Dr Bernard Plouvier
Que des Français aient vénéré la mémoire d’un Napoléon Bonaparte, voire celle du général De Gaulle de juin 1940 (un Charles De Gaulle doublement « ponctuel », c’est-à-dire limité au 18 de ce mois terrible et arrivé pile au bon moment d’une période historique où il était nécessaire, pour un patriote français, de faire un geste purement symbolique, pour marquer son territoire, comme le font tous les animaux) peut se comprendre, même si chacun de ces deux héros d’épopée fut critiquable à bien des égards.
En revanche, la Mitterrandomanie actuelle est pitoyable, à la fois dérisoire à l’échelle de l’histoire de France et fausse dans tous ses aspects. Ce Janus bifrons, amoureux du fric et pseudo-socialiste de salons (comme Jaurès, autre imposture historique), homme de la gauche caviar-champagne de grandes marques, pétainiste décoré de l’Ordre de la Francisque (ce qui exigeait que l’on en ait fait personnellement la demande… que les pseudo-historiens du genre « gentil toutou de gauche » se renseignent avant d’écrire n’importe quoi à leur habitude), puis « héros » d’une forme plus que discrète de la Résistance, est d’abord et avant tout celui qui a placé la France dans la mondialisation des vies politique et sous-culturelle et dans la globalisation de l’économie.
C’est durant le règne mitterrandien qu’ont débuté les « délocalisations » d’entreprises (le mot lui-même était jusqu’alors inconnu ; il fallut l’inventer), ce qui fit doubler le chômage en moins de cinq années ! C’est Mitterrand qui fit voter, dès 1984 (les financiers US ne l’ont obtenue des Congressmen qu’en 1999) la Loi de désintermédiation, qui supprima la distinction entre banques de dépôts et banques d’investissements, ce qui permit aux banquiers de jouer avec l’argent de leurs clientèle : ce fut réellement une loi pousse-au-crime de surendettement.
Certes, ses prédécesseurs, les Machiavels à la petite semaine Giscard et Chirac avaient voulu relancer une consommation intérieure défaillante par leur immonde décret 76-383 du 29 avril 1976 (paru au JO du 2 mai suivant) autorisant le regroupement familial pour les travailleurs immigrés, dont l’application fut ensuite étendue aux familles de chômeurs !
C’est durant les quatorze années du règne Mitterrandien que la France a été envahie par une immigration africaine (maghrébine puis noire), que se sont constituées des cités de non-droit autogérées par des mafias de trafiquants et d’imams, qu’ont explosé délinquance et criminalité (assassinats et viols à forte connotation raciste anti-Blancs), tandis que l’État gaspillait des centaines de milliards d’unités de compte, prélevés sur les contribuables, en subventions diverses et constructions aussitôt saccagées par les sauvages inutilement importés. De nos jours, les slogans à caractère raciste anti-Blancs fleurissent partout, salués comme autant d’exploits picturaux ou poétiques par un résidu de l’époque Mitterrandienne, son ex-ministre (fort ambigu) de la pseudo-culture.
C’est du règne désastreux de Mitterrand que date l’installation de l’islam conquérant sur notre sol national et les émeutes raciales, demeurées d’origine « mystérieuse » pour les seuls enquêteurs officiels, car dès 1990 paraissaient des études d’origine universitaire (donc composées par des gens fort prudents), rattachant l’explosion de violence urbaine à la montée en puissance de l’islam en France. C’est durant son règne qu’a débuté, en France, le racisme anti-Européen le plus abject.
Attila n’avait ravagé les Gaules que de façon brève et partielle. Mitterrand et ses nervis l’ont saccagée, souillée, meurtrie de fond en comble et de façon durable.
François Mitterrand ne fut toute sa vie qu’un bourgeois avide d’argent et de gloriole, un beau parleur égotiste et menteur (notamment sur son état de santé). Devenu chef de l’État, il se prosterna devant les intérêts de la finance cosmopolite et des entreprises multinationales. C’est sous son règne et par sa volonté que la Nation française fut jetée dans le monde féerique de la globalisation économique, de la mondialisation de la vie politique et sous-culturelle, du brassage des peuples et des races.
C’est très logiquement que son très pâle et lointain successeur essaie de le singer.