porc pour satisfaire certaines communautés alors même que vous prenez position pour une laïcité agressive qui nie notre identité culturelle. Après les crèches, allez-vous interdire les galettes des rois ? »

    Le SIEL a manifesté à cette occasion son attachement à la défense de la civilisation et de l'identité française ainsi qu’à la sauvegarde de nos traditions populaires."

    12510266_602507303238553_5363566891103299920_n

    Michel Janva

  • Jamais congédiée du gouvernement, Taubira s’autorise tous les écarts

    La garde des Sceaux se sait invirable du gouvernement. Une position dont elle use pour exercer sa liberté de parole, quitte à provoquer des couacs gouvernementaux. 

    Le 25 août 2014, le boulet est passé près. Au ministère de la Justice de la très chic place Vendôme, les cartons avaient été préparés. Echaudé par les déclarations d’Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon contre le cap économique du gouvernement, le premier ministre remanie son équipe pour le rendre cohérente. Exunt les ministres qui fricotent avec la gauche radicale. Mais au moment où le secrétaire général de l’Elysée s’avance pour annoncer le nouveau gouvernement, surprise, Christiane Taubira est encore là. Invirable, elle est confirmée dans l’équipe de Manuel Valls.

    Elle le sait : Christiane Taubira peut tout se permettre. Sept mois après le remaniement, elle se tourne vers L’Obs pour dire tout le mal qu’elle pense de son patron. « Je suis sensible au débat. La gauche, c’est le débat, ce n’est pas le césarisme, ce n’est pas le bonapartisme. La gauche, c’est la délibération collective. Je ne conçois pas qu’on diabolise ceux qui veulent débattre », dit-elle à l’égard de Manuel Valls tout en claironnant sur ses accointances avec les frondeurs qui conspuent tant l’exécutif. Elle rendra d’ailleurs visite à ces derniers lors de l’université d’été de La Rochelle, quelques jours après le remaniement. Dans une cohue médiatique indescriptible, elle se fait prendre en photographie auprès des plus fervents liquidateurs socialistes de François Hollande. Les réactions de Matignon ou de l’Elysée ? Nulles. Delphine Batho, sèchement virée du gouvernement pendant l’été 2013 pour avoir critiqué le budget de son ministère, appréciera. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Jamais-congediee-du-gouvernement